Elle la joue donc au challenge en ce qui concerne les mecs et les filles. C’est tellement loin de ma façon de faire à moi. Je fais en fonction des opportunités, pas de la difficulté qu’il peut y avoir à choper une fille. C’est généralement les filles qui font tout en ce qui me concerne. Sauf pour Lene. J’avais bien ramé. J’ai eu de la chance quand même. Beaucoup de chance pour Nina aussi. Mon charme naturel a dû y être pour quelque chose. Lene me demande si j’ai déjà fait un plan à trois et je fais « non » de la tête.

« Non jamais. »

J’ai déjà de la difficulté à choper une fille alors deux en même temps… Apparemment je suis pas dans sa norme, mais ça ne m’inquiètes pas plus que ça. Les plans à plusieurs ça m’a effectivement déjà fait fantasmer mais j’ai jamais eu l’occasion de le faire. Je crois que je ne saurais pas où donner de la tête dans une situation pareille. Parce que oui je m’imagine qu’avec deux filles. Je ne fais pas dans les mecs.

La voiture s’arrête et Lene avoue être capable de me sauter dessus là maintenant, je sens un coup de chaud. Oh god. Il ne m’en fallait pas plus pour me réveiller un tant soit peu. « Je pourrais totalement grimper sur tes genoux maintenant » Je sens que cette phrase va me hanter longtemps ce soir. Pas que la phrase. L’image mentale que j’ai aussi. Lene ajoute que ça ne mènerait à rien de bon si jamais on se laissait aller.

« Non mais… Non ! On allait pas le faire. Je disais ça… comme ça. »

Pour mon information personnelle. Je sens le rouge sur mes joues, elle doit aussi le deviner même s’il fait sombre. Elle me connait bien maintenant. Je remarque que ça fait un moment qu’on est arrêté et je réalise seulement là qu’on est en fait arrivé à notre destination. A savoir la caserne. J’ouvre la portière et je fais un petit sourire à Lene.

« Merci pour cette soirée c’était… Enrichissant. »

J’en sais un peu plus sur elle, tout comme elle sur moi. Maintenant il me reste plus qu’à prendre ma voiture, rentrer chez moi et me masturber pour me défrustrer.

« Amuse toi bien. »

Parce que je me souviens que trop bien ce qu’elle a dit à propos de son after party suite à notre passage au strip club.

« Je vais en faire de même. »

Je l’avoue sans honte. On est dans le même bateau.

« Bye. »

Et je ferme la portière derrière moi, allant jusqu’à ma voiture. Quelle soirée !