| | | (#)Dim 19 Nov 2017 - 20:57 | |
| Rien de mieux que tirer un coup dans l’arrière boutique à ton boulot. T’as profité d’avoir le studio pour toi tout seul. T’as eu une bonne visite et t’as vite proposé de vous amuser pendant quelques minutes. Ouais tu prends pas trop ton temps parce que même si y’a pas de collègues à toi dans les environs, il se peut qu’il y ait des clients qui se ramènent. Perdre des clients ce n’est pas la politique de la boîte. Personne n’aime ça. Tu essaies de bien faire ton boulot quand même. En prenant certains risques certes, mais tu le fais bien quand même. T’es du genre sérieux. La plupart du temps. Ton visiteur est reparti une fois votre affaire réglé et t’as repris ton boulot tranquille. Avec un grand sourire aux lèvres. Ouais t’aime ça les parties de jambes en l’air impromptu. Du coup tu vas pouvoir rentrer et passer une soirée tranquille chez toi à rien glander. Ou plutôt rattraper ton retard dans tes séries. Tu comptais sortir pour trouver un mec et tirer un coup mais au final t’as plus ta crampe alors tout va bien dans le meilleur des mondes.
Il est environ 19h quand tu rentres chez toi. Y’a du monde dans le salon. Summer et son boyf- Ah non. C’est pas son boyfriend, c’est Danny.
« Qu’est ce que tu fais là ? »
Pas bonjour non. T’es trop surpris pour être poli. T’essaies de réfléchir au cas où t’as oublié un rendez vous avec lui mais tu ne crois pas. T’as effectivement pensé à l’appeler si jamais tu trouvais personne le soir même, mais au final t’as pas eu besoin. Mais ouais. T’as eu une pensée pour lui aujourd’hui, parce que tu sais qu’il se libère souvent quand tu proposes de tirer un coup. Et t’aimes ça chez lui. Tu sais que ça veut sûrement dire qu’il en pince pour toi mais tu préfères faire genre tu remarques pas. Tu profites de la situation comme un beau salaud. Tant qu’il se plaint pas, qu’il est pas chiant à ce propos, ça te va comme ça.
« Bonjour à toi aussi Andy. »
C’est Summer qui te remets les pieds sur Terre, tu t’approches dans le salon et tu poses ton sac où il y a ton appareil photo et ton matos.
« Ouais, salut… »
C’est vrai que c’était pas très sympa cette entrée en matière, mais bon t’es comme ça. Ca va t’as rattrapé ton erreur, maintenant tu veux comprendre ce qu’il fait là.
« On avait prévu de se voir ? Je me souviens pas… »
Généralement c’est pas dix ans à l’avance que vous prévoyez ce genre de chose. Et là ça fait bien trois semaines que t’as pas eu de nouvelles de lui autre que sur les réseaux sociaux. T’as pas cherché à le joindre depuis la dernière fois que vous avez couché ensemble.
Dernière édition par Andy Rivera le Mer 22 Nov 2017 - 18:30, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 22 Nov 2017 - 18:24 | |
| Ces derniers jours, Anna, je ne sais pas ce qu’elle a mais elle me saoule. Y a plus de respect des limites. Elle passe des coups de fils dans sa chambre à 4 heures du matin alors qu’elle sait très bien que je travaille le lendemain, elle finit les restes que je me garde dans le frigo, elle entre dans ma chambre comme dans un moulin pour me voler mes fringues ou se coucher dans mon lit. Bref, elle est invivable. Bon ok, je suis de mauvaise foi, je sais ce qui ne va pas : son copain. Un beau trou du cul comme elle en a l’art. Et comme chaque fois que ça ne va pas avec son jules, c’est moi qui prends. Non seulement parce qu’elle me fait chier mais aussi parce qu’elle devient très collante et qu’elle s’emploie encore plus que d’habitude à insulter Andy. « Non mais tu comprends, c’est pas un type pour toi. Tu veux pas sortir avec le chouette gars que je t’avais trouvé là ? Il va devenir avocat, c’est un bon parti ! » Je l’aime, cette fille, mais elle a vachement tendance à tout vouloir contrôler dans ma vie. Elle serait aux anges, ouais, si elle pouvait même décider de mes relations intimes. Peut-être que je serais plus heureux, moi aussi, si j’arrivais à tomber amoureux des mecs qu’elle me choisit. Sauf que c’est plus fort que moi, y a trop d’Andy dans mon cœur.
Il est 16h et je rentre des cours. Je suis tellement fatigué que je décide de le dire à tout le monde et je mets en story ma tronche harassée de type qui rentre en métro. Ça m’occupe pour le reste du trajet parce que des amis en profitent pour m’envoyer des messages. C’est le cours de Klein qui te fait ça ? ou encore Tu devrais sécher plus souvent. Le pire c’est que c’est pas une si mauvaise idée que ça. Si je sèche et que je comprends plus rien, je pourrai toujours aller gratter des cours particuliers chez Andy. Un sourire un peu pervers croque la moitié de mon visage. On sait très bien comment ça finit ces trucs-là.
Quelques minutes plus tard, j’arrive enfin à la maison. Je monte rapidement les escaliers avec une seule idée en tête : m’effondrer dans mon lit. Juste le temps de recharger les batteries parce que j’ai promis à Anna de sortir. Pour fêter sa rupture d’avec l’autre trou d’cul. Et y a de quoi fêter, ça veut dire que je vais retrouver mon Anna de d’habitude. Moins collante, moins chiante. Enfin ça, c’était sans compter sur l’horrible scène d’horreur sur laquelle je tombe en ouvrant la porte de ma chambre : Anna et l’autre enfoiré entrain de baiser. Dans mon lit. « ANNA PUTAIN », j’hurle. Elle se dégage rapidement des draps, se couvre avec mon plaid. « Danny, t’es déjà là ? » Je suis sidéré. Qu’est-ce qu’on s’en fout que je sois déjà là ? Mon lit c’est quand même hors limites, merde. « Tu dégages de mon lit, Anna, merde c’est pas possible ça. En plus je pensais que t’avais rompu avec ce débile. J’en peux plus, tu me fais vraiment trop chier. » Je m’emporte et je sais que je ne devrais pas parce que c’est pas le genre à se laisser marcher dessus, mon Anna. « Oh ça va, calme-toi. En plus, je te rappelle que c’est la chambre d’ami, j’en fais ce que je veux. » J’en reviens pas de cette mauvaise foi. Ça me pique droit dans le cœur. Merde, j’habite quand même dans cette ‘chambre d’amis’ depuis 4 ans. Y a mes affaires partout, du sol au plafond c’est que des trucs à moi.
On se met ensuite à crier et je lui balance tout ce que je trouve insupportable chez elle depuis quelques semaines. Elle sort les griffes, me renvoie mes quatre vérités à moi. Et je claque la porte, furieux. Ce qui est officiellement très très con parce que je n’ai nul part où aller. Non seulement ça mais en plus, je n’ai rien pris avec moi. Ce serait vraiment trop ridicule de retourner à l’intérieur après un claquage de porte aussi puissant et dramatique. Je suis donc coincé dehors. Cerise sur le gâteau : il se met à pleuvoir.
Je me réfugie dans un café et commence à me demander où je vais passer la nuit. Rentrer chez mes parents est bien entendu hors de question. Trop awkward. Je leur parle deux minutes par téléphone une fois par mois depuis quatre ans, je peux pas revenir comme ça, la bouche en cœur. L’image d’Andy s’impose à moi. Il me manque, ça fait trois semaines qu’on s’est plus vus. Bon, c’est pas comme si on avait l’habitude de « se voir » pour taper la discussion autour d’un café, on fait clairement que baiser mais quand même. Sa voix, son odeur... Ok, j’arrête là parce que je suis ridicule. N’empêche, je peux toujours tenter le coup de lui demander à crasher chez lui. J’lui sors mes airs de chien battu, il est obligé d’accepter et, paf, on passe plein de temps ensemble. Super plan. De quoi mettre un sparadrap sur mon cœur écorché par les mots d’Anna.
Quand j’arrive chez lui, c’est Summer qui m’ouvre. Elle voit tout de suite que je suis déçu – c’est mon visage expressif qui me trahit, je vous jure que je tire pas la gueule exprès – et ça la fait rire. C’est une chouette meuf, quand même. Elle m’invite à l’intérieur et me propose d’attendre Andy avec moi dans le salon. J’en profite pour lui raconter un peu mes malheurs et ça me détend. J’en ai presque oublié ce que je faisais là quand, soudainement, une voix très familière me demande justement : « Qu’est ce que tu fais là ? » Euh, j’sais pas mais bonjour peut-être ? Pfiouf, toujours aussi beau cet enfoiré. Non parce que j’ai voulu l’incendier du regard mais c’est l’échec : on part plutôt sur des yeux qui s’illuminent de joie de le voir. J’ai envie de sauter sur mes pieds pour aller l’embrasser mais c’est pas vraiment comme ça que ça se passe entre nous. Alors je reste juste dans le canapé à essayer d’avoir l’air à ma place. Casual. Détendu. Ce qui produit exactement le même effet que quand t’essayes d’avoir une allure innocente dans la rue parce que des flics passent, nickel.
« Bonjour à toi aussi Andy. » Ouais voilà, merci Summer, quel toupet celui-là. « Ouais, salut… » Pendant ce temps, j’ai toujours rien dit. Je flippe, tout d’un coup. Je vous jure, j’ai beau être monsieur-populaire au Lycée, je me décompose trop facilement devant ce mec. « On avait prévu de se voir ? Je me souviens pas… » J’avale ma salive, secoue la tête, me ressaisi. « Non, non, en fait, je me suis disputé avec Anna, tu sais ma... » Meilleure amie. « ... coloc. » Ouais, je me suis dit que ‘meilleure amie’ ça faisait trop ado et ‘fille qui m’héberge’ trop clochard. Ce genre de prise de tête nul. Sans tout à fait m’en rendre compte, je me lève et m’approche de lui pour lui raconter la suite. Ce type est un putain d’aimant. « Du coup, je suis parti et je me retrouve à pas savoir où dormir. Mes parents c’est mort, je suis même pas sûr de pouvoir rentrer chez eux à moins de leur annoncer que je suis magiquement devenu hétéro. Genre ‘hey maintenant que j’ai passé 2 ans de débauche ça va mieux, c’est passé’ » Je parle trop. Et oui c’est Andy la débauche là-dedans, je ne cache pas vraiment l’allusion. Puis c’est pas passé du tout. J’ai même envie de lui tout de suite, là. Ah, je suis vraiment un cas désespéré, sérieux. « Bref. Je peux dormir ici ? J’te promet tu me remarqueras même pas. » Sauf si tu veux me remarquer bien sûr... Quelques pensées osées s’infiltrent dans mon esprit et je les chasse tant bien que mal. « Steplait ? », j’insiste, sortant finalement les yeux de chien battu, avec la lèvre inférieure qui remonte et tout le ramdam.
Dernière édition par Danny King le Mer 22 Nov 2017 - 18:30, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 22 Nov 2017 - 18:25 | |
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Il s’est disputé avec sa coloc et il a couru chez toi ? Y’a un truc que tu captes pas. Tu ne dis rien, t’attends qu’il s’explique un peu plus, parce que pour l’instant, tu comprends pas. Tu le regardes et t’essaie de pas trop le contempler parce qu’il est vraiment trop hot ce gamin. Oui, un gamin, c’est ça qu’il est. Il est jeune. Très jeune. Trop jeune. Rien d’illégale heureusement. Ca a faillit. Il a menti sur son âge quand vous vous êtes rencontré. Mais t’as été sauvé parce qu’il était en âge de toute manière. T’as été un peu imprudent sur le coup mais ce Danny t’a excité dès le premier regard. Il a cette jeunesse que tu jalouses tant. Toi tu descends sur tes 30 ans et tu le vis très mal. T’es pas prêt. Alors tu fréquentes régulièrement ce twink et t’as l’impression d’être de nouveau jeune. Ok t’es pas croulant non plus, loin de là même, mais tu supportes pas les années qui passent. Alors quand tu arrives à séduire un petit jeune comme lui, tu te sens mieux. Tout ça dans le consentement et la légalité bien évidemment. T’as pas envie de finir en prison pour une histoire de cul.
Tu vas dans la cuisine pour te prendre à boire et il te suit, s’expliquant sur sa venue. Tu ouvres le frigo et tu bloques un peu à ses paroles. Il sait pas où dormir. Tu tournes les yeux vers lui. Il veut pas aller chez ses parents. Tu fermes les yeux un bref instant et tu murmures un petit « Dios mío ». Ce genre de paroles te font réaliser qu’il est vraiment qu’un gosse. Il continue son petit plaidoyer et tu débloques. Tu prends une petite bouteille d’eau et tu fermes le frigo. Te mettant face à lui. Il parle de débauche. Tu peux pas t’empêcher de lâcher un petit rire. C’est vrai que niveau débauche, vous en tenez une bonne couche tous les deux. Ca fait quelques années maintenant. Vous avez eu le temps de bien découvrir le corps de l’autre. Vous savez exactement quoi faire pour faire crier l’autre en un temps record. Il est le seul qui te connait si bien. Vous avez déjà passé des journées marathon du sexe, à ne faire que ça. Ca t’a rappelé Mason. Sauf que c’était dans le sens inverse. C’était toi qui avait 17 ans et lui qui était plus âgé. Ca remonte mais tu n’oublieras jamais Mason. Il est le seul pour qui t’as eu un véritable crush. Le seul ? Peut être pas…
Danny en vient au vif du sujet. A savoir s’il peut dormir ici ce soir. Tu apprécies qu’il ne tourne pas cent ans autour du pot et qu’il s’explique clairement. T’aimes pas quand il faut deviner. Tu as repris ton sérieux en le regardant, tu prends ton temps pour lui répondre. Il fait une petite moue et promet d’être discret. Tu ouvres ta bouteille et tu bois quelques gorgée d’eau. Tu refermes la bouteille et tu le regardes. Il insiste. Tu peux clairement pas le laisser errer en ville toute une nuit. Tu veux pas qu’il arrive quelque chose à sa jolie petite gueule. Tu soupires, c’est plus fort que toi.
« Ok. Mais t’as intérêt à régler tes histoires avec ta meuf au plus vite. Tu vas pas rester cent ans ici. »
Tu retournes dans le salon, tu récupères ton sac.
« Quand je sors tu sors. C’est pas l’hôtel. Si je suis pas là, t’es pas là. Ok ? »
Summer vous entend et ça ne te dérange pas. Tu oses juste espérer qu’elle ne va pas faire de remarque sur ces règles que tu énumères. Tu prends le chemin de l’étage, où se trouve ta chambre. Tu fais signe à Danny de te suivre.
« Je pars pour le boulot à 8h30, je rentre… »
Tu réfléchis, tu marques une pause.
« Ca dépend. »
Parce que parfois tu sors direct après.
« Mais bon tu seras peut être déjà parti demain non ? »
Tu espères que son séjour va se faire au plus court. Une nuit c’est déjà pas mal pour dépanner non ? Tu entres dans ta chambre et tu poses ton sac sur la chaise de ton bureau.
« T’as de la chance que je sois rentré direct après le boulot aujourd’hui. T’aurais pu m’attendre encore longtemps sinon. »
Mais t’es sûr que Summer lui aurait proposé de rester bien évidemment.
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| | | | (#)Mer 22 Nov 2017 - 21:18 | |
| Je le suis partout, on dirait un petit chien. Si vous pensez qu’il pourrait en être autrement, vous ne comprenez rien à la situation. C’est Andy, putain. Il est là, je suis là, dans la même pièce et y a globalement plus que ça qui compte. J’observe ses mouvements, ne fait pas attention à grand-chose d’autre. Summer pourrait être en train de danser sur sa tête ou se faire un fix d’héro oklm au milieu du salon, ce serait pareil, je ne la vois plus. Pas très sympa, j’vous l’accorde, surtout qu’elle m’a ouvert et a écouté mes plaintes mais c’est comme ça. Andy éclipse tout le reste. Ceci dit, je vois bien que je le fais chier. Il soupire, il murmure, et il me regarde un peu comme si j’étais une tâche de vin rouge sur sa chemise : à la fois dépité et résolu à ce qu’elle ne parte jamais tout à fait. Ça n’enlève rien à l’attraction qu’il exerce sur moi. J’ai pas d’emprise là-dessus, c’est comme ça, on y peut rien. Il rit quand je parle de débauche et un grand sourire s’empare de mes lèvres. Pas que j’trouve ça marrant, c’est plutôt de l’ordre du ‘action-réaction’. Andy fais ci, je fais ça, Andy bouge comme ça, je bouge comme ci. Simple. Ça m’arrive avec d’autres gens, hein, mais moins.
Quoi qu’il en soit, quand je lui demande si je peux rester, il s’arrête. Je sens comme une tension dans l’air alors qu’il pèse manifestement le pour et le contre. Plus les secondes passent et plus je me dis que c’est flingué, va falloir que je me trouve un autre plan. L’angoisse. Si j’avais mon ordi je pourrais squatter un domac toute la nuit ou un truc comme ça mais là j’ai rien, c’est l’ennui assuré. S’ennuyer pendant toute une nuit, c’est pas humain. Ou j’pourrais tenter le coup de sortir draguer juste pour qu’on me ramène à la maison mais, ça, c’est un plan à se faire mettre dehors après la baise. Ça vaut pas le coup. « Ok. Mais t’as intérêt à régler tes histoires avec ta meuf au plus vite. Tu vas pas rester cent ans ici. », il dit après un soupire et je dois avouer que j’entends plus grand chose après le ‘ok ‘. « YES ! Merci ! », je laisse échapper, victorieux. Qu’il veuille pas que je reste trop longtemps ici, c’est une autre histoire, on verra plus tard. Chaque chose en son temps.
Il retourne vers le salon et je lui emboite le pas. « Quand je sors tu sors. C’est pas l’hôtel. Si je suis pas là, t’es pas là. Ok ? » Ah mais il est relou, putain. « Oui oui », je réponds machinalement, plutôt convaincu que je vais pas respecter ça. Il monte les escaliers et je le regarde comme un couillon pendant une seconde. J’sais pas si j’ai le droit de monter, je voudrais pas qu’il me trouve étouffant dès la première seconde. Il pourrait encore revenir sur sa décision. Mais il me fait signe de le suivre, ouf. « Je pars pour le boulot à 8h30, je rentre… » J’acquiesce, c’est pas un problème : soit je bosse aussi soit j’ai cours, dans tous les cas faut que je me lève tôt. J’ai pas la chance d’être une glandeuse blindée de thunes comme Anna, moi. « Ça dépend. » J’hausse les épaules. Pas très important. Ouais, parce que pour moi il est évident que je rentre quand je rentre, tant pis s’il est pas là. Même si je peux faire l’effort de traîner en bibliothèque jusque 20h pour lui faire plaisir.
« Mais bon tu seras peut-être déjà parti demain non ? » La question pique un peu, c’est clair. Blessé, je fronce légèrement les sourcils. Je réponds quoi à ça moi ? La vérité, tout simplement : « Ça m’étonnerait que ça soit réglé d’ici demain mais si je te fais vraiment chier, je pourrai trouver un autre plan. » Ce sera pas réglé, j’en suis certain. A l’heure qu’il est, Anna doit être en train de faire un feu de joie avec mes fringues préférées. C’est un démon tout droit sorti des enfers, quand elle s’y met. Tant pis, je sais ce que je prends comme risque en aimant cette gonzesse, je suis résolu. (Ok, en vrai, j’ai quand même le cœur qui saigne en pensant à ma nouvelle veste en cuir qui m’a couté la peau des couilles). « Genre... ouais j’sais pas genre quoi j’ai pas envie de réfléchir là. » D’ici demain j’aurai certainement trouvé une façon de m’infiltrer dans ma chambre récupérer quelques affaires à son insu, en tout cas.
Quand il pose son sac sur sa chaise de bureau, je me laisse littéralement tomber sur son lit. Je ressens presque un truc genre : « Ouf, enfin à la maison ! » J’ai clairement plus l’habitude d’être dans cette pièce, pour des raisons évidentes, du coup j’y suis plus à l’aise qu’en bas. J’prends pas trop mes aises non plus, hein, j’suis bien élevé – parents beaufs mais sévères – et je reste sagement assis. « T’as de la chance que je sois rentré direct après le boulot aujourd’hui. T’aurais pu m’attendre encore longtemps sinon. » Je le regarde, sourcil légèrement arqué. J’comprends pas bien ce qu’il veut dire par là. Le but de cette phrase, c’est quoi ? Me faire comprendre qu’il a une super vie et qu’il est pas souvent à la maison ? Je le savais déjà. Tout comme je sais que je suis loin d’être le premier qu’il appelle quand il veut tirer un coup. C’est pas grave, je me suis fait à l’idée depuis le temps. « Ouais. » En même temps, je passe déjà un peu ma vie à t’attendre, mec. Quand je suis pas avec lui, j’attends qu’il m’appelle, j’attends d’être à nouveau avec lui, je veux dire. « Ouais, j’ai de la chance. » J’hausse les épaules pour dire ‘bref’ alors que ce je pense ressemble plus à ‘arrête de remuer le couteau’.
La situation est plus gênante que prévu. D’habitude, le plan d’action est clair et sans inconnue : il m’appelle, on baise et je fini par me barrer quand je sens qu’il en a marre de moi. Là, du coup, je sais pas trop qu’elle est la marche à suivre. « Hey, t’sais quoi ? », j’dis alors que je le réalise moi-même. « Ça veut dire qu’on mange ensemble ! » Je hausse les sourcils plusieurs fois comme un débile, amusé. « C’est comme un date, un peu. » Je souris, sale gamin. Je sais que ça va l’emmerder que je dise ça. On a déjà mangé ensemble mais c’était plutôt ambiance pizza-à poil-histoire-de-pas-crever après un marathon du cul. Alors, par rapport à ça, ça fait vachement sérieux de manger normalement. Bon je joue un peu avec le feu parce qu’il pourrait me dégager mais j’y peux rien si c’est si drôle. « D’ailleurs j’ai méga la dalle. » Ouais, j’ai pas pris de goûter avec tout ça (je déconne). « On mange quoi ? » Je serai moins chiant quand la situation aura détendu, c’est promis. Mais j’aime pas ne pas savoir à quel point je peux jouer les mecs collants ou pas. Puis j’aime pas être dans la même pièce que lui sans le toucher. Alors faut que je m’occupe et manger, ça occupe bien.
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| | | | (#)Jeu 23 Nov 2017 - 17:51 | |
| Il compte squatter plus qu’une nuit. Il te le dit d’entré et ça t’apprécie qu’il soit honnête. Il n’essaie pas de te la faire à l’envers au fur et à mesure des jours qui passent. Il dit qu’il pourrait trouver un autre plan si vraiment y’a besoin. En vrai ça fait longtemps que vous vous êtes pas vu et sa présence ne te dérange pas plus que ça. Pour l’instant. Tu ne sais pas comment ça va être si il reste quelques jours. Il a dit qu’il se ferait tout petit et que tu le remarqueras à peine. Si c’est ça, ça va. Tu peux le dépanner. T’espères juste que ce n’était pas que des paroles en l’air. Il n’a apparemment pas de plan de secours, mais tu sais qu’il n’en aura pas besoin. Si tout se passe bien, évidemment. Tu n’auras pas de soucis à le virer si jamais il déborde dans son comportement. Mais quelque chose te dit que ça va bien se passer. Tu le connais le petit.
Danny s’installe sur le lit et tu le mates faire. T’as of course des idées qui commencent à se bousculer dans ta tête. Bien que tu aies tiré un coup y’a quelques heures, remettre le couvert avec lui est extrêmement tentant. Tu vas juste essayer de tenir quelques heures afin de continuer à te la jouer sévère sur toutes ces règles que tu lui as donné et ces réflexions sur la durée de son séjour. Tu veux être pris au sérieux pour pas qu’il fasse ce qu’il lui chante. Tu verras combien de temps tu tient sans le déshabiller. Tu enlèves ton sac de ta chaise parce que tu vas t’y asseoir dessus. Tu le poses sur ton bureau. Tu laisses pas par terre ton matos de boulot. Ca coûte bien trop cher. T’y tiens comme à la prunelle de tes yeux. Tu tournes la chaise pour faire face au lit, histoire de ne pas tourner le dos à Danny. L’avoir sous les yeux est plutôt très plaisant. Tu regardes les notifications que tu as reçu depuis que t’es parti du boulot. Le twink reprend la parole et tu relèves les yeux vers lui. Vu la tête qu’il tire, t’attends de voir quelle connerie il va sortir et t’es pas déçu. Tu sentais le truc arriver. Ca te fait sourire sa réflexion. Un sourire en coin.
« Calme ta joie. »
N’empêche c’est vrai, vous n’avez jamais pris un véritable repas tous les deux. Habillés. Ca va être une première. Tu ne réfutes pas plus que ça sur son histoire de date. Qu’il se fasse des films s’il en a envie. T’en as rien à foutre vraiment. Tu sais qu’il plaisante au fond. Heureusement. Ok une partie de toi se doute qu’il a envie de plus et qu’il profite de ce genre de réflexion pour faire des tentatives d’approches. Tu rabaisses les yeux vers ton téléphone mais il reprend la parole, disant qu’il a la dalle. Il demande ce que vous allez manger.
« Je comptais me faire livrer et manger devant la télé. J’ai trois épisodes de retard dans Shameless. D’ailleurs… »
Tu te tournes, pose ton téléphone sur ton bureau et tu allumes ton iMac. T’as besoin de mettre les épisodes sur une clé usb pour les regarder dans le salon. Tu te cales dans ta chaise alors que tu regardes ton écran prendre vie. Faut quand même attendre une minute ou deux pour que ton ordi soit opérationnel.
« Pizza ça te va ? »
Ca vous rappellera des souvenirs.
« Ou non sushi. C’est toi qui offre vu que c’est ton date. »
Tu te retiens de rire à cette connerie et tu tournes les yeux vers Danny pour voir son air.
« Ouais prends ce que tu veux. »
Tu te dis qu’il doit avoir un petit budget et que les sushi c’est quand même pas donné. Alors tu reviens sur tes paroles pour qu’il soit pas dans la merde non plus.
« On commandera sur internet. »
L’écran s’allume et on peut apercevoir en fond d’écran une photo d’un concert. On y voit presque que la foule et les lumières sur la scène. On peut deviner des gens sur la scène mais on ne peut pas dire de qui il s’agit. Toi tu le sais. C’est Rihanna. C’est toi qui a pris la photo en 2013. Tu la trouves vraiment trop belle avec les couleurs des projecteurs et les bras des fans dans les airs. Un magnifique fond d’écran HD. T’y avait été avec un appareil photo numérique. Tu voulais prendre des photos de qualité.
Après avoir glissé les fichiers sur la clé usb tu te lèves de ta chaise et tu commences à enlever ton haut. Tu jettes ton tshirt en plein visage de Danny. Ca te fait kiffer.
« Je vais prendre une douche. Commande nous la bouffe. »
Ce qui veut dire « ne me suit pas ». Non. T’as envie de te décrasser du mec que t’as baisé un peu plus tôt. Tu veux sentir bon pour Danny. Oui, tu vas lui sauter dessus à un moment ou un autre. Sauf si c’est lui qui te saute dessus le premier.
Quelques heures plus tard, vous êtes dans le salon, t’as terminé de manger. Vous regardez Shameless. C’est les premiers épisode de la saison 8. Vous êtes assis sur le même canapé, y’a personne d’autre dans la pièce, vous êtes tranquille. Tu t’es mis un bas de jogging et un tshirt manches longues. T’es bien à l’aise. Le deuxième épisode se termine, tu tournes la tête vers Danny.
« Pas mal pour un date non ? »
Tu te fous gentiment de lui. Il reste un épisode à mater mais t’as plus envie de regarder la télé. T’as envie de lui. Tu n’étais jamais resté aussi longtemps à ses côtés sans le toucher. Oui parce que ça y est. Tu colles ton genoux au sien.
« Tu baises le premier soir ? »
Tu le mates et ton regard en dit long sur ce que t’as derrière la tête. Ta main va se poser sur sa cuisse, mais beaucoup trop haut et beaucoup trop à l’intérieur aussi.
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| | | | (#)Ven 24 Nov 2017 - 18:50 | |
| Je pourrais mourir pour ce petit sourire en coin qu’il lâche suite à mes conneries. J’ai le cœur qui déconne littéralement dans ma poitrine : un battement de manqué, deux d’un coup pour rattraper, un looping pour le plaisir, c’est du grand n’importe quoi. Tout ça pour un petit sourire, juste un coin de lèvres, mais un petit sourire que j’ai provoqué moi « Calme ta joie. » Difficile. D’autant plus que je pensais qu’il serait un peu plus contraire à l’idée que ça. Là, il valide presque. Putain, ça c’est de la victoire. J’en suis presque sonné, en fait, mais j’essaye de rester sobre. No big deal.
Je l’empêche une nouvelle fois de se plonger dans son téléphone en lui demandant ce qu’on va manger, ce qui m’arrange parce que, pour ce que j’en sais, il envisage d’envoyer des sextos à quelqu’un alors que je suis là et j’aimerais moyen. J’ai appris avec le temps que je devais me contenter de son présent, des moments qu’on passe ensemble et pas des autres. Dans les autres, il doit faire trop de choses qui me feraient du mal. Mais là du coup, je suis là, c’est un de ces moments de présent partagé et je voudrais pas qu’il s’échappe. Même si c’était pas prévu, même s’il avait peut-être pas vraiment envie de me voir à la base. « Je comptais me faire livrer et manger devant la télé. J’ai trois épisodes de retard dans Shameless. D’ailleurs… » Au nom d’une de mes séries préférées, mes yeux s’écarquillent. Super plan ! Je valide à 100%. Alors, ok, moi j’ai pas d’épisodes de retard mais ça ne me dérange pas de les revoir. Surtout en sa compagnie. « Pizza ça te va ? Ou non sushi. C’est toi qui offre vu que c’est ton date. » J’sais pas à quel point il a conscience de jouer avec mes nerfs mais j’ai le cœur qui se bouscule à nouveau, pendant une seconde. Le temps de réaliser qu’il dit ça comme il aurait pu dire autre chose, quoi : c’est pas une réelle validation de l’ambiance date de ce soir.
Pour ce qui est de payer, à l’aise, c’est pas comme si j’avais l’ensemble de mes fringues à racheter après le feu de joie d’Anna. Ok j’exagère un peu, j’ai quand même la chance de pas payer de loyer et seulement rarement la bouffe quand je mange à la Villa donc ça va. Ça fait mal mais ça va, ok. Ça doit se voir à ma tête, tout ça, parce qu’il ajoute : « Ouais prends ce que tu veux. On commandera sur internet. » Il chipote ensuite un peu sur l’ordinateur – je pense qu’il récupère les épisodes – et je peux le mater un peu plus ouvertement que quand il me regardait. Il se lève, commence à enlever son t-shirt et ça s’peut que ma mâchoire se décroche. Je l’ai vu nu j’sais pas combien de fois en deux ans mais je suis toujours pas immunisé, ça me fait toujours autant d’effet que la première fois. Je suis prêt à me lever pour le rejoindre quand il me lance son t-shirt au visage. C’est pas ça, ça a au moins le mérite de me ramener sur terre. Mais c’est décevant, clairement. « Je vais prendre une douche. Commande nous la bouffe. » Pff. Nul. D’autant plus que commander de la bouffe ça occupe, ouais, mais pas assez pour m’empêcher de l’imaginer sous la douche.
Je commande quand même des pizzas pour finir. Je veux pas risquer de prendre un truc cher sans savoir quand sera la prochaine fois que je mangerai gratos. J’appuie sur « valider » et là, je me rends compte de ma bourde. Je reste interdit devant l’écran pendant dix bonnes secondes. C’est son compte qui s’est connecté automatiquement – c’est son ordi – et du coup c’est lui qui a payé. Ce serait limite un coup de hackeur pro si j’avais fait exprès. Mais j’ai pas fait exprès. Le bad. Je lui dis ou je lui dis pas ? Il a dû recevoir le mail de confirmation sur son téléphone... qui traine sur le bureau. Yes. A défaut de savoir le déverrouiller, je peux au moins effacer la notification de l’écran. Voilà. Pour le reste, j’aurai qu’à dire que je savais pas, s’il s’en rend compte. Je suis l’innocence.
Cette histoire m’empêche de profiter du premier épisode mais tout est oublié pour le deuxième. Mon attention est déjà trop occupée : une petite partie pour l’écran de la télé, et une plus grosse vers la présence d’Andy, juste là à côté de moi sur ce canapé. Je sais pas ce qui me retiens d’aller me coller à lui. La peur qu’il me repousse, sûrement. Du coup, je me contente de faire deux-trois commentaires de temps en temps, je suis un bavard, j’y peux rien. Alors qu’il est censé rester un épisode – je m’accroche à chaque minute de cette situation étrange mais grisante – il me dit : « Pas mal pour un date non ? » Nos regards se croisent. Un discret frisson me parcourt l’échine. Date. Il a encore dit date. J’acquiesce alors que je le dévore des yeux. « Ouais, ça se défend. » Je souris. C’est un euphémisme, vu comme j’ai apprécié ce moment avec lui.
Nos genoux se touchent et ce contact, enfin établi, m’électrise. J’ai peur que ce soit l’étincelle qui met le feu aux poudres et que je me retrouve à lui sauter dessus pour le dévorer. C’est pas l’envie qui manque. « Tu baises le premier soir ? » Mon sang bouillonne, je m’enflamme. Ce regard, ce petit air pervers, c'est à se damner. Ça, en plus de la main qu’il glisse trop haut sur ma cuisse, c’est suffisant pour me faire bander. Je suis méga faible. Mais c’est Andy. Déjà que j’ai la vitalité des garçons de mon âge, j’ai en plus aucun sang froid avec lui. « Pas d’habitude, c’est pas mon genre. », je réponds, faisant référence à ce que les salopes dans les séries disent toujours quand elles se retrouvent à avoir couché le premier soir. Le spectateur sait très bien, lui, que c’est leur genre.
Je tiens plus. Plus le temps de parler, je vais devenir dingue sinon. Alors je cède et je me redresse pour aller l’embrasser. Ce qui termine de me déclencher : c’est maintenant qu’il faut éteindre le feu dans mes reins. Pas le temps de monter dans sa chambre. Alors, je glisse une main dans son jogging pour éveiller chez lui la même réaction que la mienne en le caressant. Je me presse contre lui, presque agressif tellement je suis affamé, résultat de toute cette torture d’attente. « Pas obligé d’être doux, j’ai trop envie. », je souffle, même s’il devait très certainement l’avoir compris tout de suite. J’ai trop envie pour donner dans le badinage, ouais. Peut-être que la prochaine fois, on devrait commencer par baiser puis regarder une série. Quoi qu’il en soit, tous ces vêtements sont trop encombrants. Je me détache, à regret, le temps de me déshabiller en trois mouvements – c’est plus rapide si je le fais moi-même –, oubliant totalement qu’on est dans le salon. Je retourne ensuite contre lui pour l’embrasser, avide, l’incitant à se foutre rapidement à poil aussi en tirant sur ses vêtements.
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| | | | (#)Ven 24 Nov 2017 - 20:18 | |
| Ca se défend qu’il dit. Tu ne loupes rien de ce regard qu’il te lance. Il a envie de te bouffer. Ca tombe bien c’est aussi ce que t’as en tête. Tu n’attends pas plus longtemps pour lui demander, innocemment si il baise le premier soir. Tu t’attends à ce qu’il dise oui, mais il dit non. Pas d’habitude. Ca veut dire qu’il va faire en dehors de ses habitudes, right? Tu espères bien. T’es pas là pour du bullshit. Si en plus tu peux pas le baiser alors qu’il squatte ton lit ce soir, c’est pas correct. Sauf que tes paroles et ton gestes envers lui ne le laisse pas de marbre bien longtemps. Non. Il s’approche de toi aussitôt pour prendre tes lèvres et tu réponds à son baiser avec force. T’as l’impression d’être enfin libéré, tu t’étais pas rendu compte que tu t’étais retenu toute la soirée de le toucher. Tu pensais pas que ça t’avais dérangé. Sauf que si, un petit peu, vu combien tu apprécies le moment présent. Ce gosse te fait trop d’effet pour ton propre bien. Beaucoup trop. Il perd pas de temps pour glisser sa main dans ton jogging et tu souris contre ses lèvres. Tu kiffes qu’il prenne des initiatives. Ta main va aussi se poser sur son entrejambe et tu sens qu’il est déjà dur. Tu aimes toujours voir combien tu lui fais de l’effet. Ce qu’il sait pas c’est qu’il t’en fait tout autant. D’ailleurs tu deviens raide en un rien de temps sous ses caresses. « Pas obligé d’être doux, j’ai trop envie. » ah oui ? Tu vas pas te faire prier. Tu continues de l’embrasser parce que ce petit con a des lèvres vraiment douce que tu aimes coller aux tiennes. Tu aimes bien trop tout ce que ses lèvres « innocentes » peuvent te faire. Il se détache pour se déshabiller et tu es bien conscient que vous êtes dans le salon. T’as déjà couché avec lui dans le salon, mais vous étiez seul dans la maison et il y avait les clés sur la porte d’entrée fermée. Vous aviez le temps de vous retourner si quelqu’un arrivait. Pas là. Pas ce soir. Summer est dans sa chambre et Colson n’est pas encore rentré. Leena ? Tu sais pas, tu l’as pas entendu. Danny revient t’embrasser et tu oublies tes réflexions. Si quelqu’un tombe sur vos deux culs en train de baiser et bien soit. C’est pas la mort. Il commence à te déshabiller et tu te dis qu’il s’embête un peu trop pour ce que c’est. T’as juste besoin de baisser un peu ton jogging et ton boxer. Il dit avoir trop envie, visiblement il a aussi envie de profiter de ton corps parfait. Tu le laisses faire. Tu te retrouves à poil après l’avoir aidé à te débarrasser de tes fringues. Par contre t’as pas de capote sur toi et ça va être un problème à un moment donné. Pour l’instant tu profites de sentir son corps nu sous tes mains et tu vas vite reprendre ses lèvres. Il veut pas faire dans la douceur ? C’est pas entré dans l’oreille d’un sourd. Tu lui bouffes les lèvres sans méangement alors que tes doigts se frayent un chemin dans son intimité histoire de déjà le préparer à ce qui va suivre. T’y vas avec force, c’est ce qu’il a voulu après tout. T’aurais pu le prendre direct sans prévenir mais t’as pas envie de lui faire mal. Il a un trop beau cul pour lui faire subir ça. Même si ça t’es déjà arrivé de le prendre par surprise. En même temps depuis que vous vous voyez vous avez eu le temps de faire toutes les configurations possible et inimaginable. Tu te détaches de ses lèvres et tu lui mets une claque sur les fesses.
« Tu bouges pas. »
Tu te lèves et tu vas vite prendre un préservatif dans le tiroir de la cuisine juste à côté. Oui tu en as mis par là au cas où et ça paie. Tu reviens et t’es déjà en train de t’enfiler la capote. Tu le pousses sur le canapé et tu viens te placer entre ses jambes. Tu entres en lui direct. Il voulait pas du doux. Tu lui donnes ce qu’il voulait. Tu prends bien ton pied aussi au passage. Tu laisses s’échapper un gémissement quand t’es enfin en lui. Tu le quittes pas des yeux.
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| | | | (#)Sam 25 Nov 2017 - 12:40 | |
| Je l’embrasse et la force qu’il met dans sa réponse me rend fou. Je le vis comme l’aveu tacite que lui non plus n’en pouvait plus. Je veux le dévorer et je veux qu’il me dévore. Sans attendre, maintenant, avec toute la rage de la passion. Il devient dur sous mes doigts et je lui dis que j’ai trop envie pour perdre du temps à la douceur. Je le veux en moi au plus vite, au plus fort. Qu’il me prenne comme si je lui appartenais parce que, dans le fond, c’est le cas. J’sais bien que je suis pas censé penser ce genre de trucs, qu’on appartient jamais à personne et tout ça, question de respect de soi, mais je m’en fous : ce type, je suis à lui et il fait ce qu’il veut de moi. Même m’abandonner pendant trois semaines ou ne m’appeler que pour un coup rapide, je m’en fous que ce soit le prix à payer. Ça en vaut la peine. Je me sens trop bien entre ses mains, sous ses baisers, et maintenant qu’il est nu, contre sa peau. La fougue de ses baisers me coupe presque la respiration mais je réponds avec la même avidité. Encore, encore, encore. Déjà, je sens ses doigts en moi. Je grimace de plaisir et de douleur, aussi un peu, parce que c’est le début et qu’il y va fort. C’est ce que je voulais, c’est parfait. Il se détache et se fend d’une claque autoritaire sur mes fesses. Un puissant frisson se propage le long de ma colonne vertébrale. « Tu bouges pas. » Les yeux brillants de lubricité, je le regarde s’éloigner. « Non m’sieur », je réponds en souriant, taquin, à mi-chemin entre la soumission et l’envie de me venger gentiment en lui rappelant qu’il est plus vieux. Quelques secondes plus tard, il prend possession de moi et, rapidement, je me retrouve à me tortiller de plaisir sous son regard. C’est trop bon. Qu’il ne s’arrête jamais, que ce moment dure toujours. Mes gémissements se sont faits de plus en plus fort, jusqu’à l’orgasme qui ne manque pas d’arriver. Y a des fois où je suis plus discret que d’autres. Cette fois-ci, y a pas mal de chances que toute la maison soit au courant du palier de plaisir que je viens d’atteindre. Tant pis, ça fera quelques secondes de gêne au petit déjeuner, je suis plus à ça près. Puis ça a pas duré des heures non plus, c’est pas si grave. « Oh putain, c’était fou. », je dis, à bout de souffle. Comment tu fais ? j’ai presque envie de lui demander en rigolant, encore ivre de plaisir, d’hormones et tout ça. J’le fais pas parce que cette question est bien trop proche de quelque chose d’épineux, y a trop de risques d’aborder le sujet de mon immense crush pour lui. Ce que je ne me retiens pas de faire c’est recommencer à l’embrasser, bien que plus doucement que tout à l’heure, parce que je serais pas contre un peu de tendresse maintenant. Mais s’il a pas envie, tant pis. Je peux aussi dire un truc qui me fait kiffer : « On va dormir ? » C’est déjà arrivé qu’on dorme ensemble mais c’est beaucoup plus rare que je ne le voudrais et c’est souvent juste le temps de récupérer avant que je me barre. Là je vais dormir avec lui toute la nuit presque comme si on était ensemble. J’devrais pas m’emballer, pourtant, je le sais. Je n’amorce pas le mouvement vers la chambre parce que je suis quand même trop bien contre lui. Je bougerai quand il bougera. |
| | | | (#)Sam 25 Nov 2017 - 15:42 | |
| Après quelques secondes tu te cales dans le canapé, assis. T’as le souffle court. Encore dans l’ivresse du moment. De ce bel orgasme que tu viens d’avoir. « Oh putain, c’était fou. » T’es bien d’accord. Mais tu ne vas pas lui faire le plaisir de le dire. Il a dû s’en rendre compte de toute façon dans tes coups de reins et tes gémissements que t’as poussé pendant. T’as clairement pris ton pied. C’était beaucoup mieux qu’avec le type d’un peu plus tôt, mais ça tu vas pas lui dire non plus. Il se sentirait plus le petit si tu commences à lui faire des compliments comme ça. Il fait assez le malin comme ça. Surtout à t’appeler « Monsieur ». Il sait que tu détestes ça. Tu n’as pas fait de remarque cette fois ci.
Danny revient contre toi et se met à t’embrasser. Tu le laisses faire parce que t’apprécies un peu de douceur après ce moment bestial. Et puis ses lèvres sont bien trop douce, tu les aimes vraiment trop pour ton propre bien. Il se détache un peu vite à ton goût mais tu fais pas de commentaires. « On va dormir ? » Tu hoches la tête.
« Ouais. Aide moi à ranger ça. »
Vaut mieux pas trainer trop longtemps à poil dans le salon comme ça. Tu te lèves te décollant de lui, tu enfiles ton boxer et tu enlèves la bouffe qui reste sur la table basse. Tu vas ranger le tout avec Danny dans la cuisine. Au frigo ce qu’il reste, à la poubelle les emballages et le préservatif. Tu laisses l’endroit propre, tu vis en colocation, tu peux pas laisser le bordel et c’est pas plus mal. T’aimes pas le bordel de toute manière. Tu reviens dans le salon, tu récupères tes fringues, ton téléphone et tu montes à l’étage, dans ta chambre, avec Danny.
« Je dors du côté gauche. »
Tu prends ton téléphone et tu te cales dans ton lit, sous la couette. Tu vas dormir en boxers ce soir, t’as pas envie de te couvrir, t’as encore chaud du moment que vous avez passé tous les deux. Tu réponds à quelques messages sur whatsapp, plus un message d’un fuck friend sur facebook. Il te demande si t’es dispo demain soir, tu réponds que non. Tu squattes encore un moment ton téléphone, tranquille installé dans ton lit. T’es content que le lendemain ce soit vendredi. T’aimes bien ton boulot mais c’est quand même chiant parfois. Surtout devoir se lever tôt, t’aurais préféré rester au lit avec Danny.
D’ailleurs ce dernier ne manque pas d’imagination pour te réveiller le lendemain matin. Et tu kiffes BIEN TROP. Beaucoup trop. Tu pourrais t’habituer à des réveils comme ça. C’est pas souvent que t’en as eu droit puisque tu ne fais jamais long feu quand t’es chez quelqu’un. De ton côté t’essaies toujours de faire partir les gens assez vite aussi. Pas de petit déj au lit avec toi, oh non. Surtout depuis la dernière fois où la salle de bain a été prise par une de tes conquêtes, Ambroise pour ne nommer que lui, ça à mis en retard Summer et t’as pas aimé la déranger comme ça. C’était pas toi directement mais le timing était vraiment mauvais pour le coup. En tout cas les jolies lèvres de Danny sur toi avant même que ton réveil ne sonne c’était vraiment une super idée. Du coup, comme il est encore assez tôt, tu l’entraines avec toi jusque sous la douche et tu le baises comme il se doit.
T’as un bon sourire sur les lèvres alors que t’arrives au boulot. T’es de bonne humeur. Trop bonne humeur même. Tu as quand même hâte que la journée se termine, mais elle a si bien commencé que ça ne peut être qu’une bonne journée. Tu fais des grands sourire à tout le monde. Même à ta collègue, d’ailleurs elle remarque que y’a un truc pas comme d’habitude.
« Eh ben Andy, je t’avais jamais vu comme ça. T’es tombé amoureux ou quoi ? »
« N’importe quoi ! »
Ca te fait rire. Mais tu ris jaune. Bien sûr que non t’es pas amoureux, t’es juste heureux d’avoir pu prendre ton pied de bon matin. Juste tu vas pas lui faire part de ta vie sexuelle. Vous avez des rapports professionnels uniquement tous les deux. Elle est pas à ton goût.
La journée se termine et tu prends le chemin de ta maison directement. T’es quasi sûr que Danny sera dans le coin, il l’avait dit lui même que ça prendrait plus qu’une nuit pour résoudre ses soucis.
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| | | | (#)Dim 26 Nov 2017 - 13:46 | |
| Après avoir remis mon caleçon américain, je l’aide à ranger. Déjà qu’on a certainement empêché Summer de dormir si en plus elle se réveille et tombe sur ce bordel, elle va vraiment râler et elle est trop sympa pour ça. Puis, ouais, faudrait pas non plus que les autres colocs me détestent sinon ils voudraient plus que je squatte ici. Quand on arrive dans la chambre, je commence doucement à ressentir le ‘contrecoup’ de nos ébats. Je suis crevé. « Je dors du côté gauche. », il dit et je me couche à droite après avoir acquiescé pour dire bien noté. Luttant un peu contre le sommeil, j’observe son visage illuminé par l’écran de son téléphone. Il est trop beau. Je ressens une petite pointe de jalousie envers toutes ces personnes à qui il a l’air de parler. Y a combien d’amants dans le lot ? Des nudes ? Des invitations ? Si j’avais mon propre téléphone je pourrais faire genre que je suis aussi trop busy mais je l’ai pas. Pour un accro aux réseaux sociaux comme moi, c’est vraiment pas évident. Je trouve le sommeil sans avoir eu le temps de le voir reposer son téléphone.
Je me réveille littéralement collé à lui. C’était à prévoir, le sommeil a complétement baissé ma garde. Déjà qu’éveillé j’ai dû mal à garder mes distances... Je me redresse pour regarder le réveil par-dessus son épaule. 6h00. Ça vaut pas la peine que je me rendorme, surtout que ce serait prendre le risque de recommencer à le coller et qu’il s’en rende compte, cette fois. Ouais parce que là je suis presque sûr qu’il s’est rendu compte de rien : il dort comme une masse. Je gigote un peu et, rapidement, je commence à m’ennuyer. A m’ennuyer et avoir envie de lui. Je vous rappelle que je suis quand même allongé à côté du mec le plus canon de la terre. Qui est en boxers qui plus est. C’est de la torture. Heureusement que je détiens pas de secret gouvernemental ou un truc du genre. Je vous dirai tout mais laissez-moi le baiser, pitié. J’suis con. D’ailleurs je vois pas pourquoi je me retiens, en vrai. Alors je disparaît sous les draps pour aller le réveiller avec mes lèvres. Pour une fois que c’est une bonne chose, l’existence de l’érection du matin. Ça ne manque pas, je peux rapidement entendre ses petits soupirs d’aises qui se transforment au fur et à mesure en gémissements. J’aime trop ça.
Ensuite, il m’entraîne sous la douche avec lui et, cette fois encore, c’est aussi bon que torride. C’est trop de bonheur d’un coup, tout ça, je vais en perdre la tête. En tout cas, ça me fout une pêche d’enfer. Au lieu d’aller en cours – où j’aurais de toute façon beaucoup plus pensé à Andy qu’écouté le prof – je retourne vers Pine Rivers pour m’infiltrer ‘chez moi’. Comme prévu, tout est sans dessus-dessous dans ma chambre. Heureusement que ma bonne humeur est robuste, aujourd’hui. Je commence par me changer puis je récupère quelques fringues propres et surtout : mon portable ! Alléluia. Ça mérite bien une petite story snap.
Le reste de la journée se passe super bien. Ma joie est communicative. Je bosse à la brasserie des parents d’un pote cet après-midi et l’ambiance est vraiment sympa. Même si je suis hyper distrait. Je pense tout le temps à Andy. J’écoute pas tellement ce qu’on me dit. Ça arrive plusieurs fois que j’acquiesce en souriant pendant que des clients me commandent des trucs puis me retrouve comme un con au bar à pas savoir répéter. Ce qui donne ce genre d’échange : « dans le doute, file moi un verre de chardonnay et un café. » - « comment ça ‘dans le doute’, Danny ?! » Je regarde l’heure tout le temps, trop impatient de retourner chez le beau colombien.
J’arrive chez lui vers 18h et j’hésite à frapper à la porte. A cette heure-ci, je suis persuadé qu’il n’est pas encore là. Je trouve sa règle de ‘si je suis pas là t’es pas là’ super abusive mais si je peux gagner des points en la suivant, c’est encore cool. Alors je m’assieds par terre à côté de la porte, résolu à attendre. Mais je tiens que trois minutes. Tant pis, j’aurais essayé. Je frappe et c’est encore Summer qui me laisse entrer. « Encore là, toi ? » elle demande en souriant et je lui montre que je suis pas venu les mains vides ce soir. Ouais, j’ai chopé une bouteille de champagne à la Brasserie. En partie pour me faire pardonner auprès des colocs pour le bruit mais aussi parce qu’en la voyant j’ai tout de suite pensé à échanger des baisers au champagne avec Andy. L’idée est rapidement devenue obsédante : il fallait qu’elle se réalise.
Encore une fois, j’ai du mal à attendre et j’ouvre la bouteille assez rapidement pour partager un premier verre avec Summer. Si bien que quand je l’entends entrer, je suis déjà légèrement éméché. Rien de bien grave, juste de quoi trouver le courage d’aller directement à sa rencontre pour l’embrasser. « Devine ce qu’on boit ! », je dis dans un sourire espiègle avant de poser mes lèvres sur les siennes pour le laisser goûter. Tu m’as manqué, je m’empêche de lui avouer alors que son odeur, enivrante, m’enveloppe. « C’est un cadeau pour te remercier de me laisser squatter ici. », j’ajoute, plus sérieux. Je me demande s’il râle pour sa règle. Tout d’un coup, je me demande aussi si je n’en fais pas trop. Pour ce que j’en sais, il a juste envie de rester tout seul tranquillement dans sa chambre ce soir. Ouais, je me suis un peu laissé oublier que notre relation est majoritairement unilatérale. « Enfin, si ça te chauffe, bien sûr. », je précise donc le regard un peu fuyant. Sous-entendu que si ça le chauffe pas, il peut tout aussi bien me planter là, ça me ferait super mal mais on est chez lui, après tout et c’est moi qui joue les envahisseurs.
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| | | | (#)Dim 26 Nov 2017 - 17:38 | |
| Tu sors de ta voiture, tu commences à marcher jusqu’à ta maison. Tu ne vois pas de Danny sur les marches de l’entrée, tu te dis qu’il ne doit pas être encore là. A moins que… Tu entres et il est effectivement à l’intérieur. Il n’a pas suivi ta règle et tu prendras bien le soin de le lui faire la remarque à un moment ou un autre. Ton sac à la main toujours, Danny vient jusqu’à toi, il est bien trop souriant. Est-ce que c’est ta présence qui le rend si heureux ? Tu sais pas, mais tu penses que oui. Jusqu’à ce que tu comprennes qu’il a bu et que c’est certainement l’alcool qui le rend si joyeux. Il est même très entreprenant parce qu’il t’embrasse. Tu le laisses faire. Tu n’arrives pas à mettre le doigt sur ce qu’ils sont en train de boire par contre. C’est trop léger. En tout cas toute cette situation te donne l’impression que vous êtes en couple. Cette façon qu’il a eu de t’embrasser alors que t’as mis un pied chez toi. Son naturel a prendre place dans les lieux alors que tu lui avais dit de ne pas être là si tu ne l’étais pas non plus. T’espères qu’il va pas trop s’habituer à tout ça. T’y penses pas plus longtemps parce que c’est vendredi soir et t’es plutôt de très bonne humeur d’être en weekend. « C’est un cadeau pour te remercier de me laisser squatter ici. » Au moins il avait l’air de te donner des petites attentions pour montrer qu’il est reconnaissant. Tu n’as toujours pas ouvert la bouche, tu le regardes et tu lui passes devant pour aller poser ton sac dans ta chambre. « Enfin, si ça te chauffe, bien sûr. »
« Je reviens. »
Tu montes rapidement et tu redescends aussitôt. Tu dis bonjour à Summer au passage, elle était dans la cuisine quand t’es arrivé, tu ne l’avais pas vu. Tu remarques aussi la bouteille de champagne sur la table et tu souris en coin.
« Vu la tête que t’as je doute qu’il en reste beaucoup à l’intérieur. »
Et tu vas dans la cuisine pour te prendre un verre et te servir. Y’en a encore assez.
Max, le copain de Summer est arrivé sur les coups de 20h avec de la bière, et vous vous êtes retrouvé tous les quatre à boire encore. Vous avez mangé les reste de la bouffe de la veille avec Danny alors que Summer avait fait un petit plat pour son Jules. Toujours est il que vous êtes maintenant tous devant un film. Quel film ? Tu ne sais pas trop. Tu n’as pas suivi. Tu t’es retrouvé sur le canapé à côté de Danny. T’as marmonné un truc comme quoi il devait se faire pardonner d’avoir été là avant toi aujourd’hui et après ça il est venu t’embrasser. Vous n’avez pas arrêté depuis. Faut dire que depuis deux heures vous buvez et que t’as plus vraiment envie de réfléchir ce soir. T’as envie de t’amuser. Tu fais attention où tu mets tes mains, même si tu restes pas static. Ca se limite à son dos, son visage, ses fesses aussi un peu. Plus fort que toi. Tu ne le vois pas mais Summer vous prend en vidéo à un moment et elle fou ça sur snap avec la caption « gay love ». Vous n’avez pas l’air de déranger Summer et Max parce qu’ils sont toujours là avec leur film. Tu penses même pas à bouger de là, t’es bien où t’es. Tu pourrais monter dans ta chambre pour le foutre à poil et t’amuser un peu plus mais pour une raison que tu ignores tu restes dans ce canapé à l’embrasser. Tu fais une pause et tu déposes un dernier baiser sur les lèvres de Danny.
« Tu bouges pas. »
Et tu vas pisser parce que t’as beaucoup trop bu.
« Vous en avez pas marre de vous lécher le museau ? »
« J’avais jamais vu deux personnes s’embrasser aussi longtemps. »
« C’est vrai on a jamais fait une soirée comme ça à s’embrasser tous les deux. »
« C’est toi qui aime pas embrasser ! Obligé de te faire que des petits bisous. »
« C’est pas que j’aime pas, c’est que… C’est dépassé. Ca fait cinq ans qu’on est ensemble ! »
« Ca fait combien de temps que vous êtes ensemble ? »
Max qui demande à Danny.
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| | | | (#)Mer 29 Nov 2017 - 19:15 | |
| La réalité me rattrape face à ses réactions. Je me suis encore beaucoup trop emballé. « Je reviens. », il dit avant de s’éclipser et je reste un peu interdit dans l’entrée. Y a pas mal de trucs qui se passent dans ma tête même si je préfèrerais pas. Ouais, je peux pas m’empêcher de ruminer, de me demander s’il a passé une mauvaise journée ou si c’est moi qui suit un gamin avec ce que ça implique de joies stupides. Peut-être simplement que c’est une différence de personnalités. Apparemment, lui a sa propre explication : « Vu la tête que t’as je doute qu’il en reste beaucoup à l’intérieur. » Bel effort mais j’ai eu qu’un verre jusqu’à présent et je tiens quand même mieux que ça. Je suis encore étudiant moi après tout. Les beuveries, ça me connaît. Je pourrai répondre, m’écrier un truc du genre ‘mais je t’emmerde’ mais à, la place, j’hausse les épaules, histoire de le laisser croire qu’il a raison. C’est peut-être ça. On va pas se disputer pour si peu. Surtout que, mine de rien, il m’offre une petite porte de sortie. C’est l’alcool qui me rend euphorique. Rien d’autre à ajouter. Je pense que moi-même je peux m’en contenter. Moi-même je peux y croire.
D’autant plus que la soirée est agréable. Le copain de Summer nous rejoint, ça part en soirée improvisée, l’ambiance est cool. J’oublie ‘l’incident’ de tout à l’heure. Jusqu’à ce qu’Andy me le rappelle. Il râle parce que j’ai pas respecté sa règle, je m’en doutais. Quand il me dit que je dois me rattraper, je l’embrasse, pensant que c’est un bon début, préparant déjà des excuses dans ma tête. Sauf qu’on ne se lâche plus, après ça. C’est un peu surprenant parce que je pensais qu’il voulait remettre de la distance entre nous mais, franchement, je me pose pas plus de questions que ça. Tout ce qu’il me donne, je prends. Et j’aime l’embrasser. J’aime l’embrasser parce que c’est si bon, parce que ça fait battre mon cœur, parce que je suis au centre de son attention. Alors avec l’alcool en plus de ses lèvres, c’est officiel : je plane.
Il s’éloigne et je me dis que ça y est, que c’est fini mais il me dit « Tu bouges pas. » J’acquiesce, soulagé. S’il y a bien un truc certain, c’est que je vais pas bouger. « Vous en avez pas marre de vous lécher le museau ? » La voix de Summer me fait presque sursauter tellement j’étais déconnecté. Je me tourne vers elle et Max. J’ai même pas besoin de réfléchir à une réponse parce que ce dernier enchaîne disant qu’il n’a jamais vu deux personnes s’embrasser aussi longtemps. J’sais pas quoi en penser et je les écoute débattre de la question, un peu à côté de la plaque. Jusqu’à ce qu’il me demande, de but en blanc : « Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? » La question me fait l’effet d’un coup de poing. Désorienté, je bafouille. « Quoi ?! mais on... depuis... juste... » Je scrute leurs visages comme s’ils allaient me donner une réponse. « On est pas ensembles. », j’avoue finalement, rouge. Je me sens trop mal. « Ah c’est tout récent alors, c’est pour ça ! Vous avez même pas encore eu ‘la conversation’ ! » Merde, c’est qu’il comprend pas vite celui-là. « Si enfin non, c’est pas nécessaire. » J’aimerais disparaître dans le canapé. Il va quand même pas me forcer à dire à voix haute qu’on fait que coucher ensemble ?! J’sais même pas pourquoi ce serait difficile. Il a l’air tellement persuadé qu’on est in love, c’est affreux. « T’as raison, pas toujours, mais c’est quand même bien de mettre les choses au clair officiellement quoi. » Comme il comprend rien, je capitule : « Ouais, j’y penserai. » Je détourne le regard en priant pour que cette conversation soit terminée. J’espère qu’ils vont recommencer à regarder le film et me foutre la paix.
La question de Max résonne encore dans ma tête. Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? Dans un univers parallèle j’aurais pu lui répondre sans flancher « C’est la troisième année, là. » On aurait enchainé sur notre rencontre, avec mon mensonge, et peut-être qu’Andy serait revenu à ce moment-là pour renchérir. J’suis con, ça me fait encore plus mal de me faire des films comme ça. Mes émotions sont sans dessus dessous. Parce qu’autant je suis blessé par ce dur rappel à la réalité, autant c’est quand même cool qu’on ait l’air d’être en couple de l’extérieur. Est-ce que c’est possible que ça veuille dire quelque chose ? Est-ce que c’est possible qu’Andy ressente quelque chose pour moi ? Quelque chose qui crèverait les yeux à tout le monde sauf à Andy lui-même ?
Quand il revient, je commence par penser que tout ça ne change rien. Sauf que si, je suis tellement chamboulé que je suis plus concentré sur mes pensées que mes baisers. Alors je le repousse doucement en appuyant sur son épaule. « Attend, euh... » Je croise son regard. Putain comment est-ce qu’on peut résister à ce type ? J’étais foutu d’avance, en le rencontrant. « Ouais, j’sais pas. Laisse tomber. » Je retourne l’embrasser, on aurait tort de s’en priver. Je préfère profiter maintenant quitte à tout foutre en l’air plus tard.
J’attends que Summer et Max aillent dormir pour adresser à nouveau la parole à Andy. J’ai une idée de comment tâter le terrain mais je voudrais quand même pas que ça dégénère devant témoins. Le rejet, ça fait déjà assez mal comme ça, pas besoin d’être humilié en plus. « Dis, euh, ça te brancherait pas qu’on passe la journée ensemble demain ? Je parle pas forcément de faire une activité hein mais je voulais savoir du coup par rapport à ta règle là si on restait ensemble ici ou pas. » Je m’emmêle les pinceaux, je suis ridicule mais voilà, je me dis que ce serait un petit indice. Pas un indice qu’on devrait se mettre ensemble, je vais pas jusque-là, mais un indice qu’il m’apprécie quand même. Qu’on est potes aussi un peu quoi, pas que des mecs qui ont une bonne alchimie sexuelle. J’aurais peut-être pas dû demander. Ça rend les choses trop formelles mais c’était plus fort que moi.
Dernière édition par Danny King le Sam 2 Déc 2017 - 14:17, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 30 Nov 2017 - 23:01 | |
| Tu reviens après t’être lavé et séché les mains. Elles sont du coup un peu plus froide qu’avant. Tu n’as pas voulu attendre que l’eau devienne chaude, t’as d’autres chats à fouetter. Les lèvres de Danny t’appellent. Tu ne saurais expliquer pourquoi tu ne vas pas plus loin, tu profites juste du moment. T’aimes ça embrasser et Danny plus que d’autres. Alors t’en profites, sans réfléchir. Tu passes une bonne soirée. Ca va forcément se terminer à poil dans ton lit, car tu peux pas t’en empêcher avec lui. C’est plus fort que toi. Ce gosse te fait trop d’effet. Tu ne l’appelles pas si souvent que ça généralement mais là comme tu l’as avec toi depuis la veille, tu joins l’utile à l’agréable. Tu pourrais le baiser tous les jours de l’année si il vivait avec toi. Enfin ça c’est ce que tu penses. La réalité serait peut être toute autre. Tu l’ignores et tu ne le sauras jamais, parce que vous ne vivez pas ensemble toute l’année de toute manière. Cette histoire d’hébergement c’est provisoire. Juste quelques jours. Pour l’instant tu survis, même s’il a pas suivi ce que t’avais donné comme simple règles. Au fond tu t’en fou, tant qu’il est respectueux de ta maison et de tes colocs, c’est ça qui compte.
Dans le canapé aux côtés de Danny, tu te rapproches de lui pour l’embrasser mais il te repousse. What ? Tu le regardes avec un air d’incompréhension. Fausse alerte, il n’a finalement rien à te dire et il reprend de coller ses lèvres aux tiennes. Tu réfléchis pas plus longtemps pour répondre à son baiser. Tu t’en fou pas mal de ce qui l’a dérangé, il te le dira s’il en a envie. Pour l’instant vous vous roulez des patins comme deux ados. Puis une partie de toi réalises que lui il est effectivement un ado. Mais ça te dérange pas plus que ça. Tu t’es fait à l’idée que tu aimais te taper un twink de son genre. Même Lene qui t’appelle « le pédo », ça te passe au dessus. C’est légal c’est tout ce qui compte. Tout le monde est consentant, la vie est belle. Vous continuez de vous embrasser jusqu’à ce que Max et Summer quittent le salon. Tu te détaches à peine pour leur dire bonne nuit. Toi t’as plutôt une idée derrière la tête maintenant que la voie est libre. Tu commences à glisser ta main sous le haut de Danny. Ce dernier prend la parole et ça ne t’empêche pas de caresser son torse imberbe en même temps. Il veut savoir le programme du lendemain.
« Demain… Faut juste que je fasse des courses. »
T’as plus rien dans les placards.
« Et je comptais sortir en club le soir. J’ai envie de danser. »
Tu souris en coin, parce que t’as aussi envie de baiser et généralement quand tu vas en club tu trouves toujours le moyen de trouver quelqu’un pour se faire. Tu vas poser tes lèvres sur celles de Danny et tu entames un nouveau baiser. Ta main glisse sur sa peau et tu vas taquiner un de ses tétons. Tu te détaches pour reprendre la parole.
« Un programme léger pour demain. Une journée tranquille. »
Tu retournes déposer un baiser sur ses lèvres avant de continuer à parler.
« Tu peux venir avec moi. A une condition. Si tu te trouves un mec, tu le ramènes pas chez moi. »
Hors de question. De toute façon y’a une partie de toi qui a envie de danser avec ce twink. Tu te vois déjà là bas, collé à lui. Ca sent le bon plan.
« Et pour les courses t’es obligé de venir. Tu crois pas que je vais te payer tout le temps que t’es là. »
Tu retournes l’embrasser un peu, ta main posé sur son ventre que tu caresses. Tes lèvres se défont des siennes et vont sur sa mâchoire. Tu parles tout contre sa peau.
« Ca te va comme plan ? »
Tu descends dans son cou et tu entames un suçon.
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| | | | (#)Sam 2 Déc 2017 - 16:57 | |
| C’est officiellement une des meilleures soirées de ma vie. Même avec l’intervention de Max qui m’a retourné le cerveau. Je suis trop bien tout contre Andy à l’embrasser. Je voudrais ne faire que ça de ma vie : l’embrasser, le baiser, rester collé contre lui, tout le temps en contact. C’est d’ailleurs à peu près ce qui se passe naturellement. On finit toujours par se toucher quand on est dans la même pièce. Bien sûr que je voudrais que notre relation existe aussi quand on est pas au même endroit mais je sais bien que c’est impossible. Je sais bien que ça ne lui ressemble pas et qu’il n’y a aucune chance qu’il développe ce genre de sentiments pour moi. Même si les paroles de Max on fait naître un espoir insensé dans ma poitrine. Un espoir qui me pousse à parler, à essayer d’en savoir un peu plus au lieu de simplement profiter.
Ses caresses sous mon t-shirt ne m’aident pas du tout à rester concentré, elles sont trop agréables. Je parviens quand même à lui demander si on passe la journée ensemble demain ou pas. « Demain… Faut juste que je fasse des courses. Et je comptais sortir en club le soir. J’ai envie de danser. » Encore un de ses petits sourires qui me rendent dingue. J’en oublierais presque que les plans qu’il énonce ont franchement l’air d’être sans moi. Surtout que je pense pas qu’il ait dans l’idée d’aller en club juste pour danser bien sagement. J’suis même pas certain que ce type puisse faire quoi que ce soit sagement. Ses doigts caressent mon téton et je lui mords légèrement la lèvre pour le provoquer à mon tour. Je souris, un peu effronté. « Un programme léger pour demain. Une journée tranquille. » Ses lèvres retrouvent rapidement les miennes, comme s’il savait que j’avais eu le temps d’y devenir accro au cours de cette soirée. J’veux plus que ça s’arrête. « Tu peux venir avec moi. A une condition. Si tu te trouves un mec, tu le ramènes pas chez moi. » Quoi ? Mais je suis littéralement à mille années lumières d’imaginer ‘trouver un mec’. Est-ce que ça veut dire que lui pense à ramener un type ? Ou est-ce qu’il est jaloux ? Ce qui est sûr c’est que je l’accompagne pas pour après rentrer dans le même taxi que lui et un autre mec. Je suis pas possessif mais faut pas déconner. « Et pour les courses t’es obligé de venir. Tu crois pas que je vais te payer tout le temps que t’es là. » Normal, j’suis pas une pute. En plus comme ça je pourrai acheter des trucs que je suis sûr d’aimer.
La peau de mon ventre frémit sous ses caresses. J’aime quand il parle contre ma peau, comme s’il était incapable de se détacher encore une fois. « Ça te va comme plan ? » Je sens ses lèvres dans mon cou et je me cambre, l’espace d’une seconde, un peu chatouilleux. Je ferme les yeux quand il entreprend de me marquer. L’acte en lui-même est agréable mais sa symbolique encore plus. Globalement, tout ce qui montre qu’il est passé par là, je prends. Une de mes mains trouve à son tour un chemin sous son t-shirt pendant que l’autre caresse l’intérieur de sa cuisse à travers le pantalon. Malgré tout, je lutte pour ne pas faire qu’acquiescer : je veux parler de cette histoire de ramener des mecs du club. Ça me dérange trop pour que je laisse passer comme ça. « Ouais mais alors tu ramènes personne d’autre non plus. » Ah ça m’a couté de dire ça, c’était pas facile. De toute façon, ça va, je lui mets pas trop de chaînes : on parle de ramener, il peut toujours baiser sur place, non ? C’est juste que je pourrais vraiment pas dormir dans le canapé pendant qu’il baise en haut, ce serait trop dur.
J’espère que j’ai pas gâché l’ambiance. Je refuse d’avoir gâché l’ambiance. On aura qu’à se disputer demain, si jamais, ok ? Je grimpe sur ses genoux et je dirige ses mains sur mes fesses. Mes yeux cherchent les siens. « Tu me portes jusqu’à ton lit ? », je demande, en lui volant un de ses fameux sourires en coin. Mon envie de lui est de plus en plus pressante et je frotte mon entre-jambe contre le sien, provocateur.
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| | | | (#)Sam 2 Déc 2017 - 18:04 | |
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Tu prends ton temps pour lui faire ce suçon et il se met à te caresser à son tour. Tu kiffes sentir ses mains sur toi. Surtout que y’en a une qui est pas loin de ton entrejambe. Tu commences à avoir sérieusement envie de plus. Ces baisers c’était bien sympa mais là, maintenant que vous êtes seul ton esprit vogue vers d’autres envies. Tu te détaches de son cou pour voir ton oeuvre, tu souris en coin. Tu le trouves parfait ce suçon. « Ouais mais alors tu ramènes personne d’autre non plus. » Tu lâches un rire mais tu argumentes pas pour autant.
« Okay. »
T’as surtout envie de danser dans ce club. Tu sais que t’auras les jolies petites fesses de Danny chez toi pour assouvir tes désirs. Et là des désirs, t’en as pas mal. Tu vas d’ailleurs pour toucher son entrejambe mais il te monte dessus et glisse tes mains sur ses fesses. Ouais, c’est pas mal comme destination aussi. « Tu me portes jusqu’à ton lit ? » Tu caresses ses fesses et tu le sens qui se frotte bien contre toi. Ca a le pouvoir de te durcir et tu n’attends pas plus longtemps pour te lever de ce canapé, le gardant contre toi, tu uses de tes muscles, toutes ces heures à la salle de sport ne servent donc pas à rien. Vous vous en allez jusqu’à ta chambre et tu le baises, essayant de faire durer le plaisir le plus longtemps possible, mais la vérité c’est que t’es tellement à fleur de peau que tu atteint le septième ciel relativement rapidement. Tu te dis que c’est pas grave. Tu l’as encore dans le coin au moins 24 heures, tu auras toutes les occasions que tu veux pour remettre le couvert. Ca te plaît bien comme idée de l’avoir à disposition comme ça.
Lendemain soir, tu t’es fait beau pour aller danser. Tu t’es mis une jolie chemise manches courtes et un jeans qui te moule bien les fesses. Tu t’es mis trois tonnes de parfums et te voilà au bar avec Danny. Tu commandes 4 shots d’un de leur alcool qui est affiché. Un truc qui est fluo. T’attends d’être servi et tu regardes les gens qui dansent en attendant. La chanson qui passe ne te fait pas d’effet, sinon tu serais déjà en train de bouger ton corps sur la piste. Vous êtes venu dans le quartier gay, c’est là où il y a les meilleures boîtes à ton sens. Parce que Dieu sait que t’en as essayé un tas en villes. Pour ne pas dire toutes. T’es pas venu pour draguer mais t’as pas mal de regards tournés vers toi et tu mates en retour, même si tu fais rien pour approcher les gens.
Vos verres sont servi et tu t’en enfiles un, puis deux, d’un coup. Rien de mieux pour entamer la soirée.
« Je te paie un verre ? »
Tu te tournes pour voir de qui il s’agit. Un mec plutôt beau gosse. Torse nu. « Havana » de Camila Cabello se lance et tu souris grave.
« Peut être plus tard. »
Et tu tires Danny à ta suite pour aller sur le dancefloor. C’est pas la première fois que vous vous retrouvez dans ce club tous les deux. A vos débuts c’était d’ailleurs votre lieu de rendez vous favoris. Vous avez baisé dans ces chiottes plus d’une fois. Mais voilà vous passiez plus votre temps à boire et baiser que danser. Ce soir tu veux te mouvoir au rythme de la musique. C’est rare mais ça arrive, tu ne connais pas les paroles de la chanson qui passe même si tu l’aimes beaucoup, tu ne l’as pas tant entendu que ça avant. Le remix qu’ils en ont fait te plaît et tu bouges bien en rythme. Tu sens quelqu’un qui est venu se coller à ton dos et tu jettes un oeil à la personne en question avant de le laisser se frotter comme ça contre toi. Il est plutôt beau gosse alors tu le laisses faire, même si t’es toujours face à Danny que tu mates ouvertement. Il s’est fait beau ce twink. D’ailleurs t’es pas la seule cible sur le dancefloor parce qu’un mec vient se coller à Danny, glissant ses bras autour de lui, collé à son dos, lui remontant son haut, il veut visiblement le foutre torse nu. C’est chaud sur la piste. Et l’air de rien tu te détaches du mec derrière toi et tu t’approches de Danny, te collant à son torse presque nu et tu vas lui bouffer les lèvres.
Dernière édition par Andy Rivera le Sam 6 Jan 2018 - 17:38, édité 1 fois |
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