| | | (#)Dim 3 Déc 2017 - 12:39 | |
| Il s’est un peu moqué de moi mais il a dit okay. Putain. Ça me rend plus heureux que ça ne devrait. C’est pas grand-chose. Puis je suis quand même censé m’en foutre, pour mon propre bien. Si je commence à être jaloux, j’ai pas fini. Mais quand même, putain. Nos baisers, ça, terminer dans son lit, c’est trop de bonheur d’un coup, faudrait peut-être que je me méfie. Parce que si c’est certain que moi je n’en aurais jamais assez de lui, le temps est sûrement compté d’ici à ce qu’il se lasse. Il nous reste au moins demain encore. Je m’endors en étant rassuré par cette idée. Encore une journée et une nuit avec lui.
D’ailleurs, comme prévu, le lendemain soir, on sort en club. Heureusement, j’ai des trucs qui peuvent faire l’affaire dans les vêtements que j’ai chopé l’autre jour : pantalon moulant, t-shirt près du corps dont le col, large, laisse voir plus de peau que ceux que je porte au quotidien. Je suis habillé en proie, je connais ma place dans la chaîne alimentaire d’un club gay. Même s’il n’y a qu’Andy qui a le droit de me bouffer, la plupart du temps. Il ne le sait certainement pas d’ailleurs, puisque de son côté, il se tape presque tout ce qui bouge. Tant pis, je suis au moins certain qu’il ne ramènera personne ce soir, c’est déjà ça. Ceci dit quand je vois comment il s’est fringué, je me demande si ça va être possible. Il va attirer les regards, c’est certain. Le mien, en tout cas, est glué sur lui. J’arrive même pas à le cacher, je fais que de le mater depuis tout à l’heure.
Au bar, on s’envoie des shots. Ça fait un moment que j’suis plus venu ici mais on a tellement squatté à une époque que le barman me propose tout de suite de mettre mes conso sur une ardoise. J’accepte, même si je sais que c’est un coup à boire beaucoup trop. J’en aurai peut-être besoin : y a déjà un mec qui essaye de me voler Andy. Je pince les lèvres, résolu, mais la seconde d’après, il m’entraîne avec lui sur la piste de dance. J’ai le cœur qui pique un sprint et un grand sourire me mange le visage. C’est facile de danser quand on se sent aussi léger que moi en ce moment. Quelqu’un revient rapidement le coller mais ça ne le distrait pas de moi. Je me sens pousser des ailes et peut-être que ça se voit parce qu’un mec s’approche de moi aussi. Je laisse faire, je joue le jeu de cet endroit particulier qu’est le club gay. Bien sûr, il n’a aucune chance et si je pouvais parler je lui dirais. Mais la musique est trop forte. Ok et peut-être que j’ai un peu l’espoir qu’Andy soit jaloux, j’avoue. J’sais pas si ça fonctionne ou pas mais quand le mec essaye de me foutre à poil, mon colombien vient se coller contre moi pour m’embrasser avec avidité. Je m’accroche à lui, mains dans ses cheveux, pour le retenir et prolonger le baiser. Ça dure assez longtemps pour dissuader l’autre mec. Il n’aura pas réussi à enlever mon t-shirt, ce qui ne veut pas dire que je ne le dégagerai pas moi-même plus tard.
Le plan c’était de me détacher de lui juste après mais je n’y arrive pas et je reste contre lui pour continuer de danser. Ça m’excite de me frotter comme ça, en faisant comme si c’était tout à fait normal. Je suis euphorique, à cause du mélange de la musique, de ses lèvres, de l’ambiance de la boite, de l’alcool. Je ne me décolle que pour aller nous chercher des shots. Evidemment, entre temps, il danse avec quelqu’un d’autre. J’aime pas ça du tout. Je me tape les deux shots que j’étais parti chercher, histoire de me donner le courage de le récupérer. C’était peut-être pas ma meilleure décision parce que j’ai rapidement la tête qui commence à tourner mais tant pis. Je retourne vers Andy, me glisse sans vergogne entre lui et l’autre type, et lui grignote le cou, histoire de me faire pardonner de mon interruption. Je suis réglo comme type, faut pas croire. Quoi qu’il en soit, ce soir, c’est ma place de danser avec lui. Ouais, je deviens possessif. Ouais, c’est dangereux pour moi.
Quelques morceaux plus tard, on se retrouve à nouveau vers le bar. Je me prend une vodka-redbull. Je commence à être pas mal bourré et ma langue est clairement déliée. « J’aime danser avec toi », je lui dis, « C’est presque aussi fun que coucher avec toi. » J’ai déjà dit des choses plus intéressantes, on est d’accord. J’sais pas pourquoi j’ai dit ça, c’était peut-être une façon de lui dire que je l’apprécie. Même si c’est un euphémisme. « Et ça c’est clairement mon activité préférée, d’ailleurs. » Putain mais ta gueule Danny. J’en reviens pas de moi. Il a pas besoin de savoir ça et il a certainement pas besoin de l’entendre. Il doit trouver ça super relou. « Pardon, j’sais plus trop ce que je dis. » J’hausse les épaules, comme si ça suffisait à effacer mes paroles, et je retourne vers lui pour l’embrasser. « On retourne danser ? » Je tire sa chemise en marchant à reculons pour l’emmener à nouveau avec moi sur la piste. J’espère naïvement que retourner danser lui fera oublier ce que je viens de dire. Avec un peu de chance, il est aussi bourré que moi et il ne s’en rappellera pas demain. Même si du coup, c’est plus de danser dont j’ai envie. Je glisse d’ailleurs une main entre ses jambes, complétement désinhibé. Enfin, de toute façon, c’est pas comme si ça pouvait choquer grand monde ici. Y a plein de gens qui sont à moitié entrain de baiser dans tous les coins, forcément, ça donne des idées.
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| | | | (#)Dim 3 Déc 2017 - 15:19 | |
| Tes mains se retrouvent sur sa peau directement, parce que son tshirt est relevé et ça te fait kiffer. Tu laisses bien tes mains dans son dos, le collant à toi le plus possible. Il n’a pas l’air de vouloir se défaire du baiser et tu n’as rien contre cette attitude. Au contraire. Tu sens toujours le type derrière toi mais vu que le baiser commence à se faire long, le mec a dû en avoir marre et vous a laissé tous les deux tranquille. Tu continues de bouger ton corps au rythme de la musique. Tu ne connais d’ailleurs pas la chanson qui passe mais elle est plutôt parfaite. Tu savais que ce club mettait de la bonne musique. T’es pas déçu. Pas déçu non plus de danser collé à Danny. Tu sais que les twinks comme lui c’est très convoité dans le coin. Il est tellement beau ce petit con. Il pourrait se trouver quelqu’un d’autre pour la soirée en un claquement de doigts. Il se détache de toi pour filer au bar et tu te fais prendre d’assaut par un mec qui te matait depuis un moment. Tu souris en coin au type qui est plutôt pas mal. Tu danses avec lui mais tu te frottes pas trop, en fait t’as pas besoin de le faire, il le fait pour deux. Il essaie de t’embrasser mais tu l’esquives et puis Danny est de retour. Il se glisse entre vous et ça te fait sourire en coin. Il s’en prend direct à ton cou et tu kiffes. Tu passes un super bon moment avec de la bonne musique et ton twink préféré. Quoi de mieux pour être heureux ? Rien. Enfin si, tirer un coup, mais ça tu sais que t’y auras droit. Il dort encore chez toi ce soir le petit, ça veut dire qu’il va passer à la casserole une fois ou même deux. Peut être même avant ça, si t’arrives pas à te retenir, parce que t’avoues que danser collé serré avec lui ça te chauffe bien. T’es pas encore raide dans ton jeans mais il ne manque pas grand chose. Tu continues de manger les lèvres de Danny en dansant, parfois même t’en oublie de danser tellement t’es à fond sur sa personne. Tes mains parcourent sont corps sans arrêt et vous êtes plus dérangé par d’autres mecs.
Vous faites une pause et vous allez au bar. Plutôt tu suis Danny jusqu’au bar. Tu mates son cul que t’as pas arrêté de tater. Ce jeans lui va à ravir. Tu te commandes un cocktail qui est noté en grand sur le menu. Ce soir vous êtes venus en Uber. T’avais pas envie de te priver niveau boisson. Tu tournes la tête vers Danny quand il prend la parole pour dire qu’il aime danser avec toi. « C’est presque aussi fun que coucher avec toi. Et ça c’est clairement mon activité préférée, d’ailleurs. ». Ca te fait sourire en coin de l’entendre dire ça. Tu vas pour faire un commentaire mais Danny s’excuse et propose de retourner danser.
« Je termine mon verre d’abord. »
Tu vas pas le laisser à moitié plein.
« Mais vas danser toi, je te rejoins. »
Il a pas l’air sûr, il râle un peu mais il se lève.
« Te fais pas mettre à poil. »
Tu fais bien sûr référence à l’autre type d’un peu plus tôt. Tu souris en coin et il file sur le dancefloor. Tu le quittes pas des yeux. Tu sais qu’il va se faire accoster en moins de deux. Tu prends ton temps pour boire ton verre. Tu mates Danny danser et il te capte. Vos regards se croisent et tu te mords la lèvre. Il est vraiment trop hot ce salaud. Comme tu t’en doutais, un type arrive sur lui comme une abeille sur du miel. Il lui murmure des trucs à l’oreille et tu commences à boire ton verre un peu plus vite. Cul sec. Tu retournes sur le dancefloor et tu te mets à danser pas loin de Danny, tu sais qu’il t’a vu. T’espères qu’il t’a vu. Tu le déranges pas avec son mec, c’est vrai qu’il est hot. Tu danses avec deux autres types pendant un moment, mais les morceaux s’enchaînent et tu termines par être de nouveau collé à Danny. Tu reprends ses lèvres rapidement. Tes mains se glissant sous son tshirt pour tâter son torse. Tes lèvres descendent dans son cou alors que tu lui remontes son haut presque entièrement. Tes lèvres vont sur un de ses tétons que tu suces avec envie pendant quelques longues secondes. Tu sens que t’as une belle érection. Tu te redresses, te rendant compte que t’es quand même au milieu du dancefloor, même si ça a sûrement choqué personne.
T’as envie de lui. Maintenant.
Tu t’arrêtes de danser. Tu prends sa main et tu te frayes un chemin parmi la foule du dancefloor pour rejoindre les toilettes qui se trouvent de l’autre côté. Sauf que une fois aux toilettes, ça a l’air d’être l’heure de pointe. Tu fais plusieurs cabines, toutes prises. Tu arrives à la dernière et elle est libre. Ouf. Tu pousses Danny à l’intérieur. Tu reprends ses lèvres aussitôt, tu remontes son tshirt et tu descends à son torse pour continuer ce que t’étais en train de faire sur le dancefloor. Tu vas lui ouvrir son jeans en même temps. Multi task. Vous pouvez entendre la musique de la salle principale depuis les toilettes et tu kiffes. Tu restes un moment sur ses tétons. Tu sais pas ce que t’as ce soir, mais ça t’excites grave. Après quelques minutes, tu fais se tourner Danny et tu t’ouvres ton jeans, sortant un préservatif de ta poche en même temps. Toujours prévoyant. Toujours.
Tu commences à baiser Danny avec tout ton coeur. T’es pas vraiment tendre. T’es à fond dedans. Vous avez même le droit à des mecs qui viennent ouvrir votre porte une ou deux fois. Vous avez pas pris le temps de fermer à clé et perso t’es pas dérangé. Les mecs sont pas non plus resté à vous mater. Quand tu jouis en lui, tu lâches un gémissement qui vient du coeur et tu accélères tes caresses sur lui pour qu’il arrive à son tour. Tu le fais se tourner quand il a eu son orgasme et tu souris en coin en le matant, tout fier de toi. T’es surtout bien satisfait et heureux du moment.
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| | | | (#)Ven 8 Déc 2017 - 16:32 | |
| Il a pas l’air de vouloir retourner danser. Il avait pourtant l’air d’aimer ça tout à l’heure, quand on s’embrassait sur la piste de danse. J’en veux encore. De ses baisers, de ses mains sur moi, des miennes sur lui. Je suis vachement déçu que ce soit pas réciproque. Pas aussi spécial pour lui que pour moi, quoi. C’est peut-être la routine pour lui, ça. Pas pour moi. Parce que, ouais, je sors en boîte sans lui de temps en temps mais ça donne pas ça. « Mais vas danser toi, je te rejoins. » Je pince des lèvres à ce verdict final qui confirme mes peurs. « Nul. », je m’autorise à râler avant d’hausser les épaules et de faire mine de retourner sur la piste de danse sans lui. C’est vrai quoi, au bout d’un moment, si je passe trop de mon temps accroché à lui, ça commence à puer. Il va en avoir marre. Puis même, faut sauver la face. Alors tant pis pour lui, je retourne danser. « Te fais pas mettre à poil. », il ajoute. J’arques un sourcils et j’sens mes lèvres qui sourient toutes seules. Est-ce qu’il serait jaloux ? J’adore l’idée. J’réponds pas et je retourne danser. Je suis grisé. D’autant plus que je le vois qui ne me lâche pas du regard. Bien sûr que ça me donne envie de danser de façon un peu plus provocante encore. J’veux pas qu’il arrête de me regarder. C’est aussi un peu comme si je lui disais Tu vois ce que tu rates ? J’suis con, je sais.
Je me fais rapidement aborder par un mec. Il se colle et se penche à mon oreille pour me dire que je suis canon et me demander de danser avec lui. Il est déjà beaucoup plus poli que 90% des mecs ici alors je le dégage pas. Je commence à peine à danser avec lui que je vois Andy, du coin de l’œil – faut pas croire, je le laisse à peu près jamais sortir de mon champ de vision – qui termine son verre cul sec. Ça a l’air de confirmer mon hypothèse de la jalousie mais je ne me laisse pas vraiment y croire. Ça lui ressemble pas, c’est juste mon esprit alcoolisé qui me joue des tours. D’ailleurs, la preuve c’est qu’il n’essaye pas de me récupérer. A la place, il danse avec deux autres types. Je suis tellement distrait par lui que mon squatteur réussit à me voler un baiser. Je suis si surpris que je le dégage pas tout de suite. Heureusement, il est pas trop relou celui-là et il n’y va pas au forcing après que je l’ai repoussé. Même s’il ne s’en va pas non plus.
Après quelques morceaux, je me retrouve enfin à nouveau avec Andy. Il m’embrasse et, putain, je vous jure que c’est encore meilleur que dans mes souvenirs. Souvenirs qui datent d’il y a 10 minutes, ouais. Je sais pas comment il fait pour me faire cet effet. J’aime que ses mains retrouvent si naturellement leur chemin sur ma peau. Il perd pas de temps et remonte mon t-shirt. Je frissonne en le sentant dans mon cou puis descendre sur mon torse, s’emparer de mon téton. C’est kiffant et c’est presque désespérant qu’il puisse faire ce qu’il veut de moi et j’en redemanderai toujours. Le type de tout à l’heure est parti, forcé de s’avouer vaincu à plate couture. J’aimerais que tout le monde disparaisse d’un coup, j’aimerais qu’on nous laisse baiser en plein milieu de ce dancefloor. Plus pragmatique, Andy m’attrape par la main et m’entraîne vers les toilettes. Très très bonne idée.
Ses gestes sont pressés et autoritaires quand il me pousse dans une cabine. Ça m’excite à mort. Après m’avoir embrassé, il retourne sur mon mamelon. Mon corps réagit instantanément, tellement c’est bon, et je rejette la tête en arrière, les yeux fermés, je me mords la lèvre. Je ne savais même pas moi-même que j’aimais autant ça. Il me retourne pour me prendre avec force. Je me retiens contre le mur. Des gens ouvrent la porte et c’est plutôt le genre de truc qui me fait chier mais je ne les remarque qu’à peine, certainement parce que je suis un peu éméché. Andy jouit et, suite à ses caresses, je ne tarde pas à atteindre l’orgasme aussi. A nouveau face à lui, je fond complètement pour son sourire. Dans le fond de ma tête, y a une alarme qui hurle. Casse-toi, casse-toi, casse-toi., elle scande, parce qu’on a déjà beaucoup trop joué avec le feu. Ne pas se voir trop souvent, je réalise, c’était au moins bénéfique pour que je me ménage, prenne les choses avec un minimum de distance. Ces derniers jours étaient beaucoup trop agréables pour mon propre bien. Mais comment résister à son petit air fier, ce sourire et cette lueur dans ses yeux ? Impossible. « Putain. », je dis, « Y a qu’avec toi que c’est si bon. » Est-ce que c’était une bonne idée d’insister ? Non. J’suis même pas sûr que ça soit censé avoir été si bon. Après tout, est-ce que ça ne ressemble pas à un petit coup rapide entre deux morceaux ? C’est ce que ça aurait été avec quelqu’un d’autre.
Je m’essuie rapidement et je remonte mon pantalon. J’ai pas vraiment envie que le moment soit fini. J’ai pas envie de le lâcher mais je me fais un peu violence. L’idée, c’est toujours la même : pas avoir l’air trop accro. Parce que c’est sûr que je pourrais passer ma vie accroché à son cou, sinon. « Tu viens ? », je demande en sortant, essayant d’avoir l’air le plus casual possible. Sauf que je suis pas réellement aussi fort que ça. Je danse à peu près une demi-minute avant que toute mon assurance s’écroule parce que je recommence à voir tous ces regards glués sur lui, qui le dévorent. L’idée qu’il répète ce qu’il vient de faire avec moi avec un de ces types est insupportable. Je l’attrape par le bras. « En fait j’ai envie de rentrer, t’appelle le Uber ? » Il a promis de ne rentrer qu’avec moi. Alors s’il accepte de rentrer, je n’aurai plus rien à craindre pour ce soir. Je suis un peu pathétique mais, ça va, il est quand même tard, ça a une chance de passer. Trop focalisé sur mes craintes qu’on me le pique, je suis hyper surpris quand c’est de moi qu’un mec s’approche. Je sursaute carrément alors que c’est le truc le plus banal qui puisse se produire dans ce club. Je le repousse rapidement, parce que connaissant Andy, il est capable d’utiliser cette excuse pour choisir de rester et se chercher aussi quelqu’un d’autre. A partir du moment où moi je ne suis intéressé que par lui, je suis foutu, de toute façon. Il gagnera toujours.
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| | | | (#)Sam 9 Déc 2017 - 8:47 | |
| « Y a qu’avec toi que c’est si bon. » A ces mots, tu réalises que tu penses la même chose à son propos. T’arrives juste pas à te lasser de ce mec. Tu mets juste ça sur le compte de sa jeunesse et de sa beauté. Tu cherches pas plus loin. Toujours est-il que t’as été en transe sur ses tétons et tu t’en es surpris toi même. Il t’en a pas fallut beaucoup pour t’exciter à mort, son torse a fait l’affaire. Tu mets ça sur le compte de l’ambiance, de la musique et de l’alcool mélangés. C’était vraiment très bon, c’est vrai. Tu réponds par un simple sourire en coin dont tu es le spécialiste. T’es jamais trop bavard. Tu sais que Danny est du genre expansif. Tu sais aussi qu’il craque pour toi. Faudrait être vraiment con pour pas s’en rendre compte.
Il se nettoie vite fait. Tu fais de même et tu te libères du préservatif. La musique qui résonne toujours aussi fort dans votre cabine te laisse dans une sorte de bulle alors que tu refermes ton jeans. Tu observes Danny et t’aurais presque envie de taquiner de nouveau ses tétons. Tu le préférais avec son torse à l’air, mais tu te dis que de toute façon, il dort chez toi, donc t’auras encore l’occasion de t’amuser avec lui. « Tu viens ? » Il te sort de tes pensées et tu hoches la tête, le suivant hors de la cabine. Vous allez sur le dancefloor, mais pas pour longtemps, Danny a envie de rentrer. Il s’accroche à toi. Tu lèves un sourcil et tu détaches ton bras de sa prise, mais pour mieux le glisser autour de ses épaules. T’as aussi envie de rentrer. Tu penses qu’à son torse que t’as encore envie de taquiner.
« Ouais on rentre. »
Tu te défais pas de ses épaules et vous sortez du club alors que tu pianotes sur ton téléphone en même temps pour commander un Uber.
FIN |
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