Bali. Ils s'étaient embarqués pour Bali pour leur lune de miel. Ils étaient arrivés depuis moins d'une heure. Le taxi venait tout juste de les déposer à l'hôtel. Ils avaient réservé un petit bungalow, pas très loin de l'hôtel en question. Il y avait tous les services à l'hôtel. Mais le petit bungalow, ça faisait quelque chose en plus. Ils étaient un peu plus à l'écart. Ils avaient la plage devant eux. Ils pouvaient se faire à manger. Ou décider de prendre leurs repas à l'hôtel. En fait, ils étaient libres de faire pas mal de choses. Et c'était plutôt cool. Et pas qu'un peu. Ils s'avançaient en direction du petit bungalow. Traînant les valises. Eireen avait la clé. "Quand j'ai vu les photos sur le site Internet, j'ai fait whaaa. J'espère que je vais avoir la même réaction." Et si ce n'était pas le cas, tant pis. De toute manière, elle était là pour être avec Kaleb. Les commodités et tout ça, elle s'en fichait un peu. Elle était là pour être avec lui, et profiter de leur début de vie à deux ensemble. Ouais.

Eireen venait tout juste de venir de se changer. Elle avait passé sa jolie robe de mariée. Sa mère avait fait une légère retouche au niveau de sa coiffure. Quelques mèches rebelles. Ils auraient fait un mariage simple, en petit comité, elle n'aurait sans doute pas choisi une aussi belle robe et aurait opté pour quelque chose de plus simple. Seulement, elle avait craint, et Kaleb aussi, que quelques paparazzis s'invitent à la fête, en quelque sorte, et qu'ils volent quelques photos. Après tout, Kaleb était une célébrité. C'était un pilote connu, donc oui, fallait pas déconner, si on pouvait dire ça ainsi. "Alors, on y est." avait lancé sa mère. Eireen eut un sourire. "Oui." Elle hocha la tête. "Ces dernières semaines n'ont pas été simple." Elle n'avait pas trop envie de penser à tout cela. Mais elle était contente d'avoir laissé tout ça derrière elle et de passer à autre chose. "C'est malheureux qu'elle ait menti et qu'elle se soit jouée de nous. Mais ... j'suis pas mécontente de savoir que c'est fini." Eireen n'irait pas jusqu'à dire que Ali était une garce. Mais elle s'était jouée d'eux. Et pas qu'un peu. Ouais. Elle avait menti. Elle avait fait passer un gamin lambda pour son fils, celui de Kaleb. Et c'était pas vrai. Voilà pourquoi elle avait fait traîner un peu les choses avec le test de paternité. Voilà pourquoi elle s'était montrée pressante pour avoir le fric. Elle comptait les arnaquer, récupérer le fric, et s'en aller. Mais c'était derrière eux. On avait toqué à la porte. C'était son père. "C'est l'heure ma grande." Elle s'était levée à son tour. Temps d'aller jusqu'à l'autel et lui dire oui.

Ils se rapprochaient du bungalow. Ils étaient juste à côté. Encore quelques mètres. "Ah, j'ai trop trop hâte." Elle avait un sourire jusqu'aux oreilles. Ouais. Tout allait mieux ... Tout allait bien mieux depuis qu'ils avaient appris la vérité. Depuis qu'ils savaient que Ali les avait trompés. Eireen était plus sereine. Ouais. Bien plus sereine. Et ça lui faisait du bien à dire vrai. Beaucoup de bien d'ailleurs. Kaleb était peut-être un peu déçu. Mais comme il lui avait dit pour la rassurer, une famille ... oui, ils auraient leur famille.

Le bungalow était à quelques mètres devant eux. Elle était impatiente. Très impatiente. Tout s'était enchaîné. Elle n'avait pas eu le temps de se poser vraiment, Kaleb non plus. Mais là, ils allaient pouvoir se poser un peu. Ils ne seraient que tous les deux. Sans risquer de tomber sur des paparazzi. Des personnes qu'ils pouvaient connaître. Ils étaient tous les deux ... Ils étaient tous les deux des inconnus sur cette belle île. Ouais. Ils ne seraient pas dérangés. Ils allaient prendre un peu plus de couleurs. Pendant les deux prochaines semaines, ça ne serait qu'elle et lui. Lui et elle. Voilà tout. Ouais. C'était tout ce dont ils avaient besoin. De se retrouver. Tous les deux. Et de profiter. Voilà tout. Ils avaient fini par passer la porte de ... la porte du bungalow. Ce qui lui faisait un peu penser à leur retour à la maison. Après la soirée. Elle s'était changée pour la soirée. Pour mettre une robe un peu plus accessible et qui permettrait de mieux pouvoir danser. L'autre était moins pratique. Elle avait opté pour quelque chose d'un peu plus simple pour mieux profiter de son homme. Et donc, après la soirée, quand ils étaient arrivés sur le pas de la porte, Kaleb l'avait attirée à lui. Et il l'avait prise dans ses bras afin de lui faire passer le pas de la porte. Bien sûr, elle en avait profité pour sceller ses lèvres aux siennes durant le moment. C'était de coutume de rentrer comme ça chez soi. Une fois le mariagé prononcé. Ouais. Rien de tout ça, ici, à Bali, parce qu'ils l'avaient déjà fait. Ca aurait pu apporter un petit quelque chose en plus. Mais elle comprenait aussi le fait de ne pas le refaire. Après tout, hein, c'était un long vol. Il y avait eu quelques escales, ce qui avait retardé un peu les choses. Mais ils étaient là. Ils étaient arrivés. Et c'était le principal. Kaleb avait lâché les valises. Et hop, ni une, ni deux, il s'était installé sur le canapé. "Oh. Tu ne bougeras plus jamais ?" Elle eut un sourire coquin et taquin au coin des lèvres. Elle s'était rapprochée de lui tandis qu'il lui posait une question. Sur ... Sur le bungalow. "Et bien, je ne sais pas encore." Elle secoua la tête. "Je n'ai pas encore eu le temps de faire vraiment le tour du proprio." Du tout. Elle s'était rapprochée un peu plus de son homme. Son homme. C'était officiel ... C'était enfin officiel. Toutes les chipies du monde, toutes les Ali du monde pouvaient venir le voir, c'était elle qu'il avait choisi. Il était à elle. Et elle à lui. Alors, elle s'était installée à califourchon sur lui pour venir presser ses lèvres contre les siennes. "Mais pour le moment ... Oui ... Ca fait plutôt bien son effet." avait-elle ajouté dans un sourire. "Internet n'a pas menti." Peut-être finirait-elle par découvrir des petites choses qui ne lui plairaient pas sur le bungalow. Mais y'avait aucune raison que ça se passe comme ça, non ?

Eireen eut un sourire amusé tandis qu'il lui disait qu'il ne bougerait plus jamais. "Oh ... Et bien, dans ce cas là, j'vais demander à Astrée qu'elle vende la maison à Brisbane. Et on s'installe ici." Elle était d'humeur taquine. Elle savait bien, de toute manière, qu'ils repartiraient. Parce qu'elle avait son job, il avait son job. Et ils n'étaient pas à la retraite. Et ils avaient encore plein de choses à faire à Brisbane et tout ça. Oui, ils repartiraient. Mais pas tout de suite. Ils allaient profiter de Bali un peu. Du décor. Ils allaient s'amuser. Ils allaient profiter. Profiter de ce début de vie à deux. Profiter d'être ensemble. Oui. "Et qui va me servir moi alors ?" Elle prit une fausse mine déçue. "De toute manière, tu te feras servir comme un roi ... Seulement si la reine le veut bien." Et la reine, c'était elle. Et si elle n'avait pas envie de se bouger, alors, elle ne le ferait pas. Oh que non. Pour l'heure, Eireen s'était installée sur son homme. Il était fatigué, elle l'était un peu. Mais peut-être pas assez pour ce qu'elle avait en tête. Et puis, qui sait ? Ca redonnerait un peu de vigueur à son homme ? Ou ça finirait de l'épuiser totalement, qui sait ? Elle était sur lui. Venait de lui voler un baiser. Et voilà que le pilote lui posait une question. "Hmmmm ... Je fais le tour d'un proprio ..." Elle eut un sourire coquin. "Et puis ... je pense que j'ai le temps de faire le tour ... Et de m'assurer que tout est parfait. C'est pas comme si le bungalow allait s'en voler." A moins d'une catastrophe climatique type ras de marée, ils étaient tranquilles. Du moins, le pensait-elle. Elle pencha la tête sur le côté et finit par la secouer tandis qu'il voulait savoir si elle ne voulait pas changer. "Non. Il était bien. Il est chouette. On est proche de l'hôtel tout en étant éloigné. On a la plage devant nous. Il est bien." Pourquoi changer ? "Et puis ... Tu as dit que tu ne bougerais plus jamais." Donc oui, ils allaient rester là le temps de leur lune de miel. Si Eireen s'était faite coquine, cela semblait aussi prendre Kaleb puisqu'elle s'était retrouvée sur le dos du canapé, piégée entre le canapé et son homme. Elle était bien là, ouais. Et elle ne voudrait être nulle part ailleurs. Oh que non. Elle eut un sourire à sa remarque. "Ca se fête, ça se refête, et encore et encore." Et pas qu'un peu. "Surtout avec tout ce qu'on vient de vivre." Ils avaient besoin de ça. De commencer une nouvelle page de leur chapitre. De leur vie ensemble. Ca ne serait pas tout rose. Il allait souvent être sur les routes. Elle ne pourrait pas toujours l'accompagner. Mais elle s'en fichait. Ils étaient mariés maintenant. Elle se pinça les lèvres légèrement tandis qu'il déposait quelques baisers dans son cou. Son corps fut parcouru de quelques frissons. Ses lèvres, sa bouche finirent par descendre un peu. Flirtant avec sa poitrine. Elle avait attrapé le bas du tee-shirt de Kaleb. Leurs fringues commençaient à devenir gênantes. Et elle ne se lassait jamais de parcourir son corps de ses doigts. De lui provoquer quelques frissons. "Fais-moi l'amour Kaleb." avait-elle fini par lui susurrer au creux de son oreille.

C'était une solution comme une autre. Tout plaquer sur Brisbane pour déménager dans un coin de paradis. Seulement, elle savait très bien que ça n'arriverait pas. Parce qu'elle aimait son boulot sur Brisbane. Et c'était également le cas pour Kaleb. Il était la moitié de son temps sur la route. Plus encore. Il avait un pied à terre. Qu'il appréciait. Ouais. Après, ça serait ... dommage de vendre la maison. D'autant plus qu'ils étaient bien dans cette jolie maison. Ils étaient très bien à dire vrai. Surtout qu'ils revenaient de loin tous les deux. Il y avait eu des hauts. Il y avait eu des bas. Ils avaient affronté pas mal de choses tous les deux. Et pas qu'un peu. Alors, oui, vendre cette maison, au fond, elle ne le pensait pas. Ca n'arriverait pas. Jamais. Enfin, elle espérait que ça n'arriverait jamais et que tous les deux, ça serait du solide. C'était tout ce qu'elle demandait. Voilà tout. Enfin. Eireen était d'humeur joueuse. Et taquine. Et pas qu'un peu. Oui. "Oh, non. Pas pour tout." Elle secoua la tête. "Mais il n'empêche... que ce qui est vrai pour toi ... l'est pour moi aussi." Elle eut un sourire amusé. "Toi aussi ... Tu peux te montrer ... exigeant avec moi." Ouais. S'il le voulait bien à dire vrai. Ils étaient un couple. Ils étaient mariés. Ils étaient tous les deux. Ensemble. A la vie, à la mort, en quelque sorte. Sauf s'ils ne se supportaient pas. Mais ça n'arriverait pas. Non. Ils parlèrent un peu du bungalow. "C'est vrai ... j'avoue. On ne sera pas tout le temps là." Parce qu'ils allaient visiter un peu. Parce qu'ils allaient jouer les touristes, voilà tout. L'avocate eut un sourire amusé tandis qu'il lui répétait qu'il ne bougerait pas. Sauf pour aller dans la chambre. C'était un peu en contradiction avec ce qu'il venait de dire, non ? Ouais. Beaucoup même. Mais elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Non. C'était la fatigue. Et puis, elle était sur le point d'abuser de lui. Ou l'inverse. Ou les deux. Enfin, oui, ils n'allaient pas jouer, c'était certain. L'avocate s'était retrouvée sur le canapé. Il était au dessus d'elle. Un échange de baisers. Un échange de caresses. Une demande simple. Ouais. Ils allaient profiter de leur lune de miel pour se retrouver. Même s'ils l'avaient fait un peu avant le mariage quand même, là, c'était différent. C'était ... nouveau ? Pas vraiment. Mais de nouvelles sensations, oui. Eireen n'avait plus sa robe. Kaleb n'avait plus son polo. Et tout le reste, oui, tout le reste allait finir par être par terre, c'était certain. Exit les chaussures. Le pilote lui avait retiré ses sandales de manière très sensuelle. Il y eut quelques baisers. Des baisers passionnés tandis que ses mains s'étaient positionnées dans la nuque de Kaleb, à la naissance de ses cheveux. Kaleb avait autre chose en tête. Il n'avait pas envie de faire ça sur le canapé. Eireen avait enroulé ses jambes autour du pilote tandis qu'il la portait, direction la chambre. "C'est une très bonne idée." Elle avait mordillé les lèvres de Kaleb. Et elle l'avait embrassé à nouveau. Ils prendraient le temps de ranger leurs affaires plus tard. Car ce qu'ils étaient en train de faire était bien plus intéressant selon la jeune femme. Et pas qu'un peu. Eireen se laissa tomber quelque peu en arrière, sur le lit, entraînant par la même occasion le pilote avec elle. "Je t'aime." Elle le lui disait. Souvent. Avant, c'était peut-être plus pour se rassurer. Maintenant, elle n'avait plus à s'inquiéter. Et pas qu'un peu. Ouais. Elle en était plutôt contente d'ailleurs.

Elle n'avait rien répondu à sa question. En fait, Kaleb faisait ... faisait ce qui était bon pour lui. Voilà tout. Il savait ce qui était bon et bien pour lui. Et ce qui ne l'était pas. Alors, s'il n'avait pas envie d'être exigeant avec la jeune femme, qu'importe. Elle, elle ne lui demanderait rien. Non. Parce qu'elle avait tout. Il lui avait tout donné. Il lui avait donné une merveilleuse maison dans laquelle il vivait. Il avait vendu cette trop grande villa pour quelque chose de plus petit. Plus mignon. Plus cozy. Quelle surprise quand il lui avait annoncé, d'ailleurs, que la maison était à eux si elle le voulait bien ! Enfin, tout ça pour dire qu'il lui avait donné un chez elle. Un chez eux. Qu'ils étaient tous les deux. Qu'ils étaient mariés maintenant. Elle n'avait plus rien à lui demander. Oh, la seule chose qu'elle voudrait, peut-être bien, c'était ... recommencer. Essayer ... D'avoir un enfant. Ca pourrait ... Oui, c'était peut-être la seule chose qui manquait à leur bonheur. Elle avait vu comment il s'était comporté avec Olivier. Il avait été ... doux. tendre. Adorable. Et ça lui faisait dire ... qu'ils étaient prêts. Ou du moins, elle, elle avait envie ... d'essayer. Encore. Bien sûr, c'était une décision qu'ils devaient prendre à deux. Et ils auraient leur moment ... Ils auraient leur moment pour parler de tout ça. Oui. Et ils n'allaient pas faire ça maintenant. Même si ... ils allaient plutôt agir. Que parler. Kaleb n'avait pas attendu bien longtemps. Il avait pris sa femme dans ses bras. Direction la chambre. Les morceaux de tissu volaient les uns après les autres. Surtout du côté d'Eireen qui se retrouva bien vite ... nue. Eireen se pinça les lèvres quelque peu, eut un sourire quand elle avait senti les lèvres de Kaleb au niveau de son ventre. De son nombril. Un peu chatouilleuse ? Peut-être. Sauf peut-être du côté de ses cicatrices. Ses cicatrices moches ... Elle n'y pensait pas. Ou plus trop. Mais elle ne pourrait jamais effacer cette douleur. Elle pouvait juste ... apprécier cette vie qu'elle avait. Cette vie avec Kaleb. Elle le surmonterait. Définitivement. Il lui fallait juste encore un peu de temps. Pour l'heure, le pilote savait comment faire monter le plaisir chez sa jeune épouse. Sa bouche. Ses lèvres. Ses doigts habiles qui glissaient le long de son corps pour venir s'immiscer entre ses cuisses. Eireen en avait profité pour l'embrasser. Sa bouche ... elle ne comptait pas vraiment lui laisser du répit. Oh que non. Elle avait attiré son homme à lui, sans pour autant ... l'empêcher de faire ce qu'il avait à faire. Non. Elle n'allait pas entraver ses mouvements.

Eireen se tordait de plaisir sous le doigté de Kaleb. Il avait toujours été très doué à ce propos. Mais ce qu'il était en train de lui faire ... Elle avait l'impression que c'était différent. Très différent de ce qu'ils faisaient habituellement. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient tout justes mariés. De jeunes mariés. Parce qu'ils étaient dans un autre pays. Parce que c'était leur lune de miel. Parce que ... parce que c'était leur moment, en quelque sorte. Oh, c'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient dans un lit. Ce n'était pas la première fois qu'ils étaient tous les deux, comme ça, ensemble. Mais oui. Si on demandait à l'avocate, c'était ... différent ... Différent de ce qu'ils faisaient habituellement. Peut-être parce que ... c'était sans doute le mariage. Ca ne pouvait être que ça d'ailleurs. Ouais. Ca ne pouvait être que cela. Quoi qu'il en soit, la jeune femme ... avait la respiration saccadée. Et elle gémissait. De plus en plus fort. A croire que son homme avait le diable au corps et qu'il cherchait à la mettre dans tous ses états. Et ça fonctionnait plutôt bien. Oui. Ca fonctionnait même très très bien. D'autant plus qu'elle finit par jouir. Lâchant un gémissement bien plus fort ... que les précédents. Elle sentait tout son corps s'électriser plus ou moins. Tout un tas de sensations qui venaient de la parcourir. Des sensations qui étaient loin d'être désagréables. Bien au contraire. Sa poitrine se soulevait assez rapidement. Elle tentait de reprendre son souffle. Ce qui n'était pas une mince affaire. Elle avait passé une main dans ses cheveux tandis qu'elle sentait les lèvres de Kaleb qui déposaient quelques baisers sur son ventre. Elle était un peu chatouilleuse. Elle l'avait toujours été. Peut-être un peu plus depuis son agression. Et depuis les nouvelles cicatrices qu'elle avait. Ca restait des zones sensibles. Bien plus qu'elle ne le souhaiterait sans doute, bien évidemment. Si elle aurait pu s'éviter ces cicatrices, elle l'aurait fait. Mais bon. passons. Ce n'était pas vraiment le moment de penser à cela, d'autant plus qu'elle avait quelques petits gloussements tandis que ses lèvres passaient sur son ventre. Après quelques instants, Kaleb s'était redressé, venant chercher ses lèvres. Eireen avait passé ses bras autour de lui afin de le rapprocher un peu plus d'elle. Elle savait qu'il n'irait pas bien loin. Elle savait qu'il n'allait pas s'en aller. Non. Ce n'était pas possible. Pour autant, elle l'avait laissé partir après un énième baiser. Pour qu'il puisse retirer les vêtements qu'il avait. Ou plutôt, son bermuda qui gênait un peu. Et qu'un peu. Il avait attiré l'avocate en l'attrapant par les hanches, la ramenant auprès d'elle. Elle avait envie de lui. Elle avait très envie de lui. Elle avait envie de passer cette barrière. Elle avait envie de le sentir contre elle. En elle. Mais pour l'heure, elle se contentait de faire glisser ses mains sur le corps du pilote. Elle le laissait aux commandes. Et ça lui plaisait. Pour le moment.

Les mains du pilote sur son corps ... Ca la rendait toute chose. Comme à chaque fois. Il commençait bien à la connaître mine de rien. Il connaissait les zones érogènes de sa tendre et chère épouse. Il savait où il devait poser ses mains. Pour lui donner du plaisir. Pour la faire frissonner de plaisir. Il savait où appuyer. Et pas qu'un peu. Pouvait-il encore découvrir des parties de son corps qu'il n'avait pas encore pu explorer ? Non. Il avait déjà déposé des baisers un peu partout sur son corps. Pour autant, il ne s'en lassait pas. Et elle non plus. Eireen adorait les attentions de Kaleb à son égard. C'état ... oui, ils étaient sur la même longueur d'ondes. Ils avaient eu des semaines compliquées avant leur mariage. Mais tout s'était envolé. Ses craintes. Ses peurs. Ne laissant que son amour ... que son amour pour Kaleb. Elle l'aimait. De tout son être. De tout son coeur. Depuis ce fameux jour où ils s'étaient rencontrés. Elle avait eu son coeur qui s'était mis à palpiter comme jamais ce jour là. Quand elle avait posé pour la première fois son regard sur lui. Et c'était pas simplement dû au fait qu'il venait de la surprendre alors qu'elle n'avait qu'une simple serviette pour elle. Enfin, si, y'avait peut-être eu un peu de ça. Mais pas que. Cette connexion qu'ils avaient ... C'était intense. C'était vivifiant. Et c'était adorable. Kaleb avait fini par retirer les derniers morceaux de tissu qui le gênait. Et il s'était rapproché de l'avocate. Pour un baiser langoureux. Avant que ses lèvres, que sa bouche n'amorce une longue descente le long de son corps. Déposant des baisers ici ou là, provoquant quelques frissons, quelques soupirs de plaisir chez Eireen. Soupirs qui se faisaient plus rapprochés. Sa poitrine se soulevait rapidement. Sa respiration se faisait plus vive sous les caresses de son homme. Elle se pinça les lèvres. Elle ne put réprimer un soupir de plaisir intense quand Kaleb avait passé son intimité. Et qu'il avait pris possession de son corps. "Kaleb ..." lâcha-t-elle dans un nouveau soupir. Il avait opté pour une cadence lente, dans l'immédiat. Sans doute pour prendre son temps. Sans doute pour faire durer ce moment le plus possible. Et elle n'était pas contre. Oh que non. Il y avait certaines choses que Eireen aimait faire vite. Mais pas ça. Elle aimait quand ils prenaient leur temps. Pour faire monter le plaisir. Chez l'un. Comme chez l'autre. Les mains de la jeune femme avaient glissé sur les flancs de Kaleb. Rejoignant son dos. Sa nuque. Une main à la base de ses cheveux tandis qu'elle soupirait. Juste de plaisir parfois. Et d'autres pour prononcer son prénom.