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 tempesta notturna (vittorio)

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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyLun 23 Juil 2018 - 23:29

tempesta notturna (vittorio) - Page 2 3180130893  tempesta notturna (vittorio) - Page 2 3180130893

La satisfaction d’être parvenu à lui faire admettre qu’elle en avait au moins aussi envie que lui – de ça, d’un « eux » momentané mais terriblement tentant – n’était finalement qu’un avant-goût de la satisfaction s’étant emparée de lui en l’entendant réagir à ses lèvres, qu’il promenait contre sa mâchoire comme on venait caresser le bout d’épiderme dont on connaissait la sensibilité particulière. Dessinant un sourire elles avaient quitté les contours de son visage pour venir goûter sa nuque et embrasser sa peau, soufflant contre son épaule avec allégresse lorsque les mains de la jeune femme étaient venues s’aventurer sous son tee-shirt, provoquant un frisson fugace de désir. Le cœur battant plus fort, il s’était pourtant laissé gagner par la frustration lorsqu’elle s’était arrêtée, les doigts cessant leur jeu sous son tee-shirt et son corps s’éloignant finalement pour mieux narguer l’envie qu’il avait d’embrasser le reste, de caresser ce qu’il n’avait pas encore pu effleurer, de sentir les mains de Gaïa continuant leur inspection à l’aveugle contre sa peau. Un soupir d’impatience lui échappant malgré lui, il avait senti de nouveau son cœur s’emballer lorsque le bout de soie avait atterri aux pieds de l’italienne « Tu as raison. Quelle importance ? » Aux attitudes hésitantes, résistantes du début avait succédé le maniement habile des atouts qu’avait la journaliste à sa disposition pour les faire chavirer, pour le faire chavirer, et si frustration il y avait désormais c’était de réaliser qu’il était égal à elle, chacun à la même merci de ses propres désirs. « Si c’est le déluge que tu attends, il est bel et bien arrivé … » La voyant ainsi moqueuse – ou était-ce uniquement dans sa tête ? – il avait été pris d’une seconde d’hésitation ; Envieux, et en même temps désireux de ne pas devenir la souris dont elle serait le chat. Mais ce que Gaïa possédait en regards incendiaires elle ne le possédait pas en initiatives, et las d’attendre qu’elle se décide à prendre le taureau par les cornes c’était à Vitto qu’était revenue la nouvelle invasion de leurs espaces vitaux respectifs, les doigts allant attraper l’extrémité de sa brassière de sport pour les attirer à lui elle et sa propriétaire et ses lèvres s’écrasant fiévreusement contre celle de l’italienne. Assez parlé. Lui préférait le goût de ses lèvres closes à l’acidité qui en sortait dès qu’elle prenait la parole, faite du même bois orgueilleux que lui mais toujours désireuse d’être celle qui faisait mouche. Lui préférait la caresse de leurs langues l’une contre l’autre que d’entendre celle de Gaïa claquer reproches et médisances à son égard. Perturbé une fraction de seconde par la sensation du sang glissant à l’intérieur de sa paume, il avait serré le poing et utilisé son autre main pour enserrer la taille de la journaliste et l’attirer à lui, si près qu’il pouvait sentir son cœur cogner dans sa poitrine. Remontant le long de son dos, la pulpe de son majeur suivant la ligne de sa colonne vertébrale, la main était allée se faufiler sous la brassière pour taquiner sa peau avant de redescendre sur sa hanche, caressant à la recherche de frissons qui provoqueraient son sourire satisfait. Libérant leurs lèvres en quête d’une bouffée d’air nécessaire, il avait repris son souffle en tirant sur le sous-vêtement pour le faire remonter et libérer à sa vue une poitrine qu’il avait toujours apprécié comme on appréciait une œuvre d’art, sans jamais se lasser de l’observer sous toutes les coutures, d’en admirer le galbe même dans la pénombre et d’en adorer la sensation sous les doigts avant que ne viennent s’y substituer ses lèvres avec convoitise. Baisers doux pour réapprivoiser les lieux, puis plus appuyés pour arracher un soupir de plaisir à leur propriétaire, la langue venant cajoler un téton d’abord, puis l’autre, comme on savourerait les deux parfums d’une glace avec gourmandise et avant qu’elle ne fonde. Et la main, elle, de reprendre son exploration en dessinant des arabesques invisibles sur ses hanches ou en jouant de temps à autres avec l’élastique de son short, arrachant parfois un frisson ou un brin de chair de poule dont Vittorio se nourrissait avec une satisfaction à peine voilée, tout au désir qui lui serrait le ventre et transformait ses gestes en habile démonstration de sa fébrilité.
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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyMer 19 Sep 2018 - 19:48

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vittorio & gaïa ☽
Humidity's rising, barometer's getting low according to our sources, the street's the place to go, cause’ tonight for the first time, just about half past ten for the first time in history...
It’s gonna start raining men.
luleaby
tempesta notturna

Il ne répond pas. Non, il ne répond pas, et se contente de m’observer, hésitant, incertain. J’affiche un sourire en coin, bien trop contente d’avoir réussi à le déstabiliser. Un peu. Certaine de l’effet que je lui fais, je ne bouge pas davantage, attendant patiemment qu’il finisse par céder. Je la vois dans ses yeux, cette lueur de désir, brûlante. Le temps d’une très longue seconde, nous restons immobiles, l’un en face de l’autre, les yeux de l’un se promenant sur le corps de l’autre avec convoitise, avant que nos regards se croisent de nouveau. Et finalement, il abdique et tend les bras vers moi, m’attirant à lui facilement, profitant du peu de vêtements qu’il me reste. Si facilement. Ses lèvres vont trouver les miennes et s’y pressent avec impatience. Fébrile, je lui rends son baiser, envoyant au diable les dernières pensées cohérentes qui tournaient dans ma tête, me soufflant sans répit d’arrêter ça tout de suite. Je sens ses mains sur ma taille, j’ai conscience du contact des phalanges de son poing, sans aucun doute fermé, contre ma hanche. Il resserre les bras et m’attire près, si près que nous pouvons définitivement dire adieu à nos espaces vitaux respectifs. Il n’y en a plus qu’un seul et unique, un pour deux, le temps d’un corps à corps. Je sens sa chaleur sous mes doigts, je sens son coeur battre contre ma paume, alors que je suis quasi-certaine qu’il peut entendre le mien, qui se déchaine. Je laisse glisser mes mains, attentive aux soupirs, avide de savoir ce qui se passe si je caresse ici, si j’effleure là. L’un de ses doigts remonte le long de dos, quittant les autres, traçant une ligne de feu avant de passer la ligne définie de ma brassière, venant chatouiller la peau qui se trouve en dessous, et qui n’avait pas encore eu le plaisir de passer sous ses doigts. De temps en temps nos lèvres se séparent un bref instant, le temps d’un soupir, pour une bouffée d’air difficilement inspirée. Comme moi il explore, testant certaines parcelles de peau, et je constate très rapidement qu’il n’a pas oublié où me toucher pour m’arracher des frissons. Je suis surprise, et légèrement déstabilisée, de constater qu’il me fait toujours autant d’effet. Ses mains redescendent dans mon dos, s'y attardent, avant qu’il décide séparer à nouveau nos souffles, le temps de tirer sur mon soutien-gorge, de me l’enlever d’un geste rapide et précis. Tout semble ralentir, alors que ses doigts viennent effleurer mes seins, s’attardant sur les tétons, qu’il doit sentir durcir sous ses caresses. Je laisse glisser mes mains sous son t-shirt, lentement, puis le long de ses bras, jusqu’à ses épaules. Mon coeur rate un premier battement quand ses lèvres quittent à nouveau les miennes, et qu’il baisse légèrement la tête, venant embrasser doucement la peau fragile de ma poitrine. Mon esprit s’égare complètement, entre ses lèvres et leurs caresses délicieuses, et ses mains qui explorent d’autres parties de mon corps, venant de temps à autre taquiner le dernier vêtement qu’il me reste. Sa bouche passe d’un sein à l’autre, se faisant plus insistante, plus exigeante aussi. Je commence à m’agacer quand son t-shirt entrave encore une fois mes caresses, et que je me dis qu’on serait quand même nettement plus à l’aise sans. Détachant nos corps à contre-coeur, même pour un court instant, je l’interromps dans son exquise torture et tire sur son t-shirt pour le lui enlever, retenant de justesse une exclamation enthousiaste quand j’y parviens, et que je peux enfin balancer le vêtement dans la pièce à l’aveugle, bien contente qu’il en soit enfin débarrassé. Je prends le temps d’admirer son corps, prenant tout mon temps pour détailler ses muscles, mordillant ma lèvre inférieure par intermittence. Puis, relevant les yeux vers lui, je passe mes mains derrière sa nuque et l’attire à moi, désireuse de sentir sa peau contre la mienne. Cette fois-ci c’est à mon tour d’effleurer, d’embrasser, de mordiller ce qui est à ma portée. Je me délecte des gémissements que je parviens à lui arracher alors que, comme lui précédemment, mes doigts franchissent de temps à autre la limite de son jean, quand ils ne viennent pas caresser ses fesses par dessus le tissu, les pincer une fois. Empoignant Vitto par les hanches, je recule de quelques pas en l'entraînant avec moi, avec la ferme intention de progresser vers ma chambre. Malheureusement, je me prends les pieds dans quelque chose, un vêtement probablement, et je perds l’équilibre avec un cri de surprise, me rattrapant à Vitto au dernier moment, menaçant de le faire basculer avec moi. Finalement, ayant évité la chute et de nouveau sur mes pieds, je prends une seconde pour me remettre de mes émotions, avant d’adresser à mon partenaire de jeu un sourire en coin. Joueuse, je laisse glisser mes mains sur son corps jusqu’à son pantalon, que j’ouvre, avec une lenteur calculée.

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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyJeu 8 Nov 2018 - 23:55

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Il s’en nourrissait toujours avec une certaine forme de gourmandise, du soupir de plaisir qu’il parvenait à provoquer, du frisson qui courrait sous ses doigts, ou de la chair de poule qui se dévoilait sous sa langue. Il s’en nourrissait et même s’en enivrait, la peau de Gaïa plus que d’une autre éveillant ses sens à des saveurs que son esprit retrouvait avec satisfaction ; D’un point de vue charnel l’italienne avait toujours représenté pour lui un best match qu’il n’avait de cesse de vouloir explorer, redécouvrir à l’infini dans une quête de plaisir où seules leurs fiertés respectives venaient parfois enrayer la machine. Tapie dans un coin de sa tête, celle de Vitto n’avait pas terminé d’entretenir l’amertume et le ressentiment qu’il nourrissait envers la journaliste, mais plus que le goût de l’amertume le juriste avait choisi de s’en remettre au goût sucré qu’avait la peau de Gaïa lorsqu’il la savourait, au moins ce soir, au moins maintenant. Le souffle lui manquant il n’avait opposé qu’un vague murmure de protestation lorsqu’elle s’était détachée de lui, auquel avait succédé une lueur satisfaite dans le regard tandis qu’elle faisait remonter son tee-shirt pour l’en débarrasser, le vêtement abandonné sans ménagement sur le sol et les lèvres de Gaïa partant déjà à la conquête de l’épiderme maintenant à sa portée. Les assauts des lèvres de la journaliste lui arrachaient çà et là un soupir d’aise ou un murmure de plaisir, et il se laissait faire avec satisfaction en glissant de temps à autre une main dans ses cheveux avant que son bras ne l’enserre à nouveau par la taille pour l’attirer totalement à lui, au plus près de ce qu’en permettaient leurs corps à demi-dénudés. S’aventurant par-delà le jean et ce qu’il avait encore à camoufler de son désir pour elle, les mains curieuses de l’italienne avaient arraché à Vittorio un gémissement à peine étouffé par les lèvres qu’il promenait contre son épaule, et les mains s’agrippant finalement à ses hanches Gaïa l’avait attiré loin du canapé malgré l’obscurité, malgré le sac de sport abandonné sur le sol et malgré le manque de coordination inhérent à leurs sens en ébullition. L’instant d’après la voilà qui trébuchait, manquant d’entraîner l’italien dans sa chute et ce dernier faisant œuvre de ses réflexes pour les rattraper l’un et l’autre au dernier moment ; Et plus que n’importe quel baiser ou n’importe quelle caresse, le bref éclat de rire que leur avait provoqué la maladresse avait pris Vitto par surprise. La blessure de la trahison était toujours là, peut-être plus à vif mais toujours lancinante, et pendant une seconde aux faux-airs d’éternité il avait cru entendre dans un recoin de sa tête la petite voix lui intimant de ne pas oublier à qui il avait affaire. L’instant suivant, leurs pieds à nouveau solidement ancrés dans le sol et leurs mains cherchant à garder l’autre au plus près de peur qu’il ne s’échappe, le juriste avait scellé le sourire mutin affiché par Gaïa d’un baiser volontairement lent, dans lequel leurs lèvres s’étaient caressées avec douceur avant que la jeune femme ne décide pour de bon de s’attaquer à son jean. Sourire malin à l’appui Vitto s’était volontiers laissé faire, le bas-ventre frissonnant d’envie à mesure que les mains de la journaliste s’y attardaient et le jean valsant dans un coin d’un bref coup de pied lorsqu’elle eut terminé de l’en débarrasser. L’élastique du boxer glissant entre ses doigts Gaïa le gratifiait toujours de gestes lents, trop lents désormais pour le désir grandissant de l’italien qui avec empressement les avait délestés de tout vêtement encore susceptible de s’interposer entre elle et lui. Jamais plus à l’aise que dans le plus simple appareil, Vitto avait à nouveau attiré la jeune femme à lui et échangé avec elle un baiser fiévreux tandis que leurs corps se serraient l’un contre l’autre, leurs souffles se mêlant, la poitrine de Gaïa glissant contre son torse avec douceur et une intimité titillant l’autre avec convoitise. Prenant cette fois-ci garde à ne pas chuter la propriétaire des lieux avait à nouveau entrepris de les mener jusqu’à sa chambre, momentanément coupée dans son élan par un Vittorio se détachant d’elle et de ses lèvres à regrets pour attraper le sac de sport, de nouveau abandonné sur le sol sitôt l’emballage de préservatif récupéré dans sa poche intérieure. Dans la chambre la lumière du ciel orageux projetait des ombres chinoises sur une partie du lit et suspendait l’atmosphère dans une temporalité qui n’avait plus de sens ; Ni totalement la nuit ni entièrement le jour, mais sans que ni l’un ni l’autre des deux amants ne s’inquiète encore du et du Quand au moment de terminer leur course sur le matelas. L’y ayant poussée avec un brin de provocation, Vitto avait fondu vers Gaïa un sourire envieux sur les lèvres pour l’embrasser à nouveau avec avidité, leurs langues se cherchant et se trouvant par intermittence entre soupirs et tentative pour reprendre leur souffle. Et puis comme dans une brusque accalmie le barbu avait retrouvé une douceur mesurée au moment de faire migrer ses baisers ailleurs, descendant de la mâchoire aux épaules, du galbe de la poitrine à la ligne imaginaire se traçant jusqu’au nombril, s’attardant sur une hanche puis sur l’autre avant d’aller goûter à la peau de ses cuisses, autour desquelles il était venu enrouler ses bras. Caressant du bout des doigts, du bout des lèvres, il prenait un malin plaisir à s’approcher de l’intimité de la jeune femme sans jamais s’y aventurer, à faire se succéder un frisson de plaisir et un soupir de frustration, avant qu’enfin ses lèvres ne viennent prendre possession des lieux dans la plus pure des convoitises.
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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyJeu 15 Nov 2018 - 23:20


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Après un éclat de rire partagé et une chute évitée par les réflexes de Vitto, me voilà de nouveau sur mes pieds, complètement enivrée par le parfum de sa peau. Ses bras m’enlacent, m’enserrent, comme s’il avait peur que je trébuche à nouveau, et j’en profite pour faire de même, bien décidée à succomber pour de bon aux sensations qu’il me procure, et qui me font frémir. Il prend possession de mes lèvres, que je lui cède bien volontiers, pour un baiser langoureux et déconcertant par la douceur de sa caresse. Quand je m’attaque finalement pour de bon à son pantalon, avec un sourire en coin, il se laisse faire, observant tous mes gestes avec attention. Je le sens frissonner sous mes doigts, toujours plus à mesure que je prends le temps de jouer avec l’élastique de son boxer, laissant glisser mes doigts en dessous de temps en temps, appréciant la chaleur de sa peau. L’Italien finit par faiblir face à son impatience, et il finit ce que j’avais commencé en retirant ce que nous reste de vêtements, les envoyant rejoindre le jean qui avait volé un peu plus tôt. Ma respiration se fait plus heurtée, en parfait écho à la sienne alors qu’il m’attire à nouveau contre lui, alors que le contact de son corps dénudé contre le mien m’électrise, m’arrachant un soupir de plaisir. Un nouveau baiser brûlant, faisant sensiblement monter la température de la pièce… Notre étreinte annonçant le plaisir à venir, je penche la tête quand ses doigts viennent à nouveau se perdre dans mes cheveux.
Désireuse de pouvoir l’avoir encore plus près, je reprends le chemin de ma chambre, l’entraînant avec moi, en prenant bien garde de ne pas nous envoyer au sol, bien que ce ne serait pas si grave, au final… Mais soudain, il s’arrête et s’éloigne, et je l’observe avec une moue réprobatrice, qui s’efface bien vite quand je le vois revenir vers moi, un emballage carré très reconnaissable entre les doigts. Avec un sourire, je l’attire à moi, avide de sa peau et ses caresses, pousse à l’aveugle la porte de ma chambre, qui s’ouvre, libérant le passage, alors que je reprends possession de sa bouche. La lumière est étrange, change de couleur de temps à autre, nous plongeant dans l’obscurité par moment. Plus rien de ce qu’il y autour ne m’intéresse, je suis totalement envoûtée par Vitto, son ombre et les contours de son visage et de son corps dans la pénombre. Avec une lueur de provocation au fond des yeux, éclat que je perçois parfaitement, il me précipite sur le matelas avant de m’y rejoindre,  m’embrassant à nouveau avec envie et me coupant le souffle, alors que je sens de nouveau la caresse de son intimité. Les sens en ébullition, nous ne sous séparons que pour mieux nous retrouver, après avoir désespérément tenté de faire rentrer un peu d’oxygène dans nos poumons. J’entends ses soupirs qui font écho aux miens, et qui me rendent de plus en plus fébrile. J’apprécie le délicieux contact prolongé de nos corps dénudés, soupire d’aise quand ses mains explorent mon épiderme avec minutie. Puis il se détache un peu, et mon gémissement de protestation est bien vite étouffé, alors que je sens sa bouche glisser sur ma mâchoire et ma gorge, descendant toujours plus alors que je frissonne de plus belle, anticipant avec un plaisir non feint ce qui va suivre.Il descend toujours plus bas, effleurant avec douceur, s’attardant parfois. Ses bras viennent enserrer mes cuisses, m’otant ainsi toute possibilité de me soustraire à ses baisers. Comme si j’avais eu envie de m’éloigner… Cela dit, je dois avouer que me retrouver dans cette position a quelque chose de vraiment très excitant. Étourdie de volupté, je sens la frustration poindre en sentent sa bouche et ses mains frôlent et tardent sur la peau sensible de l’intérieur de mes cuisses, sans jamais aller plus loin. Et puis, comme s’il avait lu dans mes pensées, ses lèvres viennent caresser mon intimité, lentement, m’arrachant un soupir de pur plaisir. Puis un autre, et encore un autre, au fur et à mesure qu’il s’enhardit, titillant, excitant, renouant certainement avec certains souvenirs, avec ces effleurements, ces caresses de la langue et du bout des doigts qui me font tourner la tête. Mon sang bouillonne, alors que je me sens fondre complètement, haletante et frissonnante face à lui. Ce plaisir s’amplifie, toujours plus, et je sens mes jambes qui commencent à s’engourdir. En proie à une soudaine nouvelle vague de désir, je laisse mes mains glisser sur mon corps avant d’aller se perdre dans les cheveux de Vittorio. D’une légère pression des doigts, je l’incite, presque à regrets, à remonter, et prend possession de sa bouche avec fièvre dès qu’il est de nouveau à ma hauteur. Sans lui laisser le temps de comprendre ce qui lui arrive, je le fais basculer sur le côté et reprend le dessus sur lui. Petit clin d’oeil à la provocation de tout à l’heure, à cet instant, c’est moi qui ai le contrôle. Pour combien de temps, ça ça reste à voir… Je l’observe avec un sourire mutin, les yeux brillants. Profitant de la nouvelle proximité de nos intimités, j’ondule doucement sur lui, frottant doucement mon bassin au sien, prenant conscience de l’ampleur du désir qu’il a pour moi avec satisfaction. Je me penche vers lui, embrassant son torse, mordillant son cou, jouant avec sa lèvre inférieur, lui refusant un baiser une fois, deux fois, avant de céder la troisième. Il m’arrache un nouveau gémissement, rapidement étouffé par sa bouche, alors que mes mains glissent prestement sur sa peau jusqu’à son bas-ventre.

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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyVen 30 Nov 2018 - 18:19

tempesta notturna (vittorio) - Page 2 3180130893  tempesta notturna (vittorio) - Page 2 3180130893

Il bouillonnait. D’un désir suffisamment furieux pour en oublier le comment et le pourquoi qui l’avaient initialement conduit à cet appartement, d’un feu suffisamment brûlant pour que la blessure de la trahison provoquée par Gaïa ne soit provisoirement plus qu’un picotement lointain dans sa poitrine. Là ne se rappelaient à son bon souvenir que les sensibilités de la jeune femme et le plaisir qu’il était capable de faire naitre chez elle à force d’habitude et d’attention, un sourire de satisfaction lui échappant parfois lorsqu’un soupir plus appuyé que les autres de l’italienne indiquaient à sa bouche ou à ses doigts qu’ils œuvraient avec justesse. La main qu’elle était venue passer dans ses cheveux l’invitant à s’interrompre dans sa besogne, il avait à nouveau rivé son regard vers elle et s’était décidé à la rejoindre, réclamant au passage du bout des lèvres un baiser qu’il n’avait eu aucun mal à se voir accorder – jusqu’à ce qu’elle en décide autrement et le fasse basculer sur le lit en un échange de rôle auquel Vittorio s’était senti frissonner de plaisir. Le regard plongeant dans celui de la journaliste avec envie, il avait laissé sa tête retomber sur le matelas avec aise et accompagnait les ondulations de bassin de Gaïa des siennes avec envie, sa main indemne allant caresser ses fesses et donnant au mouvement une amplitude supplémentaire. La bouche de la jeune femme distribuant des baisers et la chair de poule s’y traçant selon le même itinéraire sur le torse de l’italien, ce dernier s’était laissé aller à fermer les yeux quelques instants te à juste se laisser porter par la chaleur du souffle de Gaïa contre sa peau – par le fait que son souffle, à elle, l’électrisait comme d’autres ne parvenaient pas à le faire. Revenant à sa bouche elle avait refusé un baiser, puis un autre, et quittant sa taille la main de Vitto était allée attraper la nuque de l’italienne pour se donner les moyens d’obtenir le troisième, à l’air de défiance sur son visage succédant le sourire de satisfaction lorsque leurs lèvres s’étaient retrouvées. Tous les deux s’embrassaient à nouveau jusqu’à manquer d’air lorsqu’il avait senti les mains de la jeune femme se frayer un chemin jusqu’à ses charmes, le bref gémissement lui échappant étouffé par un baiser de plus tandis qu’elle prenait possession des lieux à un rythme calculé. Il n’avait jamais boudé son plaisir quant au fait de laisser Gaïa prendre le contrôle – il y trouvait quelque chose d’excitant, quelque chose qui lui plaisait et donnait au miel de ses baisers une saveur supplémentaire. La respiration se saccadant au rythme de ses doigts avisés, il laissait sa main s’aventurer dans les cheveux de la jeune femme pour réclamer un énième baiser ou pour dégager le passage vers ce cou ou cette épaule auxquels il goûtait avec délectation. Le souffle de plus en plus court néanmoins il avait fini par joindre ses doigts à ceux de l’italienne pour lui faire ralentir la cadence, les siens se perdant un instant à nouveau entre ses cuisses à la recherche d’une sensibilité à tenir en haleine avant de lui accorder un répit. Tâtonnant, sa main était partie sur le matelas à la recherche de l’emballage de préservatif un instant oublié, et parce qu’il peinait à en venir à bout de sa seule main valide malgré un ou deux coups de canine avisés dans l’emballage il avait finalement laissé Gaïa s’en charger, la maladresse leur arrachant à l’un et à l’autre un rire fugace avant que le latex ne termine de coiffer la bête. S’appuyant sur l’un de ses coudes il s’était redressé, juste assez pour voler à la journaliste un baiser de plus, un baiser qui au lieu de calmer les cognements de son cœur dans sa cage thoracique semblait les avoir fait redoubler, un baiser témoignant de son impatience à se frayer un chemin entre les cuisses de la belle alors que la seconde suivante il s’invitait enfin au creux de ses reins dans un soupir de plaisir. La main glissant sur sa cuisse et remontant jusqu’à sa taille accompagnaient les mouvements de bassin dont il laissait pour l’heure à Gaïa le soin de choisir le rythme, lui occupant à nouveau sa langue à venir caresser la douceur de l’un de ses seins dont l’auréole venait de disparaître sous ses lèvres avides.
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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyJeu 21 Fév 2019 - 21:39

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Je le sens frissonner sous moi alors même que je viens d’inverser les positions avec satisfaction. Il se laisse aller sur le matelas et accompagne mes mouvements alors que ses mains viennent caresser mes courbes, créant au passage une nouvelle dynamique. Je laisse mes lèvres s’égarer sur sa peau, souriant quand je le sens réagir à mes baisers. Relevant les yeux vers lui, je vois, ravie, qu’il a fermé les yeux pour mieux savourer alors que mes effleurements se font plus appuyés. Je remonte vers son visage, et prends plaisir à lui refuser un, puis deux baisers. Je souris  en constatant sa frustration et souris encore quand je lui cède le troisième et que ses lèvres viennent épouser les miennes, sa main étant venue chercher ma nuque avec impatience. Un nouveau baiser enflammé, qui nous rend fébriles et nous fait haleter. Je profite d’une seconde de répit pour faire glisser mes mains le long de son corps jusqu’à son entrejambe, me délectant du gémissement qui  lui échappe lorsque mes doigts l’effleurent une première fois. Je soupire sous ses caresses, sous les baisers dont il parsème ma peau. Je commence en lui imposant un rythme, qu’il semble apprécier, et bientôt ses doigts viennent entrelacer les miens le temps d’un instant, avant de revenir caresser la peau sensible entre mes cuisses. Et je le laisse faire, sentant sa respiration haletante soufflant sur ma gorge, frissonnant de plaisir sous ses mains, ébranlée par les sensations qui se succèdent sous ma peau. Il parvient sans difficulté à m’arracher quelques soupirs, plus longs les uns que les autres, avant d’arrêter sa délicieuse torture pour aller tâtonner le matelas à côté de nous. Je peine à retenir un rire en le voyant s’acharner sur l’emballage du préservatif un moment oublié, une fois, deux fois, avant de s’avouer vaincu et de me laisser l’ouvrir et le dérouler sur son membre, caressant au passage, partageant avec lui un éclat de rire face à cette maladresse entre nous qui semble décidée à nous accompagner jusqu’au bout. Je redresse les yeux vers lui, le coeur cognant contre ma poitrine, au moment où il s’aide de ses bras pour se redresser et sceller ces lèvres aux miennes une énième fois. Ce baiser me fait tourner la tête, complètement, et me baigne d’une chaleur encore plus intense. L’instant d’après il se glisse en moi, unissant nos corps étroitement, son gémissement de plaisir faisant écho au mien. J’adopte un premier rythme, qu’il semble décidé à accepter puisqu’il m’accompagne avec fluidité. Ses mains se meuvent sur mes jambes, remontant lentement. Ses lèvres viennent caresser l’un de mes seins, alors que je laisse mes mains glisser le long de ses épaules jusqu’à sa nuque, et que mes doigts se perdent dans ses cheveux courts. J’ondule du bassin, embrassant chaque parcelle de peau qui passe à ma portée, parfois laissant ma langue suivre des tracés invisibles sur ses muscles. Peu à peu, j’accélère le rythme, le coeur tapant, et laisse mes mains effleurer ma propre peau jusqu’à venir se poser sur celles de l’Italien. En proie à un plaisir qui ne cesse d’augmenter, je plaque un nouveau baiser sur la bouche de Vitto, tout en commençant à ralentir un peu mes mouvements, juste assez pour lui intimer un changement de position, qu’il accepte rapidement, me faisant passer sous lui avec souplesse, et avec assez de maîtrise pour que nos corps ne se séparent pas. Je le laisse cette fois-ci choisir le tempo, tempo sur lequel je parviens à me caler rapidement, sourire aux lèvres, tout en cherchant à capturer ses lèvres à nouveau, ce que je ne parviens pas à faire, au début. Mes mains glissent sur son dos, jusqu’à trouver ses fesses, que j’empoigne, accompagnant le rythme qui se fait de plus en plus rapide. Le souffle heurté, je sens mes membres fourmiller, alors que je laisse échapper un gémissement de plaisir, et que mon corps s’arque contre le sien, cherchant plus de contact encore, si c’est possible. Je sens son coeur battre contre ma poitrine à un rythme qui semble s’être calé sur le mien, tapant d’un rythme erratique et résonnant dans tout mon corps jusqu’à mes oreilles. La chaleur consume peu à peu mon corps tremblant, le désir enfle toujours plus, et arrive bientôt à son paroxysme. Le cri de jouissance de Vitto fait écho au mien. Alanguie sur le matelas, le corps engourdi, je me délecte du corps de l’italien pesant sur le mien, tout en essayant de reprendre mon souffle, qui semble m’avoir quitté depuis que Vitto a posé les mains sur moi.  

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Message(#)tempesta notturna (vittorio) - Page 2 EmptyMer 20 Mar 2019 - 19:30

Le sifflement dans ses oreilles et les battements désorganisés de son cœur dans sa poitrine avaient plongé Vittorio dans un étourdissement passager, un moment d’extase commune durant lequel leurs souffles avaient ralentis seconde après seconde, tandis que leurs bassins continuaient sporadiquement de s’animer par réflexe. Le front posé contre l’épaule de Gaïa, l’italien reprenait doucement ses esprits et s’était finalement laissé rouler sur le côté en sentant faiblir l’étreinte de la jeune femme autour de lui. Quelque part au milieu de cet interlude de passion physique, la pluie avait cessé comme elle était venue, sans prévenir, et seules leurs respirations à tous les deux venaient désormais troubler le silence feutré de la chambre. La clarté d’esprit tardant à lui revenir Vittorio était peut-être resté ainsi quelques minutes, peut-être un peu plus … Il faisait traîner, une partie de lui sachant que reviendraient suffisamment vite les reproches et les contentieux animant désormais leur relation. Et quelle logique à tout cela ? Au fait d’avoir eu envie d’elle comme rarement aussi ardemment, de sentir encore l’empreinte de son corps contre le sien quelques instants avant, quelle logique à désirer autant celle par qui l’exil et la déchéance étaient arrivés ? Glissant sur le drap, sa main avait frôlé la cuisse de Gaïa lorsqu’il s’était redressé pour s’asseoir, et le regard passant sur elle d’un air fuyant il avait quitté le lit pour se mettre en quête de la salle de bain. À peine coagulé, le sang s’insinuant entre les lignes de sa main avait recommencé à couler à peine ses doigts s’étaient agités sous le filet d’eau froide du lavabo, l’éventualité d’un détour par la case suture lui semblant de moins en moins évitable – mais il verrait cela plus tard. Regagnant le salon pour y récupérer les vêtements semés dans la fièvre du moment, il avait vu la silhouette de Gaïa se dessiner dans l’embrasure de la porte tandis qu’il reboutonnait son jean « Il s’est arrêté de pleuvoir. » qu’il avait alors fait remarquer, comme une justification au fait d’être en train de se rhabiller comme si la parenthèse charnelle était déjà oubliée – elle ne l’était pas. La main enroulée à la va-vite dans l’une des bandelettes utilisées normalement sous ses gants de boxe, le tee-shirt enfilé et la bandoulière de son sac de sport chargée sur l’une de ses épaules, l’italien avait coulé vers Gaïa un regard lourd de sous-entendus et des mots que la situation l’empêchait de formuler. Il n’avait pas eu de réponses aux questions qui l’avaient mené ici en premier lieu ; Il ne savait toujours pas pourquoi elle était là, pourquoi elle s’obstinait à rester sur ce maudit caillou Australie quand rien ne l’y obligeait, contrairement à lui. Il ne savait pas pourquoi et à cet instant la réponse lui semblait soudainement dérisoire : la réponse ne lui apporterait ni réconfort ni solution à ses propres problèmes. « Tu sais où me trouver. » Remarquant qu’elle pourrait y voir une perche à saisir, et n’étant pas certain de l’assumer si tel était le cas, il s’était rattrapé en ajoutant « Si mon frère te pose à nouveau des problèmes. » contredisant du même coup le fait d’avoir promis plus tôt dans la soirée que Nino n’en serait plus un – de problème – et le fait qu’elle ne pouvait pas se pointer à la salle de sport comme s’il s’agissait d’un moulin – ordre de Donnie. L’odeur du whisky répandu sur le plan de travail lui donnant peu à peu l’impression de monter à la tête, Vitto s’était éclairci la gorge en faisant un pas en arrière, sur le départ. Gaïa et lui avaient toujours eu l’argument professionnel derrière lequel se cacher pour justifier du semblant de relation qui les liait, mais désormais livrés à eux-mêmes ils se retrouvaient face aux dégâts que leurs choix respectifs avaient entraînés sur leur relation – et pour que le goût de la trahison soit si difficile à ravaler, c’était sans doute que « relation » il y avait en dépit de ce qu’ils avaient toujours affirmé. Pour l’heure et parce que la situation devenait pesante, Vittorio s’était éclairci une dernière fois la gorge et avait tourné les talons, quittant l’appartement sans un dernier regard pour son occupante et retrouvant finalement l’extérieur et un air que l’orage avait bien plus rafraichi qu’il ne l’imaginait, la chair de poule glissant le long de ses bras tandis qu’il se mettait en quête de l’arrêt de tramway le plus proche.
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