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 joamie + imaginary tea

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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyDim 11 Fév 2018 - 16:16


imaginary tea
i loved you before I ever heard your voice

Joanne ne désirait pas non plus une cérémonie en fanfare, avec tout et n'importe quoi pour se démarquer des autres, non. Il n'y avait là ni compétition ni d'envie de montrer une quelconque grandeur. Juste quelque chose qui leur ressemble – bien que cela puisse laisser comprendre que Jamie mettra les moyens pour mettre en place la cérémonie de leur rêve. Il était clair que la petite blonde aura éternellement un côté quelque peu princesse, parce qu'elle y tenait à cette robe, ainsi qu'aux voeux. Ils s'en faisaient tous les jours, des promesses, ils se fixaient tous les objectifs, mais les souligner le jour de leur union était d'une importance capitale pour elle. A ses yeux, on n'avait pas le droit de cracher sur ces promesses, de les bâcler pour une quelconque raison. Si chaque mot était précieux pour elle, ceux prononcés lors de ce moment fatidique valaient tous les trésors du monde. C'était inestimable et elle portait énormément de crédit et d'importance à chaque phrase prononcée – il fallait donc bien s'y préparer, parce que la petite Joanne avait bien des attentes par rapport à ces fameux voeux de mariage. Mais pour le moment, son cher époux prenait un malin plaisir en la faisant rougir de plus belle en évoquant leur vie intime. Oui, c'était une technique qui fonctionnait toujours merveilleusement bien, surtout en public. Joanne tenta de dissimuler ses joues empourprées à l'aide de sa serviette, gênée comme tout. Elle était toujours étonnée de l'aisance qu'il avait pour aborder ce sujet n'importe où, n'importe quand. Ses iris bleus regardaient rapidement autour d'eux, comme si elle craignait que quelqu'un ne les ait entendu, mais rien de cela. Joanne bafouilla des mots incompréhensibles, mêlée à un rire qui exprimait son embarras. Si elle avait été en état de répondre, elle lui aurait bien dit que cette perspective de deux nuits de noces lui plaisait certainement tout autant qu'à lui. Là non plus, ce n'était pas vraiment une nuit anodine. "Je n'irai pas jusque là non plus." lui répondit-elle après avoir repris ses esprits, quoi que ses joues étaient encore légèrement colorées. "Il faut que ce soit ce que tu veuilles toi aussi." précisa-t-elle, avec un regard tendre. Joanne était bien entendu touchée par l'initiative de Jamie, qui laissait comprendre qu'elle pouvait avoir tout ce dont elle pouvait désirer. Jamais elle n'avait abusé de ce pouvoir là et elle ne le ferait certainement jamais. Déjà qu'elle n'ose jamais vraiment exprimé lorsque que quelque chose lui plaît, ce n'était pas dans sa nature de réclamer tout ce qu'elle convoitait à tout va comme une enfant capricieuse. Jamie étirait la plaisanterie concernant Vee et l'organisation de leur mariage. "J'espère que tu ne me reviendras pas sourd, quand même." fit-elle remarquer, imaginant difficilement le cri que pousserait Vee en voyant l'alliance au doigt de son ami. Il restait d'ailleurs suspendu à ses lèvres pendant qu'elle parlait, la petite blonde n'était pas certaine qu'il prêtait entièrement attention à ce qu'elle pouvait raconter. Il semblait un petit ailleurs mais elle ne lui en tint pas rigueur. "Reconnais tout de même que ces plats là sont devenus des armes fatales, si je ne m'abuse." répliqua-t-elle avec un large sourire. "Le grand comme le petit, vous vous tenez tous les deux sages comme des images quand vous savez ce que je peux cuisiner." Joanne n'était pas un cordon bleu, quoi qu'elle trouvait qu'elle s'était beaucoup améliorée sur cette dernière année, mais il y avait ces petits mets que Daniel et Jamie adoraient et qui avaient à chaque fois un très frand succès. Ils discutaient ensuite logistique, Jamie ne semblait pas plus inquiet que cela. Durant le dessert, la maladresse de Jamie faisait rire son épouse et ils avaient attiré un peu l'attention du reste du restaurant pendant quelques secondes, mais c'était là bien le cadet de ses soucis. Le dîner touchait à sa fin et ils quittaient le restaurant. La jeune femme s'apprêtait à rentrer dans la voiture, mais Jamie la prit de court en l'enlaçant, ses mains délicatement posées sur le bas de son dos. Un simple instant de tendresse où il couvrait son visage de doux baisers. La suggestion soudaine de Jamie illumina le regard de sa belle. "Pour de vrai ?" lui demanda-t-elle alors. Sydney leur parlait à tous les deux, pour plus d'une raison. Il n'y avait que de beaux souvenirs là-bas, et elle n'était pas contre partir un weekend en dehors de Brisbane. "J'adorerai, ce serait fantastique." répondit-elle finalement, comblée au possible. S'il ne choisissait pas l'hôtel qu'ils aimaient tant, nul doute que Jamie allait trouvé une perle rare, surtout s'il s'agissait d'une lune de miel. La petite blonde l'embrassa avec délicatesse en prenant son visage entre ses mains. "Je me réjouis déjà pour tant de choses, mes zygomatiques vont finir par souffrir." plaisanta-t-elle au bord de ses lèvres, avec l'impossibilité de se défaire de son sourire. Les mots ne venaient pas, alors elle se contentait de l'embrasser longuement, collant son corps contre le sien. Ils décidèrent de reprendre la route pour rentrer chez eux. Il y avait cette sorte de tension particulièrement agréable dans la voiture, parce qu'ils connaissaient tous les deux la suite des événements, histoire de faire un mariage en bonne et due forme. Il y avait ces quelques regards d'échangés, ces non-dits qui n'apportaient aucun malaise, cette main que Joanne avait déposa sur la cuisse de Jamie pendant qu'il conduisait. Arrivés à la maison, ils libéraient la personne qui avaient gardé leur petit garçon, qui dormait profondément depuis bien longtemps. Joanne réalisait alors que tout ceci n'était pas un rêve. Ils étaient rentrés à Bayside, et elle avait toujours la bague au doigt. "Je vais juste aux toilettes, je reviens vite." dit-elle l'air de rien avant de lui voler un baiser et de filer à la salle de bain. Mais il n'en était rien, seulement Joanne avait également prévu une petite surprise, pour marquer le coup en cette Saint Valentin. Car dans ses souvenirs, elle n'avait pas mémoire d'avoir déjà eu un véritable 14 février avec lui. La première fois, il y avait eu la naissance de Daniel la veille et Joanne s'en remettait, puis ils avaient été séparé, et les voilà. Elle avait donc décidé de se faire un petit peu plaisir en s'achetant de la belle lingerie pour l'occasion. Pas de budget maximum, elle avait uniquement fonctionné au coup de coeur et avait finalement opté pour un ensemble avec une broderie rouge et délicate. Histoire de créer un petit effet de surprise, elle avait pris le déshabillé issu de la même collection pour la recouvrir. Joanne avait longuement hésité avec un body, mais elle craignait que ce ne soit que du déjà-vu et que ça finisse par décevoir Jamie. Elle retira tout bijou ou autre artifice, hormis son alliance, bien évidemment. Elle était un peu nerveuse, comme à chaque fois qu'elle s'achetait des ensembles de ce genre. Mais elle se sentait véritablement bien et surtout belle dans cette tenue et son objectif principal restait le même dans ces situations : plaire à Jamie. "Désolée d'avoir pris autant de temps." dit-elle en réapparaissant dans le séjour, alors que Jamie était toujours là et qu'à cet instant, il lui tournait le dos. Elle le laissait se retourner, constater de lui-même le fait qu'elle se soit changée. Le déshabillé recouvrait tout ce qu'il y avait dessous, fermé grâce à une fine ceinture. "Je n'ai pas de mariage à te proposer, mais... Je me suis dit que je pouvais te faire également une petite surprise pour marquer notre première véritable Saint Valentin. Sans un bébé de moins d'un jour, je veux dire." dit-elle, malicieuse au possible, en s'approchant sensuellement, alors qu'elle défaisait la ceinture pour lui permettre d'apercevoir à peine la manière dont elle était vêtue.
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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyMer 14 Fév 2018 - 20:15

And drink imaginary tea - And speak a language only we can understand znd I will fight back the tears As we fly through the years and I’ll keep you as close as I can
L'idée est lancée, comme ça. Parce que la soirée est belle, parce que l'occasion le veut, parce que je le peux. Elle, moi, Sydney, à nouveau. Peut-être le même hôtel, peut-être la même chambre, ou de nouveaux horizons. Comme une petite lune de miel afin de marquer le coup, de faire les choses bien, plus ou moins dans l'ordre, à la mesure de la célébration. Petit mariage, petit voyage ; mais pas moins d'importance, de souvenirs, d'émotions. Je nous y voit bien, traîner au lit le matin, flâner, profiter de la vue, découvrir de nouveaux aspects de la ville, apprécier le simple fait d'être ensemble et de pouvoir s'appeler de ces "mari" et "femme" tout frais. La suggestion semble plaire à Joanne, c'est ce que son regard laisse penser. "Vrai de vrai." j'assure comme à chaque fois que mes propositions paraissent trop impulsives. Pourtant je le crois, que nous méritons juste un weekend dans une ville qui nous a marqués. Un moment pour nous. Rien ne nous en empêche, après tout. Mes bras se resserrent autour d’elle pendant qu’elle m’embrasse. Ce joli sourire ne quitte pas ses lèvres et semble contagieux pour les miennes. “Sorry not sorry.” je souffle avant de lui voler un autre baiser, le dernier avant de lui ouvrir la portière de la voiture et l’inviter à prendre place sur le siège passager. Pendant une partie du trajet, je me demande si tout ceci pourrait être plus parfait. Mais même avec des témoins qui ne soient pas de simples employés de mairie, même dans les habits d’une journée de travail, même s’il faut modérer le champagne afin de rentrer pour relever la babysitter, je ne le crois pas. La suite, nous la connaissons tous les deux, et sa main sur sa cuisse effectue un certain rapprochement avec les événements à venir. Je contiens difficilement un rictus impatient. Parce que c’est nous, je sais que ce sera notre manière de sceller ce mariage. Je sais que ce sera différent, de le faire en tant que mari et femme. A peine pénétrons-nous dans la maison que Joanne disparaît. Pour ma part, je passe par la chambre de Daniel constater qu’il dort à poings fermés comme un petit ange. La veste et les chaussures retirées, je suis tenté de servir deux verres de vin, mais la voix de la jeune femme m’arrête dans l’élan. En me retournant, Joanne apparaît soudainement bien plus dévêtue qu'il y a quelques minutes. Ma crédulité me saute alors aux yeux, en même temps que le bout de peau nu qui est dévoilé par l'entrebâillement de son kimono. Elle préparait cette surprise, elle avait prévu son coup. L'attention est particulièrement flatteuse, autant pour mon égo que pour ses formes. Et mon regard glisse sur la silhouette qui se devine sous le tissu rouge, les petits bouts de lingerie qui se laissent voir, qui narguent, qui taquinent. J'ai les joues qui rosissent et les yeux qui brillent en la voyant ainsi. Les dents qui passent sur ma lèvre tandis que la vue éveille toutes les pensées peu catholiques qui sommeillaient depuis que nous avons quitté le restaurant, je prends appui sur l'accoudoir de l'un des fauteuils du salon, pas prêt de cesser d'admirer la vue. “Je crois que je peux m'en contenter.” dis-je avec un discret haussement des épaules. Mais à dire vrai, après avoir accepté ma demande en mariage inopinée, j’en avais oublié que la Saint-Valentin impliquait également une attention de sa part et j'étais loin d'attendre le moindre cadeau supplémentaire de sa part. Et elle se présente, toute apprêtée, pour rendre la soirée un peu plus mémorable qu'elle ne l'est déjà d'une manière qu'elle n'aurait sûrement pas suspecté. Un rictus flotte au coin de mes lèvres, ravi, curieux, gourmand, face à un cadeau à moitié déballé. Dire qu’elle est superbe serait un faible mot, d’autant que depuis quelques heures à peine, depuis que cette alliance orne son doigt, Joanne me paraît plus belle qu’avant ce soir. “A vrai dire, je crois que je suis l'homme le plus chanceux qui existe.” je reprends plus sérieusement et sincèrement. Et l’on peut déceler la véracité de chaque mot, toute l’importance que ceci avait pour moi. Que nous terminions cette soirée mariés, promis. J’en avais l’espoir sans y croire, la conviction avec des doutes ; mais elle a accepté, et cela est toujours difficile à réaliser, même lorsque je vois les diamants qui scintillent discrètement à son doigt. L’index malicieux, je lui fais signe d’avancer et de s’approcher de moi. Le tissu flotte sur ses hanches et laisse en voir un peu plus. Du rouge amoureux, du rouge passionné. Ma main se faufile dans le bas de son dos. L’autre, sous son visage, relève son menton et approche son visage du mien. “Vous êtes à couper le souffle, Mrs Keynes.” je lui murmure, déjà prisonnier d’un regard bleu tendre et d’une bouche d’une terrible sensualité.

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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyMer 14 Fév 2018 - 20:56


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Joanne était très loin de s'imaginer qu'elle pouvait se marier un jour de cette façon là. Sans grande cérémonie, sans tout ce que l'on pouvait associer à cette célébration. Et pourtant, elle n'y voyait aucune fausse note. Elle avait la crainte que l'après-coup lui ferait regretter son choix, mais il n'en était rien. A vrai dire, c'était ce qu'il fallait faire, ce dont ils avaient besoin. Chacun avait une vision si sacrée du mariage qu'ils n'oseraient jamais la transgresser. Il n'y aurait plus de séparations. Des disputes et des larmes, oui, certainement, mais rien qui puisse définitivement les séparer comme cela avait été le cas de bien trop de nombreuses fois. Mariage était synonyme de fidélité, de loyauté, de soutien permanent, en plus de cet amour et de cette tendresse que l'on devait prodiguer jour après jour. Joanne était particulièrement bornée à ce sujet, on ne pouvait pas l'éloigner de ces principes là, comme un doctrine bien gravé dans sa tête. C'était ainsi, et pas autrement. Une vision peut-être très vieux jeu, mais Jamie l'entendait également de cette oreille là. Alors quoi de mieux que de prévoir un petit voyage de noces, à la proportion de leur cérémonie ? Juste pour se créer un souvenir supplémentaire à Sydney, parce qu'il n'y en avait que des beaux ce soir-là. Il était on ne peut plus sérieux et elle avait déjà grand hâte d'y être. Un weekend entier pour se retrouver, pour réaliser qu'ils étaient bel et bien mari et femme. Ensuite, ils retrouvaient le chemin de la maison, avec une certaine hâte, une tension particulièrement délectable et plaisante. Joanne lui avait également préparé une petite surprise, bien moindre qu'un mariage et elle espérait de tout coeur que cela lui plaise. Elle n'allait pas tarder à le savoir, une fois toute changée, prête à le rejoindre dans le séjour. Qu'il soit sans voix n'avait en soi rien de surprenant, c'était surtout la raison de ce mutisme qu'elle souhaitait savoir. Mais malgré les doutes, elle ne perdait pas son sourire, ni son regard malicieux. Il suffisait de le voir passer ses dents sur sa lèvre inférieure pour comprendre que ça lui plaisait, bien qu'il n'avait pas encore vu l'intégralité de l'ensemble, encore dissimulé en grande partie de la soie rouge. Il la regardait de haut en bas, comme pour ne pas en perdre une miette, comme une envie de marquer de manière indélébile ce souvenir-là, celui de leur nuit de noces. Pendant longtemps Joanne aurait été terriblement embarrassée qu'il la scrute ainsi, inlassablement. Mais avec le temps, elle avait appris à apprécier ses regards là. Ces yeux verts pétillants d'admiration, de contemplation, et d'un amour certain. Entendre Jamie dire qu'il était chanceux, avec ce ton on ne peut plus sérieux, rendait Joanne plus heureuse que jamais. Elle adorait entendre ces mots là. Lui qui ne pensait jamais mérité quoi que ce soit de ce qu'il avait, sa maison, son enfant, son poste, son épouse... Il ne pensait pas avoir droit à la moindre attention de Joanne. Celle-ci se souvenait parfaitement de ces conversations là, qui parfois étaient particulièrement destructeurs, où elle était à court de mots pour lui faire comprendre qu'il le méritait amplement. Cette phrase là fit briller les iris bleus de son épouse, au plus haut point. Son coeur s'emballait à ces simples mots, avec une envie hâtive de le prendre dans ses bras. Elle était si heureuse, c'était ces mots là qui la rendaient heureuse. Emue, Joanne ne trouvait pas quoi dire de plus. Pas vraiment. "Et je ferai en sorte que ce soit indéfiniment le cas." finit-elle par lui répondre de sa voix douce, avec autant de sincérité dans ses paroles que lui en avaient un peu plus tôt. Parce qu'elle estimait que cela faisait partie de son rôle, c'était même un devoir. Elle ne se le pardonnerait jamais si elle le rendait malheureux, si un jour elle ressentirait à nouveau cette impression de ne pas suffire. Mais s'il l'avait épousé, cela signifiait qu'elle était tout ce dont il avait besoin. Son sourire s'élargit lorsqu'il lui fit signe d'approche, le regard bien malicieux. Elle se laissait faire, répondant amoureusement à son baiser. Peut-être que ce n'était qu'elle, mais elle avait l'impression que même les baisers étaient différents. Comme une nouvelle sensation, particulièrement agréable qu'elle ne parvenait pas à décrire avec précision. Le silence régnait dans cette maison. Il n'y avait qu'eux, et ce baiser, qui semblait sceller une autre promesse. Joanne appréciait au même moment la chaleur de la main qu'il avait déposé au bas de son dos, la douceur et le goût de ses lèvres. "Je voulais vous faire plaisir... vous plaire surtout, et vous surprendre, peut-être un peu." admit-elle avec une certaine timidité, toujours au bord de ses lèvres, en plongeant son regard dans le sien. Ils n'avaient pas perdu ce jeu du vouvoiement, ils l'avaient même retrouvé avec une facilité déconcertante. Et bien que cela est sensé maintenir une certaine distance entre deux interlocuteurs, dans leur cas, cela les rapprochait. Elle avait bien remarqué que ses joues étaient un peu plus roses qu'avant, que son regard brûlait d'envie pour elle. Délicatement, elle ouvrait davantage le kimono, pour qu'il puisse en voir un peu plus. Ses gestes étaient assez sûrs, elle voulait qu'il la regarde. Elle faisait durer le moment en faisant glisser la soie le long de ses épaules, puis le long de ses bras, avec une lenteur quasi extrême. Jamie semblait beaucoup aimer. La petite blonde voulait un petit peu sortir de ses sentiers battus, changer un peu la donne pour marquer un peu plus cette soirée. Elle redécouvrait à nouveau ce plaisir que de sélectionner de la nouvelle lingerie, rien que pour voir la réaction de Jamie lorsqu'il remarquerait ces nouveautés. Parce qu'elle ne les achetait rien que pour lui, au fond, bien qu'elle admettait se sentir particulièrement dans des tissus d'une telle facture. Elle sentait son coeur battre à tout rompre, elle ne s'entendait même plus penser. Le kimono finit enfin par tomber par terre, avec un mouvement particulièrement élégant. "Joyeuse Saint-Valentin." finit-elle par dire avec un léger rire, cet événement devenant particulièrement mineur, comparé à ce qu'il s'était passé un petit peu plus tôt dans la soirée. Elle déposa alors ses mains au niveau de son cou pour échanger un nouveau baiser avec lui, qui devint de plus en plus langoureux.
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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyMer 14 Fév 2018 - 22:41

joamie + imaginary tea - Page 2 3180130893
And drink imaginary tea - And speak a language only we can understand znd I will fight back the tears As we fly through the years and I’ll keep you as close as I can
La surprise est complète, pour sûr. Je me remets lentement de la vision que Joanne m’a offert pour conclure la soirée -ou du moins, en débuter la conclusion. Un avant-goût, une mise en bouche, un aperçu particulièrement plaisante et appétissant. De quoi faire naître et attiser l’envie dès le départ, de quoi rendre curieux, malicieux, joueur. Ne serais-ce que dans le regard, il existe désormais quelque chose de différent. Il y a quelque chose qui change, pour ne pas dire un fossé, entre poser ses yeux sur une belle femme mise en valeur par de beaux dessous, et admirer sa femme qui se présente dans de la lingerie spécialement sélectionnée pour vous, pour un soir spécial, pour vous plaire, vous surprendre. « C’est très réussi. » je lui assure, le sourire toujours flottant sur les lèvres. Le baiser confirme qu’une étape a été franchie. Ce je-ne-sais-quoi supplémentaire qui le rend plus délectable, plus agréable, plus satisfaisant. J’embrasse non seulement l’élue de mon coeur, mais aussi mon épouse, celle avec qui j’ai choisi de partager ma vie, celle qui m’accepte dans la sienne. La femme qui me rend heureux, celle avec qui je veux vieillir. Celle qui me complète. Pourtant elle est toujours elle, et je suis toujours moi. Peut-être un peu plus, au final. Peut-être que maintenant, plus qu’avant que nous entrions dans la mairie, nous avons accompli quelque chose ; nous nous sommes accomplis nous-mêmes. Nous avons dépassé les peurs, les doutes, nous avons tourné le dos à tout ce qui nous retenait, nous tirait en arrière. Désormais, ce lien paraît invincible. Peut-être la seule euphorie du moment explique pourquoi je me sens si bien, si confiant, pourquoi Joanne déborde d’affection, de sensualité, pourquoi chaque sensation est différente, meilleure, intense. Je vois clair, mais je me sens ébloui. Je suis bien ici, mais je me sens hors de mon corps. Est-ce que tout ceci arrive à quelqu’un d’autre que moi ? Non ; c’est ma Mrs Keynes que je tiens dans mes bras, c’est ma Lady, et c’est, assurément, l’amour de ma vie. Chanceux, je le suis et cela est peu dire. Jamais je ne comprendrais ce qu’elle me trouve, pourquoi elle s’embarque dans cette aventure à deux, pourquoi elle ne m’a pas fui en courant depuis le tout premier soir dans ce bar ; pourquoi elle a dit oui ce soir. Mais je ne veux pas questionner ma chance, m’encombrer de cette pensée. Tout ce que je sais, c’est que j’ai besoin d’elle dans ma vie, et que je ne serais heureux avec personne d’autre. Est-ce superficiel de ma part d’y songer alors que Joanne est tout simplement si dévêtue devant moi ? Le satin a quitté ses épaules, glissé le long de ses bras, frôlé ses jambes et dévoilé sa peau pâle, les dessous carmin. Chaque minuscule détail m’envoûte. Les couleurs, les formes, la silhouette. Les bretelles sur ses épaules et son port de tête, le galbe de sa poitrine, le creux de sa taille, ses hanches, ses cuisses, et même les éternelles traces laissées par la naissance de Daniel. Subjugué, d’une certaine manière cela me saute aux yeux ; elle est parfaite, elle est adorable, elle est belle et désormais, elle est mienne. Et il suffit de cette pensée pour non seulement me combler de joie, mais aussi nourrir mon envie d’elle. Alors, lorsqu’elle m’embrasse et laisse la fougue prendre peu à peu le dessus, je ne combats pas ce désir un seul instant ; je le laisse m’envahir, couler dans mes veines, guider mes gestes. Qu’il s’agisse des doigts qui glissent le long de son dos et se dépose en bas de ses reins, de ceux qui frôlent son visage et s’aventurent sur son cou, ses épaules, son buste, de ma langue qui se faufile pour trouver la sienne. Tout en moi ne demande qu’à l’adorer, la flatter, la goûter. Pour un long moment, le simple fait de la presser contre moi en l’embrassant inlassablement me convient, savourant chaque minute, espérant que cette nuit ne prenne jamais fin. Et finalement, je prends sa main afin de nous rendre dans la chambre. J’installe Joanne sur le lit, à genoux face à moi, le temps de me défaire de ma chemise. Puisqu’elle avait instauré le rythme, c’est aussi lentement que je la laisse la déboutonner de haut en bas, lui permettant ainsi de découvrir, petit à petit, un peu de peau, un peu de muscle. Il est apparu, avec le temps, que la jeune femme a au moins autant le goût du plaisir visuel que moi, et aussi ironique cela soit-il, plus elle s’est ouverte à mon regard, plus j’ai découvert le sien et la nervosité, la gène d’y faire face, d’être scruté. Alors cette fois, je laisse la belle blonde imposer son rythme, son envie et son regard bleu. Un frisson plus tard, sous ses doigts fins qui ôtent le tissu de mes épaules et le font glisser le long de mes bras, je me retrouve déjà à moitié nu. Je la laisse voir, toucher, aussi flatté qu’intimidé. Un baiser particulièrement passionné est coupé court ; répondant à une impulsion, une envie, j’ai légèrement poussé Joanne en arrière jusqu’à la faire tomber sur le lit. A mon tour à genoux, je couvre son ventre de baisers qui se glissent vers son entrejambe. Le tissus n’est plus un obstacle une fois repoussé sur le côté, et c’est sur son intimité que j’appose ma bouche afin de la chérir comme il se doit.

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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyMer 14 Fév 2018 - 23:28


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joamie + imaginary tea - Page 2 3180130893 Cette soirée semblait se parfaire de minute en minute. Tout s'alignait parfaitement. La cérémonie, le restaurant, la suite des événements. Jamie semblait adorer cette petite surprise qu'elle lui avait préparé et n'hésitait pas à se rincer l'oeil. Il avait un tel sens du détail qu'il prenait le temps d'observer les détails brodés sur la lingerie, mais aussi l'épiderme pâle de son épouse. Avec ses quelques imperfections ici et là, mais que lui adorait plus que tout. Jamais n'allait-il reprocher à la jeune femme les traces qu'avaient laissé sa grossesse sur son ventre. Ces marques l'avaient longtemps complexé dans les suites de son accouchement. Pendant longtemps, elle refusait de montrer cette partie de son corps au jeune père, horrifiée à la simple idée qu'il puisse trouver cela répugnant. Mais rien de tout ceci, au contraire. Il s'est montré compréhensif, il l'avait respecté de bout en bout et avait même fini par trouver une beauté dans ces marques disgrâcieuses. Grâce à son regard, elle avait réappris – et réapprenait toujours d'ailleurs – à s'aimer, à s'accepter avant tout. Jamie prenait le temps de l'admirer, totalement envoûté par celle qui l'inspirait de jour en jour. Ils façonnaient un peu plus cette bulle qu'ils adoraient et dans laquelle ils appréciaient s'enfermer dès qu'ils le pouvaient. Cela pouvait être n'importe où, n'importe quand. Elle se doutait bien qu'il devait se poser des questions, surtout pourquoi on lui donnait tant, alors que toute sa vie ses parents voulaient lui faire comprendre que ce n'était qu'un moins que rien. Lui aussi, avait l'estime de soi qui était lésé, mais d'une bien autre façon. Joanne se donnait le challenge de réhausser le niveau, de lui faire comprendre qu'il méritait cet amour, cette affection, la famille qu'il était en train de fonder. Un juste retour des choses selon elle, tout simplement. La petite blonde adorait lorsqu'il ne cherchait plus à se contrôler ou à être contrôlé. Il exprimait son amour de la manière dont il l'entendait, parfois de manière un peu brusque, mais au combien sincère et pur. Joanne réceptionnait la moindre goutte de cette fontaine inépuisable d'amour qu'il voulait lui donner. Chaque baiser était plus éloquent qu'une phrase, chaque caresse avait une sorte de signification, encore plus en cette soirée particulière. C'était son mari, et elle se devait de le chérir d'autant qu'il en avait besoin. Et elle avait très rapidement compris que Jamie en avait énormément besoin, tous les jours. Ils dépendaient chacun de l'amour que l'autre lui donnait, et ils se le rendaient bien. Alors il ne contrôlait plus l'intensité de ses baisers, sa langue venant chercher la sienne alors que ses mains parcouraient délicatement ses courbes. Que lorsque ses doigts passaient au niveau de son cou, il pouvait sentir le flux sanguin qui devenait de plus intense qui agitait sa carotide. Elle avait l'impression que son coeur allait exploser, alors qu'ils venaient tout juste de commencer. Elle sentait aisément tout le désir qu'il avait à cet instant précis, cette envie auquel aucun des deux ne résistait vraiment. Jamie prit sa main, afin qu'ils aillent s'isoler dans leur chambre. Installés sur le lit, il la laissait prendre le temps de déboutonner sa chemise. Ses pupilles se dilataient à la simple vue d'un torse qu'elle trouvait parfait. Elle aposé une main au niveau de son corps, juste pour le sentir battre. Et ce coeur là était désormais bien à elle, scellé grâce à leur union, du moins c'était l'image qu'elle s'en faisait. A elle et à personne d'autre. Ses doigts étaient toujours bien plus froids que son épiderme à lui. Elle parcourait ses traits, les admirait. Elle n'y changerait absolument rien. Joanne déposait quelques baisers sur sa nuque et le haut de son torse avant d'échanger avec un lui un baiser particulièrement fougueux. Mais Jamie avait une autre idée en tête et ne se gênait pas pour l'imposer, tout en restant tendre et attentionné dans ses moindres gestes. Lui ne semblait pas enclin à la débarrasser de la lingerie qui la mettait particulièrement en valeur, alors qu'il avait toujours un franc plaisir à la déshabiller. Il voulait certainement profiter de cette vue là pendant un moment. Sa bouche parcourait son ventre avant d'atteindre l'objet de sa convoitise. Joanne soupira longuement en sentant ce premier contact contre son intimité. Il la connaissait par coeur, il savait exactement quoi faire pour arriver à ses fins. La jeune femme glissa ses doigts dans les cheveux de son époux, les serrant parfois lorsqu'une petite vague de plaisir venait électriser son échine. Elle s'était redressé, se maintenant grâce à son coude, juste pour le regarder faire. Il éveillait tous ses sens avec une application certaine qui faisait rapidement perdre la tête à sa belle, qui n'eut d'autres choix que de s'allonger à nouveau, commençant à pousser quelques gémissements, où se mêlaient de temps en temps le prénom de son amant. Les yeux clos, elle savourait la moindre sensation, elle laissait le plaisir prendre contrôle de son corps. Son bassin faisait alors ces légers mouvements sensuels, son échine se courbait de temps à autre. Il rendait sa respiration totalement anarchique, provoquait des légers fourmillements au bord de ses lèvres et au niveau de son intimité, Ô combien agréable. Joanne avait l'impression que la température de son corps montait subitement en flèche, à la merci des caresses de son mari. Ses gémissements se firent de plus en plus fréquents, de plus en plus fort, il la guidait, au rythme que lui imposait, vers ce point de non-retour. Il la faisait languir, pour leur plaisir commun, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir quoi que ce soit et que son corps se figea soudainement sous le poids d'un plaisir qu'elle ne parvenait plus à libérer en bonne et due forme. Jusqu'à ce qu'elle pousse un long cri, si bien que ses membres en tremblaient, électrisés de temps à autre. Cela rendait toujours la jeune femme particulièrement fougueuse, avec une passion qui la dépassait, surtout en cet instant. Tout lui semblait différent, et il ne fallait brûler aucune étape. Quelque part, c'était comme une première fois. Ils se connaissaient par coeur, et pourtant, elle avait l'impression de le redécouvrir, d'interpréter différemment chaque geste. Chaque seconde était précieuse, d'une valeur inestimable. Elle incita Jamie à remonter le long de son corps afin qu'elle puisse l'embrasser avec une fougue qu'elle ne maîtrisait plus, ses mouvements de bassin se reproduisant légèrement dès qu'elle sentait son torse contre le sien. Enfin, elle échangeait leur place, se retrouvant désormais sur lui. Elle brûlait, elle avait l'impression d'être consumée sur place. Joanne se redressa, son bassin effectuait quelques mouvements qui faisaient office de caresses pour l'intimité de son partenaire. Elle débouclait sa ceinture, ses dents passant sur ses lèvres, bien déterminée à lui rendre la pareille.
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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyJeu 15 Fév 2018 - 13:25

joamie + imaginary tea - Page 2 3180130893

And drink imaginary tea - And speak a language only we can understand znd I will fight back the tears As we fly through the years and I’ll keep you as close as I can
Aucune retenue, aucun filtre. Le désir électrise l'air de la meilleure des manières. Un air chaud, déjà gonflé des soupirs à venir. Ceux qui flattent, ceux qui déchargent avant que le corps, le cœur n’explose. Toujours le désir qui s'infiltre, dans les poumons, les veines, qui emplit le crâne d'envies, assumées, inavouables, mais surtout d'elle. Son nom, sa présence, inspirent la plénitude qui équilibre la balance alors que je succombe rapidement, facilement, à l'anarchie des pensées enflammées, des sens en éveil qui décèlent le moindre frôlement de ses doigts, de son ventre collé au mien, et le son du tissu qui se froisse, qui glisse et s'abandonne sur le sol de la chambre. La main de Joanne sur mon torse semble posée à même mon cœur. L'empreinte prend, le marque, pour toujours. Il bat, palpite, se serre pour elle. Il est la cause de bien des chaos, tellement plus fragile et versatile qu'il n’y paraît pour la majorité de ceux qui croient me connaître. Mais elle le sait, elle en accepte les faiblesses, elle le nourrit de tout son amour. Il guérit des coups et des manques, il apprend, il s'applique grâce à elle, pour elle, le cœur craintif qui a douté plus d'une fois de sa réalité, qui aurait préféré laisser la place, et qui se sent désormais plus vivant que jamais. Les baisers coulent le long de mon cou, scellent nos lèvres, à la fois tendres et passionnés, fougueux et appliqués. Ils n'ont plus le même goût, plus le même effet, et je crois que j'y succombe un peu plus, plus facilement. Ils donnent envie de plus. Pour une première nuit mariés, à dire vrai, je veux tout d'elle. Toutes ses courbes, toutes ses caresses tous ses regards pour moi ; tous ses soupirs, tous ses désirs, toutes ses pensées pour un “nous” renouvelé. Et qu'elle obtienne, en retour, tout de moi. C’est pourquoi rien n’est laissé au hasard, rien n’est bâclé, chaque détail compte. Chaque petit bout d’elle, enveloppée dans la dentelle rouge. Elle s’offre, allongée sur le lit, les jambes s’écartant au fur et à mesure que je descends pour atteindre son intimité. L’effet est immédiat, comme escompté. Le corps de Joanne se tend, frissonne, chauffe. Ses doigts mêlés à mes cheveux laissent deviner toutes les subtilités des sensations qui la traversent à chaque caresse du bout des lèvres, chaque passage de la langue sur ses parties les plus sensibles. Et il y a les soupirs qui deviennent des râles, qui mûrissent en gémissements, de plus en plus fréquents, sonores, profonds. D’un coup d’oeil, je la vois succomber, incapable de résister, laisser tomber son dos sur le matelas, ne plus maîtriser les mouvements de son bassin qui encouragent, qui réclament. Les frétillements de ses jambes, les petits spasmes de son corps tout entier, sont la traduction de son plaisir personnel grimpant soudainement en flèche et s’achevant dans un long cri. Satisfait, une dernière caresse buccale conclut ce moment de pure dédication tandis que Joanne palpite encore des pieds à la tête. Quelques baisers sur son ventre ponctuent le chemin de retour vers son visage, et c’est avec un léger sursaut de surprise que je laisse la jeune femme se jeter sur mes lèvres, ses bras autour de mon cou me serrant tout contre elle. Saisissant sa cuisse, je remonte sa jambe sur ma hanche, colle mon corps au sien, sa peau pâle et douce contre le pantalon qui me couvre encore -pas assez pour dissimuler ma virilité pressée sur son entrejambe, excitée par les ondulations de ses reins, et sur laquelle Joanne jette finalement son dévolu. Les places sont échangées, la petite blonde prend le dessus et s’attaque sans plus attendre à ma ceinture, la déboucle, défait le bouton, la fermeture éclair, et me débarasse de tout vivement. Ce sont ses doigts qui me font frissonner en premier, saisissant l’objet de son désir auquel elle appose ensuite ses lèvres. Il n’en faut pas plus pour m’arracher un soupir, crisper mes mains sur le drap, et sentir mon épiderme se faire brûlant. Il y a la délicatesse de ses mains, la vigueur de sa bouche, l’application de ses lèvres qui frôlent, qui flattent, qui goûtent. Cette impression d’être à sa merci, cette confiance qui conforte le plaisir, qui l’intensifie, qui rend délectable de se sentir si vulnérable. Ainsi chéri par ma femme, je me laisse fondre, envahi par les sensations, submergé. Les râles répondent à ses caresses, confirment tout l’effet qu’elle me fait, adore, en redemande. A l’affût de plus, mais aussi de trop, je sens que le plaisir prend des proportions qui risquent de ne plus me laisser m’échapper, que les vagues de sensations de plus en plus grandes sont susceptibles de m’empêcher de garder la tête hors de l’eau. Alors je dois repousser le visage de Joanne. Autant adorerais-je qu’elle poursuive, autant cette envie-là ne vaut pas celle d'obtenir les sensations de nos corps mêlés, de ressentir la symbiose de ces moments particuliers et ces apothéoses partagées. La jeune femme m'offre à nouveau ses lèvres, son doux visage orné de ces yeux bleus brillants et envoûtants. C'est avec attention que je l'allonge et retrouve ma place entre ses jambes. Mes baisers parsèment la peau de son cou, un sein au creux de la main puis effectuant le contour de sa silhouette. Le doigté délicat flatte son intimité brûlante puis guide la mienne qui s'introduit en elle. Et là, frissonnant et soupirant, je reste un instant, mon front sur le sien, frôlant son nez, le bout de ses lèvres. Je peux deviner le métal de son alliance à la main sur mon dos. Elle est toute à moi, cette précieuse perle, ce bijou de femme.

LOONYWALTZ
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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyJeu 15 Fév 2018 - 14:11


imaginary tea
i loved you before I ever heard your voice

joamie + imaginary tea - Page 2 3180130893 C'était à chaque fois un véritable don de soi. Ils transmettaient tout ce qu'ils étaient capables de donner en amour, un mélange de tendresse et de fougue qu'ils ne cherchaient même plus à contrôler. Ils ne désiraient que l'entière attention de l'autre, cette possessivité reprenant allègrement le dessus. Ils convoitaient les regards, les caresses. Ils vivaient pour les sentiments qu'ils avaient pour l'un l'autre, alimentés par des rêves et des ambitions communes. Jamie voulait être le premier à transporter son partenair vers ces plaisirs en caressant subtilement l'intimité de son épouse. Il en appréciait tout autant la vue, satisfait d'être celui qui lui procurait tant de sensation avec une maîtrise parfaite de ses gestes pour arriver à ses fins. Et même après cela, il prenait un malin plaisir à faire une dernière caresse avec sa bouche, déclenchant ainsi un dernier petit spasme de la part de Joanne, qui se remettait à peine de cette vague de sensations. Il parsemait son épiderme de baisers avant de retrouver les lèvres rose et brûlantes de la jeune femme, qui l'embrassait alors avec passion. Leur corps se collait l'un à l'autre, les doigts de Jamie s'enfonçait légèrement dans la chair de l'une de ses cuisses. Rien que ces touchers là la faisaient soupiraient entre deux baisers, sur le peu de temps qu'ils s'accordaient pour reprendre un peu leur respiration. Elle échangea délicatement leur place, n'attendant pas davantage pour lui retirer ses derniers vêtements. Il était assez rare qu'il soit le premier à se retrouver nu avant elle, lui qui aimait tant la déshabiller et prendre le temps d'admirer chaque parcelle de peau qui lui était à nouveau visible. Joanne avait cette fois-ci cet honneur et elle reconnaissait que c'était particulièrement présent. Elle savait qu'elle manquait cruellement d'objectivité lorsqu'elle disait qu'elle le trouvait parfait, mais elle ne trouvait pas d'autres mots pour le décrire. Il était merveilleusement bien bâti, elle adorait les tâches de rousseur qui parsemaient notamment ses bras, il entretenait avec soin sa musculature. Elle fondait à chaque fois qu'elle voyait ses yeux verts, ou un sourire qui venait étirer ses lèvres. Lèvres qu'elle avait constamment envie d'embrasser, auxquelles elle restait pendue durant leurs nombreuses discussions. Alors, tout en caressant son intimité avec ses doigts délicats, elle prenait le temps de le regarder avec des yeux envieux, vitreux, aux pupilles dilatées. Elle l'adorait tel qu'il l'était, et elle voulait qu'il ressente cette quasi dévotion. Qu'il comprenne à quel point il était aimé et qu'il l'accepte, qu'il l'embrasse pleinement. Joanne caressait avec attention son entre-jambe, attentive au moindre faits et gestes de son mari. Elle savait qu'arrivé à un moment donné, il l'arrêterait, peu désiré qu'il arrive à ce point de non-retour de cette façon-là. Non, il préférait partager cet instant là avec elle. C'est pourquoi il avait fini par repousser doucement son visage, et qu'une fois qu'elle était arrivée à hauteur de sa bouche, il l'embrassait tendrement. C'était elle qui se retrouvait à nouveau allongée sur le matelas, par une manoeuvre que Jamie avait exécuté avec la plus grande délicatesse, comme si elle était le bijou le plus précieux et le plus fragile qui soit. Pendant qu'il lui arrachait de nouveau soupirs en déposer des baisers au creux de son cou, Joanne retira rapidement son haut afin qu'il puisse déposer sa main sur son sein. Aussi avait-elle envie de sentir son torse contre le sien durant cet instant. Elle fit de même avec le reste de vêtements qui la couvrait. Un gémissement traversait ses lèvres lorsque le brun flattait son intimité avec ses doigts, avant d'unir enfin leur corps, accompagné d'un long soupir émis par la petite blonde. Aux yeux de Joanne, ce moment scellait définitivement leur mariage. Jamie restait immobile, savourant ce contact autant qu'elle, alors que ses lèvres chérissaient le visage de celle qu'il adorait appeler mon ange. Joanne avait plongé son regard dans le sien, avec amour et tendresse. Ses jambes entouraient doucement sa taille, ses mains ses posaient sur son dos. Le regard de Jamie était brillant, comblé. Il était presque difficile de réaliser qu'ils étaient enfin mariés. Elle lui souriait, frôlait le bout de son nez avec le sien. Jamie commençait une houle délicate, aucun mouvement brusque. Cela leur laissait tout le loisir de de se regarder, de s'embrasser, de flatter la peau par de douces caresses. Les sensations étaient différentes, mais certainement pas moindre. Joanne sentait son coeur tambouriner dans sa poitrine, rendant sa respiration haletante, mêlée avec des soupirs. Une émotion vive, ce bonheur indescriptible, venait de temps en temps serrer sa gorge, rendre son regard plus brillant. Les visages se frôlaient quelques instants, jusqu'à ce qu'elle vienne l'embrasser tendrement tout en plaçant une main dans ses cheveux. Quelques minutes plus tard, ils échangeaient une nouvelle fois leur place afin que ce soit au tour de Joanne de faire ces mouvements de bassin sensuels qui lui étaient propres. Ils étaient toujours aussi lents et appliqués, contrastant ainsi ce moment avec les préliminaires. Elle avait délicatement tiré sur les bras de Jamie pour l'inviter à se redresser, qu'elle puisse coller son torse contre le sien, encerclant sa nuque avec ses bras. Ainsi, elle pouvait à nouveau échanger de nouveaux baisers, inspirer le moindre de ses râles, le moindre soupir, sentir la chaleur de son épiderme contre le sien, et même par moment, les battements de son coeur.
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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyDim 25 Fév 2018 - 14:53

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La dentelle rouge a rejoint le reste des habits sur le sol de la chambre, ici et là autour du lit. La surface des draps accueille désormais deux corps nus mêlés l’un à l’autre. Une première nuit de noces, consommation délicate d’une union discrète dans la pénombre, comme deux secrets qui ne se prononcent que du bout des lèvres, s’avouent dans un souffle chaud. Peau contre peau, ses formes épousent les miennes, bouches jointes en d’innombrables baisers tendres. La houle a à peine débuté, après s’être donné le temps de la contemplation et des mots d’amour tacites échangés par les prunelles brillantes malgré l’obscurité. Les muscles un à un font naître un mouvement lent, d’une amplitude qui permet de sentir la moindre caresse de son corps sous le mien, qui me serre tout près d’elle, qui m’accueille en son sein. Et je pourrais me délecter de ces sensations pendant des heures passées à flatter chaque parcelle d’elle, nourri de ses soupirs qui s’exfiltrent de ses lèvres. Appuyé sur un bras, ma main libre caresse son visage, son cou, sa poitrine, frôle la cuisse de l’une de ses jambes relevées, cerclant ma taille, quand mes doigts ne cherchent pas les siens, les mêlent, les serrent. Joanne aime glisser les siens dans mon dos, masser mes épaules, accompagner les mouvements de mes reins. Bien sûr, saisir mes cheveux, mon visage, afin de m’envoûter un peu plus de son regard bleu. Je lui offre mes premiers râles, soufflés au creux de son cou, une fois la parfaite cadence trouvée, et les sens dévorés par des sensations voluptueuses. La jeune femme décide de prendre le dessus un moment plus tard. Je quitte ses baisers à contrecoeur et la chaleur de sa peau pâle collée à mon torse au profit d’une vue imprenable sur ses courbes qui se meuvent sous mes yeux, le bassin ondulant sensuellement en des va et vient délectables, la poitrine se gonflant de soupirs avides. Toujours aucune hâte, la recherche de l’orgasme passant pour le moment au second plan face à l’envie de profiter de chaque minute de cet instant, de cette occasion toute particulière, de s’offrir, se mêler, se goûter ; faire l’amour à ma femme pour la première fois. Mes soupirs se multiplient sous les douces caresses de son intimité sur la mienne, véhicule d’un plaisir qui grandit, qui dévore. Mais Joanne me sollicite plus près d’elle, me pousse à me redresser afin d’apposer mon torse au sien. Mes bras l’emprisonnent immédiatement et la serrent fermement. Désormais nos deux silhouettes dansent en symbiose, un accord parfait, une chorégraphie connue par coeur mais redécouverte à chaque fois. Suivant les mouvements de ses fesses, je fonds d’une envie insaisissable tandis qu’accompagnant, accentuant la houle, mes doigts se ferment sur sa chair, disposent de son corps. L’allure s’accentue, les baisers gagnent en fougue. Serrant ses mèches blondes, je m’assure la totale appartenance de ce visage porcelaine, de ce regard qui me perce de part en part, vitreux d’envie, de plaisir. « Tu es à moi pour toujours maintenant... » je souffle près de son oreille, possessif comme jamais. Car le mariage n’allait sûrement pas guérir ce besoin d’exclusivité, et de l’entendre dire qu’il n’y a personne d’autre, qu’il n’y aura plus jamais qui que ce soit d’autre. Que ces yeux, ses lèvres et sont toucher tendre ne dévoreront nul homme, que non seulement son corps, mais aussi sa tête, son esprit, sont mariés au mien, scellés. La signature s’accompagne d’une totale dévotion, d’un dévouement sans bornes. De l’abandon d’une partie de soi qui forme le nous éternel. Celle qui s’assimile à ce moment même, l’un en l’autre, individu qui s’oublie dans deux flots de plaisir qui se rejoignent dont résultent l’instant si particulier, si parfait, où les battements se coeurs et les gémissements communs deviennent l’unique réalité purement sensorielle. Quant au grand flou matériel, il voit ces corps nus retomber sur le matelas, la femme recueillant l’époux entre ses jambes, prisonniers l’un de l’autre, jusqu’à cette délivrance qui emplit l’air d’un dernier cri de plaisir.

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Message(#)joamie + imaginary tea - Page 2 EmptyDim 25 Fév 2018 - 16:49


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joamie + imaginary tea - Page 2 3180130893 A force de toucher la peau de son dos, Joanne le connaissait pas coeur. Le bout de ses doigts frôlait son épiderme, appréciant le contraste avec la froideur de sa main et la chaleur de sa peau. Cela n'avait rien désagréable, cela ne le faisait pas tressailler. Comme si l'entièreté de son corps avait lui-même assimiler le fait que ce toucher si froid n'était autre que celui de son âme soeur, qu'il n'y avait pas lieu de grimacer ou de frissonner – sinon de plaisir – à ce contact. Parce que d'usure, les doigts froids n'avaient rien d'agréable. Un toucher parfois presque gelé n'avait rien d'apaisant. Mais avec lui, si. Qu'elle mêle ses doigts dans ses cheveux ou qu'elle caresse l'ensemble de son corps, son toucher n'apportait que des soupirs supplémentaires. La petite blonde avait fini par échanger leur place, prenant le relais en faisant des mouvements que Jamie avait toujours adoré contemplé. Il se rinçait l'oeil sans limite, un léger sourire satisfait au coin de ses lèvres tant il appréciait le spectacle qui se déroulait sur lui. Ses mains s'ancraient dans la chair de ses cuisses, suivaient le moindre de ses mouvements. Une gestuelle qui faisait grimper en haut un plaisir qu'ils faisaient venir moins rapidement que d'autres fois. Bien qu'ils recherchaient très souvent à repousser cette limite, à trouver cet instant de symbiose parfaite, là, ils célébraient et savouraient chaque seconde qui s'écoulait. Jamie avait fini par ses redresser et il serra immédiatement le petit corps de son épouse contre le sien, afin de pouvoir pleinement puiser la chaleur qu'elle pouvait lui donner. Ils soupiraient à l'unisson, s'hypnotisant l'un l'autre en toute démesure. Et malgré toute la lenteur qu'ils appliquaient durant leurs ébats, le tout finissait peu à peu, et bien malgré eux, à gagner en intensité. A ce même moment, Jamie lui avait soufflé des mots qu'elle avait rêve d'entendre, avec une sensualité qui lui fit perdre la tête. Elle lâcha un soupir, puis prit son visage entre ses mains, plongeant son regard envoûté dans le sien. Joanne acquiesçait d'un signe de tête, rêvant déjà de l'entendre prononcer cette phrase une nouvelle fois. "Et toi, tu es tout à moi. A tout jamais." lui dit-elle dans un soupir. Quelque part, même séparé, Joanne pensait qu'il était encore un peu à elle, si ce n'est totalement, ce qui expliquait certainement cette jalousie démesurée qu'elle ressentait à chaque fois qu'il avait quelqu'un d'autre à son bras. Ces mots soufflés, cette réalité exprimée au milieu de l'acte, furent comme un élément déclencheur pour que la houle ne s'intensifie soudainement. Comme pour appliquer ce qui venait tout juste d'être dit. A nouveau allongés sur le lit, Jamie avait retrouvé sa place de choix entre les jambes de sa belle. La cadence était de plus en plus soutenue, au fur et à mesure où elle émettait dans un souffle le prénom de son époux, signe qu'elle allait bientôt parvenir à ce point de non-retour. Ses mains s'agrippaient à lui, sa bouche réclamait ses baisers, son corps le réclamait tout en entier. Un long cri commun finit par résonner dans la pièce, les membres crispés, le coeur gonflé d'un plaisir indescriptible. Les muscles, épuisés par tant d'efforts et d'émotions, commençaient à se relâcher, à se détendre. Jamie se laissait tomber juste à côté d'elle, le temps pour chacun de reprendre leur respiration. Mais comme à son habitude, Joanne ne tardait pas à se coller à lui, la tête appuyée sur son torse, où elle se mit à dessiner des arabesques aléatoire du bout de son doigt. Leur respiration retrouvait peu à peu leur calme, la température dans la pièce semblait diminuer si bien qu'ils ne tardaient pas pour se glisser sous les draps, toujours blottis l'un contre l'autre. Les mots n'avaient plus vraiment leur place à ce moment là, à une heure aussi tardive, où l'essentiel avait été dit toute la soirée durant. Il y avait juste ces quelques petites caresses du bout des doigts. Jamie effleurait à peine la peau de son épaule, où il glissait délicatement ses doigts entre ses boucles blondes tout en déposant un doux baiser sur son front. Tous ces petits gestes d'affection qui berçaient, qui apaisaient. Malgré l'obscurité, Joanne voyait son alliance scintillait. Comme un anneau orné d'étoiles, qui brillent même dans la pénombre. Et c'était tout naturel qu'ils finirent par s'endormir, fatigués d'une journée chargée en émotions et en rebondissements, mais surtout une journée riche en accomplissements.
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