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 + What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian)

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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyDim 3 Juin 2018 - 14:43





Adrian se demandait s’il allait retrouver une vocation un jour. Comme l’armée avait pu être à l’époque. Il n’était pas sûr que revenir au pays aussi tôt était une bonne idée mais il ne pouvait pas non plus envisager de passer sa vie à voyager. Même si c’était quelque chose qui lui avait changé les idées et qui lui avait fait du bien. Il devait songer à trouver un train-train habituel, à se poser et envisager l’avenir comme une personne tout à fait normale. Avant, c’était facile, il savait exactement de quoi son futur serait fait mais maintenant il doutait sur tout. Puis, l’idée avait germé dans sa tête alors qu’il était assis, les pieds dans le sable avec une bière dans la main. L’Espagne avait vraiment été sa meilleure destination et alors qu’il avait eu le regard perdu sur l’étandue d’eau devant lui, il avait eu l’idée de trouver du travail en tant que chauffeur. Après tout, il avait traversé une bonne partie de l’Europe au volant d’une vieille Volvo toute cabossée et c’était quelque chose qu’il avait aimé. Après avoir posé ses valises à Brisbane, le blond avait donc épluché les annonces et fait le tour des entreprises de la région dans l’espoir de trouver un emploi dans ce domaine. Il avait eu des propositions en tant que chauffeur poids-lourds mais il n’avait pas le bon permis et il ne se voyait pas passer sa journée sur une autoroute et dormir dans la cabine du camion la nuit. Et finalement, il avait postulé pour cette entreprise privée, qui mettait des chauffeurs à service de personnes très fortunées pour leur permettre de se déplacer en ville sans avoir à se préoccuper des petits détails. Adrian avait été engagé et pour le moment, ça lui convenait. Il n’avait pas besoin de faire la discussion et il était payé pour rouler. C’était un bon compromis pour cet ancien militaire de l’armée de terre.

Le jeune homme entra dans le garage de la ville et posa ses clés sur le comptoire. Il devait faire réviser quelques pièces de la berline de luxe et en attendant, il prit une bouteille d’eau fraiche et la bu tout en faisant le tour des voitures présentes pour des réparations ou de simples révisions. Un garagiste lui offrit un hochement de tête pour le saluer et Adrian le lui rendit poliment. Il faisait un peu tâche dans ce garage sali par l’huile dans son costard trois pièces mais il s’y sentait à l’aise. Il repéra l’Audi qu’il avait l’habitude de conduire et s’approcha du véhicule tout en prenant une nouvelle gorgée de sa bouteille d’eau. « Tout va bien ? » demanda-t-il tel un père protecteur. Cette voiture appartenait à l’entreprise et il ne pouvait pas se permettre qu’elle ait une rature ou un problème de moteur. Mais il n’écouta à peine la réponse du mécanicien car son regard s’était comme figé sur son visage. Sa bouteille d’eau lui glissa des doigts et tomba au sol, répandant de l’eau partout à ses pieds. Il était probablement en proie à une hallucination, ce n’était pas possible autrement. Il n’en avait plus eu depuis deux années mais il ne voyait pas d’autre explication au fait que son meilleur ami, sensé être mort au combat, se tenait devant lui, les mains pleines de cambouis. « Matteo ? »

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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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POSTS : 8434 POINTS : 1950

TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day

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gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove

communications
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RPs TERMINÉS : (2024)lewis #1ginny #2raelynalma #1gayle #1lewis #2

(2023) matilda #2channinghaydenautumn #3amos #6lucy #1matilda #4matilda #5 (fb)matilda #6evelynmatilda #7ava #2

(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
https://www.30yearsstillyoung.com/t48003-we-re-a-world-of-strangers-chasin-signs-atlas
https://www.30yearsstillyoung.com/t48240-atlas-i-used-to-recognize-myself-it-s-funny-how-reflections-change

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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyDim 3 Juin 2018 - 20:00

What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Cela fait désormais plus d’une heure que je m’acharne sur le moteur de cette Chevrolet Impala. Impossible de trouver d’où vient le problème. Alexander était censé travailler sur cette voiture aujourd’hui. Il a passé la matinée, la tête plongée dans le capot et j’ai bien cru qu’il allait se mettre à pleurer de frustration quand au bout de trois heures il n’avait toujours pas compris d’où pouvais venir la panne qui faisait que le moteur refusait de tenir allumer. Ne voulant pas qu’il se frustre encore plus je lui avais proposé que l’on prenne notre pause déjeuner ensemble afin qu’il décompresse un peu. Je suis assez discret au garage. Je viens bosser dans mon coin et il est assez rare que je me mêle à mes collègues. Non pas parce que je ne les apprécie pas, mais plutôt parce que je préfère travailler tranquillement dans mon coin plutôt que de me mêler au reste du groupe. De plus, ils sont très souvent bruyants et je ne supporte plus de voir l’un d’entre eux ricaner dès que je sursaute à l’entente d’un bruit sourd. Je suis beaucoup moins effrayé aujourd’hui que je ne l’étais au départ, mais parfois c’est plus fort que moi. Hier, le patron a fait tomber une clé à molette au sol, rien de bien fou en soit, sauf que personnellement j’ai failli l’attaquer avec l’outil que j’avais à la main tellement il m’a fait peur. Les bruits sourds me ramènent toujours directement sur le terrain en Iraq. Je ne saurais expliquer cette sensation, mais je me sens soudainement en danger et je cherche à me défendre. Avant, je pouvais en devenir violent, aujourd’hui je sais me contrôler. Je préfère, donc, rester à l’écart afin de ne pas attaquer un de mes collègues par mégarde. Cependant, Alexander est arrivé depuis quelques semaines au garage et il est vrai qu’il vient toujours s’installer au poste à côté du mien. C’est un gamin assez sympa, qui a toujours le mot pour rire et surtout qui bosse en silence alors il ne me dérange pas. Depuis quelques temps, nous avons donc pris l’habitude de déjeuner ensemble et aujourd’hui cela semble particulièrement lui plaire. Il m’a rapidement fait part du problème qu’il rencontrait avec la Chevrolet et je lui ai donc proposer d’inverser nos boulots pour le reste de la journée. Je lui ai donné les vidanges et je tente désormais de comprendre le bordel que représente Chevrolet. Apparemment, le propriétaire de la voiture aime bidouiller son véhicule seul et à force de bidouiller il a fini par ruiner le moteur. Je pose la clé que j’avais à la main sur l’établi derrière moi et décide de me concentrer sur autre chose pour le reste de la journée, le gars nous as dit qu’il était pas presser pour récupérer sa voiture donc il attendra  parce que le garage est plein et Ezra viens de me demander de gérer la berline qui viens d’arriver. C’est avec bonheur que je change de véhicule et que je me dirige vers la berline flambant neuve qui est là pur une vidange et quelques vérification. Cela risque d’être assez simple.

Je suis la tête la première dans le capot de la voiture lorsque j’entends des pas autour de la voiture. Comme souvent, je sens tout mon corps se tendre, près à faire face au danger alors que je sais parfaitement que je ne suis pas en danger. Ce sont juste des réflexes qui ne me lâcheront sans aucun doute jamais. Il ne faudra que quelques secondes pour que la personne ne face le tour de la voiture et se poste à ma gauche. Un mec en costard trois pièces. Il est bien accordé avec sa voiture au moins celui-là. « Tout va bien ? » me demande-t-il presque nerveux ce qui me fait sourire. On dirait qu’il parle d’un enfant. On en voit passer des gens ici, mais les mecs qui traitent leurs voitures comme des bébés sont mes préférés, ils me font toujours rire. Je relève la tête et m’essuie les mains pleines de cambouis sur un torchon qui traînait là. « Oui ça va, j’ai presque fini. » dis-je en souriant à l’homme. D’un seul coup, son visage vire au blanc et il lâche la bouteille d’eau qu’il avait entre les mains. Il a l’air fébrile et l’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’il va s’évanouir. Il ne faudra que quelques secondes pour que je comprenne qu’il s’agit, encore une fois, d’une personne de mon passé. Juste à la manière dont il prononce mon prénom je comprends… Encore une fois. Je n’en peux plus de tout cela, je vais littéralement virer dingue si cela continue. Et pourtant… Pourtant, pour une fois, ce visage me dit quelque chose. Je l’ai déjà vu quelque part, sur des photos. Des photos de l’armée. J’en suis presque persuadé et pourtant pas tellement dans le fond. « On… On se connaît ? » demandais-je alors fébrilement. « Oui, on se connaît. » ajoutais-je plus vite que lui. Je le connais ce mec. J’en suis persuadé et pourtant, je suis incapable de dire qui il pourrait bien être. « Je… Je me souviens pas, mais y a ces photos-là… » Mon dieu, il va me prendre pour un dingue.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyLun 4 Juin 2018 - 6:18





Lors de son retour d’Irak, Adrian avait été grandement perturbé par ce qu’il avait vécu là-bas. Sur le moment, il ne s’en rendait pas compte parce que c’était son travail, il y avait aussi l’adrénaline du moment et il n’avait pas le temps de se poser des questions. L’armée les formatait, ils faisaient d’eux des robots et quelque part, c’était mieux ainsi. Si les soldats se rendaient vraiment compte pour quelles raisons ils faisaient ce qu’ils faisaient, il n’y aurait probablement plus de volontaires. Mais du coup, le retour à la réalité avait été rude. Au début, le blond n’avait pas accepté d’être blessée. Il s’était levé de son lit et s’était habillé, prêt à repartir avec le crâne suturé et ses migraines. Puis il avait appris la mort de sa compagnie. Décimée, par un assaut sur leur campement. Juste quelques temps après son départ. Et là, la réalité, la vérité l’avait frappé de plein fouet. Il n’avait rien laissé paraître, parce que c’était dans sa nature de garder pour lui, d’affronter les événements et les émotions seul. Au final, il n’y avait qu’avec ses amis militaires qu’il avait partagé parce qu’ils étaient tous dans le même bateau, ils étaient pareils, ils pouvaient se comprendre. Adrian s’était retrouvé sans eux et comme… Sans repère. Les médecins, les psychiatres, ils avaient tous essayé de le comprendre, de lui tirer les vers du nez mais sans succès. Alors il était parti. Une fois l’opération à sa tête cicatrisée et les maux de tête plus supportables, il avait fait ses bagages et avait voyagé. C’était ça, ou il se serait tiré une balle dans la tête. Et ça lui avait fait du bien. Il avait réussi à faire la part des choses et à garder la tête plus ou moins froide même s’il pensait à ses anciens cohéquipiers tous les jours. Tous les jours il s’en voulait de ne pas avoir été avec eux. C’était sa destinée, c’était ce qu’il aurait dû lui arriver ; mourir avec les autres. Et lui s’en était sorti grâce, ou à cause selon son point de vue, d’une blessure. Il avait perdu son meilleur ami, son roc et il avait dû enfouir tout ça au plus profond de lui pour ne pas perdre la tête, pour tenter de rester sain d’esprit.

Et voilà qu’il devait refaire face à tout ce qu’il s’était donné du mal pour ne pas laisser paraître. Toute la culpabilité, toute cette douleur et cette tristesse lui remonta sous la forme d’une énorme boule dans la gorge. Les mains d’Adrian se mirent à trembler et son regard ne quittait plus celui du mécanicien. Ce n’était pas un simple mécanicien, c’était lui, c’était Matteo. Mais c’était impossible, il n’y avait eu aucun survivant. Son cœur semblait vouloir quitter sa cage thoracique. Il l’entendait parler, il le voyait chercher dans sa propre mémoire. Il avait envie de lui dire d’arrêter, de ne pas faire ça, il ne voulait pas qu’un inconnu s’approprie son meilleur ami. Il leva une main tremblante devant lui pour le maintenir à distance. « Non. Non… Ce n’est pas possible. » Sa tête lui fit soudainement mal, comme s’il venait de se souvenir qu’il était toujours en proie aux migraines mais que par habitude, il n’y pensait plus. « Il est mort. Toute la compagnie est morte. Ce n’est pas lui. » Il parlait du jeune homme à la troisième personne parce qu’il refusait de le croire, il refusait de croire que cette enveloppe corporelle était vraiment celle de Matteo. Sans crier gare, l’australien attrapa l’inconnu – il refusait de l’appeler Matteo bien qu’il ait réagi à son prénom – par les pans de sa tenue de travail et le plaqua contre l’Audi. « Qui es-tu ?! Qu’est-ce que tu veux ?! » Son visage était livide, il avait perdu toute couleur et ses yeux trahissaient sa panique. Ce n’était pas de l’agressivité, c’était de la peur, il était terrorisé.

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What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Ma vie ces six derniers mois se résume à tenter de survivre à mes cauchemars et au retour incessant des fantômes de mon passé. C’est comme si je redécouvrais ma vie petit à petit. J’ai l’impression d’avoir oublié des gens tellement important que cela me fruste énormément. Je ne me souvenais plus de ma meilleure amie d’enfance, Evie. Et au jour d’aujourd’hui, je ne me souviens que partiellement d’elle. Je sais juste qu’en sa compagnie, je me sens bien. Elle m’amène un sentiment de sécurité dont j’avais réellement besoin ces derniers temps. Pourtant, je ne me souviens pas d’elle. Je n’ai aucun souvenir en sa compagnie. Absolument rien. La parfaite page blanche. La brunette n’est pas la seule malheureusement. Il y a également Liam et Jaylen… J’ai parlé de tout cela à mon médecin, pour essayer d’avoir des réponses. Pour tenter de comprendre le mystère qu’est devenue ma mémoire. Malheureusement, il n’a pas su m’apporter de réponses concrètes… Le cerveau est bien trop complexe pour que le corps médical puisse en comprendre tout ces aboutissants. On ne cesse de me répéter la même chose : je dois être patient. Sauf que la patience, le temps, ne me ramèneront pas mes souvenirs. Il faut que je travaille là-dessus. Le problème étant que je ne suis pas capable de faire cela seul. Je crois que je n’en ai pas la force. J’ai peur de ce que je pourrais trouver en fouillant un peu trop. J’ai déjà perdu ma fiancée, je ne voudrais pas découvrir de nouvelles déceptions, je ne suis pas sûr d’être capable de m’en relever. Alors en attendant, j’accueille de nouveau ces personnes dans ma vie tout en tentant de rester calme et de ne pas laisser la colère et la frustration me gagner trop souvent. Je prends le temps de me reposer et je tente d’être patient comme tout le monde ne cesse de me le répéter.

En attendant, la patience ne me fera pas manger alors je travaille au garage. J’aime bien bosser ici, les gars me laissent tranquilles et c’est tout ce dont j’ai besoin. Je travaille dans mon coin et ce ne sont pas les voitures qui vont me faire chier. À la demande du patron, je me concentre sur une berline qui a juste besoin d’une révision. C’est quelque chose de simple, mais qui me permet de rester concentrer sur une tâche et qui laisse mes pensées dans un tiroir bien fermer à clé. Le propriétaire du véhicule vient s’adresser à moi et il ne faudra que quelques secondes pour que la situation ne dégénère. En croisant mon regard, l’homme devint pâle comme s’il venait de voir un fantôme. Autant dire que je n’ai pas besoin de chercher très longtemps pour comprendre que le fantôme qui vient de lui rendre visite n’est autre que moi. Encore une personne qui me pensait morte. Encore ce sentiment de frustration pour moi. Son visage me semble familier et pourtant, je suis incapable de l’appeler par son prénom. Pourtant, je suis persuadé de le connaître. C’est un sentiment différent des fois précédentes. Je le sens… Je le connaissais bien mieux que tout les autres que j’ai pu oublier jusqu’à présent. J’ai à peine le temps de lui demander s’il l’on se connaît que tout part en vrille. Le jeune homme ne cesse de dire que c’est impossible, il parle de la compagnie. De la compagnie… Il est militaire. Seul un militaire pourrait parler comme cela. Seul un militaire est également capable de m’attraper aussi rapidement pour me plaquer contre la voiture en hurlant. Il est tellement rapide que je n’ai pas le temps de réagir. La manière dont il m’attrape réveille une vague d’angoisse en moi. Je ne supporte plus que l’on me touche… Encore moins de cette manière. Alors les réflexes prennent le dessus. Instinctivement. Je l’attrape par la gorge pour faire diversion, attrape son bras et en quelques secondes inverse la situation plaquant son torse contre la portière, tordant son bras vers moi d’une main tandis que l’autre écrase son visage contre le véhicule. « Ne me touchez pas ! » Je hurle presque et attire le regard d’un de mes collègues. Je lui fais signe que tout va bien et lâche l’homme devant moi. « Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas… J’ai oublié. J’ai oublié la majorité de ma vie. » Je le regarde un instant, véritablement persuadé de connaître ce visage. « Vu les réflexes, je suppose qu’on a bossé ensemble dans l’armée… » dis-je doucement. « Je ne suis pas mort contrairement à ce qu’ils ont voulu faire croire à tout le monde. » ajoutais-je tout en relâchant pour de bon son bras, voyant qu’il semble complètement amorphe suite à mes paroles. « Maintenant vous vous calmez ou je serais beaucoup moins tendre. » Cela deux ans que je ne fais plus rien de physique, mais visiblement certains réflexes ont la vie dure et je pense qu’il me faudrait pas beaucoup d’efforts pour me battre avec lui.




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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyMar 5 Juin 2018 - 6:43





Le blond n’avait jamais rien connu d’autre que l’armée. Etant un garçon un peu difficile plus jeune, il n’avait même pas eu le temps d’entamer de sérieuses études car à tout juste dix-huit ans, on l’avait envoyé sur une base militaire. C’étai sensé le calmer un peu. Du moins c’était ce que ses parents et le corps enseignant avait espéré. Adrian n’était pas bagarreur ou agressif. Ce n’était pas un petit ripoux qui faisait sa loi mais au contraire simplement un jeune homme qui essayait d’attirer l’attention, de faire savoir qu’il était là et qu’il n’était pas invisible. Il était turbulent et aimait provoquer les professeurs jusqu’à cette fameuse limite qu’il ne franchissait jamais. Ce qui lui évitait les heures de colle et autres punitions. Il était très intelligent et il savait très bien jusqu’où il pouvait aller sans risquer quoi que ce soit. Et à la maison c’était pareil. Ses parents étaient de personnes aimantes mais très absorbées par leur travail, ils n’avaient pas le temps de s’occuper de lui. Alors le jeune homme faisait en sorte de ne pas être là lorsqu’ils rentraient ou il leur faisait croire qu’il se réveillait avec une gueule de bois monumentale alors qu’il n’avait pas touché à une seule goutte d’alcool. Tout ça, c’était juste pour dire « Eh oh, je suis là, regardez-moi- Prenez du temps pour moi. » Et ils l’avaient envoyé à l’armée. Tout le contraire de ce qu’il fallait faire mais lorsqu’il avait commencé son entrainement, Adrian avait découvert quelque chose de fort, de plus fort que ce qu’il avait connu jusqu’à maintenant. L’amitié qui liait les frères d’armes. Il n’aurait jamais cru que ces hommes, ou plutôt ces garçons à ce moment-là, deviendraient sa famille. Sa vraie famille. Il avait découvert ce que c’était que de se soutenir, ils rigolaient tous ensembles pour essayer de chasser ce qu’ils supportaient. Ils sortaient ensembles lorsqu’ils avaient des permissions. En quelques mois seulement sur le camp d’entrainement, il avait reçu plus d’affection qu’en dix-huit années chez lui.

Mais les mois avaient passé et l’entrainement était devenu de plus en plus rigoureux. Ils se battaient, ils chassaient, ils se cachaient et cherchaient l’ennemi. Ils furent envoyé mission après mission dans des endroits les plus reculés du monde, les plus dangeureux. Les petits garçons que ces hommes avaient pu être étaient partis, ils étaient devenu des soldats, parfois des machines à tuer, d’autres moments des protecteurs, des robots qui faisaient tout ce qu’on leur disaient. Ils avaient des sacrées réflexes, ils étaient dociles et fiers. Ils se battaient pour leur pays, pour leurs familles, pour aider et sauver des civils. Mais en ce qui concernait Adrian, il n’était plus celui qu’il était. Il était formaté. Comme un ordinateur à qui on a tout effacé pour repartir à zéro et entrer de nouvelles données. Revenir à la vie normale a été compliqué, très compliqué et malheureusement des habitudes avaient eu la vie dure. Il était devenu solitaire, il cherchait son arme sous son matelas par habitude, il ne comprenait rien à toute cette technologie et toutes ces choses qui semblent faire vibrer les personnes normales. Il n’avait pas connu ça. Il avait juste connu son fusil d’assaut et sa compagnie.

Au contact violent de sa joue contre la carrosserie de l’Audi, l’australien ressenti une douleur lancinante dans la tempe. Sa blessure. Il grimaça et se rendit compte de ce qu’il venait de se passer. Comme s’il venait de recevoir un électrochoc. Ces habitudes de soldat, ces règles bien précises il les avait appliqué en pleine ville, sur quelqu’un qui n’avait rien demandé, on pourrait presque dire sur un civil si Matteo n’avait pas été, lui aussi, un soldat par le passé. Adrian retint un oquet de douleur et se redressa lorsque le mécanicien le lâcha enfin. Il pressa brièvement la paume de sa main contre son front avant de poser un regard horrifié sur le jeune homme. Pas à cause de ce qu’il venait de se passer. Mais parce que son meilleur ami, celui qu’il avait considéré comme sa famille et qui était sensé être mort se tenait devant lui. C’était bien lui. C’était sa voix, c’était son visage et c’était même ses gestes au moment de le plaquer contre la voiture. C’était des prises qu’ils avaient souvent échangé pour s’entrainer. C’était Matteo. « Bossé ensembles ? » Adrian lâcha un ricanement. Un ricanement ironique mais un peu triste dans le fond. « On a pas seulement bossé ensembles, on était comme des frères. » Son cœur était serré dans sa poitrine. Il n’arrivait pas à croire qu’il retrouvait la personne à qui il avait le plus tenu durant ces quinze dernières années. Et pourtant… Ces retrouvailles étaient loin d’être comme il aurait pu se les imaginer. Le blond laissa sa main qui massait son front tomber le long de son corps et bougea un peu les épaules pour remettre son costume en place. Il avait oublié. Matteo avait survécu à l’assaut mais il n’en était pas sorti sans complications. Il avait oublié. Il aurait sûrement été d’usage qu’Adrian lui explique pourquoi lui aussi, était vivant, mais il avait trop honte. Il ne pouvait pas lui dire qu’il avait échappé à cet horrible sort grâce à une blessure à la tête. Il le détailla, comme pour s’assurer que c’était bien lui. Le blond ne voulait pas s’emballer, il ne voulait pas montrer des signes de joie ou d’affection. Matteo n’était peut-être plus celui qu’il avait connu pendant treize années. « Comment ça se fait ? Tu es le seul à être en vie ? Et depuis quand tu es de retour ? » Sa voix était tendue et il ne s’était probablement jamais adressé au mécanicien de cette manière. On ne parlait pas aussi durement à la personne qu’on considérait comme son frère. Mais il avait besoin de réponses. Il était complètement paumé et il avait besoin de comprendre pourquoi il s’était foutu en l’air ces deux dernières années alors qu’en réalité Matteo était en vie.

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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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(2022) matilda #1

(flashbacks) matilda #3 (2001)matilda #5 (2002)ava #1 (2011)
AVATAR : sebastian stan
CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyMer 6 Juin 2018 - 23:44

What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Je n’ai jamais été du genre violent. Élevé par un père militaire, ce dernier m’a toujours fait comprendre que la violence n’est pas une solution. Paradoxale pour un militaire, je sais. D’ailleurs, c’est lors de mon entrée à l’armée que j’ai commencé à côtoyer la violence. L’armée australienne a fini par faire de moi un robot. Je ne me souviens pas de tout ce qui a pu se passer dans ma vie avant l’attentat, mais je sais que l’armée avait fini par me changer. Les missions nous transforment au plus profond de nous-même qu’on le veuille ou non. C’est bien pour cela que mon cerveau à décider d’effacer tout ce que j’ai pu vivre de traumatisant. Mon médecin ne cesse de me répéter que j’ai fait traverser trop de chocs à mon corps et que ma perte de mémoire en est la conséquence finale. Alors, certes, j’ai oublié plus de la moitié de ma vie, mais il semblerait que mes instincts de défense soient toujours bel et bien présents. Je ne connais pas l’homme que je viens de plaquer contre sa voiture. Il me semble familier, j’en suis sûr. Je suis persuadé d’avoir vu son visage sur des photos chez moi, enfin… Dans mon ancien chez moi. Pourtant, son agression ne me donne pas envie d’en savoir plus sur lui. Il parle de l’armée, il semble nerveux, agité et cela ne me plaît pas vraiment. Je me méfie beaucoup des gens ces derniers temps, et même si je viens de le plaquer contre sa voiture, je m’éloigne rapidement de lui. Je ne veux démarrer une bagarre sur mon lieu de travail, je ne pense pas qu’Ezra appréciera. D’ailleurs, je remarque qu’Alexander me jette un coup d’œil inquiet. Je le rassure d’un signe de tête et mon attention se fixe à nouveau sur l’homme en face de moi qui semble trouver la situation assez drôle. Je dois avouer que j’ai du mal à le suivre. Plus particulièrement lorsqu’il me fait savoir que nous étions comme des frères. Des frères. D’un coup, j’ai l’impression de savoir qui il est. C’est furtif. Juste quelques images qui me reviennent. Cet homme blond, bien plus jeune, en train de m’appeler alors que nous sommes dans le désert. Les petits flashes se succèdent rapidement sous mes yeux. C’est une sensation bizarre que j’expérimente de temps en temps depuis six mois. On croit voir cela que dans les films et pourtant, c’est bel et bien ce qui m’arrive. Comme si soudainement mon cerveau m’autorisait à voir quelques bribes de ma mémoire pour une durer limitée. Vraiment limitée. Cependant, quelque chose me revient… « Adrian ? » C’est tout. Un prénom. C’est mieux que rien bien entendu, mais la frustration revient me heurter de plein fouet. Je sais que je n’aurais rien de plus. Qu’il va falloir que je recommence une gym de mes méninges afin de me souvenir de lui. De cet homme qui semble tellement ému de me revoir. Emu, mais également juste perdu. Il enchaîne les questions les unes après les autres sans que je ne sache si mes réponses vont réellement l’aider. Il va tout de même que je lui réponde, du mieux que je peux. « Je… Je ne sais pas. Enfin, je ne vais pas pouvoir répondre à tous. » Je pense qu’il va trouver cela frustrant lui aussi. Pourtant, je veux pouvoir lui répondre. « Il y a eu un attentat, j’étais en civil, je n'avais pas mes plaques. Un Irakien m’a récupéré, j’ai été dans le coma pendant près d’un an à la suite de l’explosion. » Et c’est à mon réveil que l’enfer à commencer. Tout simplement. « Je me suis réveillé sans aucun souvenir. Je suis resté six mois en Iraq avec mon sauveur et quelques souvenirs on commencer à revenir, j’ai pu rentrer ici et retrouver ma famille et le peu de personne dont je me souvenais. » L’histoire est bien plus longue, bien plus complexe que cela, mais j’estime que ce résumé lui suffira amplement pour le moment, car je suis toujours sur mon lieu de travail et je ne veux vraiment pas attirer l’attention sur moi. « Je ne sais pas si d’autres ont survécu, je ne pense pas. Je ne sais pas grand-chose, j’ai passer six mois sans même savoir mon prénom alors je peux pas vraiment t’aider… » Je ne sais pas pourquoi je me met sur la défensive comme cela. Probablement vu la manière dont il m’as empoigner un peu plus tôt. « Je serais ravi que l’on discute un peu plus, mais je suis au boulot là… Ta voiture est la dernière que je dois faire. » Je lui lance une invitation. Soit je termine sa voiture et il s’en va sans se retourner, soit on peut éventuellement sortir d’ici et discuter un peu plus amplement.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyVen 8 Juin 2018 - 6:43





Adrian était sur la défensive, la réserve. Si on lui avait dit, un jour, qu’il le serait avec Matteo il aurait probablement levé les yeux au ciel. Etre distant et sur la défensive avec quelqu’un envers qui il avait une entière confiance et à qui il aurait mis sa vie entre ses mains lui aurait vraiment paru impossible. C’était cette relation qui s’était installée entre les deux hommes. Cette confiance aveugle, cette façon de ne même pas avoir à se parler pour se comprendre. Ils étaient devenu deux excellents éléments pour la compagnie, les supérieurs n’hésitaient pas à les envoyer ensembles en mission, en créant un binome plus soudé encore parmi les autres hommes. Ils se complétaient entièrement et le blond avait vraiment eu l’impression d’avoir rencontré l’extension de son corps, l’extension de lui-même. Il n’aurait vraiment jamais, jamais cru qu’il se méfierait de lui, qu’il ne serait pas sûr de quelle version de Matteo il avait en face de lui. Il le savait plus ou moins incapable de mentir mais et si c’était quand même le cas ? Peut-être qu’il se rappelait mais… Qu’il ne voulait simplement pas de lui dans une vie en dehors de l’armée. Non. Ce n’était pas possible. Ca ne ressemblait pas à Matteo. Même s’il avait perdu la mémoire, il n’avait pas pu changer du tout au tout et devenir mauvais. Mais Adrian restait quand même sur ses gardes. L’homme en face de lui avait des sequelles à cause de l’armée et même si c’était lui qui l’avait – malencontrueueusement – attaqué sur son lieu de travail, il se pourrait que le mécanicien se venge. Puis, perdu dans ses inombrables pensées, il entendit son prénom. L’australien leva les yeux vers son ancien cohéquipier, les sourcils légèrement froncé. Il hocha à peine la tête pour lui faire comprendre que oui, c’était bien son prénom. C’était comme ça qu’il s’appelait. « Thomas. Mon nom de famille. » précisa-t-il car entre soldats, ils avaient tendance à s’appeler par leurs noms de famille et il ne pensait pas que ce détail réveillerait quoi que ce soit chez Matteo mais c’était une information qu’il voulait lui donner. Adrian enfonça ses mains dans les poches de son pantalon noir et écouta attentivement ce que le jeune homme avait comme explications à lui donner. Plus il parlait, plus il comprenait que ce n’était pas la première fois qu’il donnait cette explication et qu’il devait sûrement en avoir marre d’avoir l’impression de devoir des comptes à des gens qu’il ne connaissait même pas. Ca devait aussi être une source de frustration. Adrian hocha doucement la tête. Ca faisait beaucoup. Ca faisait même trop pour sa tête qui avait continué de lui faire un mal de chien depuis qu’il était tombé sur son ancien meilleur ami. . « Je vais… Aller m’en fumer une. » Ou quinze. Le paquet entier peut-être même. « Je t’attends. » Sans vraiment ajouter quoi que ce soit de plus, le blond sorti du garage et, les mains toujours tremblantes, s’alluma une cigarette. Il souffla la fumée, complètement perdu. Sa tête lui faisait un mal de chien et il avait l’impression que tout son passé refaisait surface. Ce passé même qu’il avait bien tenté d’enterrer depuis l’accident. En temps normal, il aurait été vraiment heureux de ces retrouvailles, il aurait été ému et heureux de retrouver son meilleur ami dans la vie civile. Mais la situation et les conditions n’étaient pas idéales. Une femme le dévisagea alors qu’il s’allumait une deuxième cigarette. Un homme tremblant et légèrement en sueur en costard trois pièces qui fumait devant un garage, il y avait sûrement de quoi dévisager. Mais… Matteo était en vie. L’information remontait peu à peu au cerveau de l’australien. Lorsque du coin de l’œil il vit que le mécanicien avait fini de travailler sur l’Audi et qu’il prenait congé de ses collègues, Adrian alla récupérer ses clés du véhicule et alla garer la berline dans la rue. Il attendit patiemment le brun en se demandant bien ce qu’ils allaient bien pouvoir se dire maintenant. Même si les sujets ne manquaient sûrement pas. . « J’habite au nord. Si tu veux, j’ai de la bière au frais. » Un des seul truc qu’il devait avoir dans son frigo d’ailleurs.

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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyVen 8 Juin 2018 - 16:17

What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Raconter mon histoire, encore et encore. J’ai le sentiment de ne faire que cela depuis mon retour : me justifier. Je dois expliquer pourquoi je ne me souviens de rien alors que je suis incapable de réellement comprendre ce qui se trame dans ma tête. Il faut également que je justifie mes réactions. Dire pourquoi je ne supporte pas que l’on me touche sans prévenir. Dire pourquoi les bruits sourds et fort me donne juste envie de transporter une arme sur moi vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Il faut dire tout cela, mais également rassurer. Je sais que mes proches s’inquiètent énormément pour moi. Je ne peux pas leurs n vouloir, mais parfois, c’est une situation très lourde. J’ai consciemment le sentiment de devoir me justifier et je commence à être fatigué de tout cela. Une nouvelle fois, je tombe sur une personne de mon passé. Une nouvelle fois, il s’agit de quelqu’un que ma mémoire à complètement effacer. Il est juste le quatrième en quelques mois. Je me sens fatigué de tout cela. Vraiment fatigué. La situation est vraiment pire avec le jeune blond. Il me dit que nous étions comme des frères, que nous avions fait nos années d’armée ensemble et je comprends alors à demi-mot qu’il n’était pas présent pour notre dernière mission. J’ai visiblement passé quinze ans de ma vie et je suis incapable de me souvenir de lui, de ce que nous avons pu partager, expérimenté… Il me faudra une altercation un peu violente pour finir par me souvenir de son prénom et c’est très froidement qu’il me fait connaître son nom de famille. Thomas. C’est comme si brutalement les rouages de mon cerveau se mettaient en route, les uns après les autres. Une nouvelle fois, un flash passe derrière mes paupières. J’entends quelqu’un hurler nos noms de famille, comme si on allait se faire engueuler. « On… On était en binôme ? » lui demandais-je alors timidement presque effrayé par sa réaction. Il a l’air tellement agité que je ne sais pas vraiment comment agir en sa compagnie. Je crains une nouvelle réaction violente de sa part et pourtant, je ressens le besoin de discuter un peu plus longuement avec lui. Je lui propose de me laisser finir sa voiture et que l’on parte ensemble par la suite. Il accepte, me faisant savoir qu’il va fumer pendant que je termine.

C’est difficilement que je repasse la tête sous le capot de sa berline. J’ai du mal à me concentrer de nouveau. Les questions ne cessent de fuser dans mon esprit. Comment est-ce possible que je ne me souvienne absolument pas de lui alors qu’au vu de ses dires nous étions réellement très proches ? Cette situation me dépasse encore une fois. J’essaye, cependant, de ne pas me laisser submerger par mes émotions et termine mon travail sur la voiture d’Adrian. Adrian. Plus je répète ce prénom entre mes lèvres plus je me dis qu’effectivement, je le connaissais. Il y a cette familiarité inexplicable lorsque je pense à ce prénom. Il a évoqué le fait que l’on se considérait comme des frères et plus les minutes passent, plus j’ai l’impression qu’il a raison. Je vais devoir lui poser des questions. Il va falloir qu’il m’explique pourquoi je n’ai pas entendu parler de lui avant cette visite ? Il va falloir que l’on prenne du temps pour parler de tout cela. Je vérifie une dernière fois que tout est bon pour la berline et ferme le capot. J’essuie mes mains et fais un signe de main à Adrian pour qu’il vienne récupérer son véhicule. Je vais me laver les mains et pars dans le bureau pour récupérer mon sac à dos et dire à Ezra que j’en ai terminé avec ma journée. Bien entendu, il me laisse partir me souhaitant une bonne soirée. Je retrouve le jeune militaire dehors et il me propose d’aller chez lui boire une bière. « On peut aller chez toi oui, mais je ne bois pas, je dois aller chercher ma fille après. » Je dois récupérer Cami chez Cleo ce soir afin de l’avoir chez moi pour le week-end et je compte pas me mettre une mine avant de prendre ma princesse. Puis je préfère avoir les idées claires pour discuter avec Adrian. « Je n’ai pas de voiture, on prend la tienne ? » demandais-je presque timidement, ne sachant pas vraiment ou me mettre ou quoi faire. « Ou on peut juste aller se balader dans le coin. » ajoutais-je subitement, ne voulant pas le forcer à m’inviter chez lui. « Comme tu veux. »




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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyVen 8 Juin 2018 - 20:10





Adrian commençait à se calmer. Il avait eu les nerfs à vifs en moins de cinq secondes et depuis son retour d’Irak il ne gérait vraiment plus ses émotions et ses réactions. Surtout les émotions négatives. Il se rappelait cependant de cette drôle de sensation qu’il avait ressentie lorsqu’il avait passé une nuit entière sur une plage en Espagne avec simplement le bruit des vagues et le léger vent sur sa peau. Ca avait été la première fois depuis des années qu’il ne s’était pas senti simplement… Bien. Il avait assez vite culpabilisé le lendemain d’ailleurs, d’avoir ressenti ces quelques heures de légèreté, presque de liberté. Comment pouvait-il se sentir bien alors qu’il avait tout perdu. Car oui, perdre sa compagnie, c’était comme tout perdre pour lui. En dehors de l’armée et de ses coéquipiers il n’avait rien. Pas de petite amie ou de fiancée, pas de famille à qui il parlait encore. Il n’avait même pas un chat ou un poisson rouge. Tout ce qu’il possédait tenait dans un sac d’armée et les personnes à qui il tenait le plus étaient des militaires prêts à mourir pour défendre leur pays. Et depuis, il était donc en proie à des crises de colère, des crises d’angoisse qu’il faisait de son mieux pour les cacher. Ses séquelles n’étaient pas que physiques et elles n’étaient pas forcément visibles. Matteo avait perdu la mémoire, c’était quelque chose qu’il pouvait sûrement difficilement cacher mais le blond faisait tout pour ne rien montrer, pour enfouir et enterrer. Il ne pourrait sûrement plus rentrer dans son bar favori si la patronne le savait agressif, parfois sans raison. La nicotine et l’alcool étaient devenus ses anti anxiolytique et ses somnifères. Ses mains avaient fini par arrêter de trembler et il sentait ses muscles se détendre petit à petit. Il était loin d’être en confiance totale et d’être aussi calme que lorsqu’il roulait seul sur les routes d’Europe mais c’était mieux que ce qu’il avait ressenti en voyant le visage du mécanicien.

Ce dernier avait fini par le rejoindre et semblait d’accord pour continuer leur conversation. Il lui parla brièvement de Cami et Adrian senti son estomac se crisper légèrement. Il n’y avait plus pensé mais Matteo était papa. En réalité, il l’avait découvert peu après son retour. Le blond avait longuement hésité à prendre contact avec l’ex fiancée de son meilleur ami mais il n’avait jamais eu le cran de le faire. Il n’avait jamais été sûr de savoir ce qu’il aurait pu lui dire et il avait eu peur qu’elle réagisse mal. Ce qui aurait été légitime. Lui était en vie alors qu’il n’avait de respect pour un peu près personne et qu’il n’avait plus de famille et elle, elle avait perdu son fiancé avec qui elle devait se marier. L’australien s’était toujours dit qu’elle devait le détester. Mais il l’avait vue, avec la petite Cami et il n’avait pas eu besoin de faire des recherches ou d’aller lui demander pour deviner que la petite fille était de Matteo. Ca lui avait retourné le cerveau. Il avait passé le reste de la soirée et de la nuit à boire pour essayer d’oublier cette petite bouille qui, au final, ressemblait beaucoup au militaire décédé. « T’inquiète. J’ai de l’eau du robinet aussi. » Il avait dit ça pour faire une blague mais il ne savait plus trop comment s’y prendre si bien que le sourire qu’il craqua ressemblait davantage à une grimace. A croire qu’Adrian était devenu un peu maladroit avec les gens. « Monte. » dit-il en remarquant que le brun aussi semblait un peu mal à l’aise, comme s’il avait peur de mal faire. Il alla s’installer derrière le volant de la berline et démarra le moteur lorsque le mécanicien fut assis à côté de lui. Il traversa la ville afin de rejoindre le nord et une fois dans son quartier, il tourna dans une ruelle où un parking sous terrain privé apparu. Il passa le badge de l’entreprise pour laquelle il bossait et alla se garer à sa place réservée. « Va juste falloir marcher un peu. » Par sécurité, Adrian laissait l’Audi dans un parking surveillé. Il ne pouvait vraiment pas se permettre des dégâts sur sa voiture de fonction. Les deux hommes marchèrent en silence et remontèrent la ruelle pour arriver devant un vieil immeuble défraichit aux briques rouges. On pourrait presque se croire à New York. Le blond laissa son invité entrer dans son studio peu meublé du troisième étage et ferma la porte derrière eux.

Ca faisait trois mois maintenant qu’Adrian était définitivement revenu à Brisbane et pourtant, ses cartons étaient encore fermés dans un coin de la pièce principale. Il y avait même encore des draps de protection sur certains meubles laissés par l’ancien propriétaire. « Fais comme chez toi. » Pressé de se changer, le chauffeur retira sa veste de costume ainsi que sa cravate. Il sorti sa chemise du pantalon et déboutonna les premiers boutons en soupirant de bien-être. Il ne manquait plus qu’une chose ; une bonne bière. Il alla préparer un verre d’eau pour Matteo et se laissa tomber à côté de lui dans le canapé avec une bière dans la main. Adrian plissa le nez, un tic qu’il avait lorsqu’il s’arrêtait à faire un mea culpa ou à avouer quelque chose dont il n’était pas forcément fier. « Désolé pour tout à l’heure. J’ai tendance à être… Un peu agressif depuis mon retour. » Ce n’était pas quelque chose qu’il faisait souvent ; s’excuser. Mais lorsqu’il le faisait, c’était sincère. « Et puis. Je suppose que c’est chiant d’avoir perdu la mémoire donc si tu veux, on n’est pas obligés de parler du passé. » Il s’était mis à la place de Matteo quelques secondes et s’était rendu compte qu’il n’avait peut-être pas envie de ressasser, de devoir s’expliquer. Il ne le forcerait pas, malgré les questions qu’il pouvait avoir ou les choses qu’il avait envie de lui dire.


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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois.
SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes.
STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois)
MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident.
LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien
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CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis)
DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 26/12/2017
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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyLun 11 Juin 2018 - 18:45

What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Je termine mon service et rejoins alors cet homme que je ne connaissais pas ou tout du moins plus il y a encore quelques minutes. Une petite voix dans un coin de ma tête ne cesse de me dire d’être prudent. J’ai l’impression de le connaître. Il m’a fallu voir son visage pour me rappeler de son prénom. Cela ne m’était jamais arrivé jusqu’à présent, c’est forcément qu’il était quelqu’un d’important dans ma vie. Je sais que je dois rester méfiant malgré tout. Il reste un inconnu qui possède des réflexes tout aussi puissant que les miens. Si nous avons fait le même nombre de missions, je me doute qu’il doit avoir ses propres cicatrices, ses propres séquelles. Alors mieux vaut rester méfiant. Malgré tout, c’est sans hésiter que j’accepte de prolonger ces retrouvailles. J’ai besoin d’en savoir plus. Je suis persuadé d’avoir vu ce visage sur des photos dans des albums chez maman. Personne ne m’a dit qui il était et je n’ai jamais osé demander. Je me souviens d’une photo en uniforme et de la réflexion que je m’étais faite : un collègue sans aucun doute tomber au front. Visiblement, ce n’est pas le cas et je me demande pourquoi on m’a encore caché des personnes si importante dans ma vie d’avant. Evie et maintenant Adrian. Il va falloir que je discute sérieusement avec ma mère et ma sœur. Pour le moment, je vais me concentrer sur Adrian et sur ce qu’il va bien pouvoir me dire. On a visiblement passé beaucoup de temps ensemble à l’armée et il est sans aucun doute celui qui pourra répondre à mes questions concernant cette partie de ma vie.

C’est nerveusement que je monte en voiture avec lui, notant tout de même qu’il n’a absolument pas tiqué lorsque j’ai annoncé avoir une fille. Je me demande bien tout ce qui a pu se passer entre mes proches durant mon absence. Pour ne pas réagir de cette manière, c’est qu’il était forcément au courant. Est-il resté en contact avec Cleo ? Heidi ? Ou pire Soren ? Je ne sais pas… Je me pose beaucoup trop de questions, mais je ne souhaite pas agresser le jeune homme, ne voulant pas repartir dans une joute physique. Je suis tellement nerveux et perdu dans mes pensées que je relève à peine sa petite blague. Rapidement, néanmoins, mon attention se concentre sur la voiture qu’il est en train de conduire. « C’est vraiment une belle bagnole ! » J’ai toujours aimé les voitures, c’est bien pour cela que j’ai postulé au garage. Il faut avouer que la berline est magnifique et je comprends qu’il aille la garer dans un garage privé. Il faut avouer que la berline est magnifique et je comprends qu’il aille la garer dans un garage privé. Effectivement, il ne nous faudra que quelques minutes pour rejoindre son appartement. Un logement assez vide de vie… J’aperçois des cartons dans le coin de la pièce et comprends qu’il doit être ici depuis peu de temps.

Il m’apporte un verre d’eau tandis que je m’installe dans son canapé. Je crève d’envie de lui poser des questions, mais je ne sais pas par ou commencer. Adrian brise la glace en s’excusant pour son comportement un peu plus tôt. « C’est rien, je peux comprendre crois moi. » Je n’ai pas spécialement de tendances agressives, mais je peux vite le devenir lorsque je ne maîtrise plus la situation qui m’entoure. C’est souvent le bruit qui déclenche mes instincts de survie. Je ne me souviens pratiquement pas de ma vie de militaire et pourtant, ce sont les bruits sourds ressemblant aux rafales d’une mitraillette qui déclenchent mes angoisses. « Je suis du genre à réagir au quart de tour également. Surtout, lorsque l’on me touche sans prévenir. » ajoutais-je en lui souriant quelque peu ne voulant pas laisser la tension entre nous. Le jeune homme me propose de ne pas parler de mon passé et pourtant, c’est l’unique chose qui me préoccupe. « C’est chiant, j’en ai marre de ne me souvenir de rien. Je me sens comme un empoté et pourtant, je voudrais savoir, tu vois. » Je me tourne quelque peu vers lui afin de mieux voir son visage et ses expressions. « Tu dis qu’on était comme des frères et pourtant personne ne m’as parler de toi. » Cela soulève tellement d’interrogations en moi. « Je crois me souvenir de quelques photos chez ma mère, mais rien de plus. » dis-je doucement. « Il s’est passé un truc particulier ? » Et voilà que les questions s’enchaînent dans mon esprit et franchissent la barrière de mes lèvres. « L’armée vous a vraiment dit qu’on était tous mort ? Ils nous on chercher au moins ? Et puis si tu étais avec moi pourquoi tu n’étais pas là sur le camp ? » Il va me détester, je crois, mais j’ai besoin de savoir.




When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine





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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyMar 12 Juin 2018 - 6:42





Avant Matteo, le blond ne s’était jamais lié d’amitié avec qui que ce soit. Il avait toujours été trop différent par rapport aux autres enfants ou adolescents. Il n’était pas quelqu’un qui se préoccupait de son apparence, il était un peu trop intelligent – lorsqu’il ne faisait pas exprès de rater un examen pour rendre ses professeurs dingues – et il ne cherchait pas la popularité ou les jolies filles de l’école. Contrairement aux autres, il s’intéressait à des choses différentes et il était plus introverti. Il passait clairement pour quelqu’un de bizarre et c’était pour toutes ces raisons qu’Adrian n’était jamais allé vers quelqu’un ou qu’il n’avait jamais laissé personne s’approcher. Parce qu’il était trop différent des autres. Mais quand il avait commencé l’armée il avait compris quelque chose. Et assez rapidement. Il avait compris qu’ici, ils étaient tous dans le même bateau. Ils étaient là pour la même chose et une fois dans leur uniforme, ils étaient identiques. A l’armée, on se fiche que vous soyez intelligent ou pas, on veut que vous soyez fiers de servir et courageux. C’était sûrement pour ça, que c’était uniquement à ce moment là que le jeune homme avait laissé quelqu’un devenir son ami. Ils se comprenaient, ils suaient à grosses gouttes pour les mêmes raisons, ils riaient aux blagues des uns et des autres pour tenir le coup, ils avaient les mêmes coups de blues, le même mal du pays. Il n’y avait plus de pudeur ou de timidité parce qu’ils vivaient tous ensembles et qu’ils étaient comme une grande bande de frères. Jamais auparavent, Adrian n’avait eut l’impression d’être compris de cette manière et encore moins de comprendre les autres.

Cette sensation, il la ressentait à nouveau alors que Matteo lui avoua qu’il ne supportait plus qu’on le touche et qu’il comprenait sa réaction au garage. Il comprenait parce qu’à nouveau, ils n’étaient peut-être plus sur le front mais ils vivaient les mêmes choses. Ils avaient les mêmes séquelles, les mêmes marques laissées par leur vie militaire et malgré cette profonde tristesse qu’il ressentait, Adrian eut un peu l’impression qu’on lui appliquait un baume sur le cœur. Même après tout ce temps, les deux hommes pouvaient se comprendre et ça avait réellement quelque chose de réconfortant. Ces retrouvailles ne s’étaient pas du tout passées comme il l’aurait souhaité, il se méfiait quand même du mécanicien et même s’il avait ressenti un bref soulagement en constatant qu’il était en vie, il n’arrivait pas à être aussi joyeux que s’il l’avait appris d’une autre manière mais avoir en face de lui un Matteo qui semblait toujours ressembler à Matteo et surtout avoir en face de lui quelqu’un qui ne vous donne pas des conseils pour aller mieux sans vraiment comprendre ce qu’il vivait était rassurant. L’australien n’en pouvait plus des médecins qui lui disaient d’aller de l’avant et de ne pas rester dans le passé. Ils ne comprenaient pas. Mais son ancien cohéquipier pouvait comprendre et il n’aurait vraiment jamais cru vivre ce genre de choses avec lui à présent.

Adrian hocha doucement la tête pour lui faire entendre qu’il avait compris ce qu’il voulait dire. Des deux, le brun avait toujours été le plus bavard. Le chauffeur faisait partie de ces personnes qui ne parlaient que lorsqu’elles le jugeaient nécessaire et qui avait cette joyeuse tendance à parler pour dire des choses concrètes. Comme cet ami drôle qui garde sa blague pour le bon moment. Matteo commença à lui poser des questions et très rapidement, Adrian senti tout son corps se tendre. Il n’était pas sûr d’avoir assez de courage pour faire un petit tour sur Memory Lane mais le jeune homme avait été son ami et il pouvait comprendre ce qu’il vivait ; ce besoin d’avoir des réponses. « J’ai été blessé une fois. Il ne m’a fallu qu’une bonne semaine après mon réveil pour retrouver mes souvenirs mais je comprends ta frustration. » Adrian se redressa dans le canapé et bu plusieurs grosses gorgées de sa bière. Il était tendu de partout, c’était pire que lorsqu’il était assis en face d’un médecin mais il devait justement bien se rappeler que Matteo n’était pas un psychiatre, qu’il était bien le seul sur cette terre à mériter des explications. « Mais malheureusement je ne peux pas répondre à toutes tes interrogations car moi même, je ne sais pas. » Il prit une inspiration après avoir bu une nouvelle gorgée de bière. « Je pense que personne ne t’a parlé de moi parce que personne ne sait où je me trouve actuellement. » Pas parce qu’il était fugitif ou quelque chose dans ce gout mais simplement parce qu’il n’avait donné de nouvelles à personnes. Mais il y avait une raison probablement plus valable à ça… « Mais sûrement aussi parce que ta famille ne m’aimait pas trop. Je suis loin d’être… l’exemple qu’on veut pour son fils si tu vois ce que je veux dire. » Il ricana légèrement, bien qu’au fond ça le blessait un peu. Il n’allait pas aller dans les détails mais quand on connaissait les deux jeunes hommes, on voyait clairement qu’ils n’avaient pas le même caractère ou la même manière de vivre. « Mais ça n’empêche pas qu’on était comme des frères. On était inséparables et en mission, on était les meilleurs. Les supérieurs savaient qu’ils avaient meilleur temps de nous mettre les deux s’ils voulaient de bons résultats. » Le regard d’Adrian se perdit un peu sur le bas du mur d’en face alors qu’il tripotait l’étiquette de sa bouteille de bière. Repenser à tout ça avait quelque chose d’apaisant mais c’était aussi beaucoup plus douloureux que ce qu’il pensait. Il se racla la gorge et bu une nouvelle gorgée de sa boisson. Il essayait de se donner une contenance malgré ses doigts qui avaient recommencé à trembler légèrement. « Non, il ne s’est rien passé de spécial. Pas entre nous en tout cas, ils ont que vous étiez morts. Je ne sais rien de plus malheureusement. J’aimerais pouvoir te dire comment ça s’est vraiment passé et ce qu’ils ont vraiment fait mais… Je n’en ai aucune idée. » Il baissa quelque peu les yeux. Matteo voulait savoir pourquoi il n’avait pas été là et le blond senti une boule de culpabilité montrer dans sa gorge. « Tout ce que tu as besoin de savoir c’est que je n’étais pas là. » Sa voix s’était légèrement éteinte. Il espérait ne pas braquer le mécanicien mais il n’était pas prêt pour parler de ça. Il reprit le goulot de sa bouteille entre ses lèvres et tourna enfin le regard vers son invité. « Tu es père alors hein… ? » Il rit légèrement. Il savait que Matteo allait revenir sur le sujet de l’armée mais il avait besoin d’au moins détourner la conversation de sa blessure qui l’avait forcé à quitter l’armée peu avant l’assaut. « Et avec Cleo du coup… ? »



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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyJeu 14 Juin 2018 - 11:21

What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Tout se bouscule dans mon esprit. Tout va beaucoup trop vite. Je ne sais même plus par ou commencer. Adrian est déjà bien aimable de m’accueillir chez lui et je sais par avance que je ne vais pas pouvoir contenir mes questions. Je ne sais pas pourquoi, mais je lui fais confiance. Il dégage quelque chose d’unique que j’ai le sentiment de comprendre. C’est comme si nous avions une connexion, un lien inexplicable. Quelque chose qui me dépasse et qui en même temps me donne de l’espoir. Comme si la présence d’Adrian allait pouvoir m’aider à retrouver des souvenirs précieux. Je ne sais pas ce qui va bien pouvoir découler de cette conversation. Le jeune militaire semble être renfermé sur lui-même. Brisé de l’intérieur, comme éteint également. Je ne peux qu’y voir mon propre reflet. Visiblement, je ne suis pas le seul a avoir été brisé par l’armée. Il va falloir que nous parlions de tout cela. Avec l’accident qui a failli me coûter la vie, je pensais avoir perdu tous mes collègues de l’armée. Il semblerait que ce ne soit pas le cas et que celui qui a passer le plus de temps en ma compagnie se trouve juste en face de moi. Cela paraît totalement dingue. J’ai longtemps cherché quelqu’un qui aurait pu travailler avec moi pour avoir plus d’informations sur ce que je faisais de ma vie lorsque j’étais en mission. Pour savoir comment étais la vie à l’armée, si jamais vraiment ce que je faisais ou si je commençais a en avoir marre. Tout un tas de questions qui restent sans réponse pour le moment. Tout un tas de questions qu’il va falloir que je réfrène pour ne pas effrayer le blondinet. Je souhaiterais pouvoir discuter calmement avec lui.

C’est donc doucement que la conversation début entre nous. Pour une fois c’est plus ou moins calmement que je lui explique la frustration que je ressens face à ma perte de mémoire. Habituellement, je perds patience et m’emballe dès qu’il s’agit de parler de tout cela. C’est la première fois que je rencontre une personne qui à réellement vécu la même chose que moi, ou presque. Donc j’ai besoin de réponses. Je l’interroge quelque peu, juste pour mieux cerner la situation. Adrian m’explique qu’il ne va pas pouvoir répondre à toutes mes questions car il n’était pas sur place avec nous lors de l’attentat, mais également parce que ma famille la quelque peu mis de côté. Visiblement le jeune militaire n’as pas la côte chez les Hellington. « Je suppose que j’en avais rien à foutre de l’avis de ma famille. » dis-je en riant quelque peu. J’ai toujours été du genre à prendre mes propres décisions et il semble que cela était également le cas en ce qui concerne mon amitié avec le jeune homme.

C’est donc doucement que la conversation début entre nous. Pour une fois, c’est plus ou moins calmement que je lui explique la frustration que je ressens face à ma perte de mémoire. Habituellement, je perds patience et m’emballe dès qu’il s’agit de parler de tout cela. C’est la première fois que je rencontre une personne qui à réellement vécu la même chose que moi, ou presque. Donc j’ai besoin de réponses. Je l’interroge quelque peu, juste pour mieux cerner la situation. Adrian m’explique qu’il ne va pas pouvoir répondre à toutes mes questions, car il n’était pas sur place avec nous lors de l’attentat, mais également parce que ma famille la quelque peu mis de côté. Visiblement, le jeune militaire n’a pas la côte chez les Hellington. « Je suppose que j’en avais rien à foutre de l’avis de ma famille. » dis-je en riant quelque peu. J’ai toujours été du genre à prendre mes propres décisions et il semble que cela était également le cas en ce qui concerne mon amitié avec le jeune homme.

Sans me regarder et un peu nerveusement, Adrian finis par m’expliquer à quel point nous étions proches tous les deux. Une nouvelle fois, il utilise le terme « frère » qui me fait quelque peu frissonner. Comment ai-je pu oublier cet homme que je considérais comme un membre de ma famille ? Cela me dépasse complètement et fait monter en moi une nouvelle colère que je ne sais vers qui adresser. Il ne me faut pas longtemps pour remarquer que ses mains tremblent, mais ne voulant pas l’interrompre, je le laisse finir. « Je me souviens de rien… » dis-je dans un léger murmure, presque honteux d’admettre tout cela à haute voix. « Mon cerveau à zapper tout ce qui touche à l’armée… Je ne me souviens même pas de m’être engagé. Les médecins disent que c’est à cause du traumatisme » lui avouais-je la voix quelque peu tremblante. Personne ne sait réellement ce qui a pu nous arriver là-bas, mais souvent, je me dis que cela doit être une horreur sans nom pour que mon cerveau refuse de ce souvenir de tout cela. Personne ne sait réellement ce qui a pu nous arriver là-bas, mais souvent, je me dis que cela doit être une horreur sans nom pour que mon cerveau refuse de ce souvenir de tout cela. « Je me souviens de rien et pourtant, j’ai peur des bruits sourds, j’ai des réflexes qui m’effraye parfois et j’ai toutes ces médailles à la con à la maison. » Je soupire quelque peu et lève les yeux vers lui. J’ai l’étrange sentiment que nous sommes aussi perdu l’un que l’autre. Cela peut paraître cruel, mais je suis soulagé de voir que je ne suis pas le seul à avoir été brisé par l’armée. Visiblement, on traverse tous les deux le même genre d’épreuves. Adrian m’assure que nous nous étions pas disputés, qu’il n’était juste pas là lors de l’attentat. Il n’a pas l’air de vouloir en dire plus sur son absence, cela semble vraiment le perturber et je ne veux pas insister. « Au moins, tu vas bien. » Il n’est pas mort avec les autres, il est bel et bien là devant moi. « Enfin… Physiquement. » ajoutais-je rapidement. Clairement, nous allons bien quand il s’agit de l’extérieur. Le reste… Il n’a pas l’air de vouloir en dire plus sur son absence, cela semble vraiment le perturber et je ne veux pas insister. « On en parlera une autre fois. » dis-je pour lui faire comprendre que je suis là pour lui-même si cela ne fait qu’une heure que je me souviens de lui, enfin plus ou moins.

Le sujet de conversation tourne rapidement vers ma vie sentimentale et surtout vers mon nouveau statut de père. J’aurais aimé parler de l’armée plutôt que de ma famille, mais bon… Je ne veux vraiment pas le brusquer et puis j’adore parler de ma fille de toute manière. J’aurais aimé parler de l’armée plutôt que de ma famille, mais bon… Je ne veux vraiment pas le brusquer et puis j’adore parler de ma fille de toute manière. « Oui je suis papa. C’est dingue hein ? » Complètement dingue même. Soudain, je pense à ce que Adrian m’as dit tout à l’heure, il eu de contact avec personne depuis l’accident. Il était comme mon frère alors je peux parler avec lui de tout ce qui a bien pu se passer pendant mon absence. « Tu connais la meilleure ? » Je ris déjà nerveusement. « Je… Je suis revenu plus d’un an et demi après l’accident. Quand je suis revenu, j’ai appris que j’étais papa d’une petite princesse qui avait déjà plus de six mois et surtout que ma fiancée était en couple avec mon meilleur ami. » Cette situation me donne envie de pleurer, mais je préfère en rire un peu. « Donc Cleo est avec Soren. Où était. Enfin j’en sais rien… » Je bois une gorgée de mon verre d’eau et passe une man sur mon visage. « Ils se sont bien foutus de moi. »  




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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyMer 20 Juin 2018 - 18:39





« Ca, pour n’en avoir à foutre, tu n’en avais vraiment rien à foutre ! Ca les rendait dingues ! » Un rire sincère franchit les lèvres d’Adrian. Il se rappelait très bien de la seule fois qu’il avait vu les parents de Matteo, lors d’une permission et qu’il avait passé le dimanche avec eux pour fêter, un peu en retard, l’anniversaire de son ami. Cleo avait été présente aussi et intérieurement, il en avait été soulagé. Il s’était toujours bien entendu avec la jeune femme et comme les Hellington avaient tout de suite fait comprendre au blond qu’il n’était pas vraiment le bienvenu mais qu’ils voulaient faire plaisir à leur fils, il s’était un peu rapproché de la petite amie de son coéquipier pour ne pas créer d’ennuis sans pour autant être seul. Les ragots avaient tendance à aller vite à Brisbane et apparemment, le fait qu’Adrian avait commencé l’armée parce qu’il avait été un jeune homme difficile était arrivé aux oreilles des parents de Matteo. Il aurait probablement pu les ignorer ou pire, agir comme il l’aurait fait en temps normal ; en les provoquant mais ça avait été leur première permission depuis très longtemps et le chauffeur n’avait pas voulu gâcher cette journée pour son meilleur ami. Il s’était contenté de boire des bières sous le regard réprobateur des Hellington. Maintenant, ce souvenir le faisait sourire. Le coin de ses lèvres était relevé alors qu’il faisait tourner la bière dans sa bouteille. Matteo était à côté de lui à présent, ça lui faisait moins mal de se plonger dans ses souvenirs… Même s’il restait sur la réserve et sur la défensive. Adrian se rappelait de tout, il se rappelait à quel point il aimait le jeune homme mais ce n’était pas son cas et il ne voulait pas le perdre une deuxième fois si finalement le garçon lui disait qu’il ne voulait pas reprendre ou plutôt recommencer leur amitié.

Le blond voyait son ami se frustrer face à l’absence de ses souvenirs. Il se pinça les lèvres, un peu mal à l’aise. Il ne voulait pas l’énerver en lui parlant de ce qu’ils étaient avant. « Plus tu vas te frustrer, moins ça va aller. » C’était une connerie toute prête que son psychiatre lui avait dit en comprenant qu’Adrian sombrait de plus en plus à cause de ce qu’il s’était passé sur le campement de ses coéquipiers. Sur le moment ça l’avait mis en colère mais il n’était pas psychiatre et Matteo n’était pas n’importe qui. Il pouvait lui dire ça parce qu’il l’avait réellement vécu. Cette colère, cette incompréhension, cette impression de n’appartenir à aucun endroit, d’avoir perdu tout contrôle sur sa propre vie il les comprenait et les partageait. Le jeune homme bu une nouvelle gorgée de sa bière. Ca lui coûtait énormément d’avoir cette conversation avec son ex meilleur ami. « Les bruits brusques sont vraiment les pires. » souffla-t-il davantage pour lui-même que pour donner raison à Matteo. Un soupir douloureux s’échappa d’entre ses lèvres mais il savait que c’était un mal pour un bien. Enfin, sûrement. Il secoua doucement la tête, pas du tout d’accord avec le jeune homme. « Oh non, rassure-toi. Ca n’a absolument rien de dingue !  » Il devait s’expliquer. « Tu parlais sans cesse d’elle. C’était clair comme le nez au milieu de la figure que vous alliez former une belle famille et tout. Qu’est-ce que tu as pu me bassiner avec ta demande en mariage. Mec, je t’ai vraiment détesté parfois. » Il rit à nouveau de manière sincère. Quelque chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Il ne disait pas ça méchamment. Parfois, il avait été jaloux de la passion que Matteo avait pour sa petite amie. « Quand j’ai vu que Cleo sortait de chez elle avec une poussette, j’ai même pas été étonné et j’ai tout de suite compris que c’était ton enfant. Crois-moi, il n’y a vraiment rien de dingue dans cette histoire. » La conversation avançait et malgré tout, Adrian se sentait de plus en plus à l’aise. Il expliquait volontiers davantage et n’hésitait pas à prendre la parole. Mais pour le coup, il ne savait pas trop quoi dire. Adrian n’était pas sûr d’être le mieux placé pour réconforter Matteo. « Dur. » Preuve irréfutable qu’il était devenu maladroit mais il eut une idée. Le blond se leva du canapé et posa sa bière sur la table. Il se dirigea vers les quelques cartons posés dans le coin de la pièce et souleva une bâche en plastique qui protégeait un sac de boxe sur pied. « A l’époque, c’était comme ça qu’on passait nos nerfs, notre frustration. Je ne suis pas doué pour remonter le moral avec des mots mais… » Il se pencha à nouveau et lança une paire de gant à Matteo. « … Je connais un autre moyen de te réconforter. Viens. » Un sourire légèrement provocateur étirait le coin de ses lèvres. Il y avait cette malice dans son regard, la même malice qu’il avait toujours eue en présence de son ami quand il le provoquait ou qu’il le mettait simplement au défi. « Montre-moi ce que tu as toujours dans le ventre Hellington. » C’était naturel, c’était comme si ces dernières années n’avaient pas existé, comme s’ils étaient à nouveau sur le camp d’entrainement ou qu’ils s’ennuyaient dans leur campement. Les deux jeunes hommes avaient toujours tué le temps en se lançant des défis et en essayant de s’améliorer en même temps.

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LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end.
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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyVen 22 Juin 2018 - 3:01

What if I'm far from home ? Oh brother, I will hear you call!
Adrian & Matteo


Je ne suis pas véritablement étonné lorsque Adrian me fait savoir qu’effectivement, je me fichais complètement de l’avis de ma mère, et probablement de ma sœur, sur mes fréquentations. Je me souviens pas de tout cela, mais véritablement, je ne suis pas surpris. Aujourd’hui encore, je me fiche du regard des gens sur ce que je peux bien faire. Si j’ai choisi Adrian pour être mon ami, c’est que j’avais mes raisons et personne ne pouvait venir se mettre au travers de tout cela. Je suis néanmoins déçu de comprendre que de par son jugement, ma mère à décider, seule, de me séparer de l’un de mes amis très proche. Elle ne m’a jamais parlé d’Adrian et si je n’étais pas tombé sur lui aujourd’hui, un peu par surprise, jamais je n’aurais retrouvé cette part de ma vie. Je trouve cela triste tout de même… Je suis également déçu de voir que Cleo ne m’as pas parler de lui. « Je suis juste déçu de voir qu’ils ont décider de m’éloigner de toi… Ca devrait être mon choix. » dis-je en soupirant quelque peu. Enfin, ce n’est pas lui qui pourra changer quoique ce soit à ce sujet. Il faudra juste que j’aie une réelle conversation avec les femmes de ma vie.

C’est du mieux que je peux que je tente d’expliquer à Adrian tout ce que je ressens depuis mon retour. Autant dire que rien de tout cela n’es très précis. Tout est flou. Bancale. Je suis incapable de mettre des mots sur tout ce qui peut bien se passer dans ma tête en ce moment. La seule chose que je comprends clairement est la frustration qui me gagne régulièrement. À la manière d’un sage, Adrian me fait comprendre que me frustrer ne fera que me bloquer d’avantage. « Je sais… » dis-je en soupirant. « Mais j’ai l’impression que je ne connais que ça depuis mon retour. La frustration et la colère. » ajoutais-je en baissant la tête. Je maîtrise de moins en moins bien mes émotions. Je me laisse vite submerger et je m’emballe pour un rien. Je sais que je devrais me faire suivre, mais je n’ai pas encore trouvé le courage de passer le pas. J’ai trop peur de revivre tout ce qui a pu traumatiser mon cerveau et mon corps au point que ces derniers on décider de jeter un voile sur la plupart de mes souvenirs. Enfin… Rapidement, la conversation s’éloigne de nos problèmes d’ancien militaire pour se diriger vers ma vie privée et surtout sentimentale. Adrian me fait comprendre que je parlais constamment de ma fiancée, que je l’ennuyais même parfois un peu trop avec mes discours sur la belle brune ce qui me fait rire quelque peu. « Désolé » dis-je entre deux rires. Des rires francs, partager timidement. Ces mots me font quelque peu sourire. Pour lui, cela ne paraît pas dingue et pourtant pour moi ça l’es complètement. « Pour moi, c’est tout ce qui a de plus dingue, tu sais… Je suis rentré, elle avait déjà six mois. Ca a été un peu dur au départ. » Dur d’accepter que j’aie pu louper la grossesse de Cleo, que je n’ai pas pu assister à la naissance de ma fille, a ses premiers moments de vie. Aujourd’hui encore, je me rends responsable de tout cela, alors que c’est une situation qui me dépasse. Qui me dépasse tellement que la femme de ma vie est actuellement en couple avec celui que je considérais comme mon meilleur ami. La réponse maladroite d’Adrian permet de dédramatiser un peu l’instant présent. Permet de me faire rire également. C’est comme s’il s’en fichait alors que je comprends clairement que ce n’est pas du tout le cas.

C’est dans un bond qu’il se lève et part fouiller vers ses cartons. Je le regarde faire de loin, tandis qu’il me demande de le rejoindre. J’ai juste le temps d’attraper les gants qu’il m’envoie tout en écoutant ses explications. Il me présente un sac de boxe et une grimace parcourt mon visage. « Je sais pas si je vais pouvoir te donner grand-chose. » Je ne me souviens pas avoir boxé dans ma vie et pourtant, c’est quelque chose qui me fait envie depuis quelques semaines. J’ai demandé à mon médecin et il m’a déconseillé de pratiquer ce sport. Pour que mon ami puisse mieux comprendre, je me mets dos à lui et soulève quelque peu mon tee-shirt afin de lui montrer la cicatrice qui parcourt mon épaule. « J’ai ramené ça avec moi et… J’ai un peu l’épaule en miette depuis. » J’ai très souvent des douleurs et notamment lorsque j’ai passé une longue journée au garage à soulever des trucs lourds. Pourtant, je crève d’envie de boxer. « Mais on faisait vraiment ça souvent ? » lui demandais-je plutôt curieux. « Parce que depuis quelque temps, j’ai vraiment envie de boxer, j’en ai même parlé à mon médecin, mais il m’a dit que c’était pas franchement conseillé. » Je grimace une nouvelle fois en lui parlant de cela. « Tu vois… Une nouvelle frustration » Je soupire et passe une main sur mon visage. Je regarde les gants toujours présent entre mes mains et décide de les enfiler malgré tout. « Tu sais quoi, on va tester. Juste un peu. » Je pense que ça ne me fera pas de mal, quoiqu’il arrive.
  




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Message(#)+ What if I'm far from home? Oh brother, I will hear you call! (matteo/adrian) EmptyDim 24 Juin 2018 - 7:00





Lorsqu’Adrian était revenu d’Irak et qu’il avait retrouvé la vie « normale » de Brisbane, il s’était senti vraiment dépassé par les événements. Tout allait trop vite pour lui qui n’avait connu que treize années d’armée avec peu de technologies et autres avancées dont le citoyen lambda ne pouvait plus se passer. Sa tête et son âme étaient encore sur le champs de bataille et il ne comprenait pas pourquoi tous les gens autour de lui couraient pour attraper leur bus ou pourquoi ils s’énervaient pour une place de parc. Il était très vite devenu sujet aux crises de panique. Ca allait trop vite, il y avait trop de bruit, trop de monde. Il avait sans cesse d’impression d’étouffer, lui qui n’avait vécu qu’avec sa compagnie au milieu du desert pendant plusieurs années. Tout ça mêlé à la douleur et la peine, sans parler de la colère et de la culpabilité, il avait fini par péter un câble et avait prit un billet pour Rome. Il ne pouvait que bien connaître la frustration que Matteo ressentait. Mais à la différence du mécanicien, Adrian avait dû faire face à ça tout seul. Il n’avait pas eu sa famille sur qui compter et il n’avait pas pu reprendre contact avec des amis vu que les seuls amis qu’il avait étaient morts. Il avait réellement dû gérer toutes ces émotions en même temps en étant seul. Personne n’avait traversé ce qu’il avait traversé, personne n’avait ces images en tête pour comprendre de quoi ses cauchemars étaient faits et personne dans son entourage n’avait perdu autant de personnes d’un coup. Le blond s’était vraiment retrouvé seul et même s’il n’enviait pas la situation de Matteo, il ne pouvait pas s’empêcher de le trouver chanceux d’avoir retrouvé sa famille. Cependant, il était un des seuls à pouvoir vraiment le comprendre et l’ancien militaire avait réalisé que son ami était toujours le même. Il n’avait pas changé et surtout… Il avait réalisé que c’était bien lui. Ce n’était pas une mascarade ou une mauvaise blague. Matteo était vivant, son meilleur ami avait survécu et ils se retrouvaient dans la même ville. Il n’était plus seul et apparemment, le brun semblait enclin à parler, à peut-être renouer. Adrian pouvait l’aider un minimum parce qu’il avait traversé ce qu’il traversait et il allait l’aider de la même manière que les deux hommes s’étaient toujours aidés sur le terrain. « Tu es né pour être père. Je ne me fais pas de souci pour toi ou pour la petite. » Adrian n’était clairement pas doué pour remonter le moral mais il était entièrement sûr que Matteo s’en sortirait avec sa fille. Contrairement à lui qui n’était pas du tout fait pour vivre en couple et fonder une famille. Le mécanicien lui assurait que ça paraissait dingue mais Adrian se rappelait que trop bien de tout ce qu’il disait sur Cleo et le fait que c’était la femme de sa vie. Il l’avait, évidemment, toujours encouragé même si une relation à distance entre une civile et un militaire était compliqué.

L’ancien militaire pencha légèrement la tête pour mieux voir la cicatrice qui barrait l’épaule de Matteo. Ce n’était pas joli et il ne pouvait qu’imaginer la douleur qu’il devait ressentir avec une telle blessure. Peut-être que si Adrian ne culpabilisait pas autant, il lui aurait parlé de sa propre blessure à la tête, qu’il cachait avec des cheveux un peu trop longs mais il ne pouvait pas prendre le risque de lui en parler. Il devrait ensuite lui expliquer qu’il s’était fait ça avant l’attaque du campement et donc qu’il n’était pas là au moment de l’explosion. Il devrait lui expliquer que lui, avait été « chanceux » de rentrer au pays seulement deux semaines avant que toute la compagnie ne meurt. « Les médecins pensent tout savoir et surtout comprendre ce qu’on traverse. Si on était toujours sur le terrain, tu sais aussi bien que moi que notre sanitaire t’aurait dis de retourner t’entrainer. » Il provoquait peut-être un peu Matteo, mais c’était de bonne guerre. A l’époque, ils passaient leur temps à se lancer des piques pour se taquiner. Mais dans le fond, ce qu’il venait de dire était vrai. A l’armée, il n’y avait pas de place pour les pleurnichards. Nombre de soldats qui étaient retournés combattre malgré une blessure ou une maladie. Il disait ça pour taquiner le jeune homme mais aussi pour lui rappeler qu’ils avaient été formatés pour être solides. « Mais oui, on faisait ça tout le temps. C’est impossible que tu aies perdu la main. Essaie déjà avec tes jambes comme ça tu ne forces pas sur ton épaule. » Adrian était un gros casse couilles. Il avait toujours essayé de pousser Matteo dans ses retranchements et ça avait toujours été leur moyen de se dépasser. Il savait qu’il prenait de gros risques en ne changeant pas de comportement avec lui car même s’il semblait toujours le même, son ami avait ses plaies et ses traumatismes. Il prenait le risque de le braquer et qu’il tourne définitivement les talons mais il n’allait certainement pas le chouchouter et lui couler un bon bain moussant non plus. Quitte à l’énerver. Le blond se mis derrière le sac de boxe et le cala fermement contre son propre corps pour le maintenir. Matteo ne se rendait probablement pas compte de la force qu’il avait eu à l’époque. « Hit me with your best shot. » dit-il avec ce même sourire narquois et provocateur.


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