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 maybe i know you're the one (grennie)

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Message(#)maybe i know you're the one (grennie) - Page 2 EmptySam 17 Nov 2018 - 4:28


Cette cohésion était très certainement due à leur perte d’espoir commune en l’amour. Tous les deux avaient un point commun, ils n’attendaient plus la relation parfaite et se refusaient à y croire. C’est ce qui leur permettait de se laisser aller, de lâcher prise et de ne pas se mettre de pression inutile. Ils étaient ensemble et appréciaient l’instant, sans chercher réellement plus loin. Si elle s’était retrouvée avec quelqu’un habitué des longues relations, quelqu’un qui n’avait pas perdu foi en l’amour comme cela avait été le cas pour elle, les choses auraient probablement été plus compliquées. Greta ne le connaissait pas encore assez bien pour en être sûre, mais elle pensait que c’était la même chose pour lui, si il s’était retrouvé avec une femme évoquant le mariage et les enfants de manière simple, il aurait probablement fui sur le champ. Ils prenaient le temps et leur timidité commune quant à l’idée même d’être un couple rendait le moment encore plus intense pour chacun d’eux. « Heureusement, si en plus d'êtres timides on avait rien eu en commun tout ça aurait été différent. » « Je suis pas timide, moi. C’est toi qui me rend comme ça ! » Tant d’attention, elle n’y était plus habituée. Des sentiments nouveaux qui la rendaient maladroite et, effectivement, très timide, un trait de caractère qui ne la définissait pas. « C'est pas grave, ne t'en fais pas c'est juste ma famille qui est ... compliquée. Je voudrais pas que ça te fasse changer d'avis sur moi. » Le chemin à parcourir entre les deux était encore très long. Un chemin qui aurait pour but d’instaurer un climat de confiance entre deux personnes blessées. Il était évident que Lonnie n’allait pas se confier lors d’un second rendez-vous, ni même lors du prochain ou de celui d’après. Greta appréciait cette pudeur et la comprenait, il était important d’avoir un jardin secret qu’il n’était possible de révéler qu’après une relation bien établie. La jeune auteure allait devoir faire ses preuves, tout comme le policier, comme tout début de relation, tout était à bâtir. Peut-être que tout s’arrêterait aussi vite que ça n’avait commencé, ils n’en avaient aucune idée à cet instant présent, alors Greta se contentait de vivre minute par minute. « Ah oui, j’ai vraiment l’air du genre de fille qui juge les autres ? » Leur complicité naissante autorisait déjà Greta à enchaîner les piques, taquiner un policier n’était pas permis à tout le monde et pouvait même mener à la garde à vue alors elle en profitait. « Non, plus sérieusement. T’as rien à craindre, je te jugerai sur qui tu es, toi. Et pour le moment, tu me sembles être quelqu’un de tout à fait convenable. » Un sourire béat accompagné chacune de ses phrases, comme pour cacher sa nervosité ou réclamer un autre baiser. Elle ne savait plus trop. Alors qu’elle aussi s’inquiétait d’être jugée trop vite par Lonnie, celui-ci avait également choisi l’humour, amenant Greta à rire franchement à sa remarque. « Uhm .. J'ai pas encore pris de décision. » Levant les yeux au ciel pour finalement le regarder d’un air grave, l’auteure attendait patiemment qu’il ne démentisse. « Non je rigole. Je peux plus partir, tu m'as déjà hypnotisé. » Avait-elle un don sans le savoir ? En tout cas, la remarque qui l’aurait normalement fait soupirer tant elle était niaise venait une nouvelle fois faire dresser ses lèvres. « Tu penses vraiment que j’aurais envie de partir après ça ? » Son visage était encore tout proche du sien alors que leur baiser s’était terminé et c’était presque un mumure qu’elle avait prononcé. « Comme ça c'est fait, j'aurai pas à mentir en disant que je l'ai lu. » « Bon tu l’as lu oui ou non ? » Prenant un air sévère comme si elle grondait un enfant, Greta avait finalement tourné son regard rieur vers Brisbane pour admirer, puis la joute verbale avait repris. « J'ai une sacrée collection à la maison, je vais t'éduquer tu vas voir. » « M’éduquer, m’éduquer, attention à ce que tu dis quand même ! Et le jour où j’accepterai de regarder un western, si ça arrive un jour, tu pourras te dire que t’as gagné. » Même accompagnée de la personne la plus agréable qui soit, impossible pour elle de supporter un film du genre, du moins pas en entier.  « Ouais, moi aussi je me sens bien. » La douceur de sa voix, de ses mots, sa simplicité ne pouvaient que la rendre heureuse, au point peut-être de tout supporter s’il était à ses côtés, même un navet. « Je n'ai pas envie de quitter cet endroit maintenant. On pourrait rester ici et ne pas aller bosser demain. » « Ne pas travailler demain ? Oh quelle bonne idée, sachant que j’ai presque bouclé mon livre je pense en effet que je vais m’accorder une grasse matinée. » Saisissant l’occasion, Greta s’était gentiment moquée du policier qui n’avait pas le luxe d’aménager ses horaires comme c’était le cas de l’auteure. Battant des cils et tirant la langue, elle avait dévoilé son côté enfantin sans soucis, une facette de sa personnalité normalement réservé à Maze, sa meilleure amie. Cela en disant long sur combien elle se sentait bien avec lui. « On a jamais parlé de ce drunk text que tu m'as envoyé.. » « Ok. Belle répartie, j’avoue. » Coincée et rougissant en repensant à ce message, elle n’avait pas d’autres choix que d’assumer. « Ça devait être une sacrée soirée. Mais je suis content de savoir que tu me trouvais "si beau". » Et il insistait, ce qui avait eu pour effet d'à nouveau faire rire la blonde mais d'également lui donner envie de se justifier sur la "sacrée soirée". « C’était des retrouvailles avec un vieil ami, j’étais avec ma meilleure amie et visiblement elle a pas jugé nécéssaire de me confisquer mon téléphone. Tant pis, je n’ai dis que des vérités après tout. » Greta finissait son deuxième, ou troisième verre de vin, elle ne savait plus, et n’avait plus beaucoup de mal à dire ce qu’elle ressentait. « Si on continue avec le vin, je serai pas loin du drunk text mais j’ai pas vraiment envie que tu me vois dans cet état, finalement… En plus ce serait ridicule de t’envoyer un sms alors que t’es là. » En y réfléchissant bien, Maze aussi aurait pu apprécier de recevoir un message pareil. « On se le fait, ce western ? » Pleine de sous-entendus, sa phrase signifiait qu’elle ne voulait pas le quitter tout de suite.mais, surtout, qu’il avait déjà gagné.
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