ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Les dernières semaines ont été véritablement intenses au niveau émotionnel. En quelques jours, seulement, j’ai retrouvé deux personnes qui faisaient, apparemment, parti intégrante de mon passé. Tout d’abord, Evie, cette amie d’enfance avec qui j’ai correspondu pendant mes quatorze années d’armée. Puis, Adrian, ce collègue d’armée, justement, qui as vécu avec moi toutes ces aventures. À eux deux, ils détiennent une bonne partie de mes souvenirs et personne ne m’avait parler d’eux. Je crois que c’est ce qui m’attriste le plus. En réalité, ma mère et ma sœur avaient évoqué des amis, mais de manière assez vague. Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de passer la fin de journée en compagnie de ma maman, afin qu’elle puisse voir sa petite fille, j’en ai profité pour avoir une discussion avec elle. Il ne m’a pas fallu très longtemps pour comprendre que cette conversation la mettait mal à l’aise. Ma mère a fini par m’avouer qu’elle ne savait pas comment j’allais réagir si elle ajoutait de nouveaux visages dans ma vie et qu’elle ne voulait pas en rajouter. Je lui ai fait comprendre ma déception, notamment en ce qui concernait Evie. Autant, j’ai rapidement compris qu’elle ne portait pas Adrian dans son cœur, autant, je n’ai vraiment pas compris pourquoi elle n’avait jamais évoqué Evelyn en ma présence. La conversation fut plutôt tendue et j’ai fini par laisser entendre à ma mère que je ne souhaitais pas me disputer avec elle en présence de Cami. Elle m’a promis que l’on reprendrait cette discussion une prochaine fois en compagnie de ma petite sœur. Ce sera l’occasion de remettre les choses en place, de leur demander d’arrêter de vouloir me surprotéger en éloignant tout mon cercle d’amis. Je ne veux vraiment pas me disputer avec elles, elles sont les femmes de ma vie, mais j’ai besoin que l’on parle un peu sérieusement tous les trois. Je sais qu’elles ne veulent que mon bien, elles ne le font pas méchamment, mais je suis rentré depuis près de six mois, il est temps que je retrouve tout mes souvenirs. C’est d’ailleurs après cette après-midi avec ma mère que j’ai décidé de finir ma lecture des missives qu’Evie m’as transmises. Cami endormi à côté de moi, j’ai passé la nuit a lire toutes ces lettres que j’ai pu lui envoyer. Des bribes de souvenirs on commencer à me revenir après cela. Parfois d’un bloc, parfois par vagues… C’est constant désormais. Je revois des moments en compagnie de la brunette, mais également avec Adrian, mon binôme. Tout est en bazar constant dans mon esprit et c’est pour cela que j’ai fini par envoyer un message à Evie afin de pouvoir passer une soirée en sa compagnie et obtenir des réponses à mes nombreuses questions, car si mes écrits ont pu m’éclairer, je n’ai pas les réponses de la jeune femme. J’ai donc besoin de parler de tout cela avec elle et j’ai très envie de la revoir.
Hier soir, je suis allé récupère ma petite princesse chez sa maman. C’est mon week-end de garde, mon moment préféré de la semaine. Cami m’a accueilli avec un grand sourire, tout en tendant les bras vers moi et pour la première fois depuis que nous avons mis ce système en place, elle a bien voulu quitter sa maman sans pleurer. Je crois qu’elle commence à s’habituer à moi. On revient toujours à l’appartement tous les deux après avoir quitté Cleo. Ici elle a sa propre chambre et ses propres jouets. Son petit univers, mais chez papa. Je passe beaucoup de temps à lui parler même si elle ne dois pas tout comprendre et qu’elle ne peux pas me répondre. Enfin… Elle me répond à sa manière et c’est ce que je préfère, je crois. J’adore passer du temps avec ma fille. Ce sont mes meilleurs moments depuis mon retour et j’ai vraiment hâte de la présenter à mon amie. C’est pour cela que je l’ai invité à dîner demain soir.
La journée a été parfaite. J’ai passé la matinée à jouer avec ma fille et à la faire rire. Une fois son déjeuner pris, j’ai mis Cami dans sa poussette et on est parti faire un tour à la plage. Je ne sais pas si Cleo l’avait déjà emmené là-bas, mais ma princesse était émerveillée par tout ce qu’elle voyait. Je crois que je ne pourrais jamais oublier le grand sourire que Cami m’as fait lorsque ses petits pieds ont touchés l’eau pour la première fois. Je crois que j’étais encore plus heureux qu’elle. C’était une bonne journée. Désormais, Cami fait une petite sieste dans sa chambre et je commence à préparer le repas pour ce soir. Je ne prévois rien d’exceptionnel, juste un petit dîner afin de passer un agréable moment en compagnie d’Evie. La préparation me prend malgré tout un petit moment et comme par magie ma fille se réveiller au moment ou j’ai tout terminé et que je suis en train de faire la vaisselle. Je vais rapidement la chercher alors qu’elle discute avec son doudou dans son lit. « Coucou mon ange. » Je lui souris et la prends dans mes bras. « On va mettre une jolie robe pour voir Evie, d’accord mon cœur ? » Cami me regarde avec ses grands yeux clairs avant de me sourire. Je ris un peu et chercher parmi les nombreux vêtements que j’ai achetés à ma fille afin de la changer dans une jolie petite tenue pour l’occasion. Avec tout cela, le temps passe bien plus vite. Je viens tout juste de déposer ma fille sur son tapis de jeux au milieu du salon lorsque la sonnette retentit dans tout l’appartement. Je me redresse et vais ouvrir le sourire aux lèvres. « Bonsoir Evie. » Je souris à la brunette et sans vraiment lui laisser le temps de dire quoique ce soit, je la prends doucement dans mes bras. « Ca me fait vraiment plaisir de te revoir ! » Derrière moi, ma fille se fait entendre et je me décale quelque peu pour laisser mon amie entrer dans l’appartement. « Je crois que Cami est impatiente de te rencontrer. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Alors qu’un doux effluve chocolaté s’échappait du carton à dessert posé sur ses genoux, rien ne semblait pouvoir déconcentrer Evelyn qui, les yeux suivant les stries de lumière provoquées par la vive allure du taxi dans lequel elle était confortablement assise, se préparait mentalement à vivre l’une des soirées les plus éprouvantes de toute sa vie. Elle le pressentait, c’était là, dans l’atmosphère tiède de l’hiver australien. Son premier contact avec Matteo s’était plutôt relativement bien passé, si ce n’était qu’elle avait été contrainte et forcée de rompre avec ses habitudes à l’égard de ses propres émotions ; elle se revoyait constamment, mauvais flashbacks se jouant au milieu de sa vie impétueuse, assise sur ce banc étroit, la lèvre inférieure relâchée, le cœur au bord des yeux, et la gorge nouée par leurs retrouvailles inespérées. Depuis qu’ils s’étaient quittés, elle avait été dans l’expectative, préférant laisser de l’espace et du temps au jeune homme pour se plonger dans les lettres qu’elle lui avait gracieusement apportées en gage de preuve irréfutable qu’elle avait fait partie de sa vie, qu’elle avait même été ce qu’on appelait sa meilleure amie. Elle ne voulait pas le brusquer dans sa quête de souvenirs, seulement chaque fois que cette appellation se soumettait à ses pensées, vérifiant son téléphone personnel à de trop nombreuses reprises pour que ce soit honnête, elle sentait ses émotions chavirer, son cœur s’emballer de plus belle, et ses propres souvenirs, ceux qu’elle gardait précieusement en mémoire, se mettaient en route pour la plonger dans le film couleur sépia de leur passé commun – entre fous rires et moments de complicité, journées à la plage et potassages pénibles avant les examens. Quand Matteo lui avait envoyé un texto pour lui soumettre son envie de la revoir, la pression qu’elle avait accumulée au fil des jours s’était dégonflée comme un ballon, et sans s’en rendre compte, des larmes avaient souillées ses joues rosies par l’émotion. Ceux qui la connaissaient savait qu’elle n’avait pas la larme facile, pourtant. Le contrôle qu’elle exerçait sur ses glandes lacrymales étaient assez impressionnant pour être salué ; c’était un fait avéré qu’elle préférait passer pour la psychorigide de service, non sans conserver son charme et sa gentillesse sinon elle n’aurait pas autant de succès dans les affaires, plutôt que pour la pleureuse qu’on évitait comme la peste par peur d’une inondation de larmes salées. Mais elle l’admettait volontiers, toute cette situation autour de Matteo lui donnait envie de pleurer, ce fût davantage le cas quand Johanna lui avait annoncé l’existence d’un bébé, une petite-fille surnommée Cami.
Une ruade provoquée par un dos d’âne la tira de sa contemplation. Evie cligna plusieurs fois des paupières, puis elle vrilla lentement les pupilles sur le cadran de la montre qu’elle portait constamment au poignet. Matteo lui avait fixé rendez-vous chez lui à 18h00 – il était 17h35. A ses yeux, être à l’heure, c’était déjà être en retard, et puisqu’elle avait acquis le pouvoir de maximiser son temps à coups d’efforts surhumain, la jeune femme n’était pas peu fière d’honorer ses entrevues professionnelles, notamment, avec une avance chronométrée à la seconde près. Néanmoins, elle pensa que cette fois, elle aurait peut-être dû la jouer plus détendue à propos de son côté control-freak, car la voiture s’engageait déjà dans les allées bordées d’immeubles de Redcliff. La rangée d’appartements devant laquelle le taxi s’arrêta lui fit pencher la tête pour y jeter un coup d’œil par-dessous, cherchant discrètement celui occupé par son ami militaire « On y est. » annonça le chauffeur, se tournant vers sa passagère pour la gratifier d’un sourire franc et chaleureux. Elle vérifia les chiffres de l’horodateur, fit un rapide calcul, avant de trifouiller dans son sac à main – dont elle retira un paquet de lettres maintenues toutes ensemble par un ruban de soie, et un petit paquet cadeau qui contenait une petite peluche adaptée à l’âge de Cami – pour quelques pièces de monnaie et un billet « Merci à vous, une bonne soirée. » salua-t-elle le chauffeur en descendant, se hâtant d’emporter ses présents en les calant scrupuleusement.
« Je suis en avance, c’est une très mauvaise habitude. » se justifia-t-elle, nerveuse au point de pouffer, lorsque Matteo lui ouvrit la porte – une autre odeur lui chatouilla les narines, celle de la bonne cuisine. Les bras chargés du carton à dessert, des lettres enrubannées posées en équilibre sur le dessus, et du cadeau pour la petite Cami, elle n’eut pas le temps d’anticiper l’accolade que le jeune homme lui fit. Elle en fût cependant ravie, se souvenant de sa réserve lorsqu’elle avait démontré un besoin pressant de le toucher, la dernière fois. Sa chaleur et ses propos la firent sourire timidement, et parce qu’elle ne pouvait pas vraiment lui rendre son étreinte – elle avait les bras pris –, elle déposa sur sa joue un baiser concis « Moi aussi. Comme promis, j’ai apporté le dessert. » Et elle leva la boîte à hauteur du nez de Matteo pour qu’il hume le parfum succulent de l’entremet au chocolat qu’elle avait choisi avec soin. Faisant un pas pour s’engager dans l’appartement, des gazouillis d’enfants lui parvinrent de quelques mètres plus loin. Ce que Matteo confirma, et ce à quoi elle répondit avec un large sourire, puis un regard vers le papier cadeau à motifs enfantins qu’elle avait devant son nez « Je le suis autant qu’elle. C’est presque cruel de nous faire patienter – où est-ce que je peux poser tout ça ? » lui demanda-t-elle en lui larguant sans attendre le carton à dessert et les lettres dans les bras « Ça je le garde, c’est pour la mini-toi. » Subtilisant le cadeau de Cami pour le garder dans ses mains, Evelyn talonna son hôte tout en jetant des petits regards curieux aux différentes pièces qu’ils traversèrent.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Lors de notre première rencontre, je n’ai pas vraiment eu le temps de faire connaissance avec Evelyn. Tout s’est déroulé tellement vite. Je pensais avoir a une femme juste un peu curieuse, je ne pensais pas retrouver une de mes meilleures amies. Elle a déboulé dans ma vie sans prévenir et depuis, j’ai l’impression que tout se retrouve complètement chamboulé. Evie n’est pas arrivée seule dans ma vie. Oh non, elle a ramené avec elle un véritable trésor. En tout cas, ce que je considère personnellement comme le plus beau des cadeaux que la vie pouvait me faire d’un seul coup. Ces lettres renferment tout un tas de souvenirs. Des souvenirs que j’ai vécu et que j’ai écrit de ma main. Ces missives renferment des moments de ma vie que j’ai pensés assez important pour vouloir les partager avec mon amie. Ce sont des instants que j’ai oublié pour la grande majorité, si ce n’est tous, et relire tout cela m’as enfermer dans une bulle. J’ai lu toutes les lettres en une nuit, d’une seule traite. Je me suis laissé aspirer par ces moments de vie. Evie m’a fait comprendre que ce n’était qu’une partie de tout ce qu’elle a pu recevoir en quatorze ans et pourtant, cela m’as déjà tellement apporter. Je ne vais pas dire que je me souviens de tout grâce à ces écrits. C’est loin d’être le cas. Je crois que le traumatisme que j’ai subi est bien trop grand et que mon cerveau ne voudra jamais pleinement se rappeler de certaines choses. Comme dans la lettre numéro 12, lorsque j’écris à la brunette que nous avons perdu des camarades lors d’une attaque. C’était la première fois, je semblais dévasté à propos de cela et je ne me souviens d’absolument rien. Cela ne m’aide pas vraiment à travailler sur la frustration que je ressens face au manque de mes souvenirs. Pourtant, cela m’a permis, déjà, de mieux comprendre certaines choses notamment les raisons de mon engagement, pourquoi je voulais tellement y retourner. Pour le reste, il faudrait que j’interroge mes proches. Cependant, pour le moment, je n’ai qu’une seule idée en tête, revoir Evelyn. Cela me rend quelque peu nerveux. Après tout, la première fois fut tellement rapide et précipitée. Je n’ai pas eu le temps de discuter avec elle, d’apprendre à la découvrir, à nouveau. J’aimerais en avoir l’opportunité et je dois dire que je suis quelque peu soulagé de la voir accepter mon invitation. Chez moi, on aura l’occasion de discuter tranquillement, sans être pressé par le temps. J’ai besoin de prendre le temps de la connaître à nouveau et de lui présenter ma fille également.
Pour ne pas me rendre trop nerveux, je suis resté occuper toute la journée notamment grâce à Cami. Je ne m’ennuie jamais lorsqu’elle est avec moi. J’ai eu le droit à un gros câlin au lit ce matin avant que la journée ne démarre. Après cela, on a été très occupé. Cela m’a permis de ne pas trop penser à la soirée qui allait venir. Je n’ai pas peur de revoir Evie, bien au contraire. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser à la situation. Pour moi, on se connaît à peine. Visiblement, nous avions un lien très fort, mais j’ai peur de ne jamais pouvoir retrouver tout cela. Alors pour ne pas penser à tout cela, je me mets à nous préparer un bon dîner. En revenant à Brisbane, je ne savais même pas que je savais cuisiner comme cela. Il a fallu que je vive seule à nouveau pour découvrir que je savais très bien m’en sortir derrière les fourneaux. J’espère juste que mon amie n’as pas un régime alimentaire particulier, par précaution je fais plus de légumes que nécessaire. Je me suis également changé pour l’occasion, la dernière fois elle m’as vue dans mon bleu de travail, les mains emplis de cambouis. Cette fois, j’ai l’air propre au moins même si je ne cherche pas à impressionner Evelyn. Plus pour me faire plaisir qu’autre chose, je met même une jolie robe à Cami. Il y a deux semaines, je suis allé faire les magasins avec ma sœur, j’ai dévalisé les boutiques pour bébés et autant dire que désormais ma fille à assez de vêtements ici pour que Cleo n’es plus besoin de lui préparer un sac. Je ne peux m’empêcher de prendre plusieurs photos de ma princesse avant que la sonnette ne retentisse.
« Tu es pile à l’heure. » Un sourire se dessine sur mes lèvres avant de venir lui donner une accolade amicale. La dernière fois, j’avais fui son contact. Par instinct, par peur, je ne sais pas. Surtout, parce que je me méfie des mouvements brusques de la part des gens que je ne connais pas. Aujourd’hui, les choses sont différentes avec Evie. Je suis heureux de la revoir et je veux lui faire savoir. En quelques secondes, je me retrouve avec une boîte contentant le dessert de ce soir et un nouveau paquet de lettres entre les mains alors que j’indique à la jeune femme de me suivre. « Je crois que l’on va zapper le dîner et aller directement au dessert. Ce truc sent bien trop bon. » Je m’arrête à la cuisine pour déposer le paquet que m’as confier Evelyn sur le bar qui sépare ma petite cuisine du salon. « Tu n’étais pas obligé de lui ramener quelque chose. Je l’ai déjà trop pourrie gâtée. » Je souris une nouvelle fois à la brunette en me tournant vers elle. Elle est ravissante ce soir, je ne peux pas le renier. Elle semble beaucoup plus décontracter que la dernière fois également et cela me fait plaisir. Alors que j’allais l’amener au salon pour rencontrer Cami, je me rends compte que ma fille à décider qu’on se faisait un peu trop attendre et voilà qu’elle débarque joyeusement à quatre pattes. « Tu vois, elle est vraiment pressée de te voir ! » Je ris quelque peu et me penche afin d’attraper Cami au passage. Un petit rire de bébé s’échappe d’entre ses lèvres alors que je l’installe sur ma hanche. « Cami, je te présente Evie. Evie, Cami, mon bébé, ma princesse. » Je dépose un baiser sur la joue potelée de ma fille tandis que cette dernière tend immédiatement les bras vers Evelyn. Je ne l’avais jamais vu faire cela avec une personne qu’elle ne connaît pas. « Tu veux dire bonjour mon cœur ? » Cami me regarde avant de me sourire et de se tourner à nouveau vers Evie, se sourire communicatif toujours peint sur ses petites lèvres.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Si ce matin, elle s’était levée avec la boule au ventre, l’enthousiasme et la chaleur de Matteo supplanta les velléités de sa nervosité à s’établir dans sa façon de se mouvoir et de se comporter. Evelyn se détendit à vue d’œil. Son visage revêtit son sempiternel sourire, qui au fil du temps, avait laissé de légères rides d’expressions à l’extrémité de ses yeux bruns, et de sa bouche teinte d’une subtile nuance de rouge. Laissant lettres et entremet aux bons soins de son hôte, elle emporta le cadeau qu’elle réservait à Cami avec elle, pressée de leur faire partager, à elle et son papa, sa trouvaille dénichée au stand de jouets artisanaux sur lequel elle s’était longuement attardée lors d’une visite aux Collective Markets. A l’aise, juchée sur les talons épais de ses semelles compensées, elle suivit les balises invisibles jonchant le chemin qu’elle devait parcourir pour traverser l’appartement. Un endroit modeste, mais bien entretenu, où seuls les babillements surexcités d’une enfant en très bas-âge se faisaient entendre à travers les murs, communiquant une dose de bonne humeur enfantine qui entérina davantage l’envie profonde d’Evie de profiter pleinement de la soirée pleine de promesses s’ouvrant devant elle. L’odeur de la nourriture se faisant plus tenace à mesure qu’ils approchaient de la cuisine, elle surprit son estomac en plein concerto de gargouillis particulièrement exaltés ; elle avait toujours été une grosse mangeuse, fan de glucides et d’huile d’olive, qu’on préférait qualifier de « menue » parce qu’elle était petite, c’était une évidence, mais surtout parce que les capitons sur le haut de ses cuisses l’extrayaient du club des « minces » tant convoité. Pour ce que ça lui inspirait, tous ces canons de beauté généralisés, elle était plus qu’heureuse que les temps se mettent enfin à changer.
Ignorant les protestations survoltées de son estomac, elle fit « Oh je t’en prie. C’est pour marquer le coup. Ça ne lui plaira sans doute même pas. », s’adressant à Matteo, visiblement gêné par l’attention du présent apporté pour sa fille – elle en faisait tout un mystère, alors qu’il ne s’agissait que d’une peluche de petite taille, un ourson dont la confection s’était faite à l’ancienne, ses yeux en boutons cousus par du fil doré. Et puis elle lui sourit en fronçant le nez, faisant se rassembler les taches de rousseur sur ses joues légèrement blushées. Même si l’invitation du jeune homme l’avait plongée dans un état d’agitation proche de celui d’une petite-fille au matin de Noël, Evelyn ferait en sorte d’amortir ses élans frénétiques, bien trop consciente de la délicatesse dont Matteo avait besoin pour recouvrer ses souvenirs qui la concernaient – exit les questions sur ce qu’il avait retenu de la première fournée de lettres qu’elle lui avait confiées ; exit les raisons brouillonnes de l’absence de Cleo à ses côtés : elle le laisserait se confier sans insister, qu’importe que sa propre curiosité la maudisse en secret. S’engageant à sa suite dans la cuisine, elle retira sa veste d’un coup d’épaule pour la poser, avec son sac à main, sur une patère qu’ils venaient de dépasser. Lançant autour d’elle des regards qui, bien que discrets et éloignés des analyses poussées de l’experte en décoration qu’elle était, brillait d’une fierté qu’elle était bien tentée d’émettre à voix haute. D’ailleurs, elle murmura, entre fierté et épatement « Tu es bien installé. » Au fond, elle n’avait jamais côtoyé Matteo dans sa vie d’adulte. Elle n’avait pas eu l’occasion de s’émerveiller du chemin qu’il avait parcouru en tant que trentenaire. Sa paternité l’avait déjà mise dans tous ses états, comme lorsque sa mère lui rappelait que l’horloge tournait pour elle et qu’à son âge, congeler ses ovules étaient la décision la plus adulte à prendre pour se donner une chance d’avoir des enfants un jour ; comme si. Avoir une prise de vue en direct de l’homme installé, avec un travail et des priorités, ça lui rappelait à quel point ils s’étaient projetés dans cette vie, durant leur adolescence, sans savoir véritablement ce qui les attendraient au tournait – et comme la vie était imprévisible, absolument rien ne s’était déroulé comme ils l’avaient prévu évidemment, et le fait qu’il ne puisse pas s’en rendre vraiment compte soulagea la peine qu’elle ressentait vis-à-vis de son amnésie.
« Mon dieu, elle est si petite. » couina-t-elle, un relents d’accent britannique venant brièvement chasser ce qu’elle avait retrouvé de ses racines depuis son retour « Ta mère m’a donnée son âge, mais mon cerveau ne retient pas les chiffres. » fût tout ce qu’elle était capable d’ajouter en voyant la petite Cami se glisser jusqu’à eux, telle une chenille prudemment enveloppée dans son cocoon – une robe si adorable qu’elle en laissa échapper un soupir, la bouche en arc de cercle inversé pour parfaire le tableau de l’admiration qu’elle lui réserva en posant ses yeux, plein d’étoiles, sur sa petite tête dégarnie. Une main posée sur son propre visage, les yeux arrondit par la surprise de la découverte, elle suivit les mouvements de Matteo qui tracta la gamine pour la caler sur sa hanche. Tandis qu’elle tendait ses petits bras potelés vers Evie, le visage du jeune papa s’illuminait d’un bonheur sincère et touchant ; elle apprécia beaucoup qu’il s’adresse à la petite avec des mots clairs et concis, et pas l’espèce de baragouinage grotesque que tous pensaient adapté à l’apprentissage d’un enfant, alors que c’était tout le contraire. Se mordant les lèvres avec peine, son sourire rendant la tache on ne peut plus compliquée, elle finit par poser son paquet cadeau sur le bar séparant cuisine et salon pour mieux se libérer les mains. Hésitante, elle réclama timidement au jeune homme « Je peux la prendre quelques secondes ? » Et pendant qu’elle attendait son autorisation, elle renvoya les sourires que Cami lui donnait gracieusement. Quand elle tendit la main pour toucher ses petits doigts poisseux de bave de bébé, elle se risqua à demander à Matteo, doucement et sans arrière-pensée « Comment ça se passe avec Cleo alors ? »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
:
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Si j’étais nerveux avant l’arrivée d’Evelyn tout cela s’envole lorsque je croise son regard et son tendre sourire. Je me demande pourquoi je me sentais aussi tendu alors que cette soirée n’a rien d’exceptionnel. Nous sommes deux amis qui se retrouvent après des années de séparations. La situation est quelque peu particulière, il est vrai, mais je ne devrais pas me mettre autant de pression. J’ai lu les lettres que la brunette m’a remises, ce soir elle va m’en amener d’autres et je vais en apprendre encore un peu plus sur notre relation et, surtout, sur l’homme que j’étais. C’est important pour moi. Il ne m’a pas fallu très longtemps pour comprendre que notre amitié avec Evie était particulière. Je crois qu’il ne s’agit pas que d’une simple amitié ordinaire. Nous avions un véritable lien. Je le retrouve dans mes écrits. Je m’adresse à elle comme je pourrais m’adresser à ma petite sœur. C’est quelque chose dont j’aimerais réellement pouvoir discuter avec la jeune femme. J’aimerais savoir comment elle perçoit notre amitié, mais également comprendre comment nous avons pu créer un tel lien tous les deux. Je ne me souviens pas d’Evelyn. J’ai beau chercher dans ma mémoire, rien ne me viens. J’ai parfois des flash, mais tout est tellement flou que je ne sais même pas ce qui est vrai et ce qui ressort de mon imagination. Je souhaiterais juste en savoir un peu plus sur notre amitié et je suis persuadé que la jeune femme va pouvoir m’éclairer là-dessus. Je ne l’ai vue qu’une seule fois depuis mon retour et pourtant lorsqu’elle passe le pas de ma porte, j’ai l’impression de la connaître depuis des années. Ma nervosité s’évapore totalement et je me sens bien, détendu. On va passer une bonne soirée, je le sens. On va refaire connaissance, reprendre le fil de l’histoire là où nous avions laissé.
C’est donc avec le sourire aux lèvres que je récupère le paquet contenant le dessert de ce soir afin de débarrasser mon amie qui garde entre ses mains un présent qu’elle a ramener pour ma fille. Ce geste me touche. Elle n’était vraiment pas obligée de le faire et pourtant elle y a penser. « Je ne sais pas ce que tu lui as pris, mais en ce moment elle découvre tout avec plaisir. » Plus elle grandie, plus Cami devient curieuse. Elle est toujours en train de regarder autour d’elle, à tendre les bras pour attraper les objets qui l’entourent avant de les mettre à sa bouche. C’est sa nouvelle passion dernièrement et je me doute que le cadeau d’Evie va réellement attirer son attention. On sort de l’entrée afin de se diriger vers la cuisine et finalement dans le salon. Mon appartement n’est pas très grand, une petite cuisine ouverte sur un salon assez vaste et un couloir menant à deux petites chambres et une salle de bain assez fonctionnelle. Cela me suffit amplement étant donné que je passe la majorité de mon temps seul ici. Cami a sa propre chambre ici et c’est tout ce qui importait pour moi. Le reste je m’en fiche quelque peu. Je ne suis pas quelqu’un de vraiment attaché au matériel. D’ailleurs, c’est Heidi qui s’est charger de la décoration ici. Malgré tout, j’apprécie ce qu’elle en a fait. Je me sens chez moi ici. « C’est pas très grand, mais je suis bien ici. » dis-je tout en souriant à la jeune femme qui se trouve à mes côtés. Je passe rapidement de l’autre côté du comptoir afin de couper le feu sous la casserole. Le dîner est prêt, mais nous avons le temps avant de nous installer à table.
D’ailleurs, Cami semble s’impatienter de nous voir arriver et décide de nous rejoindre en pratiquant le quatre pattes qu’elle a acquis depuis peu. C’est en souriant que je me penche afin d’attraper ma fille dans mes bras et pour la présenter à Evie qui semble surprise d’un seul coup. « Elle va bientôt avoir onze mois. » dis-je tout en redressant un peu ma princesse dans mes bras. Elle ne cesse de sourire et tend très rapidement les bras vers Evie. Ma fille n’est pas une sauvage, loin de là et c’est bien pour cela que je n’hésite pas une seconde à la confier à mon amie. « Désolé elle bave beaucoup en ce moment parce qu’elle a des dents qui sortent. » dis-je alors que Cami attrape la blouse d’Evie d’une main un peu poisseuse. Rapidement, j’attrape un bavoir qui traînait sur la table basse et essuie la bouche de ma fille ainsi que ses petites mains. Ma fille semble à peine perturber parce que je suis en train de lui faire, subjuguer par la brunette qui la tiens. Elle l’observe de ses grands yeux clairs, curieuse, mais pas méfiante. La petite ne cesse de lui adresser de grands sourires laissant apparaître les deux petites dents qu’elle possède. « Cami tu fais le bisou à Evie ? » demandais-je alors en souriant. Cami a appris cela il y a peu avec sa maman et je trouve cela tellement adorable. Tout doucement, Cami vient poser sa bouche sur un peu baveuse sur la joue rosée d’Evelyn. « Je crois qu’elle t’a craqué pour toi ! » Je souris et caresse du bout des doigts la joue potelée de mon enfant. Mon retour a été empli de surprises et de déception, mais la présence de Cami est un véritable cadeau du destin. Elle est la seule chose qui m’ancre dans la réalité, qui me permet de ne pas sombrer. J’ai manqué de nombreuses étapes de sa courte vie, mais désormais, je ne laisserais plus rien filer. Je ne suis pas un père parfait, mais je fais de mon mieux. Evie reprend la parole et me sort un peu de ma transe. Je me laisse très souvent captiver par mon bébé et oublie un peu ce qui m’entoure. « C’est… Rien n’est parfait avec Cleo. » Rien ne va aussi. Enfin, je ne sais pas. Je me sens tellement perdu vis-à-vis de la mère de ma fille. Elle me manque. Je la vois régulièrement, mais parfois elle a l’air tellement distante avec moi que je ne sais plus quoi faire pour l’atteindre. Je la vois me filer entre les doigts jours après jour. Elle va repartir avec Soren, au fond de moi, je le sais, mais je n’arrive pas à l’accepter. « Elle est distante. Elle me parle parce que Cami est là sinon je crois que… Je crois que tout serais déjà finis entre nous. » Je sais que la brunette est au courant de beaucoup de choses concernant ma relation avec Cleo. Je lui en faisais part dans mes écrits, je partageais cela avec elle, d’où probablement sa question. Pourtant, ce n’est pas comme cela que j’avais imaginé le début de notre soirée. J’en ai marre de parler de Cleo. De voir les gens me dire que je devrais le temps laisser faire les choses. Je ne veux plus entendre tout cela. « Je l’aime toujours. Je crois que je l’aimerais toujours, mais je crois aussi que je vais devoir la laisser partir. La voir s’en aller avec mon meilleur ami. » Cet aveu me brise le cœur, une fois de plus. Je me racle un peu la gorge et évite le regarde de mon amie pour ne pas lui montrer ma tristesse. « On pourrait parler d’autre chose s’il te plaît. Je peux te faire des discours entier sur a quel point ma fille est merveilleuse, mais… Mais je n’ai pas spécialement envie de parler de sa mère. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn n’avait qu’un regret, c’était de ne pas avoir vu grandir ses neveux et nièces. Elle n’était pas particulièrement attirée par les enfants, mais lorsqu’elle avait l’occasion d’en côtoyer, ce qui n’était pas si rare que ça en définitive, elle s’apercevait de sa tendresse sincère à leur égard. Elle aimait leur innocence, les questions qu’ils posaient sans détour, usant de leurs mots d’enfants pour mieux comprendre les explications, toujours trop complexes et alambiquées, données par les adultes ; l’odeur de leurs cheveux, si fins et si doux qu’elle se surprenait coupablement à caresser comme on caresse un vieux doudou puant pour se réconforter après un gros chagrin, et ce mélange d’arômes de l’enfance qui la faisait systématiquement plonger son nez dans le creux de l’épaule d’un bébé quand elle en avait un dans les bras. C’est ce qu’elle fit sans même se donner le temps de réfléchir à l’instant où Matteo lui confia sa fille. Repue grâce à l’effluve de son shampooing de bébé qu’elle inspira profondément, elle s’entendit soupirer, tout en disant :
« La meilleure odeur du monde. » Un dernier soupir guttural lui échappa. Evie baissa les yeux vers la tête de la petite, et n’hésita pas à la débarrasser de la pellicule luisante sur son menton en frottant le bas de son visage avec la manche de sa chemise classieuse, refusant de fait le bavoir que Matteo lui tendait « Ce n’est que de la bave de bébé, c’en est pas de la vraie. » Puis, tout sourire, elle déposa un baiser sur son front duveteux avant qu’elle ne le lui rende à la demande de son père, souillant au passage sa joue qu’elle laissa sécher à l’air libre. Le cadeau qu’elle lui avait apporté n’était plus qu’un lointain souvenir, le charme entre elles déployant étincelles et paillettes pour les entourer d’un nuage moelleux, surplombé par un arc-en-ciel majestueux, dans lequel Evelyn se laissa aller sans demander son reste. Suivant les mouvements brusques de la gamine, elle la cala tout contre sa hanche osseuse pour observer son profil joufflu. Secrètement, elle tenta de lui trouver une ressemblance avec son meilleur ami. Elle n’avait pas un cheveu sur le caillou, il lui sembla néanmoins qu’elle brunirait avec le temps, la faisant davantage ressembler à sa maman qu’à son papa ; c’est ce qui la poussa à la mentionner timidement.
« On pourrait s’asseoir ? » osa-t-elle proposer, pleine d’initiative, mais surtout peu rassurée quant au poids de la petite qui s’agitait dangereusement dans ses bras inhabitués. Plus à son aise assise que debout, elle s’enfonça loin dans le sofa, et fit s’asseoir Cami sur ses genoux qu’elle fit tressauter pour l’amuser. Lançant des petits regards concis en direction de Matteo, elle le laissa lui répondre à sa question sans émettre le moindre son, prenant comme excuse les mouvements désordonnés de sa fille pour éviter de s’attarder sur ce qu’elle lisait sur le visage du jeune homme – de la tristesse pure. Cleo, Evelyn ne la connaissait qu’à travers les récits de Matteo. Elle ne l’avait jamais rencontrée, toutefois elle connaissait les grandes lignes de l’histoire qui l’unissait à l’ancien soldat. Elle avait beaucoup pensé à elle à l’annonce de la disparition de son fiancé, seulement elle ne s’estimait pas en droit de la contacter pour lui exprimer ses condoléances et partager son deuil – elle se sentait toujours de trop dans ces cas-là, comme si la peine qu’elle avait ressentie en apprenant le décès de son ami n’était pas justifiée au contraire de celle de sa mère, de sa sœur et de sa fiancée. Aussi avait-elle choisi sciemment de ne pas l’importuner durant ces temps difficiles. Elle n’avait donc pas d’opinion particulière à son sujet, cependant elle se savait assez loyale pour se ranger du côté de celle de Matteo qui, pendant un temps du moins, l’avait choisi pour finir sa vie.
Les babillements de Cami la firent sortir de ses pensées immédiates. En réponse aux propos de Matteo, elle lui dit « Elle t’a donnée Cami, je comprends que la page soit difficile à tourner. » Elle ne lui servit pas les arguments qu’il avait dû entendre plus d’une fois et qui incluaient de laisser le temps faire son œuvre – ils n’avaient jamais été de ceux qui usaient de lieux communs pour soulager la peine de l’autre. Et parce que l’état psychique de Matteo était délicat, Evelyn savait très bien que le temps ne suffirait pas pour régler les problèmes qu’ils semblaient rencontrer depuis qu’il était rentré, alors elle s’en abstint, tout simplement. En même temps que lui, dans une symbiose si parfaite qu’elle en sourit intérieurement, elle se racla la gorge. Repositionnant correctement Cami sur ses genoux, elle secoua la tête, affligée par son manque de discrétion vis-à-vis de la relation de couple de Matteo « Bien sûr, je comprends. Excuse-moi. » Cami venait d’attraper une mèche de ses cheveux, et tirait doucement dessus, quand Evelyn se mit à fureter dans son esprit à la recherche d’un meilleur sujet à aborder. Après quelques secondes durant lesquelles elle sourit à la petite fille, elle mit le doigt sur quelque chose, si bien qu’elle se hâta de l’exploiter pour relancer la conversation « Tu as pu déchiffrer tes pattes de mouche ? » fit-elle, en référence à l’écriture bancale du jeune homme, écriture qui noircissait les lignes des lettres qu’elle lui avait remise la fois précédente. Elle estompa son rouge à lèvres en frottant ses lèvres l’une contre l’autre, et ajouta, désignant le bar séparant cuisine et salon d’un signe de tête « Je t’en ai apporté d’autres, comme tu me l’as demandé. » Cami dut ressentir le battement accéléré de son cœur, car elle se balança fort d’avant en arrière, puis elle se tourna vers son papa en tendant mollement les bras ; la nervosité qu’Evie avait étouffé depuis son arrivée refaisait sa grande entrée.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Si je suis souvent beaucoup trop protecteur avec Cami, je n’hésite pas une seconde à la confier à mon amie. Evelyn semble assez à l’aise, mettant de suite ses bras dans la bonne position afin de prendre Cami confortablement contre elle. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque la brunette ne peut s’empêcher de renifler la douce odeur de bébé qui se dégage du petit cou de ma princesse. Un rire m’échappe lorsque Evie lâche un long soupire à la suite de sa remarque. Elle a totalement raison, il n’y a rien de plus doux et d’apaisant que cette odeur de shampoing et crème pour bébé. C’est quelque chose qui me rassure lorsque je passe mon temps a douter sur mon rôle de père auprès de Cami. « Je te comprends t’en fais pas, je pourrais passer mon temps à renifler son odeur. » Je me rends compte que cela peut sonner quelque peu bizarre dit de cette manière et explose de rire. « Mon dieu ça sonne très bizarre. Mais tu m’as compris. » Je suis un papa tout ce qu’il y a de plus gaga avec sa progéniture et je n’ai absolument pas honte de cela. Je ne veux surtout pas m’en cacher même si je paraît quelque peu idiot parfois. Je me reprends quelque peu, lorsque je remarque que ma fille est en train de baver sans gêne sur la jolie blouse de mon amie. Je lui tends un bavoir qu’elle refuse d’un petit geste de la main se chargeant de nettoyer un peu le menton de ma fille.
On va alors s’installer dans le salon afin d’être un peu plus confortable, surtout pour Evie qui semble tout de même un peu effrayée par les mouvements brusques du bébé au creux de ses bras. Une fois bien assise sur le sofa, mon amie semble se détendre et s’amuse avec ma fille. Cette image me fait sourire tendrement. C’est quelque chose que j’avais besoin de voir ces derniers temps. Ma petite est heureuse. Mon amie est présente à mes côtés et cela me rassure énormément, surtout lorsque la discussion s’oriente vers ma relation avec la mère de Cami. J’aime Cleo de tout mon cœur, mais ces derniers temps, je me rends compte que je vais devoir la laisser s’en aller. Elle me file entre les doigts et ne voulant pas la voir malheureuse, je sais qu’il va falloir que j’arrête d’être derrière elle constamment. Si elle est heureuse avec Soren, c’est tout ce qui compte dans le fond, même si cette image me brise le cœur. C’est maladroitement que j’explique tout cela à Evelyn. Je sais que la brunette pensait bien faire en m’interrogeant là-dessus, mais c’est un sujet très compliqué pour moi dernièrement et j’ai beaucoup de mal à exprimer tout ce que je ressens face à cette situation. C’est complexe et douloureux. Ma relation avec Cleo ne tient qu’à Cami et c’est sans doute cela le plus compliqué. Jamais je ne regretterais la naissance de ma fille, mais elle m’oblige a rester en contact avec cette femme que j’aime tant et qui n’es plus mienne. « Je suis désolé Evie, c’est vraiment… C’est un sujet douloureux et… Et je crois que même moi, je ne sais plus ou j’en suis avec tout cela. » Je ne veux pas que la jeune femme se sente mal à l’aise au rapport de sa question. Tout cela était loin d’être indiscret, c’est tout simplement moi qui mets une distance avec tout cela. « C’est dur de la laisser partir. » Je souris quelque peu même si cela doit bien plus ressembler à une grimace qu’autre chose.
Comme si elle avait parfaitement compris que je ne préférais pas m’étendre sur le sujet, Evie me parle très rapidement des lettres qu’elle m’avait confier lors de notre première rencontre, se moquant quelque peu de mon écriture. « Eh ! J’écris très bien pour un militaire. » Je réponds empruntant un air faussement outré. Je me penche vers elle afin de récupérer ma fille qui réclame mes bras. Comme souvent ces derniers temps, Cami viens de suite se blottir contre moi attrapant mon tee-shirt dans son petit poing. Elle commence a fatigué quelque peu et doit sentir que l’ambiance est quelque peu lourde dans l’appartement malgré les sourires et nos airs détendus. Je berce doucement mon bébé, croisant le regard de mon ami. « Merci beaucoup. » dis-je dans un souffle. « D’avoir gardé tout cela. C’est un véritable trésor pour moi, tu sais. » Bien plus que cela même. Cela m’a permis d’ouvrir des tiroir de ma mémoire qui était fermer à double tour jusqu’à présent. Ses souvenirs ont également amené leurs vagues de questionnement. « J’ai tout lu avec beaucoup d’attention et certains petits détails me sont revenu. » lui avouais-je en souriant quelque peu. « C’est toujours les petits détails insignifiants qui me reviennent en premier de toute façon. » C’est ce que je trouve le plus bizarre parfois. Je me souviens de détails presque idiot : l’odeur du parfait d’Evie, la nourriture préférée d’Adrian ou encore la série que Heidi me forçait a regarder en boucle avec elle. « D’ailleurs, après t’avoir retrouvé, j’ai… J’ai retrouvé quelqu’un d’autre également. Un ami de l’armée. Adrian. Je te parle de lui dans certaines lettres. » Nos retrouvailles avec Adrian ont été violentes et brusques, mais je sais que je le reverrais et que les choses finiront par s’apaiser entre nous. « Ca a été violent, mais c’est encore un tas de souvenirs qui me reviennent en vagues. » Ce qui provoque tout un tas de tourbillons émotionnel en moi, mais c’est ce que je recherchais après tout. « Du coup, je… Enfin c’est pas tous les jours facile, parce que tout me revient en pleine face et ce n’est pas toujours très joyeux, mais grâce à vous deux, je commence à retrouver le Matteo que je pouvais être à l’époque. » C’est sans doute le plus dur dans le fond. Voir les changements entre cet homme que j’ai été et celui que je suis aujourd’hui. « J’ai l’impression de rencontrer un étranger, mais je crois que j’ai besoin de tout cela, tu vois. Même si cela amène beaucoup de questions parce que j’ai encore tellement de blanc dans mon histoire. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn aurait fait une piètre conseillère matrimoniale. Un comble, compte tenu de sa profession. Et pourtant, elle n’était pas l’amie sur laquelle on pouvait compter si, par malheur, une personne de son entourage venait à se faire briser le cœur par le premier malotru – ou la première malotrue –venu. Elle n’était pas vraiment pudique à propos de sentiments, ayant été entourée d’amour et élevée avec l’illustration même du mariage parfait devant son nez. Le problème, c’est qu’elle ne savait tout simplement pas les exprimer correctement sans avoir l’impression d’en faire trop et de verser dans le sentimentalisme de base qu’elle exécrait au plus haut point – plus encore que les huîtres et les cuisses de grenouilles. Les mots d’amour, elle ne savait les exprimer que par écrit, les enjolivant grâce à son doigté acquis au cours de ses années à étudier et à travailler la calligraphie. Vomir des inepties enrobées de sucre et de bons sentiments ? C’était totalement hors de sa portée, et pas seulement parce qu’elle était minuscule : en toute honnêteté, elle ne se sentait absolument pas coupable à ce sujet. Elle ne s’était jamais confiée à personne, plutôt en phase avec ses névroses, et très à l’aise avec l’espèce de blocage qui faisait d’elle un parfait robot en certaines circonstances. En vérité, ça l’aidait beaucoup dans son travail de ne rien prendre à cœur ; imaginez si elle se mettait à pleurer à chaque mariage qu’elle mettait sur pied, l’image de marque collant au service qu’elle proposait aux futurs jeunes mariés serait entachée par ses effusions de joie à chaque « oui » prononcés – elle préférait mourir, et plutôt deux fois qu’une.
Alors, se montrant soudainement avare sur la rhétorique, elle tenta maladroitement de conforter Matteo dans son ressenti à propos de Cleo. D’ailleurs, elle préféra ne pas enfoncer le couteau dans la plaie lorsqu’il lui avoua qu’il peinait à la laisser partir. Elle le comprenait, et en même temps pas vraiment, puisqu’elle n’avait jamais eu l’occasion de tomber véritablement amoureuse au cours de ces quinze dernières années. Laissant ses lèvres frôler une derrière fois le front duveteux de la petite Cami, le contact rempli de douceur qu’elles échangèrent lui insuffla l’énergie nécessaire pour changer complètement de sujet de conversation. Mais là encore, elle redoutait de ne pas être assez bonne dans l’exercice du rapport que le jeune homme était sensé lui faire après sa lecture des lettres qu’elle lui avait confiées, l’autre jour. Cami ressentit son agitation intérieure, l’exprimant à sa manière en demandant son papa qui, aussitôt, s’empara de son petit corps pour la blottir tout contre lui. Elle pensait ne pas s’y faire, à cette image de lui, mais au fur et à mesure qu’elle le voyait interagir avec sa fille, le sentiment qu’il était fait pour tenir un bébé dans ses bras la rendait fière et heureuse à la fois ; la façon dont il cherchait son regard et réagissait à la seconde même où elle avait besoin de son attention lui fit comprendre qu’aujourd’hui, la seule chose qu’il considérait comme acquis, c’était le lien sanguin qu’il partageait avec sa petite fille. Ça lui tordit les entrailles pour plusieurs raisons, mais l’air de rien, elle se redressa doucement, esquissant même un sourire lorsqu’il se défendit d’avoir une jolie écriture.
« Tu écris sans fautes de grammaire, je peux au moins t’accorder ça. Mais entre toi et moi, tout le mérite me revient. » Parce qu’ils avaient passé des heures et des heures à réviser leurs cours d’anglais avant de passer leur diplôme, et qu’elle le pinçait aux endroits qu’elle savait sensible chez lui lorsqu’il ripait sur une terminaison ; elle se souvenait encore de ses couinements si peu virils, et un sourire franc fendit ses lèvres couleur vermeille à ce souvenir. C’était une anecdote qu’elle aurait pu lui raconter, mais sa curiosité l’emporta sur sa nostalgie au moment où il lui avoua que se relire l’avait aidé à se souvenir de détails insignifiants « Lesquels ? » lui demanda-t-elle simplement en tendant distraitement la main pour venir caresser celle de Cami, dont le poing ne se desserrait pas, étroitement refermé sur un morceau du t-shirt de son papa. Pendant qu’elle opinait du chef à la mention d’un certain Adrian, elle fronça très fort les sourcils, suspendant ses prochaines caresses « Violent dans quel sens ? » Déjà prête à monter au créneau pour le défendre – elle se souvenait vaguement des descriptions faites de cet Adrian, mais ne le connaissant ni d’Eve ni d’Adam, elle s’estimait en droit de ne pas l’aimer d’emblée –, elle reprit, croisant les jambes et balayant une bonne partie de ses longs cheveux à l’arrière de sa tête d’un même mouvement « Tu n’as pas beaucoup changé tu sais. Ta perte de mémoire mise à part, je retrouve le Matteo que j’ai toujours connu. » Doux, attentionné et drôle, parfois à ses dépens – et ça lui faisait tellement de bien de l’avoir là, à côté d’elle. Toutefois, elle n’en dit rien, préférant poursuivre, se dandinant sur l’assise du sofa pour trouver une meilleure position « Evidemment, tu as vieilli, mais moi aussi, et puis ? » La mémoire était quelque chose de complexe, elle se doutait que relire des lettres datant de plusieurs années ne lui permettraient pas de recouvrer tous ses souvenirs – c’était la fonction d’une baguette magique, et malheureusement, elle n’en avait pas à sa disposition, si ce n’était l’ersatz scintillant offert généreusement par sa petite nièce au cours de leur récente après-midi jeux. Qu’il lui fasse savoir que des blancs continuaient à obstruer la vision de son passé lui fit réaliser qu’elle, elle avait une mémoire en bon état de marche ; elle lui faisait défaut parfois, mais en creusant assez profond, elle était persuadée d’être capable de lui fournir tout ce que ses lettres ne lui fournissaient pas, même celles qu’elle lui avait apportées ce soir. Evie inspira tout doucement, et prête à répondre aux fourmillements dans le creux de sa main qui la priaient de faire quelque chose pour soulager ce besoin subit qu’elle eu de le toucher pour le réconforter autrement qu’avec des mots maladroits, elle posa prudemment sa main sur son genou, en lui disant « Pose-moi des questions, Matt. N’importe lesquelles, je ferai ce que je peux pour y répondre le plus sincèrement possible, je te le promets. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je vois bien qu’Evelyn n’est pas forcément à l’aise avec la conversation que nous sommes en train d’avoir. Apparemment, ce n’est pas son truc de parler de vie sentimentale. Je peux le comprendre. Je ne suis pas doué pour cela non plus. Il y a quelques semaines, ma petite sœur m’as demander des conseils sur sa relation, ou tout du moins ce qu’il en reste, avec son ex petit ami. J’ai été incapable de véritablement l’aider. Je ne sais pas m’y prendre lorsqu’il s’agit de sentiments. Je ne me souviens pas de tout, mais je sais qu’il m’a fallu des mois pour oser avouer à Cleo que j’avais des sentiments pour elle et il m’a fallu encore plus longtemps pour la demander en mariage. Je ne sais pas m’y prendre et encore moins en parler. C’est sans doute pour cela que rien ne va de ce côté-là de ma vie en ce moment. Je ne peux donc pas en vouloir à la brunette de ne pas savoir quoi me dire à son tour. Je vois bien qu’elle fait tout pour ne pas dire de bourde et dans le fond, je la remercie. Elle ne me serre pas l’éternel discours que ma mère me récite à chaque fois que l’on parle de tout cela. Evelyn ne cherche pas à me mentir en me disant que le temps fera son travail. Elle reste vague et c’est en souriant que je lui fais comprendre que l’on peut passer à autre chose. Après tout, elle n’est pas venue ici pour m’entendre me plaindre sur ma relation avec la mère de ma fille. Elle est là pour que l’on passe une bonne soirée ensemble et surtout pour évoquer toutes ces lettres que j’ai pu lui écrire au cours des années. Cami change de bras et a ce moment donné l’ambiance redeviens un peu plus légère à la suite d’une petite blague sur mon écriture. Evie se vante d’être responsable de mon excellente grammaire et cela me fait rire quelque peu. « Tu m’aidais avec mes devoirs ? » Cela ne m’étonnerait pas trop, Evie semble être le genre de jeune femme qui était une étudiante studieuse. Je me souviens brièvement de mes années lycées, mais je me revois plus souvent sur les terrains de sport que devant mes bouquins. Tout en continuant de bercer ma fille, je fais comprendre à mon amie à quel point nos écris ont été un véritable trésor pour moi. Ils me permettent de faire travailler ma mémoire même si parfois tout n’est pas simple. Surtout que la plupart du temps, je me souviens de petites choses insignifiantes et très rarement des moments importants. C’est sans doute ce qui m’attriste le plus dans cette histoire et pourtant, je savoure chaque petit moment du passé retrouvé. « Tu vas trouver ça idiot. » dis-je timidement. Je ne sais même pas pourquoi ce souvenir en particulier m’es revenu suite à la lecture de nos échanges. Il n’était même pas évoqué parmi ces nombreuses lignes. « Je me souviens pas du contexte ou quoi, c’est juste… Comme un flash tu vois ? » J’ai l’impression d’être fou en disant cela. « On était dans ma chambre, je sais pas pourquoi on était trempé et on avait un fou rire. Tu sais le genre de fou rire ou tu t’arrêtes, mais si tu croises le regard de la personne, le rire reprends de plus belle ? Je sais pas pourquoi on riait comme ça, mais je me souviens que j’étais heureux. » Le genre de bonheur que je ne connais plus vraiment. Instinctivement, je pose une main sur le petit dos de ma fille. Elle me rend heureux bien entendu, mais je crois que je le bonheur que je pouvais ressentir à l’époque était bien plus insouciant. C’est sans doute la chose qui me manque le plus : l’insouciance de notre jeunesse.
Je finis par évoquer mes retrouvailles avec Adrian. N’utilisant probablement pas les bons mots, je vois de suite Evelyn se tendre lorsque je sous entends la violence de mes retrouvailles avec mon ancien collègue. « Rien de grave ne t’en fait pas. » Nos réflexes ont juste été plus fort que nous sur ce coup-là, je crois. « Disons qu’il me pensait mort et voir un fantôme a fait ressurgir quelques instincts de militaire. Les miens étant tout aussi intact, ça a fait des étincelles. » ajoutais-je afin de rassurer mon amie. Cami s’agitant de nouveau entre mes bras, j’embrasse sa petite joue potelée avant de la poser au sol sur le tapis entre nous. Elle attrape de suite un de ses jouets et l’agite en babillant. Je souris tendrement et caresse son petit crâne avant de relever les yeux vers la brunette. « Pour moi, il y a un Matteo d’avant et le Matteo que je suis maintenant. » Bien sûr que dans le fond, pour mon entourage, je suis toujours le même. Pourtant, pour moi, ce n’est pas le cas. Je ne saurais comment l’expliquer, mais je le ressens de cette manière. « Je ne cherche pas à faire des comparaisons, mais je me sens véritablement différent de celui que j’ai pu être. » C’est encore une fois avec une douceur infinie que mon amie se montre prévenante. Je crois que j’ai vraiment de la chance de l’avoir dans ma vie et aujourd’hui encore, je me sens heureux d’avoir pu la retrouver. Cependant, ce début de conversation m’a complètement vidé et j’aimerais la voir un peu plus à l’aise avant de continuer notre soirée et notre discussion si sérieuse. « Tu sais quoi, avant ça, je vais t’offrir quelque chose à boire. » Je souris et me lève faisant attention où je mets les pieds, ne voulant pas marcher sur les petites mains de ma fille qui continue à jouer sur le tapis. « J’ai du jus de fruit, de la bière ou une bouteille de vin blanc. Qu’est-ce qui te ferais envie ? » C’est en me dirigeant vers ma petite cuisine que mon regard se pose à nouveau sur le petit paquet qu’Evie a ramener pour ma fille. Je prends l’objet et retourne près de ma fille m’asseyant à ses côtés. « Regarde mon cœur Evie elle t’as amener un cadeau, on a complètement oublié de l’ouvrir. » Je pose le paquet devant Cami qui semble d’un seul coup émerveiller par le papier orné de petits dessins enfantin. Elle relève la tête vers moi et se met a babiller dans son petit langage de bébé. « Papa, il ouvre ? » Cami hoche doucement la tête tout en venant s’asseoir tout près de moi. Il ne faudra pas longtemps pour qu’une de ses petites mains se joigne à la mienne, venant déchirer le papier cadeau avec excitation. Je souris en voyant la boîte du jouet et l’ouvre rapidement pour le tendre à mon bébé qui semble vraiment contente. « Je crois que tu lui as fait plaisir ! » dis-je tout en souriant sincèrement à Evie qui semblait nous observer depuis tout à l’heure. « Merci beaucoup d’avoir pensé à elle, ça me touche énormément. » Je me relève et viens délicatement embrasser la joue poudrée de la brunette. J’ai vraiment de la chance de la compter parmi mes proches. « Bon du coup ce verre ! Et tu as faim ? Parce que le dîner est près, donc on peut passer à table quand tu veux. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
« Ça m’est arrivé plus d’une fois, en effet. » répondit-elle a Matteo, retenant un rire en gardant les lèvres serrées. Puis, l’œil malicieusement plissé, elle se mordit très brièvement la lèvre comme si elle hésitait à lui en dire davantage. Sauf que c’était précisément pour cette raison qu’elle était venue ce soir, alors pourquoi s’entêtait-elle à rester sur la réserve, effrayée par les émotions qui se bousculaient en elle ? Adressant à Matteo et à sa fille un regard de biais, Evie s’anima de nouveau, se dandinant sur son siège pour se préparer aux récits qu’elle avait emmagasiné depuis qu’elle était arrivée. Quand elle se décida enfin à expliciter les choses, elle reprit, tout en fermant les yeux, et en abattant une main délicate dans l’espace qui la séparait du duo père-fille assis à ses côtés, beaucoup trop soucieuse d’appuyer ses prochains propos pour qu’il les enregistre mieux et puisse les consulter après son départ « On s’est connus au jardin d’enfants, toi et moi. L’avant-dernière ou la dernière année, je ne sais plus exactement, mais tu venais de perdre ton père et j’avais perdu le mien pas très longtemps avant toi. » L’enthousiasme transperçait dans le son de sa voix malgré son triste récit. C’était une des raisons qui l’avaient amenée à considérer Matteo comme un allié ; leurs parcours n’étaient pas si éloignés, leurs maux se complétaient. Elle gardait une image nette de la première fois où elle avait croisé le regard empli de chagrin du petit garçon que Matteo était alors. Elle s’était reconnue dans sa façon bien à lui de se prémunir de l’attention exacerbée des autres. Décelant dans son mutisme et dans sa façon de se mouvoir qu’il n’aspirait à rien d’autre qu’au repos du guerrier, elle s’était donné la mission très sérieuse de le protéger des regards scrutateurs et des chuchotis pleins de bons sentiments qu’on réservait généralement aux enfants ayant perdus un parent trop jeune, comme eux. Elle avait commencé à faire quelques bêtises pour que les maîtresses se détournent de lui, jouant les fortes têtes pour qu’on ne lui pique pas son coin-jeu préféré, et partageant son goûter quand il lui donnait le sentiment de ne pas être rassasié. Evelyn avait à peine six ans, et déjà une envie toute particulière d’aider son prochain de toutes ses forces – et à cette époque déjà, on le lui rendait bien. Doucement, elle estompa son rouge à lèvres d’une caresse fugace du bout de son petit doigt, puis retrouvant le fil de son histoire, elle la déclama avec un petit sourire « Nos mères ont dû penser qu’on avait une bonne influence l’un sur l’autre. Je me souviens qu’on faisait beaucoup de soirées pyjama à l’époque, même après mon admission à St-Anthony, quand on m’a obligée à porter un uniforme et à ne côtoyer que des filles sous le prétexte que Jésus est notre sauveur. » Elle roula des yeux, laissant retomber sa main sur ses cuisses en grimaçant ostensiblement – Cami pouffa à ce moment-là, respectant un timing parfait qui enchanta Evie, hilare elle aussi. C’était ce qu’elle avait récolté en usant du comportement légèrement rebelle qui l’avait aidé à rentrer dans les bonnes grâces du jeune Hellington : un aller-simple pour l’école privée catholique et ses préceptes qu’elle avait abandonné depuis. Ça avait été un déchirement de devoir faire une croix sur l’enseignement public et surtout de vivre avec l’idée qu’'elle ne partagerait pas le même emploi du temps que son meilleur ami. De la primaire au lycée, ils avaient été scolarisés dans des écoles différentes, pourtant ça ne les avait pas empêché de se lier d’une amitié forte et sincère, de partager des secrets et des moments de franches rigolades, et de faire leurs devoirs ensemble comme l’indiquait l’anecdote qu’elle venait de partager avec le principal intéressé. Cette séparation forcée les avait rapproché, pour Evelyn, c’était la preuve irréfutable que leur amitié était indestructible, qu’importent les obstacles.
« Ça vient sans doute de là, ces souvenirs. Je ne saurais pas te dire de quand exactement, il y en a eu tellement finalement. » Même si elle lui offrit son aide pour remettre de l’ordre dans sa tête, elle se trouva bien incapable de faire un tri minutieux des souvenirs qui l’assaillirent soudain. Elle profita qu’il se dérobe à son regard, se penchant pour poser Cami sur son tapis de jeux, pour battre des paupières et tacher de se remettre les idées en place, tandis que de son côté, il admettait se sentir différent. Evie marqua un temps, montrant son désaccord en affaissant les coins de sa bouche maquillée et en fronçant les sourcils. Il l’était sans doute un peu de son propre point de vue, l’épreuve qu’il avait vécue ayant laissée des traces indélébiles sur l’homme qu’il était devenu, mais de celui d’Evelyn, il était resté le même – ils ne s’étaient revus que deux fois, et peut-être que l’objectivité n’était pas une qualité dont elle était l’heureuse propriétaire, mais elle était franchement convaincue que, malgré tout, il était resté celui qu’elle avait connu. Comme elle le lui avait déjà fait savoir, elle préféra ne pas insister pour lui faire entendre raison, et concentra son regard sur la petite fille installée à ses pieds ; avant d’accueillir sa proposition d’un verre en se levant du canapé pour le suivre « Peu importe, je prendrai la même chose que toi. » Elle alla s’accouder au bar séparant la cuisine de la pièce à vivre, et tourna la tête vers la scène qui se joua devant elle quand Matteo fit une halte pour ouvrir le cadeau destiné à Cami. La réaction du bébé la fit brièvement se cacher le visage dans les mains, mais aussi garder le silence, si ce n’est quelle laissa échapper un ou deux couinements discrets au moment où les lèvres du jeune homme frôlèrent sa pommette qui remonta sous son sourire éclatant « Je meuuuurs de faim, mais c’est toi le chef, c’est toi qui décide ! » lui dit-elle en se redressant du bar, et en suivant son mouvement qu’elle surveilla du coin de l’œil. Elle l’observa une poignée de secondes, puis presque timidement, elle décida de le rejoindre. Tirant sur les manches de sa chemise ajourée, elle balança les bras d’avant en arrière. Tapotant dans ses mains par intermittence, elle lui lança « Il faut absolument que tu me demandes ce que je fais dans la vie, je suis sûre que ça va te faire rire. » Elle se plaça juste derrière lui, et même si elle hésita une longue seconde, elle finit par poser son menton sur son épaule robuste. Donnant l’impression qu’elle jetait un œil au contenu de la casserole qu’il remuait avec expertise, elle lui dit de nouveau, chuchotant près de son oreille « Vas-y, demande-moi. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je me suis posé pas mal de questions depuis mes retrouvailles avec Evie, mais jamais je ne me suis demandé depuis combien de temps elle fait parti de ma vie. C’est quelque chose qui m’a totalement échapper. Je crois que je n’ai pas eu à me poser la question. Notre complicité transparaît dans les lettres que j’ai pu lui écrire, mais également dans les échanges que nous pouvons avoir depuis nos retrouvailles. Je ne doute pas de notre amitié. Il nous aura fallu que quelques minutes pour que l’on puisse retrouver une certaine complicité. Qu’importent les années dans le fond. Je pense qu’il s’agit de ce genre d’amitié qui est tellement forte que la durée n’est pas réellement un facteur à prendre en compte. On aurait très bien pu se rendre compte quelques années avant ma disparition, j’ai l’impression que notre amitié en aurait été tout aussi belle. Cependant, en entendant les propos d’Evie, je comprends, tout de même, que le temps a jouer en notre faveur. Nous nous sommes connu enfant et par conséquent nous avons grandi ensemble, nous nous sommes forger ensemble. Je suppose que nous avons traversé tout un tas d’épreuve l’un à côté de l’autre, notamment le décès de nos papas. « Je suis désolé pour ton père. » dis-je doucement sans non plus trop insister sur le sujet. Je n’aime pas parler de mon père. Non pas parce que j’avais une mauvaise relation avec lui, mais plutôt parce que je m’en veux tellement de ne pas me souvenir de tout ce que j’ai pu partager avec lui pendant huit ans. Préférant ne pas penser à tout cela, je me concentre à nouveau sur les dires de la brunette. Je ne peux retenir un éclat de rire lorsqu’elle me fait subtilement savoir qu’elle a fréquenter une école catholique. « T’étais dans une école de bonnes sœurs ? » Je n’ai rien contre la religion, chacun ses croyances bien entendu, je ne critique pas. Je pense que cela n’a jamais réellement eu sa place dans ma famille, je crois que les militaires ne sont pas très croyants de toute manière. Même Cami pouffa quelque peu en regardant mon amie. Je crois que cette anecdote nous fait tous un peu rire. « Et tes parents te laissaient voir un fils de militaire ? » Je crois qu’on n'est pas spécialement apprécié chez les catholiques, les guerres de principes et d’argents ce n’est pas vraiment leurs trucs. On ne prêche pas à la même paroisse, tout simplement. Je n’imagine pas vraiment Evie comme une demoiselle rebelle, mais c’était peut-être le cas après tout. Qu’importe après tout, elle était mon amie et cela n’es pas près de changer, j’ai l’impression. Par conséquent, je comprends lorsque la brunette me fait savoir que les souvenirs comme celui qui m’es revenu il y a quelques jours ont été nombreux entre nous. Je me doute que cela remonte a bien trop loin pour elle pour qu’elle puisse se souvenir d’un moment précis. Ce n’est pas grave après tout. « Au moins, je suis heureux de savoir qu’on a de nombreux souvenirs de ce genre. » lui dis-je dans un petit sourire. « Peut-être que je finirais par me souvenirs un peu plus, un de ces jours. » J’aimerais sincèrement retrouver mes souvenirs ou tout du moins certains d’entre eux.
Emporté par notre conversation, j’en ai complètement oublié mes bonnes manières. Je n’ai même pas proposé un verre à mon invitée. Je remédie très rapidement a cela, m’arrêtant tout de même une nouvelle fois afin d’ouvrir le petit paquet que la jeune femme a ramener pour ma fille. Cami est très rapidement émerveillée par le petit jouet et me le prend des mains en babillant. Je sens qu’elle va pouvoir s’amuser un bon moment avec cela. Je la laisse donc tranquillement installer sur son tapis de jeux et retourne en cuisine auprès de mon amie. « On va s’ouvrir une bouteille de vin, j’en ai acheté du bon. » Tout en rallumant le feu sous ma casserole, j’ouvre un tiroir afin de sortir un tir bouchon. Depuis mon retour, je passe beaucoup de temps derrière les fourneaux. Prendre le temps de cuisiner pour mes proches ou même simple pour moi seul, me permet de me poser, de ne pas me laisser aller dans le tourbillon de mes pensées. Me concentrer sur une recette m’apaise et me détend après une longue journée ou une très mauvaise nuit. Alors je m’améliore au fur et à mesure et j’aime en faire profiter mes proches. Il n’y a rien de plus agréable que de passer un moment entre amis autour d’un bon repas. « Tu sais quoi, on va boire notre verre doucement, je vais donner son biberon à Cami et la mettre au lit comme ça, on pourra dîner tranquillement juste tous les deux. » Ma petite puce a déjà eu son dîner, mais elle prends toujours un petit biberon de lait avant d’aller au lit. D’où je suis, je la vois se frotter les yeux et je sais qu’elle va bientôt se mettre à ronchonner et réclamer les bras. Tout en souriant à mon amie, je sors deux verres à pied et nous sert un verre de vin frais. Je tends le récipient à Evelyn qui se balance sur ses pieds, me tournant autour le sourire aux lèvres. Je sursaute quelque peu, lorsque je finis par sentir son menton se poser sur mon épaule. Je tourne légèrement la tête afin d’apercevoir son profil et lui sourit. Ses propos viennent titiller ma curiosité. Je me détends quelque peu dans son étreinte et la questionne joyeusement. « Qu’est-ce que tu fais dans la vie Evie ? » Je me demande bien ce que cela peut être pour qu’elle soit persuader que je vais en rire. Je me mets à réfléchir très rapidement et la coupe dans son élan. « Attends laisse-moi deviner. » Je me prends aux jeux, et même si je me doute que je ne trouve jamais, j’ai envie d’essayer. « Déjà, tu es toujours habillé de manière très classe donc je dirais quelque chose à responsabilités. » Evelyn m’a l’air d’être une jeune femme très délicate, assez discrète et probablement une bosseuse acharnée et pourtant, je n’arrive pas à l’imaginer enfermée dans un bureau toute la semaine durant. « Je te vois pas dans un bureau. Directrice de je sais pas quoi, c’est pas ton truc hein ? Pas de secrétariat non plus. » Je ne sais pas d’où me viens cette certitude, mais c’est comme un feeling. Quelque chose qui ne s’explique pas. Tout en continuant ma petite réflexion et sans jamais me défaire du toucher de la brunette, je commence à préparer le biberon de ma fille. Cette situation m’apporte un apaisement que je n’avais pas connu depuis bien longtemps. Je me sens bien, léger avec une envie de rire au bord des lèvres. Une soirée faites de légèreté. Tout ce dont j’avais besoin dernièrement. « T’es dans la communication peut-être ? Pour une grosse boîte ? » Je me tourne vers elle et aperçois qu’elle se pince les lèvres pour ne pas rire. « Oh non, je sais !! Dans l’événementiel ?! » Je ris quelque peu sans savoir pourquoi. « C’est pas ça hein ? Je suis complètement à côté de la plaque ? » J’ai le sentiment qu’elle va me sortir une profession à laquelle je n’aurais jamais pu penser. Il est vrai que j’ai un peu jugé sur son physique et ce qu’elle dégage, mais je me trompe probablement. Au moins, cette petite séance de devinette m’aura fait rire et aura fini de complètement détendre l’atmosphère entre nous. Notre petite bulle explose quelque peu lorsque Cami m’appelle depuis le salon, pile au moment où je referme sa tétine sur le biberon. « J’arrive ma puce. » Je me secoue le biberon de lait et en test la température avant de me tourner vers Evie. « Tu veux lui donner ? Elle va sûrement s’endormir dessus, mais si tu as envie. » Je vois bien comment la brunette regarde ma fille depuis tout à l’heure. Elle lui jette des petits regards en quoi empli de tendresse, ce qui me touche énormément. Je ne la force pas, mais si cela peut lui faire plaisir.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
En ce qui concernait la question de Matteo à propos du statut de militaire de son père, la jeune femme ne lui apporta rien de plus qu’un haussement d’épaules un peu timide. Ressentant soudain la nécessité de ne pas s’étendre sur le sujet, elle détourna même les yeux ; ça lui demandait de creuser trop profondément de son côté, et de parler plus longuement de son père, de sa mère, et de ce cocoon qu’elle avait quitté. Néanmoins, du plus loin qu’elle se souvenait, et ce malgré les quelques conflits qui avaient éclatés entre Celie et elle après la mort de Kai, Evelyn admettait sans problèmes que sa famille, Les Pearson, n’avaient jamais été du genre à juger autrui. Du moins, à cette époque-ci. Bien placés pour savoir que les stéréotypes n’avaient aucun sens, ils tentaient d’apprécier chaque personne à leur juste valeur, ne cherchant à les changer pour rien au monde, surtout pas pour qu’ils collent à l’image qu’ils se faisaient d’un militaire, ou autre. Même face à l’adversité, quand il leur était arrivé de rencontrer des individus réfractaires à ce qu’ils représentaient – la réussite sociale d’une famille métissée, dans un monde où le racisme avait encore de beaux jours devant lui, ça ne passait définitivement pas inaperçue, et les filles Pearson en avait fait quelques fois les frais –, ils essayaient de comprendre les choix qui les séparaient de l’un ou de l’autre. Certaines choses avaient beau les mettre hors d’eux, ils savaient toutefois que pour tourner, le monde avait besoin de tout et son contraire. Et puisque la foi reposait sur des valeurs de tolérances et de respect, ils s’étaient cantonnés à suivre ce qu’ils y avaient déniché pour construire leur propre façon de fonctionner, et la transmettre à leurs enfants. Ils utilisaient cette méthode comme une fenêtre perpétuellement ouverte sur le monde et ses possibilités : le dialogue, c’était la clef. Bien sûr, depuis que Kai avait quitté sa fonction de patriarche pour aller rejoindre d’autres contrées célestes, les choses avaient un peu changé au sein du clan, faisant d’Evie le premier cobaye tout trouvé de la nouvelle méthode de sa mère, consistant à avoir un avis arrêté sur tout et n’importe quoi. Et en premier lieu, sur les choix de vie de sa fille ; des choix qu’elle aurait voulu différents pour mieux parfaire l’esquisse sans bavures qui plaisait tant aux médias. Ça arrivait souvent à Evelyn de regretter l’ouverture d’esprit de son père. Alors pendant toutes ses années, repliée loin des siens, elle s’y était accroché farouchement, à cette éducation qu’il lui avait inculquée. S’essayant à la messe du dimanche et à la confession dans cette petite église londonienne à côté de sa chambre d’étudiante, elle avait fini par l’abandonner, pour ne garder que ce qu’elle pouvait insérer dans son emploi du temps, déjà bien chargé à cette époque-là. Aujourd’hui, elle se montrait la plus tolérante possible, repoussant les préjugés en travaillant d’arrache-pied, bien décidée à prouver à sa mère qu’elle n’avait pas besoin d’elle pour perpétuer la tradition de leur famille.
« J’espérais secrètement que tu dirais ça. » avoua-t-elle dans un rire rentré, lorsqu’elle laissa la tâche à Matteo de choisir leur boisson. Elle toupilla sur ses chaussures à talons, laissant Cami à sa nouvelle peluche, et s’enfonça plus loin dans la cuisine. Retrouvant tout l’aplomb qu’on lui connaissait en laissant fureter son petit regard curieux à droite et à gauche, elle s’arrêta pour observer le jeune homme qui, lui tournant le dos, était occupé à simultanément leur servir un verre, et surveiller la cuisson de son plat, dont les effluves délicieux s’élevèrent dans la pièce une fois que la chaleur entra en contact avec sa texture crémeuse et colorée. Il avait tout d’un homme d’intérieur, et ça la fit sourire mentalement. Elle s’autorisa à entamer son verre, qu’elle abandonna rapidement sur le plan de travail, pour s’approcher de Matteo, et jeter un œil à ce qui mijotait dans sa casserole. Elle lui conseilla de l’interroger sur ce qu’elle faisait dans la vie. Le menton calé sur son épaule, elle attendit, lui adressant un large sourire, faussement innocent, quand son regard rencontra le sien. Elle doutait très franchement que toute la blague autour de sa profession ne lui frôle l’esprit. Mais elle s’y risqua, et fût ravie qu’il prenne ça pour un jeu. Elle se recula d’un pas pour qu’il puisse mieux la regarder, et empoigna de nouveau son verre par le pied. Puisqu’il s’évertuait à lister logiquement ce qu’il ne la voyait pas faire, laissant planer un suspens inutile, elle se redressa pour arborer une mine de mannequin à la manque – sa taille lui faisait défaut, mais ses talons la rendaient plus élancée qu’elle ne l’était. Haussant un sourcil en empruntant la moue caractéristique des photos de profils les plus réussies, elle se mit à remuer sa longue tignasse bien entretenue, tout en faisant théâtralement le pied de grue, jusqu’à ce que… « Organisatrice de mariages, t’étais à ça de la bonne réponse, eeeeet high five ! » Portant son verre à ses lèvres, elle but une gorgée en lui tapant fort dans la main, sautillant d’un même chef pour atteindre ce qu’elle visait. Avalant sa gorgée rapidement, elle lui expliqua alors, pointant brièvement un doigt sur lui « Quand tu te souviendras un peu de celle que j’étais quand on était plus jeunes, tu comprendras à quel point c’est un choix comique. » A cause de l’opinion qu’elle avait à l’époque sur le couple, le mariage, les enfants, et eww… elle roula des yeux. Un avis qui n’avait pas tellement évolué depuis, mais elle ne dit rien de plus. Souriant de toutes ses dents, elle alla se poser dans un coin de la cuisine, et appuya le bas de son dos contre un placard. Pendant une fraction de secondes, elle fût tentée de lui rappeler comme elle avait peiné à le conseiller par courrier sur la meilleure manière de faire sa demande à Cleo. Elle avait réfléchi pendant des heures pour lui proposer un plan infaillible, sans savoir qu’elle posait les bases de sa future profession. A ce moment-là, elle était encore persuadée que le Destin la mènerait jusqu’à l’illustration de livres pour enfants ; quelques mois plus tard, elle était engagée dans une entreprise de faire-part calligraphiés et faits à la main. Tout était allé si vite.
Elle rit un peu, ravalant sa révélation, et préféra ajouter, feignant le manque de modestie, quand elle dit, dans un accent britannique parfait, et en battant exagérément des cils pour compléter le tableau de la pimbêche qu’elle n’était définitivement pas « Je me débrouille pas mal en déco. En fait, je suis carrément douée, à bon entendeur. » laissa-t-elle planer, ponctuant sa phrase par un clin d’œil appuyé dans sa direction. Elle rebut une gorgée, faillit la recracher « Tu me laisserais faire ? » La main levée devant sa bouche, prête à tamponner le liquide qui en avait discrètement jailli, elle le fixa en train de secouer le biberon qu’il lui proposait de donner à sa fille. Evelyn blêmit sans s’en rendre compte « Parce que je n’ai aucune expérience dans ce domaine. Mes neveux et nièces sont grands maintenant. » Elle marqua un temps qui lui fit plisser les yeux, et admettre sur le ton de la révélation instantanée « J’ai nourri un bébé chèvre une fois.» Et tout doucement, elle tourna la tête vers Cami qui réclamait son papa. Elle constata qu’elle n’avait rien d’un bébé chèvre ; elle était beaucoup plus mignonne. Le aww qu’elle ne prononça pas se lut pourtant sur son visage, et délaissant son verre encore une fois, elle osa franchir le pas. S’approchant doucement de Matteo, elle lui demanda « Et si elle se met à pleurer, qu’est-ce que je fais ? »
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ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
La tension éventuellement présente en début de soirée, laisse place à une ambiance bien plus détendue. Il fallait que l’on prenne le temps de se réhabituer l’un à l’autre. Si Evelyn se souvient parfaitement de moi et m’affirme qu’elle ne voit pas de changement, il est clair que je suis plus l’homme qu’elle avait tant l’habitude de fréquenter. Par conséquent, il nous fait un petit temps d’adaptation. Je suis, également, bien moins ouvert qu’auparavant, j’en ai conscience. Même si mon cerveau a décidé de flouter tout mes souvenirs de l’armée, j’ai bien conscience que mon comportement a été modifier par toutes les horreurs dont j’ai probablement dû être témoin. Je ne suis plus vraiment le même et je ne pourrais jamais retrouver la personnalité insouciante que je pouvais arborer auparavant. Tout le monde change en grandissant, mais mon absence a rendu le changement bien plus brutal pour mes proches. Probablement encore plus pour Evie que je n’avais pas vue depuis des années. Alors le début de soirée a été quelque peu maladroit, mais je ne m’en inquiète pas. Nous nous sommes déjà détendu et je suis persuadé que le verre de vin que je suis en train de nous servir va finir de rendre l’atmosphère beaucoup plus douce et amicale. C’est d’ailleurs, dans cet esprit bon enfant que je me lance à tenter de deviner la profession que peut bien exercer Evelyn. Mon amie semble particulièrement amusée de me voir chercher ainsi. Visiblement, son métier se reflétait comme une petite blague dans le chemin de sa vie. Sans vouloir juger sur les apparences, je pars tout de même du style vestimentaire de la brunette. Je suis persuadé qu’elle exerce une profession assez distinguée, quelque chose qui implique un contact avec une certaine clientèle. Elle me fait quelque peu penser à Milena sur ce point-là, cependant, je n’imagine pas du tout Evie comme avocate. Elle a l’air beaucoup plus créative, dans une réflexion quelque peu différente. Alors je continue à chercher, lançant à la volée quelques-unes de mes idées. Cela fait bien rire mon amie qui ne cesse de se balancer sur ses pieds, son verre à la main. Elle à l’air d’une petite fille excitée à l’idée d’entendre le dénouement de mes pensées. Tout en m’écoutant, elle arbore une position digne d’un mec qui me fait quelque peu rire. Cependant, j’ai beau me creuser le cerveau, j’ai le sentiment que je ne trouverais jamais la réponse par moi-même. Comme dernière tentative, face à son impatience, je lui offre un champ de possibilité plus large que jamais en émettant l’idée d’une profession dans l’événementiel. Cependant, un immense sourire se dessine sur son doux visage enfantin. Je lève ma main afin que cette dernière vienne frapper la sienne. Je n’étais vraiment pas tombé loin. « Organisatrice de mariage. » répétais-je doucement. Pour être honnête, je ne vois pas vraiment ce qui a de drôle là-dedans et Evie semble soudainement se souvenir de mon manque de souvenir et justifie alors quelque peu tout cela. Un choix comique. Je me demande bien ce qui a pu lui arriver pour qu’elle ne soit pas une grande fan de mariage. Il ne peut s’agir que de cela après tout. Elle organise le plus beau jour d’un couple, sans véritablement y voir une certaine magie. Je trouve cela quelque peu triste dans le fond. Je ne pense pas avoir un jour été du genre a idéaliser l’idée du mariage, mais j’étais tout de même prêt a épouser Cleo, alors cela devait me plaire quelque peu. Sûrement parce qu’à l’époque, je pensais avoir trouvé la personne parfaite. « Tu as vécu une sale histoire où c’est juste que c’est pas vraiment ton truc ? » demandais-je quelque peu curieux. Je ne la force pas à me répondre, j’aimerais juste comprendre un peu plus. D’ailleurs, une nouvelle question me vient en tête et bien entendu, je suis incapable de la retenir. « Pourquoi tu fais un tel métier, si cela ne te plaît guère. » Ma curiosité m’emportera un jour, mais je dois avouer qu’elle m’as quelque peu titiller. Sa remarque suivante me fait hausser des sourcils. « Dit que ma déco est pourrie aussi ! » Il est vrai que mon appartement est loin d’être décoré à la perfection, mais je l’aime bien comme cela.
On se fait couper par ma fille qui manifeste une nouvelle fois sa présence en m’appelant et en tendant les bras vers moi. Elle commence à fatiguer et réclame son biberon avant de pouvoir aller au lit. C’est sans réfléchir que je propose a mon amie de donner le fameux biberon à Cami. Surprise par ma proposition Evie manque de me cracher sa gorgée de vin à la figure et cela me fait rire quelque peu. Encore plus, lorsque je la vois soudainement paniquer face à ma proposition. Je ne pensais pas que donner un biberon pouvait soulever autant d’angoisse chez quelqu’un. Evie semble tellement dépasser par les évènements qu’elle en vient à comparer ma fille à une chèvre. Cette fois, je ne peux empêcher le rire franc qui m’échappe. Je n’avais pas rit de bon cœur, de cette manière, depuis un bon moment. « Mon bébé n’est pas une chèvre, tu sais. » Je passe une main sous mes yeux afin d’essuyer les larmes de rires qui sont venus embuer ma vision. Le biberon toujours à la main, je vois la brunette se rapprocher de moi plus hésitante que jamais. Cela est touchant dans le fond. Elle veut tellement bien faire, qu’elle en a des peurs presque inimaginable. Touchée par la bienveillance de mon amie, je prends sa main dans la mienne et viens lui coller le biberon encore chaud dans sa paume. « Elle ne va pas pleurer, tu vas voir. Suis moi. » Sans lâcher la main de la brunette, je l’emmène avec moi dans le salon. D’un signe de tête, je désigne le canapé à Evie afin qu’elle puisse s’y installer confortablement. « Met toi bien au fond du canapé pour ne pas avoir mal au dos. » dis-je tout en me penchant vers ma petite fille qui a aperçu son biberon et commence à s’impatienter. Je me redresse, Cami contre moi et embrasse tendrement sa petite joue potelée. C’est délicatement que je finis par installer mon bébé contre mon amie. Le dos de Cami calé tout contre la poitrine d’Evie. « Elle aime bien être comme ça et tu peux lui donner le bib, elle met ses mains autour, mais elle ne sait pas encore le tenir toute seule. » Je souris tout en encourageant Evie du regard. Visiblement rassurer, je laisse mon amie quelques secondes afin d’aller récupérer nos verres de vin pour les déposer sur la table basse. Je retourne rapidement en cuisine afin de nous prendre quelques petits biscuits apéritifs que j’étais allé acheter en préparation de notre soirée. « Tout se passe bien, tu vois. » Cami tète tranquillement tout en jouant avec l’un des bracelets présent autour du poignet de la brunette. Ses petits yeux sont lourds de sommeil et je sais qu’elle va s’endormir avant même d’avoir terminé son lait. L’espace d’un instant, mon regard se perd sur ma fille. Parfois, j’ai l’impression d’halluciner quelque peu en la voyant. Cami ressemble énormément à sa mère, mais il y a quelques traits chez elle qui ne trompe personne, elle est bel et bien ma fille également. Un beau mélange de ses deux parents comme aime le répéter ma maman. « Parfois, j’ai l’impression d’halluciner quand je la regarde. J’arrive pas à me dire qu’elle est un petit bout de moi. » dis-je doucement sans réellement croiser le regard de mon amie. Dire à haute voix que l’on a du mal à croire à la présence de sa fille s'est un peu compliqué. Je ne veux pas passer pour un mauvais père. « Je l’aime de tout mon cœur hein ! Mais je crois que j’ai un peu de mal à réaliser, parce que lorsque je l’ai connu, elle avait déjà six mois. » C’est sûrement ça le problème. Je n’ai pas assisté à la grossesse de Cleo ni à la naissance de ma propre fille. « Je sais que je pourrais jamais changer cela, mais bordel, je regrette tellement d’avoir manqué sa naissance. » Sans savoir pourquoi je me confie quelque peu auprès de mon amie. Peut-être parce que je sais qu’Evie va m’écouter, et même si elle ne dit rien, au moins j’aurais pu en parler quelque peu.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
« Je n’ai jamais dit que je ne n’aimais pas mon travail, je l’adore ! » se défendit-elle en riant franchement, son verre à quelques millimètres à peine de ses lèvres légèrement départies du rouge qui les coloraient en arrivant. Elle se décolla de sa portion de placard, secouant la tête en riant toujours un peu, et balaya ses cheveux d’une main légère, mais habituée. Des débats sur sa façon d’envisager le couple et tout ce qui s’en suivait, Evelyn en avait souvent été le centre, à son grand désarroi. Rien que lors du mariage de sa petite sœur, elle avait dû se justifier sur son célibat, lui donnant l’impression désagréable qu’elle était l’héritière d’une tare honteuse qu’elle devait à tout prix cacher ; encore une, ça commençait à s’empiler. Elle ne voyait pas les choses comme ça, et c’était parfois difficile de le faire entendre aux autres, parce qu’elle était un bon parti dans le fond, et que pour la société, son attrait inexplicable pour la solitude reflétait une névrose profonde qu’elle s’obstinait à cacher en proférant des dogmes auxquels elle ne croyait pas en réalité. Ce n’était pas le cas, elle l’assumait, et tout ce à quoi elle aspirait, elle y croyait. Elle, elle laissait les autres vivre leur vie en leur permettant de faire de leurs noces un jour dont il se souviendrait jusqu’à la fin ; son opinion avait peu d’importance, tant qu’elle faisait bien son travail, et elle le faisait, sans jamais se laisser dicter la marche à suivre par son rapport étrange avec tout ça. Alors pourquoi ne pouvait-on pas la laisser profiter de son célibat de son côté, sans chercher à creuser plus profond qu’il ne le fallait ? C’était agaçant au possible, mais elle faisait un effort, elle : elle comprenait que la solitude ne convenait pas à tout le monde, que l’idée de succession et de grande tribu plaisait à la majorité, qu’ils en avaient besoin : pas elle, qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Bien qu’elle n’avait pas spécialement envie de se justifier vis-à-vis de Matteo, elle s’échina tout de même à ajouter « Je respecte l’institution du mariage et le grand ramdam autour de la théorie qui dit que l’Homme n’est pas fait pour vivre seul ; je pense juste que ça ne s’applique pas à tout le monde, c’est tout. » Elle haussa les sourcils pour marquer ses propos, buvant une gorgée de son verre. Elle laissa la saveur du vin blanc se répandre sur son palais, gardant sa gorgée en bouche un long moment pour l’apprécier. D’un autre côté, certaines personnes vivaient bien la solitude ; le bonheur, ce n’était pas forcément partager sa vie avec quelqu’un, c’était surtout se savoir en harmonie avec ses principes, et être assez honnête avec soi-même pour accepter l’idée que compter sur les autres, ce n’était pas toujours une garantie sans risques. Était-ce profondément cynique, ou pas, elle l’ignorait. Et quelque part, ça ne l’intéressait pas. Elle avala sa gorgée de vin, pour conclure avec honnêteté « Je préfère être seule, alors j’imagine que ça me range plutôt dans la case de ceux pour qui ce n’est pas vraiment le truc, oui. » Elle posa son verre sur le plan de travail, puis croisa les bras sur sa poitrine, souriant en coin « Ça ne m’empêche pas de faire des rencontres quelques fois. Ça s’arrête à un certain stade, si c’est ce que tu cherches à savoir. » Avant que des sentiments s’immiscent, avant qu’elle ne se sente piégée par la vie à deux, avant tout un tas de choses qui lui donneraient l’impression de se soustraire à liberté qu’elle avait désespérément recherchée en quittant Brisbane, quinze ans dans le passé.
« Sans blague. Arrête de te moquer, Matteo. » rétorqua-t-elle, boudant à peine en constatant que sa crainte de donner le biberon à sa fille faisait autant rire le jeune homme. Elle serra fort le biberon qu’il lui donna dans sa main libre, se faisant conduire quand il lui prit son autre main pour la diriger vers le salon, et se laissa tomber sur le canapé, suivant minutieusement ses instructions en se calant bien au fond « Je ne suis pas censée tester la température sur mon poignet ? Ça me semble trop chaud-là, je ne veux pas la brûl – heeeey bébé ! » pépia-t-elle exagérément à l’instant où Matteo lui mis Cami dans les bras sans la laisser analyser la situation, ce qui avait tendance à lui mettre les nerfs en pelote, d’habitude. La faim de la petite était telle qu’elle n’eut pas besoin de lui mettre la tétine dans la bouche : elle la trouva toute seule, affamée comme elle était. Dans un geste plus instinctif qu’autre chose, elle se mit à légèrement bercer le bébé dans ses bras, s’assurant par des petits regards stressés que rien ne dégoulinait de sa bouche. Rassurée, elle releva les yeux lorsque Matteo revint s’asseoir près d’elle « Vous avez fait du bon boulot, elle est magnifique, vraiment. » Comme tous les bébés, diraient certains, mais ce n’était pas vrai ; quelques-uns étaient particulièrement laids, alors son compliment était sincère et dénué d’une quelconque tentative de rassurer le jeune homme. Elle laissa son regard glisser momentanément sur le bébé, dont les paupières s’alourdissaient devant le mouvement de la breloque qu’elle portait au poignet. Evie aurait beaucoup de mal à se mettre à la place de Matteo, mais elle essaya, marquant une pause pour bien choisir ses mots ; elle finit par lui répondre avec douceur, baissant un peu la voix pour ne pas faire sursauter la petite qui s’endormait tout contre sa poitrine « Tu rencontreras quelqu’un d’autre, et vous aurez des enfants à vous. » Il ne l’envisageait sans doute pas pour le moment, mais c’était une option qui s’offrait à lui ; et lui aussi, c’était un bon parti. Elle fronça le nez, retenant un petit sourire compatissant « Je sais que ça n’effacera par tes regrets à propos de tout ça, ça les atténuera un peu, au moins. » Elle opina légèrement, donnant plus de conviction à son discours, qu’elle termina en regardant de nouveau Cami « Et puis, tu es là maintenant. Tu assisteras à tous ce qui se passera dans sa vie, c’est sur ça que tu dois te concentrer. »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
J’ai tiré une conclusion un peu hâtive sur Evelyn. Lorsqu’elle m’a demandé de deviner sa profession sur un ton rieur me confiant que je ne trouverais jamais, j’ai de suite assumé qu’elle n’aimait pas son travail. C’est idiot dans le fond. Elle m’a seulement dit que ce n’est pas quelque chose qui correspondait réellement a sa personnalité. Cela arrive après tout. Mon métier ne me définit pas. Surtout celui que je fais actuellement. Alors pourquoi ce ne serait pas le cas pour Evie ? C’est calmement, mais avec une certaine ferveur dans la voix que la brunette m’expose son point de vue sur le rituel un peu sacralisé du mariage. Je peux comprendre après tout. J’ai de suite pensé qu’elle avait eu une mauvaise expérience avec un homme qui lui avait fait refuser à cette idée. C’est loin d’être le cas. J’écoute son petit discours tout en hochant doucement la tête. Je me sens quelque peu idiot. J’ai l’impression que mes paroles ont quelque peu vexer mon amie et cela me met mal à l’aise. Je baisse la tête et joue nerveusement avec le torchon encore présent entre mes mains. Pourtant, cette conversation n’a, en aucun cas, la tonalité d’une dispute. J’ai fait une erreur de jugement et c’est simplement avec son honnêteté pure que la brunette me fait part de son point de vue sur la situation. Je dois dire que je suis fière d’elle. Evie ne se laisse pas avaler par les dictats de la société, bien au contraire. Elle pense être mieux seule et elle ne s’en cache pas. C’est très probablement socialement mal vu et pourtant elle s’en fiche. Elle vit sa vie pour elle et c’est, sans aucun doute, le plus important. « Tu peux être fière de toi, tu sais Evie. » Je lui souris tendrement essayant de ne pas mettre les pieds dans le plat cette fois-ci. « Je ne faisais pas le curieux, tu sais. J’ai juste assumé les choses un peu trop vite et je m’en excuse. C’était vraiment idiot de ma part. » Il est important de savoir reconnaître ses erreurs parfois et c’est bien pour cela que je lui en fais part. « Tant que tu es heureuse, c’est vraiment le plus important. Tu sais, j’en parlais avec ma sœur y a pas longtemps, ce n’est pas un homme ou une relation qui devrait vous définir bien au contraire. Vous êtes des femmes fortes et indépendantes. Tu préfères être seule ? Je respecte ça. » Une nouvelle fois je lui offre un petit sourire tendre. « C’est pas parce que moi, je voulais me marier que tout le monde doit faire pareil. Puis tu sais… J’ai bien remis ma vision du couple en question depuis quelque temps. »
On en oublie assez rapidement cette conversation sur les couples et l’amour pour se concentrer sur ma petite puce qui réclame son biberon. Je ne peux m’empêcher de rire lorsque Evie commence a paniquer quelque peu alors que je pose Cami sur ses genoux. Mon amie se prend un peu trop la tête alors qu’elle a de très bons réflexes. Ma fille semble plus que bien installer contre la brunette et joue même avec un de ses bracelets tout en tétant distraitement son biberon de lait. C’est dans cette ambiance feutrée, quelque peu intime, que je me livre sur quelques unes de mes pensées. Je ne peux qu’approuver lorsque mon amie me dit que Cami est magnifique. Elle est le portrait craché de sa mère avec un doux mélange de certains de mes traits. Un véritable petit ange. D’un air absent, je viens caresser la petite joue potelée de ma princesse qui commence sérieusement à s’endormir. Subjugué par ce petit être, j’ose avouer à voix haute certains de mes regrets. Je ne pourrais jamais rattraper tout cela et il faudrait que je me fasse une raison, mais c’est quelque chose de réellement compliqué. Evie a raison, je dois me concentrer sur l’instant présent. « J’essaye, tu sais, de profiter de l’instant présent, mais je me fais trop souvent rattraper par ma propre culpabilité. » Depuis quelque temps, mes proches ne cessent de me répéter d’aller voir un psychologue. Je ne l’ai fait qu’à deux occasions depuis mon retour et je sais que cela pourrait m’aider, mais à chaque fois je repousse le moment de prendre un rendez-vous. Alors, je laisse ma culpabilité me ronger petit à petit. « Mais je sais que maintenant, je ne vais plus rien louper. Je vais être auprès d’elle et quand elle sera grande je lui expliquerais peut-être mon histoire. » Peut-être. Je ne sais pas si ma fille a besoin de savoir tout cela et en même temps, c’est quelque chose qui me définis pleinement désormais et surtout qui a profondément changer ma relation avec sa maman. « Je vais passer pour un doux rêveur, mais dans le fond, j’espère qu’un jour, on pourra se retrouver avec Cleo. Pas forcément en couple, mais… Retrouver une relation normale. Pour elle. » Mon regard se pose sur Cami qui s’est définitivement endormie contre mon amie, ce qui me fait sourire. Elle ne l’as même pas remarqué, mais instinctivement, Evie a passer un bras autour des petites hanches de ma fille et ses doigts caressent doucement son petit ventre. Je fais signe à mon amie de ne pas bouger et sors mon téléphone de la poche arrière de mon jean afin de capturer cet instant de tendresse. « Tu as de bons instincts avec les enfants. » Doucement, je prends le biberon de mains de la brunette et vais le déposer dans la cuisine. « Je vais la coucher et comme ça on passe à table. Installe-toi et reprends un verre de vin si tu veux. »
Il me faudra une dizaine de minutes pour mettre ma fille au lit. C’est avec le babyphone entre les mains que je reviens à la cuisine. Evelyn a pris place à la table de la salle à manger que j’avais pris le temps de dresser avant son arrivée. Je remets le feu sous ma casserole, le temps de sortir deux assiettes. « Bon, alors tu m’as révélé ton métier. Tu m’as parlé aussi de neveux et de nièces. Tu as des frères et sœurs ? » demandais-je tout en commençant à dresser nos plats. Ce soir, je compte bien en apprendre plus sur mon amie. Cela peut paraître étrange, mais je suis persuadé que ce petit interrogatoire va faire fonctionner ma mémoire et peut-être me ramener quelques bribes de souvenirs. « Prépare-toi, je vais te poser tout un tas de questions ce soir. Je veux vraiment te connaître à nouveau par cœur. » Nous n’en avons jamais parlé, mais au fil de mes écrits, j’avais compris que le lien qui nous unissait été vraiment unique et que par conséquent nous n’avions pratiquement aucun secret l’un pour l’autre. Je voudrais réellement retrouver cette complicité. « Je sais que toi, tu n’as rien oublier, mais à chaque question que je te pose, tu peux me demander quelque chose en échange. » Autant faire de tout cela un petit jeu après tout, ça pourrait être marrant. Je reviens vers la jeune femme avec mes assiettes en main et en déposant une devant elle. « J’espère que ça va te plaire. Bon appétit. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine