ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Evelyn n’en tenait pas du tout rigueur au jeune homme d’avoir mis les pieds dans le plat avarié qui constituait sa vie intime et sentimentale. Elle aurait pu détendre davantage l’atmosphère en mettant ses retrouvailles récentes avec Owen sur le tapis, et s’amuser lourdement de sa nouvelle profession en prétendant qu’elle n’était bonne qu’à pousser ses conquêtes déchues à faire vœu de chasteté. Oui, peut-être qu’elle s’était vaguement posée la question lorsqu’elle avait appris qu’elle était maintenant tenue d’appeler son ancien petit-ami mon père en public. Seulement, étant donné que le monde ne tournait pas autour de son joli petit nombril, elle avait expressément mis de côté ses suppositions autocentrées, se rassurant au passage sur ses capacités à laisser un bon souvenir aux hommes qu’elle avait côtoyé plutôt que le contraire – soit dit en passant, le père Baxton n’avait démontré aucun traumatisme notoire en la recroisant par deux fois depuis qu’elle était de retour en ville, de quoi asseoir l’idée qu’elle n’était pas la cause détournée de son serment envers l’Eglise et son représentant céleste, alléluia. De ce fait, faire part de cette private joke à Matteo, ce serait donné du grain à moudre à propos de la rumeur qui persistait dans son entourage, et qui théorisait ses prétendus déséquilibres mentaux et sociaux ; aussi choisit-elle sagement de taire cette anecdote en sirotant nonchalamment son verre de vin, l’air de ne pas y toucher. Elle ne dit rien de plus à propos de tout ça, d’ailleurs, mettant tout de même un point d’honneur à remercier le jeune homme d’un signe de tête bienveillant lorsqu’il prononça son assentiment à l’égard de sa façon de voir et de vivre les choses. Même si c’était un choix qu’elle assumait sans regret et sans chercher à avoir l’approbation d’autrui qui plus est, elle se sentit quelque part rassurée que quelqu’un qui avait été aussi proche d’elle puisse comprendre sa démarche, la respecter, et ne pas la juger ; ça la changeait. C’était assez rare pour qu’elle en ressorte pleine d’un enthousiasme qu’elle tint à garder confidentiel, néanmoins.
« Même si tu choisis de ne pas lui raconter tout de suite, qu’importe finalement, tu es déjà son héros. » murmura-t-elle tout doucement pour ne pas brusquer la petite qu’elle tenait dans les bras. Elle tendit le biberon à moitié-vide à Matteo pour s’en défaire et mieux la tenir, alors qu’elle s’était endormie tout contre elle. Reprenant le fil de la conversation, elle se reposa exceptionnellement sur son propre vécu pour tacher d’apaiser les doutes qui semblaient assaillir le jeune homme, et gâcher son nouveau rôle de jeune papa « C’est un vieux cliché, mais crois-moi, je parle en connaissance de cause : toutes les petites filles n’ont qu’un seul héros, même quand elles quittent la maison pour vivre leur vie, surtout quand elles quittent la maison pour vivre leur vie. » Elle sourit faiblement pour appuyer ses paroles, et transpercer, par un peu de douceur et de compassion, l’épaisse carapace de craintes et d’abjections qui enveloppait Matteo tout entier. Elle n’aimait pas qu’il se sente coupable pour quelque chose qu’il n’avait pas pu anticiper, et qui n’était même pas de sa faute, en définitive. Evie crocheta son regard à distance pour qu’il y décèle toute la sincérité qu’elle mettait dans son discours récité sur le ton de l’indulgence, puis les secondes s’écoulant rapidement, elle baissa le sien pour contrer l’éclat soudain qui s’alluma au fond de ses iris sombres, tant elle croyait farouchement à ce qu’elle disait. Réveillant des souvenirs, des sensations, et des tas de regrets, son cheminement de pensées vint à la convaincre d’une chose : Cami avait une chance inouïe de pouvoir connaître ce papa qu’on lui avait arraché quelques temps. Elle ne vivrait pas sa petite enfance au travers des récits modifiés déclamés par les autres, et connaîtrait des moments spéciaux avec lui, des moments qui resteraient gravés dans sa mémoire à tout jamais ; elle ressortirait plus forte des leçons qu’il lui inculquerait en prenant soin d’elle aussi bien qu’il le faisait depuis qu’elle était entrée dans cet appartement, en la réconfortant pendant ses gros chagrins, et en la dorlotant après une grosse fièvre : tout le monde n’avait pas la chance de connaître ce genre de miracle inespéré. Ce n’était pas le bon moment pour faire un parallèle douloureux entre son histoire et celle de la petite fille qu’elle berçait tranquillement, pourtant elle ne put s’en empêcher, et petit à petit, elle se mit à cruellement l’envier.
Elle posa à peine pour la photo prise par Matteo, puisqu’elle perdit momentanément le fil de la conversation, l’attention détournée vers le bébé qu’elle contemplait en train de respirer avec une régularité qui apaisa la peine profonde qu’elle ressentait sur le moment, confrontée à ses pensées et à ses souvenirs d’enfance. Au moment où elle se retrouva seule dans le salon, le silence retomba d’un coup, si bien que la quiétude, trop palpable, la rendit un chouïa nerveuse. Les jambes décroisées, les mains posées sur ses genoux, elle réfléchit longuement à la proposition faite par le jeune homme de se resservir un verre de vin. Mais elle préféra s’abstenir, et décida qu’elle passerait à l’eau sitôt qu’il reviendrait, pour garder les idées claires, et ne pas se laisser charmer par la douce mélodie de la nostalgie triste. Déterminée à rompre le charme de sa mélancolie soudaine, elle se leva du sofa, ramassant son verre au passage, et le laissa à côté du paquet de lettres qu’elle avait ramené comme cadeau de bienséance ; dans une inspiration profonde et salvatrice, elle les ramassa, elles aussi, les emmenant avec elle, et les déposa à côté de l’assiette que Matteo installa sur la table de salle à manger lorsqu’il vint la rejoindre.
Elle eut tout de même le temps de faire un point rapide sur la question qu’il lui posa. La pause qu’elle se permit de prendre lui permit de reprendre le contrôle de la situation, et de sortir de sa rêverie prolongée. Evelyn fit mine de décompter mentalement, même si la réponse lui vint instinctivement « J’ai trois sœurs. Deux plus âgées, Enola et Esther, une plus jeune, Ethel. Les deux premières ont deux enfants chacune, et elles sont mariées depuis des années maintenant. La dernière l’est, elle aussi, mais c’est plus récent, c’est pour ça que je suis rentrée en Australie, d’ailleurs. Je me suis occupée de tout organiser. » Elle reprit discrètement sa respiration pour conclure, tout en positionnant les couverts que Matteo lui tendit de chaque côté de son assiette pleine « Elle m’a convaincue de ne pas repartir tout de suite après. Elle a toujours su comment manipuler son petit monde pour obtenir ce qu’elle veut, à mon grand regret ; elle est beaucoup trop mignonne, et elle le sait. » Elle rit brièvement, furetant d’un œil distrait le contenu de son appétissante assiette. Elle rassembla ses cheveux sur un côté de sa nuque pour ne pas être gênée dans ses mouvements, puis releva les yeux vers Matteo qu’elle gratifia d’un plissement d’yeux faussement suspicieux « Je m’étais préparée à ce genre de petit challenge, teste-moi ! Comme je te l’ai dit tout à l’heure, je ferai tout ce que je peux pour répondre à tes questions, même les questions pièges. » Et elle attrapa sa fourchette pour attaquer une première bouchée de son assiette qui la fit rouler des yeux de plaisir et théâtralement maugréer, la bouche à demi-pleine « Quand est-ce que tu as eu le temps d’apprendre à cuisiner aussi bien, petit cachotier ! »
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
C’est en souriant que je regarde Evie s’occuper de ma fille. Si au départ, elle semblait mal à l’aise, désormais elle gère presque comme une professionnelle. Cami semble véritablement bien installer en plus de cela. Elle tète doucement sur son biberon tandis que ses petits yeux emplis de sommeil commencent à papillonner de plus en plus vite. Je récupère le biberon que mon temps mon amie tout en l’écoutant attentivement. Cela me touche véritablement ce qu’elle est en train de me dire. Je peux comprendre ce qu’elle avance. Je ne suis pas une fille, mais mon père était réellement mon héros. Puis il était également celui de ma petite sœur. Je ne sais pas comment seront les choses avec Cami, mais j’espère qu’un jour, elle me regardera de cette manière. « Si je pouvais être son héros même une demi-seconde, j’aurais la sensation d’avoir réussi. » dis-je en souriant quelque peu. Une nouvelle fois, mon regard se pose sur mon bébé qui s’est totalement endormi contre mon amie. Je l’aime tellement que parfois, j’aie la sensation que mon cœur va exploser dans ma poitrine. Cela semble quelque peu niais, mais c’est exactement ce que je ressens. Devenir papa a complètement changer ma vie, je ne pourrais jamais le nier. Je sais que je me laisse totalement envahir par la culpabilité que je ressens et parfois, je vois tout en noir, mais il y a des moments comme celui-ci qui me redonne un peu espoir. J’ai beau avoir oublié tout mes souvenirs en compagnie d’Evie, elle est la seule qui arrive à calmer mes angoisses aussi rapidement. Je ne saurais pas l’expliquer, mais elle m’apaise totalement. « Merci Evie. » dis-je doucement tout en lui souriant de manière assez timide. J’ai beau me sentir plus détendu en sa compagnie, ma culpabilité remonte très rapidement en flèche. Je m’en veux d’avoir oublié tous ces moments en sa compagnie. « Je sais pas comment tu fais, mais t’arrive toujours à dire les bons mots pour m’apaiser. » Je lui offre un nouveau sourire et en profite pour voler une petite photo, afin d’avoir un petit souvenir de ce moment de douceur. Je finis par prendre ma fille contre moi pour aller la mettre dans son lit que l’on puisse continuer la soirée entre adultes.
Malgré la présence de mon amie, je prends mon temps pour coucher ma fille. Elle dormait déjà contre Evie, mais il est important de ne pas perturber son petit rituel. Je l’allonge dans son petit lit et fredonne une petite berceuse tout en caressant ses cheveux. Au bout de quelques minutes, j’embrasse son front et allume la petite veilleuse avant de sortir de sa chambre en laissant la porte entrouverte. Lorsque je reviens au salon, mon invitée a déjà pris place à table et je me dépêche de rejoindre la cuisine pour préparer nos assiettes. Le repas est chaud juste comme il faut et nous allons pouvoir déguster tout cela avec un autre verre de vin. Une fois installer, j’en profite pour interroger mon amie. Je ne veux pas transformer cette soirée en interrogatoire, mais j’aimerais tellement pouvoir me souvenir de certaines choses à son sujet. Surtout, qu’au cours de notre conversation, elle a évoqué sa famille et bien entendu, je ne me souviens d’absolument rien, encore une fois. Evelyn semble prendre le temps de réfléchir a sa réponse et cela me fait quelque peu sourire. Je l’écoute avec attention sirotant quelque peu mon verre de vin. « Que des demoiselles avec un prénom en « E » c’est original ça. » dis-je en souriant quelque peu. Je devais probablement le savoir auparavant. C’est même obliger, je devais même plutôt bien les connaître. « Je… Je les connaissais ? » demandais-je un peu timidement. Je m’en veux tellement de pouvoir avoir oublié tant de monde, pourtant, je ne laisse pas le temps à la culpabilité de me submerger, ne voulant pas perdre le fil de la conversation. Le doux rire d’Evelyn permet d’apaiser mes pensées et de me recentrer sur l’instant présent. « Rappel moi de remercier ta petite sœur pour t’avoir "forcé" à rester à Brisbane. Je crois que je lui dois beaucoup. » Il est vrai que si Evelyn n’était pas revenue en ville, jamais je n’aurais pu me souvenir d’elle ou même avoir ses lettres qui me ramènent des années en arrière. J’ai vraiment été chanceux de croiser son chemin ou plutôt qu’elle me retrouve. D’ailleurs, c’est toujours avec son magnifique sourire qu’elle prends accepte mes questions. . Je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter d’avoir une personne aussi extraordinaire dans ma vie, mais je compte bien tout faire pour la garder dans ma vie désormais. « J’ai hâte de lire les lettres que tu m’as amenées. La dernière fois ça m’a ouvert les yeux sur certaines choses. J’avais un peu l’impression de me redécouvrir. Peut-être que ça finira par me faire un déclic. » C’est tout ce que j’espère dans le fond. Avoir ce foutu déclic dont les médecins parlent. Je n’ai vu un psychologue qu’une semaine, mais j’ai pris le temps de lire des articles et ils se mettent tous d’accord sur le fait que les patients amnésiques ont parfois besoin d’un déclic pour retrouver leur mémoire. C’est tout ce que j’attends depuis des mois. Je suis probablement trop dur avec moi-même, mais je ne sais pas faire autrement, je crois. En attendant, je tente de continuer à vivre normalement. La petite remarque d’Evelyn sur ma cuisine me fait rire. « Ma mère m’a appris. » dis-je tout en prenant une bouchée de mon plat. Je n’aime pas me lancer des fleurs, mais il faut tout de même avouer que c’est assez bon. « Quand j’ai appris pour Cami, je me suis dit qu’il fallait arrêter les plats surgelés alors ma mère a commencé à m’apprendre quelques trucs assez simples et au final, je crois que j’aime bien prendre le temps de cuisiner. » Je ris nerveusement jouant avec mes couverts comme si cela me gênait de parler de cela, alors qu’il n’y a aucune honte à avoir. « Ca peut paraître idiot, mais ça me détends de cuisiner et ça évite que je passe trop de temps à me torturer l’esprit avec des questions. » Je n’aime pas passe pour un ancien militaire torturer, mais je ne veux pas mentir à mon amie. Je n’ai pas à me cacher face à elle. « Enfin c’est rien, hein. » dis-je malgré tout. « Je… J’ai l’impression de me plaindre constamment, je suis désolé. » Je soupire et bois une nouvelle gorgée de mon verre afin de cacher au mieux possible ma gêne. « Je gâche la soirée... » Pendant quelques minutes, seul le bruit de nos couverts contre l’assiette se fait entendre dans la pièce. Je lâche un petit soupire et relève les yeux vers la brunette, lui souriant quelque peu. « Bon comme tu vois, je continue à m’auto flagellé assez souvent, ça va finir par passer hein. » Je ris quelque peu en dérision total avec moi-même. « Enfin ne parlons pas de ça. » Je préfère rendre la soirée un peu plus joyeuse et surtout continuer à faire travailler ma mémoire pour tenter de déclencher ne serait-ce qu’une mini bribe de souvenirs. « Tiens. C’est quoi ton meilleur souvenir avec moi ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
C’était un comble que Matteo la considère comme une prêcheuse de bonnes paroles, alors qu’elle avait toujours le sentiment de taper à côté quand il s’agissait de réconforter quelqu’un. Evie était une bonne amie, il n’était pas moins évident qu’elle nourrissait quelques lacunes émotionnelles plus ou moins assumées. Mais avec lui tout était tellement différent, et ses automatismes passés, ceux qui venaient de l’époque où elle devait très sûrement être moins effrayée par le simple fait de mettre ses sentiments sur la table pour faire resurgir sa profonde humanité, revenaient en force pour apaiser les doutes qu’il ne cessait de lui confier – et l’entendre dire qu’elle réussissait à le calmer, c’était le meilleur compliment qu’elle avait jamais reçue de toute sa jeune vie. Cependant, ça n’en finissait plus de la peiner de le voir aussi peu enclin à se faire confiance à lui-même tandis que de son côté, elle restait entièrement persuadée que tout irait bien. Ça lui prendrait plus de temps pour remettre de l’ordre dans ses pensées, seulement il était bien entouré, et l’amour qu’il portait à son bébé jouerait un rôle d’influenceur majeur dans la motivation qu’il démontrait à vouloir redevenir lui-même ; il ne retrouverait peut-être jamais tous ses souvenirs, mais il s’en créerait de nouveaux, rien n’était impossible.
« Mes sœurs ? » demanda-t-elle au jeune homme, haussant les sourcils pour marquer son interrogation. Comprenant que c’était d’elles dont il voulait parler, elle reprit en opinant du chef « Tu les as croisées à l’époque, mais elles étaient déjà grandes, et tu sais ce que c’est l’âge ingrat. Je suis l’enfant du milieu, c’est une de mes – trop nombreuses, à en croire ma mère – tares, elles préféraient ne pas se mêler de ma vie sociale. » Elle fronça le nez en haussant les épaules, balayant son résumé d’une main leste qui traduisait le caractère sans importance de tout ça ; elle espérait aussi que Matteo ne s’arrêterait pas sur la démonstration de rancune qu’elle avait laissé poindre en mentionnant sa mère. Enola, Esther et Evelyn avaient pourtant été très soudées pendant une courte période de leur vie, mais les choix de leur sœur étant difficiles à comprendre, et encore plus à supporter, elles s’étaient plus facilement rangées du côté de leur mère, ce qu’Evelyn avait fini par accepter ; c’était la facilité qui s’offrait à elles. En toute honnêteté, elle avait beau leur accorder une affection sincère malgré tout, elle reconnaissait sans exagérer que ses deux aînées n’avaient jamais été très combatives. Evie pencha la tête sur le côté, tentant de remettre ses souvenirs dans le bon ordre, pour mieux reprendre avec calme « Ettie était encore toute petite quand je suis partie. Je ne suis pas convaincue qu’elle te remettrait si elle te croisait dans la rue aujourd’hui, mais oui, tu la connaissais. »
Le nez plongé dans son assiette, l’enthousiasme qu’elle laissa éclater face à la cuisine succulente du jeune homme lui permis de chasser le panel d’émotions contradictoires qui s’étaient soumis à elle une fois qu’elle s’était retrouvée seule dans le salon. Après avoir avalé sa bouchée, puis essuyée ses lèvres en tapotant sa serviette de table comme la jeune femme bien éduquée qu’elle était, elle sourit en l’entendant répondre à ses compliments « Eh bien, eh bien. Si tu doutes encore d’être un bon père après ça, je ne sais pas ce qu’il te faut pour finir de te convaincre que tu es sans doute le meilleur exemple à suivre pour être sûr de rentrer dans le top. » Elle le disait très sérieusement – Cami avait beaucoup de chance « Si tu cuisines comme ça tous les jours, tu peux m’adopter, tu sais. Ça se fait encore, même à mon âge. » Elle voulut éclater de rire, mais se retint de justesse lorsqu’il s’excusa. Evelyn déposa prudemment, et du bout des doigts, sa fourchette au bord de son assiette, puis joignant les mains sous son menton, elle pencha de nouveau la tête pour lui accorder un regard gentiment perçant. Elle ne dit rien pendant quelques secondes, sondant son regard plus clair que le sien avec une détermination toute douce et singulière « Matt, arrête. » chuchota-t-elle. Fronçant imperceptiblement les sourcils, elle se laissa tomber en arrière pour que son dos cogne contre le dossier de la chaise. Pendant qu’elle reprenait la parole, elle leva les mains devant elle pour donner de l’ampleur à son discours qui ne tarda pas à se faire entendre « Tu ne reviens pas d’une croisière dans un pays de rêve, tu reviens de l’enfer, et tu en reviens avec une partie de toi en moins, en plus de ça. Si j’étais à ta place, je passerais mon temps à me plaindre, sans blague ! » Elle laissa poindre un sourire un peu douloureux, et tout en secouant la tête, elle se redressa pour retrouver une posture plus correcte ; elle rejoignit ses mains sous son menton « Si tu ne peux pas te plaindre, toi, qui d’autre peut y prétendre ? Ecoute, on va faire un truc. » Et elle tendit résolument sa main en travers de la table, juste dans l’espace qui les séparait « Appelle ça une promesse, je dirais plutôt que c’est une sorte de pacte à sens unique qui stipule que, avec moi, tu n’as besoin de t’excuser de rien, plus jamais, OK ? » Elle donna un petit coup de menton en direction de cette main, délicate et bien entretenue, qu’elle lui tendit, l’invitant silencieusement à la lui serrer pour qu’ils scellent ce contrat qu’elle venait de créer rien que pour lui. Si ça pouvait l’empêcher d’éprouver le moindre sentiment de culpabilité en sa présence, elle était prête à le malmener gentiment, ne supportant plus qu'il puisse s'en vouloir de ressentir de la tristesse ou du désarroi – deux sentiments qu’il était plus qu’en droit d’éprouver, lui plus que n’importe qui d’autre. Evelyn ne le jugerait jamais pour avoir été pris dans cet engrenage de regrets, mais elle ne pouvait plus admettre qu’il se sente constamment obligé de s’excuser d’être une victime, pas avec elle « C’est bon ? » lui demanda-t-elle, empoignant délicatement sa main avec un sérieux légèrement surjoué « Maintenant, revenons-en à nos moutons. » Elle récupéra sa main, qu’elle passa dans ses cheveux retombés devant ses yeux, puis sa fourchette « Hum, mon meilleur souvenir avec toi ? Tu me demandes d’en choisir un seul ? Cruel. » Pourtant, elle se plia à l’exercice. Elle rassembla ses lèvres dans une moue de réflexion intense, avant que son visage s’illumine graduellement lorsqu’elle fit le point sur les images qui se mirent en route dans son esprit ; elle sourit timidement « Je sais que ça ne va pas t’aider, parce que c’est très récent. Mais te revoir en chair et en os après toutes ces années, tu ne peux pas t’imaginer… » Son ton se fit lointain, mais à peine quelques secondes, car elle s’aperçut de combien sa réponse était niaise. De ce fait, elle ajouta brusquement « Sinon, j’ai une affreuse cicatrice dans le dos à cause de toi, tu veux la voir ? » Et elle piqua un gros morceau de brocolis dans son assiette, le fourra dans sa bouche avec l’agilité d’une reine, et cligna des yeux innocemment pour laisser le temps à Matteo de digérer l’information.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
L’inconvénient d’avoir perdu une bonne partie de sa mémoire, c’est que l’on met très souvent les pieds dans le plat… Je voulais tout simplement en savoir un peu plus sur la famille d’Evie, mais le sujet semble être assez douloureux pour mon amie. Il faudrait être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Je m’en veux quelque peu, mais malgré tout, la brunette répond à ma question en gardant son doux sourire. Je ne sais ce qu’elle dissimule derrière cette façade, mais pour le moment, je préfère ne pas insister auprès d’elle. J’ai eu la réponse à ma question. Visiblement, je connaissais sa petite sœur, mais je suis tout simplement incapable de me souvenir de tout cela. Encore une fois. Je crois que la liste commence à devenir de plus en plus longue. Les déceptions s’accumulent également. Cependant, je ne veux pas relancer le sujet. Je sais ce qu’elle va me dire, je sais déjà ce que je ressens à ce sujet alors autant laisser tout cela sous silence et ne pas laisser le malaise s’installer. Tout ce que je sais, c’est que je dois remercier la petite sœur de la jeune femme pour l’avoir forcé à rester à Brisbane. Sans elle, je n’aurais jamais retrouvé ma meilleure amie.
Heureusement, la conversation ne meurt pas subitement entre nous. Une fois le repas servi, Evelyn semble assez émerveillé par mes talents de cuisiner. Je ne me considère pas comme un chef, mais depuis quelque temps, je fais de véritable effort en cuisine afin d’offrir le meilleur à ma fille. D’ailleurs, c’est mon envie d’apprendre qui a également réussi à me rapprocher de ma mère. Pendant des semaines, on se retrouvait tous les soirs, juste tous les deux, pour qu’elle m’apprenne des plats basiques. C’est dans la cuisine de mon enfance que j’ai pu renouer un lien avec ma maman. Je ne sais pas si tout cela fait de moi un bon père, mais en tout cas, il est certain que je fais de mon mieux et les paroles de la brunette me font sourire. Encore plus lorsqu’elle exprime le souhait que je l’adopte. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres tandis que je dépose mes couverts de part et d’autre de mon assiette. « Tu fais déjà parti de la famille tu sais. » lui dis-je en souriant quelque peu avant d’ajouter très sérieusement : « En tout cas, tu peux venir dîner ici quand tu le souhaites, que Cami soit là où pas. » Cependant, il ne faudra que quelques secondes pour que mon humeur change complètement et de manière assez subite. J’ai constamment l’impression de me plaindre depuis quelque temps et c’est quelque chose que j’ai de plus en plus de mal à supporter. Oui, je ne vais pas bien, mais je ne suis pas le seul. J’ai un passé assez douloureux, mais je suis vivant comme n’as cesser de me le répéter Adrian. Je ne devrais pas me plaindre. Je suis constamment rongé par cette culpabilité et bien entendu cela transparaît dans chacune de mes actions dernièrement. Cependant, encore une fois, Evie réagit d’une manière qui me laisse sans voix. Pendant l’espace de quelques secondes, je pose un regard hagard sur sa main tendue entre nous. Bien entendu qu’elle a raison. Je reviens d’un enfer que peu de gens peuvent comprendre, malgré tout, je ne suis pas sûr que cela me donne la légitimité de me plaindre. Cependant, je dois dire que je me sens presque rassuré. Savoir que je n’aurais pas à faire semblant, qu’en sa compagnie, je peux laisser tomber le masque de temps en temps. Je ne sais même pas pourquoi cela me soulage autant, mais j’ai la sensation de me sentir un peu plus léger. C’est probablement idiot, mais je le perçois comme cela. Alors, c’est avec le sourire aux lèvres que je viens serrer la main de mon amie. « C’est un pacte ! » dis-je tout en lâchant sa main. J’ai la sensation d’être un enfant dans la cours de l’école, mais elle est bien la première à me dire les choses aussi franchement. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est souvent ce qui fait la différence après tout. Je hoche quelque peu la tête lorsqu’elle me demande si nous pouvons en revenir à notre conversation, mais ne peut m’empêcher d’ajouter malgré tout : « Je te promets pas que ça va diminuer la culpabilité, mais je vais essayer d’arrêter de m’en vouloir pour tout et n’importe quoi. Promis. » Je lui souris tendrement alors que subitement Evie change une nouvelle fois de sujet pour en venir à la question que je lui avais posée un peu plus tôt. J’aime la manière dont nous passons d’un sujet à l’autre depuis le début de la soirée. C’est à cela que l’on reconnaît de bons amis après tout. « Tu peux en choisir plusieurs. Je suis curieux. » Je prends une bouchée de mon assiette tout en attendant la réponse d’Evie. Je dois dire que je suis assez touché par cette dernière et je peux comprendre dans le fond. Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle enchaîne. « Une cicatrice ? À cause de moi ? Je suis encore plus curieux là ! » J’ai étrangement l’impression d’entendre ma sœur. On a toujours eu une très bonne relation avec Heidi, mais il est vrai que plus jeune on passait notre temps à se battre pour un rien, et cela, à laisser quelques marques. « Je suis persuadé que c’était pas vraiment ma faute ! » dis-je en riant quelque peu tout en reprenant une gorgée de mon verre de vin. Je suis véritablement curieux d’entendre les différents souvenirs que la brunette a pu conserver de notre amitié. Je me doute qu’elle doive en avoir un bon paquet et une nouvelle fois cela me blesse quelque peu de ne pas pouvoir me souvenir en même temps qu’elle. « On était du genre à enchaîner les conneries où c’est plutôt moi qui t’entraînais dans des bêtises ? » Je me doute quelque peu de la réponse, mais j’ai envie d’avoir son avis. Ma mère m’a déjà raconté que j’étais du genre casse-cou plus jeune et je crois que cela ressemble bien à ma personnalité dans le fond. « Je t’autorise à sortir les vieux dossiers. On devrait pas avoir honte pas vraie ? » ajoutais-je sans réellement être sûr de moi. Si nous étions si proches tous les deux, elle doit sans doute en savoir beaucoup sur moi. Peut-être un peu trop. « Enfin, je sais pas. J’ai peur d’un coup. » Un léger rire m’échappe tandis que je joue nerveusement avec ma fourchette. « Le pire, c’est que tu pourrais dire n’importe quoi, d’une, je ne m’en souviendrais probablement pas et de deux, je pourrais même pas répliquer avec une anecdote pire sur toi. C’est nul un peu. » Pour la première fois, j’en viens à rire de mon amnésie et je dois dire que cela fait du bien. Juste comme ça, sans se prendre la tête, pour une fois. Une soirée tout en légèreté. « Tu as fini ? Je peux te resservir si tu le souhaites. Sinon j’avais préparé un dessert. » Je me prépare à me lever pour débarrasser la table, mais me ravise rapidement. « Enfin, on a le temps, on n'est pas pressé. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
Elle s’était mentalement préparée à devoir lever son chemisier pour montrer sa cicatrice à Matteo. Celle qu’elle avait récolté, juste au creux de ses reins, suite à une douloureuse chute à vélo qui lui avait valu deux semaines de repos forcé et onze points de suture. Les roches étaient pointues dans le coin, si bien que son atterrissage avait failli lui perforer un organe ; elle avait perdu beaucoup de sang, mais elle n’avait pas pleuré, trop occupée à rassurer le jeune homme sur le fait qu’elle allait bien, que ça piquait juste un peu, et qu’il ne fallait pas qu’il s’en veuille. Heureusement, les choses s’étaient bien finies, si ce n’était qu’elle évitait soigneusement de dévoiler trop de chair dans ce coin reculé de son anatomie. Elle amorça une levée de table, seulement les questions du jeune homme lui firent marquer une halte – et c’était tant mieux, il était trop tôt pour un strip-tease « Oh. » fit-elle en se rasseyant soudain, rentrant le menton en fixant Matteo d’un air ouvertement malicieux. Un sourire carnassier remonta ses pommettes, et l’éclat dans ses yeux se fit nettement plus étincelant « Toi, m’entraîner dans des bêtises ? » Elle rit en rejetant très légèrement la tête en arrière. Elle la fit ensuite rouler sur son épaule pour mieux lui accorder un regard toujours aussi espiègle « Dans une autre réalité, peut-être. Dans celle-ci, c’est moi la mauvaise fréquentation. » Son sourcil gauche s’arqua doucement quand elle cala son coude sur la table pour de nouveau soutenir sa tête dans le creux de sa main « Surpris ? » Qu’il puisse penser qu’il était le seul initiateur de leurs plus mauvais coups, c’était assez drôle et tellement typique. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, car ajoutée à son amnésie, l’image qu’elle renvoyait aujourd’hui ne lui rendait pas tellement justice finalement : elle n’était pas qu’une jeune femme bien sous tous rapports, trop sage pour prétendre à un passé scandaleux. En vérité, Evie avait tout un panel de méfaits à son actif, des méfaits que la presse s’était empressée de relater dans sa jeunesse. La dépeignant comme le vilain petit canard du clan Pearson, elle était devenue celle qui tournerait mal, parce que plus fragile psychologiquement parlant, soi-disant. Le traumatisme du décès brutal de son père avait fait des siennes sur la petite fille qu’elle avait été, et tous s’en délectaient sans gêne, attendant sagement le jour où elle dépasserait la limite tacite fixée par son illustre mère – des experts s’étaient penchés sur son cas à l’époque, des experts qui ne la connaissaient pas personnellement, et qui prenaient un malin plaisir à débattre de sa rébellion en direct sur des plateaux de télévisions au sensationnalisme de bas-étage et à la ligne éditoriale aussi bancale que leur partialité à lui accorder le respect et le bénéfice du doute sous le prétexte qu’ils la suivaient depuis qu’elle était bébé. Le choc avait été rude lorsque ces mêmes experts l’avaient vus redébarquer en ville, avec dans ses valises, une carrière et une réputation à laquelle ils ne s’étaient pas attendus ; c’était presque s’ils ne regrettaient pas de s’être trompés sur l’avenir qu’ils lui prédisaient dans le temps, et tandis qu’elle faisait tout en son pouvoir pour éviter d’avoir un jour à supporter leur présence, rejetant les demandes de sa mère de participer au grand cirque qu’elle avait mis en place depuis si longtemps, eux s’échinaient à ce qu’elle accepte de leur accorder une interview en exclusivité : dans leur rêve les plus fous, certainement.
Mais tout ça ne concernait pas Matteo, alors elle ne s’échinerait pas à l’informer sur ce qu’avait été sa vie dans le passé. Au lieu de quoi, son rire s’atténua un peu – et elle envisagea de le faire disparaître totalement en reprenant une gorgée de vin. Elle attrapa son verre, et un sourcillement plus tard, elle lui dit « Si je devais établir une nouvelle clause au pacte qu’on vient de passer, ce serait de ne jamais contourner la vérité dans l’idée de te faire gober tout et n’importe quoi, qu’est-ce que t’en dit ? » Elle porta son verre à ses lèvres, puis inspirant lentement, elle se redressa le plus solennellement du monde. Main sur le cœur, elle déclama « Croix de bois et bla bla bla… si je mens, je vais en enfer. » Elle se signa à l’envers – et elle pensa à Owen, mais aussi à toutes ces années qu’elle avait passée à l’école privée catholique, de quoi définitivement asseoir son statut de pécheresse quand on assistait à ses blasphèmes réguliers – avant de boire la fin de son verre en penchant la tête en arrière pour être sûre de bien atteindre les dernières gouttes, restées au fond. Repue, mais toujours autant assoiffée, elle se passa la langue sur les lèvres, reposant à contre-cœur son verre vide devant son assiette qui l’était tout autant « On peut commencer par ton dessert, puis par le mien. J’ai des choses à te raconter. Une double dose de sucre, ça ne sera pas de trop – j’aurais dû emmener le champagne. » Elle se leva en même temps que lui pour lui apporter un peu d’aide, et n’attendit pas ; elle lui prit les assiettes des mains, et d’un signe de la tête, elle lui désigna la chambre de Cami « Je m’occupe de la vaisselle, tu n’as qu’à aller vérifier si tout va bien. » Puis elle se hissa sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser rapide sur la joue, et tourna aussi rapidement les talons en lui demandant plus fort pour qu’il l’entende « Tu veux que je prépare du thé ? » La nuit promettait d’être longue.
AVENGEDINCHAINS
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je suis assez surpris d’entendre Evie m’avouer qu’elle était celle qui m’entraînais dans des conneries et non pas l’inverse. Je ne devrais pas l’être après tout, il semblerait qu’elle ait un caractère assez malicieux. Visiblement, c’est un trait de caractère qui la poursuit depuis l’enfance. Cela me fait sourire. On pense toujours que ce sont les garçons qui sont turbulents, qui donne du fil à retordre à leurs parents durant l’enfance en faisant les quatre cents coups. Apparemment, Evie était une jeune fille pleine d’énergie et qui n’hésitait pas à partir à l’aventure et à entraîner les autres avec elle. « Donc tu entraînais ma pauvre âme innocente dans des conneries ? » dis-je en riant quelque peu. « Bien Evie, c’est beau tout ça ! » ajoutais-je tout en levant les yeux au ciel. Je me rends compte qu’elle a très probablement un bon million de souvenirs en ma compagnie et que je ne me souviens absolument pas de tout cela. Encore une fois, je me sens presque coupable d’avoir oublié une personne aussi extraordinaire que la malicieuse brunette assise en face de moi. Cependant, je n’en dis rien, ne voulant pas briser ce moment de complicité. Un jour, peut-être, mes souvenirs reviendront et je serais capable de répliquer, de la taquiner ou voir même de la faire rougir en lui rappelant un petit instant honteux. Après tout, c’est ce que font les amis de longue date. Chacun possède un dossier bien épais sur l’autre et se permet d’en jouer. Je suis persuadé que cela fonctionnait comme cela entre nous auparavant. J’ai quelque peu pu le notifier dans nos écrits. « Un peu surpris, mais je crois que ça me plaît. » finis-je par lui dire, lui lançant un petit clin d’œil malicieux, nous faisant rire tous les deux. Une nouvelle fois, Evelyn évoque ce petit pacte que nous venons d’établir entre nous, me promettant de ne jamais falsifier nos souvenirs. Je sais que je peux lui faire confiance et qu’elle ne me fera jamais un coup pareil. Peut-être que je ne me souviens pas pleinement d’elle, mais je sais que notre lien n’était pas fictif. Nous étions réellement proches et je ne veux pas perdre tout cela. Il faut juste que j’accepte la perte de mes souvenirs afin de m’en créer de nouveau auprès de mes proches. « Je te fais confiance Evie. » lui dis-je doucement en souriant quelque peu.
Voulant abandonner les sujets chargés en souvenirs, je finis par lui proposer de prendre le dessert, ce qui semble ravir mon amie. Elle se propose pour faire la vaisselle et je n’ai même pas le temps de lui dire que je peux m’en occuper, que déjà elle me vire de ma propre cuisine. Sachant jouer avec mes sentiments, elle me dit d’aller jeter un œil sur ma fille tandis qu’elle se charge du reste. « Je veux bien un thé oui. Merci Evie. » répondis-je en souriant tout en me dirigeant vers la chambre de Cami. Je ne peux m’empêcher de sourire lorsque je remarque ma fille coucher sur le ventre, les fesses quelque peu en l’air. C’est sa position favorite pour dormir et je crois que je ne comprendrais jamais comment elle peut trouver cela confortable. Je sors assez rapidement de la chambre ne voulant pas la réveiller. Rejoignant Evie dans la cuisine, je m’arme d’un torchon afin d’essuyer la vaisselle qu’elle me tend, tandis que l’eau est en train de bouillir doucement. Je sais d’avance que la soirée va parfaitement bien se terminer. Un peu de chocolat, un thé chaud et surtout une amie qui semble bien bavarde ce soir. Une fois la vaisselle terminée, nous nous sommes installés dans le salon afin d’être bien confortable. La discussion ne diminuera qu’après des heures d’échanges et de rires. La première fois, depuis bien longtemps, que je me sens aussi apaisé et cela m’as fait un bien fou.
The End
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine