| | | (#)Jeu 14 Fév 2019 - 14:32 | |
| Les questions de Lene sont bien évidemment motivées par sa curiosité. Elle qui dérangeait tellement dans le cadre des Adams, à vouloir sans arrêt changer ce qui avait été institué depuis des années, à ne pas supporter de vivre et revivre les mêmes scènes et les mêmes conversations, ils devaient être bien heureux maintenant que plus rien n’aille à contre-courant pour eux, que plus personne ne se dresse pour faire changer les choses. Seulement, tout ça, Lene réalise qu’Eva le vit depuis 35 ans, trente-cinq années sans que rien ne change (hormis le tour de taille de maman qui s’empiffre en cachette pour oublier sa vie misérable) comme une cassette qu’on enrebobine encore et encore, et ça la laisse songeuse, de comprendre pourquoi se conforter dans un cadre qui n’est pas sincère, qui est joué d’avance et où au final, la liberté n’est pas là. « c’est pas impossible… » avoue finalement Eva, surprenant Lene au passage parce que cette dernière s’attendait à une réponse toute faite, ou bien à ce que sa sœur s’offusque en pointant que le fait de vivre une vie seule, sans être sûre de quoi sera fait le lendemain n’est pas le mieux. Même si Lene avait grandement gagné en stabilité ces dernières années, elle sait que ça ne sera jamais assez et là, elle en tombe des nues de ne pas être attaquée là-dessus. « mais j’ai pas de grandes ambitions de liberté non plus. J’ai un cap à maintenir, finalement, tout ça, ça me va. J’ai pas besoin de plus ou d’autre chose. Et si un jour j’ai envie d’hurler un bon coup, il suffit de me rendre compte que j’ai beaucoup de chance pour ne pas le faire. On est une famille de privilégiés ici à Brisbane, dans le Queensland, j’suis reconnaissante de tout ça… j’aurai la sensation de planter un couteau dans le dos de nos parents. » Une suite plutôt prévisible dont Lene est déçue, elle qui espérait pour une fois voir sa sœur dans autre chose que le rôle de la parfaite aînée même si visiblement ça ne semble pas prêt pour aujourd’hui. « Oui, tu agis comme on t’a conditionné à le faire. » ajoute Lene, sans avoir vraiment voulu le formulé mais plus en l’ayant laissé s’échapper alors qu’elle commence à mettre la table. Qui parie que l’assiette vole dans les deux minutes ? Elle reprend rapidement, avant qu’Eva ne se fasse d’idée. « Je trouve ça dommage que tu dises « ne pas avoir d’ambition de liberté ». Pour l’instant, ça peut t’aller mais qu’est ce que tu feras le jour où on aura plus de parent, où tu n’aurais plus personne à satisfaire et que tu n’auras plus la jeunesse pour entreprendre quoi que ce soit qui te bouge vraiment ? » La question est sincère et transcrit ce pourquoi Lene aurait horreur d’être dans les chaussures d’Eva. |
| | | | (#)Sam 2 Mar 2019 - 6:17 | |
| « Oui, tu agis comme on t’a conditionné à le faire. » pas original pour Lene, ca ne m’étonnait même pas qu’elle me réponde ça. Pour Lene, j’étais le résultat parfait d’une sculpture qu’on avait créé sur mesure pour satisfaire les besoins de papa et maman. Et finalement, pour cette confession à demis mots, c’était peut être bien ce que j’étais entrain de dire aussi. Mais je n’étais pas si fermée sur le sujet. Ainée d’une famille, j’étais sans doute plus manipulable, maniable que les autres, j’avais sans doute toujours répondu à ce qu’on attendait de moi car j’étais le prototype et que je n’avais pas de référence sur laquelle me baser avant moi. Lene mais aussi nos frères savaient à quoi s’attendre et il était sûr que Lene n’avait jamais eu l’envie d’être comme moi. Elle poursuivit rapidement en s’expliquant davantage. « Je trouve ça dommage que tu dises « ne pas avoir d’ambition de liberté ». Pour l’instant, ça peut t’aller mais qu’est ce que tu feras le jour où on aura plus de parent, où tu n’aurais plus personne à satisfaire et que tu n’auras plus la jeunesse pour entreprendre quoi que ce soit qui te bouge vraiment ? » Je la regardais mettre la table alors que je n’avais absolument jamais pensé à ce moment où nos parents seront absents, lorsqu’ils ne seront plus là. « Je… » je cherchais mes mots oui. Qui avait dit que je vivais uniquement pour satisfaire nos parents ? C’est sans doute en partie le cas, l’envie de reconnaissance, certes mais pas uniquement. « Je ne vis pas uniquement pour les satisfaire… j’ai mes propres projets. Une carrière professionnelle devant moi, une famille à construire… » Même si ce dernier point était quelque peu délicat pour le moment, encore trop frais pour réellement me projeter vers l’avenir mais petit à petit, l’idée faisait son chemin. Ma stérilité était survenue comme une fatalité mais après tout, Roman avait raison, d’autres solutions existent et il n’était plus impossible à présent que j’envisage un recours à la procréation maternelle assistée… mais de là à franchir le cap, c’était bien moins évident. « Je suis bien incapable de vivre au jour le jour, j’en suis consciente, j’ai besoin de remparts et ces remparts c’est le contrôle, l’organisation, la programmation. Je sais pas faire autrement et oui, l’inconnu me fiche une peur bleue ! Ca me tétanise et j’ai l’impression de perdre le contrôle ! Si quelqu’un à une solution, je suis preneuse ! » Si Lene avait une solution, j’étais aussi preneuse. Mais une chose était sûre, on ne me changerait pas du jour au lendemain. |
| | | | (#)Dim 10 Mar 2019 - 5:11 | |
| La discussion est adulte et civilisée et Lene semble pour la première fois autorisée à donner son opinion sans qu’Eva ne monte sur ses grands chevaux. Bon, peut-être que la raison de cette nouveauté réside aussi dans le ton neutre de Lene et dans le fait qu’elle ne soit pas dans l’accusation ou la moquerie mais simplement qu’elle retourne son opinion sur la réponse qu’Eva lui a faite un peu plus tôt et qui a conforté ce que Lene pensait depuis toujours de son aînée : elle ne vit que pour leurs parents et que pour les satisfaire, ce qui est triste parce qu’en toute honnêteté, ils ne vont pas vivre éternellement et qu’un jour, Eva sera seule et sans but. « Je… » Lene s’interrompt dans sa mise en table pour regarder sa sœur qui semble mouchée par sa remarque. Elle dirait bien merde, tout en soulignant l’exploit qu’elle vient d’atteindre mais cette petite victoire peut très bien rester humble et bon, maintenant que le repas est presque prêt, elle aimerait passer à table plutôt que de faire ce dont tellement s’attend qu’elles fassent : se battre à cause d’une pique anodine placé au bon moment. « Je ne vis pas uniquement pour les satisfaire… j’ai mes propres projets. Une carrière professionnelle devant moi, une famille à construire… » Eva se défend mais elle n’est en rien convaincante aux yeux de Lene parce que malgré ces projets qu’elle pense lui être propre, il s’agit toujours de répondre aux attentes parentales, à ce qu’ils ont prévu pour elle : une famille, un bon travail et de quoi leur service d’outils pour promouvoir leurs valeurs dégueulasse et traditionnelle au point d’en être préhistorique. « Je suis bien incapable de vivre au jour le jour, j’en suis consciente, j’ai besoin de remparts et ces remparts c’est le contrôle, l’organisation, la programmation. Je sais pas faire autrement et oui, l’inconnu me fiche une peur bleue ! Ça me tétanise et j’ai l’impression de perdre le contrôle ! Si quelqu’un à une solution, je suis preneuse ! » C’est un sacré pari pour Eva que d’expliquer ses peurs bien que Lene ne les comprennent pas, ou alors, c’est plutôt qu’elle les jugent ridicule et qu’encore une fois, qu’il s’agit de peur conditionnées pour faire en sorte qu’Eva reste un chien obéissant. « C’est pourtant pas compliqué. Une peur, tu l’affrontes. » répond Lene en haussant les épaules, reprenant ce qu’elle faisait, avant de reprendre son discours face à Eva. « Tu as l’impression que ta bulle est du contrôle et que ça te conforte, mais t’es peut-être juste prisonnière de ta peur de péter un coup. » Bon, la remarque est peut-être pas la mieux formulée et la plus convenable mais ça traduit l’idée. « Désolée pour l’expression. » Qu’elle précise avant d’ajouter, sincèrement. « Si tu cherches une solution à ça, ce serait de commencer à faire ce que tu n’as jamais fait avant. L’adrénaline a du bon, et je pense sincèrement que ça t’évitera une crise de la quarantaine. » |
| | | | (#)Jeu 28 Mar 2019 - 5:15 | |
| « C’est pourtant pas compliqué. Une peur, tu l’affrontes. » et la réponse tomba du ciel comme une fleur de cerisier tombé de son arbre. Ca lui semblait si facile, un problème sa réponse et surtout, il fallait pas chipoter, c’était comme ça et pas autrement. Merci Lene pour cette facilité à sortir d’une impasse. Cependant, j’étais pas scientifique ou experte, mais il semblerait qu’une peur est tout à fait irrationnel et qu’il est difficile de l’affronter comme elle le dit si bien. « Dis à quelqu’un qui a une peur bleu des araignées de prendre une mygale en pleine main pour lui faire un câlin… » je soufflais presque. En réalité, j’étais un peu agacée de cette distance dont faisait preuve Lene. Comme si tout était si simple. Et la réponse ne se faisait pas attendre, toujours aussi délicate. « Tu as l’impression que ta bulle est du contrôle et que ça te conforte, mais t’es peut-être juste prisonnière de ta peur de péter un coup. » je levais les yeux au ciel, de nouveau dans l’extrême. « Prisonnière de rien du tout. » du moins, je le pensais, j’avais toujours pensé justement être bien plus libre avec tous ces remparts qui me soutenaient, si l’un deux tombaient, je perdais l’équilibre aussitôt et la chute libre ne me tentait pas trop. Pas réellement fan des sensations fortes, ca aussi, ca me faisait peur. Un bon saut à l’élastique ou en parachute, j’avais peut être besoin de ça pour connaitre la sensation de tomber dans le vide. Sensation tant recherchée par bon nombre d’énergumènes sur cette terre. J’avais revu Levi il y a quelques temps sur le domaine viticole, je ne serai pas étonnée de savoir qu’il est de ce genre. Lui qui se vente de sa vie au jour le jour, d’être un grand capitaine sans foi ni loi, l’aventure et les sensations fortes, c’est son créneaux et pour rien au monde il n’échangerait sa place avec moi. Sa vie, j’avais l’impression que c’était l’aspiration de plus en plus de monde. Lene y tendait également, sans être aussi extrémiste que lui. Lâcher prise, c’était le secret du bonheur semble-t-il. « Désolée pour l’expression. Si tu cherches une solution à ça, ce serait de commencer à faire ce que tu n’as jamais fait avant. L’adrénaline a du bon, et je pense sincèrement que ça t’évitera une crise de la quarantaine. » Et elle venait de confirmer ce que je pensais. « Sauter en parachute donc… » je laissais mes pensées s’échapper mais quelle horreur. Je regardais Lene, pensant à cette course dans laquelle elle s’était lancée, manquerait plus que j’aille risquer ma vie sur un navire pour quelques milliers de kilomètres en pleine océan. « On devrait passer à table… tes lasagnes doivent être cuit. » gagner du temps, me laissant ruminer et l’idée faire son chemin. J’étais venue ici pour baisser les armes, enterrer la hache de guerre et me voilà à devoir remettre en question toute mon existence et me lancer dans de nouveau défi pour me sentir mieux ? Milena avait été plus soft en termes d’objectif pour reprendre ma vie en main. M’inscrire à des cours de danse, passer le permis, avouer ma stérilité à Roman… et acheter une maison, seule chose que je n’avais pas envisagé de faire encore. Mais là, on était quand même dans un niveau supérieur. « Dis moi n’importe quoi, je le ferai. » comme un défi lancé et comme une gamine aussi, j’avais soudainement ce besoin de dire à Lene : j’en suis capable, peu importe ce que chacun peu penser de moi, je le ferai, j’vous montrerai de quoi je suis vraiment capable ! |
| | | | (#)Lun 8 Avr 2019 - 11:55 | |
| Certes, Lene a tendance à voir les choses d’un œil très pragmatique et très peu conciliant envers ce que les autres peuvent ressentir mais même si elle en avait conscience, pour elle, ça ne changeait pas que si on voulait se sentir libre, il suffisait de se sortir les doigts du cul et cela peu importe jusqu’où ils avaient été enfoncé. « Dis à quelqu’un qui a une peur bleu des araignées de prendre une mygale en pleine main pour lui faire un câlin… » réplique Eva, amenant sans surprise sa sœur cadette à lever les yeux au ciel devant un retour aussi prévisible qu’incohérent avec ce qu’elle essaie de lui faire comprendre. C’est tout de suite les situations les plus exagérée qu’elle présente mais sans avoir à se jeter dans le grand bain tout de suite, y aller petit à petit était pour elle le meilleur moyen d’y parvenir et en soit, péter un coup, ça n’était pas prendre le risque de crever comme si elle avait été face à une mygale. Mais soit. « Prisonnière de rien du tout. » Qu’elle réplique alors que Lene précise son idée et là, elle lui lance le regard qui veut tout dire. Bien sûr qu’Eva est prisonnière d’un conditionnement qu’elle a depuis l’enfance et le fait que ça ne l’ait jamais réellement dérangée ne change rien au fodn du problème. Pour Lene, ce besoin de filet de secours et d’être parfaitement en contrôle de tout, c’est juste l’impression que lui renvoi les limites fixées il y’a bien longtemps parleur parents. Ne laissant néanmoins pas démonter restant malgré tout aussi cordiale qu’elle le peut, Lene continue d’expliquer son opinion et d’inviter Eva à installer de la vraie nouveauté dans sa vie et de prendre de vrais risques. Et si après avoir tenté tout ça, elle estime que sa vision archaïque des choses est la mieux, soit. Mais elle pourra en débattre en sachant ce à quoi elle renonce. « Sauter en parachute donc… » « Pas forcément. » répond Lene du tac au tac avant que l’exemple de la mygale ne ressorte. « Je te dis pas de plonger dans un grand bain mais commence par des petites choses, des petits risques et ça prendra forme à un moment. » Jusqu’où elle déciderait d’aller, ce ne serait pas à elle de le décider de toute manière. Tout ce qu’elle pouvait faire c’est émettre une opinion, un conseil. « On devrait passer à table… tes lasagnes doivent être cuit. » Eva change complètement de sujet. Lene ne cherche pas plus longtemps à faire valoir son opinion. Dans le fond, si son aînée décide de rendre enfin sa vie intéressante tant mieux. Si elle décide de rester chiante, ça ne changera pas son quotidien et Lene n’est pas personne à chercher à convaincre quelqu’un qui ne veut pas être convaincu. La raison frappera à un moment. « Si tu veux ! » dit-elle tout en s’asseyant à table, la main tendue vers elle pour lui offrir de la servir (qu’elle en profite d’ailleurs) avant de remplir à son tour son assiette de lasagne. Et alors que le repas allait s’annoncer chiant et calme parce que les sœurs auront du mal à trouver un énième sujet, Eva reprend la parole. « Dis moi n’importe quoi, je le ferai. » Est-ce que c’est le moment tant attendue où Eva accepterait de mettre fin à ses jours si Lene le lui demandait ? Est-ce que c’est Noël ? Doit-elle googler rapidement pour savoir qu’elle estla chose la plus dangereuse ? Elle contient son état, mais poser un défi vraiment mortel lui traverse l’esprit lentement. Au final, la solution semble tomber sous le sens en pensant à son propre projet. « Tu peux venir faire la course avec moi. Je t’apprendrais à naviguer. » Ou du moins, essayer. |
| | | | (#)Lun 27 Mai 2019 - 5:55 | |
| Depuis que j’avais appris ma stérilité, j’avais été mise face au mur : devoir accepter ma nouvelle condition de femme incapable de se reproduire et de fonder une famille. Lene s’en était réjouit et forte de constater que je n’allais pas avoir de descendance, elle avait trouvé la nouvelle assez bonne. Il n’y aurait pas de clone d’Eva Adams et le monde s’en porterait aussi bien. Quand je repense d’ailleurs à cette conversation le jour de la naissance d’Eliott à l’hôpital, je me demande pourquoi j’avais fait l’effort de venir jusqu’ici. Lene n’en manquait pas une pour pouvoir me toucher et me faire couler. J’avoue que si longtemps ses remarques ne m’atteignaient pas, de plus en plus, je pouvais en être sensible et finalement, oui, c’était l’une des raisons qui m’avait poussé à sonner à sa porte. Fatiguée de m’en prendre plein au visage aussi gratuitement, force de constater que j’étais de moins en moins hermétique à tout cela. Comme si une forme de sagesse s’était éprise de moi avec l’âge. « Je te dis pas de plonger dans un grand bain mais commence par des petites choses, des petits risques et ça prendra forme à un moment. » des petites choses… j’en avais déjà accomplies quelques-unes, tous ces défis lancés par Evelyn : passer le permis, plus de secret pour personne, m’inscrire à un cours de danse, prendre du temps pour moi… ces petites choses là qui faisait que j’étais censée penser un peu plus à moi, moins aux autres et surtout moins pour les autres. Visiblement, ce n’était pas encore gagné, ce n’était pas suffisant et pourquoi, tout ça me demandait beaucoup d’énergie… Je propose à Lene de passer à table, tout en restant ensuite silencieuse mais surtout pensive… l’espace d’un instant, c’était comme si je n’étais plus présente dans cette pièce, seulement physiquement et je réfléchissais. Pesant les pours et les contres de cette prise de risque et je lâche alors à Lene de me lancer n’importe quel défi, n’importe quoi et je le ferai. J’étais pas bien certaine qu’elle soit la meilleure personne pour ça, pas bien certaine de pouvoir lui faire réellement confiance mais puisqu’elle voulait me bousculer, autant que la proposition vienne d’elle. Autant lui prouver que si, ma vie n’allait pas toujours être chiante comme elle le pensait et que si, j’étais capable de me faire violence. A quoi pouvais-je m’attendre ? Au pire ? Sans doute… Lene semblait être aussi étonnée que moi de cette proposition, au vu de son regard. Elle réfléchissait. Est-ce quelle jubilait au fond d’elle ? « Tu peux venir faire la course avec moi. Je t’apprendrais à naviguer. » Alors là… a qui faisait-elle vraiment violence pour le coup ? Nous deux sur un bateau pour cette course dont elle m’avait parlé plus tôt, cette course dangereuse et folle que peu réussisse à finir… « tu n’as pas envie de la gagner… » la raison de notre défaite sera-t-elle parce qu’on aura chaviré ou parce que l’une de nous sera passé par-dessus bord à peine la ligne de départ passée ? Il fallait que j’arrête de me chercher des excuses… « Okay Lene… je ferai cette course avec toi ! » je ne me laissais pas plus de temps pour répondre, j’allais finir par décliner la proposition et me rendre totalement ridicule. « On commence quand ? »
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