Luck is a very thin wire between survival and disaster, and not many people can keep their balance on it
Un barbecue avec toute la famille Beauregard, les compagnons et les éventuels enfants ? Il faut être fou pour organiser une telle journée. Et pourtant, je crois qu'Ida et moi le somme réellement. Toujours est-il qu'après ce diné à quatre qui s'est totalement mal fini, qu'Ida m'ait obligé à dormir dans le salon pendant trois nuits et que je sois ensuite, de mon plein grés, aller m'excuser auprès de ma sœur, nous avons décidé, Ida et moi, de faire un second essaie mais en réunissant cette fois-ci toute la famille. Mes frères et leur compagnes furent enchantés, Siobhan et Aiden furent un peu plus sur la défense. A la limite ça ne m'aurait pas déranger qu'Aiden ne vienne pas, mais j'ai promis à Siobhan que je ferais un effort. Donc voilà, j'ai simplement souris et j'ai été polis lorsqu'ils m'ont confirmé leur venue.
Toujours est-il que le grand jour est enfin arrivé. Et pourtant, ce matin je suis sur le point de décrocher le téléphone pour tout annuler, tant Ida ne se sent pas bien. Je crois même que je l'ai entendu à plusieurs reprise trébucher jusqu'aux toilettes pour rendre son petit déjeuné. Inquiet, j'ai demandé si elle voulait réellement être l'hôte de cette journée, arguant avec le fait que tout le monde comprendra qu'on annule si on dit qu'elle se sent mal. Mais fierté scandinave oblige, Ida m'a ssuré presque violement qu'on n'annulera rien. Parfois, je me demande si elle n'a pas du sang viking qui coule de ses encêtre qui coule encore dans ces veines. Enfin. J'ai finalement accepté, mais je me suis occupé un peu de tout.
Il est 11h30 lorsque je pose le dernier papier cellophane sur la salade de nouilles. Je met le tout au frigo et soupire doucement en me redressant. Je me passe le dos de la main sur le front et y essuie la sueur avant de se détourner. Je vais dans le salon et me laisse tomber à côté d'Ida qui est assise sur le canapé. Je passe un bras autour de ses épaules et l'attire contre moi.
« Tu me dit si ça ne vas pas, ok ?» demandais-je en déposant un baiser sur sa tempe « Mais ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout » je souris et me redresse en la relâchant « Et oui, Ida, je vais me tenir à carreau. De toute manière, il y a bien plus de gens ici, donc aucun problème normalement pour éviter tout conflis avec Aiden. Et non je ne vais pas chercher de conflis » je souris et roule des yeux avant de lui voler un baiser « Je vais m'habiller »
Je me lève ensuite et me dirige vers la sortie du salon au moment où Alex veut entrer. «Non, toi tu laisses ta maman tranquille et tu viens avec moi » Lorsque mon fils ne veut pas me suivre, j'utilise la manière forte : je le chatouille, le destabilise et fini par le prendre en sac à patate sur mon épaule. Il gigote, se débat et rigole, mais je tiens bon et ne le dépose au sol qu'une fois en haut dans sa chambre. Là il me pousse et me tape un peu mais ce n'est que pour jouer et au final je parviens à l'habiller correctement. Il est 11h45 lorsque les premiers invités arrivent.
Je suis à peine revenue en sol australien que je dois me rendre à un BBQ familial organisé par Thomas et Ida. Je dois avouée que je n'étais pas très chaude à l'idée et Aiden non plus. Nous avons été plutôt réticent a accepter l'invitation. Surtout après le désastre de notre repas à quatre. Thomas et moi nous avons parlé tous les deux, il va faire des efforts pour accepter Aiden. Je ne lui demande pas qu'ils soient les meilleurs amis du monde (une chose qui n'arrivera jamais), mais qu'ils se supportent pour moi et pour petit pois qui va agrandir notre famille bientôt. Quoiqu'il en soit, ma relation avec mon grand frère reste tendue, mais puisque toute la famille va être présente, je ne serais pas coincée entre Thomas et Aiden. Mon amoureux pourra faire la conversation avec les autres membres de ma famille qui l'ont acceptés sans chichi.
Pour la peine, j'ai préparé des cupcake red velvet pour toute la famille. C'est pour dire que j'en ai fait pour une armée entière! Je sais qu'Ezra les adore et les enfants aussi. J'en ai fait aussi aux carottes avec un crémage au fromage à la crème. J'ai donc passé la journée hier dans la cuisine. Je me retrouve donc seule sur le pas de la porte avec ma boite qui regorge de cupcake. J'appuie sur la sonnette et attends que mon frère ou ma belle-sœur daignent me répondre. La porte s'ouvre sur mon grand frère.
- Salut Thomas, contente de te voir. Aiden m'a déposé, il devait aller chercher un truc à l'épicerie.
Une envie de cornichon au miel a encore frappé quand nous étions en route. Aiden c'est proposé pour aller en acheter, question aussi pour lui d'arriver chez Thomas et avec un peu de chance se fondre dans la masse.
- J'ai fait des cupcakes...
Je lui dépose l'énorme boîte dans les mains. Ouais, j'en ai fait vraiment pour une armée...
Ca fait deux jours que je ne suis pas dans mon assiette et si j'espérais être rétablie pour le barbecue prévu aujourd'hui, j'ai dû me rendre à l'évidence ce matin : Ca ne va pas mieux. Pourtant ce n'était vraiment pas le moment d'avoir une baisse de régime. Y'avait plein de choses à préparer et j'aime m'occuper moi-même de tout quand je reçois. Le pauvre Thomas a été de corvée pour beaucoup de choses du genre aller chercher la viande chez un boucher situé à l'autre bout de la ville parce que je suis très stricte sur la qualité de ce que mange et fais manger à mon entourage, s'occuper des salades, des plats de pâtes froides,... Moi à chaque fois que je m'approche de la nourriture, j'ai mal au coeur !
Thomas n'a pas rechigné à se mettre au travail. En même temps il sait que le sujet est sensible et qu'il a intérêt à se tenir à carreaux ! J'ai été vraiment très fâchée de ce qui s'est passé lors du dîner avec Siobhan et Aiden, à un tel point que mon mari a été interdit de lit conjugal pendant trois nuits d'affilée. Inutile de vous dire que ce n'est pas le genre de chose qui nous arrive souvent, mais là, trop c'était trop et je lui en ai beaucoup voulu. Mais il veut faire amande honorable et nous avons décidé de remettre ça, cette fois avec toute la famille. Je le tiens à l’œil, il sait très bien que j'attends de lui un gros effort. "Je sais que tu vas gérer la cuisine, mais tout ce que je te demande c'est..." Je n'ai pas pu finir ma phrase, il me promet d'être sage, ce à quoi je réponds par un petit regard sceptique. "Mouais..." On verra ça, parce que je vous rappelle qu'il avait déjà promis la première fois !
Je l'embrasse malgré tout et le regarde s'éloigner pour aller s'habiller. Moi c'est déjà fait. Je me lève péniblement du canapé pour aller me chercher un verre d'eau fraîche dans la cuisine et préparer quelques jus de fruits frais. Quand on sonne à la porte, c'est Tom qui va ouvrir, mais je le suis de près et retrouve ma belle soeur à qui je fais un grand sourire. "Merci d'être venue ma chérie... Et merci pour les cupcakes !". Elle aurait pu refuser l'invitation, je l'aurais tout à fait compris. Tout ce que j'espère, c'est que ce barbecue aide à arranger les choses...
Ca doit bien faire 10minutes maintenant que je poireaute dans l’entrée faisant des allés-retours en regardant ma montre. « Sav’ on va être en retard ! » Je déteste être en retard, et encore plus quand je sais que mon père va être présent et qu’il faut que je lui avoue la grossesse de Savannah hors mariage. Bien que au vu du petit bidon qui commence à pointer son nez chez ma petite amie, je doute d’avoir réellement besoin de le lui dire pour qu’il s’en aperçoive. C’est d’ailleurs sans doute à cause de ce bidon que Sav’ met autant de temps à se préparer. « Mon coeur on va juste voir ma famille pas la reine d’Angleterre ! » Je tente de la presser un peu mais rien n’y fait. Ce n’est que 5 bonnes minutes plus tard qu’elle sort enfin de la salle de bain. Je glisse alors un baiser dans son cou avant de lui ouvrir la porte. « Tu es magnifique chérie. » Bien qu’elle s’entende à merveille avec ma famille je peux comprendre qu’elle continue à avoir le besoin de se faire bien voir.
De plus lors de notre dernière réunion familiale Sav’ n’est pas venue. Je suis donc content qu’elle m’accompagne aujourd’hui même si je sens toujours une atmosphère étrange entre nous. Pourtant après son annonce de grossesse je pensais l’orage derrière nous. Il faut croire que non. Il ne me reste alors plus qu’à espérer que c’est les hormones et rien de plus. Comme me dirait Sio « T’es un mec James tu peux pas comprendre. » Et elle a sans doute raison !
Nous finissons par arriver devant la demeure de mon frère - même pas en retard. Décidément il faut que j’arrête de me stresser avec le temps. D’ailleurs en jetant un coup d’oeil rapide dans l’allée je remarque que la voiture de mon père n’est pas encore là. Une fois parqué j’attrape le bouquet de fleur destiné à ma belle-soeur dans la voiture alors que Sav’ s’empare de la bouteille et nous nous dirigeons vers la porte. Même pas le temps de sonner que la porte s’ouvre pour nous laisser découvrir un Alex apparement tout excité. « Tonton James ! Savannah » Je crois presque lire une petite déception sur son visage. De toute évidence il attend encore Ezra. Mais polie comme il est, il nous fait un câlin bien mérité nous invitant à rentrer chez lui. C’est dans le jardin que nous retrouvons les autres. Je me dirige vers mon frère et sa femme à qui je tends les fleurs. « Merci pour l’invitation Ida, ça nous fait vraiment plaisir d’être là. » Je dépose un baiser sur sa joue puis me tourne vers mon frère. « Fait pas cette tête merci à toi aussi frangin. » Evidement je le taquine un peu. C’est dans nos habitudes. Pour le moment Sio est la seule de la famille à être là, nous la saluons aussi et j’échange un regard complice avec Savannah avant de lui glisser un miteux. « Oui d’accord je t’ai stressé pour rien mais j’aime pas être en retard. » Et pour être honnête c’est grâce à elle si on n’est pas au moins 15minutes en avance. Merci Savy d’amour.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Ouvrant les yeux en direction de son réveil, Ezra soupira. Décidément, dans sa vie, il avait un vrai problème avec les horaires. Il était attendu ce midi pour un barbecue chez l’un de ses frères, Thomas, et apparemment il allait être en retard s’il ne se bougeait pas de son lit le plus vite possible. Se passant la main sur le visage pour se réveiller, elle finit par atterrir dans sa barbe naissante. Il voulait se raser avant d’y aller, mais apparemment il n’aurait pas le temps aujourd’hui. Tant pis, papa Beauregard allait faire la tronche en voyant son fils comme ça, mais de toutes manières il trouvait toujours quelque-chose à redire sur la façon de vivre de son fils, alors une fois de plus ou une fois de moins, il n’était plus à sa prêt. Prenant le chemin de la salle de bain, il téléphona à Rosalie pour lui demander dans combien elle serait prête pour qu’il puisse passer la chercher. Commençant à plutôt bien la connaître, il savait qu’à quarante-cinq minutes du rendez-vous familial, elle était prête depuis le matin même, n’aimant réellement pas être en retard. Ezra trouvait ça plutôt rigolo qu’ils se soient bien trouvés, tous les deux. Ils étaient pourtant deux opposés, l’une ayant une vie super bien organisée, rangée, et l’autre ayant un bordel sans fin comme vie. Il devait aussi passer chercher Noah, Nora ayant accepté pour cette fois ci qu’il puisse l’avoir exceptionnellement. Elle savait à quel point la famille était quelque-chose d’important pour Ezra, et elle savait aussi que Noah serait ravi de voir ses oncles, tantes, cousins et grand-père. C’était plutôt rare que toutes les personnes de cette ci grande famille arrivent à se libérer tous le même jour, alors il fallait en profiter quand c’était le cas.
C’est donc une heure plus tard, presque à l’heure, qu’Ezra, accompagné de Rosalie et de Noah, arriva devant la maison de son frère. La voiture de James était déjà présente dans l’allée, ce qui fit sourire le jeune homme. Ils auraient pu faire un beau couple, avec Rosalie, les deux personnes les plus psychotées sur terre par la ponctualité. Ça aurait été une catastrophe sûrement, mais ça aurait pu grandement faire rire Ezra en tous cas. Il fit descendre Noah de la voiture, le prenant par la main, souriant tendrement à Rosalie qui de son côté, s’était occupée des présents pour Ida et Thomas - elle s’y connaissait vraiment mieux que lui dans ce domaine. Elle avait été très bien accueillie et acceptée dans la famille, et même si elle pouvait paniquer par moment de ne pas se sentir assez à la hauteur devant leur père, maniaque et perfectionniste comme elle l’était, Ezra savait qu’elle s’en sortait parfaitement bien. Son père l’approuvait, et ce n’était pas quelque-chose d’aussi simple que d’avoir une approbation du doyen Beauregard. S’avançant dans l’allée, les jeunes gens n’eurent pas le temps d’arriver jusque la porte que celle-ci s’ouvrit directement. Une petite tête qu’Ezra ne connaissait que trop bien passa par l’ouverture, abordant un énorme sourire. Il pouvait reconnaître derrière Alex, maintenant qu’il avait ouvert la porte en grand, la silhouette du plus vieux de ses frères qui souriait aussi. Alors, avant qu’un des deux hommes n’ait pu faire quelque-chose, Ezra se contentant de lâcher la main de son fils, les deux cousins se mirent à courir chacun vers son oncle respectif.
« Tonton Thomas ! - Oh Ezra, t’es arrivé ! »
Ezra se baissa pour attraper dans ses bras le petite tornade ambulante qu’était son neveux, ne pouvant s’empêcher de rire. Il avait vu du coin de l’oeil que Noah avait fait la même chose avec Thomas. La bonne humeur semblait être présente alors pour le moment, c’était plutôt une bonne chose. Ezra était venu ici pour profiter des siens et passer un bon moment, avec toutes ces histoires qui étaient arrivées récemment. Il fit un baiser sur le front d’Alex avant de se lever, le tenant toujours dans les bras.
« Bon, dis moi Alex, t’as été sage ou pas avec maman et papa ? - Oui, Ezra, mais je suis toujours sage moi ! - C’est ça, et tu crois que je vais te croire ? Tssss. Bon, on va dire que t’as été sage. Viens, j’ai une surprise pour toi. »
Ezra eut un petit rire, connaissant ce petit mensonge d’enfant que Noah lui sortait de temps à autres pour avoir une nouvelle part de gâteau. Le jeune homme prit la direction inverse de celle que venait de prendre Noah, celle qu’emprunter en ce moment même Rosalie pour rejoindre Thomas à la porte, c’est-à-dire celle de sa voiture. Arrivé devant elle, il alla ouvrir le coffre. Et là, dans ce coffre se tenait un paquet cadeau presque aussi gros que son neveu, qui commençait à gigoter dans ses bras pour pouvoir prendre le présent. Ezra le déposa à côté de lui, faisant attention qu’il ne se mette quand même pas à courir en direction de la route, et il sortit le cadeau de la voiture pour le donner à Alex. Le gamin avait les yeux écarquillés de joie comme jamais.
« Oh merci tonton ! C’est un gros cadeau ! - Un gros cadeau pour un grand garçon, aller fais moi un bisou crapule. »
Le petit se précipita d’abord pour aller faire un bisou sur le joue de son oncle, puis ensuite pour aller voir son père qui secouait la tête, souriant, regardant Ezra. Ce dernier lui fit un faux sourire d'excuse, avant de refermer le coffre et d’aller rejoindre le reste de la famille à l’intérieur de la maison. Alex n’avait pas résisté à l’envie d’ouvrir son cadeau, et s’était assis à même le sol dans l’entrée. Il découvrit alors une jolie voiture téléguidée, toute neuve et dernier. Le petit aimait bien les voitures, et l’avantage c’est qu’Ezra s’y connaissait bien dans ce domaine. Alors, à défaut d’avoir pu emmener son propre fils aussi souvent qu’il l’aurait voulu au garage, il avait emmené plusieurs fois Alex. Ezra arriva à la hauteur de Thomas, lui fit une accolade, et eut un petit rire.
« Salut frangin. Je suis même pas désolé de t’imposer ce jouet chez toi en plus ! Les autres sont déjà arrivés ? »
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Il ne me sert à rien d'insister d'avantage pour annuler cette soirée. Elle est prévu depuis bien trop longtemps et Ida serait blessé dans son amour propre, sans doute. Ainsi donc, j'accepte, tout en lui disant de se ménager le plus possible, promettant de m'occuper de tout et qu'en plus j'accepterais de supporter Aiden sans faire trop d'histoire. Elle n'a pas l'air très convaincue, mais peu importe. Je suis déjà parti m'habiller et je suis entrain d'aider mon fils, lorsqu'on sonne à la porte. Je laisse Alex se débrouiller avec sa veste et descend. En ouvrant la porte, mon regard tombe sur ma petite sœur. Je lui offre un large sourire, mais tout ce que je me récolte c'est un salut, froid. Même lorsqu'elle me dit être contente de me voir, j'ai bien l'impression que ce n'est pas vraiment le cas. Elle précise ensuite qu'Aiden l'a juste déposé, qu'il nous rejoindra plus tard et elle me fourre un plat de cup cake dans les mains puis passe à côté de moi.
« Oui, moi aussi je suis content de te voir. Et oui ça va aussi, merci ...» marmonnais-je pour moi-même, alors que je referme la porte avec mon pied.
Je rejoins ma sœur, qui est entrain de câliner ma femme, dans la la cuisine et poseles cupcake sur la table. Je m'avance vers elle, m'apprête à lui dire quelque chose, mais la sonnette retentie à nouveau. Je me retourne à temps pour voir Alex courir vers la porte et l'ouvrir sur James. Souriant, je m'avance lorsqu'ils arrivent dans le jardin, salu Savanah poliement puis prend James dans mes bras et sert contre lui en une accolade fraternelle « Tu la touche encore une fois comme, tu vas voir que tu vas être le premier à finir dans la piscine. Tout habillé. Avec ton portable. » le murmurrais-je doucement à son oreille de manière à ce que seul lui me comprenne, avant de me reculer et lui faire un grand sourire. « Merci pour les fleurs »
Ce disant, j'attrape les fleurs des mains de ma femme et m'enfuit dans la cuisine. Là, je sors un vase et le rempli d'eau, avant d'y plonger les fleurs... lorsqu'on sonne à nouveau à la porte. Mon fils est, encore une fois, bien trop rapide. Ou est-ce moi qui suit trop rapide ? Toujours est-il que je l'entends hurler le prénom d'Ezra tandis qu'une autre tignasse brune me court dessus. C'est Noah, le fils de mon frère. L'être le plus adorable de cette terre. Après Alex, évidement. Tout sourire, j'attrape le petit garçon dans mes bras et le porte jusqu'à la porte où je le dépose avant de saluer Rosalie et la faire entrer. Je laisse la porte ouverte pour qu'Ezra puisse entrer après puis me retourne, suivi de Noah.
Je vais à nouveau sur la terrasse et m'approche des invités. Je me place à côté de James dans le but de démarrer une conversation, mais je n'en ai pas le temps car Alex revient en courant, un gros paquet dans ses bras.
« PAPA ! Regarde ce que tonton m'a offeeeeeert !» s'exclame-t-il en posant la voiture télécomandée devant moi.
Je baisse mon regard et arque un sourcil « haaan ! C'est trop génial !» j'offre un large sourire à mon frère et secoue la tête lorsqu'il s'excuse ironiquement de devoir m'imposer un nouveau jouet « C'est rien, au contraire » je me baisse et attrape la voiture « J'avais la même quand j'étais petit. C'est d'ailleurs lui » je désigne James du doigt « Qui me l'a cassé. Il l'a fait roulée trop loin sur la route et notre voisin l'a écrasé avec sa voiture en sortant de son garage » je fronce les sourcils puis rigole doucement et repose la voiture sur le sol avant de tendre la main vers mon fils « Tu me donnes la télécommande ?»
« NON ! C'est la mienne !» s'exclame-Alex en serrant la télécomande contre lui.
« Alleeeeez ! Alex, st'euplait !» le suppliais-je
Alex fronce les sourcils et secoue vivement la tête « Non. C'est La MIENNE, c'est Ezra qui ME l'a donné ». J'incline la tête sur le côté et hausse les épaules « Pas de soucisses pour toi alors. Et pas de dessert. T'auras des carottes. Crues.» je me retourne, ignorant la moue choqué de mon fils. Il passe directement devant moi et me tend la télécomande « Tien, prends là ! Mais je veux des saucisses ...» me supplie-t-il.
J'éclate franchement de rire et lui ébouriffe les cheveux « Je rigole mon chaton. Allez, prend Noah et va t'amuser » J'observe mon fils courir vers Noah et le prendre par le bras pour l'entrainer un peu plus loin sur la terrasse.
Je m'en veux un peu d'avoir été froide avec mon frère Thomas. Je suis trop sur la défensive, c'est un repas familial, toute la famille y est conviée. Je suis la première sur les lieux, James et Savy arrivent peu de temps après. J'embrasse mon frère et ma belle-soeur bien heureuse de les voir tous les deux. Je me suis fait un point d'honneur d'acheter des souvenirs des îles Fidji a chacun des membres de ma famille, mais tous les paquets cadeaux sont dans la voiture. Je me demande bien ce que Aiden fabrique, l'épicerie n'est pas très loin pourtant. Je suis sur le point de me faire des films dans ma tête quand Ezra arrive enfin, Alex est fou de joie de voir son oncle préféré -ouais Ezra à la cote avec les enfants-. Mon frère a apporté un cadeau pour son neveu, c'est comme ça qu'il entretien le favoritisme d'Alex à son égard. On se retrouvent tous sur la terrasse, je salue mon faux jumeau avec un bisou sur les deux joues. Bien contente de le revoir après deux semaines de longues et paisibles vacances. J'ai eu de la chance! Je n'ai pas le teint d'une écrevisse trop cuite, merci Aiden de m'avoir mis de la crème solaire quatre fois par jour! Je commence sérieusement à m'inquiéter de ne pas voir mon homme arriver, nous avons une bonne nouvelle a annoncer à la famille et je ne veux pas le faire seule. Le bruit d'un message texte qui rentre ce fait entendre, je prends mon téléphone. Quand on parle du loup!
Message aujourd'hui 11:23
Ne crois pas que je fais ça pour éviter le BBQ familiale, mais je viens de crever en revenant de la supérette. Je risque d'être un peu en retard. Excuse moi auprès des autres. Je fais au plus vite. Je t'aime
J'échange quelques messages avec mon homme, je sais que ce n'est pas très poli surtout quand nous sommes en famille. Je finis par serrer mon téléphone dans mon sac à main quand je sais qu'Aiden va venir nous rejoindre dès que possible. En espérant qu'il pense à prendre les cadeaux de voyage qui se retrouve dans le coffre de la voiture. Je regarde Noah et Alex qui jouent avec la voiture télécommandée. Je me décide d'approcher mon grand frère Thomas, Aiden n'est pas là c'est peut-être une bonne chose que je puisse parler avec mon aîné tranquillement. Je dépose une main sur l'avant-bras de Thomas en lui faisant un sourire timide.
- Je peux te parler? J'ai quelque chose d'important à te dire, t'inquiète je ne veux pas me disputer avec toi.
Je veux que l'on enterre définitivement la hache de guerre lui et moi. Nous ne sommes pas toujours d'accord, mais j'aime profondément mon frère. Je sais que je l'ai blessé lors de notre souper raté. J'ai été cruelle avec lui. Je lui donne un coup sur l'épaule gentiment en riant.
En moins de dix minutes, des tas de gens sont arrivés. Et encore, il en manque, heureusement que nous avons une maison avec un grand jardin! D'ailleurs c'est pour ça qu'on fait les grandes réunions ici la plupart du temps, parce qu'on a de la place. Voir tout ce monde me fait plaisir. Je suis très branchée famille et le moins que l'on puisse dire, c'est que celle de mon mari, donc la mienne également, est vraiment très grande. J'aimerais par contre voir ma soeur et mes parents plus souvent, c'est toute la difficulté de s'exiler à l'autre bout du monde. En plus mon père déteste l'avion, il faut presque le menacer de mort pour qu'il vienne jusqu'en Australie ! Mais Tom et moi avons prévu de passer quelques vacances dans mon pays natal. Pour l'instant je n'ai rien dit à personne, parce que si ça devait s'annuler je sais qu'ils seraient très tristes. "Je vous laisse discuter, je vais m'occuper de la sangria !" Je pose un baiser sur la joue de mon mari et repars vers la cuisine. Je sais qu'il veut tout faire parce que je ne suis pas en super forme, mais je peux quand même sortir la sangria du frigo et l'amener sur la terrasse ! J'en ai fait avec du vin blanc et avec du vin rouge, comme ça les gens pourront choisir ce qu'ils préfèrent.
En chemin, j'aperçois mon fils qui joue avec son cousin. "Laisse-moi deviner... C'est Oncle Ezra qui t'a offert ça ?""Oui ! Elle est belle, hein maman ?""Elle est super jolie, fais attention à ne pas l'abîmer. Et toi Canaille ? Viens me faire un câlin !". Je prends Noah dans mes bras, puis je lui ébouriffe les cheveux avant de finir par rejoindre la cuisine. Bon sang... Ca ne fait que commencer et j'ai déjà l'impression d'avoir passé une journée harassante ! C'est vraiment pas normal, je suis pleine d'énergie d'habitude. C'est peut être à cause du stress... Le retour de Tom, puis cette grosse dispute qu'on a eue. Sans compter que l'affaire n'était pas réglée, Aiden n'était pas encore arrivé et je savais que tout pouvait à nouveau péter à n'importe quel moment ! Je souffle un bon coup et prends le premier contenant que j'amène sur la terrasse. Le second suit de près et je finis par un pichet de jus d'oranges frais pour les enfants. "Y'a à boire pour celui que ça intéresse !" Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours du succès quand je dis ça...
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Je souris en observant mon fils s'en aller avec Noah. Les deux là ils se sont bien trouvé. Ils s'aiment beaucoup et c'est tant mieux. Au moins comme ça je sais que si je demande à Ezra de garder Alex, il ne me dira pas non car ça fera un partenaire de jeu à Noah. Et vice versa. C'est vraiment cool et marrant de voir les deux cousins courire partout. Je croise les bras avant de voir Ida disparaître dans la cuisine. Je me retourne la suis du regard et fronce légèrement les sourcils. Décroisant les, je m'apprête à aller la rejoindre, mais Siobhan vient à ma rencontre.
Je tourne mon regard vers elle lorsqu'elle me demande si elle peut me parler. Apparement ce serait un truc important. Je l'observe et, pendant un instant, je suis tenté de lui demander pourquoi elle veut me dire à moi un truc aussi important si de toute manière je ne suis plus son frère. Du moins, est-ce ce qu'elle à décréter la dernière fois. Pour tout dire, autant j'ai envie de tout s'arrange avec ma sœur, autant je n'ai qu'une seule envie : rejoindre ma femme, la prendre dans mes bras et lui demander si ça va. Elle m'inquiète vraiment, elle qui est toujours aussi énergique et tout...
Mais Siobhan ne me lâchera sans doute pas tant qu'elle ne m'aura pas parler de cette chose aussi importante. Je fini donc par tourner mon regard vers elle lorsqu'elle me donne un léger coup de poing sur l'épaule. Je souris doucement et hoche la tête « Moi je risque de te manger, par contre, tellement j'ai les crocs » répondis-je en souriant avant de lui faire signe de me suivre.
Nous entrons dans la maison, tandis que j'observe ma femme qui sort les contenant de sangria et un pichet de jus de fruit frais pour les enfants. Siobhan et moi prenons place dans la cuisine et je m'adosse au plan de travail en croisant les bras. « Je t'écoute Sio' ? Y a quoi de si important ?» mon ton est neutre, presque froid, pour tout dire. Si elle n'est pas là pour s'excuser ou je ne sais quoi, elle peut très bien aller rejoindre son enfoiré d'Aiden qui n'est toujours pas là.
Mon frère est sur la défensive, quoi de plus normal après ce que je lui ai dis lors de notre souper désastreux. Je lui ai littéralement craché à la figure qu'il n'était plus mon frère. C'était puéril j'en conviens et je le regrette bien sûr. Malgré sa réticence, je suis mon frère à l'intérieur de la maison. Ida est dans la cuisine quand nous la rejoignons, je prends place sur un petit tabouret tandis que Thomas prends appuie sur le plan de travail. Les bras croisées sur sa poitrine, je comprends qu'il est un peu fermé à la discussion. Ma robe d'été est plutôt ample, il camoufle mon petit ventre qui commence doucement, mais sûrement à prendre forme.
- Je voulais m'excuser de t'avoir dit que tu n'étais plus mon frère. C'était puéril de ma part.
Thomas et moi sommes rarement d'accord. Nous nous disputons souvent et ça depuis toujours. Je crois que c'est notre manière à nous de nous dire que nous nous aimons l'un et l'autre. Thomas n'aime pas Aiden soit, il va devoir s'y faire d'une façon ou d'une autre. Mon frère aîné n'a jamais apprécié aucun de mes petits amis alors pourquoi changer une formule "gagnante" ? Ma main se dépose sur l'un des bras de mon frère pour capter son attention.
- Je suis désolée de ne pas t'avoir parler de Jamie, je n'étais pas moi-même et j'ai voulu vivre ça toute seule. Tu n'étais pas le seul à ne pas savoir...
Je marque une pause en lui faisant un petit sourire triste. Quand j'étais gamine, Thomas était le frère dont j'étais le plus proche. Nous nous sommes éloignés quand il est rentré dans l'armée. Je crois que je ne lui ai jamais vraiment pardonner de m'avoir "abandonné" de la sorte et d'avoir emmené Ian et James dans son sillage. Je crois maintenant que l'on doit laisser le passé derrière nous.
- Thomas, je voulais te dire que tu vas être oncle bientôt. Je suis enceinte, Aiden et moi on va avoir un bébé.
Je ne veux exclure aucun membre de ma famille cette fois-y. Je me lève de mon tabouret pour prendre Thomas dans mes bras et lui dire que je l'aime. Il va faire un tonton excellent pour son futur neveu ou nièce et ça même s'il y déteste le père. D'ailleurs en parlant du loup, il devrait bien être sur le point d'arriver!?
Giant BBQ = fun !• × ft. Beauregard Familly (et tout ce qui s'y rapporte)
Cela fessait à peine quelques jours que nous étions revenu de notre séjour dans les Îles Fidji. Les vacances étaient très bien passé. Et la surprise du dernier jour avait plu à Siobhan. Elle avait été ébahit par ma demande. Et puis, elle avait fait de moi le plus heureux des hommes en acceptant. Nous étions maintenant fiancées et futurs parents de Bébé Queen. Depuis, notre retour à Brisbane, personne était au courant pour nous. Et nous allons profitait du barbecue familial pour le dire au clan Beauregard. Ils seraient tous présent, même David avait fait le déplacement. Il était le seul que j'avais mis dans la confidence. Avec ma sœur Avery. Elle m'avait donné un coup main dans la préparation du voyage et de l'annonce. C'était donc aujourd'hui, le grand jour. J'étais plutôt retissant à l'idée d'affronter toute sa famille. Surtout vu comme cela s'était passé durant le diner chez Thomas. Le trajet se passait dans le silence. J'étais concentré sur la route, mais aussi sur ce que j'allais dire durant l'annonce. Je n'allais pas laisser Siobhan se débrouillait toute seule. Je tenais à leur dire moi-même. Même si je n'avais rien à leur prouver. S'il voulait des preuves de mon amour pour Siobhan, il n'avait cas regardait l'annulaire de sa main gauche ou son petit ventre rebondi. Alors que nous étions bientôt arrivé, Siobhan eut subitement une envie de cornichon et de miel. Son petit plaisir personnel. Je me demandais comment elle fessait pour manger ça. Je suis d'accord qu'une femme enceinte est des envies bizarres. Mais, là je me demanderais quand Siobhan en aurait fini avec ça. Arrivée devant chez son frère, je la déposais. Puis, je reprenais la route à la recherche d'une supérette. Je trouvais mon bonheur, enfin celui de Siobhan. Sur le chemin du retour et alors que j'étais à mi-chemin, un de mes pneus me lâchait. Heureusement, j'avais une roue de secours dans mon coffret. J'envoyais un message téléphonique pour la prévenir de mon retard. Et que je ne fessais pas ça pour fuir une confrontation avec sa famille. Ma roue était changée, maintenant s'était moi qui avais besoin de l'être. J'avais du cambouis sur ma chemise et je n'allais pas me présenter comme ça devant eux. Je prévenais Siobhan que je devais faire un tour à l'appartement pour changer de vêtement. Nous échangeons plusieurs messages téléphoniques. Je voulais profiter d'être à l'appartement pour y rester. Mais, j'avais vite changé d'avis. Je repartais pour retrouver Siobhan. Cette fois, j'avais tout. Sa nourriture, les souvenirs achetaient durant nos vacances et mon maillot. Madame avait dans l'idée de me jeter dans la piscine. Comme si j'allais me laisse faire. Elle tomberait avec moi. J'avais tout en main, je me dirigeais vers la porte. Vu que mes mains étaient prises, c'est avec mon pied que je tapais à la porte. Tout ça en priant pour que ça ne soit pas Thomas qui l'ouvre. À mon plus grand bonheur, c'est David qui se trouvait derrière la porte. Il me fit rentrait tout en me donnant une tape sur l'épaule. Je posais toutes mes affaires dans un coin du salon. Puis, David m'accompagnait jusqu'au reste du clan. Dans le jardin, je croisais les regards de certains membres de la famille Beauregard. Mais, aussi de mes belles-sœurs. De dos, j'aperçus Siobhan. David l'appelait. « Elliot ! Aiden est là. » Elliot ? Elle se retournait, alors que j'osais un sourcil. Son père me laissait, alors que sa fille venait de me rejoindre. Je posais un rapide baiser sur ses lèvres. Alors, que je ne comprenais pas trop pourquoi il l'avait prénommé comme ça. Mais, ce prénom me disait quelque chose. Durant une permission qui m'avait été accord pour fêter mon anniversaire. Après, l'événement j'en avais profité pour faire un tour dans les rues de Brisbane. Près du parc, j'avais rencontré une jeune en fugueuse. Elle était méfiante limite hargneuse. Mais, après un moment elle s'est détendu et on s'est installé sur les balançoires. Nous avons parler une bonne partie de la nuit. Puis, je l'ai raccompagné chez elle. Impossible pour moi se laissait une gamine de 17 ans seuls dehors. Je ne lui avais pas qui mon nom, mais elle l'avait fait. Elliot Beauregard. Elle m'avait dit être la cousine des jumeaux. Je n'avais pas fait le rapprochement. Puis, ça c'est passé il y a longtemps. Et si c'était Siobhan que j'avais rencontrée il y a 12 ans dans ce parc . Je devais avoir une réponse. « Les cornichons et le miel son dans le salon, ainsi que les cadeaux. Et c'était toi ? Elliot Beauregard, la gamine fugueuse dans le parc à qui j'ai parler ? » lui dis-je en regardant sa réaction.
Si Samuel avait été un personnage de fiction, il aurait sans conteste été un exceptionnel interprète pour le Lapin Blanc, charmante petite créature qui passe son temps à courir dans tous les sens et hurler des « J’suis en retard, en retard en retard ! » à tout va. A ceci près qu’il n’était pas vraiment petit, ne passait pas toutes ses journées à courir et était encore moins du genre à hurler, pas même crier. Mais il n’était pas dur de deviner que la ponctualité n’était pas clairement son genre. Oh, pas qu’il fut toujours en retard non plus, les rendez-vous et autres obligations professionnelles lui ayant bien vite fait comprendre qu’il valait mieux qu’il soit à l’heure, mais dès qu’il s’agissait d’évènement moins officiels le temps semblait soudainement sauter quelques demi-heures. Et une fois n’est pas coutume, cela n’avait pas manqué ; pour le barbecue familial organisé depuis des semaines par la fratrie (c’est que réussir à rassembler autant de monde ce n’est pas toujours facile) son horloge interne avait eu quelques ratés. En effet, bien que son épouse l’ait pressé à se préparer assez tôt –trop habituée qu’elle était du comportement parfois hors de la réalité de son époux-, l’heure fixée pour le rendez-vous était déjà passée qu’ils n’avaient toujours pas quitté leur appartement. Même lui ne comprenait pas comment il se débrouillait à chaque fois pour être ainsi en retard, même (à moins que ce ne soit surtout) quand il s’y prenait à l’avance.
Finalement il enfila rapidement la première chemise qui lui passa sous la main, laça ses chaussures, attrapa le sachet de courses contenant les quelques bricoles qu’ils avaient acheté pour l’occasion puis, après une dernière caresse à Duck ils se dirigèrent enfin vers sa voiture. Une quinzaine de minutes plus tard ils arrivèrent devant la maison de Thomas, et c’est sans grand étonnement qu’il vit que les voitures de toute la famille étaient déjà garées.
« Eh beh, dernier comme d’habitude… On change pas les bonnes vieilles habitudes ! »
Lâcha-t-il à haute voix, plus pour lui-même qu’en attendant une vraie réponse de Liv, tout en arrêtant son véhicule. Le couple se dirigea ensuite vers la maison et, ne voyant personne dehors se dirigea immédiatement jusqu’à la portée d’entrée, où bien naturellement il sonna en attendant qu’on vienne leur ouvrir, ce qui ne tarda pas trop à arriver. Après un rapide tour pour saluer tout le petit (enfin, petit… tout est relatif) monde il leva le sac en direction de leur hôte :
« J’ai apporté quelques petits trucs à manger pour l’apéritif et quelques boissons aussi. »
Luck is a very thin wire between survival and disaster, and not many people can keep their balance on it
J'aime ma sœur. Tous le monde le sait. Même elle le sait. Mais dans le fond, ses dernières paroles qu'elle m'a adressées étaient totalement déplacées. Pendant longtemps j'ai été en rogne envers elle et étant une toute aussi grosse tête de mûle qu'elle, j'ai tout simplement refusé de faire le premier pas. J'ai jugé que ce n'était pas à moi d'aller m'excuser auprès d'elle, mais bel et bien à moi. Et c'est justement ce qui est entrain d'arriver, là. Elle demande à me voir en privé. J'hésite à laisser ma femme seule, mais je pars du principe qu'elle pourra très bien gérer la situation toute seule. Ne serait-ce que pour quelque minutes, en tout cas.
Ainsi donc, j'indique à ma sœur de me suivre à l'intérieur, dans la cuisine. Une fois seuls, elle me parle d'un certain Jamie, m'excusant de ne pas m'en avoir parler plus tôt. Je fronce les sourcils, ne voyant vraiment pas de quoi elle parle. Et j'avoue que je n'ai pas la patience de l'écouter tourner autour du pot. Mais au final, la nouvelle tombe : Siobhan est enceinte. Additionnant 1+1 je suppose que Jamie c'est le nom de son futur enfant. Mon regard s'adouçit, ma mine s'éclaircit et mon regard s'agrandit. Encore et encore, jusqu'à ce que je ne fasse un pas en avant et que je prenne ma petite sœur dans mes bras.
« Tu le mérite, plus que quiconque ici » soufflais-je en la serrant contre moi.
Voilà ce que je dit. Ces quelques mots et rien d'autre. Je la garde dans mes bras, la sens répondre à mon étreinte. Je l'écoute me remercier puis repartir. Rapide tout ça. Je la suis du regard tandis qu'elle va rejoindre ... Aiden, qui vient d'arriver. Je fronce légèrement les sourcils puis soupire et secoue la tête et ressort sur la terrasse. Je m'approche d'Ida et me sert un verre de punch, l'embrasse furtivement puis retourne vers le groupe qui s'est déjà formé. Je me place à côté de James et écoute simplement la conversation tout en observant Siobhan et Aiden.
Lorqu'on sonne à la porte, je soupire doucement et m'apprête à me détourner pour aller ouvrir, mais quelqu'un d'autre était plus rapide car, en me retournant, mon regard tombe sur Samuel et la jolie Liv. Mon jeune frère me tend un sachet « On n'accepte plus les cadeaux des retardataires. » souriais-je en le prenant dans mes bras « Mais comme c'est toi, alors je ferais une exception » je le sers furtivement contre moi puis salue poliment Liv et les accompagne à l'extérieur.
Je pose le sachet de Samuel sur la table puis l'attrape par le poignet « Aller vient, on va allumer le barbeque, toi et moi » je regarde vers les autres invité « Ils sont entrain de mourir de faim, tu vois ? » demandais-je en pointant Ezra du doigt. J'offre un large sourire, amusé et un brin moqueur a mon plus jeune frère puis m'avance vers le grille. « Tu peux chercher le charbon, là-bas, dans la petite cabane, s'il te plait ? » demandais-je à Samuel.
Giant BBQ = fun ! Beaucoup trop de monde. Être encore en retard devenu presque une habitude chez nous, non pas parce que c’est moi qui trainais à finir de m’habiller ou bien même de me maquiller mais Samuel. Samuel, qui ne cesse de répéter que nous avons le temps et que nous ne devons pas nous presser. Et bien comme à chaque fois c’est la course à la dernière minute. La course pour qu’il finisse de se préparer malgré je lui aie dit mainte et mainte fois de se dépêcher pour qu’on ne soit pas en retard, pour une fois. Avec mon travail j’ai vite appris qu’il ne fallait pas être en retard pour la moindre chose. Même si ce barbecue familial organisé par ses frères, était très sympathique de leur part, mais ça aurait été plus sympa qu’on n’arrive pas en retard. Louper. « Samuel s’il te plait dépêche toi… Tu sais que je n’aime pas être en retard surtout quand c’est avec toute ta famille… » J’étais alors assise au bord du lit en l’attendant, mes jambes étaient croisées l’une sur l’autre, j’avais un bras appuyé sur celle-ci en venant jouer avec l’une de mes mèches de cheveux. J’étais très calme malgré tout, je ne m’énervais plus pour ça, c’était une habitude. Quand je vois qu’il enfile enfin ça chemise et ses chaussures je me lève d’un bon, remets en place ma robe dite d’été assez légère et d’une couleur claire, puis je me dirige vers la sortie avec lui. Attrapant mon sac à main au passage et à mon tour je fis une dernière caresse à Duck. Je referme la porte de l’appartement puis monte dans la voiture. Le trajet fut assez court mais avant de sortir de la voiture, je tourne ma tête vers Samuel à ses paroles et sans hésité je réponds rapidement : « C’est vrai, je t’aie demandé mainte et mainte fois de te dépêcher. » cette réponse n’est pas méchante, j’avais un timbre de voix assez calme et doux à la fois. C'était très rare que je m'énerve, surtout avec Samuel, je savais qu'il pouvait vite se braquer ou bien même fuir...
Lorsque nous nous dirigeons vers l’entrée, je passe mes mains sur tes épaules et te fais pivoté pour que tu me fasses face quelques secondes, je viens alors remettre les boutons de ta chemise du haut correctement, ceux que tu avais fermés au dernier moment par précipitation. Je passe mes mains sur le haut de ton torse en te souriant doucement malgré tout. Lorsque la porte s’ouvre, je laisse apparaître un grand sourire, je salue alors poliment Thomas et lui glisse quelques mots avant qu’il parte avec Samuel : « désolé pour ce retard Thomas, merci pour l’invitation c'est très gentil ! » J’esquisse un dernier sourire peut je m’avance vers le reste de la famille, bien sûr je salue tout le monde puis quand vient le tour d'Ida je la remercie c’était la moindre des politesses : « Merci Ida pour cette invitation, c’était une très bonne idée de nous avoir tous invité. Et je suis encore désolé pour le retard, j’ai essayé de bousculer Sam mais tu le connais… » J’ai mon éternel sourire aux lèvres, mais c’est quand je vois, James qui est un peu plus loin je m’approche de lui. « James Beauregard, alors comme ça on m’évite n’est-ce pas ? » Je dis sur le ton de l’humour. Tout le monde savait qu’on était les derniers mais surtout très en retard et que ça me met limité mal a l’aise en vers toute ta famille. Mais James était surement l'un des frères où je suis le plus proche, non pas parce que Ezra ou Thomas ne sont pas gentils bien au contraire ils sont très agréables, gentils mais tout simplement parce que James est mon meilleur ami.
Toujours du succès, hein ? Mon annonce est restée lettre morte. Visiblement la sangria n'intéressait personne et je n'avais pas du tout l'énergie d'insister ou de servir des verres pour ensuite les présenter sur un plateau en faisant le tour du jardin. Je ne sais franchement pas ce que je couve, mais si lundi ça ne va pas mieux je vais devoir m'obliger à aller voir le toubib, ce qui ne m'enchante pas du tout ! L'ambiance des salles d'attente, on a connu mieux, non ? Et si certains d'entre vous se demandent pourquoi je ne pense pas à l'éventualité d'être enceinte, je leur répondrai que Tom n'est de retour à la maison que depuis six semaines, ce qui rend certes les choses possibles, mais quand même, vous en conviendrez, plutôt improbables. En plus, j'ai un souvenir très précis de ma première grossesse. Le premier trimestre, j'ai eu quelques petites nausées le matin, qui passaient assez vite. Rien à voir avec ce que je ressens en ce moment.
Presque tout le monde est arrivé, à moins que tout le monde ne soit là. j'avoue que j'ai un peu de mal à me concentrer. J'ai vu que Sio et mon mari discutaient dans la cuisine tout à l'heure et je me suis vite éclipsée pour qu'ils puissent être seuls. Ils ont des choses à régler, je pense que c'était mieux que je les laisse. Maintenant je suis derrière la table qu'on a installé sur la terrasse pour l'apéro et j'aperçois du coin de l'oeil Tom et Sam qui s'affairent à allumer le barbecue. Bon... Le temps que les braises prennent puis que la viande cuise, j'ai bien 5 minutes pour une petite sieste express, non ? Il paraît que ça peut vraiment faire du bien. Qui sait, ça peut fonctionner et me permettre de mieux apprécier la fête. Je rentre donc dans la maison et me rend dans ma chambre où je me laisse tomber sur le lit dans un soupire fatigué.
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