Giant BBQ = fun !• Beauregard Familly (et tout ce qui s'y rapporte)
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
La famille commençait à arriver petit à petit, et pour une fois, ce ne fut pas Ezra le dernier arrivé. En effet, depuis qu'ils étaient gosses, avec Samuel, c'était le concours à celui qui arriverait ou serait le plus en retard. Aujourd'hui, c'était Samuel qui avait gagné. En même, Rosalie avec Ezra n'était pas très souple sur le retard, elle ne voulait absolument pas faire mauvaise figure devant la famille de ce dernier. Il comprenait, et il aurait sûrement eu le même comportement s'il avait du rencontrer la famille de Rosalie. Cependant cette dernière habitait en Angleterre, et Ezra n'avait jamais quitté le sol australien. Alex semblait vraiment heureux avec son cadeau, si bien que dans les minutes qui suivirent, les deux cousins gambadaient dans le jardin avec la nouvelle voiture électrique. Ezra ne put s'empêcher un petit sourire en les regardant. Ils lui rappelaient combien ses frères et lui, étant plus petits, aimaient courir dans le jardin de la maison familiale lors des grands Barbecue du dimanche midi, où certains amis de la famille se joignaient pour passer un bon moment. Si bien que tellement perdu dans ses pensées, le jeune homme loupa l'appel d'Ida pour l'invitation à un verre de sangria. Lui qui était toujours partant pour boire un coup allait devoir attendre le prochain tour... Surtout que cette dernière ne semblait pas dans son assiette, et finit par disparaître dans la maison. En espérant que tout aille quand même pour le mieux pour elle... Il pourrait demander à Thomas de l'éclairer sur le sujet. Se tournant alors vers son plus grand frère, il vit se dernier le pointer du doigt alors qu'il était au barbecue avec Samuel. Il fronça les sourcils, demi-sourire aux lèvres, se demandant ce qu'étaient encore en train de mijoter ces deux grands gamins. Commençant à s'avancer vers eux, c'est à ce moment là que son téléphone vibra, le stoppant progressivement dans sa marche. Toutes les personnes qui étaient susceptibles, en règle général, de lui envoyer un message étaient présentes chez Thomas. Ezra ne trouvait pas qui pourrait être son mystérieux interlocuteur, mais ne prenant pas le risque de louper un message urgent, il préféra partir un peu plus loin pour pouvoir lire le message qu'il avait reçu.
Jamie
Hep Ez' J'ai essayé de joindre ta soeur, mais pas moyen. J'ai quelque chose à vous dire. C'est assez important. Dans la catégorie "trop important pour être dit par sms". Ca concerne le reste de la fratrie aussi. Quand est-ce que je pourrais passer te voir ?
Ce message était curieux pour deux raisons. D'une, parce-que Ezra et Jamie ne textaient pas forcément énormément, préférant s'appeler s'ils voulaient se voir où se parler de quelque-chose. Le fait que Jamie envoie un message à Ezra voulait sûrement dire qu'il ne voulait pas réellement le déranger, mais son contenu disait tout le contraire. Et c'était d'ailleurs la deuxième chose étrange. Ezra savait que Siobhan et Jamie se connaissaient - c'est d'ailleurs via le biais de son ami qu'il avait appris la fausse couche de sa soeur -, mais de là à s'être échangé leurs numéros, il ne savait pas. Et puis, pourquoi Jay aurait-il contacté Siobhan plus rapidement que lui ? C'était louche, quelque-chose n'allait pas. Surtout que Jamie ne connaissait pas le reste de la fratrie, alors pourquoi voudrait-il les voir ? Les sourcils de plus en plus froncés, Ezra écrivit rapidement sa réponse à Jamie.
Ezra
Salut Jay ! On est tous chez Thomas là, si tu penses que c'est urgent à ce point (#30, Logan City, pas loin de chez toi). Profites en, c'est pas souvent qu'il y a réellement tout le monde de réuni... T'es sûr que ça va ?
Appuyant sur envoyer, il releva la tête vers le reste de sa famille. La moindre des choses, maintenant, serait peut-être d'aller prévenir Thomas qu'il venait d'inviter Jamie à les rejoindre. Après tout, il n'était pas chez lui, même s'il se comportait souvent comme tel chez ses frères et soeurs. Et puis, il devait toujours demander à Thomas si Ida allait bien. Reprenant sa première idée de destination en tête, il arriva auprès de Thomas alors que Samuel semblait être aller chercher quelque-chose plus loin dans le jardin.
« J'ai Jamie, un ami, qui voulait nous voir, apparemment, les Beauregard. Je sais pas pourquoi. Mais je lui ai dit de passer, ça te dérange pas ? Et au fait, Ida va bien ? Je l'ai vu entrer dans la maison tout à l'heure avec le visage plutôt pâle... »
Luck is a very thin wire between survival and disaster, and not many people can keep their balance on it
Siobhan qui s'excuse de m'avoir ainsi traité, Samuel qui arrive et qui fait en sorte que nos invités sont enfin au complet, Ida qui a prépéra une excellente sangria, Alex qui joue avec Noah et tous les frères et leur femmes qui discutent entre eux dans la joie et la bonne humeur ? Je pense que la tournée qui prend ce BBQ ne pouvait être plus parfait. Mais, parce qu'il faut bien un mais, je commence à avoir faim. Je suppose qu'il en aille de même pour la plupart des autres gens ici présent. Ainsi donc j'embarque Samuel avec moi vers le grille. Il m'aide à le placer sur la pelouse avant que je ne l'envoie chercher du charbon de bois. Je suis un instant tenter de lui lancer encore qu'il doit faire attention et ne pas trébucher, mais Ezra me coupe dans mon élan.
Sourcils arqués, je me tourne vers mon plus jeune frère et l'interroge du regard. Il me demande si Jamie, un ami à lui, pourrait passer étant donné qu'il aurait, apparement, quelque chose de super important à dire. J'hésite un instant puis affiche un large sourire et écarte légèrement mes bras « Tes amis sont mes amis » déclarais-je théâtralement avant de baisser le ton « Sauf Aiden peut-être ...» je me redresse et secoue la tête «Mais non, aucun souci. Dit à ce Jamie qu'il est le bienvenue ici. De toute manière on a assez de viande et de salade pour qu'il puisse manger à sa faim et encore au delà. »
Lorsqu'Ezra parle d'Ida, souhaitant savoir ce qu'elle a dit, je cherche automatiquement ma femme du regard. Je fronce les sourcils lorsque je ne la vois nulle part. D'après Ezra elle serait rentré dans la maison avant. Je grimace légèrement et hausse les épaules « Je n'en sais rien, elle se sent déjà super mal depuis ce matin. J'crois même que ça a commencé hier soir » je soupire doucement «J'te passe les détails, mais j'étais vraiment à deux doigts de vous appellez tous pour tout annuler aujourd'hui ... » reprenais-je doucement avant de baisser le regard sur le grille « Tu ...ça te dérangerais peut-être d'attendre ici et préparer le feu avec Sam ? Je vais aller la chercher et voir comment elle va » je supplie presque mon frère du regard.
Dès lors qu'il hoche la tête et accepte de me laisser partir, je lui souris, lui tapote gentimentl'épaule puis l'abandonne sur place avec Sam qui ne va pas tarder à revenir. Je passe à côtés de mes invités, leur demande poliment si tout va bien, puis me dirige vers l'intérieur de la maison. Là je cherche Ida du regard, mais, ne la trouvant, ni dans la cuisine ni dans le salon, je décide de monter. La porte de notre chambre est fermée. Etant donné que je l'ai laissé ouverte avant, je pars du principe qu'Ida s'y trouve. Je m'immobilise devant, toque deux fois dessus puis entre.
Je vois Ida allongé sur le lit et je dois dire que ça ne me rassure pas. Je m'approche et m'accroupie en face d'elle. Passant tendrement une main dans ses cheveux je l'observe «ça va ma chérie ? » demandais-je, inquiet « on aurait vraiment du annulé ce BBQ.... » continuais-je en un souffle.
C'est la loose ! Moi, Ida Beauregard, reconnue pour être une hôtesse parfaite, je suis couchée dans mon lit avec le teint vert pendant que mes invités sont dans mon jardin pour un barbecue où JE les ai invités ! Franchement ça me gonfle, comme si je n'avais pas pu tomber malade demain ou même ce soir quand tout le monde sera parti ! Y'a des tas de choses à faire et je me sens tout bonnement incapable de ne serait-ce décider quoi faire en premier. Je n'ai plus la moindre énergie, pourtant je sais que je vais devoir prendre sur moi et me lever pour rejoindre tout le monde, il est hors de question que je reste là. Quelques minutes, juste quelques minutes allongée et je rejoindrai les autres. Avec un peu de chance, personne n'aura remarqué mon absence ? Ils sont tous bien occupés, j'ai toutes mes chances.
C'est ce que je crois... Jusqu'à ce que j'entende la porte de la chambre s'ouvrir. Là, c'est clair je suis grillée. Quand Tom se met à ma hauteur, je le regarde avec un petit air désolé. Non, on n'aurait peut être pas dû... Mais c'est un enfer de trouver un créneau pour réunir autant de monde, on a eu de la chance d'y arriver aussi vite et au vu de ce qui s'était passé dernièrement, on devait organiser cette petite réunion familiale.
Non c'est... J'ai juste besoin de quelques minutes, ça va aller !
Que j'y croie ou pas n'a pas d'importance, je vais me botter les fesses et faire ce que j'ai à faire. Tant pis si je dois laisser la vaisselle pour demain, je n'aime pas me coucher avec une maison en désordre mais si c'est la concession à faire pour cette fois, je le ferai. C'est ridicule.
Ce ne sont que quelques nausées, je vais gérer chéri... Comme toujours !
Luck is a very thin wire between survival and disaster, and not many people can keep their balance on it
Je n'aime pas voir Ida aussi mal. Elle qui déborde d'énergie et qui, malgré un très gros rhume avec fièvre et tout ce qui va avec, a déjà réussir à être une hôte hors norme, je ne comprends vraiment pas ce qui se passe en moment. J'espère réellement qu'elle ne couve pas quelque chose de grave qui pourrait la conduire directement aux urgences de l'hôpital. C'est pour cette raison, parce que je suis horriblement inquiet pour elle, que je vais la rejoindre dans notre chambre. Je m'approche d'elle, m'accroupie en face du lit et pose une main sur son épaule, lui demandant si elle est sûre que ça va.
Elle m'assure n'avoir besoin que quelques minutes de repos et que ce ne sont que des nausées. C'est avec un sourir qui se veut convaincant, qu'elle me dit qu'elle va gérer, comme d'habitude. Je rigole doucement et me penche vers elle pour déposer un baiser sur son front. « Je sais bien que ce ne sont pas ces quelques nausées qui vont faire mourir une viking» souriais-je en lui enlevant une mêche blonde qui lui barre le visage. «Bon, tu restes là, ok ? Je vais dire aux autres de ne pas monter te déranger. Je m'occupe de ce qu'il y a à faire en bas » je me penche vers elle et l'embrasse tendrement sur les lèvres avant de me redresser. « Si tu as besoin de quoique ce soit, tu m'appelles, ok ? J'ai mon portable sur moi » je me recule d'un pas « Je peux remonter te chercher quand la viande sera cuite, si tu veux ? » demandais-je finalement.
Après la réponse de ma femme, je souris et me dirige vers la porte. En la refermant discrètement derrière moi, je soupire doucement et déglutis. La savoir comme ça me met dans un état pas possible. Enfin, il faut que je me reprenne. Je ne peux pas abandonner nos invités. Prenant une profonde inspiration, je descend les escaliers et réaffiche mon sourire en sortant. J'assure à Ezra qu'Ida va bien et qu'elle a juste quelques nausées -sans doute quelque chose qui est mal passé hier soir au dîner- mais qu'elle va s'en remettre. Comme toujours.
Je me dirige ensuite vers Samuel qui est près du grille et qui l'a déjà charger de feux « Merci beaucoup Sam » souriais-je, plus calme et moins enjoué qu'avant « D'ailleurs, Ezra m'a parlé d'un certain Jamie … tu le connais quoi ? Tu sais qui s'est ?» j'accepte tout le monde, certes, mais le fait que cet homme veuille nous parler à nous tous, les Beauregard, m'intrigue franchement.
L'idée m'a retourné le cerveau toute la matinée. Non, elle me hante depuis mon retour de Londres, la semaine dernière. Et tous ces jours à me laisser grignoter par tout ceci a commencé à s'attaquer à mes nerfs. Je ne sais même pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps avant de me manifester. Peut-être le temps d'encaisser moi-même la découverte. Regardant cette vieille photographie encore et encore, la fixant pendant de longues minutes, comme attendant qu'elle disparaisse d'entre mes doigts à n'importe quel moment, confirmant que rien de tout ceci n'existe vraiment. Mais le papier glacé ne bouge pas. Les visages sont toujours les mêmes, leurs regards, oppressants, me fixant à travers le temps. Les lettres inscrites à l'encre, au dos, ne se sont pas effacées non plus. « Edward, William & Sara, été 1973 ». Deux grands bruns et une petite blonde se tiennent les uns à côté des autres devant le relais de chasse familial du Kent, en Angleterre -j'en connais la façade par coeur pour y avoir grandi une dizaine d'années. Une froideur cadavérique émane de cette image de ces frères et sœurs se tenant à bonne distance les uns des autres, ne se touchant pas, ne s'adressant pas un regard. J'avais immédiatement reconnu mon père, alors déjà âgé d'une trentaine d'années. L'aîné de la fratrie, dont un fossé d'années le sépare des deux autres enfants Keynes. Nous ne nous ressemblons pas vraiment ; j'ai le visage aussi émacié que lui, mais la génétique se limite a cela. A droite d'Edward, son jeune frère, que je connais bien également. Ces deux là ont toujours été proches, leurs mentalités très semblables. La blonde, la Sara, est un ONVI dans ce tableau. Petite chose en pleine adolescence, elle n'a même pas quinze ans là-dessus. Elle a toujours de bonnes joues enfantines et des yeux clairs qui transpercent l'objectif de l'appareil photo. Elle se tient à un bon mètre des deux autres. Difficile de croire qu'elle soit de la même famille qu'eux. Pourtant, mon père de l'a confirmé. Il s'agit bien de sa sœur, dont je n'ai jamais entendu parler. Et même en le confrontant, il n'avait pas accepté de me fournir la moindre information supplémentaire : Sara, envolée pour l'Australie il y a fort longtemps. Une honte pour William et lui. Sa simple évocation avait inspiré rejet et dégoût à mon paternel. Ce qui était suffisant pour qu'elle me plaise bien, cette tante cachée. Le plus déroutant reste cette ressemblance avec une autre jeune femme que je connais. Ce n'est plus de la ressemblance. C'est du clonage. Une Elizabeth miniature.
L'adresse que m'a fourni Ezra se trouve à quelques minutes à pied de chez moi. Après notre échange par téléphone, je ne laisse donc quelques minutes pour essayer de décharger un peu de ce trop plein de nervosité qui tend tous mes muscles et oppresse mon crâne. C'est qu'ils sont nombreux, ces Beauregard. Et je n'en connais que deux d'entre eux. Au fond, c'est une chance ; le mécanicien est un très bon ami, une personne ne me sera pas complètement inconnue et saura sûrement m'introduire mieux que moi. C'est terriblement dérangeant, de faire une telle apparition dans leur vie. Je ne sais ni ce que je vais dire ou faire. Est-ce que je dois considérer ceci comme une bonne nouvelle ? Et comment est-ce qu'on annonce ce genre de choses ? Avec un large sourire, l'air de rien, se dandinant un peu pour se faire une place entre deux chaises du barbecue familial ? C'est sûrement idiot de paniquer autant, mais je me sens presque désolé pour eux. Désolés qu'ils soient liés de si près à cette famille de cinglés. Je ne le souhaite à personne. Au final, je me demande si je dois y aller. Garder ma bouche fermée et cette information pour moi. Balancer la photo à la broyeuse, et oublier tout ceci.
Quelques minutes plus tard, je suis devant le numéro 30. Le chemin a été vraiment plus court que ce que j'espérais. Je massacre ma lèvre avec mes dents, nerveux. Je piétine, j'attends -je n'ai aucune idée de ce que j'attends, je n'ai même pas frappé à la porte, et encore moins sorti les mains de mes poches pour sonner. Je tourne en rond, c'est insupportable. Allez. Grande inspiration. Toc-toc. C'est aussi simple que ça. Mon poing frappe trois fois. C'est parti. Je prie de tout coeur tout un panthéon de divinités monothéistes et polythéistes d'aujourd'hui et d'hier que ce soit Ezra qui vienne m'ouvrir.
Dernière édition par Jamie Keynes le Lun 27 Juil 2015 - 11:45, édité 1 fois
Ida n’avait pas l’air bien, du genre vraiment toute blanche et plus les minutes passaient plus je me demandais ce que nous faisions tous là alors qu’elle n’était apparemment pas au meilleure de sa forme. Pourtant ça ne m’étonne pas, je connais assez ma belle sœur pour savoir qu’annuler une de nos réunions juste par sa faute n’est pas dans ces habitudes. « On devrait peut-être proposer de repousser ? » Savannah me glisse ces quelques mots à l’oreille alors qu’elle regarde elle aussi la pauvre Ida qui semble prendre le chemin de la maison, sans doute pour se poser un moment ou alors vomir… au choix. « J’ai peur que ça la vexe… Laissons Thomas gérer ! » Tout le monde est arrivée maintenant et je dois avouer que c’est un sacré gratin qui est présent, toute la famille Beauregard au complet, ce n’est pas souvent que nous avons cette chance et je les regarde avec une certaine tendresse avant de caresse délicatement le ventre de Savannah. « Bientôt un nouveau Beauregard dans la famille. » Je suis impatient comme une puce rien qu’à cette idée et fini par lâcher Savannah pour m’approcher d’Alex et du super cadeau que son oncle lui a offert. Je bidouille un peu la machine avec lui avant de rejoindre mon cadet et de la saluer comme il se doit. « Ezra, tu m’étonnes que c’est toi le préféré de notre neveu. » Puis un peu plus loin je fais une bise amicale à Rosalie un peu mal à l’aise. Une fois de plus nous échangeons un regard tactique comme pour être sur l’un comme l’autre qu’aucun ne vendra la mèche pour notre histoire passé, mais pas un mot de plus. Certaine histoire ont meilleures temps de rester secrètes, s’en est sans aucun doute l’une d’elles. Puis je sens une présence dans mon dos et me retourne pour faire face à la jolie Liv. « James Beauregard, alors comme ça on m’évite n’est-ce pas ? » Je lui fais un petit sourire et la prend dans mes bras en la serrant de toutes mes forces. « J’oserai pas tu me connais. » Je sais qu’elle aime bien me taquiner et j’en fais de même. « Alors madame Beauregard, on arrive toujours pas à faire bouger son mari à l’heure ? » Je connais assez le couple pour savoir que c’est un enfer pour Liv de devoir toujours arriver en retard à cause de son pas pressé de mari et je dois avouer que ça me fait rire. Ce couple est l’un des plus étrange que je n’ai jamais vu, mais vu de dehors il semble marcher. Au loin il me semble entendre qu’une nouvelle personne va nous rejoindre, je m’étonne un peu de savoir qu’une personne ait envie de se joindre à notre grande famille eu peu désordonnée mais au final pourquoi pas. Plus on est de fous plus on rit non ?
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
A peine Thomas fut parti pour voir comment aller Ida, lui donnant au passage l'approbation pour Jamie, que Rosalie vint rejoindre Ezra. Elle avait les sourcils légèrement froncés, comme si quelque-chose la tracassait. Prenant son menton dans l'une de ses mains, Ezra remonta son visage vers le sien, déposant un baiser léger sur ses lèvres.
« Ca va toi ? T'as l'air contrariée. - Non non, ne t'inquiètes pas tout va bien. Alex a aimé son cadeau ? - Et pas qu'un peu ! »
Il n'en fallut pas plus à Rosalie pour qu'Ezra change de sujet et commence à parler de la réaction de joie d'Alex en ouvrant son cadeau. Il était vrai qu'à défaut d'avoir pu passer du temps avec son fils lorsqu'il était petit, Ezra avait eu la chance de pouvoir profiter de son neveu. Il l'avait vu grandir, passer les épreuves de famille lui aussi, et surtout il avait vu à quel point son père pouvait lui manquer lorsqu'il était en mission, et voir ses oncles lui faisait du bien. Ca faisait aussi du bien à Ida, de voir qu'elle n'était pas seule et qu'elle pouvait compter sur sa belle famille. Et alors qu'ils étaient plus ou moins lancés dans une conversation, Thomas revint vers eux pour rassurer Ezra et lui dire qu'Ida allait finalement bien, sans aucun soucis grave. Le jeune frère est rassuré pour sa belle soeur, surtout qu'il sait à quel point elle aime recevoir des gens et pouvoir leur faire un bel accueil, et qu'elle doit s'en mordre les doigts de ne pas être bien ce soir. En tous cas, on peut compter sur Thomas qui n'a pas les mains liées et qui va être un super hôte pour sa famille. C'est à ce moment là qu'Ezra cru entendre qu'on sonnait à la porte. Disant à Rosalie qu'il revenait rapidement, il partie en direction de l'intérieur de la maison pour voir s'il y avait effectivement quelqu'un. Et comme il avait dit à Jamie, qui habitait pas loin, qu'il pouvait venir sans problèmes se joindre à eux pour le barbecue, ça devait être lui qui devait arriver. Et en ouvrant la porte... Bingo.
« Voilà le plus beau ! T'as fait vite ! Aller entre, bienvenue pas chez moi ! »
Il lui sourit et lui fait une accolade quand il passe à côté de lui. Jamie et Ezra se connaissaient depuis un bon moment maintenant, et une véritable amitié s'est installée entre les deux jeunes hommes. Si bien que ce qu'apportait Jamie avec lui allait être un choc pour Ezra, comme ça l'avait été pour Jamie lorsqu'il avait appris. Mais pour le moment, Ezra ignorait la nouvelle qui allait arriver et chambouler la vie de tous les Beauregard, alors il gardait son sourire collé au visage tout en emmenant Jamie avec lui vers le jardin.
A peine arrivé chez Thomas, que déjà ce dernier le chariait-il sur son retard. Ce n'était pas non plus comme si l'incapacité de son cadet à être à l'heure pour tout ce qui n'était pas professionnelle n'était pas chose connue et tenue pour acquise par la plupart de ses proches non plus… Ceci dit c'était de bonne guère, puisque lui-même ne tarderait sans doute pas à lui rendre sa pique dès qu'il lui en laisserait la moindre petite occasion. Finalement ils se saluèrent en bonne et due forme, et à peine eut-il le temps de dire « ouf » que déjà son sachet était retiré de ses mains et il se faisait traîner à l'extérieur, jusqu'au barbecue qu'ils avaient pour responsabilité de mettre en marche.
« Ils sont entrain de mourir de faim, tu vois ? »
Jetant un rapide regard circulaire à tout ce beau monde qui semblait déjà bien occupé, l'australien ne put retenir un léger rire. De toute manière, quand est-ce que l'un d'entre eux avait déjà gémi à l'opportunité de manger, surtout lorsqu'il s'agissait d'un barbecue ?
« Tu as raison, on a plutôt intérêt de se dépêcher ou on risque d'être la cause d'une hécatombe chez les Beauregard. Peut-être même qu'ils pourraient finir par s'entre-dévorer à cause de la faim... »
L'idée tenait très clairement du ridicule, mais après tout étant donné leur nombre ils avaient de quoi se nourrir, non ? Suite à cela, Thomas lui demanda s'il pouvait aller lui chercher du charbon dans une petite cabane située un peu plus à l'écart du grill, dans l'un des angles du jardin, ce qu'il alla faire de bon cœur. Du moins, la volonté y était, mais une fois dans la petite structure en bois il lui fallut un peu de temps avant de trouver quel était le bon paquet qu'il devait récupérer. Visiblement, cela avait laissé assez de temps à Ezra et Thomas pour échanger quelque mots, puisque tandis qu'il se redirigeait vers le barbecue son aîné s'en allait rejoindre l'intérieur de sa maison sous le regard étonné de Samuel. Une fois au niveau de son dernier frère restant, il laissa retomber le charbon au sol puis commença à le disposer de manière à préparer le feu, demandant en même temps à son frère pourquoi leur hôte s'était soudainement enfui alors qu'ils étaient assignés à une tâche si important -celle de nourrir la tribu. Visiblement, Ida était en question mais il ne put lui en dire plus et ne tarda pas à rejoindre le reste de la famille. Occupé à lancer le feu, il resta seul quelques instants concentré sur sa tâche jusqu'à ce que Thomas ne le rejoigne à nouveau, accompagné d'un remerciement.
« Y a pas de quoi. Ezra m'a dit que tu étais allé rejoindre Ida, ça va ? Pas de problème j'espère ? »
Il était cependant un peu moins excité et euphorique qu'il ne l'avait été précédemment, mais le banquier préféra lui laisser le choix de la réponse, après tout quelle qu'ait pu en être la réponse elle ne le concernait peut-être pas. Il lui demanda ensuite s'il connaissait un certain Jamie, dont lui avait parlé leur cadet.
« Jamie ?.. » Il fouilla quelques instants les épaules, puis secoua la tête. « Non, inconnu au bataillon. Pourquoi, je devrais ? »
Quelques minutes plus tard cependant (entre temps il était bien évidemment allé leur chercher une bière chacun), la sonnerie de la porte d'entrée se fit entendre, quoi qu'étouffée par la distance, et Samuel haussa un sourcil interrogateur à l'attention de son frère.
« On attend encore quelqu'un ? Je croyais qu'on verrait pas papa aujourd'hui. » Une autre idée lui vint en tête, et il ne put s'empêcher de provoquer Thomas : « Va pas me dire que tu aurais accepté qu'Elizabeth vienne à une réunion de famille, chez toi en plus ? »
Mais finalement la personne qui vint les rejoindre dans les jardins n'avait rien de David, et encore moins de leur sœur ! De plus en plus étonné, Samuel l'observa de haut en bas en essayant de se souvenir s'il l'avait déjà croisé un jour mais non, l'étranger ne lui disait absolument rien. Que venait-il faire à leur repas de famille alors ? Si ç'avait été un ami commun d'accord, mais là… De nouveau il se pencha sur le marin :
« Qui c'est qui vient d'arriver, le Jamie dont tu m'as parlé tout à l'heure ? Comment ça se fait qu'il soit là ? »
Dieu merci, c'est Ezra qui m'ouvre. Mon coeur battant à toute allure se calme instantanément. Son sourire, contagieux, se colle sur mon propre visage. Une accolade pour le courage. Je suis toujours loin d'être à l'aise, mais la présence d'un ami fait déjà son effet. D'ailleurs, je ne manque pas d'en réclamer un peu plus en demandant ; « Lizzie n'est pas là ? » Je connais la sœur d'Ezra depuis un bon moment maintenant, c'est une excellente amie. Je m'attendais à la voir également, mais lorsque nous nous rendons dans le jardin, elle manque à l'appel. Je suis mélangé entre la déception et le soulagement. La nouvelle est assez difficile à digérer pour moi, surtout la concernant ; je préférerais autant lui en parler en personne, et éviter dès le départ un rejet généralisé par tous les Beauregard. Je ressens un brin de solitude, ainsi entouré de tous ces visages inconnus. Je reste néanmoins souriant, saluant très rapidement d'un signe de tête les personnes présentes. Je n'ai aucune idée de qui est qui. C'est particulièrement déstabilisant, surtout lorsqu'on se sent observé comme un vaisseau spatial apparu au milieu du ciel. « C'est lequel, Thomas ? » je glisse à Ezra. Après tout, c'est la moindre des choses que d'aller me présenter plus particulièrement à mon hôte. Il m'indique un grand type près du barbecue, à côté d'un homme homme plus trapu. J'inspire une grande bouffée d'air alors que je m'approche d'eux. Je leur serre la main -sans trop savoir si cela est nécessaire, simple habitude. « Bonjour, Jamie Keynes. Je suis sincèrement désolé de m'incruster ainsi. » Mon nom ne semble faire tilter personne, preuve supplémentaire qu'ils ne sont pas plus au courant que je ne l'étais il y a une semaine. Pataugeant, ne sachant vraiment pas quoi dire, je meuble mon temps de réflexion comme je le peux ; « Je connais Ezra depuis un moment, et Elizabeth aussi. » J'apprendrais bien assez tôt que ce n'est pas un prénom à évoquer devant Thomas. Pour le moment, cela ne me semble pas trop mal de leur montrer que je viens en paix. Assez pressé de me débarrasser de la tâche qui m'incombe, je ne m'attarde pas plus longtemps sur les formalités et prends mon courage à deux mains. Je sors la photographie pliée en deux de la poche arrière de mon jean et la tends aux trois personnes qui m'entourent -qu'importe qui la saisira en premier, tant qu'ils m'en débarrassent au moins quelques secondes. Ils pourront ainsi la voir de plus près. « En fait, je… J'ai trouvé ceci, chez mon père. A Londres. » dis-je pour débuter. Leurs regards suffisent à me faire subir le pire des interrogatoires. Je m'éclaircis la voix avant de poursuivre. Un à un j'indique les protagonistes de la photographie ; « Là, c'est lui. A côté, mon oncle. Et la jeune fille s'appelle Sara. C'est sa sœur. » Ma tante, par définition. Ceci dit, je reste silencieux quelques secondes, le temps qu'ils observent attentivement la Sara en question. Qu'ils sa scrutent. Qu'ils soient autant frappés que moi par sa ressemblance avec leur plus jeune sœur. « Elle a quitté l'Angleterre pour l'Australie un an après ce cliché. » je précise, histoire d’annihiler la théorie du hasard. Je déglutis comme je peux, vu l'état de sa gorge complètement obstruée par la nervosité, et je fourre mes mains dans mes poches en attendant leur réaction, finissant par hausser les épaules en lâchant un ; « Je pense que vous voyez déjà où je veux en venir. » Ah, j'aurais peut-être du leur dire de s'asseoir.
Luck is a very thin wire between survival and disaster, and not many people can keep their balance on it
Voir Ida dans cet état me fait vraiment mal au cœur. Je me sens presque honteux de ne pas avoir insister d'avantage pour qu'elle abandonne l'idée du BBQ géant aujourd'hui. Mais malheureusement il est trop tard pour faire marche arrière maintenant. Je la laisse donc se reposer dans notre chambre à couché tout en lui faisant promettre de m’appeler s'il y a un quelconque souci avant de descendre à nouveau. Je touche quelques mots à Ezra qui me demande comment va ma femme, essayant de les rassurer. Rejoignant ensuite Samuel, je le remercie d'avoir commencer à préparer le feu avant d'hausser les épaules.
« Ouais, ouais ça va. Enfin ça pourrait aller mieux mais c'est bon, elle va survivre » souriais-je. Manquerais plus que ça hein ! Que des nausées tuent ma femme. Cette simple pensée est tellement absurde qu'elle me fait doucement sourire. Enfin.
Je demande ensuite à mon cadet si lui connait ce Jamie. Mais apparemment, non. Je crois bien qu'il n'y a qu'Ezra qui le connait. Peut-être James aussi ? Je n'en sais rien. Dans tous les cas, c'est Ezra en personne qui se dirige vers la porte d'entrée lorsque la sonnette retentis. Samuel me regarde, interrogateur et me demande si j'aurais pas oser inviter Lizzie. Je le regarde en mode 'tu te fous de ma gueule' avant de soupirer « J'oserais pas. Sérieusement, elle nous rabâcherais encore les oreilles en mode 'vous mangez la peur des animaux là' » disais-je en l'imitant avant de rouler des yeux «Qu'elle reste dans son appartement et qu'elle vienne pas répandre son haleine de Tofu ici. »
Suis-je un peu dur avec ma sœur ? Non, pas du tout. Après avoir allumé le feu, je regarder vers la terrasse où se trouve un inconnu. Jamie, sans doute. Et il est entrain de sortir une photo de sa poche. Je me dirige donc vers lui, air méfiant sur le visage puis attrape en premier la photographie et l'observe tandis que l'homme donne des explication. Sur cette photo je reconnais clairement ma mère quand elle était plus jeune. Et apparemment l'homme à ses côtés c'est le père de Jamie. Ce qui voudrait dire que … je relève mon regard sur le brun, l'observe, le dévisage, le compare avec l'homme qu'on voit sur la photo. Expression toujours neutre sur le visage j'hoche la tête «Je vois » déclarais-je en lui redonnant la photo avant de me détourner.
Sans un mot de plus, je me dirige vers la table, pose ma bouteille de bière dessus et attrape un gobelet. Silencieux, je remplis le récipient de Sangria puis reprends ma bière en main et retourne vers Jamie. M'arrêtant devant lui, je lui tend le verre et l'incite silencieusement à le prendre. Ce n'est qu'une fois que l'inconnu ait prit le verre en main et que je me sois reculer d'un pas, que j'arbore un sourire.
Sourire qui s’élargit de plus en plus alors que je lève ma bière vers Jamie « Me reste donc plus qu'a te souhaiter la bienvenue dans la famille » je fixe mon regard clair dans le sien « Cousin» déclarais-je finalement. Je lance un coup d’œil aux autres, attendant qu'ils lèvent, eux aussi, leur verre ou leur bière pour Jamie.
Selon l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, une famille est une communauté d'individus réunis par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines, qui crée notamment entre ses membres une obligation de solidarité morale. Dans ma famille, il se pourrait que cette notion de solidarité ne soit pas pleinement satisfaite par tout un chacun, puisque j'avais appris par mégarde - enfin plutôt par la douce maladresse de James - que Thomas organisait chez lui un immense barbecue, où toute la famille était conviée, y compris les pièces rapportées. Toute ? Non, un petit studio de fortitude valley résistait encore et toujours à l'envahisseur ... non, en réalité, je n'étais juste pas conviée à ce sympathique repas dominical. Autant dire que ma surprise n'en fut que décuplée quand je reçus un message de Jamie, apparemment lui aussi invité à ce ... barbecue. L'idée même que l'on puisse faire cuire des animaux en brochette pour les déguster en riant autour d'un verre me débectait. Il ne m'en fallut guère plus pour me donner l'envie de faire, à mon tour, une petite surprise à ma chère famille. Quelques minutes, de la peinture rouge et une pancarte furent nécessaires pour préparer mon cadeau personnel - puisqu'il paraît qu'il ne faut jamais arriver les mains vides. Dans mon appartement, je me reculai subitement de mon plan de travail pour examiner mon oeuvre, que je considérai comme tout à fait correcte. Ni une, ni deux, j'enfilai un long trench rose pâle pour camoufler mon habit d'apparat le temps de faire le chemin jusqu'au quartier où vivaient, aux dernières nouvelles, Thomas et son épouse. Si les relations n'avaient jamais été très faciles entre nous, ce n'était heureusement pas le cas avec le reste de ma fratrie, que j'espérais voir pour l'occasion. Je supposai qu'Ezra rirait à gorge déployée, Samuel resterait stoïque et que James retiendrait un petit rire gêné devant tant d'audace. Ce qui était certain, c'était que je ferais impression. Devant la maison de Thomas, je laissai tomber le trench et ajustai mon seul vêtement : une pancarte à bretelles clamant haut et fort "MEAT IS MURDER". Dans le dos, j'avais pris soin d'ajouter une petite dédicace supplémentaire avec le célèbre slogan "plutôt à poil qu'en fourrure". D'une pierre deux coups, je soutenais avec ferveur mes principes écologistes, ce qui risquaient fortement de déplaire à mon père et Thomas. C'était ça, le plus amusant. Je me faufilais en passant par dessus des haies pour atterrir dans le jardin sans passer par l'intérieur. « Alors comme ça, on invite pas sa cadette au buffet de l'horreur ? » annonçai-je suffisamment haut et fort pour que tous les regards se posent sur moi, un sourcil arqué de fierté.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Ezra ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire lorsqu’il entendit Jamie prononcer cette phrase. Ils savaient que les deux jeunes gens se connaissaient, bien avant qu’Ezra lui même rencontre Jamie d’ailleurs, mais apparemment il n’était pas au courant des relations entre les membres de la fratrie. Car le simple fait de s’imaginer Lizzie ici était une blague. La famille Beauregard était certe une famille unie, mais qu’était une famille sans discorde ? Et dans le cas présent, Thomas et Lizzie ne s’entendaient absolument pas, ayant des principes beaucoup trop opposés. Alors il aurait été impossible qu’il l’ait invité ici. Ce qui était dommage, ça aurait vraiment été chouette de voir toute la famille réunie pour une occasion que Noël ou les anniversaires. Mais on ne pouvait pas tout avoir. Ezra ne répondit même pas réellement à Jamie, car les deux jeunes hommes arrivèrent dans le jardin où tous les invités se tenaient et Jamie pouvait maintenant clairement voir que Lizzie n’était pas là. Il sourit et fait des signes de tête à tout le monde, mais ne semble pas spécialement à l’aise. Ezra pouvait comprendre, c’était compliqué d’arriver dans un déjeuner de famille, surtout aussi grande qu’était celle des Beauregard.
« C'est lequel, Thomas ? - Celui là bas ! »
Ezra indique du doigt son plus âgé des frères, qui se tient de nouveau à côté de Samuel et du barbecue. Les deux jeunes hommes se dirigèrent vers eux, et Thomas ne tarda pas, suivi de Samuel, à venir à leur rencontre aussi. Les présentations furent faites rapidement, sans chichi. Enfin, Jamie prononça une nouvelle fois le nom de leur soeur, et un nouveau sourire, voire même un peu rire échappé malencontreusement des lèvres d’Ezra, firent leur apparition. Mais personne ne sembla les remarquer, sûrement parce-que Jamie enchaîna sur ce qu’il avait à dire, ce pour quoi il avait texté Ezra à la base. Comme si c’était quelque-chose qu’il voulait résoudre maintenant, rapidement. Il sortit alors une photo de la poche de son jeans. Jusque là, tout pourrait sembler normal, les gens pourraient dire. Mais si on portait l’oreille à ce que disait Jamie, on pourrait clairement comprendre que la discussion prenait une tournure imprévue.
« En fait, je… J'ai trouvé ceci, chez mon père. A Londres. Là, c'est lui. A côté, mon oncle. Et la jeune fille s'appelle Sara. C'est sa sœur. »
Le sourire et le rire qui animaient Ezra quelques instants plus tôt semblaient s’être envolés. Il était devenu beaucoup plus sérieux, essayant de se concentrer autant qu’il le pouvait sur les paroles de Jamie. Et essayer de comprendre où il voulait en venir. Il se mit alors à scruter plus attentivement la photo qu’il avait sorti, n’ayant pas prêté attention plus que ça jusque là à cette dernière. Et il se mit à froncer les sourcils. La tête du père de Jamie, ainsi que l’homme qui se tenait à ses côtés, ne lui disaient rien. En revanche, la troisième tête présente sur cette photo ne lui était pas totalement inconnue. Ou du moins, elle lui rappelait une personne qui manquait justement à l’appel aujourd’hui. Mais c’était impossible, car le père de Jamie semblait jeune sur cette photo et que la personne qui ressemblait beaucoup à Lizzie, ne pouvait donc pas être elle. Il précisait par contre qu’elle s’appelait Sara… Non. Ce n’était pas possible. Les neurones d’Ezra n’arrivaient pas à assimiler l’information. Ce n’était tout bonnement pas possible, c’était juste le hasa...
« Elle a quitté l'Angleterre pour l'Australie un an après ce cliché. Je pense que vous voyez déjà où je veux en venir. »
...rd. Mais avec les nouvelles informations que Jamie venait de dire, ce n’était pas possible que ce soit le hasard. Pourtant, le hasard était connu pour bien faire les choses ? Non ? Peut-être pas à ce point là tout de même. Bordel. Ezra avait l’impression que l’information ne faisait pas le tour de ses pensées. Comme s’il n’arrivait pas réellement à tout comprendre ce que Jamie venait de leur dire. De leur annoncer. Thomas saisit la photo pendant quelques instants, la regardant de plus près. Ezra leva le regard vers lui, un regard complètement dénué d’expression, comme si son cerveau était mort d’un seul coup. Il n’arrivait simplement pas à assimiler. Alors regarder son grand frère, comme lorsqu’ils étaient petits et que c’était lui le chef de la bande Beauregard, fut la seule chose qu’il arriva à faire lui sembla t-il. Comme s’il attendait qu’il dise quelque-chose qui allait faire que la situation allait redevenir aussi simple qu’au début de la journée, comme si c’était un moment d’absence de sa part à lui, Ezra, plutôt qu’une réelle situation. Pas que si c’était une réelle situation, c’était une mauvaise situation, mais ça serait une des situations des plus bizarres qu’Ezra aurait pu vivre. Et pourtant, sa vie n’était pas linéaire et toute simple. Jamie serait alors leur cousin, et il ne l’aurait jamais connu. Alors qu’il pensait tout savoir de sa famille… Du moins du côté Beauregard, il était vrai. La famille de son père était plutôt une famille simple, et ils avaient toujours eu des contacts avec eux. Mais le fait que leur mère à eux soit décédée alors qu’ils étaient tous tous jeunes, faisait qu’ils n’avaient pas réellement connu son histoire.
« Je vois. »
Cette simple phrase dite par Thomas avait eu le don de sortir Ezra de ses pensées, et de faire comme si la sentence, la décision finale était tombée. Comme quoi, même quand ça touchait quelque-chose d’aussi proche que la famille, on ne savait pas tout. Malgré qu’ils soient une famille ouverte, avec des membres qui parlaient entre eux - ou presque. Ce que Ezra trouvait bizarre dans tout ça, c’était que leur père ne leur en ait jamais mentionné un mot ou deux. Car en y réfléchissant pendant quelques secondes, on pouvait en déduire qu’il était au courant de cette histoire. Sara et lui avait formé un couple soudé et amoureux pendant toutes les années de vie commune qu’ils avaient eu. Et c’était le genre de détails - gros détail - qu’on partageait, en famille. Apparemment non. Déglutissant comme il le put, perdu comme un petit chiot, Ezra attrapa la photo au vol un peu lorsque Thomas la tendit de nouveau en direction de Jamie, pour pouvoir détailler de plus près ce visage qu’il semblait connaître, mais qui lui semblait tellement inconnu en même temps. Il ressemblait bien à celui qu’il avait vu sur les photos de famille de quand ils étaient petits, de celles que David gardait précieusement dans le grenier de sa maison, la maison où les enfants avaient grandit. Mais il semblait être si différent en même temps, comme si la personne sur la photo n’était pas la personne qu’il avait connu pendant les quelques années où sa mère était encore en vie, n’était pas la personne dont son père parlait lors des Noëls. C’était… Étrange. Très étrange. Ezra ouvra la bouche comme pour dire quelque-chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Dans un sens, le plus gros sens d’ailleurs, c’était une bonne nouvelle. Ils venaient de découvrir qu’en réalité, leur famille était plus grande qu’elle ne l’était déjà, et qu’ils avaient sûrement des cousins et cousines encore inconnus. Quoi de mieux que de découvrir des gens avec qui vous êtes relié par le sang, surtout quand l’une de ces personnes est déjà ami avec vous de base ? Ca ne pouvait pas être mal, mais Ezra était trop encore sous le choc pour comprendre ça. Pendant ce temps, Thomas leva son verre pour Jamie, nouveau membre de la famille, un peu parachuté dedans plutôt. Mais ce qui fit ensuite relever la tête d’Ezra, plus rapidement que tous les gestes qu’il avait réussi à faire jusque maintenant, ce ne fut pas les paroles de Thomas, mais d’autres paroles qui parvinrent jusque ses oreilles.
« Alors comme ça, on invite pas sa cadette au buffet de l'horreur ? »
Bordel, Lizzie. Oh, la vache. Enfin, façon de parler puisqu’elle était archi anti viande et tout ce qui s’en suit - un peu trop d’ailleurs, si on la regardait de plus près car elle avait revêtu encore une fois une de ses tenues préférée, à savoir une pancarte rappelant ses principes bien à elle. S’il y avait bien un moment où elle faisait une sale entrée, c’était maintenant. Thomas renchérirait aux pensées d’Ezra en disant qu’elle faisait toujours des sales entrées, ces deux là ne pouvaient réellement pas se piffrer c’était fou. En tous cas, maintenant, tous les Beauregard étaient réellement réunis, et elle allait pouvoir elle aussi apprendre la dernière nouvelle en date. Surtout qu’Ezra savait qu’elle était proche de Jamie, et que ça allait sûrement lui faire un choc à elle aussi d’apprendre ça. En tous cas, pour le moment, c’était énormément d’informations pour Ezra. Noah arriva d’ailleurs vers lui en courant, et il le prit dans ses bras - il faudrait vraiment qu’il retienne qu’il était grand maintenant et que le porter commençait à faire mal au dos; enfin ce n’était pas le sujet du jour.
« Pourquoi… Tata elle est comme ça ? - Et bien bonne question… »
Ezra semblait avoir retrouvé la faculté de parler. Bon point. Par contre, il savait que si sa soeur était habillée de la sorte, c’était juste pour embêter Thomas, et ça allait fonctionner, il allait sûrement partir au quart de tour. En tous cas, pour le moment, Ezra avait besoin de souffler un peu. Tenant toujours Noah dans ses bras, il allait s’asseoir plus loin, s’éloignant un peu de tout le monde, et il choisit la piscine pour se reposer un peu - reposer surtout ses neurones et pouvoir prendre le temps d’intégrer les nouvelles. Posant Noah sur le bord, ils enlevèrent rapidement tous les deux leurs chaussures pour pouvoir mettre leurs pieds dans l’eau qui était plutôt bonne.