kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ C’était officiel. Je détestais l’avion mais quand on habite l’Australie c’est quand même bien plus pratique que le train ou la voiture. La fondation Beauregard me payait également le vol A/R ainsi que les frais de ma chambre d’hôtel. J’allais à un colloque sur la prise en charge des patients atteints de Leucémie. D’un point de vue extérieur, on pourrait se dire que je n’avais rien à faire à un colloque médical mais j’y avais totalement ma place. En tant que psychologue – de surcroit pour la fondation où je travaillais actuellement – je prenais en charge des patients atteints d’une leucémie, ainsi que leur famille. Mieux comprendre cette maladie me permettait de mieux prendre en charge les patients et mieux adapter ma thérapie aux aidants et aux enfants. Il est vrai que je voulais mettre le paquet pour les enfants : qu’ils soient eux-mêmes malades ou pour ceux ayant un membre de leur famille malade.
La conférence à laquelle j’assistais n’était que demain après-midi à 14h mais le temps était vraiment pourri à Brisbane. Une pluie diluvienne et des vents violents étaient prévus et je ne voulais pas prendre le risque de rater cette conférence.
Il n’était pas très tard mais j’étais déjà crevée … et sur les nerfs. Le vol m’avait rendu très nerveuse, il y avait eu des perturbations et bien sûr, cela m’avait encore plus stressée. Oui c’était un cercle vicieux et j’en avais complètement conscience mais j’étais incapable de me raisonner.
Après avoir atterrie, je n’avais pas eu à attendre bien longtemps et je hélais un taxi pour qu’il m’amène directement à l’hôtel. Contrairement à Brisbane, il faisait à une chaleur étouffante à Canberra. Le contraste de la chaleur dehors et de l’air frais climatisé de l’hôtel me fit frissonner. « Bonjour madame, je suis Nephtys Sharp de la fondation Beauregard. J’ai réservé une chambre pour deux nuits, la 345. » Je n’avais qu’une hâte : m’installer dans ma chambre et prendre une bonne douche. Je me sentais dégoutante, j’avais transpiré comme pas permis avec le stress du vol et mon seul souhait c’était qu’on m’apporte un plateau repas pour que je puisse comater jusqu’au lendemain. Oui, c’est presque pathétique : j’ai 31 ans, je devrais plutôt sortir et profiter de la vie. Canberra était la ville idéale pour faire des rencontres qui plus est … Mais moi j’avais stressée tout le long du vol et ça m’avait épuisé !
Le sort, le destin – appelez ça comme vous voulez – n’était, semble-t-il pas d’accord avec mon programme. Je regardais l’hôtesse d’accueil pianoter à la vitesse de l’éclair sur le clavier d’ordinateur. Elle fronçait les sourcils et je sus, oui je sus que les emmerdes ne faisaient que commencer. J’avais le flair pour les embrouilles et je sentais qu’il allait m’en arriver une de belle. « Je suis désolée mais il y avoir erreur. Nous n’avons pas de réservation au nom de Sharp. » Elle cliqua plusieurs fois avec la souris, « Nous n’avons plus de chambre disponible. » « Pardon ?! Vous plaisantez j’espère ! J’ai réservé il y a un mois et j’ai reçu un mail de confirmation. » m’écriais-je en cherchant le mail sur mon iphone. Je le lui tendis mon appareil et je vis l’hôtesse se décomposer sous mes yeux. C’était la catastrophe ! Comme j’allais faire si je n’avais plus de chambre d’hôtel moi ? « Vous êtes certaine qu’il ne vous reste pas une chambre ? »Demandais-je avec espoir. C’est alors qu’une voix grave, que je ne connaissais que trop bien se fit entendre. Je fis volte-face : il était là, à 3m de mois, accoudé au comptoir voisin de celui où je me trouvais. « Colin ?! Je vais croire que tu me suis ! » Lui dis-je étonnée. Ah ça, pour être étonnée je l’étais, pas de doute !
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Je me retrouvais en voyage d’affaires en dehors de la ville pour une nouvelle boîte dont je voulais devenir actionnaire, même si c’était pour la bonne cause, je dois dire que je n’étais pas des plus ravi. Je devais laisser mon entreprise se gérer sans moi durant plusieurs heures voir plusieurs jours. Avec le système aérien, rien n’est jamais certain quand il s’agir d’être a l’heure et justement Mon vol avait prit un peu de retard en plus de ça et ce n’était pas pour me rendre de meilleure humeur toutes ces péripéties, en plus, le temps était désastreux à Brisbane. C’était peut-être finalement pas une si mauvaise chose de quitter la ville. M’enfin je devais cependant me passer des jumeaux ce week-end et c’était plutôt délicat ces derniers temps, ils avaient vraiment besoin d’attention et de ma présence. Je pense que de ne plus me voir tous les jours commençaient à leur peser. Alors oui beaucoup d’enfants ont des parents séparés aujourd’hui mais tous réagissent différemment et les miens ne se sentent pas dans la plus belle des périodes.
Je monte enfin dans mon avion et le vol, pour ma part se passera très bien. J’ai l’habitude des voyages et peu importe le temps je ne suis pas en stresse. Je préfère bien ça aux embouteillages sur les périphériques. Je suis -du coup- arrivé un peu plus tard que prévu pour récupérer la clé de ma chambre réservée par mon assistance. « Mr Parks, désolé de mon retard, mais vous savez les compagnies aériennes et la ponctualité ça fait deux ou trois parfois... » tentais-je un peu d’humour auprès de l’une des hôtesses d’accueil de cet hôtel. « Bonsoir... » rectifiais-je en souriant à la jeune femme qui pianote sur son clavier. « ALLO ! Pourriez-vous me donner ma clé et m’indiquer ma chambre s’il vous plaît madame... » soupirais-je agacé par son manque de professionnalisme. Elle fini par m’adresser ma clé en me donnant rapidement les indications pour me rendre à ma chambre. « Chambre 345... merci de votre amabilité » dis-je ironiquement toujours accoudé au comptoir de l’accueil. Je me tournais donc, avec ma valise à la main quand soudain je découvre une belle blonde très bien connue. Je fût étonné de la voir dans le même hôtel que moi, prétextant croire que je la suivait. C’était assez drôle, je trouvais ça franchement incroyable. Un beau tour du destin. «... je crois que c’est toi qui me suis oui... je suis un habitué d’ici » mentais-je à coeur ouvert. « Non, je plaisante. Je suis en déplacement comme tu peux constater.... mais toi? Tu prends des vacances c’est ça !? » demandais-je en l’interrogeant du regard. Je voyais bien par les traits de son visage qu’elle semblait tendue par la situation. « Un problème madame Sharp ? Je vous sent plutôt tendue la... » dis-je avec un air supérieur pour la taquiner. Je faisais le malin devant elle mais clairement j’étais perturbé et troublé de l’avoir tout prêt de moi et l’idée qu’elle dorme dans le même hôtel que moi était... dangereux.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Si j’étais surprise ? Ah oui complètement et tout ça couplé à la fatigue, ça ne faisait pas forcément bon ménage avec moi. J’étais crevée et je restée là, plantée comme … Comme une vulgaire plante verte parce que pendant une seconde je ne savais pas trop lui répondre. « Mais … Mais pas du tout ! »m’écriais-je quand il insinua que c’était moi qui le suivait. Ok, je ne marchais pas à ses taquineries, je courais littéralement. C’est alors que je percutais que c’était lui qui allait dormir 345 : la chambre que j’aurais dû occuper moi. Si je n’étais pas superstitieuse je pourrais penser que le karma, le destin se moquait vraiment de moi.
Je passais la main dans ma lourde chevelure blonde avant de me mordre la lèvre inférieure. En vérité, je ne m’attendais pas à le revoir si tôt. Je pensais, naïvement, que j’aurais eu un peu plus de temps pour repenser à ce baiser que nous avions échangés à la piscine, la découverte de non pas un mais deux enfants. Ça faisait beaucoup à digérer … même pour une psy ! Ce qui était aussi compliqué à gérer c’était que même après toutes ces années, je me rendais compte qu’il avait toujours autant d’ascendant sur moi, qu’il me plaisait toujours autant même avec toutes les valises qu’il se traînait. Au final, ça faisait presque peur qu’une personne que l’on croyait sortie de sa vie redevienne si importante en si peu de temps surtout.
« Pas de vacances non plus. J’assiste à un colloque. Il est prévu pour demain dans cet hôtel … » Dis-je avant de me tourner vers l’hôtesse. Cette dernière n’arrête pas de faire la navette entre Colin et moi, un air un peu étonné collé au visage. « J’avais réservé une chambre ici et puis on me dit que je n’ai pas confirmé ma réservation. » Donc oui j’avais de quoi être tendue comme le disait si bien Mr Parks. J’éclatais alors d’un espèce de petit rire hystérique, je perdais complètement mes moyens, je m’en rendais bien compte mais j’ignorais si c’était dû à l’homme – beaucoup trop attirant – en face de moi ou la situation qui me rendait légèrement chèvre. « D’ailleurs, quand j’avais téléphoné, il m’avait bien été précisé que j’aurais la chambre 345 avec une magnifique vue sur Canberra, tu le crois ça ? » Le destin voulait absolument nous réunir !
Mais c’était complètement fou de me retrouver précisément dans le même hôtel que lui et à la même période quand même non ? « Mais madame va me trouver une solution n’est-ce pas ? Si vous n’avez plus de place ici, vous allez me trouver un hôtel pas loin d’ici hein ? Je viens de Brisbane, j’ai eu un vol affreux et j’aimerais pouvoir m’installer dans une chambre, n’importe laquelle, mais je veux pouvoir me doucher, dormir et accessoirement dévorer un plateau repas. » Et croyez bien que je ne plaisantais pas ! xD
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ C’était si difficile à croire qu’elle était dans le même hôtel que moi, au même moment. Mais c’était carrément plaisant. Je dois dis que même si ça me mettais dans une drôle de situation, ça me donnait le sourire. Je me sentais un peu à la maison avec sa présence. A peine retrouvés, nous voilà déjà en train de nous taquiner. « Les faits par d’eux mêmes.... » rigolais-je en voyant dans l’état qu’elle se mettait à vouloir se défendre. « T’en fais pas, je ne dirais rien. » en rajoutais-je. C’était assez drôle de voir à quel point elle courait pour se jeter dans mes filets. J’aimais jouer avec ses nerfs et je crois qu’elle aimait ça aussi.
J’attendais un peu plus d’explications concernant sa présence, peut-être des vacances pour oublier à quel point elle pense à moi ? Toujours accoudé au comptoir, je regardais la belle blonde chercher des mots. « C’est l’excuse la plus bidon que j’ai jamais entendu d’une fille qui voulait simplement me voir. » je continuais dans le jeu que j’avais mis en place des nos retrouvailles. « Ce qui prouve ta venue à l’improviste... » rigolais-je une nouvelle fois. Je déposais ma valise au sol pour faire face à la belle et croiser mes bras contre mon torse. Elle m’expliquait toute son histoire y comprit le numéro de chambre qu’elle était censé avoir. Je regardais alors le numéro inscrit sur le trousseau de ma clé. Un sourire en coin s’affiche avec à mes lèvres. « Je vais avoir une superbe vue alors c’est ça !? » demandais-je a Nephtys en lui montrant ma clé. Je la taquinait donc encore un peu en lâchant un rictus incontrôlé. « Je crois que tu vas devoir te passer de cette chambre, elle m’appartient pour au moins deux nuits. » haussais-je les sourcils à plusieurs reprises. Elle parlait à haute voix en me regardant. Elle pensait sûrement que l’hôtesse l’écoutait mais visiblement elle avait laissé tomber notre affaire pour passer au client suivant. Je m’approchais de la belle blondinette pour lui glisser quelques mots à son oreille. « Si tu veux tout savoir, elle s’en contre-fiche.... mais moi... je peux éventuellement réaliser tes souhaits... » soufflais-je contre sa joue. « J’ai choisis une chambre avec un lit deux places... c’est une chance non? Et je pense qu’il y a une grande baignoire et il parait que la vie est magnifique... » rigolais-je une nouvelle fois. « Et accessoirement je peux monter ta valise... gentleman que je suis. » terminais-je par dire en attendant une réponse de sa part. Vu qu’elle se faisait désirer.... je décidais de la laisser en plan pour me tourner pour ramasser ma valise et avancer vers ma chambre. Je fis demi tour pour dire à haute voix. « Si tu changes d’avis... chambre 345... » je redis donc le chemin pour aller à la chambre espérant fortement que Nephyts m’y rejoigne.
Quelques pas après, me voilà en train de passer la clé dans la serrure pour pénétrer dans ma chambre. Effectivement, cette chambre est magnifique et comme expliqué par la belle blonde, la vue semblait être magnifique même la nuit tombée. Je refermais la porte, dénouant le nœud de ma cravate pour la défaire avant de détacher les deux premiers boutons de ma chemise. Je m’apprêtais a commander une bouteille de champagne quand quelques coups se font entendre contre ma porte. Un sourire s'affiche alors sur mes lèvres. Ais-je convaincue Nephtys ? J'approchais de la porte pour venir ouvrir. « Tu viens pour la vue c'est ça? » Rigolais-je en tenant la porte pour que la belle fasse son entrée. « Je te fais visiter ? » dis-je en refermant la porte de la chambre.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Dire que je me vantais d’être une femme indépendante, qui envoyait chier son paternel avec brio … Pourtant, et j’ignore si c’est parce que j’étais crevée et perturbée par mon vol, j’étais incapable de sortir une seule répartie qui vaille le coup. Et je voyais que Colin s’amusait beaucoup de cette situation. Je ne l’avouerais jamais, même sous la torture, mais j’étais à la fois ravie et terriblement stressée par sa présence. Je n’avais pas eu le temps de réfléchir à tout ce que j’avais découvert sur lui et sur le baiser que nous avions partagé. Je ne pensais pas le revoir si vite. Quand il était trop près de moi, j’étais incapable de penser correctement. La preuve : je l’avais embrassé ! Ce n’était pas mon genre de faire ça. Je n’étais pas coincée du tout mais je prônais le fait qu’un ex était un ex pour une bonne raison et qu’on n’essayait pas une deuxième fois une paire de chaussure qui nous faisait mal aux pieds. Et on l’achetait encore moins ! « Déjà il va falloir que je t’apprenne un truc : tu n’es pas inoubliable et dans l’optique ou je serais, et je dis bien, où je serais folle de toi, je ne suis pas une psychopathe ! Je ne te suis pas Colin : j’ai une vie et il se trouve que par le plus grand hasard, nous nous retrouvons dans le le même hôtel. »Enfin, plus pour très longtemps puisque c’était lui qui avait réservé la chambre que je devais occuper. C’était quand même incroyable de se retrouver là et au même moment. Je n’étais pas allée à Canberra depuis des années !
Je me mets alors à ricaner puis je lève les yeux au ciel quand il croise les bras contre son torse. « Oui une vue sur l’océan et sur la baie de Canberra. Profites-en bien ! »
Naïvement, je pensais que l’hôtesse allait me trouver une solution mais elle ne s’occupait déjà plus de notre cas. Je bouillonnais de colère. J’allais leur mettre un de ses commentaires sur tripadvisor … C’était juste inacceptable ! J’étais obnubilée par mes pensées et je ne vis pas Colin approcher. Instinctivement, j’humais son odeur. Hmm il sentait bon en plus de ça : une odeur de musc, de menthe – surement son dentifrice ? – et une autre odeur que je ne saurais pas définir, son odeur naturelle, une effluve mâle et virile. Je me détestais déjà de n’avoir en tête que son odeur ! « IL EN EST HORS DE QUESTION ! »Je m’écriais horrifiée. Il voulait tenter le diable c’est ça ? … Bien sûr que c’était ça, il voulait jouer jusqu’au bout mais ça ce n’était pas un jeu. Dans ma tête, le suivre dans sa suite, même si c’était demandé en toute innocence, c’était de la folie et dans mon esprit clignotait déjà DANGER écrit en lettre de néon rouge ! « Je ne changerais pas d’avis, »soupirais-je, « C’est beaucoup trop risqué ! »précisais-je tout en le regardant partir vers sa chambre.
Soupirant une fois de plus, je m’adressais et essayais de la convaincre de me trouver une autre chambre, même un placard à balais je m’en contenterais mais il y avait un énorme festival en ville et pas très loin de l’hôtel et tous ceux alentours étaient pleins à craquer.
Je me rabattais alors sur ma dernière solution viable : Colin. Il fallait voir le côté positif des choses : il n’était pas tueur en série et la seule qui risquait de m’arriver, c’était quoi ? Qu’il ait les mains baladeuses dans la nuit ? Oui, je pouvais gérer ! Intérieurement, je ricanais de moi-même. Ça allait être sacrément compliqué de gérer un Colin particulièrement taquin. Et j’en vins presque à regretter de l’avoir embrassé l’autre jour à la piscine parce que je savais ce que je ratais quand je le regardais. C’était criminel de ne pas en profiter surtout que nous allions dormir dans le même lit … Mais j’étais bien décidée à ne pas lui sauter dessus : non mes hormones en furies n’allaient pas me dicter ma conduite !! Pas tant que je n’y verrais pas plus clair dans notre relation et ce que nous étions l’un pour l’autre.
Je frappais trois coups secs et il ne fallut pas plus longtemps pour que le blondinet vienne m’ouvrir la porte. « Tu viens pour la vue c'est ça? » « On va dire ça … »Dis-je, me retenant de sourire parce que malgré tout ce jeu m’amusais aussi. « Je te fais visiter ? » Je rentrais à sa suite puis me retournais quand il me posa question. Le destin semblait contre moi parce que je me retrouvais beaucoup trop près de lui. En effet, je sentais je sentais son haleine mentholée et mon regard glacé rencontra celui azur de Colin quand je levais les yeux vers lui. Il était grand, un peu plus que moi alors je n’avais pas beaucoup à bouger pour que nos nez se frôlent : « Deux choses : premièrement et quoi que tu sois mis en tête, il ne se passera rien ce soir, et deuzio, j’accepte de dormir avec toi mais tu garderas tes mains pour toi. » … Même moi j’avais du mal à me convaincre de mon baratin. Cet homme allait me dévorer toute crue et le pire dans tout ça c’est que je n’étais pas contre l’idée. Peut-être que le fait de passer une dernière nuit avec lui me vaccinerais définitivement et j’arrêterais de fantasmer sur lui.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Ça pour une surprise c’était une surprise. Étonnante pas vrai ? Incroyable je dirai même. Et puis je pouvais constater son petit caractère bien trempé qui me plaisait déjà à l’époque. « Je suis inoubliable, je le vois dans tes yeux ! » la taquinais-je une nouvelle fois. « Que j’aime le hasard pour une fois... » souriais-je naturellement. Oui, même si la situation était plutôt délicate et très risquée, j’étais franchement content de la voir. Elle allait certainement égayer mon voyage. Je n’avais pas envie de me prendre la tête a comprendre ce qu’il s’était passé l’autre jour à la piscine, je voulais simplement apprendre à connaître la femme qu’elle était devenue. Je voulais découvrir si tout me plaisait encore chez elle... visiblement, à première vue, c’était certain qu’elle me charmait toujours autant en tout cas.
Les bras croisés contre moi-même, je chercher une nouvelle fois la petite bête en taquinant la blondinette, prenant un malin plaisir à l’embêter au sujet de cette chambre que j’ai réussi à avoir et qui du coup, lui passe sous le nez. Visiblement la vue est INCROYABLE. Personnellement je n’ai pas choisis la chambre 345 pour ça, j’ai simplement demandé un grand lit confortable. J’espère être satisfait à ce sujet. « Merci, je t’enverrais une deux photos du lever du soleil si tu veux... » rigolais-je doucement. J’avais bien l’intention de continuer ce petit jeu. C’était carrément jouissif de la voir se retenir de hurler.
J’avais bien compris que l’hôtesse d’accueil avait lâchement lâché l’affaire. Je pense même que ça l’arrangeait bien que Nephtys soit tombée sur moi, elle ne cherchait plus à l’embêter. Étant un homme qui aime trouver des solutions, voilà qu’une idée de génie -Ou pas- me vient à l’esprit. Oui j’aime jouer avec le feu et je propose donc à cette ravissante demoiselle de partager la même chambre qu’elle. Chose qu’elle refuse immédiatement. Je ne perds pas espoir.
Je quitte cependant le hall d’accueil afin de rejoindre cette fameuse chambre 345. Après mettre rapidement installé et mis à l’aise en retirant la veste pour ensuite dénouer ma cravate, c’est le bruit sourd de la porte qui me sort de mes pensées. Je souriais en découvrant la belle blonde dernière la porte. « Arf... mon coeur se brise » rigolais-je en posant mes mains contre ma poitrine au niveau de mon coeur « Je pensais que tu venais pour mes beaux yeux plutôt » souriais-je en fermant la porte dernière elle. Chose est sure, ce qu’il se passera dans cette chambre, restera dans cette chambre.
Je voulais une nouvelle fois mettre à l’aise Nephtys, histoire de laisser l’ambiance se détendre. Mais à l’écouter, je pouvais constater que c’est elle qui avait besoin d’un peu de détente. Elle était clairement sur les nerfs. Ça me faisait d’ailleurs sourire alors que je m’étais installé sur le bord du lit. « Je n’ai rien en tête moi! » dis-je en levant les mains. « Mais je te signal que c’est toi qui pense que je me suis mis quelque chose en tête... ce qui veut dire... que c’est toi qui y penses... » levais-je les sourcils pour la provoquer. Je regardais ensuite mes mains de manière très naturelle. « C’est dommage.... elles sont divines, si tu savais. » je me repris immédiatement. « J’oubliais... tu sais justement, c’est pour ça... tu ne veux pas tomber dans mes filets... hein? » lui fis-je un clin d’œil. « Tu veux que je te fasse couler un bain? Tu m’as l’air bien tendu princesse ! » souriais-je en tapant mes mains sur mes cuisses. « A moins que tu veuilles directement venir te coucher contre moi...? »
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ J’étais partagée entre deux choses : heureuse de le voir – ce qui était très perturbant – et stressée en même temps. C’était trop tôt. Je n’avais pas réussi à définir ce que nous étions, ce que je voulais que nous soyons … J’étais perdue et je détestais cette sensation. En plus de ça, j’avais passé un très mauvais vol. Prendre l’avion me rendait horriblement nerveuse et la surprise de voir Colin dans le même hôtel que moi ne m’avait absolument pas aidé à me calmer. Mes ennuis n’étaient cependant pas terminés puisqu’il se trouvait que j’avais fait une erreur dans la réservation de ma chambre et que je ne l’avais pas enregistré. Comment est-ce possible ? Je l’ignorais et je me demandais même si ce n’était pas une faute de l’hôtel. Toujours est-il que je n’avais pas de chambre et que la chambre qui m’était réservée, revenait à …. TADAAM Colin ! Là-haut, on me voulait du mal, ce n’était pas possible !
Ce dernier, bien que très taquin, me proposa cependant de dormir dans sa chambre pour cette nuit. L’hôtesse d’accueil ne semblait plus soucier de mon cas et dans un premier temps, je refusais. Il était hors de question que je me retrouve à dormir dans la même chambre que cet homme. C’était peut-être un poil exagéré, j’en étais consciente mais j’avais les nerfs à vif et je ne me sentais pas de lutter contre le blondinet.
Cependant, je n’avais pas le choix et je me résignais à accepter sa solution. C’est vrai, qu’est-ce que je risquais ? Des mains baladeuses ? Ce n’était rien, pas de quoi en faire un fromage. Fût un temps il avait fait bien pire que ça ! xD
Je frappais à sa porte et c’est tout sourire qu’il m’ouvrit. « Si j’en avais un moi aussi, je serais désolée d’avoir brisé ton pauvre petit cœur d’artichaut. »Dis-je avant de rire doucement. Ok, j’appréciais son humour et le fait qu’il arrive à détendre plutôt rapidement. « Je croyais que c’était grâce à mes beaux yeux que tu m’avais offert l’hospitalité. »Il semblerait que je devienne particulièrement douée pour éviter les questions auxquelles je ne voulais pas répondre. Son regard me perturbait toujours autant mais je n’étais pas prête de lui avouer quoi que ce soit. Encore moins que j’avais apprécié plus que de raison le baiser que nous avions échangé à la piscine.
Colin prenait un malin plaisir à me taquiner, à me chercher … Mais j’avais encore les nerfs en pelote. La seule chose que je voulais c’était quitter mes escarpins, et prendre une douche longue et brûlante qui détendrait tous mes muscles noués. « Ah oui tu n’as rien en tête ? Ce serait bien une première ça. »lui répondis-je en croisant les bras contre ma poitrine. « J’y pense parce que tu es Colin Parks et si je me souviens bien quand nous étions étudiants, tu n’avais jamais rien en tête. »D’ailleurs, il ne faisait que me donner raison en parlant de ses mains. Divines. Oui dans mes souvenirs, il était vraiment très doué de ses mains. C’était d’ailleurs pour ça que j’avais continué à le fréquenter alors que rien n’était officiel. On se voyait, on se déshabillait et ça s’arrêtait là : pas d’engagements, rien. Alors oui, je savais à quel point il était habile avec ses mains. « Je saos … M’enfin, divine, c’est un bien grand mot. Tu étais fabuleux quand j’avais 21 ans, que j’étais jeune, naïve et inexpérimentée mais de l’eau a coulé sous les ponts mon cher … » Ou pas ! J’essayais de paraître détacher et un peu je m’en foutiste à ses avances mais je me rendais compte que j’échouais lamentablement. « Et plutôt me casser le bras que de te retomber dans tes filets. » Je posais ma valise à roulette à côté d’une table tandis qu’il continuait à me baratiner. Oh oui, Colin Parks était le plus baratineur que je connaissais et le pire ? C’est que son baratin était sacrément accrocheur ! « Je ne suis pas ta princesse, non je ne veux pas de bain, je vais prendre une bonne douche et … »lui dis-je tout en me rapprochant de lui. Mon visage était à hauteur du sien et mon regard allait de ses beaux yeux clairs à son sa bouche mais je me repris bien vite et continuais à voix basse, « Si tu t’ennuis, utilises tes divines mains … Chéri ! » Et oui, moi aussi je pouvais être taquine !
Je me saisis de ma valise et l’emportais avec moi à la salle de bain. Je sortis mon gel douche et mon shampoing. Je réalisais avec une boule au ventre que je n’avais emporté qu’une simple nuisette très décolletée. Tant pis ! Je n’avais pas prévu de partager ma chambre et mon lit après tout ! Mais je savais d’avance que Colin en déduirait que j’avais fait ça pour lui. Je me déshabillais complètement et rentrais dans la douche, soupirant d’aise en sentant l’eau chaud couler sur mes muscles noués ….
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ C’était très drôle et à la fois désarmant d’être dans le même hall d’entrée que Nephtys, et encore plus lorsque j’apprenais avoir hérité de la chambre qu’elle avait réservé. Je la taquinait au maximum histoire de la détendre un peu ou au contraire histoire de la stresser davantage. J’aimais ça, jouer... ce n’était pas nouveau d’ailleurs, la belle blonde en avait déjà fait les frais dans le passé.
Après lui avoir proposé -Mon aide- ou plutôt ma chambre pour la nuit, j’avais quitté l’entrée pour m’y rendre justement, laissant Nephtys sur son indécision. Je savais pertinemment qu’elle allait me rejoindre, c’était une certitude... enfin une petite part de moi avait une peur d’avoir été un peu trop étouffant en insistant sur le fait qu’elle m’aurait probablement suivis jusqu’ici.
En attendant la venue de ma belle blondinette -Que j’espérais- je m’étais mis à l’aise, histoire de l’accueillir dans les meilleures conditions qu’il puisse exister. Immédiatement, un sourire avait apparu sur mes lèvres lorsqu’un son sourd vient taper à la porte de ma chambre. Je savais qu’elle viendrait ! Me voilà content. Me voilà à nouveau face à elle et immédiatement les pics fusent entre nous et le premier qu’elle m’offre me fait éclater de rire. « J’oubliais ce détail important... un coeur inexistant! » dis-je alors qu’elle pénètre dans la chambre avec sa valise. « Euh non... tes yeux ne me font plus aucun effet. » c’était totalement faux. Il suffisait d’un rien pour que je craque face à elle, mais il fallait bien que je sois responsable et raisonnable de temps en temps. « J’ai simplement eu pitié de toi... désolé de briser ton coeur invisible... » rigolais-je de nouveau. Tu parles d’une pitié... j’vais surtout envie de passer la soirée avec elle et la nuit aussi par la même occasion. Elle avait peut-être fait quelques heures de voyage, son parfum avait déjà envahi la pièce et ce n’était pas sans me laisser indifférent.
La situation m’échappait un peu plus, j’étais clairement vulnérable, surtout lorsque j’avouais ne rien avoir en tête pour la nuit qui arrivait à grand pas. « Il faut bien une première à tout chérie ! » rigolais-je ensuite avant qu’elle précise une petite chose me concernant à l’époque de la fac. « Ahahah » fis-je avec un peu de mépris. « A mes souvenirs, t’étais pas mécontente de pouvoir profiter de ce que j’avais en tête... » haussais-je ensuite les sourcils a plusieurs reprises pour la taquiner. Puis je précisais quelque chose concernant les talents de mes mains. Oui oui ! Elle avait pu le constater à de nombreuses reprises justement à cette belle époque. Je rigolais à sa remarque concernant l’eau qui avait coulé sous les ponts. Effectivement c’était le cas. « T’en fais pas pour ça, je n’ai fais qu’évoluer ! Mon talent s’est.... multiplié! » me ventait-je encore fois. C’est vrai que je n’avais pas arrêter de faire de nouvelles rencontres et de nouvelles expériences durant toutes ces années. « Tu pourrais en constater par toi même si tu voulais bien m’accorder ce petit remake. » rigolais-je en croisant les bras à mon tour. J’étais taquin mais clairement c’est ce que je voulais. Elle avait hanté mon esprit depuis ce baiser échangé à la piscine et il fallait clairement assouvir cette attirance. « Ça serait dommage de te casser un bras... tu serais dépendante de moi pour la soirée du coup... » haussais-je les épaules en riant.
Histoire de lui faire plaisir, j’avais proposer de lui faire couler un bain pour qu’elle se détende. Elle avait clairement l’air tendu comme un string et j’aimais jouer avec ses nerfs mais il était temps d’arrêter et de faire la paix. Je n’étais que spectateur de son attitude et ses paroles. Je tentais de ne pas baisser le regard lorsqu’elle s’approcha de moi. J’avais avalé difficilement à salive, tentant de rester de marbre lorsque son visage s’était approché dangereusement du mien me laissant sentir son souffle claquer contre mes lèvres. J’étais clairement en suspens, je buvais des paroles jusqu’à ce que la chute soit sortie. J’éclatais alors de rire après qu’elle ait laissé sous entendre que je devais m’occuper de moi tout seul avec l’aide de mes divines mains.
Je la regardais quitter la chambre pour rejoindre la salle de bain. Gosh qu’elle était attirante et je ne pouvais que me retrouver surpris par ce que je ressentais encore à son égard. Le temps n’avait visiblement pas effacé la complicité qui nous liaient dans le passé. Je riais encore tout seul en repensant à la scène qui venait de se dérouler et je pouvais que comprendre que ce n’était pas qu’une impression, qu’elle avait envie que je frappe à la porte pour de nouveau venir l’embêter. Alors c’est ce que je fis sans plus attendre. Je n’avais pas encore entendu l’eau couler donc, par déduction elle était simplement en train d’ôter ses affaires. « Si tu as besoin que je te frotte le dos... n’hésite surtout pas hein ! » dis-je à travers la porte qui nous séparait. J’avais envie d’entrer pour aller l’embrasser mais il fallait savoir respecter l’autre et la... sans une réponse de sa part, un signe, un mot, je resterai la, à attendre qu’elle sorte de cette salle d’eau.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « Evidemment, je suis une sans cœur. » Ce que j’assumais parfaitement. Et c’était en partie pour ça que j’avais accepté sans rechigner cet arrangement avec le blondinet à l’époque. Pas d’attache, pas de « vrai relation », juste quelque chose de physique qui ne nous engageait pas. Un deal parfait pour moi qui refusais de m’attacher à qui que ce soit. Je savais d’où venait mon problème : je refusais de m’attacher à qui que ce soit pour ne pas avoir à souffrir. Et jusqu’à présent, ce mode de fonctionnement fonctionnait très bien… Peut-être qu’un homme arriverait à me faire changer d’avis, va savoir. « Ouhhh, » fis-je avec une moue tout en plissant les yeux, « C’est vilain de mentir monsieur Parks. Tu n’aurais pas eu « pitié » de moi si je ne te faisais pas encore un peu d’effet. »répondis-je en mimant les guillemets avec mes doigts au moment où je prononçais le mot pitié.
Je passais alors devant lui et je ne pus que me pincer la lèvre inférieure. Son parfum, son odeur avait envahi mes narines. Et bon sang de bon sang ! ça c’était dangereux pour moi. Pour moi, pour mes hormones surtout !
Autant j’avais eu l’impression que la situation m’échappait lorsque, surprise, je l’avais trouvé dans le hall de l’hôtel, autant ces quelques minutes toute seule m’avaient permis de me reprendre …. Un peu ! Même si j’étais tout aussi nerveuse soyons honnête. « Ahah » J’en riais, « J’ai jamais dit le contraire. Seulement, tu as vieilli et tu as eu des enfants. Et tu sais ce qu’on dit des papas ? Ils perdent en talent quand ils sont plus papas que hommes. »Oh c’était vilain ce que je disais mais il fallait bien que je l’arrête dans son élan de vantardise même si je ne doutais absolument pas qu’il se soit bonifié avec l’âge. J’en avais eu un avant-goût à la piscine et – j’en rougis rien que d’y penser – le peu que j’avais eu m’avait convaincu que cet homme savait se servir de sa bouche et de sa langue… « Oh noooon » Répondis-je en essayant de paraître la plus détendue et la plus détachée possible, « Pas de remake : tes mains restent où elles sont et ce qui est dans ton pantalon restera dans ton pantalon. » L’avertis-je en pointant mon doigt dans sa direction. Encore une fois, ce serait mentir de dire que je n’y avais pas pensé non plus et que de partager cette nuit avec lui serait peut-être une façon d’exorciser et d’enfin arrêter d’idéaliser en quelque sorte cet homme. Je savais aussi que ce n’était pas dans mon intérêt : je le connaissais assez pour savoir que c’était un séducteur – et que la polygamie très peu pour moi ! J’avais accepté une relation sans attache par le passé mais une relation exclusive ! Je détestais et je déteste encore partager. Oui je sais, c’est complètement illogique ! – et qu’en plus, je ne souhaitais pas l’empêcher d’être heureux avec ses enfants. J’avais conscience qu’ils étaient encore petits et que, par conséquent, Colin et Selina pouvaient encore se remettre ensemble. Et au fond de moi, je savais que j’aurais du mal à admettre et à encaisser d’être en compétition avec la mère de ses enfants.
Satisfaite de lui avoir cloué le bec xD , je me dirigeais alors à la salle de bain et savourais cette longue douche. Je ne lui répondis pas quand il me proposa de me frotter le dos et me contentais d’éclater de rire. J’appréciais vraiment ce sas de décompression et me détendit totalement. Surtout que je n’avais pas fermé la porte à clé. Une fois ma douche terminée, j’enroulais une serviette autour de mon corps et essorais ma longue chevelure blonde. Je décidais de les laisser sécher à l’air libre. J’avais la chance qu’ils ondulent sur les pointes et … Bref, oui je n’avais pas peur ni honte de le dire, j’avais vraiment des cheveux canons qui me permettaient de me coiffer comme je voulais et même de me permettre de ne pas me faire de brushing sans avoir l’air d’une folle. J’enfilais ma nuisette à fine bretelle ainsi que le peignoir de la même matière assorti et sortie de la salle de bain. Je sortis de ma valise la chemise bleu et la jupe crayon que je devais mettre demain et les mettais sur cintre afin qu’elles ne se froissent pas. « L’avion … ça me rend nerveuse. » Oui, c’était ma façon à moi de m’excuser d’avoir été si nerveuse. « Merci de m’héberger ici pour la nuit … Franchement, merci Colin. Le colloque est sur deux jours mais dès demain, je me mettrais en recherche d’un autre hôtel. » Je ne voulais pas le déranger plus d’une nuit. Ok, nous plaisantions beaucoup, nous nous taquinions beaucoup mais je ne voulais pas non plus m’incruster de force !
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Encore une fois la taquinerie était à son comble entre Nephtys et moi. Elle devait vraiment adorer ça puisqu’elle était venue me rejoindre dans ma chambre même si dans un premier temps elle avait refusé cette offre. « Je suis tout simplement généreux comme mec... » dis-je en lui souriant. Je ne voulais pas avouer qu’elle me faisait encore pas mal d’effet. Je voulais bien évidemment la faire craquer en première.
Maintenant que j’avais fait le premier pas c’était à elle d’en rajouter une bonne couche. Elle s’en donnait clairement à cœur joie. « C’est donc une chance que je ne m’en occupe pas à plein temps ? » haussais-je alors les sourcils face à la belle blonde. Bien évidemment ça me tordait le vendre de dire ces mots mais c’était dans le feu de l’action et je ne voulais pas lâcher la provocation. « L’homme que j’étais est toujours le même... disons... dans le pantalon ! » riais-je simplement. Bon! La j’avais clairement fait des avances à cette demoiselle, et je proposais même un remake de notre histoire. « Quel dommage... tu brises mon coeur encore une fois... » soupirais-je en faisant semblant d’être vexé. « Tu sais pas ce que tu perds.... ou alors... tu cherches simplement à me repousser de peur de tomber dans mes filets.... non? » souriais-je en coin, soutenant son regard. J’aimais cette tension entre nous, c’était vraiment électrique. Un seul mouvement, un seul regard, un seul mot et je pouvais me jeter dans la gueule du loup ou plutôt dans les bras de Nephtys. Malheureusement elle m’avait bien fait comprendre que si j’avais besoin d’un remake, je n’avais qu’à le faire tout seul... avec mes mains parfaites. C’était très drôle sur le coup mais... frustrant quand même.
La belle avait tracé son chemin, direction la salle de bain. Franchement, je ne sais pas ce qui me retenais de pas passer la porte pour la rejoindre sous la douche. Mais un peu de respect quand même... les quelques mots que j’avais glissé derrière la porte, n’avait eu aucune réponses, à ma grande déception.
Je m’étais donc installé sur le lit après avoir ôté ma chemise définitivement ainsi que mon pantalon. Me laissant en boxer. Ouais beh... je ne dors pas en pyjama.... désolé... ou pas. La porte de la salle de bain se fit entendre et je relevais donc les yeux de mon téléphone que je pianotais en attendant. « Ça te rend davantage sexy d’être... nerveuse. » répondis-je simplement en verrouillant mon portable pour le déposer sur la table de nuit et me concentrer sur la grande blonde qui sortait des vêtements de sa valise. Elle avait visiblement descendu en pression puisqu’elle me remerciait de l’héberger pour la nuit. « Tout le plaisir est pour moi tu sais... » lâchais-je un brin souriant. « Non... enfin... ça semble peine perdue que tu cherches... ça va être compliqué. Reste, ça me dérange pas » en fait je cherchais simplement une excuse pour passer plus de temps avec elle. « Mmmh tu as faim? Tu veux que je fasse monter le dîner à la chambre !? » demandais-je tout simplement. Bien évidement je pris le téléphone de la chambre pour commander une multitude de plats qui seront livrés dans moins d’une heure. « Comment tu vas... depuis... enfin depuis l’autre jour ? » je voulais savoir par cette question ce qu’elle avait fait et ce qu’elle avait pensé de ce baiser échangé. Nous n’en n’avions pas parlé et... l’envie de recommencer me trottait sans cesse dans la tête... et l’avoir si près de moi.... c’était déstabilisant. « J’ai beaucoup pensé à toi. » terminais-je par dire. Il fallait bien presse l’abcès.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Parler avec Colin était dangereux. Être dans la même pièce que lui était dangereux … pour ma santé mentale. Il est évident que si je n’avais pas craqué cela relevait du miracle… Mais aussi parce que j’aimais ce petit jeu entre nous. La tension était palpable mais elle n’était pas désagréable, loin de là même. « Non, tu as changé, » dis-je plus sérieusement, un petit sourire au coin des lèvres, « Tu aimes tes enfants, ça se voit et ils t’adorent, n’en doutes pas. » Lui assurais-je. En revanche, lorsqu’il m’assura, ne pas avoir changé dans le pantalon je sentis mes joues prendre une légère teinte rosée. J’espérais surtout que Colin n’avait pas vu la preuve évidente – même si je pense qu’elle était discrète ! xD – de mon émoi. « Tu risques d’être déçu … Moi je me suis bonifiée avec l’âge. »Lui répondis-je avec un air malicieux. J’essayais de faire bonne figure et j’avais répondu au blondinet sans réfléchir … Voilà que moi aussi je devenais vantarde au possible. Il déteignait sur moi ! « Justement je sais exactement ce que tu vaux. »Dis-je d’un air énigmatique tout en levant un sourcil.
Je ne perds pas de temps et me glisse dans la salle de bain. Même si je n’ai pas fermé à clé la porte de la salle de bain, j’apprécie ce sas de décompression qu’il me laisse. Il tente de me taquiner mais il n’essaie pas de rentrer quand même et n’insiste pas. Lorsque je sors de la salle de bain, je sors mes affaires pour demain, de manière à ce qu’elles ne soient pas froissées et m’excuse auprès de Colin pour ma nervosité. Cette douche m’avait apaisé et calmée.
Je me retournais et constatais qu’il s’était déshabillé, vêtu uniquement d’un boxer. Merde, ça allait compliquer ma tâche ça … S’il tenait sa promesse de garder ses mains pour lui, est-ce que moi j’allais garder mes mains loin de lui. Pour essayer de reprendre contenance, je jette un coup d’œil à mon téléphone et découvre que ma mère m’a envoyé un message pour me souhaiter un bon séjour à Canberra … Si elle savait !! Ceci dit, je n’étais pas mieux de mon côté. Ma nuisette ne cachait pas grand-chose de ma poitrine – c’était très décolleté ! – mais je n’avais pas prévu de dormir dans le même lit que lui. « On devrait s’arrêter là sur le terrain du sexy… »C’était bien la première fois de la soirée – même depuis le début de nos retrouvailles – que je mettais consciemment le ola à notre petit jeu sensuel mais j’avais l’impression que j’allais craquer. Et je n’étais pas sûre que ce soit une bonne idée … Ou pas ! J’en avais envie, c’est sûr, mais est-ce que c’était la meilleure chose à faire. Alors je changeais de sujet et le remerciais sincèrement de m’héberger parce qu’après tout, il n’était pas obligé et il aurait très bien pu me laisser me débrouiller toute seule. « Je ne veux pas abuser … Mais c’est sûr que ça va compliqué de trouver une hotel avec ce festival juste à côté … »J’étais résignée en quelque sorte parce que je savais que c’était quasiment mission impossible ou alors je risquais de payer une fortune soit pour un truc miteux, soit dans un hôtel qui n’était clairement pas dans mes moyens ou plutôt à hauteur de ce que l’association Beauregard était disposée à me prendre en charge. « D’accord … mais j’insiste pour payer la moitié du prix de la chambre … » J’aurais l’impression de me servir de lui, d’être une profiteuse et je n’aimais pas ça. « Oui, je meurs de faim. » Dis-je avec une moue amusée. Maintenant que j’étais beaucoup moins stressée et que l’angoisse du vol était passée, je réalisais que j’étais affamée ! Je le laissais commander au room service et en profitais pour mettre ma valise à côté de celle de Colin dans un des placards. J’en profitais pour m’asseoir sur le lit, à l’opposé d’où se trouvait le blondinet. Peu importe tout le blabla que je pouvais dire, être si près de lui c’était dangereux !.« ça va … »Dis-je sans pour autant lever les yeux vers lui. Je savais ce qu’il entendait par là mais je n’avais pas de vrai réponse à lui fournir parce que oui j’avais adoré retrouver le goût de ses lèvres, oui j’avais aimé ça mais si pour lui, ce n’était qu’un jeu ? « Moi aussi … ET j’ai beaucoup pensé à ce qu’il s’est passé à la piscine. Et d’être là, si près de toi, j’ai peur de faire une grosse bêtise. » Lui avouais-je, plongeant mon regard glacial dans le sien. J’ignorais comment il allait réagir. Je déglutis difficilement et je ne sais pas comment c’était arrivé – est-ce lui qui s’était approché ou moi ? – mais nous étions maintenant bien trop proches. Je me mordis la lèvres inférieure et faisais la navette entre les yeux et la bouche du blondinet…
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Me retrouver avec Nephtys dans une chambre d’hôtel semblait si improbable et si dangereux. On pouvait sentir la tension qu’il y avait entre nous. Mais j’aimais vraiment ça. Et Nephtys était une adverse de taille qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. J’avais été séduis par son caractère bien trempé à l’époque et je dois dire que aujourd’hui c’était toujours la même sensation qui m’habitait. « J’ai pris une ou deux rides c’est vrai... mais mon charme opère toujours sur toi visiblement ! » je riais et disais ça parce que je sentais bien qu’elle était gênée par nous. Elle abordait mes enfants en disant que mon amour pour eux était bien visible. « Et toi? Tu m’adores ? » j’aimais tellement la taquiner, elle plongeait les deux pieds dedans à chaque fois, à tel point que je pouvais constater le rouge de ses joues s’accentuer. « Bonifier n’est pas un défaut tu sais... je suis même plutôt impatient de voir ça ! » je lui souriais à mon tour malicieusement. Mon dieu que son sourire était à tomber la toute suite alors qu’elle me provoquait du regard. « Tu savais... j’ai... comment dire... prit quelques galons! » je rigolais à ce que je venais de dire. C’était une façon de lui faire savoir que je n’avais pas perdu la main et que même au contraire j’avais pris de l’assurance et de l’expérience.
Pour clôturer ce sujet elle s’était éclipsée dans la salle de bain accoté à la chambre. J’avais attendu sagement en Checkant quelques mails et en faisant un tour sur les réseaux sociaux. J’étais impatient de voir comment la situation allait évoluer une fois que Nephtys allait me retrouver sur le lit, vêtu simplement de mon boxer. Bon... je ne m’attendais pas à ça... elle semblait plutôt ouverte d’esprit tout à l’heure. « Ça me semble compliqué avec la tenue que tu portes... » c’était en référence à sa nuisette très peu couvrante. Voilà qu’elle voulait payer une partie de la chambre. « Hors de questions. C’est moi qui paie... enfin ma boîte.. » rigolais-je. « Tout frais payé... bon même si indirectement c’est moi qui paye. » je souriais en me redressant pour la regarder s’asseoir sur le lit. Pendant ce temps je passa commande auprès du restaurant de l’hôtel. « C’est vrai que tu as l’air affamé. » je souriais de façon charmeuse en la regardant.
En attendant la commande, je lui demandais comment elle allait. « C’est un petit ça va... » je fronçais doucement les sourcils. Je la regardais, sans pouvoir détacher mes yeux de son visage. C’était vraiment hypnotisant. « Tu penses que ça serait une grosse bêtise si je venais à t’embrasser de nouveau ? » demandais-je alors que je m’étais déplacer sur le lit afin de me rapprocher d’elle. « Je pense que... c’est vraiment trop tentant... » lâchais-je alors que ma bouche s’était dangereusement approchée de la sienne. « Je... » je bafouille légèrement alors que l’une de mes mains vient caresser son épaules puis son bras, doucement, légèrement, avec une douceur extrême. Puis tant pis... je l’embrassais enfin ! Délivrance après tant de tension entre nous depuis nos retrouvailles. Le baiser prenait en intensité et clairement, ce n’est pas moi qui allait le stopper. J’en avais bien trop envie et c’était parfait ! Je glissais mes mains dans sa chevelure blonde, encore mouillée afin de l’inciter à venir se mettre un peu mieux sur le lit. La grosse bêtise semblait être enclenchée....
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Si son charme opérait toujours sur moi ? Oh mais il était évident que c’était complètement le cas … Sinon je ne serais pas là. « Et toi? Tu m’adores ? » « C’est possible … » Lui répondis-je, sourcil levé, en laissant planer le doute. J’ignore où je tenais tant de répondant ! « Seigneur ! T’es impossible ! » Ne puis-je m’empêcher de lui répondre en souriant, « Ne sois pas trop impatient parce que tu ne verras pas mes progrès dans ce domaine et donc, je ne verrais pas les tiens non plus ! » M’écriais-je en le pointant du doigt. Non, mais sérieusement qui j’espérais berner ? Cet homme pouvait me manger toute crue et le pire dans tout ça c’est que je ne dirais pas non. Toutes mes résistances sont en train de s’effondrer unes à unes.
Et le fait qu’il se retrouve à moitié nu devant moi ne m’aidait pas … Ma tenue ne semblait pas le calmer non plus ! « ça me semble compliqué également vu ta tenue … Ou plutôt ton absence de tenue. » Lui répondis-je en faisant référence au fait qu’il soit uniquement vêtu d’un boxer. « MMmm J’ai l’impression d’abuser de toi là … » Je faisais bien sûr là, référence au fait que ce soit lui qui paye la chambre d’hôtel alors que nous sommes deux à y dormir et non pas, comme il pourrait le penser, au fait que je pourrais abuser de lui au sens physique du terme *sbaf* « Oui je suis affamée … de nourriture ! »Précisais-je avec malice, répondant à son regard extrêmement charmeur. Il avait d’ailleurs une moue indécente … Il ne se rendait pas compte à quoi il était désirable quand il me regardait de cette manière. J’avais juste envie de l’embrasser … Mais il fallait que je sois raisonnable ! C’était la raison pour laquelle, je m’assis de l’autre côté du lit … Pour ne pas être proche de lui ! « ça va, » dis-je simplement en haussant les épaules, je savais que ma réponse n’était pas convaincante mais je n’allais quand même pas lui dire de but en blanc que ce baiser et nos retrouvailles dans son ensemble m’avaient toute chamboulées ! « Je sais pas, tu verrais ça comme une grosse bêtise toi ? »Demandais-je doucement. « Oui beaucoup trop tentant … » Soufflais-je alors que je le voyais lutter contre lui-même. Nous étions en train de franchir une ligne. Celle du non-retour. Par le passé, c’était arrivé des milliers de fois : lui, moi, des regards lubriques mais ce regard-là, ce baiser-là avait une toute autre saveur. Nos lèvres se touchaient, se goutaient enfin et sans rompre le contact, je m’avançais vers lui. Il passa ses mains dans mes cheveux encore humides. Ce baiser était 100 fois meilleur, et il promettait 100 fois plus de choses que celui échangé à la piscine. Mon esprit était focalisé sur sa bouche et uniquement sur sa bouche qui semblait dévorer la mienne. Je me laisser guider et je me retrouvais allongée sur le lit tandis que Colin venait s’allonger sur moi. A bout de souffle, nous détachons nos lèvres à regret. « Tu sais ce qu’on dit : le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder … » Je sais, je sais, j’aurais le temps de me culpabiliser plus tard de re-craquer pour un homme qui n’a plus donné de nouvelles du jour au lendemain. Mais là, c’était comme si nous avions allumé un feu et qu’il n’y avait qu’un seul moyen pour l’éteindre ….
« Viens par là. » Lui intimais-je avec un petit sourire malicieux en passant une de mes mains derrière sa nuque pour l’attirer à moi dans un nouveau baiser qui se voulait torride tandis que mon autre main se poser sur torse pour en dessiner le contour du bout des doigts.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Encore une fois j’arrivais à savoir ce que je voulais et entendre ce que je voulais entendre. Je savais très bien arriver à mes fins, surtout avec les femmes et je dois dire que Nephtys était plutôt du genre à être facile à cerner. D’une parce que je la connaissait depuis longtemps et que notre relation avait été divine le peu de temps que ça avait pu durer mais aussi, parce que ces mimiques et ses réactions physiques la trahissaient souvent. Les petites joues rosées comme si elle avait trop chaud étaient tout simplement à croquer. « C’est fort possible oui ! Tu peux avouer... » rigolais-je pour la taquiner une nouvelle fois. Que j’aimais faire ça. Son tempérament et son caractère bien trempé m’avaient encore une fois repousser, je ne perdais pourtant pas espoir. Je sentais cette petite alchimie entre nous et on ne pouvait pas dire le contraire, nous semblions être attirés l’un à l’autre comme des aimants. «... tu brises mon coeur une nouvelle fois... j’espère que tu en as conscience ! » bien évidemment je plaisantais. En aucun cas j’allais dépérir parce qu’elle ne voulait pas de mes avances. Certes, je serai énormément déçu mais... je survivrai. Elle me pointait du doigt et je ne pu être surpris de son attitude en arquant un sourcil en la regardant faire avant de rire. « Je te mets au défi de pas céder à mon charme ! » ok... c’était risqué pour moi... elle allait sûrement tout donner pour me repousser du coup mais c’était d’autant plus marrant et attirant de voir une femme résister alors qu’elle en meurt d’envie.
Sûrement pour se remettre les idées en place, la belle et sexy blonde avait quitté la chambre pour passer sous la douche. Je l’attendais patiemment, sur le lit après mettre mit à mon aise. Quoi? C’était ma chambre après tout... puis... ça faisait partit du plan. « Si le boxer te gêne, tu sais ce qu’il te reste à faire ! » la provoquais-je du regard. Bien évidemment, je n’étais pas en reste à la vue de cette petite nuisette, peu couvrante aussi. C’était bien exactement fait pour me faire plaisir ces petites choses. Je souriais, davantage en la regardant ranger ses affaires, elle semblait un peu nerveuse et c’est là qu’elle m’avouait avoir été stressé par le voyage et de plus de devoir abuser de moi... ou plutôt de ma chambre. «...qui serait contre le fait que tu abuses de sa personne ? » je lui souriais un peu plus. C’était vraiment une perche bien tendue qu’elle m’offrait la. Je proposais de commander quelques petits plats pour dîner. Elle accepterait avec grand plaisir me faisait par de son côté affamée. « Mmmh... j’adore ! » ça allait de soit que je n’avais pas prit en compte le fait que c’était de nourriture qu’elle était affamée. « Je le suis aussi... » je la regardais en coin alors que j’avais le téléphone de la chambre collé à l’oreille pour passer commande.
De la... je ne serais dire ce qu’il s’est tellement passé mais nous nous retrouvions proches l’un de l’autre et elle m’avouait être déstabilisé d’être dans la même chambre que moi... qu’elle avait envie de faire des bêtises en ma présence. Je pris alors les devants pour me rapprocher d’elle alors qu’elle se trouvait à l’opposé de moi sur le lit. « Je ne suis pas un homme discipliné! » dis-je tout doucement alors que ma bouche s’approchait dangereusement de la sienne. « Trop tentant... » bim c’était trop fort pour résister. Et puis le précédent baiser m’avait laissé perplexe et m’avait surtout donner envie de recommencer ! Comme une nouvelle addiction. Que dire à part que c’était parfait, nos lèvres se rencontraient de nouveau de façon plus intense que l’autre fois au bord de la piscine. Il n’y avait clairement plus de retenue la. Je semblait hypnotisé. Lentement mais sûrement, je l’avais entraîner sur le lit afin qu’elle s’y allonge, pour ma part, j’avais recouvert son corps du mien alors que sa petite nuisette remontait davantage le long de sa cuisse. Ma main suivant ce même mouvement. Nos lèvres se détachent, malheureusement... c’était une question de survie la tellement nos souffle étaient coupés. Un sourire vint alors se déposer sur mes lèvre. « Ce proverbe est totalement débile, je n’ai pas l’intention de te résister ! Jamais » lâchais-je dans un moment de folie. Mon coeur battait si fort qu’il pourrait sortir de ma poitrine, mon souffle complètement saccadé, je me laissais pourtant entraîner dans un autre baiser. Un peu plus intense, un peu plus torride.... un peu plus tout ! Mes mains parcouraient son corps présérie nu, tandis que je laisse en suspens ses lèvres pour venir glisser les miennes au creux de son cou. Son parfum enivrant, la douceur de sa peau et ses cheveux encore mouillés ne rendaient que la situation que plus incroyable. La pression redescendait alors que nous cédions à cette tension entre nous. Comme si c’était une première fois entre nous... ou une dernière... pour clôturer définitivement notre histoire.
C’était assez surprenant, même après tant d’années, je retrouvais les endroits qu’elle préférait, les frissons qu’elle dégageait à chaque caresse ou chaque baiser bien placés. Je me mouvais au dessus d’elle encore couvert par mon boxer, ça devenait bien trop difficile de résister à cette envie d’aller plus loin. Pour mon plus grand bonheur, la belle blonde s’était légèrement redressée afin de pouvoir faire passer ce petit morceau de tissu par dessus sa tête, me laissant désormais l’opportunité de parcourir son corps de baisers, m’attardant sur quelques points clé du plaisir. Je relevais cependant la tête alors que je caressais lentement son entre jambe, pour la regarder se tortiller de plaisir. « Alors, pas déçu que je partage ces mains divines qui sont les miennes? » je la taquinait jusqu’au bout et c’est ça qui me donnait l’impression de ne jamais l’avoir perdu de vue ! Je retrouvais alors sa bouche, pour laisser la langue danser avec la sienne de façon sensuelle et torride à la fois. Je devenais clairement intenable, c’était bien trop ! L’excitation était à son apogée.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ C’était divin, grisant … Je n’avais pas d’autres mots en tête pour définir ce que je ressentais. C’était comme si mon corps n’avait pas oublié celui de Colin et inversement. C’était comme si nous n’avions jamais cessé de nous cotôyer … « Et je te mets au défi de ne pas céder à mon charme aussi … » J’aimais jouer. Rectification : j’aimais jouer avec lui, j’aimais cette tension sensuelle et délicieuse qui flottait entre nous depuis nos retrouvailles. Ma grand-mère, celle qui m’avait appris à tirer les cartes, me disait qu’aucune rencontre n’était dû au hasard. Peut-être que je devais retrouver Colin pour … Pour arriver ou nous étions en ce moment. Peut-être … Peut-être que nous devions le faire pour clôturer ce que nous n’avions pu clôturer quand nous étions à la fac. Pleins de questions subsistaient quant au fait qu’il était parti du jour au lendemain sans donner plus d’explications. Et après tout, je ne lui en avais jamais demandé les raisons parce que je n’étais pas officiellement sa copine à l’époque et que cette espèce de relation que nous avions me convenait.
« Bah je sais pas, on peut pas plaire à tous le monde. » Fis-je remarquer. J’appréciais le compliment … Parce qu’après tout, c’était aussi sa façon de penser. Sa façon de me dire qu’il ne serait pas contre que j’abuse de sa personne … Mais aujourd’hui, se rendait-il compte, avait-il conscience de l’effet qu’il me faisait encore à ce jour ? Il était affamé ? Ça tombait plutôt bien parce que moi aussi. Mais de quel genre de faim, ça nous ne l’avions pas dit clairement. Les tentations étaient là, et lui comme moi n’étions pas forcément disciplinés. Et puis, après tout, quel mal y avait-il à ça ? Il n’était pas marié, moi non plus … Nous étions deux adultes consentants et l’envie irrépressible que je ressentais alors qu’il approchait ses lèvres des miennes était tout simplement délicieuse. Notre baiser échangé à la piscine m’avait laissé sur ma faim, il m’en fallait plus, beaucoup plus même et je crois pouvoir avancer sans me tromper qu’il se jouait le même duel dans l’esprit de Colin.
« Beaucoup trop …. » Ma voix n’était plus qu’un murmure et j’étais incapable de me reculer. J’avais plongé mon regard glacé dans celui, océan de Colin et, oui je l’avoue, j’étais incapable de lui résister. Ce baiser-là n’avait rien à voir avec celui de la piscine. Mon esprit était obnubilé par sa bouche, ses lèvres et sa langue qui me dévorait. Oui Colin Parks avait le pouvoir de me dévorer toute crue mais je pense que j’avais ce pouvoir sur lui également. Il m’entraina contre lui et c’est dans un ballet de jambes entremêlées que je me retrouvais allongée sur le lit, recouverte par le corps de Colin …. Le corps quasiment nu du blondinet puisqu’il ne portait plus que son boxer. Ma peau frissonnait d’autant plus lorsqu’il passa sa main sous ma nuisette, la faisant lentement remonter.
Nos lèvres se détachèrent à regrets parce que oui, il fallait – malheureusement ! – respirer et sa petite remarquer ne put que me faire sourire. « Je vais t’avouer quelque chose : moi non j’ai pas envie de résister à quoi que ce soit là … » Fini le petit jeu qui consistait à le repousser parce que j’avais des hésitations, des remords et surtout des questions parce qu’il pourrait - éventuellement – se remettre avec son ex. Ex avec laquelle il avait eu les jumeaux. Je posais ma main sur son torse et sentis clairement son cœur battre très fort avant de me rendre compte qu’il faisait aussi écho au mien. Je ne m’en étais pas rendue compte mais mon rythme cardiaque s’était accéléré … dès que Colin m’avait touché, mon corps avait réagi. D’ailleurs, je lâchais un gémissement de plaisir alors qu’il parcourait mon cou de baisers brûlant. Après toutes ces années, le blondinet se souvenait et j’avais même l’impression qu’il connaissait par cœur les endroits sensibles, ceux-là même qui me faisaient voir des étoiles. Comme s’il se souvenait parfaitement qu’en m’embrassant derrière l’oreille, mon corps était parcouru de frissons, ou qu’une caresse sur telle partie de ma cuisse et ça y est, il pouvait faire ce qu’il voulait de moi.
Clairement, nous avions atteint le point de non-retour et j’étais très loin de me dire qu’il serait plus raisonnable que nous nous arrêtions là. C’était tout simplement impossible parce que c’était comme si nous avions allumés un feu et que la seule façon de l’éteindre, c’était de nous unir. D’ailleurs, c’était exactement ça : j’avais envie de lui et la seule façon de mettre fin à ce fantasme qui m’obnubilait, c’était de le réaliser. C’était, précisément, ce que nous étions en train de faire.
Colin promenait sa main sous ma nuisette et je me sentais fondre. J’avais besoin de sentir nos corps se toucher, nos peaux se toucher. C’est pourquoi je me redressais légèrement pour retirer mon seul vêtement et en profitais pour tirer le blondinet contre moi. Nos peaux étaient brûlantes et je me demandais encore comment j’avais tenue si longtemps. Comme s’il sentait lui aussi mon impatience d’aller plus loin, Colin ne perdit pas de temps et se pencha pour parcourir mon corps de baiser. Sa bouche était partout mais ses mains aussi et je poussais un long soupir de satisfaction tout en me pinçant les lèvres. Cet homme était doué de ces mains, on ne pouvait pas le nier ! « Seigneur, tais-toi, t’es carrément plus sexy quand tu utilises ta langue pour faire autre chose que parler ! » C’était vraiment sorti du cœur et à demi-mot j’avouais que oui il était mais Bon sang ! qu’il continue au lieu de se faire mousser. L’osmose entre nous, à ce niveau-là, était juste parfaite. Je m’étais imaginée naïvement que ça fonctionnait parfaitement au lit avant mais qu’après toutes ces années ce ne serait plus pareil, mais je m’étais complètement plantée. Carrément plantée même. J’en profitais pour poser mes mains derrière sa nuque alors qu’il capturait mes lèvres pour un énième baiser. A ce stade ce n’était même plus un baiser d’ailleurs, c’était plus deux bouches qui s’embrasent, deux langues qui se cherchent, qui se goutent et des dents qui s’entrechoquent … Je lui mordillais la lèvre inférieure tandis que j’en profitais pour lui retirer son dernier vêtement. Je m’amusais, je le taquinais et en profitais, alors que je faisais descendre son boxer pour lui caresser les fesses et me retrouver à califourchon sur ses cuisses pour prendre l’ascendant sur lui. Bon évidemment, il ne se laissa pas complètement faire et nous nous retrouvâmes face à face, moi à califourchon sur ses cuisses. Mon dernier sous-vêtement était le dernier rempart qui nous empêchait d’atteindre le plaisir. « C’est pas mal aussi d’être au-dessus … » Alors que je lui mordillais le cou tout en dirigeant ma main vers le centre de son nirvana. Il fut un temps, je savais que ça le rendait dingue quand je le mordillais suffisamment fort, il me sortait dessus sans passer par la case préliminaire !
by brisounours
HJ: mon dieu j'ai hooooonte pardon pour cet immense retard