kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Nephtys avait un don plutôt indéniable. Elle arrivait à me faire céder assez facilement et surtout faire monter la tension entre nous. C’était plutôt très drôle de se tourner autour, de chercher sans pour autant cacher cette envie de littéralement se sauter dessus. Oui clairement, je ne m’en cachais pas... et cette ambiance, cette tenue n’aidait en rien à mon contrôle. Je cherchais moi aussi à la déstabiliser et je pouvais remarquer que chaque remarque de ma part la faisait craquer un peu plus à chaque fois. « Je déclare forfait immédiatement ! » répondis-je. Je ne souhaitais pas résister. Non jamais. Je lui avais bien fait comprendre depuis nos retrouvailles dans ce hall d’hôtel. Cette femme me plaisait depuis toujours et je dois avouer que depuis l’échange de ce baiser, à la piscine, elle hantait mon esprit et pas forcément toujours de la meilleure façon. Clairement.
« Pas a tout le monde c’est vrai... mais en tout cas, tu me plais ! » une nouvelle fois, c’était une petite affirmation déguisée pour lui avouer ce qu’il se passait dans ma tête depuis des jours. Mon attitude, mes remarques étaient toutes faites pour lui dire que je la désirait, que ce n’était plus un jeu, bien que j’aimais terriblement jouer avec elle. Mais se retrouver ici, était sans doute un signe pour que nous arrêtions de résister. Que c’était une parenthèse loin de la ville.
Plus le temps de rire, cette tension était bien trop intense et cette attirance n’était que palpable entre nous. Je pris les devants, en m’approchant d’elle davantage, pour sentir son souffle près de moi. C’était divin. « Éternellement tentant... » continuais-je d’argumenter pour peut-être la dissuader d’arrêter avant ce baiser. Mais trop tard et un soupire de soulagement se fit entendre de ma bouche tellement c’était délicieux. J’étais libéré. Tout le reste n’avait plus aucune importance. Je ne vivais qu’à travers ce baiser ou plutôt cette multitude de baisers. Mon corps se retrouvait dangereusement au dessus de celui de cette belle blonde qui faisait battre mon coeur terriblement vite. Il était clair, que vu la tournure de cette soirée, je n’allais pas résister. Elle m’affirmait qu’elle non plus alors que je croisais son regard en souriant. « On a qu’à dire, qu’on a perdu le défis tous les deux ! » je me mordais la lèvre en regardant ce regard aguicheur qu’elle m’envoyait. Gosh que c’était une séductrice accomplie et que j’aimais ça. Je repris alors mes baisers pour clairement lui faire perdre la tête. Jamais ça, lui faire perdre la tête. Lui donner un plaisir immense jusqu’à ce qu’elle me supplie d’arrêter. Mes mains caressais son corps de déesse. C’était bon de retrouver tout ça. A croire que je n’avais jamais oublié les endroits qui la rendait folle.
Impossible pour moi de m’arrêter à quelques baisers et caresses. Pourquoi faire ? Nous en avions envie tous les deux après tout. Entre adultes responsables et consentants. Plus que ça même... alors que je la caressais a des endroits clairement stratégiques, je voulais faire une petite piqure de rappelle concernant mes mains qui avaient été un sujet assez troublant un peu plus tôt. Sa réponse me fit lâcher un rictus incontrôlable. « Inutile de me le faire remarqué, je le savais déjà ! » je lui souriais alors avant de me replonger entre ses cuisses. Je savais exactement quoi faire, où le faire pour qu’elle se sente bien. Les baisers devenaient de plus en plus intenses et longs, presque sauvages parfois. Les mains de Nephtys s’aventuraient pour retirer mon boxer qui semblait la gêner dans ses plans. Tous les muscles étaient contracter, afin de lui rendre cette aventure plus intéressante.
Dans un mouvement incontrôlé, je me trouve complément nu, mais cette fois-ci sous le corps de cette belle blonde qui me chevauche parfaitement, laissant ses jambes de part et d’autre de mon corps, me laissant une vue imprenable sur le haut de son corps nu. « Je ne te le fais pas dire... superbe vue ! » je riais alors en croisant son regard alors que je me mordais une nouvelle fois la lèvre inférieure. Je m’étais alors redresser pour lui faire face et la laisser s’appliquer dans ses gestes, ses baisers. C’était affreusement bon. Ça me rappelais bien des souvenirs ce genre de choses. Elle me mordait le cou, sans retenue mais n’allait pas jusqu’au sang. C’était plutôt sauvage et ça me rendait complément dingue. Elle se redressait alors sur les genoux pour que je puisse faire glisser sa petite culotte le long de ses jambes. Avec un peu de gym, ce fut chose faite et c’était une bonne chose puisqu’a présent plus rien ne nous battait la route. Mes mains posées sur ses hanches, je la laissait alors se glisser le long de mon corps jusqu’à ce que mon sexe se fonde en elle me laissant gémir sans retenue. Je croisais alors son regard et je ne pu que lui sourire alors que nos corps dansaient ensemble pour mon plus grand plaisir. C’était divin et incroyablement délicieux de pouvoir retrouver de cette manière Nephtys. Mon rythme cardiaque n’était plus dans la norme et donc ma respiration était complément déréglée mais j’arrivais quand même à venir plaquer ma bouche contre la sienne avec fougue, laissant mes mains remonter le long de son dos pour se glisser dans sa chevelure blonde, encore humide.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Etais-je capable de lui résister ? Pas maintenant que nous nous étions sauté dessus. Non c’était impossible, je ne m’en sentais pas capable et honnêtement, je n’avais pas envie que ça s’arrête. Cette tension sensuelle et sexuelle qui émanait de nos échanges ne faisait qu’alimenter le feu dans lequel je voulais me brûler volontiers avec lui. Depuis que j’avais accepté sa proposition de rester dormir dans chambre - pour me dépanner, il était évident que nous étions cuits. Complètements cuits et foutus. C’était couru d’avance et je ne m’en rendais compte que maintenant. Nous avons laissé trop de choses en suspens. Il y avait trop de questions sans réponses, de non-dit, de non-fait … J’ignorais encore pourquoi il était parti. Et en même temps, je n’aurais pas, non plus, pu lui en vouloir d’avoir fui à la suite de mon avortement. Nous ne nous voyions qu’au lit et c’était nos activités qui nous avaient amenés à mon avortement. Je ne lui avais pas laissé le choix parce que je ne me voyais pas être mère, je ne nous voyais pas plus parents et il y avait mes études. Je refusais d’abandonner mes perspectives professionnelles, ma vie d’étudiante, mes études de psycho … J’étais trop jeune à l’époque. Donc, tout s’était arrêté et il n’avait plus donné de nouvelles et quand j’avais essayé de le contacter, il était injoignable.
Il y avait 10 ans et pourtant la passion qui nous animait n’avait pas vieilli, ne s’était pas étiolée d’un pouce. C’était comme si nous ne nous étions pas quitté en vérité. La taquinerie était de mise entre nous jusqu’à présent mais pourtant, en cet instant, j’avais envie de pleins de choses mais certainement pas de rire.
Quand nos lèvres se rencontrèrent enfin nous gémîmes en même temps. Je gémissais oui parce que c’était un long soupir de satisfaction. Et maintenant que j’y avais goûté, c’était impossible que je m’arrête là. Par chance, Colin semblait du même avis que moi. Je retrouvais et me souvenais très facilement des endroits qui le rendaient dingue, qui le faisaient soupirer ou même frissonner. Oui c’était vraiment comme si nous n’avions jamais arrêté de nous voir. Comme si cette pause de 10 ans n’avait pas existé. « Oui mais je déteste perdre … et encore plus tes défis. »Lui dis-je alors que je lui lançais un regard aguicheur. La différence d’il y a 10 ans, c’était certainement que j’étais plus sûre de moi, de mon corps aussi …A l’université, j’étais tout de même complexé, j’avais des bourrelets aux hanches et je détestais ça. Aujourd’hui, je m’en foutais complètement. Colin connaissait encore mes points stratégiques, ceux qui me faisaient perdre la tête et voir des étoiles. La grosse différence aujourd’hui, c’était qu’il savait encore mieux se servir de ses mains et de sa bouche qu’avant. C’était on ne peut plus normal, lui comme moi avions gagné en expérience. Le blondinet n’était pas entré au couvent et moi non plus même si je n’avais pas collectionné les hommes non plus. « Mon dieu mais qu’un vantard ! » m’écriais-je avant de continuer sur ma lancée, « Tu le savais déjà, ça va te chevi…. Haaa » Ou comment me faire taire en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il savait quoi faire, ou le faire et à quel moment me faire presque perdre la raison … Oui c’était divin et le blondinet était sûrement une de mes meilleures expériences sexuelles, je ne pouvais pas le nier.
Mais ça ne me suffisait toujours pas et je voulais que nos corps s’unissent … J’en profitais pour glisser mes mains vers son boxer et le lui retirer complètement avant de monter à califourchon sur lui. « Ravie de te satisfaire alors … » Lui murmurais-je avant d’afficher un sourire carnassier. Je le mordillais suffisamment fort pour laisser ma trace, sans jamais aller jusqu'au sang … Ce n’était pas trop mon genre mais je savais que ça le rendait dingue et si ça le rendait dingue, je savais pertinemment qu’il me rendrait la pareille d’ici peu. Je me redressais alors légèrement pour laisser à Colin le loisir de me retirer mon unique vêtement … C’était beaucoup de gym parce que je ne voulais pas me décoller de lui, j’étais beaucoup trop bien peau contre peau et j’appréciais de sentir les battements de son cœur s’accélérer en même temps que le mien à l’anticipation de ce qui allait se jouer d’ici quelques secondes : la délivrance, des jours et même quelques mois de frustrations. Depuis que nous nous étions retrouvés dans son bureau, c’était écrit, c’était ce que nous devions faire peu importe le temps que cela prendrait. Nos corps dansaient incroyablement bien ensemble, nous étions en parfaite osmose, en parfaite harmonie, il s’adaptait à mon rythme ou peut-être était-ce moi qui m’adaptait au sien … Ma peau s’était recouverte d’un mince voile de sueur à cause de l’effort. J’essayais de me contrôler, de faire durer le plaisir parce que je souhaitais que nous explosions tous les deux mais je le savais, je ne tiendrais pas longtemps, c’était beaucoup trop intense, moi au-dessus de lui ….
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Même si je ne m’attendais pas à ce genre de soirée et surtout ce genre d’activités pour mon voyage hors de la ville, je dois avouer qu’une fois que Nephtys avait accepté mon invitation à partager la même chambre que moi, je me doutais que quelque chose de fort allait s’y passer à l’intérieur. Peu importe quoi, quand, pourquoi et où, il y avait et devait y avoir un événement incontrôlable. J’en étais plus que ravi alors que nos lèvres se touchent enfin après une bataille de résistance menée par la belle blonde.
Elle avait cédé comme j’avais vu être faible face son charme et la douceur de ses yeux. C’était si facile pour elle, elle savait comment faire pour me rendre dingue. J’aimais qu’on me tienne tête comme elle avait pu le faire mais j’aimais aussi cette tension sexuelle qu’il y avait entre nous avant que nous nous décidions à sauter le pas. Et QUEL pas ! C’était divin. « Alors, j’annule tout et je te défis de te laisser aller ! » j’avais soutenu son regard en disant ces mots. Je dois dire que c’était finalement une bonne chose. Un sourire c’était glisser sur mes lèvres alors que doucement mais sûrement nos corps prenaient plus de place dans ce grand lit.
J’avais prendre le dessus les premiers temps, lui faire perdre la tête et lui donner l’envie de continuer et peut-être de recommencer ? J’aimais également la taquiner, à toutes épreuves. C’était une des bases fondamentales de notre relation. Et même si parler pendant l’acte n’était pas hyper glamour, je dois dire que j’aimais bien l’exaspérer et la faire languir. Chose faite alors qu’elle n’arrive même pas à finir sa phrase. J’avais glisser à ce même moment ma main à son intimité pour lui faire comprendre qu’il était temps de passer à la suite. Ça l’avait fait taire tout ça et pour ma part, ça m’avait extirpé un rictus incontrôlable. J’avais adoré l’expression de son visage à ce moment de surprise. Ma bouche parcourait son corps sans retenue. Sa peau était chaude, autant que l’ambiance qui animait cette chambre.
Mon corps à présent nu au dessus de son corps quasiment nu rendait la situation encore plus concrète. Ses mains s’étaient balader à des endroits plutôt très stratégiques qui m’avait fait monté en pression en un rien de temps. Je dois avouer qu’elle avait un don avec ses mains elle aussi. Nos corps basculent sans plus attendre alors qu’elle prend les commandes en collant son corps au mien. Je lui fais part de la vue qui est exceptionnelle, je parle évidemment de son corps qui se dandine sur le mien avec grâce. C’est indescriptible. Délicieux même. « J’attends de voir la suite avant de rendre mes conclusions ... » je soutenais son regard alors que mes mains parcouraient son corps, son dos avant de se poser à ses fesses pour l’inciter à se lever un peu pour que je puisse faire disparaître ce vêtement qui fait blocage à notre union.
Mon corps ne fait désormais plus qu’un avec celui de Nephys et ensembles, nous dansions à merveille. C’était d’un délice incomparable. En parfaite harmonie. Comme une évidence. Le rythme s’accélérant, nous arrivions a probablement à la fin de cette unions. À regrets évidemment. Je me redressais alors, afin de lui faire face facilement et l’embrasser davantage, enroulant mes bras autour de son corps pour exploser en elle. Un grognement indescriptible sort alors d’entre mes dents alors que les mouvements de bassins ralentissent, me permettant de reprendre une respiration plutôt descente. Mes mains caressant alors son dos, tendrement, toujours un sourire béant sur le visage. « Pas mal... pour un remake...» lâchais-je avant de venir plaquer ma bouche contre la sienne furtivement. Ça avait été clairement plus que pas mal. J’avais pris mon pied, comme à chacune des fois ou j’avais eu la chance de coucher avec Nephtys.
C’est alors que le service d’étage vient frapper à la porte de la chambre. « J’arrive ! » m’écrivais-je à travers la porte. La belle blonde me chevauchait toujours et je dois dire que la position m’excitais bien mais... a contre coeur elle se mit sur le côté. J’attrapais alors mon boxer pour l’enfiler afin d’aller d’ouvrir la porte. « Merci ! » dis-je en refermant la porte. « Toujours affamée ? » demandais-je en haussant les sourcils. J’approchais avec le plateau dans les mains avant de le déposer sur le lit et d’y grimper de nouveau.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ C’était divin … Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire ce que nous venions de faire. C’était comme si nous ne nous étions jamais quittés, comme s’il n’y avait pas de pause … Cet homme savait me rendre folle de bien des façons mais ce que j’aimais par-dessus tout, c’était ce combat que nous avions mené. Cette tension sensuelle et sexuelle qui nous avait amené à craquer définitivement. C’était ce tout qui avait rendu ce moment encore plus intense et délicieux. Colin avait su mettre fin à mes réserves, mes hésitations … Et en repensant plus sérieusement, je me disais que c’était couru d’avance. Notre histoire était restée suspendu, Colin avait cessé de donner des nouvelles et je crois que lui comme moi devions boucler la boucle et nous venions de le faire en beauté. Peu importe la suite des évènements, il y avait eu ce moment.
Nos corps s’unissent en parfaite harmonie. Rien n’était joué ni sur-fait … Des grognements et de long soupirs de plaisir mettent fin à cette union alors que je me laisse complètement aller sur lui tandis que les battements de mon cœur peinent à revenir à la normale. Alors que mon corps est recouvert d’un fin voile de transpiration, je me surprend à frissonner alors qu’il me caresse doucement le dos. « Pour un remake … » répondis-je avec un sourire taquin avant de me mordre la lèvre inférieure en plongeant mon regard dans le sien, « c’était plutôt chouette. » Je mentais bien sûr et j’étais certaine qu’il s’en était rendu compte. Je passais ma main sur sa nuque pour l’attirer à moi quand il m’embrassa furtivement.
Mon sourire se figea alors quand on frappa à la porte et grimaçait quand Colin voulut se lever. Je fis une moue déçue et me décalait sur le lit pour le laisser se lever. Je ne me cachais pas du tout quand je matais ses fesses quand il se rhabillait pour aller ouvrir la porte. J’en profitais pour récupérer ma nuisette qui jonchait le sol et l’enfilais. Par chance l’employé de l’hôtel ne rentra pas dans la chambre. Pas que j’avais honte mais tout l’hôtel n’avait pas besoin de savoir que nous venions de nous envoyer en l’air.
Je le laissais poser son plateau sur le lit et volais une frite qui dépassait de l’assiette. « Mmm tous le temps » répondis-je par l’affirmative tout en hochant la tête. Je laissais en suspens ma phrase. Inutile de dire que je ne pensais pas qu’à une seule faim mais avais-je besoin de lui faire un dessin ? « Et toi ? » Demandais-je en prenant une autre frite. Je me levais du lit et enjambais le plateau pour venir me blottir, dos contre son torse. « Tu fais une chaise plutôt confortable. » Lui fis-je remarquer en me laissant complètement aller contre lui. Je n’étais pas spécialement tactile dans la vie de tous les jours mais il sentait bon … Quoi ? Ce n’était pas une excuse ?! Je m’en fous, c’est MON excuse !
by brisounours
Spoiler:
1000 excuses pour ce retard J'ai eu une pseudo grippe la semaine dernière, j'ai passé le week end au lit à récupéré et j'ai vraiment commencé mes RP hier soir ...
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ On peu effectivement dire que ce moment passé avec Nephtys était tout simplement divin. Ça pouvait faire remonter de bons et merveilleux souvenirs. A l’époque ce n’était que physique. Rien que ça, c’était le compromis. Pas de prise de tête, pas de sentiments, pas de romantisme. C’était du sexe et des au revoir. Mais aujourd’hui, c’était différent... enfin j’avais l’impression que c’était différent, que la maturité que nous avions gagné avait fait naître autre chose entre nous. La tension sexuelle avait été comblée au plus haut point, ça semblait naturel, comment si rien n’avait été brisé entre nous, comme si je la connaissait par coeur ! Cette femme avait le don de me faire tourner la tête. C’était délicieux, tout comme sa bouche, sa poitrine ou encore... tout le reste de son corps. Je m’étais imprégné de son odeur.. je me rendais compte, que je l’avais dans la peau en fait. Je n’avais rien oublié de notre passé, rien du tout. Pas même les endroits stratégiques qui la faisait tomber à la renverse. « Plus que chouette tu veux dire ! » rigolais-je en soutenant son regard. C’était bien évidemment bien mieux qu’auparavant. Chacun de nous avaient pris de l’expérience et c’était davantage plus intense. Un brin de tendresse me surprenais. C’était plutôt sensuel. J’aimais ça finalement. Son bassin bougeait encore sur moi sans trop savoir pourquoi. C’était assez sexy d’ailleurs.
Je n’avais pas envie de me séparer d’elle ni de son corps mais malheureusement il le fallait. Je devais aller réceptionner le plateau repas commandé juste avant que l’on cède l’un à l’autre. Heureusement, nous n’avions pas été déranger pendant l’acte. Ça aurait été... frustrant. Je ressentais un vide lorsqu’elle s’était retirer d’au dessus de moi pour se glisser sur le lit pendant que moi, j’enfilais mon boxer pour ouvrir la porte. Je ne pouvais que me rincer l’œil lorsque je me retournais vers le lit. Nephtys allongée sur le lit, à moitié nue... c’était alléchant et terriblement tentant de recommencer. Mon dieu ! Elle était irrésistible ! Je prenais alors une grande respiration, mais je ne pouvais m’empêcher de la provoquer... c’était ça entre nous. Il y avait énormément de sous-entendus et j’adorais ça.
Affamée dit-elle ? La tension planait déjà de nouveau au dessus de nous. « Mmmh... j’suis ps du genre a faire des régimes moi ! » je lui tirais la langue en soutenant son regard. Évidemment, ça voulait dire ce que ça voulait dire. Je réduisais la distance entre nous alors que je venais m’allonger de nouveau sur le lit et la belle blonde vint la réduire encore plus en venant se caler contre moi. C’était.... bizarre non ? Je n’aimais pas trop ça, enfin si mais... je n’avais pas l’habitude avec Nephtys... ce n’était pas comme ça... avant. Je pris alors une fritte pour la croquer. J’avais faim déjà en arrivant ici alors.. maintenant que je venais de me donner à fond. J’étais affamé ! Clairement. « Je suis ravi de te servir de chaise ! » répondis-je simplement. Je pris de nouveau une frite mais cette fois pour la glisser entre les lèvres de cette femme contre moi. « Tu... tu penses... enfin tu crois qu’on... mmh c’était pour boucler la boucle ou... pour redonner une nouvelle saison à notre relation ? » demandais-je en toute transparence. Je ne savais pas ce que ça pouvait signifier... je ne connaissais plus vraiment cette femme finalement. Est-ce qu’elle était toujours du genre à avoir des relations sans lendemain ou avait-elle ressenti ce petit « plus » aujourd’hui entre nous ?
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻Colin avait su mettre fin à mes hésitations. Il avait fait tomber mes hésitations aux oubliettes rapidement. Comme à l’époque, il était doué pour me faire perdre pied et c’est tout aussi naturellement que nous nous sommes unis et c’était comme si nous ne nous étions pas quitté depuis des années. Comme s’il n’y avait pas eu de pause. Il connaissait mon corps par cœur, et les endroits qui me rendaient dingues aussi parce que c’était simple et sans prise de tête. Il n’y avait que du sexe à l’époque … Et s’il n’y avait eu que ça c’était parce que ça nous convenait à tous les deux en tout cas. Mais ce soir, ça avait été différent. J’ignorais encore si c’était ce que je voulais vraiment ou pas … Est-ce que je voulais vraiment de cette relation ? Est-ce que j’avais cédé parce que je voulais boucler la boucle ? Nous avions cessé de nous voir du jour au lendemain parce que Colin avait disparu et depuis nos retrouvailles, il semblait évident que nous nous devions cette nuit. Au moins pour une dernière fois.
Je me disais que j’aurais le temps de réfléchir à ce que nous étions, avions fait, allions faire … En attendant, je pouvais mater de façon presque indécente son postérieur tandis qu’il se rhabillait – à ma plus grande déception – pour aller ouvrir à un des serveurs de l’hôtel qui nous apportait notre dîner. J’enfilais ma nuisette et attrapais en même temps la télécommande et allumais la télévision en mettant le volume au minimum. Tiens, le film Love Actually passait à la télévision. J’adorais ce film mais ce soir, j’étais plus obnubilée par l’homme qui revenait dans mon lit que par la danse sexy de Hugh Grant. Colin posa notre repas sur le lit et vint s’y allonger. J’étais bien dans cette espèce de bulle dans laquelle nous étions en ce moment. C’était aussi – je pense – pour cela qu’une fois Colin allongé, je vins me blottir contre lui. J’avais posé mon dos contre son torse et … C’était plutôt étrange de ma part, je le reconnaissais mais j’avais agi impulsivement. J’attrapais alors la frite qu’il me donnait avec un air malicieux tandis que je me tournais complètement vers lui. « Tu... tu penses... enfin tu crois qu’on... mmh c’était pour boucler la boucle ou... pour redonner une nouvelle saison à notre relation ? » Ma mine taquine avait complètement disparue et je passais une main dans ma lourde chevelure blonde. Là même où celles de Colin s’étaient posées quelques instants plus tôt et je ne pouvais m’empêcher de me pincer les lèvres. « Je … J’en sais rien. Tu me prends au dépourvu. » Je bafouillais un peu … Beaucoup même ! A la manière de Bridget Jones alors autant dire que je ne faisais pas la fière. « Est-ce qu’on est pas juste dans l’euphorie des retrouvailles que … que justement, c’était bien parce qu’on avait tout laissé en suspens y’a des années de ça mais qu’aujourd’hui, on a … On a changé et je peux pas m’empêcher de penser que je ne veux pas briser ta famille. » Voilà on y était, il fallait que je prenne mon courage à deux mains maintenant. « Tes enfants sont petits et je me dis ... Je me dis que tu es toujours à temps de revenir avec leur mère. » Lui dis-je moi aussi en toute sincérité. Est-ce que j’étais prête à me poser ? A reprendre quelque chose avec Colin ? Ma peur de l’engagement n’avait toujours pas disparue. Je détestais me poser : il n’y avait qu’à regarder dans mon travail, j’étais incapable de garder mes postes. Non pas parce que je n’étais pas compétente mais parce qu’il me fallait du changement et relativement souvent. Accepter de me mettre en libéral avait été une grande décision pour moi, d’autant plus que je partageais le cabinet de Stephen et ça aussi c’était un immense pas en avant pour moi. J’étais partisante du un pas après l’autre et j’ignore si je serais capable de gérer Colin. De vrais Holidays dans ma tête. The Holidays même … Ou pas !
Je posais un petit baiser dans son cou et me remis à califourchon sur ses cuisses. « Tu me connais … Je suis phobique à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un engagement. Signer un CDI avec la fondation Beauregard m’a donné de l’eczéma pendant une semaine et je te parle même pas du jour où je vais devoir signer pour louer un bureau quand je vais m’installer en libéral … Ce qui devrait pas tarder d’ailleurs.» Je déposais un autre baiser mais cette fois-ci sur ses lèvres et de manière beaucoup plus sensuelle, « Alors est-ce qu’on pourrait pas, simplement profiter de cette soirée et de ce plateau repas. Parce que je meurs de faim et ces frites ne sont pas mauvaises non ? » Je culpabilisais de ne pas être capable de lui donner une réponse … Et je me détestais de faire l’autruche, de lui donner cette non-réponse. Je me détestais aussi de raisonner comme lui aurait raisonné à l’époque : faire ce qui nous plait sans penser au lendemain. Merde, j’aurais dû grandir mais j’étais incapable de prendre une décision … Ou peut-être ne voulais-je simplement pas me l’avouer.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻On avait passé un moment assez intense et inoubliable. Toute cette tension accumulée à chacune de nos rencontres venait d’être assouvie. Tout revenait, chaque sensation qu’elle me donnait dans le passé, chaque endroit de sa peau qui pouvait lui faire perdre la raison, tout... c’était même perturbant de voir qu’aucun de nous n’avait oublié tout ça. Ce moment était d’autant plus explosif avec les années. Pour le moment, rien n’était prédit... ou plutôt rien n’était réfléchis. Parce que clairement, j’avais dans mes objectifs de faire craquer Nephtys et ce week-end dans ce même hôtel était bien évidemment un signe du destin. Il y avait quelque chose à ne pas laisser passer. Cette chance de nous retrouver, de laisser parler nos pulsions et cette envie dévorante qui nous animait tous les deux depuis les baisers échangés au bord de la piscine.
Malheureusement, toute bonne chose a une fin -mais pas définitive- je suis dans l’obligation de me sortir de ce lit aller ouvrir au serveur. Je le remercie poliment et en refermant la porte je pose mes yeux sur la belle blonde sur le lit. « J’espère qu’il attendait pas dernière la porte qu’on termine notre affaire ! » rigolais-je en déposant le plateau sur le lit avant de m’y glisser de nouveau. On grignotait quelques frites l’un contre l’autre. Comme pour récupérer un peu de calme et reprendre nos esprits. C’était franchement sportif. Mais une question me trottait dans la tête. C’est pourquoi après avoir glisser ma main dans la chevelure blonde de mon acolyte, je la posait. C’était peut-être surprenant et complément inapproprié mais bon tant pis. Elle bafouillait, c’était presque attendrissant. « Mmh... » lâchais-je simplement. Elle parlait alors de mes enfants, de leur mère... que mon histoire avec elle n’était pas terminée et qu’il était peut-être encore temps que je réforme une famille heureuse avec eux. Je fronçais les sourcils, mais ça, elle ne le voyait pas. Ma famille était déjà brisé, et ce n’était la faute de personne d’autre que moi. Je soupirais légèrement. Ça montrait encore une fois que j’avais merdé. « Et si c’est pas ce que je veux moi? Former cette famille heureuse, avec une grande maison, un portail blanc et un labrador ? » dis-je alors le regard dans le vide. Ça venait peut-être de mettre un froid dans cette chambre où la température était à son maximum il y a quelques minutes encore.
La belle blonde venait alors embrasser le creux de mon cou, ne comprenant pas pourquoi sur le coup. Elle venait ensuite se faufiler sur moi, à califourchon. Mes yeux s’étaient plongés dans les siens, écoutant attentivement son discours. Mes mains s’étaient posées sur ses hanches. Elle me parlait de sa peur de l’engagement, des quelques événements qui lui avait provoqué de l’exéma. Ça m’avait soutiré un petit sourire d’ailleurs. Je réceptionnais ensuite ses lèvres contre les miennes sans avoir pu répondre quoi que ce soit. Évidemment, je lui rendais ce baiser, c’était toujours aussi appréciable avant de réouvrir les yeux pour la regarder. « Donc juste du sexe entre nous? C’est ça que tu dis? » demandais-je simplement. « C’est vrai que les frites ne sont pas mauvaises oui ! » répondis-je ensuite. « Profites-en pendant que c’est encore chaud ! » ajoutais-je avec un léger sourire pleins de sous entendus
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Tout ça, avec Colin … Je ne pensais pas qu’on en arriverait là une fois de plus. Oh bien sûr, depuis nos retrouvailles il y avait cette délicieuse et indécente tension purement sexuelle entre nous mais je n’aurais pas pensé en arriver là. Je n’aurais pas imaginé que je céderai une fois de plus mais surtout que ça serait si bon. C’était même mieux que bon, c’était sensationnel ! C’était comme si nous ne nous étions pas quittés, comme si malgré les années, rien n’avait changé entre nous … Même si l’un comme l’autre nous étions améliorés bien évidemment. « Oh non, j’espère bien que non ! »M’écriais-je tandis qu’il posait notre plateau et se remettait dans le lit avec moi. « Et puis ça va, on était pas si bruyants que ça non ? » Traduction : est-ce que j’étais bruyante ?? Ce n’était pas une question que je me posais mais au vu de la remarque de Colin, je serais vraiment trop gênée de croiser l’employé de l’hôtel s’il avait effectivement attendu qu’on ait fini notre affaire. Je n’étais pas prude mais il y avait tout de même des limites et je ne voulais pas me retrouver dans une sextape (sans image !) avec Colin !
Sa question suivante me prit réellement au dépourvu et je l’avoue, je ne savais pas trop quoi lui répondre. Et je me sentais d’autant plus mal parce que je savais que je devrais me sortir, mais j’étais vraiment bien appuyée contre son torse … Pourtant je savais que je lui devais de le regarder dans les yeux quand je le regardais mais je n’y arrivais pas. Pas pour le moment en tout cas. Je me contentais de lever les yeux vers lui lorsqu’il soupirait et caressais sa joue râpeuse du bout des doigts. « Tu veux quoi alors Colin ? Du compliqué avec du sang, des cris et … Et des chats ? » Bon ok, le coup des chats c’était naze mais je voulais un peu détendre l’atmosphère parce que je culpabilisais de ma non réponse et je savais que c’était ma faute si ce froid s’était installé entre nous.
J’essayais de lui expliquer combien c’était dur pour moi de m’engager, de me poser « définitivement » dans quelque chose. Le meilleur exemple, c’était sans nul doute dans le domaine professionnel. J’étais incapable de rester plus de deux avec le même employeur. J’avais signé à Sydney quand j’étais sortie de la fac, puis cette meilleure offre à New York. Là encore, ils auraient voulu me garder plus longtemps mais c’était moi qui avait pris la décision de revenir à Sydney. Puis, j’en avais eu assez, et j’avais eu – encore- une opportunité professionnelle à Brisbane. Cette fois-ci semblait différente parce que dans cette ville je me sentais chez moi et pas seulement parce qu’il y avait mes parents, ma famille mais parce qu’il y avait des personnes que je n’avais pas envie de laisser tomber.
Je ne savais pas si mes explications étaient claires et j’étais même prête à recommencer mais les mains du blondinet sur mes hanches, m’avaient littéralement enlevé ma capacité de m’exprimer. Mes lèvres trouvèrent naturellement les siennes dans un baiser qui nous laissa tous les deux pantelants. Le souffle court, j’affichais un petit sourire avant de me mordre la lèvre inférieure tout en plongeant mon regard dans le sien. « Juste du sexe je sais pas … Je crois qu’on se connaît trop pour que soit juste ça non ? » Demandais-je tout en posant mes mains sur ses abdominaux. Je sens sa peau brûlante, même à travers du tee-shirt qu’il a enfilé à la va-vite. Je mets à rire à son sous-entendu : « Encore chaud ? On parle encore des frites là ? » Répondis-je avec le même ton que lui. Ce que j’aimais avec Colin, c’est que c’était léger, que je pouvais plaisanter et me détendre en sa présence.
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J'ai eu une pseudo grippe la semaine dernière, j'ai passé le week end au lit à récupéré et j'ai vraiment commencé mes RP hier soir ... 