Parler de mon père dans un moment si intime n'était surement pas l'idée du siècle, pour ne pas dire pas du tout mais je préfère que ce soit hors de mes pensées. Il ne manquerait plus qu'en plein rapport, ça pop up dans ma tête comme ça. Je crois que ça casserait tout et ne me donnerait pas du tout envie de continuer. Et on sait tous que ne pas aller jusqu'au bout, en plus d'être frustrant, ça ne fait pas du bien d'un point de vue physique. Ça ne m'est jamais arrivé mais de ce que j'ai pu lire, c'est vraiment douloureux. Et je ne veux pas de douleur sur ce point avec Kane. Je ne veux pas de douleur tout court en fait. Je ris quand il dit qu'il va se concentrer un peu plus. Je trouve ça tellement craquant. À chaque fois, c'est pareil. Il galère et se met une pression de fou mais ça ne me fait que tomber un peu plus pour lui. Quel idiot. Il pourrait me l'arracher cette robe que je n'en aurais rien à faire. Par contre, quand je réalise ce que j'ai en dessous, je me dis qu'on est pas sorti de l'auberge. Mais ce n'est pas bien grave. Mes lèvres retrouvent les siennes. Et quand je ne l'embrasse pas, je profite de la vue de son corps parfait. Quand il enlève ma robe et qu'il me regarde, je me sens rougir. C'est étrange comme sensation mais j'adore ça. Je me sens belle, la plus belle des personnes sur terre, c'est pour dire. Il y a des jours où j'aimerais me voir à travers ses yeux mais je ne pourrais pas profiter de son regard et ça, plutôt rêver. Je me retrouve allongée sur le dos, sur son lit et le regarde droit dans les yeux. " Tu la trouves pas magnifique ? " Que je demande en bougeant mes doigts devant lui pour lui montrer ma bague. Sa bague. Notre bague. Parce qu'elle est un peu à tous les deux je trouve. C'est son cadeau, pour moi. Notre promesse. Je l'embrasse doucement et déboutonne son pantalon rapidement. On y va clairement à deux vitesses. Je veux profiter. Et j'en profite qu'il retire son bas pour m'asseoir sur le lit, dos à lui. Je tourne le visage pour le regarder et prends ses mains que je passe autour de ma taille. Puis sur mes cuisses. Je m'approche de lui un peu plus, collant mon dos à son torse et souris contre ses lèvres. " Ce sont des pressions à faire sauter " Que je souffle en glissant ses mains… Sur les pressions, bien entendu. Ça me fait carrément frissonner et je laisse ses mains là, posant les miennes sur ses cuisses. Je le laisse se débrouiller, il a le mode d'emploi maintenant. Je le regarde droit dans les yeux et souffle doucement " Oh.. And. You just came. But you better come again, fiancé " Quelle nuit. Mais quelle nuit ! D'amour. De sommeil. Et le réveil n'en est que plus féérique à la vue de ma bague, toujours là. Et joyeux noël. Bien entendu.