kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ ça faisait bien deux heures que j’étais arrivée chez moi. Ma journée avait été très compliquée : j’avais passé ma journée à la fondation Beauregard avec une famille qui était en train de perdre un enfant. En résumé une journée bien compliquée et j’avais besoin de décompresser, de me poser … J’en avais vraiment besoin après toutes les émotions par lesquelles j’étais passée ces derniers jours. Celle qui prédominait, était sans nul doute le soulagement de savoir que je n’étais pas enceinte et que j’avais pas le SIDA ou la syphilys ! Cependant, une pensée ne me quittait pas. Je n’avais pas revue Colin depuis Canberra, depuis notre nuit ensemble et notre dérapage. Je m’étais endormie contre lui et j’avais trouvé une chambre dès le lendemain dans un autre hôtel.
Un verre de vin blanc à la main, je regardais mes trois petits chatons dormir sur le petit plaid que j’avais posé à côté de moi. Mon regard n’arrêtait pas d’aller et venir sur mon téléphone. Finalement, je finis par craquer et après avoir fini mon verre d’une traite, je finis par envoyer un message à Colin : il faut que je te parle. On peut se voir demain ? Voilà mon message. Mais n’y tenant plus et comme je voyais qu’au bout de 10 minutes, le blondinet ne me répondait toujours pas, je perdis patience. J’enfilais une tenue plus confortable que cette robe qui me serrait pour un débardeur fluide et une jupe. Après avoir enfilé mes chaussures, je pris mon téléphone ainsi que les clés de ma voiture et me rendit chez Colin.
Comment je savais où il habitait ? Parce qu’il m’avait ramené à notre retour de Canberra et nous étions passé devant chez lui. Lorsque je me retrouvais enfin devant sa porte, j’eu un moment d’hésitation. S’il n’avait pas répondu à mon message, c’était peut-être parce qu’il se douchait ou qu’il gardait ses enfants ? De toute manière, le mal était déjà fait puisque ma main avait déjà appuyé sur la sonnette et que j’aurais l’air ridicule si je m’enfuyais…. Non ?
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Voilà encore une journée chargée au bureau. Je ne cesse de me battre afin de réussir à garder les contrats que j’ai actuellement. Tout ne va pas pour le mieux en ce moment. Les temps sont durs partout et j’en suis malheureusement victime moi aussi. Ça n’arrive pas qu’aux autres comme on dit. J’ai tout de même quitté un peu plus tôt que les autres afin de passer voir mes enfants. Leur mère me l’a reprocher à notre dernière rencontre. Je m’en veux de ne pas les voir plus souvent mais rien ne c’est arrangé entre nous. Autant dire qu’il faut habituer les petits à vivre avec des parents séparés. C’est sûrement la meilleure solution. Il faut leur donner un rythme et un environnement stable, pour leur bon développement. Je crois...
Je soupire en prenant ma voiture après avoir couché les enfants dans leur lit, chez leur maman. Il est toujours difficile de repartir, les laissant sans moi, mais pour leur bien, il est s’en doute préférable. Je ne veux pas qu’ils soient témoins de n’importe quelle dispute qu’il pourrait y avoir entre leur mère et moi mais...J’aimerai parfois les avoir au réveil. C’est pleins de petits moments comme ça, que je loupe sans cesse et ce n’est pas pour me rendre heureux. Mais c’est la vie. La séparation doit être difficile pour les parents autant que pour les enfants.
J’ai donc pris ma voiture pour rentrer à mon domicile. Je regarde mon téléphone avant de prendre la route et constate d’un message de Nephtys. Je n’ai pas eu de nouvelles d’elle depuis notre nuit à l’hôtel en dehors de la ville. C’était sans doute mieux pour nous de pas nous revoir. J’imagine qu’il y avait une raison à tout ça et que maintenant que nous avions bouclé la boucle, chacun de nous pouvait reprendre sa vie, chacun de notre côté. C’est donc pour cela que je n’avais pas pris la peine de répondre. Mon silence allait sûrement lui faire comprendre ma décision. Et pourtant...
En arrivant devant chez moi, je constate une silhouette devant ma porte. Une grande chevelure blonde que j’arrive parfaitement à déchiffré malgré la tombée de la nuit. Je fronce quelque peu les sourcils. J’attends un instant dans mon véhicule, espérant qu’elle parte mais non, elle insiste sur la sonnette. Je sors donc de ma voiture et m’approche de chez moi, mes clés dans la main. « Je peux t’aider ? » dis-je simplement en la voyant sursauter. « Une chance que mes enfants ne dorment pas chez moi... tu les auraient réveillé! » dis-je un peu froidement en passant devant elle pour ouvrir ma porte et lui faire signe d’entrer. Chose que nous faisons tous les deux. Je claque la porte en fermant à clé derrière moi. « Tu voulais me parler ? » demandais-je simplement, je faisais semblant de ne pas avoir vu son texto. Je retirais ma veste? desserrais le noeud de ma cravate et dis sauter un ou deux boutons de ma chemise. « Tu peux poser tes affaires sur la table si tu veux » lui indiquais-je avec un léger sourire. Je m’avançais vers le placard de la cuisine pour sortir deux verres à pieds et une bouteille de vin blanc au frais. Je nous servis, en relevant les yeux vers cette belle blonde. « Donc? Que me vaut l’honneur de ta visite tardive ? » terminais-je par dire en lui tendant le verre simplement.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ C’est bien ce que je me disais. J’aurais vraiment l’air d’une idiote si je m’enfuyais là maintenant puisque Colin se trouvait juste derrière moi. Il sortait de sa voiture et toute la belle assurance que j’avais, fondit comme neige au soleil. Il ne semblait pas ravi de me voir ici. Pas du tout même en voyant ses sourcils froncés. « Je peux t’aider ? « Une chance que mes enfants ne dorment pas chez moi... tu les auraient réveillé! » C’est vrai j’aurais pu les réveiller mais je n’y avais pas pensé du tout. A vrai dire, j’y avais pensé durant une seconde mais j’avais la tête ailleurs en ce moment et je n’avais qu’une chose en tête : lui dire la vérité. Seulement, en cet instant, j’étais légèrement piquée et je lui répondis, tout en levant un sourcil interrogateur : « Et bien heureusement ils ne sont pas chez toi … » J’avais tort. J’aurais dû lui répondre plus posément mais j’étais à fleur de peau. J’étais fatiguée et je regrettais presque d’être venue vu comme il me recevait. « Mmm … Je suis désolée, la prochaine fois je frapperais … » S’il y a une prochaine fois bien entendu !
Je le suis alors qu’il déverrouille la porte et la referme derrière moi dans un claquement. Le silence qui suit me paraît pesant et j’en profite pour retirer mon gilet. « Tu voulais me parler ? » Je lève les yeux vers lui et ne peut m’empêcher de le regarder retirer sa veste, desserrer le nœud de sa cravate et défaire deux boutons de sa chemise. Je ne devrais vraiment pas mais je suis incapable de détourner le regard. Je sais ce qu’il y a sous cette chemise, sous cette couche de vêtement mais il faut que je me ressaisisse. Je me racle la gorge et me gratte la nuque. « Hum oui… » « Tu peux poser tes affaires sur la table si tu veux » « Merci. » Je pose mon gilet et mon sac sur une chaise et le rejoint à la cuisine. « Donc? Que me vaut l’honneur de ta visite tardive ? » Je saisis le verre qu’il me tend et le verre d’un trait. Oui je sais, c’est malpoli mais je suis un peu nerveuse et décontenancée par son accueil. Est-ce parce qu’il ne veut plus me voir ? Parce qu’il a une nouvelle conquête ? Ou qu’il se redonne une chance avec son ex, la mère de ses enfants ? Cette simple idée me révolte et ça me révolte d’autant plus que je n’ai pas à être jalouse. Je n’en ai pas le droit !! Point barre ! « Je …. » Clairement j’hésitais et je manquais de courage maintenant que je l’avais devant moi. Dans mon cananpé, ça paraissait simple de tout lui dire mais là, alors qu’il me sonde de son regard, c’est beaucoup plus … impressionnant. « Je viens de passer ma journée avec la famille d’un petit patient de 7 ans qui est en phase terminale d’une leucémie. Les parents n’avaient pas trouvé le courage de le dire à la grand-mère jusque-là et ils lui ont annoncé dans mon bureau, c’était très dur… Donc j’ai passé une journée compliquée, très compliquée. » Je lui explique. Parfois j’ai besoin de le dire ce qui m’arrive au travail parce que certains jours, c’est plus dur que d’autres et aujourd’hui en était clairement une. « Et … J’ai bien cru que j’étais enceinte. Il y a encore trois jours je le croyais encore. » Lui avouais-je, ayant enfin le courage de soutenir son regard azur. Pour l’instant je préfère éviter de lu idire que je n’aurais même pas été sûre que ce soit lui le père. Je me contente juste de déglutir en essayant de savoir si la bombe que je venais de lancer n’allait pas le faire paniquer au point de me rayer définitivement de sa vie.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Je n’étais pas de super bonne humeur à cause de pleins de petites choses qui se passaient dans ma vie. Inutile de dire que ma vie sentimentale n’avait aucun sens et que le côté professionnel bâtait de l’aile dernièrement. Alors en voyant devant ma porte, la silhouette de Nephtys je ne pouvais qu’être agacé dans un premier temps. Je ne vais pas dire que notre dernière rencontre avait été désagréable, non au contraire, mais c’est plutôt l’après qui l’avait été. Je n’avais pas eu se nouvelles de sa part. Bon, il faut dire que je n’avais pas chercher à en donner non plus.
J’avançais alors pour entrer chez moi et d’attaque, je la provoquais. C’était sûrement la méthode de défense la plus élaborée chez moi. Mais que dire du mode de la jeune blonde. Elle était d’autant rendre dedans que moi. Ça me plaisait beaucoup d’ailleurs mais ce n’était pas le moment de la montrer. Nous étions plutôt sur un duel de froideur la. « La prochaine tu seras gentille de prévenir avant. » répondis-je alors à mon adversaire. « C’est vrai... j’suis pas toujours apte à recevoir quelqu’un ! » de la, je voulais la provoquer. Bien évidemment, c’était sous entendu ou je serai avec une femme. Je soupirais pour bien lui montrer que j’étais pas d’humeur à rire. Et pourtant... je l’invite à rentrer chez moi. Après tout, elle était là pour me parler non ? Autant lui éviter un voyage inutile.
Après avoir pris mes aises en détachant un ou deux boutons de ma chemise et retire ma cravate. J’opte pour un verre de vin blanc. C’est exactement ce dont j’ai besoin. J’ai la confirmation que la venue de Nephtys est pour une discussion. Je lui indique donc qu’elle peut prendre un peu plus ses aises elle aussi en retirant son gilet. Si elle a fait le déplacement, c’est qu’il y a quelque chose qui la tracasse. « Je t’écoute alors. » je relève le regard vers elle en apportant mon verre à ma bouche pour y boire une ou deux gorgée.
Le comptoir de ma cuisine nous sépare et pourtant je peux ressentir son stress me foudroyer. Elle hésite, elle hésite avant de se lancer finalement dans un dialogue qui ne me concerne absolument pas. Elle était vraiment venue chez moi, à cette heure tardive pour se vider le coeur de cette lourde journée ? C’était assez étrange. Je fronçais les sourcils en la regardant. « T’es vraiment venu pour me dire ça et me plomber davantage ma journée? » demandais-je alors simplement. Je n’avais pas franchement envie d’entendre ça après cette mauvaise journée. Mais finalement, je me disais que j’étais bien chanceux d’avoir des enfants en pleine santé. Je baissais alors les yeux sur le comptoir afin d’attraper un paquet de chips déjà ouvert qui traînait. Mais... les mots suivants de Nephtys m’avaient clairement coupé dans mon élan. « Pardon? » dis-je en relevant les yeux vers la blondinette. « C’est une mauvaise blague? » demandais-je ensuite. Je voyais bien qu’elle ne plaisantais pas au vu de son état de panique. « Ok... mais rassure moi... c’est pas le cas hein? » Non... je n’étais pas près à faire encore ça. J’avais déjà du mal à gérer ma vie et mon rôle de père. « Non enfin... euh... ok... » je venais de réaliser qu’elle avait dit qu’elle avait cru l’être. Donc qu’elle ne l’était pas. « Pourquoi tu me le dit... ? » haussais-je les épaules en la regardant avant de boire d’une traite mon verre. Mon rythme cardiaque avait pas mal accéléré en quelques secondes. Je relâchais la pression après avoir vidé mon verre. « Et comment tu te sens ? » demandais-je un peu plus calmement. Elle était peut-être déçue ? Triste ? Rassurée ? Peut-être qu’elle se sentait mal ? Je voulais savoir dans quel était elle était présentement.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ L’ambiance n’était clairement pas au beau fixe entre nous. Autant, c’était chaud à Canberra, là c’était aussi froid que l’antarctique. Colin ne semblait pas disposé à vouloir me voir. Pourquoi ? Je l’ignorais ! Bon, c’est vrai qu’à la suite de notre petit voyage à Canberra, je ne l’avais pas rappelé … Mais lui non plus ! Nous étions aussi fautifs l’un que l’autre ! La provocation était notre mode de communication à la fac. Combien de fois nous étions pris la tête avant qu’on se réconcilie sur l’oreiller … Ou sous la douche ! Seulement, je n’étais disposée pour aucun de ces options et bien décidée à répondre de la même manière. « Avec ce que je m’apprête à te dire, y’a peu de risque que je revienne comme ça à l’improviste ! » J’étais vague mais c’était voulu. Il soupira et finit par me laisser entrer. Parfait, je me voyais mal le lui dire sur le pas de sa porte. « Par contre, si j’ai besoin de vomir, je t’appellerais ! Personne ne veut savoir ton degrés d’aptitude à recevoir quelqu’un. » J’essaie de garder une expression neutre sur mon visage. Je me giflerais bien là. Je m’interdis d’être jalouse et pourtant, c’est bien les paroles d’une petite amie jalouse que je prononce là non ? Argh, je me déteste !
Fort heureusement, Colin me fait enfin rentrer chez lui et m’invite à me mettre à l’aise. Oui mais je ne serais jamais véritablement à l’aise tant que je ne lui aurais pas dit toute la vérité. Il ne le sait pas mais il a eu la meilleure idée du monde en sortant son vin blanc. J’hésite, j’hésite et je réfléchis à la meilleure façon de lui apprendre la chose et je me lance enfin … de manière trèèès détournée ! Et je finis par, d’abord, lui raconter ma journée désastreuse et surtout particulièrement éprouvante pour mes nerfs. « « T’es vraiment venu pour me dire ça et me plomber davantage ma journée? »» Je le regarde une seconde et je me mord la lèvre inférieure et me sert un autre verre de blanc dont je bois une gorgée avant de lui répondre. « Non … Enfin je veux dire : Non ! Mais c’est pas la question, laisses-moi continuer s’il te plait ! » Si en plus il me coupait dans mon élan, je n’étais pas sûre d’arriver à tout lui dire !
Et … J’ai bien cru que j’étais enceinte. Il y a encore trois jours je le croyais encore. C’était dit … Enfin ! Je ne m’en rendis pas compte immédiatement mais j’avais simplement arrêtée de respirer le temps qu’il daigne enfin me répondre. J’avais l’impression qu’il s’était écoulé une éternité. « Ho Ho Ho » ricanais-je, « Crois bien que je ne ferais jamais ce genre de blague et surtout pas à toi Colin. » Je soutins son regard pour m’assurer qu’il me croyait. C’était à lui que j’avais demandé de m’accompagner pour me faire avorter et c’était lui le père de ce bébé qui aurait pu être le nôtre alors non, je ne lui ferais jamais ce genre de blague de mauvais goût. J’espérais sincèrement qu’il le comprendrait.
Et vint la question que je redoutais …. Pourquoi est-ce que je lui dis ? Comment je me sens ? J’ai envie de vomir serait la réponse la plus appropriée tellement j’ai les nerfs en pelote mais ce n’est pas à mes nerfs que je dois penser mais à ceux de Colin quand il va savoir qu’il y aurait eu deux possibilité. « Je me sens soulagée d’être ni enceinte, ni malade … J’ai pris deux kilos depuis deux mois et je devenais complètement paranoïaque à l’idée d’être enceinte … Mais non, c’est juste que j’ai trop abusé des donuts et que je fais pas assez de sport … Plutôt plus autant qu’avant depuis que je me suis installée en libéral. » Lui expliquais-je, « Autrement ça va … » Je me mordis une fois de plus la lèvre inférieure et finis mon verre. A ce rythme-là – j’avais déjà descendu deux verres en moins de deux minutes – je serais même plus capable de rentrer chez moi d’ici 15 minutes. Il fallait que je me calme, que je respire … Je poussais alors mon verre et inspirais. « Je te le dis parce que … Parce qu’on a déconné à Canberra. Bon sang, on s’est pas protégé Colin et on a pas fait ça une fois. » Dis-je en sentant mes joues s’empourprer. Pas par honte ou quoi que ce soit de ce genre mais simplement parce que recommencer ne me dérangerais pas … Je me détestais de penser à ça dans un moment pareil ! Bordel, je devenais une obsédée ! … Une Nymphomane c’est pas possible ! « Et …Et aussi parce que … » Cette fois-ci je ne peux plus le regarder en face et je mets mes mains de manière à cacher mon visage tellement je me sens mal, « … Parce que je n’aurais même pas été sûre que ce soit toi le père. » ça faisait mal de l’avouer … C’était encore plus douloureux que de l’avoir dit à Isy quand je lui avais expliqué ma situation ! « J’accumule les conneries … Je sais pas ce qui m’arrive … A m’entendre j’ai l’impression d’être une salope … Ou même une nymphomane et c’est pas ce que je veux être. » Mon dieu mais coupez-moi la langue ! que j’arrête de parler et de m’enfoncer encore plus !!
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Dans le genre mauvais et fort caractère, j’avais pioché le gros mot avec Nephtys. En temps normal, je serais clairement sous le charme et content de ça mais visiblement la journée que je venais de passer noircissait le tableau. « Mmh tant mieux alors, allons droit au but qu’on en finisse. » je soupirais légèrement agacé par cette situation. « Inutile de venir jusqu’à chez moi pour vomir. Je suis pas du genre à te tenir les cheveux quand tu auras besoin d’être au dessus d’une cuvette de toilettes ! » là c’était bien envoyé. Finalement, je reprenais du poil de la bête pour lui répondre du tac au tac. C’était distrayant.
Nous voilà dans mon intérieur. Je suis donc en terre connues et je suis sur mon territoire. Oui ça fait très sauvage mais c’est toujours mieux d’être dans cette position que sur un terrain inconnu ou adversaire. Généreusement je lui offre de quoi se désaltérer. Du vin, c’est toujours la bonne situation.
Je voulais qu’on aillent rapidement au but de cette venue tardive. J’avais envie d’une bonne douche et de me glisser dans mon lit devant un vieux film des années 80 voir 70. Au lieux de ça, je devais écouter les mésaventures de la journée de a chère invitée. Et... ce n’était pas vraiment des détails très joyeux. De quoi mettre quelqu’un dans une déprime, c’est clair. Puis comme un cheveux sur la soupe, elle me balance avoir cru être enceinte et que ses doutes l’on poussés à faites des examens. « J’espère bien, parce que c’est franchement pas drôle. » je fronce les sourcils en essayant de reprendre un rythme cardiaque raisonnable. Elle venait de me faire monter en pression en un rien de temps qu’il faut pour me dire. « J’ai pas franchement envie de revivre ce remake de notre histoire. Si tu vois de quoi je veux parler. » je lève légèrement les yeux au ciel avant de me concentrer de nouveau vers la belle blonde.
Je me dois de reprendre mes esprits et de prendre des nouvelles d’elle. Après tout, elle avait dû affronté cette peur toute seule. Ça avait s’en doute une épreuve difficile, surtout quand on connaît le passé. « Content que tu ne sois ni enceinte ni malade. » répondis-je simplement à son discours concernant le sport et les donuts... Je me fichais un peu qu’elle ai prit deux kilos à cause de sucreries... je voulais savoir maintenant pourquoi elle était venue me faire une peu pareille, sachant pertinemment que c’était une fausse alerte. « On a fait une erreur c’est vrai mais c’est bon, visiblement c’était pas... enfin c’est bon quoi. Pas de quoi en faire tout un drame... » levais-je les mains devant moi pour lui faire signe de se calmer. « t’aurais simplement m’envoyer un texto... ou jamais me le dire aussi. Tu m’as fait peur pour rien. » soupirais-je ensuite. J’écarquillais alors les yeux alors après la nouvelle... l’autre nouvelle. « Raison de plus ! Franchement Nephtys... franchement c’est n’importe quoi... c’est toi qui fait n’importe quoi la... j’me suis juste ps protéger avec toi.... par contre si toi tu fais n’importe quoi... j’suis pas là pour assumer le gosse d’un autre! » outch j’étais un peu méchant là mais en fait, j’étais un peu jaloux d’apprendre qu’elle couchait avec quelqu’un d’autre sans protections. Et hormis le risque de grossesse, il y avait le risque d’infection en jeux. « J’espère que... j’espère que tu m’as pas donner une IST.... » je n’avais pas vu de signes inquiétants mais elle venait de me mettre des doutes maintenant.« Ok... C'était déplacé, excuse-moi » dis-je en grimaçant légèrement, elle devait déjà se sentir assez mal... Je n'avais pas a en rajouter... C'était maladroit de ma part et peut-être un peu...beaucoup méchant.
Je repris un instant mes esprits. « Si c’est pas ce que tu veux être... qu’est ce que tu veux être ? Qui tu veux être !? Pourquoi tu viens chez moi pour me dire tout ça Nephtys ? » terminais-je par lui demander. Ça suffit de tourner en rond et autour du pot.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Colin ne semble pas avoir perçu ma légère jalousie. Tant mieux, je ne suis pas prête à l’assumer de toute manière parce que je ne suis pas censée l’être. « Pas dans tes toilettes, sur toi directement, ça t’évitera de me tenir les cheveux. » Dis-je avec un sourire étincelant. Hyper romantique n’est-ce pas ? Beurk. C’était vraiment dégoutant ce que je venais de dire mais il n’avait pas besoin de le savoir. C’était sa faute après tout. Il me provoquait !
Malgré tout, il me laissa entrer et même si j’étais nerveuse, il fallait que ça sorte. Certes, pas de la manière dont je l’avais espéré mais c’était enfin sorti. « Moi non plus si ça peut te rassurer. C’est déjà arrivé une fois, cette fois je suis vraiment pas enceinte, dieu merci ! » Sauf que si ça arrivait aujourd’hui je n’avorterais peut-être pas. Je me gardais bien de lui donner le fond de ma pensée mais c’est vrai. Aujourd’hui je serais en capacité d’élever un enfant … Même toute seule. Depuis que j’avais surpris mon géniteur tromper ma mère, je l’avais quasiment rayé de ma vie. Il en souffrait, j’en étais consciente mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui en vouloir. Je ne faisais pas confiance aux hommes, pas complètement en tout cas !
« Non c’est pas bon Colin ! »M’écriais-je alors qu’il essayait de minimiser la situation. C’est vrai qu’au final je n’étais pas enceinte et je n’avais pas attrapé le SIDA mais je n’allais pas faire l’erreur une autre fois. « T’envoyer simplement un texto ? OOOh que non ! ça te fait du bien d’avoir une frayeur à toi aussi ! Il n’y a pas de raison que je sois le seule à monter à 25 de tension alors que tu serais tout aussi responsable que moi !» Finalement ma bombe était une véritable bombe atomique. Essayer de noyer le poisson (ou le crabe ou le requin … N’importe quel animal quoi *sbaf* ) n’était pas une si bonne idée. Et je me sens carrément piquer un fard autant que je sens la colère monter en moi. « T’es sérieux là ? Bien sûr que je le sais que c’est n’importe quoi, qu’est-ce que tu imagines ? J’en suis pas fière ! Mais je … je suis même pas sûre. Avec toi je suis sûre qu’on s’est pas protégés – et t’es aussi fautif que moi sur ce coup-là – mais avec l’autre, je sais pas… » Dis-je avec une grimace en passant une main nerveuse dans mes cheveux. Je lui lançais alors un regard mauvais. « Je t’ai rien refilé. Pas là peine d’avoir cette attitude de con, ça s’est passé après Canberra. » me justifais-je, aussi pour le rassurer. « J’ai rien, la prise de sang a rien montré mais tu peux faire aussi une prise de sang sinon… Surtout si tu veux être apte à recevoir du monde chez toi. » Lui lançais-je alors qu’il venait de s’excuser. C’était de bonne guerre, il n’avait pas été tendre avec moi…
« J’en sais rien ce que je veux être … Plus raisonnable peut-être ? Parce que malgré tout ça, toutes les années qui ont passé, je te fais encore assez confiance pour te confier ce genre de chose… Et parce que j’ai pas envie qu’on s’éloigne alors qu’on vient à peine de se retrouver. Je sais même pas pourquoi je m’accroche à toi comme alors que nos vies sont si compliquées d’ailleurs … » dis-je en me prenant tout à coup de passion pour mes ongles avant de trouver la force de lever mon regard couleur océan dans le sien, « Peut-être que ce qui s’est passé à Canberra ne devrait pas rester qu’à Canberra. » Nephtys Adrianna Sharp dans quelle merde t’es encore en train de te fourrer !!!
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ On peu dire que Nephtys avait une bonne repartie. Elle savait me répondre et me tenir tête. C’était plutôt intéressant. « Ça serait dommage de perdre ton temps à faire le déplacement. » pour le coup, c’était vrai et je croisais son regard froidement avant d’entrer chez moi.
Si j’avais su ce qu’elle comptait m’annoncer, je crois que je ne l’aurais même pas fait entrer. C’était franchement déroutant. J’avais l’impression de faire un saut dans le passé. « Ouais dieu merci ! » ça serait une belle connerie. Je n’étais pas du tout près à jouer encore ce rôle de père. J’avais déjà du mal à me gérer actuellement alors avec un troisième enfant... le suicide assuré.
Voilà que la nouvelle était passé. Je redescendais un peu en pression. Affirmant que ce n’était pas grand chose. Que c’était qu’une fois et que par chance nous n’avions pas été piégés. Ce que je n’avais pas dit... la belle semblait être révoltée maintenant. « Bah franchement c’était assez con de vouloir me faire une peur comme ça ! » je fronçais les sourcils en la regardant. « tu te sens mieux maintenant ? » j’haussais les épaules ensuite. « T’en fais un gros drame. Ça va, t’es pas enceinte ! On clôture ce sujet et cette mauvaise blague. Toi et moi, on va pas avoir d’enfants ensembles. Respire ! » elle exagérait toujours un peu.
Je me sentais mieux à présent.... jusqu’à ce qu’elle me balance avoir couché avec un ou plusieurs autre mecs. Je me sentais en colère ou jaloux. Ou les deux peut-être aussi. C’était finalement ça le pire ? Je ne savais pas. Un tas d’émotions se mélangeaient en moi pour le moment pour avoir les idées claires. Je la fixais pour tenter d’avoir des explications un peu plus poussés que « j’ai cru être enceinte de toi ou d’un autre je sais pas » une fois de plus la demoiselle avait choisi la provocation envers moi et je dois dire que je pouvais y percevoir une petite pointe de jalousie dans ses mots. « Compte sur moi, j’irai dès demain matin, je ne voudrais pas compromettre mes prochains rendez-vous » clairement je mentais mais je voulais la provoquer moi aussi. Je n’avais pas trop le temps de passer du temps avec une femme chaque soir dernièrement. Je dois même avouer que je n’avais plus la tête à faire ça avec tous les problèmes que ça engendrait et la frayeur de Nephtys venait de me conforter dans cette idée. « Si c’est après moi... tout va bien » dis-je égoïstement. Oui je voulais lui lancer quelques pics histoire de voir dans quel état d’esprit elle était.
Moi qui pensais avoir du fil à retorde avec Nephtys, visiblement elle semblait s’en vouloir de cette situation. Et bizarrement, son attitude me concernant avait changé. Pendant notre escapade, elle semblait pourtant bien arrêté et déterminée sur notre sujet, notre relation et ce qu’on pouvait/aurait/serait (être).... et la... la blondinette avait un goût autre discours. Je fronçais alors les sourcils en la regardant. « Personne n’a dit qu’on devait plus se voir... mais... tu avais visiblement d’autres choses à faire. » Oui encore un brin de jalousie. Je me mordais alors l’intérieur de la joue pour me retenir de parler, sinon j’allais certainement en dire trop et devenir désagréable. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demandais-je alors en croisant les bras contre mon torse. « Tu veux informer toute la ville qu’on s’est envoyé en l’air dans un hôtel ? » je cherchais à comprendre de quoi elle voulait parler. « Moi je pense qu’il faut... » je m’arrêtais dans mon élan en regardant cette jeune femme en face de moi. « Ok... ce qui s’est passé la bas, ne restera pas là bas » dis-je en contournant le plan de travailler pour venir plaquer mes lèvres contre celles de Nephtys. Tant pis, on parlera un autre jour !
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Ce serait mentir que je n’aimais pas nos provocations. Entre nous, ça avait toujours fonctionné ainsi. Normal, Colin avait un caractère de cochon, tout comme moi donc ça faisait forcément des étincelles. « ça ne serait pas une perte de temps… » Quoi ? Oui j’aimais avoir le dernier mot, je ne pouvais pas m’en empêcher c’était presque maladif à ce stade-là !
Colin semblait complètement soulagé de savoir que je n’étais pas enceinte. S’il savait l’effet que ça m’avait fait à moi … J’avais même fait une crise d’asthme à cause du stress. C’était pour dire dans quel état de panique j’étais. Heureusement, Isy avait été là pour moi. « J’en fais tout un plat parce que j’ai paniqué comme une dingue pendant des jours et que je faisais pas la fière à l’hopital quand j’attendais les résultats ! » Et parce que j’étais toute seule, le stress avait encore plus monté et encore plus vite. J’avais eu l’impression de remonter des années en arrière d’autant plus que c’était de Colin dont j’étais tombée enceinte à l’époque ! Il était possible que j’exagère légèrement mais ce qui était vrai c’est que je ne faisais pas ma belle.
Si le blondinet au regard azur ne semblait pas ravi de ma visite, il s’était un peu calmé en sachant que je n’étais – finalement – pas enceinte mais là, j’avais clairement vu son regard noircir quand je lui avais annoncé l’autre nouvelle … Peut-être aussi de la jalousie dans ses paroles ? Je n’en étais pas sûre mais j’étais, en revanche, certaine qu’il avait perçu une certaine jalousie dans ma voix en plus du sarcasme dont j’avais fait preuve. « Compte sur moi, j’irai dès demain matin, je ne voudrais pas compromettre mes prochains rendez-vous » D’ailleurs, je ne me donnais pas la peine de lui répondre et me contentais de lui envoyer un regard noir et lourd de sens. « Ouai voilà … tout va bien » J’essayais de garder mon calme mais dieu seul sait que c’était compliqué quand j’avais un Colin qui me provoquait !!
Je m’étonnais moi-même de mon honnêté. J’avais du mal à me livrer en temps normal et pourtant je déballais tout avec une grande facilité à celui qui m’avait rendu complètement folle à la fac. J’étais franche. J’ignorais ce qui me poussait à m’accrocher à lui alors que tout me criait qu’il fallait que je m’éloigne de lui. C’était un ex et ma politique avait toujours été de dire : si c’est un ex c’est pour une bonne raison ; si ça a merdé une fois, ça merdera la suivante. Deuzio, il était papa et il ne me l’avait même pas dit de suite. Non pas que je n’aimais pas les enfants, seulement, sa séparation avec la mère de ses enfants était récente et je n’arrêtais pas de redouter le fait qu’il se réveille un jour et se dise qu’il veut reformer une famille avec son ex …. Ce qui, d’après lui, ne risque pas d’arriver mais mon manque de confiance en moi tout ça … « Il semblerait que toi aussi tu avais d’autres choses à faire sinon tu m’aurais envoyé un texto. » Lui répondis-je du tac-o-tac en plantant mon regard dans le sien.
A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce que je voulais lui dire. A Canberra, j’étais clairement hésitante, j’avais des réticences parce que je me disais que ça ne mènerait à rien que l’on se revoit et en même temps, je ne me voyais pas couper contact avec lui. J’étais comme attirée comme un aimant vers lui. Ça n’avait pas de sens. Comme ça n’avait pas eu de sens que je cherche à savoir si c’était son entreprise qui avait laissé un prospectus sur mon pare-brise. C’était d’ailleurs de cette manière-là que nous nous étions retrouvés et depuis … Depuis, le destin ne cessait de me mettre sur mon chemin ce séduisant blondinet au regard bleu lagon. Un regard qui avait le don de totalement me faire vriller à l’époque. Seulement, je crois bien que c’était encore le cas aujourd’hui sinon je ne serais pas là aujourd’hui …
« Non … Pas la peine que toute la ville soit au courant… » Je me stoppais alors et le suivais du regard. Il s’avançait vers moi, contournant le plan de travail tout en approuvant mes dires :Non on ne pouvait pas en rester là. Il vint plaquer ses lèvres contre les miennes et je me surpris à gémir de plaisir. Mes mains vinrent se poser sur la nuque de Colin et je caressais les petits cheveux qu’il avait à la base de la nuque, plaquant ma poitrine contre la sienne. La sensation était trop délicieuse, et je sentais irrémédiablement ma peau frissonner. Nos langues se cherchèrent et dansèrent un ballet endiablé tandis que les mains de Colin n’étaient pas en reste. Je le sentis me soulever et me poser sur le plan de travail. « On a pas fini notre discussion mais, » dis-je à bout de souffle tandis que je tirais sur sa chemise pour la sortir de son pantalon puis déboutonnais les boutons un à un, « Faudra sérieusement parler de tes rendez-vous parce que, tu le sais, j’aime pas prêter mais avant … » Pas besoin d’en dire plus. Le désir qui nous animait, parlait pour nous et il était hors de question de s’arrêter en si bon chemin. Cet homme m’attirait comme un aimant, à son contact je devenais comme une poupée de chiffon, j’étais comme à sa merci …
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ A croire que rien n’avait changé depuis nos années à la fac. La provocation était synonyme d’affection chez nous et visiblement elle était très forte en ce moment même. « oh si une Grosse perte de temps... étant donné que je prendrai pas la peine de t’ouvrir. » bim. J’étais pas près à lui laisser le dernier mot. Ça non. Aucune galanterie chez moi ce soir.
Cependant ce qu’elle avait à me dire avait un peu plus d’importance que son envie de vomir ou non. Elle avait frôlé la grossesse de peu. Et... en plus ça aurait pu être de moi. C’est ça le plus flippant en fait. « Wow. Du calme ! C’est pas de ma faute si tu couches avec des mecs sans capotes ! » dis-je un peu brutalement. Surtout que j’étais l’un de ses types. Du fait qu’elle n’était pas enceinte, je déclinais du coup toutes responsabilités et c’était bien macho c’est vrai. J’étais vraiment insupportable dans ce rôle.
J’aimais bien jouer avec les nerfs de cette belle blonde face à moi. J’y arrivais visiblement, puisqu’elle me regardait assez froidement. Je riais intérieurement. C’était assez drôle de la voir de retenir d’exploser. « Excellent ! Merci de m’avoir prévenu... » ça voulait dire qu’elle pouvait présent partir. « Autre chose à dire ? » demandais-je en insistant du regard.
On se cherchait c’est clair et c’était de plus en plus difficile de résister mais il le fallait ! On avait déjà essayé et si ça n’avait pas fonctionné c’était sûrement pour une raison donc... à quoi bon se faire du mal bêtement comme ça ? « Oui j’avais beaucoup de choses à faire ! » c’était surtout professionnellement parlant d’ailleurs mais ça... je n’allais pas lui dire... ça lui ferait bien trop plaisir. Informer toute la ville de nos ébats non... mais... apparemment elle avait changé d’avis. La discussion nous concernant semblait importante aujourd’hui alors qu’il y a quelques temps... elle avait littéralement ignorer le sujet. « Ça reste entre toi et moi! » terminais-je sa phrase et pour stopper toute conversation, je pris l’initiative de l’embrasser sauvagement. C’était très agréable. Un véritable soulagement de pouvoir assouvir ce désir qui ne cessait de me hanter. J’avais posé mes mains sur ses hanches pour doucement la soulever et la déposer sur le comptoir, me glissant entre ses jambes que j’avais écarté juste avant. « Tu as quelque chose à rajouter ? » demandais-je alors que je l’observe tirer sur ma chemise et déboutonner le reste de ces boutons qui la gardait fermée. Je relève le regard vers elle, observant son petit sourire, son beau regard. Mais soudainement? Je reculais mon visage alors qu’elle me parlait des rendez-vous que je pouvais avoir. Évidemment, c’était de femmes dont il était question. « Wow... Wow Wow. » dis-je alors en retirant ses mains qui s’étaient faufilées contre mon torse. « De quoi tu parles ? » elle voulait pas prêter mais prêter quoi? Moi? « Tu comptes m’enchaîner à toi ? » demandais-je alors en soutenant son regard. Elle allait devoir me donner des explications solides si elle voulait que je lui donne ce dont elle attendait sur ce comptoir.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ Quoi ? Nous étions des adultes maintenant ? C’est sûr ça ?! Parce que la seule réponse adulte qui me vint fut de lui tirer la langue tout en fronçant les sourcils. Ça m’agaçait prodigieusement de ne pas avoir le fin mot ! Et autant, j’aimais avoir le dernier mot mais, à contrario, qu’un homme me tienne tête mais là je voyais rouge. « Donc, qu’un homme couche à droite et à gauche, on appelle ça un don juan, un homme à femme, mais quand c’est une femme qui se fait plaisir c’est pas bien ? C’est ça que tu sous-entends ? » Réveiller la féministe en moi n’était pas la meilleure idée qu’il ait eu. « J’en sais rien si j’ai couché avec cet autre mec sans capote ok ? Je m’en souviens pas et je me vois pas lui téléphoner pour lui demander. »Dis-je, ça tombait sous le sens pour moi en tout cas, « Quoi que je devrais peut-être parce que lui au moins, il s’est excusé de m’avoir fait un suçon de la taille du Queensland ! » Dis-je en croisant les bras contre ma poitrine … Ce qui eut pour effet de dévoiler une décolleté que je n’avais pas envie de lui montrer ni le morceau de dentelle blanche qui dépassait légèrement. « Autre chose ? Non à part, si je te gêne, je peux partir hein ? » Je maintenais son regard. Je n’étais plus aussi docile qu’à la fac, voilà ce qui avait changé …Et lui, était devenu encore plus macho !
« Oui je me doute ! » Répondis-je, en levant les yeux au ciel. Et le plus pathétique, c’est que ça me plaisait. Je devais être maso, c’est pas possible ! J’aimais ce petit jeu et je pense – sans me tromper – que lui aussi sinon il ne serait pas en train de m’embrasser. « Rien d’autre à ajouter, à part : tais-toi et embrasses-moi. » Dis-je d’un ton plus autoritaire que je ne le voulais.
C’était comme ça à la fac aussi. On se cherchait, ça faisait souvent des étincelles et puis l’un de nous, craquait, et ça finissait souvent sans vêtements. Sauf que Colin les stoppa dans son élan. « Wow... Wow Wow. De quoi tu parles ? Tu comptes m’enchaîner à toi ? » Je le considérais quelques secondes avant de me rendre compte qu’il était vraiment, vraiment sérieux. « Tu te crois dans 50 nuances de Grey ou quoi ? Ne prends pas tes rêves pour la réalité, j’étais pas de ce genre-là à la fac et c’est toujours le cas ! » Je prenais alors appuie avec mes mains sur le comptoir et m’humectais les lèvres. « Je parle du fait que je compte pas « coucher » avec toutes les femmes que tu reçois chez toi par extension quand tu couches avec moi. Je fais pas dans la polygamie, c’est pas une nouveauté. Donc si tu comptes voir et m’enlever cet ensemble Victoria secret, qu’on soit clair là-dessus … Ou alors tu te débrouilles pour me le cacher … Tu veux rien de sérieux, ça me va, je m’en accommode mais qu’on soit exclusifs … Je veux pas chopper les saloperies de toutes les nanas que tu te fais. Et c’est évident que je ferais pareil. »
Voyant qu’il ne répondait pas. Je soupirais longuement et me mordais la lèvre inférieure. « Ok, j’ai saisi. » Je le poussais et réajustais ma jupe avant de descendre du comptoir.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ J’avais donc eu le dernier mot et ce n’était pas pour me déplaire. J’avais gagné une petite bataille face à Nephtys et je dois dire que c’était jouissif ! Je voyais bien que ça la rendait nerveuse de ne pas avoir pu me clouer le bec. Je venais de la piquer à vif avec mon côté macho. Je savais que cette remarque allait lui faire perdre pieds. J’avais bien retenu ça de notre relation passée. « Pas un Don Juan. Un enfoiré... » la corrigeais-je. Je me définissais ainsi, c’était franchement pas la meilleure facette de moi-même. « Mais la vraie question c’est as tu pris autant de plaisir avec lui que tu n’en as eu avec moi?! » dis-je un brin provocateur. J’aimais ça jouer comme ça et mon adversaire était clairement à la hauteur. Ça donnait une belle guerre.
« Tu devrais... pourquoi lui n’aurait pas le droit à une petite frayeur comme j’ai eu? » dis-je alors en haussant les sourcils tout en soutenant son regard. Elle voulait me provoquer en me parlant du suçon que ce charmant jeune homme avait pu lui laisser comme cadeau. Je serrais alors les dents pour ne pas montrer ma petite jalousie certaine. « Quel garçon bien élevé ! » je me moquais ouvertement de cet homme devant elle. Si elle comptait le revoir, c’était bien dommage pour elle.
Une fois le sujet plus ou moins clôturé de cette fausse alerte, il n’y avait pas de raison qu’elle reste plus longtemps. « C’est pas ça... mais je ne voudrai pas que tu te retrouve nez à nez avec l’un de mes rendez-vous qui viendrait à l’improviste pour... enfin inutile de te faire un dessin hein? » j’avais envie de rire en la regardant. Je savais bien que ça allait lui faire un drôle d’effet. Après tout, c’était une bonne guerre. Elle venait de me provoquer avec un suçon alors j’avais bien le droit d’en faire de même.
Cependant, alors qu’un jeu s’était installé entre nous, je vins par craquer après son énième provocation. Je ne pu me retenir plus longtemps, je pris sur moi pour aller l’embrasser et retrouver la douceur de ses lèvres. C’était clairement parfait et ça avait le don de me soutirer quelques petits gémissements de plaisir. C’était vraiment ce que j’attendais. Après l’avoir assise sur le comptoir de ma cuisine pour avoir plus de facilité à faire ce que j’avais en tête je fus stopper par ces quelques mots. « C’est loin d’être mon rêve, t’es un peu plus sexy que cette Anastasia! » j’avais mes références. J’écoutais son petit discours et je dois avouer qu’elle me mettait sur le cul. « C’est dont ça ! T’es jalouse ! » la taquinais-je de nouveau sans pour autant répondre à son dilemme. Exclusivité ça voulait dire quoi finalement ? Être en couple mais pas en couple. Un couple juste de sexe. C’était assez paradoxale et je n’étais pas certain de comprendre. Cependant son argument majeur des merveilleux sous vêtements qu’elle pouvait porter n’était pas à laisser de côté.
Elle prit cependant les devants en voyant certainement que je n’étais pas trop certain de ce que je voulais. Enfin si mais non. Je la laisse donc redescendre du comptoir en riant. « J’te dis à dans 15 ans c’est ça ? » m’amusais-je. On avait tous les deux envie de se jeter l’un sur l’autre mais qui fera le premier pas vers ce pêcher ? « Tu comptes aller retrouver ton suceur de peau ? » demandais-je alors en m’adossant au mur de la cuisine. « Ou bien... ou bien on se fait un jeu. Si tu gagnes, on se donne l’exclusivité si je gagne, on reste comme ça ? » la provoquais-je de nouveau. C’était assez débile, je reconnais mais j’étais d’humeur très joueuse ce soir. J’allais pas me laisser faire. J’avais une belle idée dernière la tête.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « Don Juan, enfoiré, salopard … Même combat non ? » C’était plus une affirmation qu’une question. C’était aussi une des facettes de Colin … Ok pas la meilleure ni la plus excitante mais ça ne le définissait pas totalement … Pas à mes yeux en tout cas. Je le regardais une seconde avant de sourire en coin avant d’éclater tout simplement de rire. « La réponse : pas de réponse bien sûr ! Tu le sauras jamais ! » Dis-je avec une moue amusée. Il ne croyait quand même pas que j’allais répondre à cette question ?! Et puis, pour préserver son égo surdimensionné, il n’avait pas besoin de savoir qu’il était dans le palmarès de mes meilleures expériences sexuelles. J’aurais pas fini de l’entendre se vanter dans le cas contraire.
« Parce que toi je te connais alors que lui non … » Répondis-je sans le quitter des yeux. Bon sang, il a un regard ! ça peut être le roi des connards mais ses yeux, ils ont dû en faire tomber des culottes. J’oubliais presque qui’l se moquait de moi là. « Bien mieux élevé que toi sur pas mal d’aspects, ça c’est sur ! » Je provoquais encore et toujours …. C’était vraiment notre mode de communication !
Je levais les yeux au ciel vraiment exaspérée …. Parce que oui, ça me rendait malade d’entendre ça et je me détestais d’être jalouse. Oui, jalouse, je ne pouvais pas qualifier mon comportement autrement. Ça ne devrait pas me toucher ni m’agacer de savoir que d’autres nanas partagent son lit mais ça me plait, pas quand j’ai la possibilité d’y être moi aussi. « Oui dans toute ta galanterie, tu veux épargner mon chaste esprit n’est-ce pas ? » Ironisais-je.
Heureusement, nous ne continuons pas dans cette direction et celle que nous prenons est carrément plus excitante ! En quelques secondes, la température était passée de polaire à tropicale entre nous. Je retrouve ses lèvres avec un plaisir non dissimulé et me laisser porter sur le comptoir. Seulement, je voulais mettre un détail au clair avant que nous continuions … Quelle idée j’avais eu d’après ce que je constatais. Colin avait carrément retiré mes mains de sur son torse. « ça c’est une évidence que je suis carrément plus canon que cette Anastasia. » Ok je faisais la maligne en apparence mais ça ne me rassurais pas qu’il n’ait pas répondu à ma question. En vérité, ça me mettais même carrément en colère. « Quoi ?!!! Moi jalouse ?! » Répondis-je beaucoup trop précipitamment pour que ça ait l’air d’être la vérité. « Pas du tout !!! » Outch … J’étais vraiment une piêtre menteuse ! Mais j’attendais qu’il me réponde, je le cherchais du regard …
Et comme il ne semblait pas prêt à répondre. Je soupirais résignée et descendais du comptoir. « Certainement pas dans 15 ans ! A jamais tu devrais dire. » J’essayais vraiment de me contenir et quand il me demandait si je comptais retrouver Colin, je préférais attendre quelques secondes pour lui répondre, histoire de me calmer … Parce que, honnêtement, même si je préférais mourir que lui avouer, ça me faisait vraiment chier qu’il n’accepte pas la seule condition que je lui demandais. « Peut-être … » répondis-je tout en attrapant mon sac et mon gilet. « De toute façon, ça ne te regarde pas. » Il avait réussi à éveiller ma curiosité. Fronçant les sourcils, je m’avançais d’un pas vers lui et le jaugeais. Je me préparais mentalement à ce qu’il se mette à rire et me dise que c’est une blague, qu’il passera vite à autre chose mais ça ne vient pas à autre chose mais rien ne vient. « Tu veux le faire à pile ou face ? » J’étais joueuse moi aussi. « Pile on reste exclusifs, face, on reste comme ça. » Je sortais alors une pièce de mon sac et la lui montrait que moi je ne voulais pas tricher Et fit voler la pièce avant de la plaquer sur le dos de ma main ….
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « Tout est une question de point de vue princesse ! » dis-je en réponse aux plusieurs adjectifs définissant un mec coureur de jupons. « Personnellement enfoiré me convient mieux » ajoutais-je alors en souriant pour la provoquer davantage. Je riais moi aussi après ma question dont elle refusait de me donner une réponse. « La réponse est : je suis le meilleur coup de ta vie et t’es trop fière pour me l’avouer ! » riais-je alors en lui faisant un clin d’œil. « Ça reste entre nous ! » j’exagérais, mais j’y croyais vraiment à mon haut niveau et mes performances exemplaires.
« Et donc j’ai le droit à un traitement de faveur c’est ça !? C’est vraiment deguelasse ! » je fronçais les sourcils en la regardant alors qu’elle faisait des compliments à ce type qui me rendait quelque peu jaloux. « Je t’en prie, rejoins le... » dis-je en mimant de la main un signe vers la sortie. « Je te raccompagne pas? Tu connais le chemin hein ! » dis-je avec un ton faussement ironique. Elle me provoquait de nouveau alors pourquoi devrais-je m’arrêter en si bon chemin? Hors de questions. J’lui balançais un nouveau pic pour bien la faire rager. C’était assez drôle mais parfois je me prenais à mon propre piège. « Exactement, épargner ton petit coeur ! » j’en rajoutais encore un peu plus.
En quelques secondes tout venait de basculer. C’était assez bouleversant mais très agréable. Les baisers échangés étaient comme magiques. C’était vraiment un délice. Mais rapidement refroidis par les mots de cette belle blonde. « Te la raconte pas non plus, tes chevilles vont éclatées. » répondis-je avant de comprendre qu’elle était plus ou moins jalouse. « Évidemment... pas du tout ! » me moquais-je d’elle. C’était évident pourtant, mais nions. C’est pas grave. « On va faire comme si je te croyais ! » haussais-je les épaules en souriant légèrement.
Elle s’était levée du comptoir, frustrée sûrement. « Alors a jamais mademoiselle ! » dis-je ironiquement. « Très heureux de t’avoir revu et d’avoir pu faire un petit remake de notre histoire ! » ajoutais-je en faisant référence à notre petite partie de jambe en l’air. « Tu lui passeras le bonjour et s’il veut des conseils pour te faire plaisir, donne lui mon numéro ! » c’était vraiment très drôle. Je ne m’imaginais pas donner des tuyaux à ce mec pour qu’il la fasse craquer davantage.
Elle partait. Oui elle partait. Il fallait donc que je trouve un moyen de la retenir. C’était imminent. Je ne devais pas la laisser filer. Ça non. C’est pourquoi je dis la première idée qu’il me passait par la tête. Un jeu. Oui un jeu ça serait parfait. « Ouais bonne idée ! » je croisais alors son regard pendant qu’elle sortait une pièce de son sac. Mon destin se jouait vraiment avec une pièce? Visiblement oui. Elle l’avait jeté en l’air pour la plaquer contre le revers de sa main. « Vas y, montre nous a quelle sauce on va être mangé. » dis-je alors en soutenant son regard pendant qu’elle dévoilait le résultat. « Yeeeees » criais-je de joie. Oui heureusement! J’étais un mauvais perdant donc heureusement que la chance se montrait de mon côté.
Donc, concrètement, elle devait partir et on allait mettre un terme à tout ça maaaais encore une fois je voulais jouer. « Faisons un pacte ! Et pour le signer, faut aller sous une bonne douche ! » lâchais-je brièvement en souriant. « ou alors on peu mêler nos sangs ? Tu préfères quoi? » c’était un sacré dilemme que je lui donnait la. « Alors?!? » terminais-je en souriant.
kiss me under the light of a thousand stars. And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways. Well, me—I fall in love with you every single day. ✻✻✻ « Méfies-toi, je pourrais prendre vite goût à ce que tu m’appelles princesse … Chéri ! » Lui répondis-je en plissant les yeux pour paraître sérieuse. Evidemment je taquinais, j’adorais le taquiner surtout quand il était si bon joueur. « Alors je resterais sur enfoiré, si ça peut te faire plaisir. T’es facile à satisfaire. » Je me retenais de sourire mais c’était bien difficile alors que je l’écoutais parler. « Ah ouai t’es vraiment un sacré enfoiré, » m’écriais-je en me retenant de rire cette fois encore, « C’est pas parce que tu sais te servir de tes mains que t’es le meilleur coup de ma vie. Ne rêve pas ! Ou alors, c’est une manière détournée de m’avouer que c’est moi le meilleur coup de ta vie. Dans ce cas-là, j’accepte le compliment avec plaisir. » Oui c’est vrai, j’essayais de changer de conversation parce qu’en vérité, il n’avait pas tort … Pas complètement du moins.
« Tu veux un traitement spécial, je te le donne. » Répondis-je innocemment tout en haussant les épaules. J’essayais de ne pas ricaner en le voyant froncer les sourcils. Si je ne le connaissais pas si bien – lui et sa polygamie – je pourrais penser qu’il est jaloux. Et honnêtement, ça faisait vraiment plaisir à mon égo. « Mais c’est bien ce que je compte faire : dès que je serais sortie d’ici, je lui enverrais un texto et on passera une folle nuit de sexe et de débauche ! » Ironie quand tu nous tiens ! Je serais bien incapable d’envoyer un texto ou d’appeler un homme que je connais à peine pour lui proposer ce genre de plan. Je ne le ferais déjà à Colin – que je connais pourtant bien – alors à un parfait inconnu n’en parlons même pas. « Ton bon cœur te perdra : tu sais bien que mon petit cœur est en pierre, il est solide.»
Après ce qui s’était passé à Canberra, je m’étais dit que c’était si bien parce qu’il me connaissait déjà, que c’était l’excitation des retrouvailles et que la prochaine fois – s’il y avait – n’aurait pas le même goût. Eh bien non …. Ses lèvres me faisaient toujours autant d’effet. Je me sentais frissonner de la tête au pied, ma peau s’était couverte de chair poule dès l’instant où il m’avait saisi pour me poser sur le comptoir. J’étais dans la merde … Ou pas . Après tout quel mal y avait-il à se faire du bien non ? Seulement, la seule condition que je voulais instaurer ne semblait pas lui convenir parce que ça lui avait tout coupé … « Mes chevilles vont très bien, » répondis-je en baissant les yeux pour regarder mes pieds, « T’es mignon de t’en soucier. Mais je ne fais qu’énoncer un fait. Et en bon enfoiré que tu es, tu ne voudrais pas remettre le couvert si j’étais un si mauvais coup que ça. Un enfoiré n’a pas de pitié je te rappelle. » Merde ! Hors de question de lui donner raison. Je ne dois pas être jalouse ! « Egoïstement, je pense au fait que je pourrais pas t’avoir quand je le veux … Imagines, je veux te voir et t’es déjà occupé, ça serait regrettable. » Ouai super, moi non plus je n’y croyais pas …J’espère que Colin allait avaler cet honteux mensonge.
Piquée au vif, je préfèrais partir parce que je regretterais qu’il ne cède pas. Je ne demandais pas la lune : ne pas coucher par extension avec toutes les autres femmes qu’il cotôyait, c’était compréhensible non ? « Je pense que de ce côté-là, c’est plutôt lui qui devrait te donner des conseils. » Alors ça, c’était particulièrement vache. Touchez aux performances de ces messieurs et c’est la catastrophe assurée !!
J’allais partir. Oui, ça ne servait à rien qu’on continue à parler puisque nous étions dans un dialogue de sourd et j’avais l’impression qu’il ne souhaitait que ça : que je m’en aille. Alors imaginez ma surprise lorsqu’il me proposa de faire ça à pile ou face. Exclusifs ou pas, on allait le jouer sur le hasard, voilà tout. Et pour une fois, je ne pouvais pas avoir un peu de chance ? Non, évidemment, ça n’était pas drôle sinon… « Gééénial ! » Dis-je d’un ton faussement enjoué qui sonnait si faux qu’il pourrait faire rire Colin. `
« Faisons un pacte ! Et pour le signer, faut aller sous une bonne douche ! ou alors on peut mêler nos sangs ? Tu préfères quoi? Alors?!? »Je le considérais quelques secondes, une mine septique collée au visage. Je pourrais encore être joueuse et lui dire que je n’avais pas envie mais ça serait un mensonge ! Soupirant légèrement, je finis par poser mon sac et mon gilet. « On a suffisamment mêlés nos fluides corporelles … Assez de frayeur ! » Oui enfin surtout moi ! Plus jamais je ne voulais m’angoisser à ce point ! Un pacte était un pacte – même si notre sort s’était décidé au jeu du pile ou face ! – et je tenais toujours parole. Ça ne me convenait pas mais j’allais devoir faire avec … Du moins, j’allais fermer les yeux au maximum. « Une douche semble moins risquée… » Dis-je hésitante en m’avançant vers lui. Je plantais mon regard dans le sien et posais un bref baiser sur sa bouche : « Ne me refais jamais le coup de t’arrêter alors qu’on allait s’envoyer en l’air Colin, » dis-je sérieusement… Oui c’était très sérieux comme sujet là ! xD« La frustration me rend méchante ! » Nouveau baiser avant de continuer, cette fois-bien plus appuyé. « tu me montres le chemin ? » Et je n’avais jamais eu la chance de visiter sa villa !