| asher&levi ϟ look at the mess i've made |
| | (#)Ven 1 Fév 2019 - 1:05 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?Ariane te reniait lâchement ce soir. La chroniqueuse prenait la grosse tête depuis que la publication de son livre était imminente et de toute évidence, elle préférait s'acclimater à son éventuelle popularité à passer la soirée en ta compagnie. Tu avais râlé généreusement, mettant en exergue le fait que le duo de dépareillés tourtereaux que constituaient Ariane et Kane t'abandonnait médiocrement désormais. Tu avais par la suite sous-entendu que la rousse te rejetait maintenant qu'elle avait écrit son livre et n'avait plus rien à tirer de ta personne. Après tout, n'avais-tu pas contribué à la finalisation de ce recueil, force de menaces, encouragements costumés de moqueries et en offrant un bateau tranquille à souhait pour rédiger ? Qui plus est, il était forcé que la jeune femme ait une fierté mal placée parce que vraiment, jamais elle n'avait refusé célébrer avec toi auparavant. Tu avais tant geins qu'elle avait finit par voler des morceaux de linge à son colocataire ou d'anciennes conquêtes et te sommer de les revêtir. Il fallait avouer, t'étais pimpant dans ces habits et ces petites chaussettes en coton que tu trouvais vraiment snobs t'amusaient. Tu avais cru perdre la majorité de tes cheveux quand Ariane s'était épris de la mission de les démêler et tu avais quitté amiablement son domicile accoutré de la sorte. Tu t'étais orienté vers les Sixteen Antlers. Tu savais qu'il y avait une fête sur le toit, une soirée où il fallait être habillé de manière chic pour être admis. Vraiment, ce soir, il était impossible qu'on te refuse l'accès. Un peu plus et Ariane te tartinait de rouge à lèvres et de fond de teint. Le videur te fit passer et tu t'enfonçais dans le bar. La musique battait son plein, les mélanges de parfum de qualité te firent éternuer une multitude de fois. Tu passais une main dans tes cheveux et te positionnais devant la charmante barmaid pour lui commander un saké - tu ne perdais pas tes capacités ni tes volontés de caméléon. En sentant un regard te fixer, tu te tournais vers la droite et reconnaissais derechef un minois singulier. « Bonsoir Asher, » Tu ajoutais les mêmes shooters que le blond engloutissait des semaines plus tôt à ta commande et en tendais un au garçon dès réception. Peut-être finirais-tu avec un coup de poing plutôt qu'un baiser ce soir, mais tu désirais prendre le risque. « T'as encore plus la classe ce soir. Cheers ? »
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| | | | (#)Lun 4 Fév 2019 - 1:16 | |
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Avec l’été qui bat son plein c’est pas très difficilement que t’es revenu squatter le toit du Sixteen Antlers ce soir. T’es déjà venu la semaine dernière mais c’était super agréable alors tu profites tant que tu peux. Tu glisseras un mot au gérant pour qu’il en fasse d’autres. T’as découvert certains alcools asiatiques que tu apprécies grandement. Ca change de ce que tu t’enfiles habituellement. Y’en a un qui est tellement peu cher, que tu sais que c’est de la merde le truc. Le plus bas de gamme possible mais tu t’enchaînes à ça depuis que t’es arrivé, y’a une demi heure. T’es encore frais, tu sais pas pour combien de temps. C’est limite si t’es pas en train de regarder l’heure pour voir si tu bats ton record pour être complètement shitface. Non. Tu vas pas faire ça. Tu vas te payer une bouteille de cet alcool cheap avant d’être complètement défoncé, tu vas rentrer chez toi et te finir tranquille dans ton canapé. Quel magnifique plan de soirée. Tu kiffes d’avance. C’est la meilleure idée que t’ai eu en 2019.
Et puis le voilà. Le gars de y’a quelques semaines. Quelques mois. Tu sais plus. Non si tu sais très bien. Trop bien. Mais tu veux faire genre tu te souviens pas parce que non, t’as aucune raison de vouloir te souvenir de ce mec là. Sauf que si putain. Il est là à côté de toi et t’as les yeux bloqués sur lui et t’essaies de respirer plus profondément pour voir si tu peux humer son parfum de là où tu te trouves mais non. Fuck. Parce que son odeur te hantes depuis la dernière fois que tu l’as croisé. Et t’es trop perdu dans ton monde, t’es trop occupé à ignorer cette sensation étrange dans ta poitrine quand il t’adresse la parole. Quand il t’appelle par ton prénom. Heu quoi ? Comment il sait ça lui ? Tu te souviens très clairement que vous ne vous êtes pas présenté ni l’un ni l’autre. Pas faute de lui avoir demander son prénom. Pas faute d’avoir osé faire ça. Et t’es tellement pris au dépourvu qu’il ait cette information que tu restes bouche bée un moment. Mais faut que tu dises un truc. Tu veux pas qu’il file de nouveau. Surtout qu’il est encore plus attirant que l’autre soir holy fuck. Et il te fou un shot sous le nez. Il te paie un shot. Fucking hell who’s that guy ? Parce que clairement, t’es faible là. Trop faible. Mais faut que tu te reprennes et tu le fais. Come on Asher ! Man up. Et il te fait un compliment sur ton look et tu prends le shot après qu’il ait cheer parce que ouais là c’est tout à fait ce que t’as besoin. Holy shit. Mais c'est vrai que t'es carrément canon dans ta chemise tiré à quatre épingle et ton jeans sombre qui est super bien coupé. Sans parler que t'es allé chez le coiffeur la veille. T'es frais. En apparences.
Tu reposes le verre vidé sur le comptoir et tu regardes le gars. Tu réfléchis à comment formuler ta phrase mais ouais, non, tu réfléchis pas tant. Tu es pris par le temps tu veux pas qu’il file.
« Est-ce que je dois avoir peur que tu connaisses mon nom ? »
Et puis tu prends conscience de la musique de fond qui passe dans le bar et tu fais 1 + 1 dans ta tête.
« Empire of the Sun c’est ça ? »
Parce que y’a pas d’autres explication possible. Et non. Tu ne vas pas lui redemander son prénom. Fuck him. Avec sa tête de con t’es sûr qu’il continuerait à la jouer mystérieux et tu ne veux pas entrer dans ce genre de truc. Tu ne lui cours pas après. Pas du tout. T’as juste fait pas mal de parfumeries pour trouver son parfum mais c’est tout. C’est rien. C’est normal. Non Asher, c’est pas très normal.
« Une critique à faire sur le groupe ? »
Parce que tu veux qu’il reste. Parce que c’est un sujet qui t’intéresse. Parce que tu veux voir ce qu’il en pense, s’il a écouté, s’il a vu l’actu à votre propos. S’il a passé du temps à faire des recherches à ton propos. Tu rêves. Tu sais.
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| | | | (#)Lun 4 Fév 2019 - 1:49 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?Il te semble aussi surpris qu'à votre première rencontre, comme si tu débarquais d'une autre planète, que tu communiquais avec lui dans un langage hors norme. Tu lui offres un shooter, le même alcool qu'il ingurgitait sans merci à votre précédent échange et dont tu as soigneusement retenu la nature. Quand tu articules son prénom, tu lis un semblant de méfiance orner son regard. C'est dans ces moments que tu te dis que tu es prodigieusement chanceux d'avoir Kane dans ta vie et que tu comprends le sentiment jouissif qui ensorcelle Ariane lorsqu'elle détient une information sur quelqu'un sans que cette personne ne s'en doute ou ne le souhaite. « Est-ce que je dois avoir peur que tu connaisses mon nom ? » Tes lèvres se fend dans un rictus, tu hausses une épaule avec désinvolture, bois une gorgée de ton rafraîchissement nonchalamment. « T'as des trucs à cacher ? Que t'assumes pas ? » Tu rétorques, ton regard pétillant de malice, de jeu. Puis, tu te retournes de manière à faire face complètement à Asher, bombes le torse afin de lui offrir une vue plus précise sur ta personne. « Tu trouves que j'ai l'air de quelqu'un qui pourrait t'attirer des ennuis ? » Tu glisses un deuxième shooter à ton interlocuteur, accompagné d'un clin d’œil complice. « Empire of the Sun c’est ça ? » « Ding ding ding » Tu tintes en guise d'approbation. Tu prends une nouvelle gorgée de ta boisson, totalement décontracté bien que tu augures une certaine pression monter chez le charmant blond. Tu laisses les secondes agoniser, tu le sens te dévisager, te passer aux rayons X. Ta peau brûle sous ses pupilles obstinées. « Une critique à faire sur le groupe ? » « Hm... » A toi d'avaler un shooter cul sec. Tu laisses tranquillement filer les secondes puis plantes ton regard brutalement dans celui d'Asher, le maintiens, te plonges dans le bleu de ses yeux, retiens les spécificités de ces deux perles grignotées par ses pupilles dilatées. « T'as vraiment envie d'entendre des critiques ? » Tu hausses les sourcils, prends un air entendu avant de soupirer. « Mon bro est une bible, j'suis sûr qu'il sait plus de trucs sur toi que toi-même et forcément, il t'a reconnu à notre dernière soirée et m'a briefé sur ton cas. » Un sourire mitigé entre le taquin et le carnassier s'affiche sur ton visage. Tes doigts pianotent le bar. Tu sens que tu joues avec ses nerfs et tu seras le seul à blâmer si tu reçois un mauvais coup de sa part. Néanmoins, quelque chose te dit que l'artiste a un excellent seuil de tolérance par rapport à ton petit cinéma. « J't'aurais sans doute reconnu si tu t'étais mis à chanter l'autre soir parce qu'en vérité, concernant Empire of the Sun, y'a que la musique qui m'intéresse. Après tout, vous êtes un groupe de musique, pas une émission de télé-réalité ni un sujet d'étude pour une école de droit. Et c'est pas comme si j'étais concerné. » Tu étudies les traits tirés d'Asher, ta philosophie étalée, et conjectures : « J'ai tort de penser ainsi ? » Tu le sollicites puis remarques le tabouret vide à sa droite. « T'es venu en solo ce soir ? » Non pas que tu ais l'indécence de sous-entendre qu'il était aussi seul à votre précédente rencontre.
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| | | | (#)Jeu 7 Fév 2019 - 15:38 | |
| Il te provoque avec ses questions en réponses à ta question. Il veut rien dire. Il est une vrai tête à claque gosh. Il continue. Il t’hallucine mais il s’est approché un peu de toi alors tu profites de son odeur que tu peux sentir et oh god, ça sent encore meilleur que le mélange que t’as trouvé qui s’en rapproche le plus. Parce que non. T’as pas trouvé le parfum, mais t’es tombé par hasard sur un savon qui s’y rapprochait. T’en as acheté 5 quand tu as su où te le procurer.
T’as visé juste avec Empire of the Sun. C’était bien sûr. T’es un peu flatté qu’il connaisse le groupe. Qu’il connaisse ta tête. Tu te demandes s’il est déjà venu à un show. S’il a déjà eu la chance de te voir chanter sur scène. De voir de ses propres yeux tout ton côté misérable que tu cries - chante, c’est pas toi le scremo du groupe - aux gens qui se sont déplacés, qui ont payé, pour vous voir. Mais non. Il n’y a rien de tout ça, parce qu’il t’explique que c’est son frère qui lui a dit les essentiels sur EOTS.
« Tu côtoies des gens bien. »
Ouais tu te lances quelques fleurs. Ça fait toujours plaisir d’être connu de certains. Empire of the Sun n’était pas huge. Vous êtes loin d’être Amity Affliction ou encore mieux, Parkway Drive. Vous aviez votre propre vibe mais visiblement pas assez pour finir #1 des Charts Australiens comme ces deux autres groupes de métal que tu admires beaucoup. Le gars te dit qu’il n’y a que la musique qui l’intéresse. Il pique encore plus ton intérêt. Tu trouves ça singulier qu’il fasse ces précisions, mais ça te frappe d’une certaine façon. Et comme tu mets un moment à répondre, le gars te demande si t’es venu tout seul ce soir.
« Tu veux me tenir compagnie ? »
Holy fuck tu regrettes aussitôt d’avoir laisser sortir ces mots alors tu t’empresses de lui répondre à sa question d’avant pour noyer le poisson. Mais la vérité c’est que ce mec il te décontenance grave.
« La musique c’est tout ce qui est important. On m’a souvent reproché de pas avoir le look d’un gars d’un groupe de rock parce que j’ai pas de tatouages ou que je porte pas des skinny jeans… »
Tu hausses une épaule. Tu bois rapidement ce deuxième shot qu’il t’a mis sous le nez un peu plus tôt. Tu fais signe au barman pour qu’il te remette deux shots de cet alcool merdique. Il faut que le boy qui hante ton odorat puisse goûter ce truc dégueu.
« Reproché ou souligné. Enfin, dans tous les cas ça sonnait péjoratif juste de prendre le temps de faire la remarque. »
Oh boy Asher. Toi qui juge tout ce qui bouge, tu fais ton susceptible. Pathétique. Les shots de cheap alcool sont servit et t’en glisses un devant lui.
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| | | | (#)Sam 9 Fév 2019 - 0:13 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?Tu t'es assis au tabouret installé à quelques centimètres de lui et tu t'y installes progressivement, déposant tes différents verres et n'hésitant pas à solliciter le barman pour obtenir d'autres boissons. Les questions fusent, tu perçois bien que jouer aux hommes mystérieux ou retourner incessamment le projecteur de la conversation sur lui ne plaît pas à ton interlocuteur. Néanmoins, tu ne peux pas t'en empêcher. Tu dois avoir un espèce de désir viscéral d'élucider jusqu'où tu peux le charrier. Tu te dis qu'Asher est le genre de mec qui peut agir sur un coup de tête après s'être retenu pendant longtemps et tu désires être témoin de ce qu'il a en réserve. Tu finis toutefois par répondre clairement à l'une de ses interrogations. Tu connaissais sa voix et a pu mettre sa tête sur celle-ci grâce aux intarissables connaissances musicales de Kane, ton meilleur ami. « Tu côtoies des gens bien, » que le blond commente en toute modestie. « Évidemment, » tu rétorques sur un ton catégorique. De surcroît, il n'y a pas mieux que le Williamson sur cette planète. Tu désignes d'un geste du menton la place libre à sa gauche, curieux de déterminer si l'homme est venu accompagné ou pas. A sa proposition de lui tenir compagnie, tu résous ce mystère promptement. Un sourire en coin fend ta joue, tu hausses les sourcils, la malice étire tous tes traits. Tu n'as cependant pas le loisir d'émettre le moindre son qu'il enchérit sur l'importance de la musique et le dérisoire des apparences. Il t'explique qu'on lui a souvent reproché ou souligné qu'il n'affiche pas le look d'une rockstar, ce que tu ne peux pas démentir. En effet, Asher fait plutôt bon chic bon genre selon toi que métalleux. Tu l'observes engloutir ses verres, il n'y a aucun doute, ce mec jouit d'une sacrée descente. « Et ça te faire suer qu'on te dise que t'as pas le look du métier ? » Ça t'étonne qu'on puisse accorder autant d'importance à des commentaires purement superficiels quand le talent ne réside pas dans la paire de jean que tu portes mais bien ce que t'as au fond de toi et de quoi t'es fait. Tu bois une gorgée de cet alcool asiatique singulier et ne sais retenir un rictus. « Quand on me fait un reproche, je fais tout pour l'exacerber si je suis d'humeur à le prendre en compte. » Tu avales ton verre cul sec, le goût t'étant vraiment étrange pour que tu puisses le savourer. « Par exemple, si on m'avait reproché de pas avoir les bons pantalons pour le métier, j'me serai pointé sur scène à poil à un vitesse subsonique. Après, c'est dans mes ambitions existentielles de faire sortir les gens qui veulent contrôler Autrui de leurs gonds. T'as fait quoi, toi ? »
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| | | | (#)Mer 13 Fév 2019 - 0:06 | |
| Tu hausses une épaule quand il te demande si ça te saoule que t’ait pas le look du métier. La vérité c’est que peut être t’aurais voulu l’avoir le look, mais tu t’es jamais laissé le droit de l’avoir. Parce que c’était trop loin des standards de la société. De ce que ton père aurait approuvé. Il faut que tu sois dans les clous. Pourquoi ? Tu sais même pas pourquoi. C’est juste une idée préconçu que tu as en tête depuis toujours à cause des idéaux de ton père. Tu ne réponds pas à la question du gars. Pas tant envie d’extrapoler sur le sujet au fond. T’as pas envie de mettre le doigt sur des trucs qui te touchent, parce que c’est vrai, parce que t’es faible, parce que t’es qu’un con en fait. Con de penser au regard des autres avant ton bonheur. Alors tu bois pour faire quelque chose et passer à la suite de la conversation smoothly. Et ça marche. Il reprend le fil de la conversation, donnant son avis sur la question. Le gars c’est tout l’inverse de toi. Il accentue quand on lui dit des trucs. Il descend les shots au fur et à mesure et tu te retiens fort de penser que c’est trop hot de le voir faire. Non. T’es en train de l’imaginer à poil à cause de ce qu’il vient de te raconter. Fucking hell.
« T’es le mec le plus énervant que j’ai jamais rencontré. »
Mais ton coeur bat légèrement plus vite que la normale aussi. T’essaie de pas y penser. Tu veux surtout voir s’il fait réellement ce qu’il vient de dire. C’est à dire, l’inverse de ce qu’on lui demande. Juste pour faire chier. Pour continuer de faire chier, parce que clairement le gars, il fait que ça. Tu sais pas si c’est juste pour toi ou non, mais tu prends. I’m fucked.
« Je veux pas connaître ton prénom. »
Tu bois un shot. Parce que y’en a encore devant vous et clairement c’est ton activité préféré de boire. Il l’a bien remarqué. Tout comme c’est son activité préféré de te casser les couilles.
« Et tu devrais arrêter de me payer des verres. »
Don’t.
Tu veux la jouer aussi chiant que lui en ne répondant à aucune de ses questions au passage. Fuck him. You wish. T’as conscience que ce que tu viens de faire est complètement puéril, mais t’es pas tout à fait toi même avec ce gars. Tu veux qu’il arrête, mais qu’il continue aussi. Tu sais pas ce que tu veux. Il te perturbe trop. I’m fucked. Yes you are.
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| | | | (#)Jeu 14 Fév 2019 - 3:10 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?Il ne s'exprime par verbalement face à ton interrogation mais son langage corporel le trahit sans merci. Son épaule qui se hausse dans un mouvement désinvolte qui implique bien plus qu'un simple défaitisme, ses lèvres qui demeurent soigneusement scellées, son regard qui vagabondent vers d'autres songes. Tu l'observes, le scrutes, le décris, l'analyses, le devines. Ses doigts vinrent porter son verre à sa bouche, gorgée qui t'invite à reprendre la parole, provoquer, extrapoler sur ta situation, ton comportement. Tu descends les shots comme de petits soldats gardant la personnalité assise à côté de toi qui se braque, qui se camoufle, qui se barricade à ton sens. « T’es le mec le plus énervant que j’ai jamais rencontré. »Un sourire satisfait étire tes lippes, le triomphe mêlé au jeu alimente ton regard. « Heureux de détenir ce grade qui me procure une si grande autorité sur tes nerfs. » Tu lui adresses un clin d’œil, lui lèves ton verre, l'engloutis cul-sec. Car pour être énervant, il fallait qu'Asher t'accorde de l'importance. Il était le seul être à décider qui pouvait le toucher ou pas selon ta compréhension des relations humaines - selon comment tu modelais tes propres amitiés. « Je veux pas connaître ton prénom, » qu'il t'annonce, déterminé. Tu as l'impression qu'il joue à quelque chose et ça te fait franchement rire. « Tu ne le connaîtras pas alors. » Tu te tournes de manière à faire complètement face au blond, ton coude appuyé sur le bar. Il boit un shot et prie : « Et tu devrais arrêter de me payer des verres. » Une moue boudeuse s'affiche sur ton minois. « J'ai dû mal à croire que tu les apprécies pas. » Provocateur, tu commandes une autre tournée pour vous deux. « Qui plus est, j'te les paie mais rien t'empêche de ne pas les boire. » Parce que tu tiens à faire passer le message que la rockstar constitue le seul maître de son avenir et non les personnes l'environnant. Son bonheur vaut bien plus que l'approbation de ses compères et si ceux-ci vont à l'encontre de ce premier, c'est qu'ils ne valent pas le coup de faire partie de sa vie. « T'as envie de quoi, là, tout de suite ? » Tu questionnes de but en blanc, conservant cette optique d'autorité sur le déroulement de sa propre histoire. « T'aurais envie que j'te paie quoi ? La paix ? » Puisqu'il paraît que t'es passé expert dans l'art de titiller ses nerfs.
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| | | | (#)Sam 16 Fév 2019 - 22:40 | |
| Tu sens son regard sur toi te brûler la peau. Il te regarde trop. Tu sais pas gérer ça. Pas du tout. T’es dans un immense conflit et tu résous ça en descendant un shot de plus. Il te suit sur les shots. Too hot. Et encore ce sourire de con sur ses lèvres. Et ce qu’il dit, tu le prends bizarrement trop bien ? T’es en train de te dire, que le gars, il a envie d’avoir une emprise sur toi. C’est clairement ce qu’il vient de dire. Il est content d’avoir une autorité sur tes nerfs. Pourquoi ? Et un clin d’oeil. Stop. Il boit encore un shot. Fuck.
Ta petite mascarade sur son prénom ne fonctionne pas. He is literally the worst. Il se met un peu mieux face à toi. Pourquoi ? Il n’a pas l’air d’apprécier ta dernière affirmation. Stop. Et il a bien compris que c’était au top de ta liste des plaisirs la boisson. Il commande encore des shots alors que c’était ce que t’allais faire de toute façon. Too hot. Il joue sur les mots. Mais toi t’es beaucoup trop faible pour refuser des shots à l’oeil. Et ton regard se verrouille au sien quand il te demande ce que tu veux là maintenant. Your body against mine. Jamais tu ne diras ça à voix haute. Jamais… Il t’offre des choix de réponse et tu mets BEAUCOUP TROP DE TEMPS à répondre. T’as pas envie de te dévoiler, mais cet attente veut tout dire, la façon dont tu le regardes aussi.
« Et toi tu veux quoi ? »
Tu prends pas de nouveau shot mais ils t’appellent tellement… T’es qu’un putain d’ivrogne.
« Là tout de suite. Tu veux quoi ? »
Ton coeur bat si vite Asher… No. Mais si.
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| | | | (#)Sam 16 Fév 2019 - 23:39 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?La tension entre vous monte crescendo. Tu ignores prodigieusement ce dont Asher est capable, tu pourrais te faire un tas d'a priori et de scénarios sur la personne selon la déferlante d'informations que Kane t'as livré sur Baxton, son groupe, quelques aspects de sa vie privée... Mais tu ne laisses rien de tout ça t'atteindre. Bien que tu aies écouté attentivement ton meilleur ami, tu désires te faire ta propre opinion sur l'individu. De plus, ce qu'il y a entre vous, cette atmosphère frisant le malaise, elle t'intrigue. Tu aimes la provoquer, la diluer, la concentrer. D'une certaine manière, Asher t'attire. Tu veux le connaître mais au fil de la conversation, tu te rends compte que tu lui dévoiles des éléments sur ta personne naturellement. Comme ton comportement vis-à-vis d'Autrui et ta manie de faire le contraire de ce qu'on te somme d'effectuer. Ce n'est pas un secret d'Etat, même des inconnus le devinent que tu sèmes le trouble et t'es pas du genre à entrer dans un cadre ; mais tu ne leur donnes pas spécialement confirmation oralement. Tu préfères parler de choses qui te sont extérieures. Tu t'élèves au grade de détenteur de pouvoir sur ses nerfs. Arrogant, tu refuses de lui donner son prénom pour ensuite faire l'opposé de son souhait en commandant une nouvelle tournée de shots. Après tout, il n'est pas obligé de les accepter. Tu suis son rythme de boisson puis tu entres dans le vif du sujet. T'as pas le temps pour tourner autour du mot et encore moins pour tourner la langue sept fois dans ta bouche avant de parler. Ce que tu le penses, tu le prononces. Tu l'as déstabilisé. Le silence vous englobe. C'est palpable entre vous. Tu estimes lui voir imposé une pression monstre. On dirait même qu'il a pâlit, un peu. Son regard se perd un petit instant avant de te braquer dans le tien. Tu plisses légèrement les yeux, tentes d'y déceler quelque chose, des indices sur ce qu'il anticipe, ce qu'il appréhende. Il aurait pu répondre n'importe quoi, Asher. Te dire qu'il veut d'autres shots, te dire qu'il veut que tu partes, te dire qu'il veut aller pisser. Du futile à l'essentiel, il a la balle dans son camp. Mais manifestement, il n'a aucune réponse à fournir. Ou en tout cas, pas une qu'il ose articuler. Tu juges ainsi qu'il ne l'assume pas mais qu'elle l’obsède trop pour qu'il la jarte facilement. « Et toi tu veux quoi ? » Un large sourire naît progressivement sur ton visage. Il descend un autre shot et tu ne le suis pas. Non, tu l'observes avec attention, comme si tu pensais pouvoir le scanner aux rayons X à force. « Là tout de suite. Tu veux quoi ? » « Oh, tellement de choses... » Tu réponds à voix basse, telle une confidence. Tu t'avances un peu de lui, ton coude glisse sur le comptoir, un simple geste de sa part et tu tomberais à la renverse de ce tabouret. « Tu veux savoir la première chose que j'veux ? Là, tout de suite ? » Tu hausses les sourcils, transpires la malice, pues le jeu. Mais quand tu reprends la parole, ton ton n'est que sérieux : « J'veux que tu fasses un truc que tu crèves d'envie de faire mais que t'oses pas parce que t'as peur du regard ou de la réaction des autres. » Tu te redresses, te pinces les lèvres. T'es sincère dans ton souhait. « Et j'suis à ta disposition pour t'aider à le faire. Si jamais. » Tu appuies ta présence d'un clin d’œil complice et glisse le contenu d'un verre dans ton gosier avant d'en saisir un autre et de lui proposer de trinquer - aka accepter cette invitation par une nouvelle vague de shooters -.
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| | | | (#)Sam 16 Fév 2019 - 23:57 | |
| Tellement de choses mais il dit rien ce con. If I had a name I would call him otherwise. No you wouldn’t. Yes I would.. Mais t’attends sa réponse à cette question. Apparemment il va t’en donner une contrairement à toi qui a fait un gros blocage, qui a rien su dire. Il se rapproche de toi. Don’t. Tu jettes un coup d’oeil rapide autour de toi pour voir si vous êtes le centre d’attention de personnes autour mais non. Tout le monde s’en fou. Tout le monde vit sa vie. Sauf toi. Shut the fuck up.
Et tu retournes ton visage vers le sien quand il te demande réthoriquement ce qu’il veut, la première chose qu’il veut. T’es légèrement hypnotisé par sa voix, son regard, et tu hoches la tête comme un disciple alors qu’il allait te répondre de toute manière. C’était sûr. Mais tu perds tes moyens. Why ? Et tu sens un truc bizarre dans ta poitrine quand il utilise des mots trop juste. Des mots qui te frappent de plein fouet. Des mots qui résonnent en toi beaucoup trop fort. It hurts a little. More. Ton coeur est tellement serré dans ta poitrine holy shit. T’es comme un con à le regarder, essayant de garder contenance mais tu n’en as aucune là. Ce gars. Il lit en toi. Tu comprends pas comment il fait mais fuck. Pourquoi ? Il en rajoute une couche disant qu’il est à ta disposition. Il fait un clin d’oeil en plus. Encore.
« Stop. »
Les mots ont dépassé ta pensée. Ton coeur bat toujours aussi vite. Tu le regardes dans les yeux. Tu veux lui dire plein de choses, mais tu oses rien. C’est beaucoup trop compliqué dans ta tête.
« Why are you doing this ? » You’re killing me.
Et tu détournes tes yeux de lui pour prendre un shot. Et tu te sens tellement con de pas juste partir. Parce que… tu sais pas quand tu le reverras. T’as pas son nom. T’as rien. Et t’as l’impression qu’il a vraiment envie de passer du temps avec toi vu son attitude. Tu l’intrigues autant qu’il t’intrigue et c’est pas grand chose, mais tu prends. Tes yeux s’accrochent de nouveau aux siens. You really have to tell me your name.
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| | | | (#)Dim 17 Fév 2019 - 1:22 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?T'as envie de le voir éclore, t'as envie d'observer l'authenticité du personnage, constater cette essence de lui-même qu'il noie dans l'alcool, qu'il n'assume pas, qu'il étouffe incessamment. Ça te fait mal de penser que le blond est si séquestré, qu'il compose son pire ennemi d'une certaine manière si tu vois juste dans ton analyse. T'as pas le syndrome de Mère Térésa et tu sais très bien que tu ne peux pas aider quelqu'un qui n'a pas envie de l'être. Si ça se trouve, Asher n'a même pas besoin d'aide. C'est peut-être juste dans sa nature d'agir ainsi, peut-être que l'alcool lui prodigue ce genre de comportement. Tu aimerais bien le rencontrer à jeun si c'est le cas. Mais tu songes aussi à sa confidence d'il y a quelques minutes, le mal-être qu'il t'a exposé quant aux critiques que des personnes lui faisaient sur son look qui ne correspondait pas à sa vocation. Comme si la vie ne leur avait pas enseignés que l'habit ne fait pas le moine. Alors tu l'attises, malin. Sans aucun scrupule, tu lui annonces que ce qui te fait envie présentement est qu'il obéisse à son cœur et se libère de ces chaînes que tu lui conjectures. T'es pas certain d'avoir visé dans le mille, mais dans tous les cas, tu sais que si le blond se prête au jeu, tu découvriras quelque chose sur lui. Et en déceler sur sa personne t'intéresse. Tu veux savoir ce qui n'est pas inscrit dans les magazines, ce qui ne véhiculent pas du bouche à oreille. Tu veux l'apprendre à la source. « Stop. » qu'il te prie. « Why are you doing this ? » Votre contact visuel se rompt, tu suis ses gestes du regard, sa main vers la bouée de sauvetage que compose un énième shot. T'as envie de lui retenir le poignet mais tu te retiens parce que t'as aucun droit de faire ça, parce que tu sens que le toucher serait risqué. T'as pressenti qu'il valait mieux pour toi de ne pas établir de contact physique avec lui depuis qu'il t'a volé ce baiser sans cérémonie et comment il a réagi en découvrant que t'étais un homme et non une femme. Tu ne sais pas ce dont il serait capable si tu osais briser cette barrière et t'as pas envie d'élucider ce mystère, persuadé qu'il sera trop toxique. Il y a des gestes et des enseignements qui nécessitent du temps. Le bleu de ses yeux te foudroient de nouveau. Tu laisses filer un soupire entre tes lippes et répliques en reformulant sa question : « Why are you not doing it? » Tu ne le taquines plus. Tes traits sont sérieux, ton regard est vrai, direct. « What's stopping ya? » Un silence de quelques secondes vous enlace et tu finis par quitter le tabouret. Asher a bu les derniers shooters donc plus rien ne le retiens ici, techniquement. « Come on. » Tu lui fais un geste entendu de la tête, l'invitant à te suivre et t'orientes vers le balcon. Il y a personne, une agréable brise australienne, seules les étoiles en témoins et quelques fêtards ivres les admirant. « Si t'as peur de le faire, tu peux juste me dire ce que c'est que tu veux faire. J'pourrais peut-être t'aider. » Tu proposes dans le vide, à défaut de savoir si Asher t'as suivi car tu tournes dos à l'entrée au balcon.
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| | | | (#)Dim 17 Fév 2019 - 1:38 | |
| Tu veux un shot de plus. Et tu le bois. Tes pensées s’embrouillent encore plus. Tu veux oublier toutes ces questions que tu te poses, toutes ces barrières que tu te mets. Tu veux juste switch your fucking brain off. Please. T’en veux un autre encore, mais y’en a plus. Fuck. Parce que ça y est, tu commences à lâcher prise. I shouldn’t. You should. Et tes yeux dans les siens te font encore plus tourner la tête. Et ses paroles sont comme des claques qu’on te donne. Des poings. Il est sérieux. T’es genre, complètement perdu dans ses yeux. Ton coeur cogne de plus en plus fort au fur et à mesure de ses mots. C’est vrai Asher, qu’est ce qui t’arrête ? Stop. Parce que tu veux. Tu veux tellement. I shouldn’t. Pourquoi ? Shut up. Just let go Asher.
Et il se lève. Et il te dit de le suivre. Et tu le fais, parce que tu te dis que si vous êtes dans un endroit tranquille, peut être que tu vas lâcher prise. I won’t. Don’t sweat it. Et vous voilà sur le balcon. Seuls. Fuck. You want this so much Asher. It’s painful. Encore plus que tu as vraiment l’impression que, c’est possible là. Personne ne saurait. Et il reprend la parole alors que tu te plaisait dans ce silence super pensant. Tes yeux vissé sur sa nuque. Il est encore en train de te pousser à te laisser aller. Et tu le fais…
Un pas, deux pas de plus. Ton coeur martèle dans ta poitrine, tes mains tremblent un peu, mais tu réfléchis pas et tu lâches prise. There’s nobody around. Tu te rassures comme tu peux alors que tu glisses tes bras autour de lui, te collant à son dos, toi étant derrière lui. Et Jesus fucking Christ, tu mets ton nez contre sa nuque et tu inhales son parfum comme si ta vie en dépendait.
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| | | | (#)Dim 17 Fév 2019 - 3:25 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?« Si t'as peur de le faire, tu peux juste me dire ce que c'est que tu veux faire. J'pourrais peut-être t'aider. » Tu adresses au vide, à un Asher hypothétique puisque tu ignores prodigieusement si ce dernier a opté pour te suivre ou rester amarré au bar. Tu poses tes mains contre la rambarde métallique du balcon, le vent soulève tes cheveux puis une sensation imprévue te fait légèrement sursauter. Tu sens des bras passer autour de ton corps, devines leur propriétaire par les mains masculines et les manches de la veste de cuir que porte Asher apparaissant dans ton champ de vision. Ses cheveux se mêlent au tien, sa barbe de quelques jours taquine ta peau alors que son nez se niche dans ton cou pour humer ton parfum. Tu conserves ton immobilité quelques minutes, le temps qu'il faut au blond pour savourer ce moment, le réaliser, le mémoriser peut-être même. Tu songes à ces instants où toi aussi, tu as empli tes poumons d'un air spécial que tu voulais conserver en toi à jamais. Ces parfums fatidiques, ces instants cruciaux qui gonflent le cœur, nourrissent l'âme et colorent l'encre. Après quelques minutes, tu finis par te retourner doucement dans l'étreinte du Baxton de manière à lui faire face. Tu sais que la pratique est dangereuse : il est bien plus aisé d'agir de dos que sous le couperet d'un regard révélateur et un visage empli d’expressions. « Ça va? » Tu souffles ces mots audibles que pour lui, bien que personne ne puisse vous entendre sur ce balcon. Tu positionnes ta main dans son cou affectueusement, le conviant à ne pas fuir de suite ce moment. T'as pas envie qu'il rumine, tu ne souhaites pas qu'il dénigre son vœu dans quelques minutes. Tu ignores tout de ce qu'Asher pense et désire, tu ne joues qu'aux devinettes depuis votre premier échange. Tu y vas à l'instinct, constamment. « You're good, » que tu lui assures. Il ne risque rien avec toi et n'a aucun reproche à se faire. Mais aussi, il ne te semble pas faire partie de la catégorie de personnes abominables. Si son groupe s'est brisé sous des accusations terribles, il n'a pas à s'en sentir sali si lui n'a jamais fauté. Ta main passe de son cou à son épaule et tu finis par questionner, sérieux et invitant à l'authenticité, à la confidence dans cette bulle que vous ne partagez qu'à deux : « C'est tout ce que t'avais en tête ? »
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| | | | (#)Dim 17 Fév 2019 - 4:06 | |
| Tes yeux se ferment et tu profites du moment, tu te coupes de tout, de la réalité, de ta raison. De tout. Tu mets toute ce moment d’égarement sur le compte de l’alcool que t’as bu. Tu n’as pas envie de bouger de là. T’as aucune idée si tu auras une autre occasion à l’avenir. Si tu te laisseras de nouveau aller comme ça. Si tu le reverras tout court parce que ce con ne t’a toujours pas donné son nom. Et tes bras le serrent fermement mais c’est parce que tu veux pas sentir tes tremblements. Tu lâches un peu ta prise quand tu le sens bouger… Se retourner. Please. Les sensations dans ta poitrines sont ingérables, mais tu le veux au plus près de toi, le plus longtemps. T’es mortifié en même temps, tu sais pas ce que t’es en train de faire. Not thinking about this just now. Nope. Tu profites. Tu goûtes à cet interdit. And it feels so good…
Il est maintenant face à toi, mais tu ne le vois pas. Tes yeux sont fermés. If I look at his eyes from this close I’m fucked. Forever. You know it. You feel it. Ton front est contre son visage. Vous êtes si proches. Et il te demande si ça va. Felt it. Et la vérité c’est que ça va autant très bien, que pas du tout… Tu gères pas le moment. T’es dans ton silence. Les yeux fermés. Sentant son corps contre le sien. And his perfume. Tu es un emotional mess. Tu comptes pas lui répondre. Tu sais pas quoi répondre. Et il pose sa main sur ton cou. Don’t. Tu frissonnes comme jamais. Shit. Tu te mords la lèvre puis tu prends une grande inspiration. T’as besoin de faire quelque chose pour calmer tes émotions mais visiblement rien ne marche.
You’re good.
Une sorte de gémissement s’échappe de ta gorge. I’m not. This is too much. You are not handling a single thing. Il essaie de te pousser encore plus dans tes retranchements. Et t’as aucune idée de ce qu’il a en tête, tu trouves déjà qu’être là à respirer son odeur comme un chien c’est trop. Tu restes silencieux et tu vas te blottir de nouveau intégralement contre lui, ton visage se perdant dans son cou. Tu le serres un peu trop fort… Mais tu t’en fou. I’m sure he can take it.
Tu sais pas combien de temps tu restes comme ça mais tu peux rester longtemps. Ton coeur va toujours aussi vite, mais tu commences à te calmer quelque peu. I could get used to that. Tes lèvres sont posées sur sa peau. T’en as tout à fait conscience.
« You have to tell me your name. »
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| | | | (#)Mar 19 Fév 2019 - 22:29 | |
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Get up, get up. Take me down, this time I'm done. Into the river and out of the sun. Under the water, it's all out of love. I'll drown alone, who gives a fuck?Ses bras entourent ton corps dans une solidité qui t'intrigue, t'interpelle. Tu laisses le moment planer, durer, s'imposer, avant d'oser l’altérer en te retournant vers Asher que tu as deviné. Ses yeux demeurent fermés, résolus à ne pas affronter le visuel de cette scène à ton sens. Tu l'observes longuement, l'examines, tentes d'élucider le mystère qui englobe ce type, le dévore presque. Son front reste contre le tien. Maintenant qu'il a commis ce pas pour se rapprocher de toi, tout dans son comportement paraît annoncer qu'il n'est pas prêt à ce que cette étreinte s'achève prochainement. Tu poses ta main dans son cou, il se mord la lèvre. Il inspire profondément - s'insuffle-t-il courage ? Tu lui demandes si ça va pour répondre que oui, ça va. He's good. Un gémissement file entre ses lèvres alors que tu l'interroges sur la nature de ce dont il avait en tête, de ce qu'il crevait d'envie de faire mais n'osait pas commettre. Les mots lui manquent mais les gestes pallient. Il réduit les misérables centimètres de distance entre vous, plonge son visage dans ton cou, te serre encore plus fort. Tu te demandes à quel point la rockstar est brisée. Ce qu'il a pu vivre pour être dans cet état aujourd'hui. Tu sens son souffle chaud qui s'écrase contre ta chaire après chacune de ses inspirations profondes. Son cœur bat la chamade contre ta propre poitrine. Tu ramènes ta main contre son cou pour finaliser l'accolade, attends patiemment qu'il se recueille, qu'il génère en lui ce dont il a tant besoin. Finalement, ses lèvres se mouvent contre ta peau, sa voix vint combler le silence. « You have to tell me your name. » Tu pouffes brièvement. Tu ne saurais expliciter pourquoi le blond prodigue autant d'importance à ton prénom. Il ne lâche pas l'affaire, ça doit bien être la troisième fois qu'il te le demande. « Levi, » tu consens. « Mais j'suis pas le genre de personne que tu trouves dans un annuaire ou sur l'Internet. » Faut vraiment le vouloir pour te trouver et ça a toujours été ton but. Maîtriser ta liberté jusqu'au point où tu décides quand tes proches savent où tu te trouves. Ne devoir de comptes à personne. Tes doigts se faufilent dans la poche du blouson d'Asher pour en extirper son téléphone portable. Béni d'une chance inouïe, tu parviens à composer ton propre numéro de manière à ce qu'il soit en mémoire de l'outil du Baxton. « T'en feras bon usage. Je l'ai donné qu'à une partie de mes proches. » Il sera ton exception.
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| | | | | | | | asher&levi ϟ look at the mess i've made |
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