Dernière édition par Joseph Keegan le Lun 6 Mai - 19:26, édité 1 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Il y a certains matins ou je me levais avec assez de volonté pour abattre un travail monstre. Les jours où j’oscillais en fonction de mes humeurs finalement assez changeantes. Et les autres, ceux où mes vieux démons reprenaient le démon. Ceux où je passais la journée dans ce délicieux brouillard, cet étourdissement familier qui suivait la prise de drogues. Je n’avais pas touché à la cocaïne depuis douze ans, me souvenant encore du douloureux sevrage et de la dangereuse addiction, mais d’autres vieux amis avaient regagné du terrain.
Levée à 13h, la nuit était tombée bien rapidement pour moi. Pour rien au monde je n’aurais échangé mon quotidien contre celui de ceux qui se levaient aux aurores pour se tuer au bureau, un travail que j’imaginais comme assommant, mais sans grande expérience ayant toujours vécu à la marge.
Après un week-end passé à bosser, j’avais donc décidé de m’accorder cette journée de répit, jugeant que je l’avais bien mérité. J’étais passée au restaurant tenu par les frères Strange, et arrivant à la fin du service d’Alex j’avais déjeuné avec lui. On ne peut pas réellement dire que j’étais du genre à me mijoter de bons petits plats, et je ne devais ma plastique qu’à mon assiduité à la salle de sport et, il faut bien l’avouer, à un bon tirage au sort au jeu du métabolisme. J’avais fumé un peu d’herbe en sa compagnie, assez pour me rendre amusante et trop peu pour être réellement défoncée, le juste milieu pour un début d’après-midi et, quittant le restaurant j’avais commencé à faire le tour de mes partenaires habituels de soirée, envoyant quelques messages, avant de rentrer chez moi, choisissant pour ce faire de marcher plutôt que de profiter de la délicieuse proximité qu’offrait le métro aux heures de fermeture de bureau.
Quelques minutes plus tard et sortant de la douche j’avais à nouveau regardé mon téléphone. Aucun nouveau message, si ce n’est une réponse pour me dire qu’on était mercredi et qu’il était peut-être un peu tôt dans la semaine pour suivre mon rythme de sortie. Je n’avais jamais été du genre à avoir besoin d’être accompagnée pour boire, mais j’appréciais la compagnie masculine plus que les mœurs conservateurs Australiens ne le permettaient.
Travaillant rapidement mon maquillage pour un effet charbonneux en adéquation avec le type d’établissement, j’avais ensuite arpenté le dressing en sous-vêtements pendant plusieurs minutes avant de me décider pour une robe noire avec une doublure en dentelle dos nue. La soirée pouvait commencer.
[…]
Il était autour de vingt heure lorsque j’avais poussé les portes du bar, que j’avais choisi parce que régulièrement fréquenté par des membres ou clients du club. Et cela ne manqua pas, je repérai rapidement deux gros clients assis au fond du bar sur une banquette. Costumes, Bouteille de whisky sur la table, consommation de drogues à moitié dissimulée, j’avais personnellement fait affaire avec eux lorsque je vendais encore et je savais qu’ils étaient le prototype parfait des flambeurs. Celui de droite avait même réchauffé mes draps pendant quelques nuits fût un temps. Grand, musclé et surtout un amant divin. Il n’avait pas inventé la poudre, mais ce n’était pas ce que je lui demandais. Et il s’était rangé, marié, et avait ainsi tristement disparu de ma liste de diffusion.
Sans passer par le bar, je m’étais dirigée vers eux, avait tiré le sachet en plastique qui contenait une dizaine de pilules de MDMA gentiment alignées de mon sac à main, et avait rapidement trouvé une place de choix entre les deux hommes. Je buvais à l’œil et ils consommaient à l’œil, je ne passais pas régulièrement la soirée avec eux, mais c’était finalement un deal bien installé entre nous lorsque je tombais sur eux.
J’avais déjà deux verres d’alcool dans le nez, et tiré quelques lattes sur le pétard qui avait commencé à tourner, si bien qu’avec ce que j’avais pris la journée, je commençais déjà à ressentir une douce euphorie m’envahir et une certaine désinhibition, quand un homme vint s’asseoir à côté de nous. Je ne l’avais pas vu approcher, et émergeant, je le dévisageais à présent. Ouais son visage m’était familier, mais impossible de me souvenir pourquoi. Il me fixait sans un regard pour mes deux compagnons de soirée le coude posé sur la table, lui donnant un air nonchalant qui ne me déplaisait pas. « On s’connait. En tout cas, j’me souviens d’toi » Je n’avais rien répondu, cherchant encore dans les méandre de mes pensées qui était ce charmant jeune homme. Peut-être que sobre, retrouver son nom aurait été une tâche plus aisée.
Je l’observai ensuite, avec un amusement et une curiosité non dissimulées, me tendre son paquet de clope, comme tentant de m’apprivoiser. Ce n’était pas une mince affaire avec moi, mais en tout cas, la soirée prenait une tournure intéressante. « Toujours fidèle au grand patron ? » La cigarette entre les lèvres, je m’étais penchée vers mon acolyte de droite, qui avait instantanément dégainé un briquet et allumé ma cigarette. Prenant une première inhalation, j’avais fermé les yeux quelques secondes avant de les plonger dans ceux de cet inconnu par si inconnu que ça apparemment en recrachant ma fumée. Etrangement aucun des deux hommes qui m’avait accompagnée dans ma soirée jusqu’ici d’avait émis le moindre son depuis l’arrivée du jeune homme. Je n’étais pas le genre de femme qu’on interromps. « Ça se pourrait… » Prenant une bouffée supplémentaire, j’avais finalement ajoutée. « Quelque chose me dit que si j’avais partagé une nuit avec toi je m’en souviendrais, et pourtant tu m’es familier. Il va falloir me rafraichir la mémoire. » Croisant les bras, je m’étais reculée, m’adossant au canapé. « Qu’est-ce que tu veux ? »
La soirée commençait à m’intéresser. J’avais naturellement adopté un ton provocateur, n’y faisant même plus attention après toutes ces années passées à jouer avec le feu et avec mes congénères masculins.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 2 Aoû - 10:57, édité 6 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Le jeune homme avait certainement ce je ne sais quoi qui m’intrigue, qui me pousse à m’intéresser à un homme. Pas dans sa façon de me regarder, qui laisse finalement peu de doutes sur le fait qu’il apprécie le spectacle, j’ai l’habitude d’être déshabillée du regard et les mauvaises langues vous diraient même que je fais tout pour, non plus dans son attitude. Je suis finalement habituée à certains archétypes d’hommes, ceux habitués à batifoler avec des jeunes femmes fragiles, qui s’écrasent finalement assez rapidement devant ma personnalité et dès que la conversation sort de leur zone de confort, ceux qui au contraire pensent que pour séduire une femme il faut retourner à l’état primitif d’homme des cavernes (l’homme à ma droite faisant sans nul doute partie de cette catégorie), ceux avec du répondant mais que l’égo pousse à écraser leurs interlocuteurs pour se donner un air important. Je ne suis par contre pas habituée à ce que j’ai en face de moi. Sa désinvolture est la première chose que je perçois, autant lorsqu’il s’adresse à moi que dans son physique, ses attitudes, comme ces cheveux juste un peu trop longs qui lui tombent sur le visage et qu’il retire en arrière, ce regard qui ne décroche pas du mien, et qui ne se décontenance pas lorsque je le provoque. Ce rire qu’il laisse à peine échapper. « J’imagine qu’t’es du genre à te taper tous les mecs à l’allure potable. » Un sourire se dessine sur mon visage alors qu’il pointe du menton mes deux compagnons de soirée. Il rentre dans mon jeu. Cela tombe bien, j’aime les joueurs. La relation que j’entretiens avec mes deux acolyte est beaucoup plus sage qu’il ne le laisse supposer, au jour d'aujourd’hui en tout cas, mais je préfère largement laisser travailler son imagination. « Malheureusement, je n’ai effectivement pas eu l’honneur de caresser la courbe de tes cuisses ni de lécher ta poitrine sur toute sa longueur. »
Une surprise fugace s'invite sur mon visage, pendant quelques secondes. Une bonne surprise. Provocateur, je dirai même avec un soupçon de décadence. Peut être même plus que ce que je me serais moi-même permis. Un terrain sur lequel j'ai rarement l'occasion d'être dépassée, ou de trouver quelqu'un qui soit mon égal, et je ne suis pour l'instant pas déçue d'avoir accordé mon attention au jeune homme. De ma main gauche, je prend une bouffée supplémentaire sur la cigarette, qui me semble un peu fade en comparaison avec le brouillard qui entoure déjà mon esprit, avant de recracher la fumée, de cendrer directement sur la table, et de reposer ma main sur ma cuisse, passant la droite derrière mon cou, carressant machinalement les tatouages qui y naissent pour descendre dans mon dos, un air songeur sur le visage. « C'est une lacune qui peut encore être comblée. » Une invitation à continuer la discussion sur cette pente glissante. Qu'il interprète apparemment correctement puisque lorsque je me recule pour m'appuyer contre mon dossier, il appui ses coudes sur la table, avançant son buste, pour ne pas creuser l'espace qui sépare son regard du mien. Depuis le début de notre conversation, je n'ai pas détourné mes yeux clairs des siens.
« J’suis à la recherche de plaisir sous sa forme solide, ou liquide, dépendamment de l’équipement qu’tu traînes avec toi. » Une surprise s'invite à nouveau sur mon visage, y reste un peu plus longtemps cette fois, et s'accompagne à présent d'un soupçon de déception. Un camé, qui finalement ne m'aurait approchée que pour acheter sa dose ? J'ai du mal à croire qu'il s'agit de la même personne que quelques minutes auparavant, et d'un coup, la conversation prend une tournure plus familière, qui pourrait presque m'ennuyer. Mais penchant légèrement la tête, il continue. « J’imagine que tu pourrais m’en fournir à un prix d’amis. J’me suis tout de même retenu de t’étrangler quand t’es venue nous rendre visite après qu’un des tiens ait pointé une arme en direction d’nos gueules. »
Les choses redeviennent cruellement intéressantes, et mes voisins quant à eux semblent interloqués. Mais le jeune homme qui nous a rejoint obtiens l'effet escompté, j'arrive à remettre une situation sur son visage. Une quinzaine d'hommes, nerveux et remontés, qui m'ouvrent la porte et se retiennent de me la refermer directement au visage. En pénétrant dans la pièce j'avais compris que Mitchell avait vu juste ce jour là, et qu'après l'esclandre causée par Liam les Manthas auraient passé à tabac tout homme qu'il aurait pu envoyer. Mais j'étais une femme et j'avais un joli minois, et mes interlocuteurs, certainement surpris s'étaient contenus tant bien que mal, la tension restant palpable dans l'air. Je me souviens même du regard noir qu'avait posé sur moi mon interlocuteur, assez différent du regard brillant qu'il avait eu précédemment, lorsque posant les yeux sur mon corps il s'était permis de le détailler.
Et aujourd'hui il venait ramper aux pieds du Club. Un revers du médaille qui ne pouvait que m'amuser. Devant mon silence, l'homme à ma droite tenta de prendre la parole, voulant surement savoir s'il devait intervenir. « Raelyn tu ... » J'avais levé la main, l'invitant au silence, avant de rompre le contact visuel avec le jeune homme qui s'était invité à nos côté pour planter mes yeux dans celui qui avait interrompu notre échange. « Allez jouer ailleurs maintenant s'il te plait. » Mes deux compagnons avaient échangé un regard, comme jaugeant les options qui se présentaient à eux. J'accompagnai mes paroles d'un sourire charmeur, si ça pouvait les aider à prendre leur décision. Finalement ils se levèrent, laissant la bouteille de whisky sur la table. Ils savaient comme moi que les deux petites pilules colorées qu'ils avaient déjà chacun avalées avaient une valeur bien plus importante, et ne voulaient certainement pas prendre le risque de m'agacer. Si nous allions parler des Manthas, du Club et de ses secrets, je préférais congédier les deux clients.
Je tendis justement ma main pour attraper la bouteille, et remplir à nouveau mon verre. Ajoutant quelques glaçons, je portais ensuite la boisson à mes lèvres, profitant de la douce brûlure qui descendit dans ma gorge, avant de replonger mes yeux dans les siens. « Tu ne sais pas à quel point j'apprécie ce type de culot, mais tu devrais te méfier si un jour tu te retrouves en face de mes semblables. » Dire que la plupart des membres du Club n'appréciaient pas les Manthas étaient un euphémisme. Je n'avais pour ma part pas de soucis avec la compétition, qui épiçait à mon sens les règles du jeu. Et j'étais de nature plutôt diplomatique, qualité qui manquait à mes yeux cruellement à la plupart des hommes évoluant dans le même univers que moi. « Mais tu n'as pas de chance, il y a bien longtemps que je ne m'occupe plus des ventes. » Je travaillais effectivement sur l'approvisionnement depuis presque huit ans, et si je partageais volontiers ma réserve personnelle, il fallait quand même me donner une bonne raison de le faire. « Bien sûr je pourrais te dépanner, mais il faudrait pour ça que quelque chose m'en donne l'envie. » Ma cigarette étaient à présent totalement consumée, j'écrasai le mégot sur mon dessous de verre. L'envie de faire entrer plus de drogue dans mon organisme commençait à se faire ressentir de mon côté également, un drogué avait toujours besoin de plus, mais ne voulant pas dévoiler toutes mes cartes trop tôt je choisi plutôt de vider mon verre d'un trait. « Dis moi, comment faut-il que je t'appelle ? »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr - 21:43, édité 2 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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RPs EN ATTENTE : aisling #3
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J’avais toujours aimé les hommes qui savent ce qu’il veulent, et qui n’ont pas peur de le montrer, de l’afficher clairement. Je n’aimais pas les jeunes premiers, qui rougissaient à la moindre allusion aux relations charnelles avec plus de pudeur qu’une jeune fille. Et une chose était sure, mon interlocuteur n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux. C’est pourquoi je décidai à mon tour d’afficher clairement l’intérêt qu’il suscitait chez moi, en tout cas pour l’instant. J’étais une femme à l’humeur volatile, passant de la curiosité à la déception, de l’ardeur à la douche froide, et l’alcool et les drogues avaient tendance à accentuer ce trait de caractère chez moi. Il restait cependant rare de me voir sortir de mes gonds, et il en fallait beaucoup pour me faire perdre mon sang froid. Depuis l’adolescence j’avais toujours pris les choses avec un détachement pouvant presque trahir un léger manque d’empathie.
Une lueur traversa les yeux du jeune homme, et son sourire franc fit apparaître deux légères fossettes sur ses joues, lui donnant tout de suite un air plus doux, qu’étrangement j’appréciais chez un partenaire. J’aimais les contrastes, et un sourire d’adolescent insolent chez un homme qui savait ce qu’il voulait était quelque chose qui manquait rarement de commencer à me faire fondre. « J’suis pas v’nu dans l’but de gagner ton corps mais ça ne me dérangerait pas du tout d’repartir avec. » Il n’avait pas besoin de le dire, ses yeux et son langage corporel parlaient pour lui, mais celui faisait toujours plaisir d’entendre se dire qu’on était désirée. Surtout par un homme auquel on n’était pas indifférente. Et si je ne le montrais pas aussi ouvertement que lui, c’était simplement parce que j’aimais rester maîtresse de la situation. Pendant plus de 18 ans, j’avais eu l’impression d’étouffer, que ma vie et ce qu’elle deviendrait m’échappait, et je vivais dans l’excès contraire depuis que je l’avais reprise en main.
Quoi que, par moment, des moments très spécifiques, je n’avais rien contre l’idée qu’un homme mène la danse. Mais pas avant d’avoir clairement montré quel genre femme j’étais. « Ça mon mignon, on verra. Je voudrais pas non plus que les gens pensent que je suis facile tu comprends … » Un sourire fugace traversa mon visage, avant que je laisse éclater un rire. Ce que les gens et la société pensaient à mon sujet ne me touchait pas une seule seconde, c’était écrit sur mon visage et mon attitude laissait peu de doute à ce sujet, mais je me plaisais à jouer le rôle de la fille sage pendant ces quelques secondes.
Lorsque le jeune homme en face de moi consenti enfin à me donner un indice pour me mener à son identité, et que les deux hommes assis à mes côtés se levèrent pour nous laisser de l’intimité, je ne leur accordai pas un regard. Volatile, ils ne m’intéressaient déjà plus. J’étais comme un enfant à qui on venait d’offrir un nouveau jouet, et ce jeune homme aux yeux clairs et au sourire charmeur était de toute évidence un jouet que j’avais envie d’essayer. Je le regardai prendre ses aises sur le canapé, avec une certaine curiosité peinte sur le visage. Je voulais tester ses limites, je voulais voir jusque où il se perdrait.
« Mitch m’a promis sa protection. Si l’un de vos idiots m’touche, il perdra ses dents s’il est assez chanceux pour ne pas perdre sa vie. » Je fus surprise d’entendre le diminutif du prénom de Mitchell dans la bouche d’un ancien concurrent, et très honnêtement j’ignorai tout de l’accord qu’il semblait avoir avec mon patron. Cela ne me déstabilisait pas particulièrement, je ne prétendais pas que Mitchell n’ait aucun secret pour moi, loin de là, non au contraire, cela rendait le personnage intéressant. J’avais du respect pour Mitchell, et si je le savais faillible dans les personnes à qui il donnait sa confiance, il ne se serait jamais retrouvé derrière les barreaux si ça n’avait pas été le cas, le fait qu’il accorde sa protection à quelqu’un n’étais pas anodin. Et surtout ce n’était jamais gratuit. Que pouvait bien avoir le jeune homme qui intéressait le boss ? Je le trouvais en tout cas d’un coup bien sûr de lui, bien fanfaron. « Je suis sure que si je t’abîmais j’aurais peut-être, dans le pire des cas une tape sur le dos de la main. » Légèrement, mais de façon perceptible, je m’étais décalée sur la banquette, pour me rapprocher de lui, le déshabillant du regard à mon tour. « Et pourtant tu es venu m’approcher de ton plein gré. Tu n’as pas peur de moi ? » Un air rieur dans le regard, je le détaillai. Il tremblait, il avait tenté de le dissimuler et de se calmer, mais le manque commençait à perceptible chez lui. Dommage pour lui, il affichait clairement un point faible, préjudiciable, une faille dans laquelle je m’empresserai de m’engouffrer à la première occasion.
Il essayait de contenir le manque cruel, ce feu qui dévorait de l’intérieur. Mais je n’étais pas dure. Et comme pour me donner raison il renchérit. « Tu dois être bien placée pour savoir qu’un mec en manque serait prêt à faire bien des choses pour une dose. J’ai p’t’être des clopes mais elles apaisent à peine ce putain d’feu qui m’brûle la cervelle depuis hier. » Oui je le savais. J’avais été prête à bien des choses pour ma dose, lorsqu’arrivant à Brisbane j’étais tombée sous l’emprise de cette putain de maladie qu’était l’addiction à la cocaïne. Et si j’avais recommencé à me droguer à la mort d’Aaron, je n’étais cependant jamais retombée dans les bras de cette merde. Trop douloureuse, trop exigeante, comme un amant jaloux qui sonne à votre porte à toute heure de la journée, vous demandant des comptes. « Je vais finir par croire que tu restes ici juste pour que je te donne de quoi planer. Ça me blesse presque. » Une moue boudeuse sur le visage, j’aurais mérité un oscar. Il en fallait plus pour me blesser, et à mon avis mon interlocuteur, Jo comme j’allais bientôt l’apprendre, l’avait compris.
« Tu peux m’appeler comme t’en as envie. Mais, si tu veux que j’me sente interpellé, appelle moi Jo. » Jo, je notais mentalement l’information, dans mon esprit si embrouillé par un mélange de whisky et d’herbe. « Et toi ? Faut-il que je t’appelle ma jolie ou préfères-tu me donner ton vrai prénom pour éviter mes mots doux ? » Je laissai à nouveau échapper un rire franc. Au moins il m’amusait. Les hommes qui arrivaient à m’amuser se faisaient malheureusement de plus en plus rare. « Honnêtement avec un sourire comme le tiens, tu peux m’appeler comme ça te chante. »
Finalement j’attrapai mon petit sac à main pour en sortir de quoi rouler un nouveau joint. Une drogue un peu trop douce pour ne pas sembler mesquine par rapport à ce que Jo mourrait vraisemblablement d’envie de s’envoyer, mais je n’avais aucune envie de le satisfaire si rapidement. Une fois l’entreprise terminé, je me rapprochai de lui, me penchant vers lui, le joint entre les lèvres, attendant qu’il m’aide à l’allumer, et réduisant encore l’espace de quelques secondes la distance entre nos deux corps. Je reculai mon buste, mettant fin à cette proximité et me délectant de cette idée de me rapprocher pour ensuite m’éloigner. Je tirai une première latte, avant de lui tendre le joint, qui lui offrirait surement une première délivrance, mais qui ne le satisferait pas certainement pas entièrement. D’une certaine manière, je n’avais pas envie de lui donner ce qu’il voulait, et de mettre fin à cet échange. Alors qu'il attrapait la cigarette, sa main frôla la mienne, premier contact physique que je notai avec appréciation, un doux frisson me remontant dans le bras. « Raelyn. C’est comme ça que je m’appelle. »
Me servant un nouveau verre, je guettai la délivrance sur son visage lorsqu’il pris sa première bouffée.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr - 21:43, édité 3 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Aucune femme n’est facile. Certaines ont simplement été plus brisées que d’autres. Le vase se casse mais ne se répare jamais complètement. Les plus difficiles cherchent simplement la meilleure colle pour cacher les fissures. » Je levai un sourcil devant cette éloquence soudaine. C’était sans conteste la phrase la plus longue qu’il m’ait adressé depuis qu’il s’était installé à mes côtés, et jusqu’ici entre ses airs nonchalants et la douce aura de drogué qu’il dégageait, il m’aurait été difficile, voire impossible, de soupçonner mon interlocuteur d’être capable d’une telle métaphore. Pour ma part j’aimais les mots. Je voyais chaque joute verbale, même la plus simple, comme un combat. Et j’aimais manier la langue pour retourner les idées d’un adversaire. Diplomatie et manipulation ne faisaient souvent qu’un lorsqu’il s’agissait de moi. Pourtant ce soir, face à lui, j’avais envie de jouer à un autre jeu. Les jeux de la brutale sincérité, façon peut être de tester le jeune homme, et d’étudier ses réactions. L’alcool et les drogues aidaient également, rendant plus difficile la dissimulation de soi, de ses envies et intentions. « Avant que tu me poses la question : non, j’suis pas un poète. Parfois, y’a des mots qui sortent de ma gueule sans que j’m’en rende compte et j’les assume toujours. » Je notai la façon dont il contractais de façon quasi systématique les pronoms de la langue anglaise, me demandant si c’était inconscient, ou un genre d’adolescent qu’il se donnait. Je m’attardai un peu plus sur le contenu, le sens de ses mots, une fois la surprise de le voir s’exprimer de la sorte passée. Pouvait-on dire que j’avais été brisée ? La réponse honnête aurait été oui. Assurément, sans aucun doute. J’avais été brisée par la solitude et l’ennui en grandissant dans une ville où j’étouffais, j’avais été brisée par la cocaïne en arrivant sur Brisbane, et j’avais été brisée il y a onze ans lorsque j’avais regardé l’homme que j’aimais se vider de son sang sans pouvoir intervenir.
La réponse à laquelle je préférais croire était que rien ne pouvait me briser. Que la personne que j’étais aujourd’hui était simplement plus forte que celle que j’étais hier, et que la désinvolture avec laquelle je m’impliquais – ou plutôt je ne m’impliquais pas – avec les hommes n’était qu’une façon de ne laisser personne m’atteindre.
Quoi qu’il en soit, ces pensées étaient bien trop personnelles pour être partagées aujourd’hui, et quittant mes songes, j’étais rentrée à nouveau dans ce jeu de séduction dont j'étais l'instigatrice. Me rapprochant de lui, le provocant, évoquant le fait que je pouvais lui faire à peu près ce que je voulais sans subir la moindre punition. « Si tu m’abimais ? Je ne vois pas comment tu pourrais faire ça. » Un sourire étira à nouveau mon visage, allant même ce coup-ci jusqu’à dévoiler mes dents blanches. Je le voyais parcourir du regard mes courbes, avant de regarder autour de lui, à la recherche probablement d’un acolyte qui pourraient constituer une menace. « Je ne laisse plus la peur m’empêcher de faire ce que j’ai envie d’faire. J’ai renoncé à ce sentiment de merde il y a bien longtemps. » Faisant simplement tourner mon verre entre les doigts de ma main gauche, je replaçai à nouveau la droite derrière mon coup, caressant mon épaule du bout du doigt, comme je l’avais fait précédemment – c’est un tic que j’avais acquis avec le temps. Mes paroles se voulaient intimidantes, peut être légèrement menaçantes, mais mon langage corporel annonçait clairement le contraire. « Il y a des tonnes de façon d’abîmer quelqu’un. » Je ne précisai pas ma pensée, jugant que ce n’était pas nécessaire. Mais rapidement je continuai. « Mais tu as raison, ça n’est pas mon intention. Enfin, pas tout de suite. »
La peur, un sujet sur lequel je ne le rejoignait pas. La peur était un moteur comme un autre, et si je lui refusais le droit de me tétaniser, j’avais conscience que certains de mes choix étaient guidés par la peur. La peur de vivre une vie morne et insipide par exemple, et une autre, plus latente, dont j’acceptais à peine la présence, la peur de me retrouver seule, finalement la raison pour laquelle j’étais en permanente recherche de quelqu’un pour chauffer mes draps. Je ne m’attachais pas, mon cœur n’était absolument pas prêt à s’ouvrir à quelqu’un, et peut être ne le serait-il jamais, mais je ressentais un manque cruel lorsque pendant plusieurs jours je n’avais pas senti une peau contre la mienne, un souffle dans mon cou.
« En revanche, toi. J’dois dire que ça prend des couilles d’acier pour se planter devant dix taureaux qui voient rouge. Tu caches une arme secrète sur toi ou tu ne crains simplement pas la mort ? » Une allusion aux circonstance de notre rencontre, encore une. Est-ce que j’avais eu peur ce jour-là ? Pas réellement, je n’avais senti qu’une douce inquiétude au fond de mon ventre. « Et bien, comme tout le monde je ne suis pas particulièrement pressée de tirer ma révérence. Mais pour répondre à ta question, je connais trop la gente masculine et l’effet que je lui fais pour m’être sentie réellement menacée. » Cela pouvait sembler prétentieux, mais c’était un simple constat. Il ne m’avait suffi que de lire la surprise sur leur visage ce jour-là. Ma petite silhouette me donnait des airs de fragilité et de douceur, et quand bien même je ne possédais ni l’une ni l’autre, aucun des hommes présents dans la pièce ne m’avait donné l’impression d’être capable ni même d’avoir envie de lever la main sur une jolie femme. C’était la principale raison pour laquelle Mitchell m’avait envoyée moi et pas un autre. Et parce que j’étais capable d’une diplomatie, qui semblait disparaître proportionnellement au volume musculaire d’un homme.
« Habituellement, j’aime bien mentir pour me sortir des mauvaises situations mais j’ai envie d’savoir comment tu vas réagir si j’te confirme que je suis juste ici pour perdre la tête. » J’avais incliné ma tête sur le côté, une moue boudeuse feinte sur le visage. Avais-je mal interprété les regards qu’il posait sur ma plastique ? Ne cherchait-il seulement qu’à avoir sa dose et à se tirer ? « Ne m’dis pas que tu veux que j’te caresse dans le sens du poil en t’disant que j’ai envie d’en savoir plus sur toi parce que ton histoire m’intéresse ? C’est vrai qu’t’es pas comme les autres, j’te donne le point. Mais j’suis pas l’genre de mec à m’attacher à quelqu’un. Du moins, plus depuis longtemps. » Un rire franc souleva ma poitrine. L’idée semblait tellement saugrenue qu’elle m’amusait énormément. « Je te rassures, mon histoire n’a vraiment rien de passionnant, et quand bien même, je te l’aurais épargnée. » De façon générale partager une relation intime se résumait aujourd’hui pour moi à partager un contact charnel, et pourquoi pas une joute verbale stimulante. Livrer mon histoire était quelque chose que je n’avais pas fait depuis des années. Je notai le compliment – car oui, sortir du lot était pour moi un compliment – finalement satisfaite d’avoir réussi, si ce n’est à le captiver au moins à piquer sa curiosité à lui aussi. « Et je suis pas le genre de femme à attendre ce genre de chose de ta part. » Si ce n’était pas déjà clair. Ni de la part de qui que ce soit. « Tu es… Rafraichissant. Si tu savais le nombre d’hommes qui n’ont qu’une idée derrière la tête, mais qui pensent que toutes les femmes ont besoin d’être invitées au restaurant et courtisée avec des mots doux pour accepter d’être touchées. » Si ce n’était pas clair auparavant, ça l’était à présent. Je n’étais pas de ces femmes.
Je l’observe sortir le briquet de sa poche, tentant de dissimuler ses mains tremblantes et allumant sans que je n’ai besoin d’attendre plus de quelques secondes. Il est à cran, ça se sent. Et une partie de moi ne peux s’empêcher de se délecter de la situation, me donnant l’impression de l’apprivoiser, et de dominer la partie. Lorsqu’il prend sa première inspiration, j’en profite pour le dévisager, et observer les muscles de son visage se détendre, avant qu’il te repose les yeux sur moi. « Je t’appellerai Rae, alors. » Je l’avais invité à m’appeler comme ça lui chantait, et c’est ce qu’il faisait. Utilisant un diminutif de mon prénom, il choisissait encore une fois la voie de l’insolence. Toujours et encore cette impression d’avoir un jeune chien fou en face de moi, qui malheureusement pour lui, finirait certainement par me lasser avant la fin de la soirée.
« J’t’assure que j’fais c’que tu veux si tu me refiles quelque chose de plus fort. J’ai pas l’or du monde à t’offrir mais si tu m’demandes de faire un doigt d’honneur au mec le plus baraqué dans l’bar, j’le ferai sans réchauffer mon majeur. » Il me supplie, cette saloperie de drogue vous rend vraiment minable, et a une tendance à vous destituer de votre amour propre, que je n’apprécie guère. Dans le cas présent, je me sent en contrôle total de la situation. Je jubilerai presque, si je n’avais pas nourri plus d’espoir quant à Jo lorsqu’il était venu fanfaronner à ma table, ignorant complètement les deux hommes qui m’entouraient. « Si tu ne désires rien de moi, j’te dérangerai plus, j’partirai l’ventre vide, mais j’partirai. »
Sans un mot, je réfléchissais. Etudiant le langage de son corps, sa jambe tremblante, ses mains qui s’agitaient, mais aussi ses yeux brûlants, qui malgré moi faisait naître dans mon esprit des pensées qui n’avaient rien de catholique. Au bout d’une minute qui sembla une éternité, je reposai finalement mon regard sur le sien. « Je n’ai pas ce qu’il te faut sur moi. » Je désignai du menton son bras, et les marques de piqûres qui s’y trouvaient. Cocaïne, Héroïne, quelle que soit la substance qu’il infiltrait dans ses veines, je n’avais dans mon sac que quelques joints et un petit sachet de pilules colorées d’ecstasy. Une drogue dure certes, mais je ne savais pas si elle répondait à ses attentes. Je plongeai à nouveau la main dans mon sac, tirant ce dernier et le déposant sur le canapé entre nous, à l’abris des regards. « C’est tout ce que je peux t’offrir pour l’instant. » Je l’invitai du regard à se servir. « Et il y a un certain nombre de choses qui me viennent à l’esprit quant à ce que je pourrais désirer de toi. » Un sourire charmeur se dessina sur mon visage. « Mais aucune que j’ai envie de réduire à une transaction. Donc si tu veux te servir puis filer, libre à toi. » … Mais je serais terriblement déçue le cas échéant.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr - 21:43, édité 2 fois
* Je sais pas si tu le sais, mais les chinchillas se tournent dos aux prédateurs et ils croient que, puisqu'ils ne les voient plus, c'est réciproque pour les prédateurs
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Mon interlocuteur, Jo, se fait beaucoup plus silencieux, ne rebondissant même pas lorsque j’évoque le caractère prévisible des hommes, et donc dans ce cas présent de ses anciens partenaires de crime, les Manthas. Je suis … presque déçue. Disons simplement qu’il est rare pour moi de ne pas réussir à faire rentrer un homme dans mon jeu. Il semble amusé par mes paroles, je lui arrache quelques sourires et surtout je sens son regard brûlant sur moi, mais son esprit est beaucoup trop emprisonné par le manque de drogue que je sens également qu’il a du mal à se focaliser sur autre chose que cette envie d'en faire rentrer dans son organisme qui lui tord surement le ventre. Je sais ce que c’est, et en avoir le reflet en face de moi est plus douloureux, me ramène presque douze ans en arrière.
Quoi qu’il en soit je suis agacée. C’est souvent l’effet que me fait le fait de ne pas obtenir tout ce que je souhaite. Je ne suis pas capricieuse, simplement habituée à avoir peu d’efforts à fournir pour captiver. Et en cet instant, je suis consciente que Jo est bien plus captivé par le contenu de mon sac que par les formes qui se dessinent sous ma robe. Et cela ne fait qu’accroitre l’envie que j’ai de l’ajouter à ma collection.
« Et tu veux m’faire croire que tu n’es pas une femme facile ? » Je lève un sourcil. Culotté, comme sous-entendu, la plupart des gens se contentent de penser ce type de chose, et quand bien même il est généralement facile de deviner ce qu’ils pensent, peu osent être aussi direct. Mais au fond je ne suis pas surprise, le jeune homme semble sans aucun filtre en ma présence depuis son arrivée à ma table. « Tu penses bien ce que tu veux, ça fait bien longtemps que j’ai arrêté de me préoccuper de l’opinion des gens. » Si c’est paroles peuvent sembler dans un premier temps être une façon de le remettre à sa place, il n’en est rien, et il n’y a aucune agressivité ni aucun énervement dans ma voix. Seulement une brutale honnêteté. Rafraîchissant, encore une fois. « Si je suis si rafraîchissant, comme tu l’dis, c’est bien parce que j’suis trop fauché pour t’payer le restaurant ou même juste t’offrir un verre. Tu peux donc déduire que c’est la pauvreté qui t’allume. » Un sourire traverse mon visage. Jo me pique encore une fois, et semble y prendre par mal de plaisir, rendant l’intérêt que lui porte encore plus accru. « Disons simplement que comme tu l’as peut être constaté, je ne souffre pas de ce manque de confiance en soi qui pousse les femmes à choisir leurs partenaires en fonction de leur statut. » Et je n’ai surtout pas besoin d’un homme pour mener une vie luxueuse. Le fait d’avoir choisi une voie si rentable et peu recommandable y est bien sûr pour beaucoup, mais j’ai l’impression aujourd’hui de vivre la vie que je voulais gamine. Une part de moi se voile surement la face. Ma vie est peut-être en apparence remplie, mais je refuse d’admettre que je suis douloureusement seule depuis la mort d’Aaron. Mon lit n’est que rarement vide, mais les personnes qui l’occupent ne pleureraient certainement pas une seule seconde ma disparition.
Lorsque je tends le joint à mon interlocuteur, il tire plusieurs lattes, comme un affamé à qui on met une assiette sous le nez. Ses pupilles se dilatent lorsque je plonge la main dans mon sac pour chercher quelque chose d’un peu plus fort. Mes gestes sont lents, une façon de prendre le contrôle de Jo. Tant qu’il pense qu’il peut tirer de moi ce dont il a visiblement désespérément besoin, je mène la partie. « Qu’est-ce que t’as ? » Ses jambes s’agitent, comme celles d’un enfant qui ne tiens pas en place. « Ecstasy ? » Je lui confirme d’un geste de la tête. La MDMA est mon péché mignon. Elle a surtout beaucoup moins d’emprise sur moi que la cocaïne, mais me permet d’oublier qui je suis, de faire taire la douleur et la solitude quand elles se font trop fortes. A ma grande surprise, il secoue la tête et refuse ma proposition. « J’ai pas envie d’dépendre d’une autre merde. » Etant donné l’état dans lequel il est, je n’aurais pas parié sur ce type de réponse. Intéressant. Un drogué avec une conscience. Et d’un seul coup, j’ai envie de connaître la – visiblement – douloureuse histoire qui se cache derrière tout ça. « Le mieux qu’tu peux faire c’est m’refiler d’la vodka, alors. »
J’acquiesce d’un signe de la tête, et j’interpelle un serveur d’un geste de la main, qui arrive rapidement à notre niveau. « Sers lui ce qu’il te demande. » Je me replonge en arrière dans la banquette, et n’écoute que vaguement son échange avec notre serveur, d’un air désintéressé.
« Tu m’trouves toujours aussi rafraîchissant ? » Sa voix me ramène à lui. Sans un mot, je l’observe, penchant la tête sur le côté, comme tenter de le jauger, afin de pouvoir répondre à sa question. S’il savait. Il fait depuis tout à l’heure la seule chose qui peut accroître l’intérêt que j’ai pour lui : il ne s’intéresse pas ouvertement à moi. Sans un mot je rattrape le sachet en plastique, l’ouvre et glisse une pilule rose sous ma langue. Fermant les yeux, je laisse ma friandise fondre quelques secondes, avant d’avaler une gorgée de whisky. Et quand je les rouvre, pour répondre à sa question, un bruit sourd dévie mon attention. Deux poings se posent sur la table, balançant pas la même occasion ma bouteille par-dessus bord. « Tiens donc, Jo. Ça me fait plaisir de te voir. J’espère que tu ne m’as pas oublié ! J’dois te rappeler que tu devais me payer le mois passé ? Tu sais qu’avec moi, les intérêts ne sont pas sous la forme d’argent. » Je veux tourner les yeux vers l’interlocuteur, mais le regard de Jo ancré dans le mien m’en empêche. Tiens, maintenant je l’intéresse. « Jo, joue pas au chinchilla. C’est pas parce que tu m’regardes pas que j’te vois pas, espèce de connard. Je veux mes deux cents dollars ce soir sinon je te jure que tu n’auras plus besoin d’acheter de dentifrice. »
J’observe les réactions de Jo. Il dégluti difficilement, tente de répondre mais semble comme pétrifié. Il secoue légèrement la tête, et se raccroche à mon regard. Il semble comme un enfant démuni. Pas de chance pour notre nouvel arrivant, je ne le suis pas.
Doucement je tourne la tête et dévisage notre interlocuteur. Mâchoire carrée, regard mauvais, et montagne de musclé. Il doit faire 1m84 au bas mot, et pourtant lorsque je me lève, il n’y a pas la moindre hésitation dans mon regard. Mon visage change alors que je l’observe. Je ne suis plus une jeune femme qui s’amuse dans un bar, je suis une prédatrice. Et cet homme est clairement sur mon territoire. Je fais le tour de la table et me plante face à lui. Du haut de mon mètre 58, l’homme me dépasse clairement de deux bonnes têtes, même avec des talons d’une hauteur raisonnable, et pourtant, face à mon assurance, je le sens déjà hésiter. Peut-être s’attendait-il à ce que la petite demoiselle assise à côté de Jo ne soit qu’une petite chose effrayée. Doucement, j’attrape son bras de ma main brûlante, et retourne son poignet, sans qu’il ne sache comme réagir. Bingo, le tatouage sur son poignet me permet de l’identifier comme l’un des membres d’un petit clan de la ville, clairement dépassé par les effectifs du Club. Un sourire dangereux, carnassier s’affiche sur mon visage, et lorsque je prends la parole, c’est d’une voix calme et posée, mais également implacable. « J’en déduis que tu ne sais pas qui je suis et je ne suis pas là pour faire ton éducation. Mais tu connais certainement mon boss, Mitchell, qui ne sera pas content de savoir que tu m’as dérangée, alors que je profitais tranquillement de ma soirée … » Je laisse quelques secondes passer, lui permettant de prendre la mesure de ce que je suis en train de lui dire. Je pointe finalement du menton les morceaux de verre brisé, et le liquide ambré qui s’écoule doucement sur le plancher. « Et tu vois, cette bouteille dont tu viens de me priver, j’avais très envie de la boire. » Je me retourne vers Jo, observant quelques seconde ses réactions, tentant de mesurer à quel point il s’est fichu dans la merde avec notre nouvel ami. Deux cents dollars. Une vaste plaisanterie. Je continue, d’un ton amusé « Du coup j’ai l’impression que c’est toi qui a une dette envers moi. Et tu sais aussi certainement qu’avec le Club, les intérêts ne se payent pas non plus en billets verts. » Mon visage se referme et retrouve sa froideur. « Donc ce que je te propose, c’est que tu oublies l’existence de ce charmant jeune homme, et moi j’aurai la gentillesse d’oublier ces dernières minutes. » Pendant toute ma tirade, je n’ai pas lâché son poignet. Je n’applique pas une pression particulièrement forte, il fait de toute façon facilement le double de mon poids et il serait idiot de penser que je peux avoir le dessus sur lui, si bien que lorsqu’il le rétracte brusquement sa main, la mienne ne le retiens pas. Il me dévisage, comme s’il tentait de jauger la véracité de mes paroles. Je croise les bras contre ma poitrine et soutiens son regard.
Au bout de quelques secondes qui semblent une éternité, il maugrée une sorte d’excuse et fini par quitter le bar, en jetant un dernier coup d’œil sur Jo, puis sur moi.
Les battements de mon cœur commencent à ralentir, m’autorisant à respirer à nouveau normalement, et je retrouve ma place aux côtés de Jo. Finalement, un grand sourire se dessine sur mon visage, comme si le regard glacial qui s’y trouvait quelques secondes auparavant n’avait jamais existé, comme si les dernières minutes n’étaient qu’un mauvais rêve. Le serveur revient finalement avec la commande de Jo, et nous sert deux verres avant de s’éclipser. « Tu as vraiment des amis charmants en tout cas, Jo. » C’est finalement la première fois que j’utilise son prénom. « On dirait bien que c’est envers moi que tu as une dette maintenant. » Je laisse échapper un rire, avant de replacer, comme invariablement, ma main droite à la naissance de mon cou. J’ai très envie de voir comment Jo paye ses dettes.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr - 21:43, édité 2 fois
J'espère que la vulgarité aussi directe ne te dérange pas.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« On a un point en commun, alors. » Mon interlocuteur ne semblait pas avoir mal pris ma réflexion, un point de plus pour lui. Il avait une qualité finalement assez rare chez un homme, il n'avait pas une seule fois depuis le début de notre conversation tenté de m'écraser, de faire valoir sa suprématie masculine. Il me traite comme une égale, et même par moments, comme supérieure. Et ce genre de détail, non seulement je les relevais, mais ils forçaient également mon admiration. Ma réflexion suivante le fait rire, et il se permet même de faire une petite réflexion. « Leurs partenaires, c’est ça ? » Je l'observe poser ses coudes sur la table, se penchant ainsi de façon perceptible vers moi, et se mettre à taper un rythme du bout des doigts. Il m'observe, comme s'il analysait ce que je venais de dire, chercher à être sûr d'avoir bien saisi le sens de mes mots. Poussant même le culot jusqu'à me demander finalement de préciser mes pensées. « Paraît qu’les mecs sont nuls pour comprendre les intentions des femmes, même lorsqu’elles sont claires comme de l’eau de roche. J’préfère m’assurer qu’tu viens réellement d’me dire que tu m’as choisi comme partenaire. J’imagine qu’tu parles pas d’partenaires de bingo mais bien d’partenaires de baise. »
Je le dévisage, est-ce finalement une pointe d'intérêt que je ressent dans sa voix ? Ou bien est-ce encore une fois feint, pour essayer de tirer de moi ce qu'il semble réellement désirer : à savoir son prochain shoot. J'ai cette fois ci du mal à savoir, et finalement, je préfère sourire en portant mon verre à mes lèvre, sans le quitter des yeux. Finalement, je finis par lui répondre. « Je viens de te dire que je pourrais t'envisager. Ne t'emballes pas non plus. » J'aimais les hommes confiants. Mais je n'aimais pas pour autant ceux qui se montraient certains de pouvoir me mettre dans leur lit, quand bien même c'était le cas. Cela n'avait pas l'air d'être le genre de mon interlocuteur, mais j'étais surtout très curieuse de voir comment il pouvait prendre ce type de réflexion.
Une fois la surprise passée, je ne suis pas du genre à me formaliser lorsqu'il refuse les pilules que je lui tends. Très bien, cela en fera plus pour moi. Non pas que cela soit réellement important, Mitchell a toujours mis un point d'honneur à fournir sa famille, lorsque l'on reste plus ou moins raisonnable. Ma consommation, même en prenant en compte les petits cadeaux que je fais à mes amis et de temps en temps aux hommes que je ramène chez moi, est très loin d'être la plus excessive au sein du club. Il faut dire que dans un univers comme le notre, on compte beaucoup de camés et d'alcoolique avec lesquels, étant donné mon petit gabarit, je serait incapable de rivaliser. Même avec de l'entraînement.
« J’vais prendre une bouteille de Vodka. Pas de glace dans le verre. » Je prête finalement peut d'attention à sa commande, quel que soit son poison, cela risque de peu m'intéresser. Mon péché mignon a toujours été le whisky.
Lors de mon échange avec l'intrus, je sens le regard de Jo dans mon dos. Je sens qu'il est pétrifié, et j'avoue être un peu déçue. Je n'ai finalement pas réellement de soucis à avoir le plus gros caractère autour d'une table, mais je reste une femme qui aime être impressionnée par son interlocuteur. Qui aime ressentir une certaine force de caractère. Rien ne me séduit plus que le charisme, le culot, et la prise de contrôle. Et pour l'instant, le troisième m'apparait comme cruellement manquant chez mon interlocuteur. Je suis sûrement un peu sévère, j'ai toujours été une grande gueule et une tête brûlée, mais aurais-je fais la maligne face au gorille qui venait de nous quitter sans la protection que m'apportait le fait d'appartenir au club ? Peut être pas. Sans Aaron, je serai certainement morte d'une overdose sur un trottoir sale avant d'avoir 21 ans. Sans lui je n'aurais jamais pu sortir la tête de l'eau, la cocaïne est une drogue vicieuse, exigente et jalouse. Mais ce que j'étais devenue aujourd'hui, je considérais ne le devoir qu'à moi même. Evoluer dans un monde principalement masculin n'avait pas été facile, et j'avais appris avec le temps à me blinder. La mort d'Aaron m'avait rendue dure, mais elle m'avait aussi donné les épaules pour réussir au sein du club.
Une fois rassise sur le canapé, j'avais tiré une cigarette de mon paquet, avant de l'allumer, toute seule cette fois ci, et de la porter à mes lèvres. J'étais une fumeuse compulsive, ça c'était clair et impossible à dissimuler. Surtout lorsque je fréquentais ce type d'établissement. « J’ai une dette envers toi pour l’reste de ma vie, ouais. » Lorsque le serveur amène la bouteille de Vodka commandée par Jo, je le regarde avec amusement vider d'un trait son verre et s'en servir un autre. J'hésite une minutes, le souvenir douloureux de la bouteille de whisky qui s'écoule par terre à l'esprit, et je fini par attraper la bouteille pour me servir également un verre. Une grimace s'affiche sur mon visage lorsque je trempe à nouveau les lèvres dans mon verre. J'ai du mal à imaginer comment il est possible d'apprécier ça. Finalement, je repose le verre sur la table, et mes yeux sur mon interlocuteur. Je le sens beaucoup plus présent, beaucoup plus réceptif, et je suis sure que si j'étais assez proche de lui, j'entendrais son coeur battre à toute vitesse. Là, je te tiens.
« J’vais t’dire, j’ai envie d’te sentir autour d’ma queue. » Je suis cette fois ci incapable de dissimuler la surprise qui doit s'afficher sur mon visage. Ce côté cru et vulgaire me surprend, et pendant quelques secondes je ne sais pas quoi en penser. Je le laisse donc enchaîner, et préciser le fond de sa pensée, même si l'image en soi parle d'elle même. « Mais j’peux pas t’offrir d’venir chez moi parce que, j’pense que tu l’as compris, j’paye pas d’loyer moi. » Si j'avais un doute tout à l'heure sur l'effet que je lui faisais, il est maintenant totalement dissipé.
Je laisse un silence s'installer. Un silence qui pour beaucoup pourrait être difficilement supportable, est-ce le cas pour Jo ? J'ai envie de voir si son visage garde le même aplomd, s'il assume chacun de ses mots, ou si une fois le coup de l'émotion redescendue il est du genre à avoir le rouge qui lui monte aux joues. Observer une personne peut souvent nous en apprendre beaucoup plus que de l'écouter parler. Il se penche vers l'avant comme pour réduire la distance entre nos deux corps, mais laissant la table entre nous. Je tire une taffe sur ma cigarette, avant de vriller mes yeux dans les siens. « Au moins c'est imagé. Je préfère moi même laisser un peu de place à l'imagination mais ... » Je me décale sur le canapé afin de me rapprocher de lui pour poser une main sous son menton, caressant à peine le trait net de sa mâchoire, comme si j'étudiais son visage. Faisant durer ce contact de ma peau sur la sienne assez longtemps pour lui faire un certain effet, trop peu pour ne pas le laisser fruster je laisse finalement ma main retomber sur le canapé, dans l'espoir de le laisser pantelant et avide de plus. « Je ne sais pas qui t'as appris à parler aux femmes, mais j'ai connu des brutes épaisses capables de plus de classe. Fais attention, c'est une qualité que j'apprécie. » La classe, j'entends évidement. Quoi qu'il en soit, il en fait tout de même beaucoup plus pour me faire fuir, et pour supprimer l'envie qui monte en moi depuis que notre discussion à commencé. Je ne suis pas non plus une vierge effarouchée. Afin qu'il n'y ai pas méprise sur la personne, je choisi tout de même de me pencher encore plus près de lui, afin de pouvoir murmurer dans son oreille. « On ne peut pas réellement dire que je paye de loyer non plus, mais je pourrais éventuellement te proposer de venir chez moi. » Je me recule, pour pouvoir observer ses réactions, une fausse moue boudeuse sur le visage. « Si tu me montre ce que j'ai à y gagner, bien entendu. » Finalement, j'attrape mon verre pour le vider d'un trait. L'alcool au mauvais goût passe bien mieux de cet façon.
Je repose le verre sur la table, et ne me recule pas. La distance entre nos corps est après cet échange beaucoup plus réduite, me permettant de mieux observer son visage, la ligne de sa mâchoire, le fossettes au coin de ses joues, et les ridules d'expression au coin de ses yeux. Je sens aussi cette énergie qui se dégage de lui. Sauvage et incontrôlable. J'ai envie de jouer encore un peu avec lui avant de lui donner ce qu'il veut.
Spoiler:
C'est écrit un peu rapidement, je voulais te répondre avant de partir en week-end Et pas de soucis tu m'a fais marrer ! Mais c'est le genre de Raelyn de le tempérer dans ses ardeurs C'est pas une tepu wesh
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr - 21:43, édité 2 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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L'attitude de Jo envers moi a réellement changé. Je ne sais pas si c'est la petite démonstration de force de tout à l'heure, lorsque son charmant ami est venu nous interrompre - et qui honnêtement demandait plus de confiance en mes contacts et mon statut qu'en moi même - ou s'il s'agit d'autre chose, mais je le sens depuis quelques minutes beaucoup plus réceptif aux perches que je lui lance. Peut être même un peu trop. Ce que j'ai pris pour un excès de confiance en soi m'apparaît à présent d'une façon bien différente. Non c'est autre chose, Jo n'est pas un coq en train de se pavaner, il me fait maintenant penser à un jeune enfant à qui on a promis une friandise. Se pourrait-il qu'il soit simplement très inexpérimenté en matière de séduction féminine, ou du moins qu'il ai perdu la main ? Je ne sais finalement rien de lui, et me promets de ne pas refaire l'erreur de le juger si rapidement. Je me suis toujours targuée d'être capable de deviner rapidement ce qu'une personne a derrière la tête, ce qui l'anime, mais peut être que Jo est un peu plus dur à lire que la moyenne. Ce qui, vous l'avez compris, me donne encore plus envie de me plonger dans la lecture. J'ai toujours été animée par ce besoin de décrypter les gens qui m'entourent, comprendre les tenants et les aboutissants d'une personne, ses désirs les plus secrets m'est toujours apparu comme une façon d'être capable de les contrôler, et d'en faire ce que je souhaitais.
J'observe la grimace de colère qui traverse son visage lorsque je le remet gentiment - à mon sens en tout cas - à sa place. Je vois cette mâchoire sur laquelle j'ai fait glisser des doigts quelques secondes auparavant se contracter, et ses yeux se teinter de rancoeur. Envers lui-même, envers moi ? Difficile à dire, et cela me surprends encore une fois, contrastant avec l'assurance de façade affichée quelques minutes auparavant par le jeune homme. La frustration que je lis sur son visage me plaît, bien que sûrement accompagnée de et accentuée par la phase de manque qu'il traverse, alors que de mon côté je commence enfin à sentir monter en moi les effets euphorisants et excitants du petit cachet que j'ai ingéré juste après que Jo ai décliné mon offre. Je ferme les yeux et bascule la tête en arrière, profitant de cette sensation familière et libératrice, de cette vague de bonheur qui s'empare de moi. La réponse que m'offre Jo m'ancre à nouveau à la réalité, et je plante à nouveau mes yeux dans les siens.
« Je n’suis pas là pour satisfaire tes besoins en rimes et en proses. Ces brutes épaisses ont peut-être cette classe que j’n’ai pas, mais eux ils ne peuvent pas te promettre un orgasme. » L'emprise de la drogue et la phrase de Jo réussi à me soutirer un sourire beaucoup plus large que ceux que j'ai pu lui offrir depuis le début de la conversation. « Crois moi, c'est une promesse que je ne te laisserai pas briser. J'espère que tu es un homme de parole. » Rarement un homme ne s'était adressé à moi de façon aussi crue et directe. Mais je me surprend finalement à être stimulée par ces paroles, qui sont beaucoup trop claires pour ne pas faire naître des images agréable dans mon esprit. C'est pourquoi je me penche vers lui, je lui chuchote à l'oreille, je le provoque. Et lorsqu'il répond à la provocation en posant une main sur ma cuisse, y exerçant une légère pression, je sais que j'ai gagné, et que c'est moi qui mène pour l'instant la danse.
« Ce que tu as à gagner ? Ces doigts, cette même danse, mais là où ton corps réagira sous l’emprise de puissants chocs électriques qui ne libèrent que du plaisir et qui transformeront tes plaintes en cris. » Je ne sais pas s'il s'agit encore une fois du culot du jeune homme, de la promesse qu'il me fait ou de la drogue qui pénètre dans organisme, mais je suis d'un coup beaucoup plus réceptive à la poésie de mon interlocuteur. Je l'observe mordre sa lèvre et je suis maintenant assez proche de lui pour entendre sa respiration saccadée. En tout cas le doute n'est plus permis : je lui fait de l'effet. Et cela serait mentir de dire que ce n'est pas réciproque, alors que je respire son parfum et que je me laisse porter par ses paroles. Je ne veux pas perdre le contrôle de notre danse, mais la douce euphorie engendrée par le comprimée d'ecstasy et le désir qui commence à monter en moi ne me rendent pas la tâche aisée. Je ressens de plus en plus le besoin de me perdre, de laisser Jo prendre le dessus alors qu'il commence à jouer avec la limitation de ma robe, mais je lutte encore un peu pour garder la maîtrise.
« C'est une proposition qui me semble intéressante effectivement. » Plus intéressée par la conversation et par ce qu'il est en train de se passer que par ma cigarette, je l'écrase sur mon dessous de verre. J'attrape le verre glacé d'un geste fébrile du bout des doigts avant de le vider d'un trait, comme pour me débarrasser de tous les éléments extérieurs pouvant attirer mon attention. Je ne touche pas à la main de Jo, elle est après tout très bien là où elle est, et sans que cela ne soit volontaire, je sens que buste penche vers lui, comme voulant parcourir la distance qui nous sépare. Encore une fois animée par l'envie de toucher son visage, je porte ma main à ses lèvres. les effleurant du bout de mes doigts, sans forcément chercher à réprimer le désir qui monte en moi.
Je jette rapidement un oeil à la bouteille de vodka de mon interlocuteur, encore trop pleine à mon goût et retardant potentiellement notre départ, avant de reporter mon attention sur Jo, alors que ma main glisse de ses lèvres pour aller se perdre dans sa tignasse. « Qu'est ce que tu attends pour m'embrasser ? » Un sourire au coin des lèvres, je le défie du regard. Puisqu'il prétend ne pas être un beau parleur, j'espère au moins que c'est un homme d'action. « Les jolies phrases, ça va un temps... » et l'observant encore une fois, jouant de façon distraite avec une mèche de ses cheveux, je rajoute. « J'ai comme l'impression que tu en as envie. » Là, on peut dire que j'enfonce une porte ouverte. Je sens la brûlure de son regard sur ma peau, et il est clair qu'il désire bien plus encore qu'un baiser.
Spoiler:
Désolée j'ai eu du mal à beaucoup relancer la discussion, disons que Raelyn a plus trop envie de discuter
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr - 21:43, édité 2 fois