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 Do you remember ? [Rae&Jo]

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptySam 16 Mar 2019 - 12:38


Do you remember ?

Tout comme Jo, je n’étais pas particulièrement venue ici ce soir dans l’idée de trouver quelqu'un pour chauffer mes draps. Mais contrairement à lui, c’était le genre de chose dont j’avais l’habitude. Ce n’était pas la première fois que le barman me voyait repartir accompagnée, et ça ne serait certainement pas la dernière. Après la mort d’Aaron et pendant les années qui avaient suivies, j’étais la reine du monde de la nuit, et j’enchaînais aussi bien les soirées que les amants. Après deux ans sans toucher à la moindre drogue dure, ma consommation était remontée en flèche, et même si je n’étais pas retombée dans mes veux travers en refusant de toucher à nouveau à de la cocaïne, il n’empêche que je vivais dans l’excès. L’excès de substances abrutissantes, d’alcool, de compagnie masculine… Et si les années et les responsabilités confiées par Mitchell m’avait petit à petit assagie, si progressivement ma consommation avait diminué en même temps que le nombre de sorties que je faisais en semaine, je n’étais jamais complètement sortie de mes vieux travers.

Pendant toutes ces années mes excès n’avaient été qu’une façon d’anesthésier la douleur que j’avais ressentie en perdant l’homme que j’aimais, et si je n’avais jamais réussi à la faire taire, j’arrivais pendant mes moments d’ivresse à l’étouffer. Lorsque j’avais retrouvé un mode de vie un peu plus raisonnable – pour moi, tout est relatif – elle avait recommencé à frapper à la porte, à me prendre au ventre. Puis le temps avait fini par faire son effet. Aujourd’hui la blessure n’était pas refermée, j’avais cessé de croire à la possibilité d’une cicatrisation totale il y a bien longtemps, mais elle était supportable la plupart du temps. Les vieilles habitudes, qui n’étaient autres qu’alcool, drogue et frivolité, avaient persisté, et refaisaient surface de façon assez régulière. Comme ce soir. Et si mon compte était bon, ce soir elles étaient toutes les trois de sortie. L’alcool m’était monté à la tête depuis longtemps, la MDMA commençait à étendre son emprise sur moi, et j’avais décidé de ramener Jo chez moi depuis plusieurs minutes déjà, même si je profitais quelques minutes encore de la délicieuse provocation, la joute verbale qui s’était installée entre nous.

« J’imagine que tu le découvriras dans le futur. » Un futur que j’envisageai de mon côté comme de plus en plus proche. La durée des soirées que je passais dans les bar et boites de nuit de la ville était assez variable, mais une chose était sure, lorsque j’avais trouvé un jouet, il était rare que je m’éternise. Et le contact de la main brûlante de mon interlocuteur sur ma cuisse nue faisait monter le désir en moi, et réussissait presque à me faire oublier que j’étais dans un lieu public. Mais c’était une limite que même moi je n’avais jamais franchise, réservant ce genre de chose à l’intimité de mon appartement à Spring Hill. Il était rare qu’un homme réussisse à me ramener chez lui après ce type de soirée. J’aimais le confort des lieux dont j’étais la maîtresse, et il faut bien l’avouer, mon loft aussi impressionnant qu’impersonnel faisait partie du personnage.

Me rapprochant de mon interlocuteur j’avais respiré son parfum, brut mais enivrant, et passé ma main dans ses cheveux, légèrement un peu trop longs, mais appréciant le contact de mes ongles contre la peau de son cuir chevelu. J’avais envie de poser mes lèvres contre les siennes et de profiter d’une étreinte plus brulante encore, mais j’avais aussi envie qu’il fasse le premier pas. Pas parce qu’il restait une once de pudeur en moi, mais parce que j’avais envie d’abaisser toutes ses résistances et de le pousser au bord du supportable, à l’endroit où il ne saurait plus me résister.

« J’ai envie de bien plus, et je sais que tu n’es pas assez naïve pour penser le contraire. Seulement, je ne suis pas un homme tendre et je peux t’assurer que si nos lèvres se rencontrent ici, à cette table, ce sera bien plus qu’un seul regard qui se tournera vers nous. » Non je n’étais effectivement pas naïve. Et je ne comptais pas me contenter d’aussi peu non plus. L’idée qu’il ne se fasse pas assez confiance pour résister à l’envie de plus lorsqu’il m’aurait embrassée. Sans un mouvement et le sourire aux lèvres, je l’observerai se lever, remettre en place son jean qui laissait peu de doute sur l’effet que je lui faisais, et m’inviter à le suivre. Il prenait les choses en mains, me donnant presque envie de le défier et de lui résister un peu plus. Presque. Ma volonté vola en éclat lorsque voyant que je ne bougeai pas il s’était penché vers moi avait déposé ses lèvres contre mon cou et mordu l’oreille, m’arrachant un frisson de désir.

« Je te laisse régler tes comptes avec le barman. Rejoins-moi dehors quand tu as fini. » J’avais finalement acquiescé d’un signe de tête, avant de l’observer sortir. Pas une seule seconde la crainte qu’il ait profité de moi pour s’offrir quelques lattes sur un joint et une bouteille de Vodka de qualité avant de me fausser compagnie ne me traversa l’esprit. L’effet que je lui avais fait pendant notre échange n’était clairement pas feint, ou je ne m’appelais pas Raelyn Blackwell.

Remettant ma robe en place d’un geste de la main, je m’étais levée et dirigée vers le bar, interpellant le barman d’un signe de la main. S’approchant de moi, un verre et un torchon à la main, il m’avait souri. « Je mets tout sur ta note Raelyn ? » Lui rendant son sourire et me penchant par-dessus le bar pour lui faire une bise, j’avais répondu. « Parfait. Je peux abuser et te demander de m’appeler un taxi ? » L’échange avait duré quelques secondes, il avait l’habitude de me rendre ce genre de service, m’avait souhaité une bonne soirée et j’étais sortie du bar.

Jo était là, accoudé contre le mur. D’une démarche que je voulais assurée mais qui trahissait légèrement mon degré d’alcoolémie, je m’étais approchée de lui, posant une main contre le mur, à quelque centimètre de son visage. « Je te suis, par où on va ? » Le défiant du regard, j’avais fini par éclater de rire, posant une main sur son torse, notant au passage le rythme des battements de son cœur, au moins aussi rapide que le mien. « Je plaisante. J’ai fait appeler un taxi, il ne devrait pas tarder à arriver. » Parce qu’on se le dise, j’étais clairement pas le genre de femme à rentrer à pied, perchée sur des talons aiguilles de 10 cm, et encore moins à prendre les transports en commun à cette heure, dans cette tenue et à moins d’y être obligée.

Resserrant mes doigts autour de son tee-shirt, je tentai de contenir l’envie que j’avais de l’embrasser. Mais non, j’avais décidé que ce soir, j’allais gagner. Je plongeai mes yeux dans les siens. « Ma mémoire me fait défaut, on en était où ? » Après tout nous étions dans un lieu légèrement moins public que quelques minutes auparavant, et je continuai le jeu que j’avais instigué, tentant de lui faire oublier les limites qu’il s’était fixé.

Mais le son aigu d’un klaxon me rappela finalement à la réalité. Laissant ma main quitter le torse de Jo, je me dirigeai vers le taxi avant d’y prendre place. Je n’étais clairement pas le genre de femme qui attend qu’on lui ouvre la porte, même si l’état d’ébriété et d’euphorie dans lequel je baignais pouvait me rapprocher de la jeune femme délurée, j’en restait tout de moins à des kilomètres. Jo pris place à côté de moi, alors que je m’adressai au chauffeur. « Spring Hill, au croisement d’Adelaïde Street et Clark Lane. » Le trajet entre Bayside et mon appartement prenait une vingtaine de minutes, une durée qui, alors que je replongeai mon regard dans celui de Jo, me paraissait terriblement longue. « Je déteste toutes ces interruptions. » C’était vrai. Depuis quelques minutes, j’étais dans un état de frustration que j’avais du mal à gérer. Mais gagner avait un prix.


Spoiler:




:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 15:44, édité 2 fois
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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptyLun 25 Mar 2019 - 20:24


Do you remember.
Raelyn & Joseph
Pour le plus grand bonheur de Joseph, Raelyn joue le jeu et ne se vexe pas lorsque le garçon lui donne rendez-vous à l’extérieur lorsqu’elle aura payé ses consommations à lui. Elle lui avait bien dit plus tôt dans la soirée : elle lui offrait ce qu’il désirait. Qu’il ait choisi une bouteille de Vodka entière est une autre histoire. N’ayant pas pu profiter d’une dose de sa drogue de prédilection, Joseph avait décidé de dissimuler sa dépendance sous les litres de son alcool préféré, celui qui n’arrive plus à brûler le fond de sa gorge tellement il s’en est familiarisé. Lui et la boisson russe en ont vécu beaucoup, d’aventures. Alors, tandis qu’il louvoie jusqu’à la sortie du bar, la démarche malhabile et les membres beaucoup plus tendus qu’il le faudrait, il retrouve l’air nocturne encore chaud de Brisbane et ferme les paupières un instant pour profiter de la douce brise sur ses joues. La bouteille en main, il la porte une première fois à ses lèvres pour avaler une longue gorgée sèche tandis qu’une chaleur croissante s’empare de son corps. Les premiers picotements de l’ébriété chatouillent son crâne et il sourit généreusement en basculant la tête vers l’avant tandis que son dos rencontre la façade du bar. Un ricanement discret fait vibrer ses cordes vocales, témoin de la hâte qui le traverse depuis que sa compagnie de la soirée a su nourrir son imagination d’idées torrides. Il replace ses cheveux lousses vers l’arrière et en rabaissant le bras, il croise le regard de Raelyn, accompagnée du son de ses talons contre le béton. Il se permet de parcourir du regard son corps fin pour finalement noter la longueur de ses jambes qu’il n’avait pas encore vues depuis leur rencontre. Il note sa démarche instable et laisse un gloussement s’échapper hors de ses lèvres. « Je te suis, par où on va ? »  Le garçon reste bête un long moment, incertain de comprendre, songeur. Il sait que l’alcool commence à lui jouer des tours mais il est certain de n’avoir jamais mentionné un endroit où il pourrait amener la jeune femme. Il n’a pas le temps de se perdre davantage dans ses pensées que le rire éclatant de la blonde le rassure : elle plaisante. Les yeux pleins de malice, il acquiesce à ses mots et, tandis que ses pupilles dansent sans gêne au niveau de la poitrine de Raelyn, il avale une prochaine gorgée de nectar clair. Les doigts de cette dernière s’approprient un pli de son t-shirt : il sent son poids contre son torse et il se rend compte qu’il aura quelques difficultés à rester droit le reste de la soirée. Il ferait mieux de revisser le bouchon de la vodka pour s’empêcher toute tentation. « Ma mémoire me fait défaut, on en était où ? » Ses sourcils s’haussent. La mélodie de la nuit le berce un moment.

- C’est l’ecstasy, ça. Moi j’me souviens de là où on est rendus. T’allais m’embrasser, je crois bien. En tout cas, ça paraissait que t’en avais très envie.

Les traits malins, il la défie du regard, sachant pertinemment que la partie n’est pas terminée. Les règles ont été aveuglément instaurées : celui qui ne peut contenir sa hâte aura perdu. Joseph a bien l’intention de ressortir vainqueur de ce tournois. La patience, il l’a beaucoup trop côtoyée pour perdre si bêtement aujourd’hui. Les yeux de l’homme se redresse vivement lorsque les faisceaux lumineux éclatants des fars d’une voiture viennent couper sa rétine en deux. Le son agressant d’un klaxon vient taper contre ses tympans et il grimace. Il comprend rapidement que c’est le taxi que Raelyn a appelé. Bientôt, les deux joueurs se retrouvent sur la banquette arrière du véhicule et la vibration du moteur les berce. Incapable de contenir son désir, les yeux de Joseph se font davantage baladeur et c’est la voix de Raelyn qui vient mettre un terme à sa contemplation. « Je déteste toutes ces interruptions. » Ses lèvres s’étirent en un sourire sournois et il s’installe un peu plus près d’elle pour la tenter davantage. Il pose même sa bouteille de vodka dans le fond du taxi pour libérer ses deux mains. L’une de ses paumes se pose sur la cuisse exposée de la jeune femme et il la caresse doucement, glissant lentement ses doigts là où la chair est plus douce et plus sensible, entre ses deux cuisses. Il vient murmurer à son oreille :

- Tu sais, jamais les lieux publics m’ont empêché de m’amuser un peu. Je suis certain qu’on peut être assez discret pour que personne ne s’en rende compte.

Il marque une pause, respire doucement contre son cou sans jamais l’effleurer de ses lèvres, aguicheur.

- Cependant… Il faudrait que tu m’embrasses pour me donner le feu vert. Je ne voudrais pas faire quelque chose qui ne te tente pas.

Ça y est, il use de sa dernière stratégie pour en arriver à ses fins. Il ne peut plus réellement le cacher : son excitation est devenue insupportable. La ceinture autour de sa taille le comprime, l’irrite. S’il apprécie généralement une érection, là, il commence à perdre son souffle. De sa main libre, il vient discrètement ouvrir la fenêtre de la portière pour au moins s’asperger d’un air plus frais que celui qui flotte dans le taxi.          
         

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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptyMar 26 Mar 2019 - 7:59


Do you remember ?

Lorsque je quitte le bar, mes yeux le cherchent quelques secondes. Un sourire rieur sur le visage, il est appuyé contre le mur, sa bouteille de vodka à la main, ouverte bien entendu, et l'image qu'il me renvoi me fait sourire. Mon rire, le sien, j'ai l'impression d'être projetée dix ans en arrière, à l'époque à laquelle j'étais encore une gamine insouciante et cherchant à aller toujours plus loin, à dépasser les limites. L'alcool et les drogues ont toujours eu cet effet sur moi, me rendant capricieuse, joueuse et irresponsable. Une image à l'opposée de la femme calculatrice et calme que je suis en affaire, et que Jo avait rencontrée quelques années auparavant. J'ai grandi et maturé, et tout bien réfléchis cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas fait ça, chauffé un inconnu dans un bar pour le ramener chez moi, mais  ce soir, et avec Jo, j'ai envie de lâcher prise, comme je savais si bien le faire autrefois. Il a ce quelque chose qui m'attire, ce contraste entre son côté insolent et le respect dont il semble tout de même faut preuve, son attitude volontairement nonchalante mais ses mots, qui eux montrent qu’il sait ce qu’il veut. Et ayant consommé, je me sens également de toute façon beaucoup plus encline à me laisser porter par la soirée et les sensations qu’il fait naître en moi. Je n'ai plus aucune envie de résister. Satisfaite, je note qu'il me déshabille du regard lorsque je m'approche de lui, me dévisageant de haut en bas. J'ai presque envie de lui demander s'il apprécie le spectacle, mais je me retiens, me contentant de lui demander où nous en étions, et posant ma main sur sur torse, limitant pour l'instant à ce geste déjà relativement intime le contact entre nos deux corps.

« C’est l’ecstasy, ça. Moi j’me souviens de là où on est rendus. T’allais m’embrasser, je crois bien. En tout cas, ça paraissait que t’en avais très envie. » Je souris, restant silencieuse quelques secondes. J'observe sa posture, une main le long du corps, la bouteille de vodka toujours ouverte à la main. Préférant éviter le désastre, et dans un désir d'être la seule chose à avoir son attention, je lui prend doucement la bouteille et le bouchon de la main, avant de la refermer et de la lui rendre. Il pourra de toute façon boire de tout son saoul chez moi, je ne compte pas l'en priver, mais, alors que le désir monte en moi, j'ai envie de supprimer cette source de distraction. Et après tout il m'a fait une promesse, que je compte lui faire tenir, et pour ça faut-il encore qu'il tienne debout. « J'allais t'embrasser ? » Je lève un sourcil, amusée et approche mes lèvres des siennes, m'arrêtant à quelques millimètres seulement, si bien que le moindre mouvement suffirait à les sceller. Je reste comme ça quelques secondes, notant les battements de son coeurs contre ma main avant de reculer. « Non, il me semble pas. Je pense que tu essayes de profiter de moi... » Un faux air innocent sur le visage, je sens mon sang battre violemment contre mes tempes. Je joue l'ingénue, l'allumeuse, parce que cela m'amuse, mais ce n'est que pour le tenter encore plus, rendre le désir insupportable.

Le taxi arrive, et en quelques secondes nous sommes installés, j'ai donné mon adresse, et mon attention s'est déjà refocalisé sur mon interlocuteur, comme si nous étions seuls dans la voiture. Jo se rapproche de moi et, n'attachant pas ma ceinture pour ne pas entraver mes mouvements, je tourne mon corps vers lui, collant mes jambes contre les siennes, ma poitrine à quelques centimètre de son épaule. Sa main brûlante glisse sur ma cuisse pour finalement s'égarer quelque peu, m'arrachant à nouveau un frisson de désir. « Tu sais, jamais les lieux publics m’ont empêché de m’amuser un peu. Je suis certain qu’on peut être assez discret pour que personne ne s’en rende compte. » Son souffle chaud contre mon oreille ne m'aide pas à gardeur ma décence et ma pudeur, et sa proposition est tentante, je suis incapable de prétendre le contraire. Je jette un œil rapide sur le chauffeur devant nous, qui pour l'instant conserve les yeux rivés sur la route, restant finalement assez professionnel. Je croise son regard dans le rétroviseur, et comme s'il lisait dans mes pensées, ou simplement parce qu'il a l'habitude à cet heure là de ramasser des couples joueurs, il allume d'un geste de la main la radio, et une musique électronique lourde et profonde prend possession de la voiture, à un volume assez faible qui nous permet de continuer à avoir une conversation, mais qui lui donne au moins certainement une autre chose sur laquelle se concentrer. L'oubliant, je retourne mon regard vers Jo, dont le visage est toujours à quelques centimètre du mien, les lèvres à quelques millimètres de mon cou. Il a apparemment décidé de jouer le même jeu que moi, puisqu'il ne cesse de me mettre au défi, de me tenter pour mieux refuser ce que j'attends de lui.

« Cependant… Il faudrait que tu m’embrasses pour me donner le feu vert. Je ne voudrais pas faire quelque chose qui ne te tente pas. » J'éclate finalement de rire. Je ne suis pas forcément aussi joyeuse en temps normal, mais les substances qui se baladent dans mon sang et la dopamine que commence à produire mon corps en réponse au jeu auquel je joue avec Jo font leur petit effet. Appuyant mon corps contre le sien, j'hésite quelques secondes. Je le sens pantois, et lui aussi au bord du gouffre. Comme pour me donner raison, il tend son bras pour entrouvrir la fenêtre et laisser de l'air s'infiltrer  dans la voiture. Baissant les yeux furtivement vers son jean, je constate qu'il a l'air plutôt d'apprécier la compagnie, ce qui me tire un sourire. Le trajet a l'air de lui sembler encore plus long qu'à moi, et finalement, j'hésite à mettre fin à son supplice. Et je dois bien l'avouer, jouer au chat et à la souris cela m'intéresse quelques minutes. Mais je ne suis pas une allumeuse, je n'aguiche jamais sans avoir envie de passer à l'acte. Je promène à nouveau ma main quelques secondes sur sa mâchoire, comme je l'ai déjà fait dans le bar, et ma main continue pour se perdre derrière son cou, et l'attirer vers moi, m'arrêtant à quelques centimètres. « Tu as le feu vert pour me faire ce qui bon te semble. » Doucement, de mon autre main j'attrape sa main libre, laissant l'autre continuer à caresser ma cuisse, pour la poser sur sur surface de peau entre mon sein et mon épaule, là ou se trouve la bretelle de ma robe. Dans l'objectif de me le tenter, toujours et encore.

Mais décidant que le jeu avait assez duré, j'intensifiai la pression de ma main derrière son cou pour l'attirer à mon et poser mes lèvres sur les siennes, mordant sa lèvre inférieure, avant de transformer le contact en un baiser tout sauf retenu et mesuré. Le battement du sang contre mes temps s'intensifia, alors que je gouttai enfin au goût de ses lèvres, parfumées à la vodka, et que nos souffles se mêlèrent l'un à l'autre. Perdant pied quelques seconde, je poussai même le vice jusqu'à passer ma main sous son tee shirt pour la poser contre sa peau, voulant en ressentir la chaleur.

Notre étreinte semble manquer de retenue, puisqu'un raclement de gorge me ramena à la réalité, et je reculai mon visage, laissant ma main où elle était, et ne tournant pas le visage vers le chauffeur de taxi qui était à l'origine de la distraction. J'observai Jo, mes yeux ne lâchant plus les siens. Rien ne m'excitait plus que de lire l'effet que je faisais à un homme dans ses yeux. Finalement, dans un sourire, je lui soufflai. « Je crois qu'il s'en est rendu compte ... » Ma main qui avait trouvé une place de choix contre le torse de Jo ne semblait par contre pas avoir envie de quitter la place de choix qu'elle s'était trouvée.




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Do you remember.
Raelyn & Joseph
Une moue déçue exagérée par la présence d’alcool dans le sang de Joseph déforme son visage en une grimace lorsque Rae visse le bouchon sur sa bouteille de Vodka. Il devra se contenter de respirer de l’air, sa partenaire semble préférer qu’il laisse sa première dose d’alcool décuver un peu avant qu’il ne perdre la tête. « J'allais t'embrasser ? »  Il dresse immédiatement le dos lorsque la silhouette de la jeune femme se colle à son torse, il ferme les paupières lorsqu’elle approche ses lèvres rosées des siennes, impatientes, puis il fronce les sourcils en ne recevant pas le baiser qu’il espérait. Sa voix féminine s’élève à nouveau, mettant fin à leur proximité, et il souffle tout l’air par ses narines en serrant la mâchoire. Une étincelle de malice traverse ses pupilles. Ce petit jeu commence à trop s’éterniser, Joseph ne sait pas s’il ne perdra pas la tête avant qu’il ne puisse enfin goûter sa chair.

Le moteur vibre et la route légèrement trouée fait rebondir leurs deux corps installés sur la banquette arrière. Les yeux de Joseph ne se gênent toujours pas malgré la présence de l’inconnu derrière le volant. Il a n’a jamais été un type pudique – sauf exception pour son dos qu’il s’empêche de montrer à quiconque – et ce n’est pas ce chauffeur de taxi qui l’empêchera d’alimenter son imagination d’images on ne peut plus érotiques. Cette robe noire collée aux courbes de Raelyn, il commence à la connaître par cœur et, s’il ne doit pas mentir, il en a marre qu’elle lui bloque l’accès. Toutefois, la cuisse dénudée de la jeune femme, la seule parcelle de peau qu’il peut caresser du bout des doigts, il la touche sans limite et se permet d’en examiner chaque recoin. Et, enfin, la dealeuse lui offre enfin ce qu’il attendait : pas de la drogue, pas de l’alcool, mais bien le feu vert pour faire d’elle son jouet. Et il en profite immédiatement en glissant sa main en dessous du tissu de sa robe un peu trop serrée. Ce c’est pas la présence de son sous-vêtement qui l’empêche de doucement caresser en surface son intimité dans le but de faire monter la chaleur dans ses joues empourprées. De son autre main, il joue de manière lunatique avec la bretelle de sa robe, la faisant glisser le long de son épaule dans l’espoir de s’offrir une nouvelle surface de plaisir. Il n’exerce aucune retenue lorsque la pression de la main de Raelyn posée contre son cou augmente et, bientôt, leurs lèvres s’échangent une danse délicieuse dont il profite de chacune des saveurs. Bientôt, la mince fente qui sépare la vitre de la portière ne fournit plus assez d’air frais et Joseph se fait asperger d’une vague de chaleur bouillonnante dont le mélange d’alcool et d’intimité sont responsables. Les doigts de la jeune femme glissent sous son t-shirt, et, par réflexe, il contracte les muscles qu’il s’est sculptés en prison. Machinalement, son corps s’est rapproché du sien et, bientôt, le chauffeur du véhicule se râcle la gorge, leur faisant savoir qu’il n’a pas envie de laver la banquette arrière. Étourdi, Joseph se retire doucement, reprenant possession de sa main qui s’était aventurée un peu trop loin sous la robe de Raelyn, et il glousse en croisant son regard noisette. « Je crois qu'il s'en est rendu compte ... »  En temps normal, ce genre de distraction ne l’aurait pas dérangé mais, comme les minutes écoulées sur la route se font de plus en plus nombreuses sans que rien de plus ne se passe entre les deux, Joseph déduit qu’une plus petite distance les sépare du logement de Raelyn et qu’il ferait mieux te contenir ses envies encore quelques minutes. Il reconnait le quartier de Sprinhill à travers la vitre légèrement opaque. S’il y a bien quelque chose qui le caractérise, c’est qu’il connait chacun des recoins de Brisbane comme le fond de sa poche. Il a tellement erré lorsqu’il a été libéré. Il n’est pas sédentaire, il a parcouru plus d’une centaine de kilomètres à pied dans les derniers mois, incapable d’accepter l’idée de ne rien faire. C’est un homme d’action, il préfère la tempête, le calme l’ennuie.

- De toute façon, on arrive bientôt si j’ai bien compris.

Et, seulement quelques secondes plus tard, le véhicule s’arrête et se parque sur le bord de la rue, devant un appartement tout en hauteur. Joseph ne se fait pas très curieux quant au domicile, il fait rapidement claquer la porte du taxi derrière Rae lorsqu’elle en sort après avoir refilé quelques billets au chauffeur. Il se laisse guider, non sans sentir la hâte tendre les muscles se ses jambes lorsqu’il grimpe quelques escaliers et, une fois que tous les deux se retrouvent dans le logement de Raelyn, il ne prend pas le temps d’examiner les lieux qu’il la plaque contre le battant de la porte fermée, celle qui délimite enfin leur intimité. Après avoir dévoré avec appétit son cou et la courbe de sa mâchoire, il desserre enfin sa ceinture étouffante, en profitant pour déboutonner le premier bouton de son jean. Immédiatement, il se sent plus libre et il peut de nouveau sentir l’agréable fourmillement dans le bas de son ventre. Il redresse la tête pour murmurer dans son oreille :

- Guide-moi et je pourrai tenir ma promesse.

Parce que, en toute sincérité, Joseph n’est pas certain de savoir comment s’y prendre après tout ce temps. D’autant plus que toutes les femmes sont différentes et qu’aucune ne réagit de la même façon aux caresses intimes qu’il peut leur prodiguer. À chacun son fantasme : il l’a bien compris en apprenant celui de sa meilleure amie.  


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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Do you remember ?

J'observe la frustration sur son visage lorsque je me recule et ne lui donne pas ce qu'il veut, et je m'en délecte. Le désir, l'envie, je lis tout ça sur son visage, et c'est en engendrant ce type de réaction chez un homme que je me sens complète, c'est suscitant et lisant le désir des hommes dans leurs yeux lorsqu'ils les posent sur mon corps que je me sens vivante. C'est dans ces moments là que j'arrive réellement à lâcher prise et perdre la tête, pas alcoolisée, pas sous influence, mais à travers l'image qui m'est renvoyée par ce désir brûlant. Un psychiatre risquerait de trouver cela bien triste, mais j'ai pris l'habitude de fonctionner comme ça, plus de dix ans à vrai dire, et c'est devenu un mode de vie à part entière aujourd'hui. Quoi qu'il en soit je jouais la maligne mais je n'en menais pas large non plus, ayant de plus en plus de mal à calmer l'animal tapi au fond de mon bas ventre qui grondait pour avoir ce qu'il voulait depuis plusieurs minutes maintenant.

La voiture arrive comme une délivrance et une interruption à la fois, nous dissimulant des regards extérieurs et nous permettant à l'un comme à l'autre de commencer à assouvir nos pulsions. Partiellement, nous laissant encore plus sur notre faim. Je n'ai pas besoin de lui donner le feu vert deux fois, ni me répéter, que déjà je sens sa main glisser sous ma robe, et remonter contre mes sous-vêtements, ses doigts se faisant plus baladeurs, me procurant une nouvelle vague de désir. Il ne se fait pas prier non plus lorsque je pose sa main contre ma clavicule, et s'approprie rapidement la surface de ma peau, faisant glisser la bretelle le long de mon épaule pour jouer avec ma peau, tantôt descendant caresser mon décolleté et remontant systématiquement, comme pour me punir de ce baiser que j'ai fait mine de lui offrir avant de le refuser. Le feu commence à monter en moi, me privant petit à petit de ma retenue, et surtout résultant en ma défaite, à ce petit jeu que nous jouions. Je veux ses lèvres contre les miennes et je ne compte pas attendre une minute de plus. L'attirant contre moi, et posant mes lèvres contre les siennes avec fougue, je tente aussi de dissimuler le rouge qui me monte au visage, la chaleur que je ressent, mon souffle court et les battements accélérés de mon coeur. Avant que nous ne soyons interrompus, ses caresses ont le temps de s'intensifier, si bien que lorsque nos lèvres se quittent, je me mords l'intérieur de la joue pour tenter de me calmer, et de garder ma contenance. Les drogues qui courent dans mes veines n'aident pas, et je sais chaque contact du corps de Jo contre le mien comme s'il était décuplé.

La remontrance nous ramène l'un comme l'autre à la réalité, mais je n'arrive pas à me résoudre à détacher mon corps du sien. Sa main glisse sagement sur ma cuisse, pour l'instant, mais pas sans m'avoir donné un avant goût de la soirée. Comme s'il lisait mon impatience dans mes yeux, mais sûrement plutôt parce qu'il la partage, Jo s'approche de moi pour murmurer à mon oreille. « De toute façon, on arrive bientôt si j’ai bien compris. » N'ayant jusqu'ici par reconnecté avec la réalité, je jette enfin un regard derrière Jo. Effectivement, les immeubles du centre ville commencent à se dessiner, et je commence à reconnaître le quartier de Spring Hill. L'excitation monte d'un cran en moi. Je replace la bretelle de ma robe d'un geste détaché, avant que le taxi ne s'arrête enfin. Réglant le conducteur, j'entraîne Jo à ma suite dans le hall de l'immeuble, attrape sa main lorsqu'il commence à se diriger vers la cage d'escalier, dans une hâte d'écolier, pour le retenir, et j'appuie sur le bouton appelant l'ascenseur. Le trajet se passe en un souffle, et je dois m'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à enfoncer les clés dans la serrure de mon appartement, les mains tremblantes. J'ai à peine le temps d'entrer, et de m'effacer pour laisser la place à Jo de me suivre à l'intérieur qu'il referme la porte d'un claquement, et presse son corps contre le mien, appuyant mon dos contre la porte et pose ses lèvres sur ma clavicule, puis dans mon cou.

Profitant encore une fois du plaisir décuplé par les substances présentes dans mon corps, je laisse ma tête partir en arrière quelques secondes, avant d'être ramenée à la réalité par le cliquetis de la ceinture de Jo, qu'il déserre pour ouvrir son jean. Déçue de le voir s'arrêter en si bon chemin, j'attrape la ceinture pour l'attirer fermement vers moi, avant de la faire glisser pour définitivement l'en débarrasser. « Guide-moi et je pourrai tenir ma promesse. » Jusqu'ici il se débrouille plutôt pas mal et sans fausse note, mais mes yeux croisent les siens l'espace d'un instant, et je soutient son regard, lui faisant une promesse silencieuse. Je ne le laisserais pas me décevoir. Profitant de la proximité entre nos deux corps, j'attrape ses lèvres des miennes, avant de glisser une main dans son jean, qu'il a desserré comme pour me laisser un chemin. Mes deux mains remontent finalement sous son t-shirt, pour entreprendre de l'en débarrasser. Il se laisse faire, et une fois que son t-shirt a rejoins sa ceinture quelque part au sol, j'attrape sa nuque de mes deux mains pour prolonger le baiser quelques secondes encore, avant de reculer mon visage. Un sourire au visage j'appuie mes mains sur son torse pour le repousser doucement, observant enfin et avec envie son corps, sans retenue, et notant sa musculature saillante, plutôt satisfaite parce que j'ai sous les yeux, je dois bien l'admettre. Mon coeur bat à mille à l'heure contre ma poitrine à l'heure qu'il est, et la robe qui épouse mes forme me semble de trop. Je fais doucement glisser les bretelles, et laisse la robe glisser à mes pieds, l'aidant à descendre d'un déhanché discret, avant de l'écarter à l'aide de mes escarpins, me laissant avec uniquement mes sous-vêtements sur le dos. Un regard provocateur passe sur mon visage. « Le spectacle est à ton goût ? » La question est purement rhétorique, j'ai déjà eu l'occasion de constater de moi même le désir qu'il ressent à cet instant. M'approchant de lui je laisse ma main courir sur son torse, rapprochant mon corps du le sien, alors qu'il referme referment sa main dans le creux de mon dos. Je le pousse doucement sur le canapé derrière lui, avant de le rejoindre, et d'entreprendre de l'aider à se libérer de son jean, posant à nouveau mes lèvres sur les siennes avec envie, et me laissant guider par les sensations que me procurent ses doigts qui découvrent mon corps, m'arrachant des frissons au passage.


❈❈❈❈


J'ouvre les yeux, prenant le temps de constater que je suis dans mon lit, et surtout de me rappeler à qui appartient le corps à côté du mien. Les souvenirs de la veille me reviennent en tête, me faisant sourire et me tirant un dernier frisson de plaisir. Nos étreintes ont fini par nous ramener dans ma chambre, et je n'ai finalement réussi à dormir que de façon entrecoupée, stimulée par la drogue dans mon organisme me poussant à aller réclamer de nouvelles caresses pendant la nuit, et par le corps de Jo contre le mien ne se faisant pas prier. Le jeune homme dors encore, et je décide de me diriger vers la douche, tentant de démêler ma tignasse emmêlée par mes activités de la veille. Laissant l'eau brûlant couler contre mon corps, m'aidant à renouer avec la réalité. Une fois sortie je décide de laisser mes cheveux mouillés, et me rends finalement dans mon dressing pour enfiler des sous vêtements propres, avant de passer un kimono en soie aux motifs floral par dessus. Je fait un crochet par la cuisine pour me servir un verre d'eau, le descend d'une traite, encore pantelante, avant de le remplir à nouveau. Lorsque mes pas me portent à nouveau vers la chambre, Jo est en train d'ouvrir les yeux et de se redresser. Je dépose le verre sur la table de nuit, juste à côté de lui, et lui adresse un sourire amusé. « C'est de l'eau, ça te fera pas de mal. Ta bouteille de Vodka est au salon, mais j'ai pensé que ça serait peut être un peu plus approprié. » M'asseyant au pied du lit, je le regarde attraper le verre d'eau avant de finalement pencher la tête sur le côté toujours amusée. « Alors dis moi Jo qui ne paye pas d'loyer, c'est comme ça que tu t'y prends pour réussir à passer la nuit au chaud ? » Le bonhomme m'intrigue assez pour lui poser la question, puisqu'il a lui même avoué n'avoir nulle part où m'emmener. Qu'est ce qu'un gars comme lui, membre ou plutôt comme il me semble le deviner ancien membre des Manthas, fait pour être, si j'interprète bien encore une fois, plus ou moins à la rue ? « Et en bonne compagnie.  » Je lui adresse finalement un clin d'oeil. « Enfin j'espère » En tout cas il n'avait pas l'air de vouloir se plaindre cette nuit, si mes souvenirs sont bons. Et prétendre que de mon côté je n'ai pas apprécié pleinement nos étreintes serait un mensonge, puisque le jeune homme rencontré un peu par hasard lors d'une soirée qui partait pour être à la base sans surprise, s'est révélé être un très bon amant et une bonne, de surprise.




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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 15:44, édité 1 fois
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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptySam 6 Avr 2019 - 21:18


Do you remember.
Raelyn & Joseph
« Le spectacle est à ton goût ? » L’approche de l’interdit le tente mais l’effraie tout autant. Il n’a plus toute sa tête, son état de sobriété ronge une partie de ses réflexions. S’il pense à un avion il ne voit que le pilote, si l’image d’une maison s’étampe au fond de sa rétine, il n’en perçoit bientôt plus que la fondation. Une partie de lui fonce, déguste le moment, les baisers, le goût de la chair d’une femme qu’il ne connaissait pas vraiment avant ce soir. La seconde partie freine, s’éloigne, préfère s’échapper. Mais il est contrôlé par le désir, celui qui affine ses sens, celui qui tend tous les muscles de son corps. Il en a envie, oui, pourtant, les années passées à éviter son pire ennemi lui crient d’arrêter. Il ne peut pas. Il ne veut pas. Tant de mois se sont écoulés sans qu’il puisse se permettre de jouir des courbes d’une autre. Alors l’addiction se ranime, brûle ses veines et irrite sa peau rougie par l’effort. Entre deux baisers, il obtient ce qu’il veut et l’euphorie l’emporte dans une seconde danse, une troisième, quatrième… Jusqu’à ce que la nuit noire et blanche l’emporte dans son ventre.


***

Ce ne sont pas les rayons du soleil filtrés par les rideaux qui le réveillent mais bien une désagréable sensation de sécheresse dans le fond de sa gorge. Un fin nuage de poussière flotte autour de sa tête, témoignant des agitations de la vieille. Joseph ne se souvient pas tout de suite. Ses paupières s’ouvrent doucement mais se referment rapidement lorsque la lumière vient agresser sa pupille. Il gémit légèrement en faisant balader ses bras autour de lui, à la recherche d’un indice, d’une devinette à résoudre. Les draps à ses côtés sont frais, comme si personne ne s’y était installé pour la nuit. Pourtant, le matelas est légèrement creusé. Il ouvre les yeux, seconde tentative. Il résiste cette fois aux faisceaux agressants que lui envoie le soleil et il peut enfin scruter les alentours. Il ne reconnait toujours pas l’endroit. La décoration, quasi inexistante, n’atteint pas ses goûts. Il devine qu’il occupe une chambre féminine, et probablement une chambre dans laquelle il n’avait jamais dormi auparavant. Tandis que des tonnes de réflexions s’accumulent dans le fond de son crâne douloureux, la silhouette d’une demoiselle se dessine dans le cadre de la porte. Il se redresse, la reconnait immédiatement. Ses souvenirs rembobinent et percutent sa mémoire. Oui, il se souvient; il n’a pas assez bu pour tout oublier. « Merci. », il souffle levant le bras vers le verre d’eau que Raelyn lui tend. Ses iris claires s’arrêtent sur son avant-bras tandis qu’il est toujours tendu et il se mord machinalement la langue en constatant les marques dans sa peau. Ce n’est pas l’alcool qui rouille ses muscles, ce matin. C’est la drogue. Joseph avale une généreuse gorgée d’eau froide et la douleur à sa gorge s’atténue instantanément. Il inspire doucement en tentant de garder le liquide dans son estomac et la voix de la jeune femme s’élève une seconde fois, lui rappelant qu’il n’est pas seul dans sa misère, ce matin. Génial. Il avait justement envie de papoter un peu. Un véritable remède pour sa migraine. « Non. J’fais pas toujours comme ça. Je ne suis pas si désespéré. » il répond, en s’asseyant sur le bord du lit, ses pieds nus à plats contre le plancher. Une grimace étire ses traits fatigués et cache un instant son visage entre ses mains pour finalement glisser ses dix doigts dans sa chevelure ébouriffée pour la ramener vers l’arrière. En rouvrant les yeux, il remarque la table de chevet couverte d’un mince voile de poudre blanche. À quelques centimètres de là, une boîte en métal : la sienne. Et, dangereusement posée sur le sol près du lit, une seringue vide. Des dizaines de jurons s’entassent dans le fond de la gorge. Il n’en laisse aucun s’échapper car il sait qu’il doit vivre sa déception seul. Il ne peut que se blâmer lui-même s’il a encore craqué en s’adonnant au plaisir de la chair. Il n’est pas guéri, son passé le hante encore aujourd’hui comme s’il avait brisé un miroir ou comme s’il avait omis de contourner une échelle sur laquelle un chat noir était fièrement perché. « J'n’ai pas l’impression d’avoir entièrement retrouvé ma mémoire mais j'me souviens de certaines choses. L’une d’entre elles est que tu étais effectivement de très bonne compagnie. Seulement, et je suis certain que toi non plus, je ne suis pas du genre à partager le petit déjeuner avec mes conquêtes. » Trop de mots dictés : il appuie avec sa langue contre son palet pour combattre cette vague de douleur qui martèle son crâne, cette vague qui le punit de ne pas fermer les yeux pour s’endormir une énième fois. Sans grande conviction, il observe les alentours à la recherche de ses vêtements dont il s’est sûrement départi avant que les choses ne deviennent bouillantes. « Mes fringues. Elles sont où ? » Il tâte les draps, mollement, bascule la tête sur le côté pour observer sous la table de chevet mais regrette immédiatement en sentant son cerveau s’écraser contre sa boîte crânienne. « Fuck. » Oups, celui-ci s’est échappé. Il redresse son corps dénudé en soupirant puis décide enfin de se relever, agissant comme s’il était seul dans la chambre.          


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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptyDim 7 Avr 2019 - 15:27


Do you remember ?

Lorsque je retourne dans ma chambre et m'assois au pied du lit, j'observe Jo quelques secondes avant de lui tendre son verre d'eau, me doutant de l'état dans lequel il doit être. La gorge sèche et serrée, cette tension dans les muscles du corps, ces crampes insupportables, l'épuisement, et surtout ce besoin impérieux d'un nouveau shoot. La cocaïne est une pute vicieuse, se rendant indispensable, te rappelant à elle sitôt ses premiers et courts effets dissipés. Dans la nuit j'ai libéré, Jo, lui fournissant cette précieuse dose, un cadeau empoisonné certes, mais il est assez grand pour savoir ce qu'il veut. Allongée à ses côté, je l'ai observé manipuler la poudre blanche et se l'injecter dans les veines, resserrant ma mâchoire pour combattre l'envie, l'impulsion, le manque. La descente de MD, qui me pousse à chercher quelque chose de plus fort de plus puissant. Je n'ai pas touché à la poudre blanche depuis plus de douze années, mais l'envie ne s'efface jamais complètement. J'ai appris à la calmer, à la dompter si bien que j'arrive sans trop de mal à voir des petits sachets passer de main en main, à l'évoquer, et la négocier avec mes fournisseurs, mais cette nuit, en observant Jo, son corps à quelques centimètres du mien, offrir la drogue à son organisme, les battements de mon coeurs et ma respiration se sont accélérés, mon sang pulsant pour sortir de mes veines, mes sens me criant de céder à la tentation. Mais je n'ai pas cédé, et pour combattre mes pulsions j'ai choisi de leur offrir une autre drogue, la sensation d'une autre peau sur la mienne, et d'un homme en moi.

Après la prise de MD, la descente elle aussi une chienne, et pendant plusieurs heures voir même plusieurs jours une certaine mélancolie m'habite, mais elle est loin d'égaler la maîtresse de la dépendance. Et ce matin, sans laisser échapper une seule remarque, je me félicite intérieurement de ne pas avoir succombé. Je n'ai touché le bas qu'une fois dans ma vie, l'addiction à la cocaïne m'ayant rendue méconnaissable, une pale version de moi même, et lorsque j'ai commencé à remonter la pente, je me suis jurée de ne jamais plus y retoucher. Je lui ai trouvé des ersatz, des substituts, la cigarette, l'alcool, l'ecstasy , les hommes, aucun qui ne lui arrive au mollet, mais qui à eux tous me permettent de m'en tenir éloignée. Je sais qu'un verre d'eau ne suffira pas à freiner la descente et ne rendra pas la chute plus agréable, mais c'est un bon début, et surtout tout ce que je peux faire pour lui. « Merci. » Il tend la main pour attraper le verre, et je ne baisse pas le regard pour observer les marques de piqûre sur son bras. J'en ai vu d'autre, et il en faut beaucoup pour me choquer, et plus encore pour que je tombe dans le jugement. « Non. J’fais pas toujours comme ça. Je ne suis pas si désespéré.  » Je penche légèrement la tête sur le côté, ne laissant échapper aucun commentaire, et l'observe se redresser, prendre sa tête dans ses mains, et observer les quelques "preuves" de sa consommation de la veille. L'espace d'un instant je suis projetée plus d'une dizaine auparavant, alors que je me promettait chaque matin, chaque shoot, que c'était le dernier. La drogue prend un malin plaisir à vous affaiblir.

Lui laissant de gérer ça comme il en a envie, je me laisse basculer en arrière pour allonger mon dos contre le matelas, fermant les yeux quelques secondes, me battant contre les sensations désagréables qui vont toujours de paire avec une soirée d'excès. N'ayant pas d'impératifs dans la journée, il est de toute façon probable qu'après le départ du jeune homme je me rendorme pour quelques heures, la fatigue se faisant ressentir. Je rouvre les yeux, qui se posent quelques secondes sur le dos du jeune homme, découvrant les marques qui s'y trouvent à la lumière du jour. Je me garde encore une fois bien de tout commentaire, ayant toujours été dépourvu de cette curiosité malsaine qui pousse certains à vouloir creuser les zones d'ombres d'autres individus. Il n'y a de toute façon pas besoin d'être Einstein pour deviner ce qui peut être à l'origine de telles cicatrices. Finalement lorsqu'il tourne les yeux vers moi pour me répondre, je note le bleu de ses yeux. « J'n’ai pas l’impression d’avoir entièrement retrouvé ma mémoire mais j'me souviens de certaines choses. L’une d’entre elles est que tu étais effectivement de très bonne compagnie. Seulement, et je suis certain que toi non plus, je ne suis pas du genre à partager le petit déjeuner avec mes conquêtes. » Il ne passe pas par quatre chemins et ça me plaît. Le souvenir de l'insolence du jeune homme et de notre conversation de la veille me pousse à m'autoriser un sourire amusé, ainsi qu'une remarque teintée d'une pointe d'ironie. « Je t'avoue qu'en fait je m'attendais plutôt à une demande en mariage, mais tant pis, je survivrai. » Non, je ne m'attendais effectivement pas à ce qu'il reste manger, qu'on regarde un film tous les deux et qu'on aille faire une balade au coucher du soleil. Là dessus, il m'a cernée sans trop de difficultés. Ce que j'attendais de lui, il me l'a déjà donné. M'appuyant sur mes coudes pour me redresser, je continue. « Quoi qu'il en soit, la salle de bain est au bout du dressing si l'envie t'en prends, la porte d'entrée au bout du salon. » Je l'observe chercher autour de lui, surement ses vêtements, ce qu'il me confirme assez rapidement. « Mes fringues. Elles sont où ? » Retenant l'envie de lui dire que je suis pas sa mère, je ferme les yeux pour réfléchir. Mes fringues de la veille, tiens, je ne me suis pas encore occupée de ça. Mais je finis par revoir clairement notre arrivée dans l'appartement. La hâte dans nos corps après le long et frustrant trajet en voiture. Je lui réponds, dans un léger rire. « Là comme ça, je dirais dans un rayon de trois mètres autour de la porte d'entrée. »

Me levant du lit, je me dirige vers le salon, sans prendre la peine de vérifier si les pas de Jo l'entraînent plus vers la douche ou la sortie. A vrai dire cela ne me préoccupe guère, et il me faut toute ma concentration pour me fixer sur la tâche que j'entreprends, faire couler du café dans la cafetière. Rapidement l'odeur de café me monte aux narines, détendant mes nerfs. Accoudée sur le grand bar qui sépare la cuisine de la pièce à vivre, mes yeux se posent sur des masses de tissu au sol, entre la porte et le canapé gris, vérifiant ainsi la théorie que j'ai émise précédemment. Un léger bip me tire de mes pensées et m'indique que le café est près. Attrapant une tasse sur le comptoir, je me sers une tasse, et accueille avec délivrance le café brûlant dans ma gorge. Jetant un oeil distrait à mon téléphone, je me rends compte que Mitch m'a envoyé un message pour me demander de le retrouver au Club dans moins de deux heures. Bon, j'ai largement le temps, mais adieu les quelques heures de sommeil supplémentaire. Jo sors rapidement de la chambre à son tour, toujours nu comme un verre, et alors que je porte ma tasse à mes lèvre, un air pensif sur le visage, mes yeux ne se gênent pas pour se balader sur son corps et sa musculature, la vue toujours aussi plaisante à la lumière du jour. « Tu sais où j'habite ... Mon petit doigt me dit qu'on se reverra ... » Même avec une sacré gueule de bois, je reste toujours la même, et il m'est difficile de me débarrasser de ma confiance en moi comme de mon attitude provocatrice et séductrice. Et puis après tout... J'ai quand même passé une soirée plutôt sympathique. Et qu'on se le dise, il est plutôt rare qu'un homme qui a déjà passé une nuit avec moi refuse l'opportunité de remettre le couvert.




:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 15:45, édité 1 fois
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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptyLun 15 Avr 2019 - 14:03


Do you remember.
Raelyn & Joseph
Cette compagnie matinale ne le dérange pas. Seulement, Joseph aurait préféré vaincre cette migraine post-connerie dans la solitude. Il ne s’était pas réveillé dans le lit d’une femme depuis plusieurs années et, pourtant, il n’arrivait plus à sentir cette fierté d’avoir fait des courbes de sa partenaires sien. Son visage est complètement masqué par une grimace d’inconfort tandis qu’il adresse mollement la parole à Raelyn, qui semble dans un bien meilleur état que lui. Il faut dire qu’il avait poussé sa consommation à l’extrême et qu’il n’avait pas offert à ses veines une telle quantité de cocaïne depuis des mois. Même s’il n’arrive pas à le sentir complètement ce matin, il sait que le regret viendra planter ses clous dans son dos et qu’il se martèlera d’insultes toute la journée. Il a encore une fois laissé la drogue le bâillonner et il ne s’est pas débattu une seule seconde. Le visage de Deborah traverse son esprit et ses dents grincent : il lui ment depuis tellement longtemps. La voix de sa compagnie d’un soir s’élève dans la chambre et Joseph se contente de secouer la tête, incapable de rire de ses sarcasmes. Il n’a pas la tête à s’amuser. Il est guidé par une importante envie de quitter les lieux et de possiblement jamais revenir. Son regard embrumé croise celui de Raelyn tandis qu’elle lui propose la salle de bain et ses paupières se plissent un moment tandis qu’il réfléchit. Il décide de refuser l’offre de se doucher. Il ne désire pas passer plus de temps ici. Alors, la recherche de ses vêtements débute et il demande un peu d’aide qui lui est rapidement apporté. « Là comme ça, je dirais dans un rayon de trois mètres autour de la porte d'entrée. » Une étrange onomatopée s’échappe des lèvres du garçons tandis qu’il redresse son dos douloureux et les muscles de ses jambes refusent de coopérer les premières secondes, tendus, noués par les crampes. Il n’oublie pas de récupérer sa précieuse boîte en métal, froide. Après avoir pris appui sur le cadre de la porte, il continue sa route tumultueuse vers la sortie, ses deux yeux occupés à scruter les alentours de la porte d’entrée à la recherche de quelques vêtements. Il aperçoit la robe noire de Raelyn près du canapé et il souffle tout l’air par ses narines en se rappelant la forme qu’elle prenait sous les courbes de sa propriétaire. Il se secoue les puces en s’abaissant vers son jean lâchement posé sur le plancher et il l’enfile ainsi que son boxer encore coincé à l’intérieur. C’est à ce moment que l’odeur fraîche du café vient chatouiller ses narines. Il ne peut cacher sa curiosité, et sa tête bascule dans toutes les directions à la recherche du nectar chaud qu’il aimerait faire rouler le long de sa gorge douloureuse. « Tu sais où j'habite ... Mon petit doigt me dit qu'on se reverra ... » Machinalement, Joseph secoue la tête de droit à gauche, comme si la logique prenait le dessus sur ses envies. Évidemment qu’il a passé une excellente nuit. Évidemment qu’il aimerait revoir cette fille. Évidemment qu’il se ruinerait la santé s’il décidait d’abandonner la lutte une seconde fois. En se dirigeant vers Raelyn, à pas boitant et fatigués, il tend la main vers sa tasse de café pour la lui voler et il la porte à ses lèvres, le regard enfin illuminé de vices. Ses iris semblent reprendre vie à l’instant même ou le goût de la caféine imprègne sa langue. « Fais moi plaisir, ma belle. La prochaine fois que j’viens te voir, ne me laisse pas entrer. » Il avale une seconde gorgée brûlante, soupire doucement en clignant des paupières pour rester éveillé. « Mais je ne t’en voudrais pas si tu n’y arrive pas. » Il lui redonne sa tasse, lunatique, puis il tourne des talons pour finalement s’abaisser vers son t-shirt lui aussi négligemment roulé en boule sur le sol. Il l’enfile, ignore les plis qui le recouvrent, puis il se dirige vers la sortie sans oublier de récupérer son sac qu’il inspecte machinalement en y enfonçant sa boîte en métal. Il hésite un moment avant de finalement soupirer en se retournant vers Raelyn. « À la base, j’suis venu te voir pour m’refaire du stock. » Il marque une pause, fait claquer ses ongles contre le couvercle de son bien le plus précieux. « C’est trop te demander de m’refiler un sachet avant que j’parte ? » Il se déteste, encore et toujours. Il laisse sa dépendance parler une énième fois. C’est un petit jeu auquel il déteste jouer mais il n’arrive pas à mettre fin à la partie. Les dés ne cessent jamais de rouler et les pions grimpent, grimpent, sans que jamais ils n’atteignent la ligne d’arrivée. C’est comme s’il jouait à serpents et échelles et que, à chaque tour, il tombe sur la tête d’un reptile et descend de toute sa longueur jusqu’à simplement recommencer, encore et encore, sans que jamais la chance ne lui sourit.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptyLun 15 Avr 2019 - 16:05


Do you remember ?

Mes yeux se promènent sur son torse, s'arrêtent sur le dessin de ses muscles, et la vision du pauvre jeune homme, visiblement drogué et déboussolé, complètement nu dans mon salon me fait sourire. La chose a un aspect cocasse qui me plaît, puisqu'on imagine généralement plus une jeune femme en train de chercher ses vêtements et sous vêtements égarés dans l'appartement d'un homme rencontré dans un bar que l'inverse. De mon côté j'aime avoir le contrôle total de la situation, jusqu'à diriger le lieu où ont lieu mes ébats. Je me laisse rarement aller à la perte de maîtrise de situation, au fond bien trop apeurée par ce qu'il pourrait se passer dans une situation charnelle dans laquelle je ne maîtrise pas forcément toutes les variables. Et les traits tirés et l'air hagard de Jo finissent de me donner raison. Je l'observai avec un sourire sur les lèvres, immobile, ma tasse à la main pas du tout encline à esquisser un geste en sa direction pour lui faciliter la tâche. Alors qu'il tend la main vers la tasse pour l'arracher à mes mains, effleurant involontairement mes doigts froids au passage, un air malicieux au fond de l'oeil. Le voilà, l'homme que j'ai ramené chez moi hier. J'ai presque eu peur qu'il ait disparu derrière cette façade de drogué, caché dans ce corps d'épave humaine. Mon visage s'illumine en un sourire, alors que je tape des ongles sur le bar qui nous sépare, en l'osbervant descendre le café que je m'étais servi.  « Fais moi plaisir, ma belle. La prochaine fois que j’viens te voir, ne me laisse pas entrer. » Sans me départir de mon sourire, je lève un sourcil, amusé. Un drogué avec une conscience en plein fouet le matin, telle un retour de bâton ? Attendrissant. Presque. « Mais je ne t’en voudrais pas si tu n’y arrive pas. » Et le voila, le retour du culôt et de l'insolence. Là, c'est m'intéresse tout de suite beaucoup plus. J'aime bien que jouer que lui frotter le dos pour le réconforter et l'aider à se remettre de la douloureuse descente. C'est tout de suite plus dans mes cordes. Quoi qu'il en soit je n'étais pas sa mère, fort heureusement, et j'étais beaucoup plus intéressée par l'idée de le tenter que celle de le raisonner. Me mordant la lèvre inférieure, comme si je le trouvais d'un coup parfaitements irrésistible, j'attrapai la tasse de café reposée sur le bar, avant de lui répondre. « Je vois pas pourquoi je me priverais d'un bon moment pour caresser ta conscience dans le sens du poil. » Remplissant à nouveau la tasse du liquide brun, je la portai à nouveau à mes lèvres, et repris la parole, toujours avec ce même ton gentiment moqueur. « Tu vois qu'on aura presque pris le petit déjeuner en tête à tête. » En fait, une tasse de café était ma conception du petit déjeuner. Après des années d'excès à se réveiller avec la tête qui cogne et les muscles douloureux, on n'apprends à ne rien avoir la force d'avaler avant le début d'après midi, et mon métabolisme avait fini par s'y faire. Je me droguais, je fumais des cigarettes à n'en plus finir, je buvais beaucoup trop d'alcool, sauter le petit déjeuner n'allait pas me tuer, quand bien même ce n'était pas recommandé par les diéteticiens.

j'observe Jo, puisque je ne connaît d'ailleurs toujours pas son prénom complet, se diriger vers la pièce manquante de sa tenue et l'enfiler, mettant fin au spectacle gratuit duquel je me délectais depuis quelques minutes. Bon, je suppose que toutes les bonnes choses ont une fin. Je le vois tendre la main sur la porte, avant de s'arrêter et de se retourner vers moi, soupirant, et avec l'air d'un adolescent pris en pleine connerie. « À la base, j’suis venu te voir pour m’refaire du stock. » Toujours accoudée au bar, je lève un sourcil, amusée. Avoir de l'emprise sur autrui ne me laisse pas indifférente, quelqu'en soit la raison, je dois bien l'admettre. Cela me donne l'impression d'être une lionne tournant autour de sa proie, à la différence près que Jo à choisi la situation dans laquelle il se trouve aujourd'hui. Dépendant de mon bon vouloir. « C’est trop te demander de m’refiler un sachet avant que j’parte ? » Je lui adresse un nouveau sourire, beaucoup plus sauvage ce coup ci, avant de replacer mes cheveux mouillés dans mon dos. Contournant le bar, je m'approche d'un guéridon installé dans le salon, avant de tourner la clé dans la serrure et d'en ouvrir le tiroir. La pudeur ne m'a jamais réellement habitée, et je me formalise de mon côté peu de déambuler dans l'appartement, mon kimono ouvert offrant une vue dégagée sur mes sous vêtements noirs en dentelle, et sur ma mince poitrine s'en échappant.

Fouillant dans le tiroir, je finis par en sortir un sachet qui contient un peu de poudre. Ce qu'il cherche, mais pas tout à fait. Une dose correcte, de quoi consommer l'équivalent ce qu'il a consommé cette nuit, peut être deux fois, mais guère plus. De un, je n'étais pas son dealer, et pour ça il aurait encore fallu qu'il me paye, alors je me contentai simplement de le dépanner. Et au fond de moi, j'éprouvais une sorte d'amusement vicieux à l'idée qu'il dépende de moi et soit obligé de venir ramper à ma porte pour en recevoir plus. Je m'approchai de lui, m'arrêtant à quelques dizaine de centimètre. Une fois mes talons retirés, je lui arrive à peine à l'épaule, mais ne m'en impressionne pas pour autant. Tendant le sachet, je finis par retirer ma main au dernier, moment, avant qu'il ne puisse l'attraper, un sourire sur le visage, me délectant de ce que je lis dans le sien. Si profiter de la détresse est en pêché, alors j'irais brûler droit en enfer. Je fais quelques pas vers le bar, arrache un bout de papier sur un magazine qui traîne là, avant d'attraper un stylo pour griffonner un numéro de téléphone. Le mien. Je sais que c'est parfaitement inutile. Je sais que vu sa condition et avec la faible quantité de drogue que je lui fournis, il sera obligé de revenir en rampant. Je me rapproche à nouveau de lui, d'un léger déhanché, avant de lui tendre à nouveau le petit sachet, le laissant ce coup ci le glisser dans sa main. Pliant le morceau de journal en deux, je m'approche un peu plus, avant de glisser ma main dans la poche de son jean pour l'y déposer au fond, et la retire d'une lenteur maîtrisée. Ne me reculant pas tout de suite, j'en profite pour murmurer à son oreille. « Tu sais où me trouver, mais je préfère m'en assurer. » Je reste proche quelques secondes supplémentaires, avant de me reculer de quelques centimètres, un sourire sur le visage, observant ses traits. C'est décidement un joli jouet, et je n'ai pas terminé de m'amuser avec.




:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 15:45, édité 1 fois
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Message(#)Do you remember ? [Rae&Jo] - Page 2 EmptyMar 16 Avr 2019 - 14:55


Do you remember.
Raelyn & Joseph
Qu’il se fasse épier par les yeux de prédateur de Raelyn, ça l’importe tellement peu. Il a les pensées bien trop gorgées de regrets, il se sent seul avec lui-même, avec ses erreurs, sa connerie, sa crainte de perdre la personne qui a su lui pardonner les torts qu’il a commis dans le passé. Cette nuit, il a perdu le contrôle comme s’il avait fait un bond dans le passé. Il se souvient ces nuits de débauches, ces matins brutaux qui poignardaient ses muscles pour lui faire regretter la consommation de stupéfiants. Il a coulé, une nouvelle fois, et il s’en veut. Pourtant, sa tête n’arrive pas à délaisser cette unique idée qui le guide depuis tant d’années : plus, encore plus. Plus de poudre blanche, plus de folies, plus de perte de contrôle. C’est inconscient, et il en est conscient : son addiction l’emporte dans le gouffre et ce n’est pas dans le coma qu’il pourra demander pardon à ceux qui avaient confiance en lui.

Il essaye comme il le peut de placer des kilomètres entre lui et la source délicieuse qu’il vient de trouver. Une belle femme, accessible à ses désirs, qui pourrait lui offrir tout ce qu’il veut en échange de son corps, tout aussi intéressé par le marché. Il tente de la convaincre de ne plus l’accueillir comme elle l’a fait cette nuit mais lui-même ne croit pas à ses mensonges. Alors, quand elle en ajoute, quand elle le caresse dans le sens du poil, ses lèvres s’étirent en un sourire malin, un sourire qu’il ne contrôle plus et qui trahit le fond de ses pensées. « Tu vois qu'on aura presque pris le petit déjeuner en tête à tête. »  Joseph n’a pas la tête à rire. Certes, il ne veut pas faire mauvaise impression et ruiner ses chances de revoir Raelyn, alors il se contente de glousser, un gloussement faux, fatigué, dérangé. Le garçon tourne les talons vers la sortie, s’assurant que ses quelques biens sont rangés dans son sac à dos, et il se maudit de demander une dernière dose de cocaïne. Devant la réaction positive de son hôtesse, ses dents se serrent et, quand ses pas gracieux la mènent jusqu’à son coffre-fort, Joseph avale de travers, détourne les yeux l’instant de s’insulter et, quand Raelyn revient à sa hauteur en compagnie d’un sachet assez peu généreux, ses yeux se mettent à le fixer comme s’il allait disparaître s’il ne lui accorde pas assez d’attention. Ses doigts se tendent vers le trésor sans qu’il ne puisse les contrôler mais la dealeuse préfère s’amuser un peu plus longtemps en l’empêchant de le récupérer si facilement. Il la foudroie du regard, absolument pas amusé par son petit jeu qui ne fait qu’accroitre l’impatience en lui. Il a envie de partir d’ici, il se sent en enfer avant que son heure ne soit venue. Son corps s’enflamme davantage à chaque seconde qui s’écoule, mais, enfin, Raelyn revient avec sa précieuse dose qu’il récupère rapidement pour la ranger dans sa boîte en métal. Les doigts fins de la demoiselle se glissent dans la poche de son jean et il garde ses deux yeux rivés dans les siens sans jamais montrer le moindre intérêt pour le morceau de papier qu’elle lui offre contre son gré. Un numéro de téléphone, probablement : il s’en doute. Il n’est pas idiot. Il a déjà joué le rôle du prédateur et il ne s’est jamais empêché de jouer avec ses proies. Il connait la puissance de l’addiction et il déteste savoir que, ce numéro de téléphone, il l’apprendra par cœur en posant ses iris une seule seconde dessus. « Tu sais où me trouver, mais je préfère m'en assurer. »  Une phase qu’il a déjà dite lui-même. Le rôle du dealer, il le connait. Ses paupières clignent à plusieurs reprises tandis que son corps, déstabilisé, lutte pour faire un pas vers l’arrière. Il sent les chaînes se resserrer autour de ses chevilles au fur et à mesure qu’il approche de la porte de sortie, et, quand sa main se pose sur la poignée, une corde de lave s’enroule autour de son cou. Il se crispe et ces quelques mots sont soufflés hors de sa bouche comme des jets de haine : « Ouais, j’sais où te trouver. Tu m’reverras. » Le battant claque et la chaleur de Brisbane l’étouffe davantage pour lui rappeler qu'il n'est plus en liberté.


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