En général, ce genre de soirée qui réuni tout le lycée, sportifs et cheerleaders inclus, d’voir ces pouffiasses trop maquillées et vêtues trop sexy, ça t’donne pas envie de venir. Mais bon, qui dit soirée, dit alcool gratis et autres trucs illicites pour des jeunes de votre âge. À l’époque, même si t’allais au lycée, t’avais pas de parents pour t’interdire d’y aller, juste les bonnes sœurs de l’orphelinat, et encore t’étais pas loin de fuguer l’endroit. Pas loin d’te retrouver à la rue, d’plus devoir aller en cours, et ça, personne n’était au courant.

Les années lycée. Tu t’en souviens encore comme si c’était hier, tu t’souviens aussi que c’était à cette période de ta vie que t’as aussi rencontré Archie.

T’as piqué les clés de la caisse de la directrice de l’orphelinat ce soir-là, tu savais que très bien que ça allait encore t’attirer des problèmes, et au fond, tu t’en fous. Jean slim, blouson en cuir, basket, t’as pas fait des masses d’effort pour t’faire sexy, parce que ça t’intéresse pas. Tu veux juste picoler ce soir, tu veux pas t’mélanger aux autres, les autres, ils sont pas comme toi, les autres ils te connaissent pas. Et tu veux pas qu’ils te connaissent.

T’es la meuf qu’on voit rarement en cours.
T’es la meuf qui fume sous les gradins du terrain de foot.
T’es la meuf qui s’embrouille ouvertement avec les sportifs aussi, t’es la grande gueule qui a une mauvaise réputation. Ça t’fait bien marrer même.

Et t’es la meuf pas vraiment invitée qui s’est pointée à une soirée où la plupart des ados sont en chaleur, qui attendent que les meufs soient bien bourrées pour avoir une chance de plus être puceau avant la fin de l’année. T’as attrapé un gobelet et t’es directement allée t’servir à la pompe à bière pour commencer tranquillement.

Sur ton passage, ça t’jette des regards noir. T’es habituée. Un peu la paria du lycée, celle qui parle pas trop aux autres. Celle qui est trop mystérieuse, celle qui est pas sociable et trop grande gueule. Et ça plaît pas forcément les gens solitaires, ils aiment pas ça.
Tu t’en fous si ça leur plaît pas.
Tu t’en fous d’pas avoir des meilleurs amis pour la vie, tu t’en fous que personne viendra te demander de signer leur livre de photos de fin d’année.
T’façon tu comptes bien te barrer du lycée avant les autres, c’pas comme si t’avais des attaches ici.

Tu survivras bien toute seule non ?
T’as besoin de personne, t’as pas besoin d’avoir un sportif dans ta life, t’as pas besoin d’avoir de super copines avec qui faire du gossip.
Gosse sauvage. Qui hésite pas à cogner quand les mots lui plaisent pas. Gosse indomptable, qui s’la joue cowboy solitaire. T’as pas toujours été comme ça.
Quand t’étais enfant, t’étais sociable, t’avais plein d’amis jusqu’à c’que tu te fasses trahir par ta propre mère et que du jour au lendemain tu t’retrouves en orphelinat. Puis trimbalée de famille d’accueil en famille d’accueil, alors forcément, les attaches, c’est pas trop ton truc.

Deuxième gobelet à la main, première bière descendue, le temps passe, avance trop lentement, mais il est déjà minuit. Tu veux pas rentrer à l’orphelinat, tu veux rester ici jusqu’aux aurores. Jusqu’aux premiers rayons de soleil qui annonceront une nouvelle journée.

Et Logan, le sportif qui tape dans les clichés, avec qui tu t’engueules tout l’temps dans les couloirs du lycée, ce soir, il a décidé d’te parler devant tout l’monde. De te proposer de venir jouer avec le petit groupe. Tu crois à une mauvaise blague. T’sais pas trop si c’est une bonne idée aussi.
Mais les défis, tu kiffes ça, quelque part, Logan et toi vous vous ressemblez, mais en secret. Air de défi qui s’affiche sur ton visage, lueur amusée dans ton regard, tu rejoins le groupe.
«Ouais, vas-y, teste moi s’tu veux, j’ai pas peur du regard des autres.» tu lui balances, un poil provocante, amusée par le regard des autres qui commencent à chuchoter entre eux.

Tu les vois les regards surpris. Logan il peut facilement lire cet air malicieux dans ton regard, allez t’es prête à être défiée. T’es prête à bêtement prendre des risques pour qu’on comprenne qu’il faut pas t’chercher des noises. Les élèves avec qui tu suis les mêmes cours, eux, ils ont plus l’habitude de te voir convoquée dans le bureau du proviseur que dans la salle de classe, et même toi ça te fait marrer.
Sauvage ça ouais, bavarde, pas trop, mais qui répond aux profs, ouais très, voire trop souvent. C’est comme ça.
Et pourtant t’es loin d’être bête comme nana, t’es ni un cancre ni une tête d’ampoule, c’est juste que tu fais le minimum pour avoir la moyenne et le maximum pour te faire remarquer.

Un psy dirait que t’es mal dans ta peau. Un proche se rendrait compte que t’as juste besoin qu’on te voit telle que tu es, qu’on prenne le temps pour apprendre à te connaître, mais t’as jamais laissé cette occasion à qui que ce soit. Sauf Logan.

En dehors des cours, vous traînez souvent ensemble, vous vous entendez plutôt bien, mais le deal, c’était de pas se parler au lycée ou en public pendant ce genre de soirées.
Alors ouais tu l’as un peu mauvaise quand même quand il vient te lancer le défi de participer au jeu de ce soir, mais bonne joueuse, tu vas t’y coller, même si au fond ça t’emmerde un peu.

«Fais pas trop le malin Baumann, tu sais pas à qui tu as affaire.» et si, il sait parfaitement ce dont t’es capable. T’as fini d’une traite ton deuxième gobelet de bière et t’as posé tes fesses sur le canapé, pile en face de Logan.
«Action.» t’as mordu ta lèvre inférieure, tes yeux bleus qui ont fixé presque intensément le jeune homme en face de toi. «J’t’écoute.»

Spoiler:

Son défi te fais presque piquer un fard. Mais pas parce que t’es timide, juste...parce que tu t’y attendais pas. Au lycée, tu fais croire à tout le monde que c’est lui en particulier que tu détestes le plus, parce qu’il a tout du sportif qui tape dans les clichés. Beau gosse, sexy, il a tout pour lui et il le sait très bien. Tu n’sais pas si tu dois t’mettre en colère, lui sauter dessus pour entamer une baston ou quoi, mais franchement, son défi, ça te blase un peu. Tu t’attendais à tout sauf à ça. Il y tient tant que ça que tu lui roules une pelle ou quoi ? Il est attiré par toi ou bien il fait ça pour t’provoquer, pour voir si tu comptes rentrer dans son jeu ?

Et autour de vous, ça murmure déjà des trucs comme quoi t’es pas capable de relever le défi.
C’est juste un baiser, rien d’autre. Il n’a pas dit quel genre de baiser non plus. Alors pourquoi ça t’troubles autant alors que tu devrais pas te laisser démonter par un défi si con ?
T’aimerais pouvoir te barrer en fait. Il joue avec tes nerfs et franchement ça te soûle plus qu’autre chose.
«Okay.» tu réponds finalement, prête à relever le défi. Dans la logique, c’est à lui que tu devrais rouler une pelle. Puis sans mentir, c’est le mec le plus attirant de la pièce. Tu t’es approchée. Dangereusement et bêtement.
Tu t’es approchée de lui, tes yeux qui se sont mis à pétiller un peu.

T’es venue chercher ses lèvres sans hésiter. Et c’était pas qu’un simple baiser. Y’avait un truc en plus, pendant quelques secondes c’est comme si le monde s’était arrêté de tourner. Comme si le temps avait été mis sur pause. Tu t’es éloignée. T’as murmuré à son oreille «A quoi tu joues...?» puis tu t’es éloignée, t’as quitté la pièce, nerveuse, le cœur qui s’est affolé, tu t’étais pas attendue à c’qu’il réagisse comme ça.

C’qui t’as le plus surpris, c’est sa main qui est passée derrière ta tête. T’as failli ressentir un million de frissons à cet instant. T’as failli craquer au moment du baiser. T’imaginais pas qu’il puisse avoir les lèvres si douces. T’imaginais pas non plus que les autres allaient se mettre à applaudir, tous comme des cons, ou à rire, ou bien à crier sous la surprise.
T’aimes pas être au centre de l’attention.
T’as toujours eu horreur de ça.
Tu t’es pas laissée démonter par son défi, au moins tu l’as relevé mais jamais t’aurais cru que les gens allaient réagir comme ça, ptêt que c’est ça qui t’as fait fuir.
Que tout l’monde te voit comme une fille normale, ça t’as fichu la trouille.
Tu veux pas que les autres décident ensuite de te rejoindre, de se mettre à te parler. Tu veux pas que y’en ait d’autres qui tentent de t’approcher pour ensuite t’apprivoiser.

Logan, ça passe, Logan, tu l’as laissé entrer dans ta bulle, t’as baissé les armes pour découvrir ce jeune homme, parce que tu t’es rendue compte qu’il n’est pas seulement qu’un cliché déambulant, non, ce gars, il a ce truc en plus qui fait que t’as bien voulu apprendre à le laisser entrer dans ta vie. Tu veux juste pas trop t’attacher à lui. Tu veux pas te dire qu’une fois que vous serez adultes vous continuerez à vous voir.

Moment de faiblesse. Ce baiser quand même un peu trop électrique à ton goût.
Alors tu t’es barrée, sans demander ton reste, bouteille de bière attrapée à l’envolée, t’as laissé le temps à personne de te rattraper ni de te parler. Éternelle sauvageonne hein ?
T’as cherché un endroit où tu pouvais respirer normalement. Parce que tout à l’heure, en embrassant cet idiot, tu savais plus comment il fallait faire pour respirer, pour vivre.
La terrasse est plus ou moins vide. Des cadavres de bouteilles et de gobelets traînent par terre.
Tu souffles. Tu bois une gorgée de bière aussi. Jusqu’à c’que Logan décide de te rejoindre, en te demandant si tu boudes. Tu t’tournes vers lui et t’écoutes son monologue sans broncher.

«Qui te dit que moi je voulais que les autres me voient comme toi tu me vois quand on est pas au lycée hein ? Personne, t’as pas à te mêler de ma vie privée... c’est un coup en traître c’que t’as fait tu sais ?» tu fulmines intérieurement, mais t’arrives pas à lui en vouloir. Puis bon, le baiser en soit était pas si désagréable que ça.
«J’te l’accorde, tu me connais, pas est-ce que tu sais tout de moi ? Est-ce que tu sais pourquoi j’veux aucune attache sentimentalement parlant ?» tu le fixes, depuis le baiser, genre même pas cinq minutes, tu l’trouves un peu trop attirant à ton goût.
«T’avais pas l’droit de me faire ce coup-là, c’est tout, j’pensais qu’on avait un deal, mais visiblement j’me suis bien trompée...» et jamais tu lui avoueras que le baiser était pas si mal que ça.

«Idiot...» tu murmures, t’as dévié le regard, un peu trop gênée.

T’as les nerfs en pelote, clairement. Parce que de une il a réussi à te troubler, tu t’es quand même laissée démonter à cause d’un simple baiser. Qui ne signifie rien, pas vrai ? Logan il doit avoir l’habitude de rouler des pelles à toutes les nanas du lycée, alors pourquoi il t’as lancé ce défi au final ? Pour connaître ta réaction ? Pour voir si t’avais les couilles de relever le défi ?
C’est pour ça que t’as horreur d’ce genre de soirées où y’a trop d’monde.
Tu les connais les lycéens, ils seront capables de lancer des rumeurs lundi en reprenant les cours.
Et toi, tu veux tout sauf ça.
Une raison d’plus pour fuir le lycée, pour te barrer de l’orphelinat.

Une raison d’plus pour mettre les voiles, et vivre ta propre vie comme bon il te semble.
À 16 ans tu peux facilement bidouiller ta carte d’identité sur le net, t’as quand même du plomb dans la tête et si t’en veux vraiment pour ta survie, tu réussiras même à trouver un job avant l’âge autorisé. Tu l’écoutes. T’écoutes ses excuses, bon d’accord t’as ptêt réagi au quart de tour, t’as ptêt réagi un peu trop excessivement en te barrant sans demander ton reste aussi. Mais t’aimes pas quand on joue avec toi. T’aimes pas quand on joue aussi avec tes sentiments, un peu.

Et quand il te dit quand il veut apprendre à te connaître, en plus de c’qu’il sait déjà sur toi, ça t’surprends. Tu t’y attendais pas.
Le sportif cliché veut te connaître toi, la planète indomptable. L’ado un peu chiante, rebelle, et ptêt aussi un peu mal dans sa peau. Lui, tu l’comprends pas.
Tu lui balance à la tronche que c’est qu’un idiot.
Puis son geste qui suit aussi, tu trouves ça idiot. Mais c’est trop électrique entre vous deux. Y’a cette tension, ce truc que t’arrive pas à mettre un nom dessus.
Depuis quand les sportifs comme lui t’attirent ?

Y’a ses lèvres qui reviennent chercher les tiennes. Il t’parle mais tu l’écoutes plus. T’es un peu choquée, ça fait vraiment cliché, ce baiser, mais putain c’qu’elles sont douces ses lèvres. Tu serais quand même pas en train de craquer pour cet idiot de Logan ? Puis tu t’sens rougir, c’est pas normal, ça devrait pas t’faire autant d’effet. Tu l’repousse, doucement, pas brusquement.
Tu cherches des réponses dans son regard.
Puis tu murmures un «Ouais, t’es un idiot.» tu t’éloignes un peu. Complètement déboussolée aussi.
«Sérieusement, à quoi tu joues ?» mais tu veux pas l’savoir, c’était pas si désagréable que ça. Tu veux pas savoir c’qui s’passe dans sa tête au sportif idiot. D’un coup t’as envie de piquer une tête. Loin de la fête.
«Tu veux retourner à la fête ou bien tu veux en savoir plus sur moi et découvrir pourquoi j’suis autant sauvage ?» tu finis par lui demander, pour le tester.

T’es persuadée que c’est un pari qu’il a fait avec ses potes.
Que Lundi, il recommencera à t’chercher des noises et accessoirement se foutre de ta gueule quand les cours reprendront.
Qu’il balancera des rumeurs comme quoi il a réussi à t’avoir dans ses draps.
T’as pas envie de penser à ça, Logan, tu l’connais à l’extérieur du lycée et il est pas comme ça.
C’est un type généreux, bienveillant, gentil avec les gens, tu l’imagines pas te faire une crasse pareille, parce que ce serait vraiment trahir ta confiance pour le coup.
Et il sait pas à quel point tu peux être rancunière.
Tu cherches des réponses, parce que c’est frustrant de n’pas savoir pourquoi il a fait ça.
Deux fois de suite.

Quand il te dit qu’il en avait envie, c’est pas assez, ça peut pas lui prendre comme ça comme une envie de pisser.
T’es sûre qu’il a ses raisons et qu’il se tait par rapport à ça. T’es sûre que ça cache quelque chose, mais au fond, t’en sais trop rien.
C’est tellement frustrant, d’pas savoir c’qu’il se passe dans sa tête.
Puis vous fuyez la fête. Comme ça sans prévenir les autres, sans demander votre reste.
Sa main qui a doucement attrapé la tienne pour fuir loin d’ici.
Et t’es prise d’un fou rire quand vous vous barrez pour aller jusqu’au parc du quartier.
T’es un peu paumée.

Mais tu l’suis, sans broncher, parce qu’il a envie d’en savoir un peu plus sur toi.
T’es pas sûre que ce soit une si bonne idée que ça.
Tu veux pas t’attacher, tu veux pas souffrir en le faisant fuir. Alors tu vas embellir un peu la vérité. Du moins tu vas essayer.
Cette nuit, il fait doux, c’est agréable, on voit bien les étoiles, ça a tout du cliché comme ces films à l’eau de rose quand les deux ados se découvrent sous un ciel étoilé. Tu souris bêtement.
Et t’avances vers lui, machinalement, pour t’poser en tailleur sur le banc, en face de lui.

«Promet-moi juste d’pas me fuir, c’est tout c’que j’te demande.» tu lui fais, très sérieusement, mais c’est vrai, avec lui, t’as baissé les armes, tu l’as laissé doucement entrer dans ta vie trop agitée. «Parce que t’es différent des autres. T’es l’seul à pas me juger quand on est rien que tous les deux, et t’es l’seul qui a réussi à chambouler un peu ma vie d’ado.» tu lui avoues, timidement.
Tiens c’est bien la première fois que tu t’laisse intimider par lui. C’est nouveau ça aussi.
«Et quand je disais que j’veux aucune attache, c’est parce que j’en ai marre de voir des familles d’accueil qui m’font des promesses pour au final se débarrasser de moi. Surprise, j’suis orpheline.»

En face de toi, c’est pas le Logan de d’habitude.
Ça doit être à cause du baiser. Ça t’as un peu mis la tête à l’envers. T’es pas habituée à ressentir ce genre de choses. T’es un peu paumée en fait. T’aimes pas cette sensation. T’aimes pas te sentir un peu accro à lui.
Il essaie de te rassurer, en te disant qu’il te fuira pas, que tu sais très bien qu’il est pas comme ça avec toi, et c’est vrai, tu sais pas trop pourquoi tu lui as demandé ça, de te promettre qu’il ne partira pas comme l’ont fait tous les autres. Tu t’sens un peu bête.
Tu souris bêtement encore une fois. Purée, ça va devenir une habitude ou quoi ?

T’aimes pas être comme ça. D’rendre les armes parce qu’il a su percer ta carapace et s’faire une petite place dans ta vie. T’as juste la trouille que ton caractère de merde le fasse fuir au final. Comme tous les autres. Alors t’essaies d’te rassurer, en te disant que Logan, il est pas comme les autres.
Puis il te dit les mots que tu as toujours voulu entendre depuis que t’as été abandonnée par ta mère.
Depuis que t’as foutu pour la première fois les pieds à l’orphelinat. Avec les fausses promesses des bonnes sœurs qui sont là-bas. À te promettre qu’un jour tu trouveras une nouvelle famille. Ça fait trop longtemps que tu attends.
Personne veut d’une ado enragée.
Personne veut de toi et ne pourra te protéger comme tu l’espères tant.

Et ses mots à lui, ils te rassurent. Un peu. Ou peut-être beaucoup, c’est juste que t’aurais pas cru qu’il serait capable de te dire ça, comme s’il avait lu tes pensées.
«Désolée d’te crier toujours dessus, j’sais parfaitement que c’est un problème, à l’avenir j’ferais des efforts, enfin j’essaierais.» Pas de fausses promesses. Tu sens son regard se poser sur tes lèvres. Tu souffles un peu, légèrement troublée.
Ça signifie quoi tout ça ? Toutes ses belles paroles ?
Qu’est-ce qu’il attends d’toi au final ?

«T’as pas l’droit d’me dire tout ça. Tu t’rends pas compte à quel point j’avais besoin d’entendre ça au moins une fois. Idiot de sportif.» t’as un sourire quand même qui se dessine encore sur tes lèvres. Tu t’es un peu rapprochée de lui, sa main toujours posée sur la tienne, tes lèvres qui sont venues chercher les siennes, encore, un baiser sous les étoiles comme on en voit dans les films au cinéma.