| RAELYN&LUBYA ► Shopping is cheaper than a psychiatrist |
| | (#)Ven 19 Avr - 21:00 | |
|
Shopping
Si les rôles avaient été inversés, si c’était moi le cobaye de cette expérience, je crois sincèrement que je l’aurais regardée, non pas avec mépris, mais plutôt comme une curiosité. Peut-être même aurais-je ri sans dissimuler la moquerie. Mais, Raelyn est une personnalité étonnante. Elle ne se vexe pas. Elle scrute sa combinaison un bref instant, comme si elle y cherchait ce qui m’avait mis sur la voie. En réalité, je l’ignorais moi-même. Je bâtis cette théorie fumeuse dès l’âge de raison, saisissant rapidement que le monde se construit autour de mules harnachées comme des chevaux. De là à considérer qu’elle était presque scientifique et je ne me trompais jamais, il y avait de la marche. Pourtant, je sus à sa réaction que j’étais dans le bon. À défaut d’étayer ma description par quelques anecdotes, elle la confirma, amusée, intriguée ou les deux à la fois. Je lui en souris, ravie par les émotions que je lui inspirais. Elle valait mieux que le dédain et, si je fis le choix d’ignorer sa témérité face à l’illégal, je la stockai dans un des tiroirs de mon cerveau, celui où je range le bric-à-brac destiné à l’émondage. Ce que Raelyn commettait d’immoral ou d’illicite ne me concernait pas, ne m’intéressait pas non plus. Les Hommes sont parfois amenés à se fourvoyer par instinct de survie.
N’avais-je pas moi-même versé un pot-de-vin à un passeur américain ? N’étais-je pas une clandestine en Australie ? N’avais-je pas dépensé le reste de mes économies pour gagner des papiers ? Quand bien même mon portefeuille se garnirait-il d’une carte d’identité, les nom et prénom seraient faux. Mon histoire ? Inventée de toutes pièces. Mon numéro de sécurité sociale, l’objet d’un piratage informatique. Qui étais-je donc pour la juger ? Je ne suis pas une blanche colombe qui, par principe, renonce à l’opportunité de vivre mieux en brandissant ma conscience comme un drapeau. Je me contentai dès lors de hausser les épaules et de lui assurer, sans faux-semblants, que je comprenais, que ça ne me posait fondamentalement aucun problème. Je n’étais pas là pour la juger sur ses choix, sa vie ou ses goûts vestimentaires. Sans son invitation, je n’aurais jamais exposé à voix haute mes conclusions. Sans son commentaire, je n’aurais pas non plus défini la superficialité selon mon dictionnaire personnel. Je l’aurais, tout au plus, qualifiée de « sophistiquée », mais ce n’était pas plus un défaut que le raffinement. Par certains aspects, les deux vocables auraient pu être considérés comme des synonymes. N’est-ce pas cliché, pour une gosse de riches, d’aimer l’art, le ballet, la musique classique ou les musées ? N’était-ce pas « aimer le beau », tout simplement ? « Non, tu ne te trompes. Je suis bien trop spontanée pour être hypocrite. Il m’arrive de parler plus vite que ma tête, mais crois-le ou non, c’est assez rare. » exprimais-je parfaitement consciente du paradoxe. « Malgré ce que tu en penses, je ne me méfie pas de toi. En fait, je ne me méfie jamais des gens qui m’ont l’air authentiques. » À l’image de Mitchell, aurais-je pu citer. « Quand j’ai l’impression d’être entourée de requins ou quand quelqu’un m’est totalement inconnu… » Et qu’il ne m’est pas venu en aide d’une façon ou d’un autre. « Je suis plutôt froide et taiseuse. J’observe et je joue les gourdes, parce que les gens oublient les idiotes. En général, il ne se rappelle même plus de leur prénom. Je ne suis plus qu’un physique dans ce cas-là et c’est bien les seules fois où ça m’arrange. D’une certaine manière, c’est peut-être hypocrite, mais c’est de bonne guerre. C’est ça ou se lancer dans la fosse aux lions sans entraînement : suicidaire. Toi, le boss, c’est un peu différent. J’ai du mal à imaginer qu’on puisse venir en aide à une parfaite inconnue et être totalement mauvais. Je ne doute pas qu’il y avait une raison à cette générosité, mais je ne sais pas, la reconnaissance me souffle que si je m’enferme dans ma coquille, alors il aurait mieux valu que je reste là où j’étais. » Peu convaincue d'avoir été limpide, je n’approfondis pas la réflexion. Je me concentrai plutôt sur cette robe orange qui lui allait à merveille.
Soucieuse de rendre ces obligations plus agréables – qu’elle garde au minimum de cet après-midi un bon souvenir – je lui en proposai moi-même une bleu roi plutôt originale, mais d’une élégance rare. Elle m’avait tapé dans l’œil. Ce n’était pas ma couleur, mais j’étais convaincue que Raelyn lui donnerait plus de corps, qu’elle ferait honneur, malgré sa petitesse, au talent du créateur. « Non. » affirmais-je amusée qu’elle me renvoie à mon expérience précédente. « Pas de raison particulière. Mais, puisque tu demandes, le bleu, c’est la couleur des gens qui inspirent confiance ou qui veulent l’inspirer. À toi de choisir ce qui te va le mieux… et de tirer les conclusions qui s’imposent si elle ne te va pas. » Convaincue – ou séduite par le modèle – elle entra en cabine. Quant à moi, je me chargeai de lui rendre service. La vendeuse, bien qu’elle opérât avec discrétion, me dévisagea. Je l’encourageai donc d’un sourire bienveillant et elle revint quelques secondes plus tard avec le bijou. « Nous l’avons reprise, comme demandé par Madame Blackwell. L’ourlet est conforme à l’origine. » Elle me confia tant la pièce que les morceaux de tissus en trop. Incrédule, je la remerciai et je m’en retournai auprès de ma partenaire. Je ne pus cacher ma fierté de lui avoir proposé un bout de tissu qui la mettait en valeur. La longue ne la tassait pas. La couleur illuminait son teint. Un joli pendant aurait fini de l’habiller. Pour peu, j’aurais bien insisté pour qu’elle l’achète, estimant qu’elle serait du plus bel effet dans sa garde-robe. Je n’étais néanmoins pas avec elle pour l’inciter à dépenser son argent. « Oh, tu sais, les occasions, ça se crée. » argumentais-je non sans l’avoir remercié pour ce compliment qui me toucha. « Elle te va tellement bien. Elle n’est même pas trop longue. C’était comme si elle t’attendait, en fait. Après, si tu es certaine que tu ne pourras jamais la mettre. » La raison parla plus vite et plus intelligemment que le cœur cette fois et comme il lui restait une tenue à essayer, elle se déroba à nouveau à mon regard.
« Nous pouvons vous aider, mesdames ? » s’inquiéta enfin la vendeuse dans son uniforme noir. Elle se rappela son job, mais j’estimais que nous n’avions pas besoin d’elle, alors je hochai négativement de la tête après avoir attendu une réaction de Raelyn. Elle ne vint jamais. « Elle te va bien aussi, mais… entre l’orange et la blanche, je t’avoue que je ne saurais pas choisir. L’orange, elle a quand même ce petit truc qui ne correspond pas seulement à ton physique, mais à ce que tu es. Quand on te voit dedans, on se dit : "Qui m’aime me suive, et si vous ne savez pas tenir la cadence, tant pis." Tu vois ce que je veux dire ? » Je réfléchis un instant, observant à nouveau la jeune femme tournée vers moi. « Pourquoi tu… enfin, pourquoi tu ne t’offrirais pas les deux ? » La musique, bien que discrète jusqu’ici, se tut si soudainement que je tiquai, cherchant autour de moi les haut-parleurs. Je ne les trouvai pas, évidemment. Dans ce genre de boutique, ils étaient parfaitement dissimulés dans les faux-plafonds. En revanche, je croisai l’horloge et je me demandai comment nous nous y étions prises pour passer autant de temps dans un seul endroit. Ça m’avait paru si court, moi. « Je crois qu’elles essaient gentiment de nous perdre dehors. » Et que nous devions nous dépêcher si je voulais manger, me changer et arriver à l'heure. « Je n’ai pas vu le temps passé en fait. J’ai l’impression que ça fait 15 minutes qu’on est là alors que ça fait près d’une heure déjà. »
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 20 Avr - 0:52 | |
| Shopping is cheaper than a psychiatristOser ouvertement admettre des activités illégales, professionnelles ou sur son temps libre, on pouvait penser que ce n'était ni fait ni à faire. Seulement je m'en fichais, la jeune femme était de toute façon enfoncée jusqu'au coup, clandestine sur le territoire Australien, sans papier pour le moment et en attente de fabrication de faux, et elle faisait ça avec une aisance qui poussait même à se poser la question de savoir si elle en était à son premier rodéo. Il y avait ce paradoxe chez la jeune femme, prête à s'en remettre aux service d'un passeur, d'une inconnue au téléphone, d'un chef de gang, d'une organisation criminelle... Tout ça sans ciller et sans se poser la moindre question, en apparence en tout cas et d'après ce qu'elle m'affirmait. Elle avait eu l'air de se faire du soucis pour son intégrité physique, mais au delà de ça semblait arriver à dormir ses deux oreilles. Et à côté de ça elle me semblait profondément différente de Mitch, de moi, ou tout individu gravitant habituellement autour du Club. Le genre de femme qui donne aux bonnes oeuvres, qui s'assoit sur les banc de l'église et donne de son temps libre dans un refuge pour animaux maltraités. Elle n'était pas faite pour côtoyer des gens comme nous, et un univers comme le notre, j'en restais persuadée.
« Non, tu ne te trompes. Je suis bien trop spontanée pour être hypocrite. Il m’arrive de parler plus vite que ma tête, mais crois-le ou non, c’est assez rare. » Effectivement je trouvai la chose assez paradoxale, sans pour autant le relever. Mais dans un sens je fonctionnait de la même façon, il était rare que je parle sans avoir réfléchi, je ne me l'autorisais qu'en présence de personnes en qui j'avais une total confiance. Et n'ayant jamais eu un cercle de proche très étendu, il avait en plus tendance à se restreinte avec les années qui passaient. Pourtant, il était rare que je ne pense pas ce que je dise. « Malgré ce que tu en penses, je ne me méfie pas de toi. En fait, je ne me méfie jamais des gens qui m’ont l’air authentiques. » Certaines personnes étaient réellement douées pour la simuler, l'authenticité, surtout dans un monde comme le notre. J'espérai simplement qu'elle ne se ferait pas dévorer toute crue. Moi même j'aurais été sincère et à 100% sans filtre, je lui aurais conseillé de prendre ses jambes à son coup et de partir le plus loin possible du Club. Mais je ne pouvais décemment pas lui dire ça, et je n'étais pas sa mère. La russe n'était pas sous ma responsabilité. « Quand j’ai l’impression d’être entourée de requins ou quand quelqu’un m’est totalement inconnu… Je suis plutôt froide et taiseuse. J’observe et je joue les gourdes, parce que les gens oublient les idiotes. En général, il ne se rappelle même plus de leur prénom. Je ne suis plus qu’un physique dans ce cas-là et c’est bien les seules fois où ça m’arrange. D’une certaine manière, c’est peut-être hypocrite, mais c’est de bonne guerre. C’est ça ou se lancer dans la fosse aux lions sans entraînement : suicidaire. Toi, le boss, c’est un peu différent. J’ai du mal à imaginer qu’on puisse venir en aide à une parfaite inconnue et être totalement mauvais. Je ne doute pas qu’il y avait une raison à cette générosité, mais je ne sais pas, la reconnaissance me souffle que si je m’enferme dans ma coquille, alors il aurait mieux valu que je reste là où j’étais. » Encore une fois la blonde s'était lancée dans un monologue, auquel je n'avais rien d'aussi détaillé à répondre en face. Finalement j'avais soupiré. « Je te dirai simplement une chose : ne te fie à personne ici, pas même à moi. » Puis d'un sourire, j'ajoutai d'un air volontairement mystérieux, afin qu'elle ne sache pas trop si j'étais sérieuse ou si j'étais sur une complète plaisanterie. « Surtout pas à moi. »
L'après midi avait avancé lentement alors que je foullais le rayons, avant de me décider à passer quelques robes. Dont la fameuse robe choisie par les soins de ma compagnie du jour. Et finalement voila comment je me retrouvai à hésiter, attendant presque l'avis du jeune femme que j'avais mise à garde plus tôt sur le fait de ne pas être intéressée par une classique sortie shopping entre copines. « Oh, tu sais, les occasions, ça se crée. Elle te va tellement bien. Elle n’est même pas trop longue. C’était comme si elle t’attendait, en fait. Après, si tu es certaine que tu ne pourras jamais la mettre. » Je n'étais pas de celle qui faisant des choix réfléchis, pas en terme de vêtement, et je fonctionnais au coup de coeur. M'observant dans le miroir je finis par décider de garder la décision pour plus tard, et de passer la robe blanche que j'avais faite ajuster. Alors que je m'observai dans le miroir, la vendeuse s'approcha de nous pour savoir comment les choses se déroulait. Peu désireuse de répondre, je laissai Lubya gérer la situation. « Elle te va bien aussi, mais… entre l’orange et la blanche, je t’avoue que je ne saurais pas choisir. L’orange, elle a quand même ce petit truc qui ne correspond pas seulement à ton physique, mais à ce que tu es. Quand on te voit dedans, on se dit : "Qui m’aime me suive, et si vous ne savez pas tenir la cadence, tant pis." Tu vois ce que je veux dire ? » Les deux mettaient effectivement mon corps en valeur de façon assez similaire, et si la robe orange me rendrait remarquable, ce à quoi j'aspirai généralement, cette robe blanche était d'une distinction que j'imaginais déjà sur moi. « Pourquoi tu… enfin, pourquoi tu ne t’offrirais pas les deux ? » Elle me tira un sourire supplémentaire, et me donna l'impression de lire dans mes pensées. Alors que je réfléchissais encore, la musique qui flottait dans l'air s'éteint brusquement et le silence remplit la boutique. « Je crois qu’elles essaient gentiment de nous perdre dehors. » C'était vraisemblablement le cas. « Je n’ai pas vu le temps passé en fait. J’ai l’impression que ça fait 15 minutes qu’on est là alors que ça fait près d’une heure déjà. » Je jettai un rapide coup d'oeil à ma montre pour m'en rendre compte que l'après midi avait effectivement filé sans que je ne m'en rende compte. « Bon, si on veut que tu soit à l'heure pour ton service, je me change et je t'emmène manger quelque part. » Je jettai un dernier oeil au miroir. « Et tu as raison, je vais prendre les deux. » Et tout ça sans m'enquérir du prix au préalable, dans ce type de boutique il n'était pas écrit sur les étiquettes, justement parce que pour la plupart des clientes, ça n'avait pas d'importance.
Mes achats réglés nous avions repris notre chemin avant que nos pas ne nous portent, cette fois ci en accélérant le rythme, devant un restaurant italien où il m'était déjà arrivé de manger. Je faisais rarement des infidélités au Club, j'y aimais la cuisine mais c'était plus pour tenir compagnie à Alec que je m'y rendais si souvent, mais il m'arrivait de manger dehors. Mon dîner en tête à tête ne fut pas si différent du reste de l'après midi, révélant une jeune femme toujours aussi bavard et face à laquelle, si je gardais mes différentes barrières et murailles avec les années, j'arrivais finalement à être plus détendue et ouverte qu'avec la majorité des gens qui croisaient ma route. Après avoir rapidement avalé un plat de lasagnes, j'avais appelé un taxi à la jeune femme, avant de la regarder disparaître et de finalement refaire le chemin inverse pour regagner mon appartement.
rp terminé
- :
|
| | | | RAELYN&LUBYA ► Shopping is cheaper than a psychiatrist |
|
| |