Penché au-dessus de ma bécane, je suis en train de remonter avec patience la membrane de dépression qui alimente le moteur et je me mords la langue furieusement comme je le fais toujours quand je suis concentré. Généralement, travailler sur ma moto me calme, le travail mécanique absorbe tout mon esprit et empêche ce dernier de divaguer. Le patron du garage est une vieille connaissance, à l’époque il voulait même me prendre en apprentissage. Cependant, je n’étais pas prêt à me poser, j’enchaînais les conneries et je ne voulais pas apporter mes problèmes dans ce petit havre de paix. J’ai bien fait je crois. Finalement j’ai peut être toujours été plus ou moins conscient de mes limites car dans de rares cas, comme pour ici, je n’ai pas tout foutu en l’air.
Je me relève en soufflant comme un buffle, et j’essuie d’un geste rapide du bras la sueur de mon front, avant de glisser entre mes lèvres une clope, éternelle compagnon de ma vie. La première bouffée provoque un vrai plaisir et je me détends automatiquement. Lorsque je rouvre les yeux, je distingue la silhouette d’un type qui scrute les motos en vente d’un air sceptique. Je souris en devinant rapidement qu’il n’y connaît rien et je l’observe un moment, pour le plaisir des yeux.
Il faut dire qu’il est particulièrement sexy avec son petit air hébété et hésitant, ses cheveux noirs qui contrastent avec une peau joliment nacrée et qui tombent sur un visage aux traits fins soulignés par un regard bleu à tomber. Tout à fait mon style. Je louche un instant sur ses piercings, drôlement excitants - surtout celui sur sa lèvre. Je me surprends à avoir un peu plus chaud. Mes hormones sont en ébullition ou quoi ? Il faut que je me maîtrise merde ! L'abstinence n'est pas mon alliée et cela fait quelque temps qu'elle me colle à la peau. Outre les plaisirs que je m'accorde en solitaire, ma vie sexuelle n'est pas trépidante. Elle ne l'a jamais vraiment été faut dire, mais j'ai eu mes moments de gloire.
Au bout d'un moment, voyant que personne ne vole à son secours et qu’il semble de plus en plus perdu, je m’avance vers lui, clope au bec, et m’essuie grossièrement mes mains pleines de cambouis, m’improvisant responsable garagiste.
- Si tu cherches un modèle pour débuter, je te déconseille ces vieilles bécanes. La stabilité n’est pas leur point fort et tu risques d’être plus souvent au garage que sur les routes avec. A moins que ton truc ce soit de bricoler...
Je souris, hausse les sourcils et me montre sous mon meilleur jour. Maintenant que je suis en face de lui, c’est confirmé : ce mec est trop beau. Je devine tout une série de tatouages dans son cou et j’imagine qu’il en est recouvert, comme une seconde peau... J’aimerai bien en voir plus... Mon esprit dévergondé s’amuse avec moi et cette soudaine légèreté me fait un bien fou.
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Depuis l’accident de Caro, Sid a l’impression d’être un lion en cage, de tourner en rond, impuissant et prisonnier de l’inquiétude maladive qui s’est réveillée en lui lorsqu’il a vu sa petite sœur inerte dans ce lit d’hôpital. Il a toujours voulu la protéger, la soustraire autant que possible à la douleur et au malheur. Et même lorsque c’était impossible, il réussissait toujours à trouver un moyen d’améliorer la situation. Pas cette fois-ci. Il ne peut rien faire à part la conduire à ses séances de physiothérapie et la regarder dépérir un peu plus à chaque pas qu’elle n’arrive pas à faire. En rentrant chez lui après la plus récente séance, le moral dans les chaussettes, il se dit qu’il doit absolument faire quelque chose, n’importe quoi, pour ne pas perdre la tête. Sur la table de la cuisine, les photos de la moto écrabouillée de sa sœur dépassent du dossier destiné aux assurances. Malgré le frisson d’horreur qui lui traverse l’échine à l’idée de laisser la jeune femme remonter un jour sur une bécane… (et si le prochain accident me l’arrachait pour de bon?) …il songe que c’est un bon début. Le jour viendra où elle voudra remonter en selle. C’est dans sa nature, et il y a longtemps qu’il n’essaie plus de restreindre cette nature fougueuse. Elle est intrépide et, même si ce sera sans doute long, il sait très bien qu’elle se lèvera un beau matin avec l’idée fixe de reprendre le guidon. (et ce jour-là, je lui aurai trouvé une autre moto)
Plus facile à dire qu’à faire, évidemment, quand on ne s’y connaît pas du tout. Il a beau être le fils d’un motard d’expérience et avoir régulièrement eu pour baby-sitter les autres membres du MC* de son père, ça ne lui a presque rien appris sur les motos. Et, contrairement à Caro qui a eu la piqûre, il ne s’est jamais particulièrement intéressé à ce mode de transport. Alors comme tout adulte du vingt-et-unième siècle qui ne sait pas par où commencer, il s’installe à son ordinateur portable et lance une recherche sur google. Les vingt premiers résultats qui s’affichent sont tout autant de concessionnaires plus ou moins louches qui annoncent leur marchandise. Dépassé, il clique de site en site, consultant l’une après l’autres des dizaines de fiches de motos à vendre. La plupart des renseignements fournis dans les descriptions ne lui apprennent rien du tout… (c’est quoi la différence entre un moteur monocylindre et un moteur à trois cylindres?) …et il est sur le point d’abandonner quand il tombe sur la page Facebook d’un garage, Mecanor, qui annonce un inventaire varié. Se disant qu’il y trouverait certainement quelqu’un qui pourrait l’éclairer dans sa recherche, il entre l’adresse dans son téléphone.
Le trajet (qui aurait certainement été moins long si son GPS ne lui avait pas fait prendre le mauvais chemin) dure une vingtaine de minutes. Il se gare à côté d’un camion qui ne semble pas avoir bougé depuis quelques semaines et sort de l’habitacle. Il s’avance d’abord en direction de l’immeuble principal, mais dévie de sa trajectoire presque aussitôt en remarquant la quinzaine de motos stationnées un peu plus loin. Il se plante devant l’une d’elle, choisie complètement au hasard. Les mains dans les poches de son jeans, il l’examine pendant un moment, espérant avoir une illumination soudaine. Quand rien ne se produit, il jette un coup d’œil aux alentours dans l’espoir d’attirer l’attention de quelqu’un. Cependant, il n’y pas un chat. Il distingue bien la silhouette d’un type penché sur une bécane démontée, mais comme il a l’air bien concentré sur son travail, il n’ose le déranger. Vaguement découragé, il se penche vers la bécane qu’il a choisie pour examiner le guidon et les commandes d’un peu plus près. Avec son châssis plutôt costaud, elle ne ressemble pas vraiment à celle que conduisait Caro. Il regrette de ne pas avoir noté le modèle, ça aurait pu lui servir.
« Si tu cherches un modèle pour débuter, je te déconseille ces vieilles bécanes. La stabilité n’est pas leur point fort et tu risques d’être plus souvent au garage que sur les routes avec. A moins que ton truc ce soit de bricoler... » Une voix grave retentit derrière lui et le fait sursauter. Plongé dans ses questionnements, il n’a pas entendu l’homme approcher. S’attendant à se retrouver face à un garagiste âgé et bedonnant, il se retourne. Il constate immédiatement son erreur : le type qui se trouve à côté de lui est un dieu. Grand et bien bâti, ses larges épaules accentuées par le t-shirt qu’il porte, il observe Sid avec un sourire à faire un fondre un iceberg. Distrait par sa mâchoire définie, ses yeux clairs et la cigarette glissée entre ses lèvres pleines, le tatoueur reste muet un poil trop longtemps avant de se souvenir qu’il y avait un semblant de question au bout des paroles du nouveau venu. « Pas vraiment, non. » Il s’éclaircit la gorge et passe une main dans ses cheveux, regrettant au passage de ne pas avoir trop porté attention à son apparence avant de sortir. S’il avait su qu’il allait tomber sur un fantasme ambulant, il aurait au moins pris la peine d’arranger sa crinière en bataille. « Pas du tout en fait. » Les travaux manuels n’ont jamais été sa force. Il arrive à se débrouiller avec la base, mais il n’oserait jamais se frotter à quelque chose de complexe comme un moteur, convaincu qu’il réussirait à le faire exploser. « Ça fait un bail que je ne suis pas monté sur une moto. La dernière fois, je devais avoir quinze ans. Alors j’suis un peu perdu. Tu disais que celles-ci, » il désigne d’un geste vague de la main les motos garées près d’eux, ne sachant pas si le commentaire du bellâtre s’appliquait précisément à celle qu’il regardait quand il l’a abordé ou à toutes celles vendues par le garage, « ne sont pas idéales pour les débutants? Qu’est-ce que tu me recommanderais alors? » Il ne précise pas que la moto est pour sa sœur, qui est loin d’être une débutante. Il se dit que c’est parce qu’après l’accident, elle voudra sûrement se remettre doucement dans le bain et qu’il lui faudra la bécane la plus stable et la plus sécuritaire possible. Et il ignore avec aplomb la petite voix qui lui souffle en ricanant que, s’il ne l’a pas fait, c’est parce qu’il a envie que l’inconnu, qui semble plutôt expert sur le sujet, le trouve intéressant.
*MC = motorcycle club
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Mar 23 Avr 2019 - 7:01, édité 1 fois
Un silence flotte quelques instants, tandis qu’il m’observe car je l’ai surpris. Je ne me défais pas de mon sourire pour autant, et attends patiemment qu’il me réponde. J’ai du temps à tuer avant de partir au travail, ce qui me laisse l’opportunité de m’occuper de ce client particulièrement séduisant. Le patron des lieux ne m’en voudra pas, il me connait et puis je suis loin d’être de mauvais conseils lorsqu’il s’agit de moto. J’esquisse un sourire lorsqu’il sort de son silence pour avouer ne pas être bricoleur. Le contraire m’aurait étonné, avec de si belles mains. Ses doigts longs et fins glissent dans sa chevelure noire et ce simple geste, anodin, me fait frissonner tant il peut aussi être sensuel. Je souffle la fumée de ma clope sur le côté pour ne pas l’enfumer – ce serait moyen pour donner bonne impression – et l’observe avec un malin plaisir.
- ça fait un bail que je ne suis pas monté sur une moto. La dernière fois, je devais avoir quinze ans. Alors j’suis un peu perdu. Tu disais que celles-ci ne sont pas idéales pour les débutants ? Qu’est-ce que tu me recommanderais alors ?
Je me suis un peu perdu dans l’éclat de ses yeux bleus, alors je fronce les sourcils pour adopter un air sérieux et impliqué. Mais, il faut que je sois honnête avec moi : si ce n’était pas pour sa belle gueule, je ne prendrais jamais le temps de le conseiller. Par contre, je n’arrive pas à l’imaginer sur une moto, c’est dingue. Son corps fuselé ne me semble pas être fait pour la conduite, mais je peux me tromper. Après tout, on ne juge pas un livre par la couverture. C’est ce qu’on dit, mais tout le monde le fait malgré tout, bande d’hypocrites ! Je chasse mes pensées bordéliques, tire sur ma clope et hoche la tête.
- Tout dépend de ce que tu veux faire avec. Et ton budget, aussi. Viens, je vais te montrer d’autres modèles.
Je lui fais signe de me suivre à l’intérieur du garage. On contourne l’atelier pour accéder à une autre partie du hangar, plus reculée, là où sont entreposés différents modèles en attente d’être préparés pour la vente. Il y a une dizaine de motos, la plupart sont sportives. Des japonaises, italiennes et même une américaine pour les longues routes.
- Ces beautés ne sont pas dehors, on les bichonne à l’intérieur et elles en valent le coup. Ce sont des sportives pour la plupart, elles ont une bonne stabilité, elles tiennent bien la route et elles sont assez confortables.
Je m’approche d’une belle Ducati rouge, glisse une large main sur la selle et capte le regard plein d’interrogations de mon client improvisé. S’il savait que je suis exactement comme lui, un client banal ! C’est plaisant toutefois, de parler d’une de mes passions avec un si bel inconnu. J’arque un sourcil, alors qu’une idée me passe par la tête. Ça ne fait pas très pro, mais bon ce n’est pas comme si je l’étais.
- Tu veux l’essayer ?
Mes lèvres s’étirent en un petit sourire charmeur alors que je l’imagine enfourcher la bécane avec agilité. Cette idée diffuse une chaleur agréable dans mon bas-ventre.
Made by Neon Demon
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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Après un court silence, l’inconnu répond à la question de Sid et lui propose d’aller voir d’autres modèles. Le tatoueur accepte d’un hochement de tête avant de lui emboîter le pas. Ils entrent dans l’atelier où le blond travaillait avant de venir jouer les vendeurs, mais ils ne s’y arrêtent pas. Ils poursuivent plutôt leur chemin jusqu’à un hangar un peu en retrait. Le jeune homme ne gêne pas pour profiter de la vue pendant qu’il ne risque pas de se faire griller. Le garagiste est aussi bien bâti de dos que de face. Seul point négatif : ce t-shirt qui, même s’il est bien ajusté, camoufle un torse vraisemblablement bien défini. Heureusement qu’il y a quelque chose d’excitant à imaginer ce qui se cache dessous.
L’odeur d’huile à moteur est moins prenante dans cette partie du garage. Au centre de la pièce, une rangée de motos nettement plus reluisantes que celle garées à l’extérieur occupe presque tout l’espace. Le tatoueur songe que personne ne peut les voir ici. Le temps d'un battement de cœur, il s’imagine plaqué contre le mur en métal bosselé par le corps solide de l’inconnu. Il chasse aussitôt cette pensée indécente, aussi plaisante soit-elle. Lorsqu’ils s’arrêtent enfin, tout près des motos (et loin du mur, constate-t-il avec une pointe de déception), il se concentre sur les explications de l’homme. « Ces beautés ne sont pas dehors, on les bichonne à l’intérieur et elles en valent le coup. Ce sont des sportives pour la plupart, elles ont une bonne stabilité, elles tiennent bien la route et elles sont assez confortables. » L’étincelle qui brille dans les prunelles bleues de l’homme témoigne de sa passion et le rend encore plus attirant.
Sid ne le quitte pas des yeux tandis qu’il s’approche d’une moto à l’allure sportive et en caresse presque amoureusement la selle. Leurs regards se croisent et un long frisson traverse l’échine du jeune homme. Il a l’impression de voir se cristalliser dans l’air qui les entoure la tension qu’il ressent entre eux depuis tout à l’heure. « Tu veux l’essayer? » Ce qui aurait pu être une proposition parfaitement innocente ressemble à un défi dans la bouche bien dessinée du beau garagiste. Faisant mine de réfléchir un instant, le tatoueur mordille l’anneau accroché à sa lèvre inférieure. Le regard intéressé de son vis-à-vis ne lui échappe pas et il sourit à son tour. « Pourquoi pas? » Il s’approche de la bécane et l’enfourche sans hésitation. Même s’il n’a pas effectué une telle manœuvre depuis des années, ses muscles n’ont rien oublié. Adolescent, il se déplaçait souvent à moto avec son père et il est certain qu’il saurait encore se tenir en équilibre pour ne pas tomber. Il n’a juste jamais appris à conduire. Les mains posées sur le guidon, il fait mine d’examiner le tableau de bord. Puis il ramène son attention sur le blond. « C’est vrai qu’elle est plutôt confortable. » Il fronce les sourcils, l’air faussement soucieux. « Mais il me semble qu’elle n’est pas très grande. Il y a moyen d’embarquer à deux là-dessus? » demande-t-il en se laissant glisser de quelques centimètres vers l’avant de la selle, une invitation claire. Il ne sait pas trop comment sa recherche s’est transformée en jeu de séduction, mais la tentation de voir où tout ça les mènera est trop forte pour qu’il ne recule.
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Dernière édition par Sid Bauer le Sam 20 Avr 2019 - 11:13, édité 1 fois
Est-ce de la provocation ou un tic divinement attirant ? Quoiqu’il en soit, cette façon qu’il a de mordiller l’anneau encerclant sa lèvre inférieure pleine et ourlée est en train de me chauffer dangereusement. Je sens la pression monter dans mon bas-ventre et mon caleçon se remplir lentement. Un sourire plus marqué se dessine sur mes lèvres alors qu’il décide d’enfourcher la Ducati Monster sans hésitation. Ses gestes précis confirment son savoir-faire et je le laisse s’installer et prendre en main la bécane, non sans admirer son corps fin, gracieux, qui s’aligne et épouse les courbes de l’engin rutilant. Mon regard glisse sur le bas de son dos, et sur les deux rondeurs à l’étroit dans son jean – son cul à portée de main, mes pensées déraillent.
- C’est vrai qu’elle est plutôt confortable. Mais il me semble qu’elle n’est pas très grande. Il y a moyen d’embarquer à deux là-dessus ?
Mes yeux suivent le mouvement de son bassin, hypnotisés par le moindre de ses gestes. Tout chez lui est un appel à la luxure. Je bloque un instant sur ce qui ressemble bien plus à une proposition indécente qu’à une demande sérieuse. Et je m’imagine un court instant me positionner juste derrière lui. Il n’aurait plus aucun doute sur mon état actuel de grand excité, je suis tendu. Mes yeux se relèvent vers les siens, pour mesurer la tension sexuelle grandissante entre nous. A nouveau, il a ce geste sulfureux, ce mordillement d’anneau qui envoie des décharges électriques dans tout mon corps et alimente brusquement ma queue.
Ok, il est temps pour moi de reprendre la main. Et je la glisse sur le siège derrière lui, caressant l’espace libre en me penchant de sorte à ce que mon torse effleure son épaule. Un contact léger, dans l’expectative d’un signe plus encourageant, comme une demande de permission. Je ne veux pas le brusquer, ce n’est pas mon style de forcer qui que ce soit et étant donné que je ne suis pas toujours doué pour interpréter les signes, même lorsqu’ils semblent évidents, je préfère tâter le terrain autour – avant de tâter autre chose.
- Le gabarit à l’arrière doit être le plus léger. Aucun problème pour ramener des midinettes chez toi avec cet engin.
Je me mords la lèvre, déformant ainsi le sourire amusé qui trône sur mes lèvres. Mon regard glisse dans son cou, à quelques centimètres de mon visage et suis l’encre de ses tatouages rapidement dissimulés par ses vêtements. Joueur, je m’approche encore un peu, mon souffle se répercute sur sa peau blanche. Elle a l’air aussi douce que de la soie. D’une voix rauque, je susurre
- Mais si tu vises de plus gros calibres, je te conseille la Harley à ta droite.
Du bout du doigt, je lui désigne la moto qui n’attend que nous pour faire un petit tour s’il le souhaite. Un dernier coup d’œil vers ses lèvres tentatrices et cet anneau métallique que j’ai envie de maltraiter sauvagement, puis je me redresse et m’écarte un peu. Sans le quitter des yeux, les sourcils arqués et un fin sourire sur les lèvres, je lui laisse le choix. J’ai peut-être l’apparence d’une grosse brute épaisse, je sais prendre mon temps et être délicat. Le plaisir n’est meilleur que lorsqu’il est partagé, ça me semble évident.
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Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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Même s’il ne pouvait le voir, il saurait que le blond ne le quitte pas des yeux. Son regard a un poids presque tangible qui lui permet d’espérer que bientôt, ce sera autre chose qu’il posera sur Sid. Il s’approche de la bécane. Le tatoueur l’observe calmement, retenant de justesse un soupir d’envie en voyant la grande main se poser à nouveau sur le siège. Il y a de la force dans ces mains qui savent travailler, mais aussi de la délicatesse à en juger par la façon dont leur propriétaire fait glisser ses doigts sur le cuir de la moto. Il essaie de s’imaginer à quoi ressemblerait ce toucher sur sa peau échauffée. Au même moment, il sent le torse de l’inconnu le frôler. Il y a une telle charge érotique dans ce simple contact que sa respiration se bloque dans sa gorge. Il se force à reprendre un rythme normal, inspirant et expirant lentement tout en se concentrant sur les paroles du garagiste. « Le gabarit à l’arrière doit être le plus léger. Aucun problème pour ramener des midinettes chez toi avec cet engin. » D’abord, il est confus. A-t-il envoyé des signaux ambigus? Il avait pourtant l’impression de s’être fait comprendre. Après tout, pourquoi est-ce que le beau blond se trouverait dans cette position s’il croyait Sid hétéro? Il est si près maintenant que le jeune homme sent son souffle chaud dans son cou. Le tatoueur n’aurait plus qu’à tendre le bras pour pouvoir glisser ses doigts dans la chevelure mi-longue du garagiste et l’attirer vers lui. Il se fait toutefois violence et s’oblige à serrer le guidon, craignant pour la première fois d’avoir mal lu la situation.
« Mais si tu vises de plus gros calibres, je te conseille la Harley à ta droite. » Sid hausse un sourcil. Il ne s’est pas trompé alors. La voix grave et rauque qui vibre tout à côté de son oreille lui donne délicieusement chaud et réveille un désir lancinant dans son bas-ventre, transformant son jeans en une prison de tissu inconfortable. Le blond est près, si près, et juste au moment où Sid se dit qu’il va enfin traverser la maigre distance qui les sépare encore, il choisit plutôt de s’éloigner. Cette fois, il ne peut retenir un soupir de frustration. Il comprend que l’inconnu lui donne le choix, lui offre la possibilité de refermer la porte qu’il a pourtant lui-même entrouverte, et il apprécie même de découvrir que derrière cet extérieur brut se cache un gentleman, mais ça ne change rien au fait qu’il a nettement plus envie d’enfoncer ladite porte à grand coups de pieds que de la refermer. Il jette un coup d’œil en biais vers la moto que lui a désignée l’inconnu. Elle a effectivement l’air plus solide que celle sur laquelle il est actuellement installé et il y a quelque chose d’indéniablement sexy dans les lignes classiques et épurées de son châssis. Il sait très bien que s’il se lève maintenant, les jeans serrés qu’il affectionne tant ne dissimuleront pas grand-chose de l’état dans lequel il se trouve. En même temps, au point où en est... songe-t-il, amusé. « C’est toi l’expert, » ronronne-t-il en se levant. « Mais je pense qu’on devrait quand même tester la chose. Pour en être certains. » Il n’y a que deux ou trois pas à faire d’une moto à l’autre. Au passage, Sid enroule ses doigts autour de cette main rugueuse qui n’a cessé de le taquiner pour entraîner le blond dans son sillage. Il ne lâche pas prise, même lorsqu’il enjambe le corps de la bécane pour s’installer à l’envers sur le siège. La position n’est pas très confortable, le tableau de bord bombé s’enfonce dans son dos, mais il l’ignore. Tenant toujours la main captive du beau garagiste dans la sienne, il lui offre silencieusement le même choix qu'il vient de faire lui-même. Et s'il essaie subtilement de l’influencer en jouant du bout de la langue avec le piercing à sa lèvre inférieure, c'est qu'il n’est qu’humain après tout.
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Son soupire me laisse à penser que je l’ai frustré, et c’est un délicieux frisson de plaisir qui sillonne ma colonne vertébrale alors que je roule légèrement des épaules sans le quitter du regard. J’ai envie de l’entendre soupirer plus fort. Chaque seconde qui passe fait grandir mon excitation, et je risque de me retrouver avec un fort problème de taille d’ici quelques instants. Quoi qu’il se passe par la suite, je devrais me soulager car sa gueule d’ange m’est douloureusement inspirante ! Il se lève, mon regard se porte vers son cul, instinctivement. Il a quelque chose du félin dans sa démarche, et j’ai bien envie de me laisser prendre entre ses griffes. Suspendu à sa décision, j’attends, conscient de m’avoir imposé cela tout seul.
- C’est toi l’expert, mais je pense qu’on devrait quand même tester la chose. Pour en être certains.
Ok, le message est clair cette fois. Un large sourire étire mes lèvres alors qu’il passe devant moi et chope ma main au passage. Ce contact m’électrise entièrement, je gagne deux bons centimètres d’un coup et sens mon corps bouillir. Avec agilité, et souplesse, il prend place sur l’américaine à l’envers et je l’observe curieusement. Sa position doit être des plus désagréables, mais elle a l’avantage de me présenter la marchandise sans ambages. Il mordille son piercing, glisse sa langue rosée dessus sans me quitter du regard, tentateur…
Je lève alors sa main dont les doigts sont toujours enroulés autour des miens et la porte devant mes lèvres, répondant à la provocation avec délice. Ma langue se pose sur la base de son index et glisse tout le long, avant que ma bouche ne l’englobe brusquement. Je le suce lentement sans le quitter du regard, avant de le relâcher avec un fort bruit de succion, m’amusant moi-même de mon geste carrément indécent. Ses doigts sont fins et délicats, comme ceux d’un artiste. Peut-être qu’il l’est d’ailleurs et le penser ne fait que renforcer mon envie de lui.
Sans crier gare, j’enjambe à mon tour l’imposante moto et colle mon cul bouillant sur la selle. Ma main glisse sur sa cuisse et j’effleure à peine son engin qui pointe à travers le tissu épais du jean. Il est bien monté l’artiste, je vais devoir redoubler d’effort. Inconsciemment, je passe ma langue sur mes dents. Puis, sans dire un mot, je me penche et pose une main sur le guidon. Nos torses se touchent, je fais attention de ne pas l’écraser pour autant – je m’en voudrais de lui péter le dos avant d’avoir commencé quoi que ce soit. Et puis, ce n’est pas ce que j’ai envie de lui casser, soyons honnêtes ! (Non, je ne suis pas une grosse brute, je sais refréner mes pulsions sauvages.)
Nos visages sont proches l’un de l’autre et je plaque sa main sur mon cul, avant de venir effleurer ses lèvres des miennes. Et ce piercing, bordel. Je ne peux pas résister à l’envie de donner un coup de langue dessus. Un frisson me parcourt, c’est tellement bon putain ! Il ne faut pas que j’oublie que je ne suis pas garagiste, que ce n’est pas mon garage et que si le patron tombe sur cette scène, je peux dire adieu aux ristournes avantageuses qu’il me fait. Je me redresse légèrement et déclare en tournant la clé
- Allons faire un tour alors.
La moto démarre, je le vois surpris et je souris. Je glisse une main sur son épaule et l’aide à se redresser, ce qui le plaque contre mon torse ferme. Son odeur m’envahit, il sent délicieusement bon. Je penche la tête sur le côté et viens déposer mes lèvres doucement sur la peau fine de son cou recouverte de tatouages. Je grogne alors en réalisant que mes envies me malmènent furieusement. Il est temps de se faire la malle ! J’enlève la béquille et fait vrombir la moto qui vibre sous nos deux corps collés.
- Tu veux conduire ?
Je lui demande, poliment. A la base il veut acheter une moto alors bon, peut-être que ça le tente après tout et je n’ai pas envie de lui enlever ce plaisir-là. (Quel pragmatisme, je m'étonne moi-même !)
Made by Neon Demon
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
À demi étendu sur la moto sous le regard affamé du grand blond, Sid a l’impression d’être tombé au beau milieu d’un film porno. Il résiste à l’envie de se pincer discrètement pour confirmer que cette situation improbable n’est pas juste un fantasme détaillé, produit d’une nuit de solitude en trop. De toute façon, la bouche chaude qui se referme sur son index le convainc que tout ça est bien réel. L’image est indécente, complètement érotique, et Sid n’arrive pas à détourner les yeux du spectacle. Son imagination survoltée transpose la caresse soyeuse de la langue qui s’enroule autour de son doigt à une autre partie de son anatomie qui commence à être désespérément en manque d’attention. En un mouvement fluide, le garagiste s’installe lui aussi à califourchon sur le siège. Une main habile se faufile sur la cuisse du tatoueur, laissant derrière elle une chaleur intense, presque brûlante. Elle effleure sans s’y attarder la bosse qui tend le pantalon du jeune homme. Un éclair de plaisir lui traverse la colonne vertébrale comme un choc électrique et lui arrache un soupir d’excitation. Le blond se penche sur Sid, qui se sent délicieusement coincé entre le torse qui se presse contre le sien et le métal inflexible de la bécane. Cette nouvelle position ne fait qu’accentuer la différence entre la carrure imposante du garagiste et celle, filiforme, du tatoueur. Sans que ce dernier ne sache trop comment, sa main a fini sa course sur le cul rebondi du blond. Il ne s’en plaint pas trop vu comment il rêvait de le tâter depuis un bon moment et il s’en donne à cœur joie tandis que son autre bras vient se nicher autour des larges épaules pour attirer son partenaire vers lui. Leurs lèvres s’effleurent enfin, se cherchent sans tout à fait se trouver. Il sourit dans le baiser lorsqu’un coup de langue trouve l’anneau qu’il porte à la lèvre inférieure. Visiblement, il ne s’était pas trompé en supposant que ce piercing plaisait beaucoup au blond.
« Allons faire un tour alors. » Trop concentré sur la multitude de sensations qui l’assaille, il ne comprend le sens des mots qu’en entendant le moteur de la moto rugir. Il obéit à la main qui le guide vers le haut et se redresse jusqu’à ce que son corps soit collé à celui du garagiste, aidé par la selle courbée de la bécane qui les pousse l’un contre l’autre. Il essaie d’ignorer la caresse des lèvres qui se sont posées sur la peau sensible de son cou pour essayer de former une pensée à peu près cohérente qui ne se résume pas à plus, plus, j’en veux plus. Il se souvient brusquement qu’ils se trouvent encore dans le hangar plus ou moins reculé d’un garage très fréquenté. Même s’il n’y a pas exactement les mêmes problèmes d’éthique à coucher avec son garagiste que, disons, son psy ou son médecin, il se doute que le patron n’apprécierait sûrement pas de voir son employé rouler une pelle à un client potentiel sur l’une des motos à vendre. Et puis, bien que son attention ait été momentanément détournée, l’inventaire de Mecanor l’intéresse potentiellement et il n’est pas certain qu’il oserait remettre les pieds au garage s’il se faisait surprendre à moitié nu par le proprio. « Tu veux conduire? » L’offre est intéressante, mais Sid n’est pas assez bête pour tenter l’expérience. Déjà qu’il n’a qu’une idée très approximative de la façon dont on conduit une moto, ce n’est certainement pas le moment d’essayer alors que la moitié de l’apport habituel en sang de son cerveau a pris la direction de sa bite. Comme ce serait terriblement dommage qu’ils finissent leur course dans un mur alors qu’ils ont à peine commencé l’aventure, il fait signe que non. Tendant le cou, il pose ses lèvres à l’angle de la mâchoire bien définie avant de les faire glisser vers l’oreille droite, frôlant au passage la barbe étonnamment douce. L’odeur de sa peau, mélange de savon, d’après-rasage, de sueur et d’huile à moteur est enivrante. Il s’accorde quelques secondes de plus pour la respirer, profitant de l’occasion pour mordiller le lobe de l’oreille, alternant les morsures légères et les coups de langue. « À toi l’honneur, » finit-il par souffler. Puis, sans briser tout à fait le contact, il se lève. Il se coule contre le torse du beau blond, abandonnant à regret sa prise et se promettant de revenir donner à ce joli cul l’attention qu’il mérite plus tard, jusqu’à ce qu’il se soit installé derrière lui sur la moto. Il remonte ses jambes, ses genoux viennent naturellement reposer contre les hanches du conducteur tandis que ses talons prennent appui sur les repose-pieds. Ses doigts trouvent l’ourlet du t-shirt et se glissent sans vergogne sous la couche de tissu, caressant la peau frémissante avant de s’immobiliser sur le ventre ferme. Il profite de cette nouvelle position pour appuyer son bassin contre le bas du dos du garagiste et lui faire sentir à quel point il le met dans tous ses états. « J’espère que je ne te déconcentrerai pas trop? » demande-t-il d’un ton joueur tandis que la moto fait un bond en avant.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Lun 22 Avr 2019 - 12:07, édité 1 fois
A son signe de tête, je comprends que la responsabilité de la conduite va m’incomber. Pas que cela me dérange, mais d’habitude aucune béquille ne me gêne. Il va falloir que je fasse avec. Et mon bel inconnu ne fait absolument rien pour m’aider à apaiser le feu crépitant dans mon caleçon, au contraire ses lèvres m’excitent. Je sens son souffle chaud qui se répand dans mon cou, glisse sur ma nuque et j’échappe un son rauque lorsqu’il titille de sa langue le lobe de mon oreille, zone ô combien érogène chez moi – encore plus lorsque je sens ce petit anneau métallique, dur et froid, contre ma peau, qui crée un contraste percutant avec la moiteur chaude et sensuelle de ses lèvres.
- A toi l’honneur.
Je dois avouer que c’est de bonne guerre, je lui ai sucé le doigt il y a une minute alors je considère cet acte hautement tentateur comme une vengeance légitime. Il va falloir néanmoins que je me détende légèrement pour conduire, et il ne fait rien pour m’aider. Je me mords la lèvre alors qu’il glisse lentement contre moi. Oh ce corps fuselé qui m’échappe, pour mieux me revenir. Je souffle pour laisser échapper un peu de la tension qui m’habite alors qu’il s’installe derrière moi et je me penche vers l’avant pour attraper deux casques rapidement. La sécurité avant tout, il faut sortir couvert !
Ses doigts habiles glissent sur mon ventre et viennent ajouter de l’huile sur mon corps brûlant, je ferme les yeux pour me reprendre alors que je suis à deux doigts de le choper dans les toilettes du garage. Ce serait vraiment dommage vu la façon dont ces dernières sont entretenues. Par miracle, cette pensée calme instantanément mes envies et même si la grosseur de son jean qui vient se caler contre ma raie provoque des pics violents d’envie directement dans mon bas ventre, j’arrive à me maîtriser grâce à l’idée qu’on sera bien mieux chez moi.
- J’espère que je ne te déconcentrerai pas trop ?
Il aime jouer. Et ça me plait atrocement ! Je me contorsionne pour poser le casque sur sa tête et lui offre un sourire au passage, amusé par la situation. J’ai hâte de la suite des hostilités, vraiment. Mon regard se pose sur ses lèvres gonflées par le désir et mon pouce s’attarde sur leur commissure, effleurant ce satané piercing qui aura ma peau. Comment ce simple petit objet peut-il m’exciter à ce point ? Cette interrogation m’est délicieusement frustrante. J’ai envie de le sentir glisser sur ma peau, frotter contre mes tétons durs et en cruelle demande d’attention.
- Accroche-toi, je lui réponds simplement en attachant mon propre casque rapidement. Je me penche sur la bécane, pose mes mains sur le guidon et la lance vers la sortie de l’entrepôt. Ce que je fais est totalement illégal, qu’on se le dise bien. Et j’en suis parfaitement conscient, au moment où je lance la moto rutilante en plein trafic urbain. Je pourrais toujours faire valoir que j’ai laissé ma propre moto en gage, le temps de faire un tour pour impressionner un futur client. Si mon bel inconnu tatoué conclut l’affaire avec un chèque de taille, je devrais bien m’en sortir. Sinon, j’assumerais les conséquences et offrirais mes services au patron pour qu’il ne me vire pas de son garage, j’affectionne trop l’endroit pour m’en voir refuser l’accès. Ses pensées terre à terre occupent mon esprit et me permettent de concentrer mon attention sur la route, et non sur le corps pressé contre le mien, incroyablement séduisant et désirable de celui dont je vais m’occuper d’ici quelques minutes.
Mon appart se trouve à l’exact opposé de la ville, dans le cœur branché de la cité. Heureusement que je connais cette dernière comme ma poche, et que les raccourcis que j’emprunte divisent le temps de trajet en deux. Je ralentis devant un immeuble, la bécane ronronne, puissante et élégante. Je passe le portail donnant sur une petit cour et vient garer la Harley à l’endroit où se trouve ma Ducati Monster délaissée pour l’après-midi. Je me rattraperai, c’est pour la bonne cause, du moins celle de ma queue. Je coupe le moteur, enlève mon casque et glisse une main dans mes cheveux pour éviter l’effet aplati peu attirant et redonner du volume à ma chevelure de lion. Mon bel inconnu descend de la bécane et je frissonne dès que mon dos se retrouve privé de sa chaleur corporelle. Ses yeux bleus observent tout autour de lui, et j’en profite pour le dévorer du regard, sentant ma gaule remonter à une vitesse incroyable rien qu’en l’observant.
Je vais enfin pouvoir jouir de ce joli minois comme je l’entends. Cette pensée sonne comme une délivrance bienvenue, alors que je me trouve au summum de mon excitation, frustré par le trajet qui vient de m’obliger à refréner toutes mes pulsions. Sans plus attendre, je lui chope la main et l’attire contre mon torse, brusquement. Ses yeux bleus et sa peau pâle me rendent fou, je le désire affreusement. Mes lèvres viennent trouver les siennes rapidement, et dans un hoquet extatique, je les entrouvre pour libérer le passage vers ma bouche qui a besoin d’être remplie. La chaleur intense provoquée par ce baiser libérateur se diffuse dans tout mon corps et mon membre éveillé pulse entre mes jambes, mon problème de taille se ranime brusquement et mon jean devient si étroit que ça en est douloureux. Je relâche ses lèvres, à bout de souffle, et mes yeux fixent la boucle métallique divine.
Tout me semble alors urgent. Je fourre les clés de la bécane dans ma poche, me saisis de nos deux casques, attrape les clés de mon appart, ainsi que l’une de ses mains pour l’entrainer à ma suite et je prends la direction du hall d’entrée sans plus attendre. L’excitation me rend nerveux et je dois m’y reprendre à deux fois pour insérer ma clé dans la serrure et ouvrir la porte sur mon appartement en désordre. Rien d’anormal, je suis un mec qui vit seul et qui passe son temps à glander devant la télé et à bouffer de la merde pour passer le temps. Et honnêtement, je n’en ai strictement rien à foutre de l’état de mon logement à cet instant précis. Tout ce que je sais, c’est que toutes les restrictions sont à présents levées et que je vais pouvoir m’en donner à cœur joie pour combler mon beau tatoué.
Je le plaque contre la porte d’entrée en la refermant et enclenche le verrou, avant de venir reprendre possession de ses lèvres avec avidité. Ce piercing me rend fou, je le mordille avec envie arrachant une plainte sensuelle à mon vis-à-vis. Mes mains diffusent une chaleur incandescente alors qu’elles partent à l’exploration de son corps fuselé et tentateur, remontant lentement son t-shirt pour faciliter l’accès à sa peau si douce… J’avais raison, douce comme de la soie.
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Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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Un casque sorti, semble-t-il, de nulle part se pose sur la tête de Sid. Même s’il apprécie la prévenance de son bel inconnu, c’est une étape de plus qui retarde le moment où ils seront enfin libérés de toutes contraintes. Heureusement, ils sont animés par le même sentiment d'urgence, car le blond s’empresse de faire rugir le moteur de la bécane. « Accroche-toi. » Il ne se fait pas prier pour obéir et il raffermit sa prise sur le conducteur en venant coller son torse au dos musclé. Il soupire en songeant qu’il a intérêt à se montrer sage pour la durée du trajet, car même s’il prend un malin plaisir à torturer le beau garagiste, il n'est pas inconscient pour autant. Ce serait jouer avec le feu que de pousser la provocation pendant qu’ils roulent dans les rues bondées de Brisbane. Alors il prend son mal en patience et observe en silence la masse grise et floue des immeubles qui défilent à côté d’eux, laissant au blond le soin de les amener… quelque part. Chez lui, sans doute. Ce n’est pas très sage de suivre un type dont il ne connaît même pas le nom jusque chez lui. Si ça se trouve, c’est un tueur en série qui se sert de son garage pour traquer ses nouvelles victimes, songe-t-il, amusé. En vrai, il fait plutôt confiance à son instinct, et son instinct lui dit en ce moment que le grand blond n’est pas du tout dangereux. De toute façon, il y a longtemps qu’il n’avait pas ressenti une telle pulsion charnelle et il a tellement envie de succomber aux charmes du beau garagiste que le risque de finir attaché dans un sous-sol glauque ne l’effraie même pas. D’ailleurs, est-ce que ça serait vraiment si terrible? Cette pensée lui arrache un sourire.
Au bout de ce qui semble une petite éternité au tatoueur, ils rejoignent enfin un quartier à l'air plus résidentiel. Quelques minutes plus tard, ils s’engagent dans la cour intérieure d’un immeuble. Sid n'attend pas que le moteur ait cessé de ronronner pour enlever son casque. Dès que la moto s’est immobilisée, il s’empresse de le retirer et de passer une main dans sa chevelure noir corbeau pour essayer de lui redonner une allure à peu près convenable. Le blond a eu la même idée et le tatoueur suit avec intérêt la façon dont les muscles de ses biceps jouent sous la peau légèrement bronzée quand il lève les bras. Il détourne finalement le regard l'espace d'un instant pour observer d'un air légèrement curieux les environs. La petite cour est jolie, pleine de verdure et de fleurs. Une main s’empare brusquement de la sienne et le ramène à l'ordre. Il pivote de bonne grâce dans la direction où elle l'entraîne. Il retrouve avec bonheur la chaleur du torse ferme. Les lèvres pleines du blond se posent enfin franchement sur les siennes. Le baiser est parfaitement délicieux, aussi passionné que désordonné, et a le même effet qu’une allumette jetée dans un bidon d’essence. Le feu qui s’était calmé dans le bas-ventre du tatoueur durant leur petite balade à moto reprend de plus belle. Ils se séparent beaucoup trop rapidement au goût de Sid. Pendant que le blond l’entraîne en direction de l’immeuble, il se console en se disant qu’une fois qu’ils auront enfin franchi le seuil de l’appartement, ils n’auront plus aucune raison de s’arrêter.
Le désordre du salon lui rappelle l’état de son propre appartement, les dizaines de carnets à dessin éparpillés partout en moins. Ses observations s’arrêtent là, toutefois, car il se retrouve plaqué contre la porte par son partenaire. Le grand blond est partout à la fois : sa bouche voyage des lèvres au cou de Sid, ses mains joueuses se faufilent sous son t-shirt mince et le tatoueur s’abandonne volontiers au cocktail de sensations divines qu’il lui prodigue. Pas en reste, il pose avec aplomb ses mains sur le cul si désirable de son partenaire et se sert de sa prise pour rapprocher leurs deux corps. Même s’ils sont presque collés, la distance qui les sépare lui paraît insupportable, exacerbée par la barrière de tissu de leurs vêtements. Jugeant qu'il a assez patienté et qu'il est en droit d'être récompensé, il glisse franchement ses mains sous le t-shirt et repousse le tissu vers le haut. Son partenaire obéit à la demande silencieuse et lève les bras pour lui faciliter la tâche. Le t-shirt devenu inutile tombe au sol à côté des casques abandonnés.
Enfin libre de parcourir la peau chaude comme il le désire, il laisse ses mains courir sur les larges épaules et descendre le long des flancs avant de traverser de l’autre côté et de remonter le dos, comme s’il essayait d’observer à tâtons le corps bien sculpté de son partenaire. Il constate avec curiosité qu’une série de lignes horizontales légèrement surélevées strie le dos de son partenaire, mais il ne s’y attarde pas. S’il n’était pas aussi douloureusement excité, il aurait peut-être saisi la chance d’en savoir un peu plus sur son partenaire inopiné, mais pour l’instant, il a d’autres préoccupations. Notamment le centimètre carré de peau situé juste au-dessus de la clavicule qu’il a choisi de marquer d’un suçon, ainsi que le râle de plaisir qui s’échappe de la bouche de son bel inconnu lorsqu’il effleure prudemment de sa cuisse la bosse impressionnante qui déforme son pantalon. Même si leur position actuelle reflète à merveille son petit fantasme de tout à l’heure, l’angle est loin d’être idéal. Pour compenser leur légère différence de taille, Sid doit plier les genoux et ses muscles commencent à protester. À contre-cœur, il pose donc une main à plat au centre de la poitrine de son partenaire et le repousse légèrement. « Ta chambre. Maintenant, » souffle-t-il d’une voix haletante pour bien faire comprendre à son vis-à-vis qu’il n’est pas en train de changer d’avis.
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Notre empressement se fait ressentir à travers le moindre de nos mouvements, et il m’arrache des soupirs chargés de désir à chaque fois que sa jambe vient frotter contre mon membre douloureux. Je bous littéralement, mon jean me serre affreusement et je n’ai qu’une hâte : me libérer de cet amas de tissu indésirable qui comprime ma queue. Chaque chose en son temps toutefois, c’est d’abord mon t-shirt qui tombe sur le sol tandis que mes lèvres s’acharnent sur la peau lisse, douce et ô combien désirable de mon beau tatoué. Ma langue trace les contours des lignes encrées sur sa peau et je tire sur le col de son t-shirt pour accéder à plus. J’aime tellement son goût, finement salé.
Ses mains sur ma peau me font frissonner de délice, il sait ce qu’il fait et il le fait bien. Moi ça me va, qu’il explore, je lui laisse le champ libre. Peut-être que je devrais me poser un peu plus de questions, avant de m’envoyer en l’air avec un parfait inconnu. La morale voudrait qu’au moins je lui demande son nom. Pour ce que ça changera en vérité. Je me fiche de comment il s’appelle, tout ce que je sais c’est que je le veux. Je veux l’entendre gémir, je veux le voir jouir de mon fait et je veux profiter outrageusement de son corps parfait et fuselé, écrin de peau soyeuse et délicate.
Je balance mon crâne vers l’arrière lorsque ses lèvres aspirent la peau de ma clavicule. D’ici quelques minutes, une marque violacée apparaîtra et mettra plusieurs jours à partir. Il me marque. Et putain, j’adore cette idée ! Mes mains se pressent sur sa taille, mes lèvres sont toujours à l’assaut de sa peau et son t-shirt est à moitié relevé vers le haut et tiré vers le bas – s’il s’en sort indemne celui-là (le t-shirt) c’est que c’est un dur à cuire ! Une main ferme me coupe dans mon élan et je m’écarte légèrement de mon homologue sans comprendre ce brusque arrêt de mon exploration. Il me rassure instantanément lorsque sa voix rauque et chargée d’envie exprime l’un de ses souhaits
- Ta chambre. Maintenant.
Cette requête sonne comme un ordre et mes lèvres s’étirent en un large sourire alors que je l’observe. Il est beau. Terriblement beau. Je n’en reviens pas d’avoir réussi à ramener un homme aussi beau chez moi d’ailleurs, faut croire que mon potentiel de séduction est élevé actuellement. Ma main sous son t-shirt poursuit son ascension et il cède à son tour à ma demande silencieuse, tout en s’impatientant car je ne réponds pas à son ordre précédent. Le tissu tombe à terre, et mon regard admiratif sillonne ce torse quasiment imberbe recouvert de motifs détaillés.
- Bordel, t’es une putain d’œuvre d’art toi !
Je me mords la lèvre en le détaillant de mes yeux clairs, appréciant le spectacle de cette peau si claire, parsemée d’encre noire çà et là. Il est divin. Les tatouages ne m’ont jamais personnellement attirés, plus par manque d’idée que par souci esthétique. Je le couve du regard et capte son impatience. J’attrape alors ses mains, noue mes doigts aux siens et les plaque sur la porte, encadrant son visage fin. Je me hisse sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur sans qu’il n’ait à fournir d’efforts. Mon souffle se mêle au sien et je lui susurre
- Je t’emmènerai dans ma chambre, promis, mais avant laisse-moi juste…
Je lâche l’une de ses mains pour venir me battre avec la fermeture de son jean. L’excitation me rend expert, le tissu cède rapidement et, s’il n’y avait pas eu son boxer pour le retenir un minimum, je suis sûr que son sexe m’aurait bondi dessus, vu l’énorme bosse qui s’extirpe avec plaisir de l’étroitesse du jean. Ma main vient caresser alors l’objet de toutes mes convoitises à travers le fin tissu de son boxer, et je vois mon beau tatoué un peu plus fébrile. Je mordille son piercing, lui arrache des soupirs, lui murmure
- Te faire du bien…
Parce que j’ai l’intention de prendre mon temps. Je ne l’ai pas ramené chez moi pour le baiser vite fait, et je veux qu’il se souvienne de cette après-midi – tout comme moi je veux m’en souvenir. Mes caresses lascives ne durent qu’un temps, et je me débarrasse de la dernière barrière textile pour empoigner son sexe durci et chaud, pulsant contre ma paume. S’en est jouissif de le tenir ainsi. Tellement que je relâche sa seconde main pour venir enlever mon propre jean à la hâte. Je n’en peux plus d’étouffer sous la pression ! La bête exige d’être libérée. Rapidement, on se retrouve à poils et toujours dans le salon. J’ai l’intention de répondre à sa demande, bien sûr, mais avant je veux qu’il se souvienne de mon salon. Et de chaque pièce, pourquoi pas ? Je me sens en grande forme !
Mes lèvres quittent les siennes, son doux visage et son cou pour descendre le long de son corps élancé. Je mordille ses boutons de chair tendus avec amusement, tout en continuant à le branler efficacement. Je sais y faire, j’ai l’habitude de me faire du bien plusieurs fois par semaine – au minimum - et même si son membre est plus long et plus fin que le mien, ma technique est rodée. Je n’ai pas l’intention de m’en tenir à ça, ceci dit. Avec un petit sourire, je convaincs mon vis-à-vis de se détendre et tombe à genoux devant lui. Mes lèvres lèchent avec gourmandise son membre, et j’y étale suffisamment de salive pour qu’il coulisse en douceur dans ma main. Ma langue explore toute cette zone intime, avec envie et délice. Je le dévore, vorace que je suis. Puis, je l’engloutis entièrement et m’applique à lui offrir l’une des meilleures pipes de sa vie. J’y mets du cœur à l’ouvrage, vraiment et je suis concentré sur ma tâche. Ainsi, ce n’est que lorsque je le sens gonfler d’un coup que je m’arrête et me relève, l’aidant à jouir dans ma main une première fois.
Satisfait de ma performance, et plutôt fier de le voir prendre son pied, je le ramène contre mon torse et le soutiens en le guidant vers la chambre. Je l’embrasse sur le chemin, mordillant son piercing fougueusement. Je n’en ai pas fini avec toi, tu vas te rappeler de cette baise, c’est promis.
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Malgré l’aplomb avec lequel Sid a fait sa demande, l’inconnu ne bouge pas. Un sourire amusé aux lèvres, il ne semble pas trop enclin à obéir. Il soulève simplement le t-shirt malmené du tatoueur. Ce dernier lève les bras sans se faire prier. Il s’abandonne de bonne grâce au regard affamé qui serpente sur son corps, bombant presque inconsciemment le torse comme un paon qui parade. « Bordel, t’es une putain d’œuvre d’art toi ! » Le sifflement admirateur lui arrache un sourire malgré son impatience. Il est fier des tatouages qui décorent sa peau et retracent son histoire, y compris ceux qui lui rappellent les moments moins glorieux de son existence. S’il n’avait pas été sur le point d’exploser de désir dans son jeans trop serré, il aurait sans doute expliqué qu’à ses yeux, le corps humain est le plus beau des canevas. Le blond s’approche lentement jusqu’à ce que leurs visages ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et que leurs souffles se mélangent à chaque expiration. « Je t’emmènerai dans ma chambre, promis, mais avant laisse-moi juste… » Mécontent de ce délai supplémentaire, le tatoueur ouvre la bouche pour protester, mais au lieu des mots qu’il avait l’intention de prononcer, c’est un long gémissement de plaisir qui s’échappe de ses lèvres. Car la main habile du beau garagiste, qui a trouvé le bouton de son jean, a enfin libéré son érection douloureuse. Le reste des paroles de son partenaire se perdent, inintelligibles dans la vague de plaisir qui l’envahit. Le souffle court, il s’accroche au baiser comme s’il pouvait en tirer l’oxygène qui commence à lui faire défaut. Malgré la pression ô combien délicieuse que son bel inconnu exerce sur son sexe tendu, le tatoueur est gêné par le tissu pourtant mince de son boxer. Il rêve de sentir glisser la paume calleuse contre la peau sensible de son membre. Comme s’il avait lu dans ses pensées, le blond fait glisser l’embêtant sous-vêtement avant de reprendre son va-et-vient calculé.
Il ne sait pas exactement quel dieu béni lui a souri aujourd’hui pour qu’il tombe sur un mec aussi sexy et qui aime donner autant que recevoir, mais il remercie le ciel lorsque les lèvres pleines se posent sur son sexe. Il lui faut tout son contrôle pour ne pas jouir immédiatement dans la chaleur moite qui vient de se refermer sur lui. À tâtons, il trouve la poignée de la porte et s’y accroche de toute ses forces tandis que son autre main vient se nouer dans la chevelure soyeuse comme pour supplier son propriétaire de ne pas arrêter. Bien que le spectacle de ce beau mâle à genoux devant lui soit particulièrement agréable, il renverse la tête contre le bois de la porte. Les yeux fermés, il se concentre sur le plaisir qui monte. Il a tout juste le temps de tirer légèrement sur les mèches blondes pour prévenir son partenaire avant d’exploser. La force de son orgasme le prend par surprise et il se serait sans doute écroulé au sol si le corps ferme du blond ne le soutenait pas. Haletant, il redescend lentement sur terre et se laisse entraîner vers la chambre.
Lorsqu’ils franchissent le seuil, il a un peu retrouvé ses esprits. Il profite du baiser qui s’éternise pour repousser son bel inconnu en direction du lit, ne s’arrêtant que lorsque les genoux de ce dernier viennent cogner le matelas. Un sourcil haussé, il offre un sourire en coin à son partenaire. « T’es doué, y’a pas à dire. » Ce qui aurait pu ressembler en d’autres circonstances à une flatterie gratuite est dans ce cas-ci une évidence irréfutable, et ils le savent tous les deux. Le beau blond sait indéniablement comment donner du plaisir à ses partenaires. Heureusement pour lui, Sid a toujours eu soif de compétition et il a bien l’intention de rattraper son retard. « Mais maintenant, c’est à mon tour, » lui souffle-t-il à l'oreille. Il pose à nouveau ses lèvres sur celle de son partenaire, l’embrasse lentement et mordille sa lèvre inférieure avant de le repousser pour qu’il tombe assis sur le lit. Il s’accorde un moment pour détailler avidement son corps bien sculpté comme il avait envie de le faire depuis qu’il avait posé les yeux sur lui. La peau bronzée et luisante de sueur l’interpelle. Il s’agenouille entre les cuisses ouvertes et pose les lèvres sur la pomme d’Adam, mais ne s’y attarde pas. Il commence plutôt sa descente, semant sur son passage une série de baisers légers. Arrivé au centre de la poitrine, il bifurque vers la gauche et saisit entre ses lèvres l’un des tétons durcis qu’il taquine du bout de la langue. Le désir qui semble émaner du corps tendu ne lui échappe pas et il obéit à la supplication silencieuse. Il descend encore plus bas, le long des abdos bien dessinés jusqu’au V du bas-ventre. Juste avant d’enfin prendre en bouche la verge durcie, il s’assure de capturer le regard de son partenaire. Il suce d’abord langoureusement le gland, puis avance lentement jusqu’à ce qu’il ait complètement pris le sexe dans sa bouche. Guidé par les soupirs et les gémissements de son bel inconnu, il trouve son rythme, mélangeant les techniques pour rendre avec intérêts le plaisir qu’il a lui-même reçu. Déterminé à user de tout son savoir-faire, il s’exécute avec bonheur jusqu’à ce que sa mâchoire demande grâce. Et, lorsqu’il le sent tressaillir sur sa langue, il se retire juste assez pour pouvoir recueillir sa jouissance jusqu’à la dernière goutte sans s’étouffer. Il se redresse et laisse à son partenaire la chance de récupérer un peu. Il caresse distraitement la peau fine du ventre, s’amusant à la voir frissonner lorsqu’il tombe sur une région plus chatouilleuse. Lorsque le blond a recommencé à respirer à peu près normalement, Sid déplie son corps longiligne et vient s’asseoir à côté de lui. Les jambes étendues devant lui, il s’appuie sur ses mains posées sur le matelas derrière lui. « Il y a une douche dans ton appart? » demande-t-il d’un ton amusé. Il a déjà hâte au deuxième round, mais il est à peu près certain qu’ils ont tous les deux besoin d’une courte pause avant de recommencer.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Sam 27 Avr 2019 - 4:07, édité 1 fois
Il reprend vite ses esprits, mon beau tatoué, et je perçois sans mal qu’il aime diriger. Je me laisse faire, docile et soumis, excité pour la suite. Mon membre douloureux et tendu comme un arc oscille entre nos deux corps pressés l’un contre l’autre, désireux de retenir toute l’attention désormais. J’ai terriblement envie qu’il me prenne. Et je suis totalement prêt à m’abandonner sous ses directives, impatient.
- T’es doué, y’a pas à dire. Mais maintenant, c’est à mon tour.
Bordel ! Un frisson parcourt toute ma colonne vertébrale à ces paroles semblables à une promesse exaltante. Je me mords la lèvre et le dévore du regard alors qu’il me pousse doucement. Je me laisse tomber sur les fesses, sans cesser de l’observer. Son corps mince et musclé aux lignes parfaites me rend fou et ses tatouages ne font que sublimer sa peau nacrée et si douce. Mes doigts se posent sur son corps lorsqu’il me rejoint, à genoux entre mes cuisses, un fin sourire lubrique aux lèvres.
Ce mec est divin. Je bascule la tête vers l’arrière, les paupières closes et la respiration lourde pour ressentir le plus intensément possible toutes les sensations qui m’accaparent. La tension grimpe en moi tandis que ses lèvres descendent le long de mon corps. Sa langue et son piercing froid sur mes tétons tendus et sensibles m’arrachent un gémissement rauque. S’il continue cette douce torture, je vais jouir dans quelques secondes sans pouvoir me retenir. Mon impatience arrive à son paroxysme et je rouvre les yeux pour le voir faire. Et ce spectacle m’est cruellement enivrant ! Son regard plein de défi me tient en haleine alors que ses lèvres ourlées entourent ma queue prête à exploser. Et je fais un gros effort pour ne pas venir là, juste comme ça et refréner, un peu, mon plaisir tremblant.
C’est qu’il maîtrise lui-aussi et qu’il a un bon coup de langue ! Je ne contrôle pas vraiment les sons qui s’extirpent de mes lèvres entrouvertes, dominé par le plaisir et la chaleur qui m’embrasent. J’ai envie de le toucher, mais mes bras tendus soutiennent mon corps haletant et j’ai peur qu’en faisant le moindre mouvement, je me relâche d’un coup. Hors, je veux faire durer mon exquis châtiment. Soumis donc à mon partenaire, je m’abandonne à son rythme et le laisse me guider vers l’orgasme. Fulgurant, transcendant, il me secoue et me bouleverse et je me laisse finalement entièrement tomber sur le lit, mes mains posées sur mon visage pour masquer ma perte radicale de contrôle de moi. Je suis offert et j’aime ça.
Ses mains caressent mon torse, me chatouille par endroit et lorsque j’ai retrouvé une respiration à peu près normale, je dégage mes mains de mon visage. Une se pose sur le matelas à ma gauche, l’autre vient effleurer le bras tendu de mon vis à vis assis à côté de moi. Je suis tendre après l’amour, beaucoup n’aiment pas ça.
- Il y a une douche dans ton appart ?
Je me mets à rire à cette question saugrenue, dont la réponse est évidente. Je roule sur le côté, bascule à moitié sur lui et lui fait perdre son équilibre par la même occasion. Ma main posée sur le milieu de son torse, je le domine très légèrement et viens embrasser son cou langoureusement. Je réponds amusé
- Il y a une douche, oui, avec tout ce qu’il faut pour se laver. J’ai même des bières, ou des sodas si t’as soif d’autre chose…
Je tire la langue, taquin tandis que ma main glisse jusqu’à son membre que je n’hésite pas à caresser sur la longueur, lentement.
- La seule condition pour que tu sortes de ce lit, c’est que je t’accompagne toutefois. La première visite, c’est du sérieux. Je veux faire bonne impression, tu vois ?
A nouveau, je dépose mes lèvres sur son épaule, sa clavicule et j’apprécie ce petit moment de détente. Nos ardeurs légèrement calmées, je n’en reste pas moins excité à l’idée de poursuivre cette séance incroyable de baise (et j’ai du mal à croire en la chance que j’ai d’être tombé sur un partenaire comme lui). Je le sens se raffermir entre mes doigts et je poursuis ma descente, caressant ses bourses un peu plus légères, et son périnée distraitement. J’adore explorer son corps, mais j’y vais prudemment. A tout moment, il peut décider d’arrêter ça, mais tant qu’il ne le fait pas, je continue. Et tout en le découvrant ainsi, je lui confie, admiratif
- Tous ces tatouages, c’est une passion hein… Ils sont magnifiques, ils te vont si bien…
Je suis les fines lignes tracées délicatement sur sa peau du regard, et cherche avec légèreté à en comprendre le sens, tout en sachant pertinemment qu’il m’échappe. Ce faisant, je reprends peu à peu de la vigueur et mon membre collant se dresse lentement contre sa cuisse. Le second round ne va pas tarder. J’arrête mon exploration pour tendre mon bras et atteindre, en me hissant un peu sur son torse, la table de nuit dont j’ouvre le tiroir brusquement. A l’intérieur, il y a des préservatifs et du gel, choses qui risquent de nous être nécessaires pour la suite des événements. Mais c’est un paquet de clope que j’attrape pour le moment, et un briquet.
- T’en veux une ?
Je lui demande, un peu nonchalamment et parfaitement à l’aise avec ma nudité et le contexte. Je ne connais toujours pas son nom et je trouve ça excitant de ne pas le savoir. Ça m’intrigue, ça me plaît.
Made by Neon Demon
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Un rire léger traverse la pièce tandis qu’un poids apparu, semble-t-il, de nulle part vient déséquilibrer Sid, qui s’affale sur le matelas moelleux. Le visage à la mâchoire bien définie du blond apparaît au-dessus de lui, les dernières traces de son amusement toujours affichées sur les lèvres pleine. Il est particulièrement séduisant comme ça, avec cette étincelle moqueuse dans ses prunelles claires. Le tatoueur n’essaie pas de se dégager, se contentant de replier un bras sous sa tête et de laisser le champ libre aux mains baladeuses de son partenaire. « La seule condition pour que tu sortes de ce lit, c’est que je t’accompagne toutefois. La première visite, c’est du sérieux. Je veux faire bonne impression, tu vois ? » Cette fois, c’est Sid qui laisse échapper un petit rire. Il n’a pas à s’inquiéter : la première impression a été plus que bonne. Du reste, il n’avait aucunement l’intention de se rendre seul dans la douche, bien déterminé à profiter de chaque seconde avant que la réalité ne vienne invariablement rompre le charme. Le jeune homme enroule le bras sur lequel il n’est pas appuyé autour des larges épaules et glisse paresseusement ses doigts dans la chevelure soyeuse à la base de la nuque. « C’est noté, je suis ton prisonnier, » concède-t-il d’un ton léger en songeant qu’il n’a plus vraiment envie de bouger. De toute façon, si la main du bel inconnu continue à errer comme ça, ils ne se rendront pas très loin avant que Sid n’ait à nouveau envie de lui sauter dessus. Sous les caresses, sa queue semble d’ailleurs déjà intéressée à reprendre du service.
« Tous ces tatouages, c’est une passion hein… Ils sont magnifiques, ils te vont si bien… » La question le distrait du plaisir naissant. Se sentant rosir bêtement de plaisir à cause du compliment, il fait signe que oui avant de préciser : « J'ai eu mon premier à quinze ans et j'ai jamais vraiment arrêté par la suite. » Le logo noir et jaune de Batman, est toujours bien visible sur son avant-bras droit. Il a même étonnamment bien résisté au temps et au soleil australien pour une œuvre réalisée dans un petit salon à la légalité douteuse de Melbourne. Ce premier tatouage avait vite été suivi d’un autre, puis d'un autre, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait presque complètement recouvert son torse et ses bras. « J’ai fini par en faire une carrière, » conclut-il tandis que le beau blond s’étire vers la table de chevet. Il parcourt d’un regard intéressé l’étendue de peau vierge qui s’offre à lui, songeant qu’il prendrait certainement plaisir à la recouvrir de motifs. S’il n’a pas l’avantage, lui, de pouvoir lire la plus grande passion de son partenaire sur son corps, il arrive tout de même à déchiffrer une partie de son passé dans les marques qui y sont incrustées. La nature de la cicatrice blanchâtre sur sa clavicule, qui ressemble sans doute beaucoup à celles que Sid a perçu du bout des doigts dans son dos, ne lui est pas étrangère. Il en a recouvert à quelques reprises au cours de sa carrière pour des clients qui cherchaient à transformer leur histoire. D’une certaine façon, ses cicatrices en disent aussi long que les tatouages de Sid, sauf qu’il n’a probablement pas choisi, lui, de les mettre là.
Il est tiré de ses pensées par la voix grave du blond. « T’en veux une ? » L’effluve agréable du tabac lui chatouille les narines. Il sait déjà qu’il va craquer, mais il s’oblige à bien penser aux conséquences avant de tendre les doigts vers le paquet de clopes. A-t-il vraiment envie, après presque deux mois, de redonner à son corps la nicotine qu’il a finalement cessé de demander à grands renforts de migraines et de sautes d’humeur? La réponse s’impose d’elle-même. Oui. Les cigarettes fumées après le sexe ont toujours été les meilleures à ses yeux. Vaincu, il tire donc une clope du paquet et la glisse entre ses lèvres. Il laisse la flamme du briquet chatouiller le bout jusqu’à ce qu’il s’embrase. La première bouffée est presque aussi orgasmique que leurs activités de l’après-midi et lui arrache un soupir de bonheur. Il ferme les yeux, savoure longuement le rush de nicotine qui emplit son système avant de relâcher la fumée en s’assurant de l’envoyer sur le côté pour éviter d’enfumer le blond. « T’es une très mauvaise influence, tu sais? J’avais arrêté, » dit-il d’un ton faussement réprobateur, comme s’il n’avait pas été complètement libre de chacun de ses choix depuis qu’il s’est assis sur la première moto. Il n’arrive pas à garder son sérieux très longtemps, cependant, et un sourire en coin étire ses lèvres alors qu’il tire une deuxième latte de sa clope. « Ça fait longtemps que t’es passionné de moto? » C'est le sujet parfait, capable de satisfaire un tant soit peu sa curiosité insatiable en attendant de passer aux choses sérieuses, mais suffisamment banal pour éviter de briser le mystère qui entoure encore son bel inconnu.
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Les confidences faites sur l’oreiller sont de loin les plus douces et les plus agréables, et je me délecte de cet échange oisif, où mes sens parfaitement éveillés profitent des sensations apaisantes, douces et voluptueuses que m’offre le moment. Mon beau tatoué est calme, son corps détendu et sa peau douce comme de la soie m’attire toujours et encore vers elle. Mes mains glissent sur lui, caressent et explorent avec délicatesse tandis qu’il m’avoue que l’encre qui sillonne tout son corps est là depuis plusieurs années et qu’il vit de cet art. J’attrape alors sa main qui erre dans ma chevelure et la porte à mes lèvres avec douceur.
- T’as des mains d’artiste, ça ne m’étonne pas.
Je souris et dépose sa main sur le matelas avant d’aller choper mes clopes dans la table de chevet. Totalement accro à cette merde, je lui en propose. Je note l’hésitation, facilement perceptible à cause du temps de réponse et je souffle vers le plafond la fumée en attendant et en roulant sur le matelas. Je ferme les yeux un instant, savoure simplement l’instant. Je souris en entendant le briquet et tourne mon visage vers lui pour l’observer. La fumée qui disparaît entre ses lèvres fines, le bout de la clope qui grésille et rougit, avant que l’épaisse fumée ne ressorte par bouffées.
- T’as une très mauvaise influence, tu sais ? J’avais arrêté.
Derrière son ton sérieux, je distingue une certaine légèreté. Je n’en fais pas moins une petite moue désolée en me sentant coupable d’avoir agité la tentation sous son nez. Je n’ai personnellement jamais tenté d’arrêter cette addiction nocive, alors j’ignore tout de la lutte acharnée que peuvent mener ceux qui le tentent.
- ça fait longtemps que t’es passionné de moto ?
Je m’humidifie les lèvres à sa question et me la répète intérieurement avant de donner une réponse. La moto m’a toujours bien plus attiré que les autres moyens de transports. Il y a plus de sensations, moins de contraintes et plus de libertés. Gamin, j’ai toujours eu la farouche envie de grimper sur une bécane et d’avaler les kilomètres pour m’éloigner et échapper à ma vie. Les motards me laissaient rêveurs, ils incarnaient tout ce que je désirais avoir à l’époque. Aujourd’hui, je n’en suis pas aussi sûr mais j’ai gardé la passion des deux roues.
- Ouais, dès que j’ai pu, j’ai passé le permis et je me suis acheté ma première bécane.
Je me redresse et attrape un cendrier pour y écraser ma clope rapidement avant de le déposer sur la table de nuit. La discussion prenant un tournant un peu trop sérieux à mon goût, je me hisse au-dessus de lui et vient nicher mon visage dans son cou pour le lui mordiller avec envie tandis que mon désir remonte en flèche. Je n’en ai pas fini avec toi. Son odeur me transporte ailleurs, je n’ai envie de penser à rien d’autre qu’à son corps chaud et recouvert d’une fine pellicule de transpiration sous le mien. Ma main gauche descend le long de son flanc, effleure sa fesse et glisse sous sa cuisse pour lui relever la jambe légèrement. Je sens son membre durcir contre mon bas-ventre et ma propre érection se cale presque contre la sienne. Je murmure doucement dans son cou
- J’avais envie de m’évader, de me sentir libre…
J’ai fini par comprendre que mes problèmes restaient dans ma tête, où que j’aille. Il n’y a que dans de rares moments qu’ils me laissent en paix. Des moments de volupté comme celui-ci où toute ma concentration profite à mon partenaire et délaisse mon esprit tourmenté. Je relève le visage et avec un petit sourire coquin poursuit en disant
- Un peu comme maintenant, tu vois…
La comparaison entre chevaucher une moto et un homme est un peu douteuse, et guère sensuelle. Pour un passionné, cela a néanmoins du sens et j’ai envie de me perdre dans l’exploration de son corps sculpté et désirable. Je tends le bras, attrape des préservatifs sans hésitation ainsi que le tube de lubrifiant, puis mes lèvres se scellent aux siennes avides de lui et de cette après-midi hors du temps. Elle finira bien trop tôt de toute façon, comme tout ce qui fait du bien. L’extase est éphémère alors autant en profiter plus qu’il n’en faut. Nous courrons tous après ces moments de bonheur fugaces, et quand ils se présentent à nous, nous mesurons pleinement notre chance. Euphorie exaltante.
Ma main glisse le long de son torse et vient coulisser sur son membre long et fin, durci par l’excitation, étalant sur son long le préservatif enduis de gel. Ma respiration s’accélère et s’alourdit alors qu’une chaleur diffuse se propage dans mes reins, et qu’un vide à comble se fait ressentir. Toujours positionné au-dessus de lui, sans relâcher ses lèvres, j’applique avec minutie le gel entre mes fesses et je me prépare rapidement pour le recevoir. Ses caresses me font frémir, son piercing à la lèvre envoie des décharges électriques dans tout mon corps et une envie obsessionnelle me gagne de plus en plus : le besoin de l’avoir en moi devient nécessité. Alors je m’empale lentement sur sa queue, frémissant de désir et gagné par des spasmes délicieux de plaisir tandis qu’un gémissement s’extirpe de mes lèvres entrouvertes. Je le prends entièrement en moi, la sensation est divine et j’en tremble légèrement. Mes yeux se rouvrent, je le regarde et fond devant ses yeux clairs, transcendants, renversants, qui me transpercent littéralement et approfondissent mes sensations. Mon pouce se pose sur sa lèvre inférieure, gonflée d’excitation et j’appuie sur son piercing en souriant avant d’entreprendre lentement plusieurs mouvements de va et viens. Ça me brûle, mais la douleur s’estompe rapidement au profit du plaisir et c’est un brasier ardent qui crépite dans mes reins. Nos mouvements se fluidifient et s’adaptent peu à peu, nos corps s’emboîtent plus facilement et très vite nos gémissements affolés envahissent la pièce, sans honte, libérant les tensions dans nos muscles sollicités de toute part. Mon partenaire est doué, si bien que la jouissance se fait désirer avec délice. Lorsqu’elle survient toutefois, c’est l’explosion des sens. J’atteins un seuil de béatitude exceptionnel, et durant plusieurs secondes le plaisir me fait flotter entre réalité et utopie orgasmique.
Mon corps se relâche ensuite et je me réfugie contre le torse de mon beau tatoué qui vient de m’offrir un orgasme démentiel. Mes bras puissants se referment autour de son corps plus frêle et j’inverse nos positions en roulant sur le matelas. Le liquide poisseux de mon plaisir colle nos ventres l’un à l’autre mais cela n’a aucune importance sur le moment. Je reprends mon souffle, un sourire béat que je tente de cacher dans son cou étire largement mes lèvres. Transpirants, collants, luisants de sueurs et de plaisir, je ne sais pas combien de temps nous restons ainsi à simplement profiter du calme après cette explosion intense. Tout ce que je sais, c’est que je n’ai aucune envie de revenir à la réalité. Disparaissons, dans cette autre dimension qui n’est que plaisir sauvage et suave, où nos corps s’emmêlent avec liesse sans se lasser du plaisir qu’ils s’accordent et se donnent en toute liberté. Disparaissons, entièrement et à jamais, dans l’excès. Mes paupières sont lourdes, et je pourrais m’endormir ainsi, je le sais. J'en ai envie.