La prison il l’avait évité durant de nombreuses années Mitchell, à croire qu´il avait eu une bonne étoile au-dessus de la tête durant ces nombreuses années, jusqu´à croiser la route de Lou du moins, puisqu´après lui avoir accorde sa confiance, elle attira les flics jusqu´au Club, le faisant enfermer pour une année entière. Il avait pu s’en tirer pour vice de procédure, mais l’amertume de cette trahison était encore là et il comptait bien lui faire payer. Il ne se vantait pas d’avoir survécu à la prison, il jouissait bien trop de la liberté pour cela, mais être à l’ombre lui avait permis d’y voir un peu plus clair sur ses alliés, qui la plupart avait déguerpi à l’arrivé de la police. Peu était resté réellement fidèle aux frères Strange et s’était en allé avec la tête remplie de secret concernant le Club. Mitchell s’était juré de faire le tri parmi les traitres et à sa sorti de prison, il laissa de côté la rédemption qu’il aurait pu faire et fit comprendre à la plupart qu’il était de retour et qu’il ne comptait pas baisser les armes, bien au contraire. « C’était presque une bénédiction alors ce séjour en classe découverte. » Parler de bénédiction c’était peut-être exagéré, certes il avait cessé sa consommation de drogue, parce qu’en prison il ne pouvait pas en consommer, devant se contenter de cigarette gagner en jouant au poker, un bon point d’un certain point de vu, mais la prison ne l’avait en aucun cas assagit, il était devenu plus violet, plus parano et surtout sans pitié envers quiconque voulant la lui faire à l’envers. Le sang avait coulé depuis et ce n’était pas prêt de s’arrêter, bien que la présence de Lubya qui se faisait de plus en plus habituelle auprès de l’américain lui donnait un semblant de comportement sage. « N’abuse pas ! C’était pas si terrible, mais je n’y retournerai pour rien au monde. » Et pourtant il jouait avec le feu en faisant un pacte à l’inspecteur Zehri, qui pouvait l’envoyer en prison du jour au lendemain, s’il jugeait en avoir assez de pactiser avec le diable. Heureusement Mitchell avait été malin et avait approché la protégée de celui-ci, bien décidé à se la mettre dans la poche pour pouvoir l’utiliser contre lui, s’il rompait sa parole. « Bonne chose que j’y ai échappé. Je suis pas taillée pour ce genre d’endroit. Tu m’as bien vue ? J’aurais survécu une semaine au milieu carcéral. » Il riait l’imaginant seulement quelques jours derrière les barreaux. C’était clair qu’elle n’était pas taillée pour la prison et elle avait eu de la chance de ne pas être concerné par l’arrestation en masse. De son côté Mitchell, avait gardé le silence et avait balancé personne contrairement à d’autres qui aurait été capable de vendre leur âme au diable pour s’en sortir. « Tu aurais tenue peut-être deux jours et encore ! Apparemment les femmes en prison sont terribles, bien plus que les hommes. » Du moins c’est ce qu’il avait entendu. « Mais bon, c’est une histoire passée et je compte bien ne plus me faire avoir. » Qu’il avouait, bien conscient que c’était sa faute et qu’il pouvait s’en prendre qu’à lui même d’avoir fait confiance à n’importe qui. Puis il observait l’heure et se rendait compte que le temps ne passait pas aussi vite qu’il l’aurait espéré. « J’en viens presque à penser qu’il aurait mieux valu que je conduise… Et vu mes maigres compétences en la matière, c’est pas rien ! » Il tournait son regard vers elle avec un sourire exagéré. « Ne le prend pas mal, mais si tu avais été au volant, on aurait atterri ailleurs dans le fossé, peut-être même que tu aurais foncé dans cet animal et tu aurais abimé ma caisse, donc j’ai bien fait de conduire. » Il ne prenait pas mal ce qu’elle venait de dire, mais remettait les pendules à l’heure pour lui faire comprendre que ce n’était pas vraiment sa faute puisqu’un animal c’était précipité sur la route.
La seule façon de faire avancer le temps était de parler et Mitchell était bien décidé à se confier un peu plus que d’habitude, profitant du fait que sa relation avec Raelyn était devenue un peu plus vivable pour lui, bien que le secret autour de la mort d’Aaron demeurait toujours. « Je dois bien avouer que c'est un pan de ta vie qui m'a toujours beaucoup surprise. » Il ricanait légèrement à cette remarque. Elle n’avait pas tort, son train de vie ne donnait pas l’image d’un homme fou amoureux d’une femme et encore moins marié et pourtant il avait été dingue de Mavis et n’aurait pas hésité à donner sa vie pour elle. Il paraissait peut-être comme un homme sans cœur auprès de pas mal de personne, mais n’était pas si mauvais, bien au contraire. « Même les pires criminels tombent amoureux, regarde Bonnie et Clyde ! » Qu’il répondait avec le sourire. Tout avait commencé avec Mavis, avant, il ne se serait jamais imaginé dans ce monde. Il avait finalement évolué seul, mais lui devait en partie la place qu’il occupait actuellement. « Tu ferais mieux de prendre ton mal en patience. » Qu’elle lui disait alors qu’il s’impatientait et se rendait compte qu’il avait un peu trop joué la carte de la confidence avant de finalement lui demander conseil pour une robe qu’il comptait offrir à Lubya, voulant qu’elle l’accompagne à une de ses soirées poker à laquelle il se rendait régulièrement pour le plaisir, mas également la plupart du temps pour affaire. « Parce qu’en plus d’être une baby-sitter maintenant je suis censée être styliste ? Permets-moi de te dire que c’est un vrai gaspillage de mes compétences si tu veux mon avis, et qu’après tant d’années de loyaux services ça me chagrine d’être réduite à si peu. » Il riait à cette nouvelle remarque, non pas qu’il la considérait comme tel, mais elle était la seule qui pouvait l’aider sur ce point.« Il me semble que ta dulcinée a effectivement flashé en silence sur une robe. Mais je te préviens, c’était dans l’une de mes boutiques préférées et tu sais que j’ai des goûts de luxe, il va falloir sortir ton chéquier. » L’argent n’était pas vraiment un problème pour le brun, qui ne regardait pas vraiment sur la dépense puisqu’il gagnait suffisamment sa vie pour se permettre des folies. Il n’affichait cependant, pas sa richesse aux yeux de tous. « T’es certain que ce soit le meilleur endroit où l’emmener pour arriver à tes fins ? ». Certes, ce n’était pas le meilleur endroit ou l’emmener s’il voulait lui faire du charme, mais il avait envie de lui faire découvrir une partie de son monde sans la faire fuir pour autant. Les soirées poker étaient souvent une façon pour lui d’afficher des femmes trophée pour attirer la clientèle au Club, mais ce n’était pas son projet pour la Russe, bien qu’il ne pouvait pas réellement mettre une raison sur le fait qu’il tenait à y aller en sa compagnie. « ça lui permettra de découvrir un peu le monde dans lequel on évolue, sans pour autant l’effrayer. Puis j’apprécie sa compagnie, mais ce n’est pas ce que tu penses, je ne mélange pas le boulot et le plaisir tu devrais le savoir. » Du moins c’est ce qu’il voulait, mais c’était plus fort que lui, la blonde lui avait déjà retourné le cerveau. « Peu importe le prix de la robe, elle le mérite. » Pourquoi ? Elle avait simplement fait ce qui lui avait été demandé jusque-là en travaillant au bar en échange de faux papiers, mais c’était une excuse pour justifier le fait qu’il avait simplement envie de lui offrir cette robe. « Je la trouve juste différente des autres et je pense qu’elle pourrait être très utile par la suite pour nos affaires si elle arrive à vivre avec. » Il lui avait promis de jamais l’impliqué dans son affaire d’escort ou de prostitution, mais il y avait bien des domaines ou elle pourrait lui être utile, bien que ce n’était pas réellement ce qui le motivait, mais il ne l’avouerai pas à Raelyn qui ne cachait pas ce qu’elle pensait sur son intérêt pour la jeune femme. « Tu me donneras l’adresse de cette boutique. » qu’il ajoutait avant de regarder en direction de la route espérant voir un véhicule arriver.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Alors que les douces sensations qui suivent la prise de cannabis commencent à monter en moi, les muscles de mon corps se détendent et je laisse partir ma tête un peu plus contre l'arbre sur lequel je suis appuyée depuis quelques minutes maintenant. J'accueille cette détente tant attendue avec un plaisir certain, et alors que le jour commence à pointer le bout de de son nez, les battements de mon coeurs commencent à se ralentir et je commence à éprouver de réelles difficultés à garder mes yeux ouverts. La drogue joue, certainement, mais je commence également à être engloutie par la fatigue, et me surprend à rêver de me trouver sous ma couette. Une chose est sure aujourd'hui, je ne risque pas de voir beaucoup la matinée ou le début d'après midi, tant je sais que je vais m'écrouler en rentrant chez moi. La conversation que j'ai avec Mitch m'intéresse réellement, mais j'aurais préféré l'avoir autour d'un verre, bien installée sur l'une des banquettes du Club, et à une heure plus raisonnable. « N’abuse pas ! C’était pas si terrible, mais je n’y retournerai pour rien au monde. » Privée de libertée je deviendrais folle, si je suis certaine d'une chose c'est bien celle là, donc je ne peux que comprendre ce que Mitchell peut ressentir. Je suis loyale certe, mais si les choses venait à sentir à nouveau le roussi pour le Club ou pour moi, je n'hésiterais pas une seule seconde à prendre mes cliques et mes claques, et partir en destination d'un pays ne pratiquant pas l'extradition vers l'Australie avec un petit pactole me permettant de vivre une vie discrète jusqu'à la fin de mes jours. J'aime cette ville, je crois même y être attachée, mais j'ai un instinct d'auto préservation qui dépasse l'entendement. « Tu aurais tenu peut-être deux jours et encore ! Apparemment les femmes en prison sont terribles, bien plus que les hommes. » C'est aussi l'image que j'en ai, et à l'idée de me faire écraser par des femmes bien plus cruelles et costaud que moi, de devenir le jouet/toutou de l'une d'entre elle, j'en viens à penser que je préférerais me tirer une balle que de passer plusieurs années derrières les barreaux. Bon après, je me fais peut être des films, et l'image que j'ai du milieu carcéral est certainement bien loin de la réalité et déformée par la fiction. « Mais bon, c’est une histoire passée et je compte bien ne plus me faire avoir. » Je hoche la tête, assez d'accord avec lui. Encore faudrait-il qu'il s'en donne les moyens, et que son expérience lui ait appris quelque chose, puisqu'il semble bien décidé à sauter à nouveau à pieds joint dans une relation de confiance aveugle - et pour l'instant non mérité - avec la jolie russe. S'il nous met encore une fois dans ce type de situation, il peut être sur de ne pas me retrouver à la sortie, et je ne serais certainement pas la seule à manquer à l'appel. Mets moi dans la merde une fois honte à toi, mets moi dans la merde deux fois... Vous connaissez la chanson. Loyale, mais pas idiote. « Souviens-t'en, quand tu côtoies ta russe. » Je ne préfère pas préciser le fond de ma pensée. Mitch n'est pas un enfant, je ne suis pas sa mère et je n'ai pas à lui faire la leçon. Il sait très bien que la dernière fois ceux qui sont restés se comptaient sur les doigts de quelques mains. La prochaine fois, il n'aura même pas cette chance, à mon avis.
« Ne le prend pas mal, mais si tu avais été au volant, on aurait atterri ailleurs dans le fossé, peut-être même que tu aurais foncé dans cet animal et tu aurais abîmé ma caisse, donc j’ai bien fait de conduire. » J'avais laissé échapper un nouveau sourire, il n'avait pas tort, et je ne pouvais pas prétendre le contraire. J'aimais les belles choses et le luxe, mais n'avait en plus jamais été transportée par les belles mécaniques, difficile donc pour moi de comprendre l'attachement de beaucoup d'hommes à leur voiture. En simple réponse, je me contentai de secouer la tête, assez amusée. « Même les pires criminels tombent amoureux, regarde Bonnie et Clyde ! » Il avait été fou de Mavis, je le savais pertinemment, et c'est aussi ce que me retenait aujourd'hui de trop dévoiler la rancoeur que j'éprouvais pour la jeune femme, mais l'entendre le dire, c'est différent. Un peu comme voir un gros chien de 70 kilos se lover contre un petit chaton, sans la moindre honte. « C'est sûr que ça leur a bien réussi... » Mauvais exemple pour le coup, Bonnie et Clyde. Une chose est sure, je n'enviais pas leur sort, surtout la partie de l'histoire où ils se font cribler le corps de balles et finalement enterrer séparément. Non, mon mode de vie me semblait bien plus cohérent.
Les pensée du boss semblent rapidement revenir vers la blonde, et il ne relèva pas la légère amertume dans ma voix, lorsque je lui rappelai sur le ton de l'humour que je n'avais pas apprécié le fait d'être prise pour un homme de main. Je ne suis pas un jouet, là pour l'aider à attendrir une jeune femme que je ne connais pas, et en laquelle je n'ai pour l'instant pas confiance. « Ça lui permettra de découvrir un peu le monde dans lequel on évolue, sans pour autant l’effrayer. Puis j’apprécie sa compagnie, mais ce n’est pas ce que tu penses, je ne mélange pas le boulot et le plaisir tu devrais le savoir. » Essayer de faire entendre raison à Mitchell, c'est comme parler à un âne par moments. Il se remet rarement en question, persuadé de détenir la vérité absolue, et notre conversation me confère alors une désagréable impression de déjà vu. Lou aussi, il "appréciait sa compagnie". Elle aussi, il l'a faite entrer un peu trop rapidement dans notre monde, et on sait tous les deux comment ça s'est terminé. Sérieusement, blasée, je me contente de secouer la tête de gauche à droite, le regard au loin. Je me suis souvent demandée comment un homme comme lui pouvait continuer à se faire avoir par son coeur d'artichaut. « Peu importe le prix de la robe, elle le mérite. » Encore une fois je laisse échapper un rire amer. Elle le mérite ? Pourquoi, parce qu'elle fait la plonge depuis quelques jours et arrive à ne pas casser de verres ? Je me garde bien de lui répondre que la jeune femme a une dette envers nous, et pas l'inverse, et que ses paroles n'ont aucun sens. Sa notion de mérite me semble alors en sévère décalage avec la mienne. « Je la trouve juste différente des autres et je pense qu’elle pourrait être très utile par la suite pour nos affaires si elle arrive à vivre avec. » Je préfère m'abstenir du moindre commentaire. Je ne suis pas jalouse et n'ai pas envie d'envoyer le mauvais signal, mais si j'étais un homme, je me serais clairement autorisée à lui donner mon avis, et à lui faire remarquer à quel point il était ridicule, dans le rôle de l'adolescent épris. « Tu me donneras l’adresse de cette boutique. » Je le regarde un instant, sans rien répondre, essayant - pour une fois dans ma vie - de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de l'ouvrir. « Ouais pas de soucis. » Il me semble possible de m'arrêter là, mais j'ai trop de respect pour lui, et trop d'attachement envers le Club pour ne pas lui donner au moins un aperçu de mes pensées. « Je veux juste pas que tu sois aveuglé par son joli minois et son grand sourire. Elle est sympathique, je cherche pas à dire le contraire, mais on la connait pas, c'est pas l'une des notres. » La famille, cette grande famille qu'il prone tant, et continue à mettre en danger, béguin après béguin. « Elle le deviendra peut être, mais pour l'instant elle ne nous a rien prouvé, à toi comme à nous, c'est bien trop tôt. » Je finis par pousser un soupir. « Et t'as une responsabilité envers nous tous, je suis désolée de devoir être celle qui brise la jolie bulle dans laquelle tu t'es enfermé, mais c'est le cas. Tu peux pas te permettre de nous remettre en danger, encore une fois simplement parce que tu as le béguin. » Dans chaque situation, il fallait un méchant, et dans celle ci, j'étais prête à prendre ce rôle, si je pouvais nous éviter un remake de l'année 2015. Mais j'étais lasse, encore une fois, d'être celle qui essayait de le ramener un peu à la raison, alors que je savais bien que c'était une cause perdue.
La case prison l’avait fait réfléchir, il avait tout remis en question et principalement la confiance qu’il pouvait porter à ses alliées. Il n’était pourtant pas du genre à donner sa confiance aveuglement, mais avait un point faible qu’il avait beaucoup de mal à avouer : Les femmes. Si la méfiance était de mise durant quelques secondes, il baissait facilement la garde face à un joli minois, malgré tenter de se convaincre d’être vigilant. Avec Lou c’est ce qui avait eu lieu, bien qu’aucun rapprochement physique avait eu lieu, il s’était laissé attendrir par son sourire et lui avait tendu la main pour la sortir de la merde pour au final se retrouver lui-même dans la merde, le comble. Raelyn était là pour lui rappeler qu’il n’était pas à l’abri de se faire avoir une nouvelle fois via son intérêt pour la Russe et pourtant il s’entêtait à faire la sourde oreille, il ne voulait rien entendre, bien trop hypnotisé par la jeune femme qui le rendait bien vulnérable. Il avait balayé son expérience passée pour laisser la blonde entrer dans la vie du Club, sans en savoir suffisamment sur elle et sans s’assurer qu’il pouvait réellement avoir confiance en elle. Il causerait sa propre perte si elle se décidait à la lui faire à l’envers, mais malgré les quelques doutes qui se pointaient dans son esprit de temps en temps, il était persuadé qu’il pouvait lui faire confiance et était prêt à endosser les risques. « Souviens-t'en, quand tu côtoies ta russe. » Qu’elle lui répondait, alors qu’il tentait de la rassurer sur le fait qu’il ne se ferait plus avoir, une remarque qui le fit malgré tout sourire, non pas que ça l’amusait, mais surtout parce qu’il savait au fond qu’elle avait raison en l’avertissant. Il ne lui répondait pas, il n’en avait pas envie.
« Je veux juste pas que tu sois aveuglé par son joli minois et son grand sourire. Elle est sympathique, je cherche pas à dire le contraire, mais on la connait pas, c'est pas l'une des notres. » Il regrettait presque d’avoir osé demandé de l’aide à Raelyn pour trouver une robe à la Russe pour la soirée Poker à venir. Elle le rappelait à l’ordre, se rendant bien compte qu’il avait été assommé par la jeune femme. « Elle le deviendra peut être, mais pour l'instant elle ne nous a rien prouvé, à toi comme à nous, c'est bien trop tôt. » Certes, c’était beaucoup trop tôt pour offrir une confiance aveugle à la nouvelle, mais Mitchell ne se privait pas de passer beaucoup de temps en sa compagnie, apprenant ainsi à la connaître et menant par la même occasion sa propre enquête, du moins au début, puisqu’à ce jour, il pensait qu’à imaginer ses lèvres contre les siennes. « Et t'as une responsabilité envers nous tous, je suis désolée de devoir être celle qui brise la jolie bulle dans laquelle tu t'es enfermé, mais c'est le cas. Tu peux pas te permettre de nous remettre en danger, encore une fois simplement parce que tu as le béguin. » Il passait pour l’enfant se faisant sermonner par plus vieux que lui et il n’aimait pas ça, bien que la jeune femme ne pensait à mal de lui mettre la vérité en plein nez. Elle avait raison, mais pour Mitchell Strange l’avouer ne lui ressemblait pas. « Tu dis de la merde là Rae. » Le béguin ? Il avait envie d’en rire, d’ailleurs c’est ce qu’il fit, bien qu’il ne pu pas vraiment cacher la nervosité qui se cachait derrière ce rire forcé. « Tu crois que je suis un ado pré pubère qui ne sais pas contrôler ses pulsions et qui vous mettra en danger pour une fille fraichement arrivé ? » Un peu ce qu’il avait fait en accueillant Lou parmi leur rang, bien qu’elle ne fut pas la première et pas la dernière à être recruté par le chef en personne. « C’est mal me connaître. » Il soufflait un coup avant de se relever pour se dégourdir les jambes. « Elle fera ses preuves comme tous le monde, mais arrête de me faire passer pour un bleu . » Il avait du mal à voir les choses telles qu’elles étaient, du Mitchell tout cracher. Déjà à ces tout début il s’était laissé aveuglé par la beauté de Mavis. Alors qu’il vivait une vie plutôt tranquille c’est elle qui l’avait poussé à mettre un pas du mauvais côté et elle avait été présente assez longtemps dans sa vie pour l’aider à devenir l’homme qu’il était aujourd’hui, redouté par la plupart, mais finalement sentimentale au fond, un fait qu’il se refusait de voir. Heureusement, une lueur au loin s’avançant vers eux l’aida à se sentir moins nerveux, se rendant compte qu’il s’agissait de ces hommes de mains qui arrivaient enfin. « C’est pas trop tôt. » Qu’il disait en avançant jusqu’au bord de la route, prêt à les accueillir, soulagé après les nombreuses heures passées au bord de la route. « J’ai hâte de rejoindre mon lit ! » Qu’il ajoutait, levant le bras pour faire signe aux deux hommes à bord de la voiture qui ne tardèrent pas à s’arrêter.
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Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Mitch avait la tête dure, et aussi longtemps que je m’en souvienne, ça avait toujours été le cas. Lorsqu’il avait tort, c’était difficile de le lui faire admettre, même après coup et démontré par A + B. Je n’avais jamais parlé de Lou avec lui, mais j’étais intimement persuadée que si je le faisais il trouverait un moyen de dire qu’il n’était pas fautif dans l’histoire, qu’il n’y avait aucun moyen de prévoir ce qu’il allait se passer, qui n’était pas devin, et que le risque zéro n’existait pas. Alors certes, le risque zéro, ça n’existait pas, là-dessus impossible de le contredire. Lorsqu’on confiait un secret à quelqu’un, lorsqu’on l’initiait et lui donnait accès à des informations cachées, on prenait un risque, tout le temps, et sans aucune exception. Personne n’était infaillible, et c’était avec cette philosophie que je menais ma barque. Avec succès jusqu’ici, ça on ne pouvait pas me l’enlever. Je n’avais personne avec qui partager ma vie, que peu d’amis, de vrais, ou même de personnes de confiance, mais j’avais réussi au sein du Club, et c’était bien là ma plus grande fierté. Mitch était quelqu’un d’ambitieux, quelqu’un de froid et d’intraitable. Excepté lorsqu’il s’agissait de femmes, et de la confiance qu’il pouvait leur accorder. Des yeux de biches, un battement de cils et il tombait dans le piège. La faiblesse masculine me répugnait. Comment quelqu’un comme lui, capable d’abattre un ancien partenaire d’une balle dans la tête sans ciller pouvait-il à la fois être si faible face à des formes féminines ? « Tu dis de la merde là Rae. » Mon joint coincé entre mes doigts, j’avais relevé les yeux vers lui. Je savais que ce que je lui avais dit n’était pas forcément agréable à entendre, et je savais au fond qu’il ne pourrait que le prendre comme ça, quand bien même j’avais pris toutes les pincettes du monde. J’étais fatiguée de me disputer avec lui, moi qui avait espéré une trêve après avoir crevé l’abcès le jour de l’anniversaire de la mort d’Aaron, et j’étais fatiguée tout court à vrai dire. Je n’avais qu’envie de fermer les yeux, ce que je fis, me laissant porter par la drogue dans mon système, me contentant de secouer la tête en réponse à Mitch, en espérant que les choses en restent là est qu’il cogite dans son coin.
Mais ce n’est vraisemblablement pas ce qu’il fit, et je rouvris les yeux en entendant sa voix venir taper mes tympans. « Tu crois que je suis un ado pré pubère qui ne sais pas contrôler ses pulsions et qui vous mettra en danger pour une fille fraichement arrivé ? » J’avais piqué là où cela faisait mal apparemment, puisqu’il s’emportait, déformant mes propos. Je l’avais jamais accusé d’être un adolescent pré-pubère, comme je n’étais pas allée jusqu’à dire qu’il ne savait pas se contrôler, alors que j’étais pourtant pas loin de le penser, mais le fait qu’il réagisse aussi vivement me montrait qu’au fond il savait très bien qu’il n’était clairement pas digne d’être le leader de quoi que ce soit, lorsqu’il se comportait comme ça. « C’est mal me connaître. » Daignant enfin planter mes pupilles dans les siennes pour le regarder dans les yeux, je les avais levés au ciel avant de continuer. « Putain Mitch joue pas l’idiot. Tu sais très bien que si je dis ça, c’est parce que c’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’autre cruche. » Lou, que je n’avais jamais portée dans mon cœur. Il avait toujours su que je me méfiais d’elle, toujours. « Elle fera ses preuves comme tout le monde, mais arrête de me faire passer pour un bleu. » Ses rires nerveux, son ton qui commençait à monter, tout en lui criait la mauvaise foi. « C’est pas ce que je pense de toi, et tu le sais. Mais Mitch si je dis ça c’est parce qu’on est ta responsabilité, moi comme tous les autres. Et fais-moi confiance quand je te dis que même ceux qui ont passé l’éponge la première fois et ne se sont pas tirés pardonneront pas deux fois. » Moi la première. J’avais fait partie de ceux qui était restés, ceux qui n’avaient pas parlés et qu’ils avaient répondus présents à l’appel lorsque Mitch était sorti de prison. Ceux qui avaient continué à faire tourner le Club en son absence. J’étais l’une de ses plus vieilles partenaires, et pourtant s’il venait à nous mettre en danger à cause de sa propre imprudence, je n’hésiterais pas une seule seconde à prendre mes cliques et mes claques et à quitter la ville. Et ce jour-là, Alec serait bien le seul à éprouver de la compassion pour son frère. « 2015 est encore bien trop frais dans la mémoire de pas mal de gens. Leur donne pas de raison de se méfier, ou de décider que t’es pas digne de confiance. »Me donne pas de raison de penser que t’es pas digne de confiance. Je le pensais très fort à vrai dire, mais connaissais les limites de Mitch et n’avait pas envie de me prendre encore une fois la tête avec lui. Je pouvais plus rien faire s’il décidait d’agir comme un adolescent. Apercevant les phares d’une voiture, je m’étais levée pour épousseter mon jean, avant de conclure. « Je suis désolée de passer pour la méchante Mitch. Mais si même moi je te dis pas ça, personne ne le fera. » Je n’avais jamais eu peur d’aller au conflit avec lui. Endosser le rôle du méchant flic les rares fois où il n’en était pas capable de me dérangeait pas, parce qu’il fallait bien que quelqu’un le fasse.
Finalement, j’avais placé ma main devant mes yeux pour éviter d’être éblouie par les lumières des phares de la voiture que Mitch reconnut avant moi. « C’est pas trop tôt. » Je l’observai s’avancer vers la route avec un sourire en demi-teinte. J’avais beau penser que les mots que je venais de prononcer il avait besoin de les entendre, j’aurais préféré qu’il ne plante pas la voiture et nous épargne cette conversation. « J’ai hâte de rejoindre mon lit ! » Je me contentai d’hocher la tête, avant de tirer une dernière fois sur mon joint et de l’envoyer sur le bitume, rejetant mes épaules en arrière pour tenter de chasser la tension dans mon corps. Putain, en plus il m’avait gâché ma défonce. La voiture s’arrête à notre niveau, et sans un mot je fis le tour pour ouvrir la portière arrière et me glisser à l’intérieur, avant de m’attacher et reposer ma tête sur la vitre. « On laisse là caisse là Mitch ? » L’un des deux hommes de main venait de rompre le silence, et je n’écoutai la réponse du boss que d’un air détaché. Finalement, Mitch se glissa à côté de moi, et la voiture démarra. « Le déchargement s’est bien passé, aucun soucis ? » J’adressai ma question à Mike, le conducteur, qui répondit à l’affirmative. Ils n’avaient pas croisé âme qui vive en ville, et avait tout entreposé au sous-sol du Club. Parfait, à partir de là, la distribution n’était plus mon problème. Je tournai mes yeux vers le boss. « Te dérange pas pour la prochaine livraison, je me démerderai avec Mike. Et si tu penses vraiment que j’ai besoin d’un chaperon, t’auras qu’à demander à Amos de m’accompagner. » J’étais injuste. C’était moi qui avait demandé à Mitch de venir ce soir, parce que la transaction était importante. Mais la conversation que nous venions d’avoir m’avait mise sur les nerfs, et je comptais un peu sur la présence de Mike et Craig dans la voiture pour qu’il se contente de me laisser tranquille. Puis merde j’étais pas responsable de ses conneries, et encore moins du fait qu’il ne soit pas capable de les assumer. Malgré tout je n'avais pas envie que les deux hommes de mains sentent la tension entre nous plus qu'il ne devait le vouloir également, et mon ton était plus las qu'autre chose, dénué de toute agressivité.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 4 Juil 2019 - 9:45, édité 1 fois
La fatigue brouillait l’esprit du boss, qui commençait à devenir impatient et qui pensait qu’à se retrouver dans son lit pour quelques heures de sommeil. En emmenant le sujet de la Russe sur la table, il ne manqua pas de réveiller l’âme moralisatrice de Raelyn qui insista sur le fait qu’il devait se méfier et ne pas se jeter dans la gueule du loup. Il avait l’impression de passer pour un adolescent complètement accroc à une fille avec qui il ferait sa première fois et pourtant de l’expérience il en avait, il s’était déjà fait avoir par des femmes, se laissant bien trop facilement aveugler par leurs courbes et leur sourire en oubliant presque son bon sens. Entre lui et Lou ça n’avait pas été le même genre de relation qu’avec la nouvelle, Lou c’était un petit oiseau fragile alors que Lubya elle, paraissait forte et lui avait fait très forte impression depuis son arrivée. La première l’avait trahi et il savait très bien que l’histoire pouvait se répéter s’il n’était pas prudent. Ah les femmes, sa faiblesse, la raison qui le ferait sûrement tout perdre un jour ou l’autre s’il continu à laisser leur charme l’amadouer. « Putain Mitch joue pas l’idiot. Tu sais très bien que si je dis ça, c’est parce que c’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’autre cruche. » Il soupirait fortement, parce ce qu’elle disait ne lui plaisait pas du tout, bien qu’elle pouvait avoir raison –seul l’avenir le dira- « C’est pas comparable, puis quoi, à chaque fois que je vais bien m’entendre avec une femme tu vas me faire la morale par peur que le passé se répète ? » Mitchell a toujours été un homme très têtu et principalement dans ce genre de cas. Pour lui c’était un moyen de ne pas se sentir plus bas que terre, il devait toujours surenchérir pour montrer qu’il n’était pas faible et ce même lorsqu’il avait tort, parce que oui, Mitchell Strange a souvent tort et souvent il agit sans réfléchir pour au final regretter. Tout ça par fierté bien sûr. Une fierté qui l’avait mis dans des situations ou il avait le rôle du méchant et l’autre de la victime. Bien souvent il repensait à ces nombreuses actions commises dans le passé et une revenait souvent. Marc Sheppard en avait fait les frais. Membre du club bien avant Mitchell il avait mal vécu le fait qu’un nouveau et surtout américain puisse accéder à la place du boss du jour au lendemain, alors que lui s’était démener durant de nombreuses années pour prouver qu’il était loyal. Pris de jalousie, il n’avait pas hésité à pointer du doigt Mitchell, tapant la ou ça fait mal, jusqu’à réveiller l’ours en colère. Sur un élan de colère, l’américain avait saisi son arme et avait tout simplement tirer sur cet homme qu’il méprisait au plus haut point. La goutte d’eau qui avait fait déborder le vase ? Une remarque sur son accent américain. Il avait beau apprécié vivre en Australie, l’Amérique ça restait sa patrie. Après cela, il avait eu le respect qu’il méritait, un acte de méchanceté gratuit, qui l’avait mené à celui qu’il était à présent. « C’est pas ce que je pense de toi, et tu le sais. Mais Mitch si je dis ça c’est parce qu’on est ta responsabilité, moi comme tous les autres. Et fais-moi confiance quand je te dis que même ceux qui ont passé l’éponge la première fois et ne se sont pas tirés pardonneront pas deux fois. » Il haussait les épaules tel un gamin contrarié. Son équipe, sa famille comme il aimait bien les appeler, c’était tout ce qu’il avait de réellement concret dans sa vie, bien qu’il gardait pour chacun une part de méfiance suite à ce qui est déjà arrivé avec des alliés dans le passé. « J’en ai rien à foutre, crois moi que j’aurai pas de mal à les remplacer, personne est irremplaçable. » Bien sûr il n’avouait pas qu’il aurait du mal à se passer de certain, ou d’elle tout simplement, parce qu’il avait réellement confiance en Raelyn et qu’il aurait bien du mal à trouver quelqu’un à sa hauteur. « 2015 est encore bien trop frais dans la mémoire de pas mal de gens. Leur donne pas de raison de se méfier, ou de décider que t’es pas digne de confiance. » Il ne prenait pas la peine de répondre, la confiance c’était devenu une paranoïa chez lui et si un membre du club devait ne plus lui faire confiance, il en rigolerait haut et fort. « Je suis désolée de passer pour la méchante Mitch. Mais si même moi je te dis pas ça, personne ne le fera. » La colère n’avait cessé d’augmenter en lui et heureusement, les deux hommes de mains à bord d’une voiture arrivait vers eux, pile avant la tempête. Lançant un regard presque noir à la blonde, il se montrait ravi de voir les deux molosse, répondant sans attendre à la question posé. « On pourrait la brûler, là au moins personne n’aura à se faire chier pour la sortir du fossé ! Tu réfléchis des fois ? » Il venait de trouver son souffre douleur à la conversation peu agréable qu’il venait d’avoir avec Raelyn. « Tu te démerde pour la sortir de là, j’en ai rien à foutre de la façon dont tu t’y prendras, je veux juste aucune égratignure et je veux la voir au plus tard ce soir devant le club, sinon tu m’entendras et j’aimerai pas être à ta place !» Il soufflait un coup avant de monter dans la voiture à son tour, gardant le silence un instant jusqu’à être interpellé par Raelyn. « Te dérange pas pour la prochaine livraison, je me démerderai avec Mike. Et si tu penses vraiment que j’ai besoin d’un chaperon, t’auras qu’à demander à Amos de m’accompagner. » Je la regardais quelques secondes sans un mot avant de finalement laisser la pression redescendre. « Si tu penses que tout ce passera bien en sa compagnie, fait donc, mais si tu me le demandes, j’accepterai quand même de t’accompagner. » Il tentait par ces mots d’apaiser la situation, à sa façon du moins avant de plonger son regard dans le vide, laissant la fatigue prendre le dessus sur son corps.
(c) DΛNDELION
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Le voilà, le Mitchell tel que je le connais, dans toute sa splendeur. Lorsqu'il se sentait en train de perdre du terrain ou acculé dos au mur, il avait deux types de réactions : la première était la violence, parce que Mitch était un sanguin capable de planter le couteau dans l'abdomen d'un type qui le contrariait, mais je n'y avais jamais moi même été confrontée, peut-être parce que finalement il m'estimait et m'appréciait plus qu'il ne voulait bien le montrer. La seconde c'est ce qu'il est en train de faire. Il se bute, s'enferme dans un argumentaire sans aucun sens et devient désagréable, parce qu'il refuse d'admettre qu'il est dans le tort. Je ne suis pas un modèle à ce niveau là non plus, jamais je ne m'excuse ou admets m'être trompée, mais là où lui continue à rebondir avec un discours creux, je préfère me taire et fuir la conversation, lorsque je sais que j'ai perdu.
Mais là ça n'est pas le cas, je suis la plus raisonnée des deux, parce que je ne me laisse plus atteindre par l'affect depuis longtemps, des années à vrai dire, alors que Mitch est une réelle boule de sentiments. La frustration, la colère, l'attirance, la joie, tout ça il le ressent avec beaucoup plus d'intensité que moi, je l'ai compris depuis des années, et il laisse souvent ses sentiments prendre le pas sur calme et sur le bon sens. Dans ces moments-là il vaut mieux se taire que de continuer à s'enfermer dans une discussion stérile avec lui, mais malheureusement c'est quelque chose qui me ressemble peu, et finalement c'est bien là la cause de la relation explosive que nous avons toujours eue. « C’est pas comparable, puis quoi, à chaque fois que je vais bien m’entendre avec une femme tu vas me faire la morale par peur que le passé se répète ? » Je secoue la tête, fatiguée par tout ça. Je ne suis pas Mavis, je n'ai aucun intérêt romantique pour Mitch, et le fait qu'il me compare à une pauvre idiote qui, pourrie par la jalousie, se permet de lui faire la morale dès qu'il se sent attiré par une femme m'agace. Je n'en ai rien à foutre d'avec qui il passe ses nuits et son temps libre, et cela ne me regarde pas. Par contre quand son imprudence met le Club en danger, je considère avoir mon mot à dire. « Tu fais chier Mitch, arrête de me faire dire ce que j'ai pas dit. » Je me contente de ça, parce que je suis lasse de cette discussion, et lasse de la mauvaise foi aiguë dont il fait preuve. « J’en ai rien à foutre, crois-moi que j’aurai pas de mal à les remplacer, personne est irremplaçable. »"Personne n'est irremplaçable. Je sais que c'est la devise du boss, comme je sais qu'au fond c'était une réalité, mais sa remarque me blesse plus que je ne veux l'admettre. Son insensibilité me blesse, parce que je bosse avec lui depuis trop longtemps pour qu'il me traite comme un vulgaire homme de main, mais je ne tique pas, gardant un visage fermé alors que je laisse échapper un bref rire jaune. « Ouais c'est ça. »
La voiture qui s'arrête à notre niveau nous permet à l'un comme à l'autre de fuir cette désagréable discussion, mais une remarque de Mike fait exploser Mitchell, qui se sert de l'homme comme exutoire et lui crache au visage toute la colère qu'il se retient de cracher au mien. J'aurais pu avoir de la peine pour ce pauvre type qui n'a rien demandé à personne, mais la vérité c'est que je m'en fous, et que tout ça ne réussit qu'à faire montrer mon propre agacement d'un cran. Respirant un grand coup, je calme mes nerfs. Parce qu'ils ont beau habituellement être d'acier, personne n'arrive à me faire monter en pression comme Mitch, peut-être parce que contrairement à ce que je veux bien faire croire je ne m'en fous pas et suis touchée, et la fatigue n'aide pas. « On pourrait la brûler, là au moins personne n’aura à se faire chier pour la sortir du fossé ! Tu réfléchis des fois ? Tu te démerde pour la sortir de là, j’en ai rien à foutre de la façon dont tu t’y prendras, je veux juste aucune égratignure et je veux la voir au plus tard ce soir devant le club, sinon tu m’entendras et j’aimerai pas être à ta place ! » Mike semble paralysé une seconde, hésitant et ne sachant pas quelle attitude il doit adopter alors que le boss monte à son tour dans la voiture. Finalement, je pousse un soupir, tentant de garder un ton neutre et détaché. « Monte dans la voiture Mike. Dors quelques heures, vous vous occuperez de venir la chercher en fin de matinée. C'est pas hyper passant comme coin, ça devrait aller. » Je veux mettre fin à cette soirée, et je veux également simplement être rentrée chez moi pour trouver le sommeil. Une fois la voiture démarrée je ne peux toutefois pas retenir une dernière pique en direction de Mitchell, à laquelle il répond avec beaucoup plus de calme et de tact, me laissant surprise. « Si tu penses que tout se passera bien en sa compagnie, fait donc, mais si tu me le demandes, j’accepterai quand même de t’accompagner. » Je me contente d'acquiescer d'un signe de tête, parce je n'ai plus la force d'argumenter, et parce que son ton doux vient de m'en couper l'envie.
Le trajet passe en un silence un peu pesant, les deux hommes de main pouvant certainement sentir la tension à couper au couteau entre Mitch et moi, mais n'osant plus faire la moindre remarque. Lorsque la voiture s'arrête en bas de mon immeuble, je propose aux trois hommes de monter le temps de boire un verre d'eau avant de repartir, parce que la nuit a été longue pour tout le monde. Mike et Craig déclinent la proposition, certainement parce qu'ils n'ont pas envie de passer plus de temps avec nous que nécessaire vu la tension. Mais Mitch accepte, me surprenant un peu, et lorsque nous entrons dans l'appartement il jette sa veste sur l'une de chaises de bar alors que je remplis deux verres avant de lui en tendre un. « Ecoute Mitch c'est bon, oublie ce que j'ai dit, j'ai pas envie de passer mon temps en guerre avec toi. » Le terme de "guerre" est un peu fort, mais ce type de tension m'épuise et m'essouffle. Alors même si je sais que j'ai raison de tempérer ses ardeurs et de faire preuve de plus de prudence, je souhaite simplement détendre l'atmosphère avant que nos chemins se séparent et qu'il ne rentre chez lui, afin d'éviter qu'il rumine dans son coin pendant plusieurs jours comme il sait si bien le faire.
Mitchell collectionnait certainement les défauts, bien plus que les qualités et il ne le niait pas, il n’était pas facile à vivre tous les jours et avait déjà assez souvent entendu Mavis, sa femme lui faire ce reproche. D’ailleurs il se demandait des fois comme elle avait pu le supporter autant d’années, bien qu’autrefois, il n’était pas le même d’aujourd’hui. Elle-même n’était pas facile à vivre à vrai dire et rendait souvent leurs échanges explosifs. Rare avait été les moments où ils pouvaient être sous le même toit durant plus d’une semaine, s’énervant l’un contre l’autre bien trop facilement jusqu’à que l’un ou l’autre quitte l’appartement et ne revienne pas pendant un moment. Cette fois-ci, c’était elle qui avait fuit et qui n’était pas revenu, cela faisait quelques semaines déjà qu’il n’avait pas eu de ses nouvelles et ne cherchait pas non plus à en prendre. Il avait déjà assez de soucis comme ça au quotidien et était sûrement trop occupé à loucher sur le derrière de la belle russe que de prendre le temps de passer un coup de fil à celle qui lui avait dit oui il y a fort longtemps. D’ailleurs il y avait pensé brièvement à Mavis alors qu’ils avaient débattu sur la proximité de Mitchell avec la nouvelle arrivée et sans l’avouer directement c’était sûrement pour cela qu’il s’était très facilement emporté face à Raelyn, rendant la situation plus que tendue durant leur longue attente au bord de la route, alors que la voiture de l’Américain dormait tranquillement dans un fossé à côté et demandait qu’à avoir une assistance pour sortir de là.
Alors qu’il pensait que les ses deux hommes de main n’allaient jamais arriver, une lueur était apparu dans son regard et lui avait redonné légèrement le sourire, bien que la mauvaise humeur était toujours présente, il n’avait pas tardé à s’en prendre à Mike qui lui demandait quoi faire de la voiture dans le fossé. Après avoir passé sa colère contre lui, il s’était installé à son tour dans le véhicule et avait parlé uniquement pour dire le strict minimum, il valait mieux, sinon il allait le regretter plus tard. Lorsqu’ils arrivèrent, quelques heures plus tard au pied de l’immeuble de Raelyn, Mitchell accepta de monter avec elle pour boire un verre d’eau avant de retrouver son appartement pour quelques heures de sommeil. En entrant il avait retiré sa veste qu’il déposa sur une chaise, remerciant la jeune femme pour le verre qu’il bu assez rapidement. Le whisky c’était bien, mais là, il était comme déshydrater. « Je pense que les évènements de ce soir y sont pour quelque chose aussi, on oublie, je sais que tu pensais bien faire en m’avertissant. » Il lui faisait un sourire franc tout en déposant le verre sur le comptoir. Il était peut-être borné, mais n'était plus un gamin. « Je ne vais pas t’embêter plus longtemps, tu as besoin de dormir et moi aussi ! » Qu’il ajoutait, avant de la saluer et de quitter l’appartement pour rejoindre le sien où il s’effondra sans attendre pour une quelques heures de sommeil après cette soirée qui ne fut pas de tout repos.