ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Une fois par an, l'une des plus grosses soirée illicites de la région se tenait à quelques kilomètres de Brisbane. Une sorte de Rave party, si le terme était encore d'actualité, où les excès, au delà même d'être permis, étaient vivement encouragés. Depuis plusieurs année je n'avais pas manqué l'appel. J'avais commencé à m'y rendre lorsque je dealais encore, attirée par la clientèle facile et effectivement l'explosion des ventes de susbtances illicites en tout genre qu'entrainait ce type d'événement, et j'avais continué, bien que ne vivant plus la même vie d'excès, comme une sorte de pèlerinage annuel de débauche et d'abus. Et il y a deux jours, j'avais reçu le fameux saint graal, l'invitation accompagnée de la localisation de la soirée. Le genre de message envoyé par la connaissance d'une connaissance d'un ami, mais ce type d'événement de faisait de toute façon pas de pub sur Instagram, et n'affichait pas de réclame sur les mur de la ville. Les individus qui s'y rendaient venaient peut être de milieu différents et avaient des origines diverses et variées, mais avaient tous un point commun : ils savaient profiter de la vie. Et je faisais sans l'ombre d'un doute partie du lot.
En fin d'après midi je m'étais mise à la recherche du pantin que je pourrais amener avec moi à ce type d'événement, qui me paraissait toujours beaucoup plus intéressant accompagnée. Passant en revue les différents contacts de mon téléphone, d'un air las, je m'étais arrêtée sur le prénom de Jo, le séduisant cocaïnomane que je voyais depuis quelques mois. Ces deux mots pouvaient sembler être un curieux mariage, mais c'était possible, le jeune homme en étant l'incarnation même. Après notre première rencontre, ou plutôt nos "retrouvailles" dans un bar au mois de février, nous avions passé une nuit ensemble, et il était revenu. Ils revenaient toujours, mais celui ci avec un désespoir plus marqué que les autres, répondant à l'appel de la drogue comme à celui des plaisirs charnels, me donnant ainsi une emprise sur lui qui m'allumait, faisant de lui une compagnie de choix. Un sourire sauvage sur le visage, j'avais tapé un message, avant de filer sous la douche.
"La meilleure soirée de ta vie, ce soir, ça t'intéresse ? Je te laisse pas le choix"
Enroulant mes cheveux dans une serviette, j'avais parcouru mon dressing à la recherche de l'inspiration. Me décidant pour quelque chose dans le thème et laissant peut de place à l'imagination pour deviner les courbes de mon corps, j'avais opté pour un short argenté ainsi qu'un court t-shirt assorti. Je n'avais pas prévu d'être sage ce soir, mais plutôt de laisser place à mes pulsions les plus primitives. Laissant les escarpins au placard, j'avais terminé la tenue d'une paire de bottines noires avant de relever mes cheveux en une queue de cheval. Satisfaite du reflet renvoyé par le miroir, j'avais maquillé mon regard, avant de finalement m'intéresser à nouveau à mon téléphone. La proie avait mordu à l'hameçon, et en un message supplémentaire, j'avais la confirmation qu'il serait là. L'emprise, toujours cette emprise. J'avais rapidement commandé un taxi pour l'heure que je venait de confirmer au jeune homme, et décidant d'entamer la soirée, je m'étais versée un verre de whisky, qui n'avait pas manqué d'être accompagné d'un second puis d'un troisième, si bien que lorsque l'heure était arrivée, je n'étais pas ivre mais bel et bien légèrement éméchée. Mon téléphone avait sonné une première fois. Jo. Je n'avais pas décroché, attendant le second appel, qui ne tarda pas à arriver, cette fois ci du chauffeur de taxi que j'avais appelé.Parfait, la soirée pouvait commencer. Passant mon sac à main autour de l'épaule, que j'avais pris auparavant soin de remplir de sources d'amusement en tout genre, j'avais attrapé une bouteille de Whisky pleine sous mon bar, avant de quitter l'appartement.
Alor que je quittai l'immeuble, mes yeux cherchèrent mon rendez vous du soir quelques secondes, avant de le trouver, appuyé contre le mur, fidèle à lui même, avec une nonchalence dont lui seul était capable. Faisant signe au taxi de patienter quelques secondes, j'avais attendu que Jo relève les yeux vers moi, croisant mon regard, s'attardant au passage sur d'autres partie de mon anatomie d'une façon non dissimulée, sachant pertinnement que jamais je ne le reprendrai. Je désignai la voiture qui nous attendait d'un signe de la tête, avant de tourner les talons pour prendre place à l'intérieur du véhicule sans prendre la peine de vérifier qu'il me suivait. Je savais que c'était le cas. Je donnai la destination au chauffeur, avant de croiser de façon distraite mes jambes, ne prenant pas la peine d'attacher ma ceinture, puisque je n'avais pas forcément prévu de rester sagement attachée pendant la durée du trajet. Rapidement la portière opposée se referma sur Jo, a qui j'adressai un sourire amusé, avant que la berline ne démarre. Demandant au chauffeur de remonter la vitre séparant l'arrière de l'avant du véhicule pour plus de tranquilité, j'avais enfin posé les yeux sur Jo, le dévorrant quelques secondes au passage, laissant les premières vapeurs d'alcool m'enivrer. Je notai une fois de plus que ce corps, qui commençait à m'être plutôt familier, me faisait toujours autant d'effet, quant bien même je l'aurais préféré débarassé de son t-shirt. « Tu m'en voudras pas j'ai pris un peu d'avance. » Je désignai d'un geste de la tête la bouteille de whisky, posée entre la portière et moi, que j'avais choisie comme compagne de soirée. « Mais j'ai prévu de quoi nous amuser, t'as pas de soucis à te faire. » Posant instinctivement les yeux sur le petit sac qui ne me quittais qu'à de rares occasion. « J'espère que t'as pas de couvre feu. » Un lueur provocatrice traversa mon regard, un sourire agrandi par mon léger état d'ébriété se dessina sur mes lèvres, le ton de la soirée était donné.
Spoiler:
@Joseph Keegan C'est parti pour un second tour de manège mon mignon
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 13 Mai 2019 - 19:10, édité 3 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Finalement je devais bien admettre que si je sollicitais souvent le jeune homme, c'est qu'il représentait une compagnie de choix. Au delà de l'emprise excitante que j'avais sur lui, offrant à ses veines le poison tant attendu, et de son côté mauvais élève insolant qui m'amusait, j'appréciais les moments que je passais avec lui. Généralement je n'admettais pas ce genre de chose à voix haute, préférant en public traiter les hommes comme des mouchoirs jetables, mais si ce soir comme les autres nuits que nous avions passées ensemble c'était lui que j'avais sollicité et pas un autre, ce n'était pas un hasard. Je n'étais pas pour autant attachée à lui au sens auquel l'entendait le commun des mortels, nos rapports ne fonctionnant pas de la sorte, mais j'avais pour lui cette forme d'affection que je ressentais pour les hommes que j'invitais à partager mes nuits de façon régulière, au croisement entre une attirance physique marquée et une sorte de tendresse bien à moi à leur égard. Pas de place pour des sentiments ou pour une quelconque passion amoureuse, rien de la sorte, mais j'aimais son corps, j'appréciai son sourire mutin et ses airs d'adolescent, et j'aimais la façon dont mon corps réagissait sous ses caresses. Et il avait surtout une caractéristique qui me plaisait : avec lui, la définition du mot excès prenait un nouveau sens. Il n'avait pas de limite, ou plutôt j'avais souvent eu l'impression qu'il les abandonnait sur le pas de ma porte, comme un boulet qu'il aurait trainé la plupart du temps mais que n'avais pas ses entrées dans mes appartements. Et ce côté sauvage plus qu'autre chose, ça me plaisait. Pour toutes ces raisons, ce soir c'est lui que j'avais contacté, et pas quelqu'un d'autre. C'est aussi pour ça qu'un peu plus tôt dans le mois, je l'avais hébergé quelques nuits sans poser trop de question lorsqu'il en avait eu besoin, après une piqûre dans le bras un peu hasardeuse, faisant de lui l'une des rares conquêtes à qui j'offrais le gîte et le couvert. Sans savoir trop pourquoi à vrai dire, peut être un peu parce que quelqu'un m'avait tendu la main quand je m'étais retrouvée dans un état bien pire encore.
Et il ne m'avait pas déçu, puisqu'il avait répondu présent sans prendre la peine de me demander plus de détail, sans trembler devant l'inconnu. Le contraire m'aurait fortement déçue, quand bien même j'aurais trouvé un autre amuse gueule à me mettre sous la dent. Celui ci avait une saveur particulière qui me plaisait. « Nah. Moi non plus j’suis pas totalement à jeun. » J'aurais pu m'en douter, connaissant le jeune homme. Alcool ? Je ne sentais pas dans son haleine les vapeurs familières de la vodka, qu'il consommait comme du petit lait. Cocaïne ? Il me semblait improbable qu'il lui en reste, depuis la dernière dose que je lui avais dépannée. Me rapprochant de lui j'attrapai délicatement la pointe de son menton pour relever sa tête et observer ses yeux. Ah, Canabis, vraisemblablement. Coupant le contact de mes doigts sur son visage, je laissai échapper un sourire. « Je vois ça. » La douce chaleur de l'alcool montait lentement en moi, mais pour l'instant j'étais du coup certainement encore un peu plus alerte, dépendant de comment il avait chargé ses joints. A la question du couvre feu, il répondit dans une grimace. « J’suis plus un gamin ! » Levant un sourcil, je lui répondit sur le même ton mutin. « Tant mieux, parce que j'ai zéro intérêt à être ta mère, ou ton chapperon. »
Ses yeux s'étaient finalement baladés sur mon sac, puisqu'il commençait à connaître les trésor qu'il renfermait habituellement. « Si t’apportes du stock, ça veut dire qu’on ne va pas à une soirée mondaine. » Par mécanisme j'avais à mon tour posé les yeux sur mon sac, avant d'esquisser un sourire et de replonger mon regard dans le sien. « Désolée de te décevoir, mais je suis pas certaine que tu sois la personne que j'aurais choisie pour une soirée mondaine. » Il aurait certainement détonné, dans un public un peu guindé. Pas le profil type en tout cas, je l'imaginais aisément glisser des petits fours dans ses poches et repartir avec une bouteille de champagne sous le bras. Je n'aimais de toute façon ce type d'événement qu'à très petite dose. « Qu'est ce qui te dis que j'ai là dedans plus que le contenu classique d'un sac de femme ? Tu sais, mes papiers, mes clés, quelques préservatifs, et de quoi me repoudrer entre deux chansons ? » Fière de mon jeu de mot et du parallèle entre le pêché mignon de Jo et du maquillage féminin, j'avais laissé échappé un léger rire. Je n'avais pas besoin de le rassurer. Il savait très bien que je me déplaçais rarement les mains vides. Et dans ce genre de soirée plus qu'une autre, je me serais sentie nue sans mon nécessaire à défonce.
« J’pense qu’il vaudrait mieux que j’me lance tout de suite, si tu vois c’que je veux dire. J’espère que t’as pas juste tes bonbons dégoûtants. J’espère que t’as pensé à moi. » Quel hâte, il était décidement difficillement contrôlable lorsqu'il était question de plaisir en poudre. « Parce que j'ai déjà joué l'égoïste ? » La réponse était non. J'étais dans tous les domaine, plutôt attentive aux plaisirs de mes partenaires. Attirant la pochette à moi, je l'ouvrais avant de lui en montrer l'intérieur, puis d'en sortir un petit sachet de poudre qui devait commencer à lui être familier. Le posant sur sa cuisse, je penchais la tête d'un air pensif. « Je suis pas certaine que l'arrière d'une voiture soit l'endroit idéal pour t'enfoncer une aiguille dans la chaîr, au vu de tes récentes mésaventures. » Son bras avait repris taille humaine, mais nous n'allions pas tarder à quitter la ville pour des routes légèrement moins bien entretenues, et étant donné que je comptais m'amuser ce soir, je préférais tant qu'à faire qu'il ne soit pas totalement hors service. Et je comptais pas non plus l'héberger chez moi tous les quatres matins. Sortant mon paquet de cigarette de mon sac, j'en attrapais une avant de l'allumer et de la coincer entre mes dents quelques secondes, inspirant la fumée pour mieux l'expulser de mes poumons à travers la fenêtre à moitié ouverte de la berline. « Je t'en proposerais bien une, mais j'ai l'impression que tu as de quoi t'occuper. » Rajoutais-je, faisant allusion au petit sachet de poudre sur ses genoux. De mon côté, j'avais décidé de temporiser un instant et de ne pas attaquer aussi fort que lui. Mais je comptais bien me rattraper pas la suite.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 23 Juil 2019 - 18:27, édité 2 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
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Consommatrice régulière de cannabis, je sais effectivement en reconnaître les effets sur autrui, et lorsqu'un sourire idiot étire son visage, les premiers doutes me viennent déjà concernant ce qui fait planer Jo avant même que la soirée n'ai commencée. Sa lèvre qu'il se mord comme un enfant sans retenue lorsque mes doigts touchent sa peau, l'air hagard sur son visage alors qu'il soutient mon regard, et le petit rire d'un adolescent pris la main dans le sac lorsqu'un sourire vient à flotter sur mes lèvres, tout ça me confirme définitivement la prise de la substance sur laquelle j'avais parié dans un premier temps. Difficile de tromper une ancienne dealeuse en même temps, j'avais eu l'occasion de faire de la ville mon terrain d'observation lorsque j'arpentais les rues à la recherches d'âmes en peine, et surtout en manque. Le cannabis est une drogue un peu trop douce à mon goût pour réellement me retourner l'esprit, mais j'ai toujours apprécié l'effet qu'elle a sur mes nerfs, n'hésitant pas à allumer un joint dès le déjeuner, généralement attablé à la terrasse du restaurant avec Alec une fois son service terminé. En dehors de notre première rencontre je n'ai pas souvenir d'avoir vu Jo en consommer non plus, mais plus rien ne peut vraiment me surprendre venant de sa part donc je n'étonne même pas de le voir sous l'emprise d'une nouvelle substance.
« Et moi j’ai zéro intérêt à être ton fils. » On est bien d'accord. Ou alors nous formerions une famille sacrément dysfonctionnelle. Je me fis la réflexion que Jo devait certainement avoir quelque année de plus que moi en plus de tout ça, sans en être réellement certaine. La question de l'âge n'avait jamais été abordée entre nous, puisque ni lui ni moi n'avions réellement l'intention d'échanger des cadeaux d'anniversaire. Je ne lui donnais pas la quarantaine, c'était certain, mais peut être trois à six années supplémentaires. Difficile cependant d'avoir des certitude à ce sujet, tant il lui arrivait de se conduire en jeune homme sortant de l'adolescence. « Des capotes, hein ? Continue, j’commence à collectionner des indices sur l’intensité de la soirée. Maintenant, j’sais que c’est pas une fête foraine. » Pourtant, l'idée peut être amusante, et je suis persuadée qu'il y a de quoi s'amuser, avec l'esprit un peu mal tourné. « Je suis sûre que même si c'était le cas, tu arriverais à rendre les choses érotiques. » Quoi, l'adrénaline, toutes les cachettes aux recoins des chapiteaux et sous les géantes armatures en fer, l'obscurité d'un train fantôme, il n'y a que moi que l'idée arrivait à enflammer ? « Mais non, effectivement, c'est pas une fête foraine. » J'étais finalement presque déçue, après ces quelques images qui m'avaient traversé l'esprit. Mais non, l'endroit où nous nous rendions était beaucoup moins... bon enfant. Je l'observe s'emparer du sachet de poudre, comme si quelqu'un risquait de lui voler, et comme ce petit bonhomme fripé avec son anneau dont je ne retenais jamais le nom, dans ce film idiot qu'Aaron était à l'époque capable de regarder - et donc m'imposer - plusieurs fois par mois.
Sentant qu'il réfléchit à la méthode la plus simple et plus rapide de défonce, je m'allume une cigarette, comme pour tenter de me raisonner et de détendre mes muscles, me préparant comme à chaque fois au saut de mon estomac dans mon abdomen lorsque j'observe Jo s'offrir un fix, réveillant au passage mes pulsions refoulées et coupables. Il plonge ses yeux dans les miens, alors que je tire une latte sur ma cigarette, et parcourt les quelques centimètres qui nous séparaient encore en un rapide mouvement. Assez interpellée par la manoeuvre, je lui lance un regard curieux. « Pose pas de questions. » Le ton est ferme, sur de lui, et je n'ai jamais rien eu contre les ordres et les hommes sachant prendre le contrôle dans ce type bien précis de situation, alors je ne réponds rien, l'attente faisant monter une douce fièvre en moi. Un frisson parcourt d'abord mon bras lorsque sa main passe sous la mienne, ses doigts enserrant les miens, et automatiquement les muscles de mon bras se contractent sous l'effet de ce contact inattendu. Il le ressent sûrement puisqu'il vient doucement déposer ses lèvres sur mon poignet fin, alors que je ferme les yeux, profitant du frisson qui remonte jusqu'à mon épaule pour redescendre mourir au creux de mon ventre. Mon coeur s'accélère et ma respiration se fait difficile et saccadée lorsqu'il ouvre délicatement de sa main libre le sachet que je viens de lui donner, et que je comprends ce qu'il s'apprête à faire. Il étale délicatement la fine poudre sur mon avant bras, et je ressens le besoin bestial de descendre mon visage et d'inhaler moi même la drogue. Je n'ai qu'à remonter mon bras de quelques centimètre et n'ai jamais été aussi proche de cette chienne depuis que j'ai réussi à lui faire quitter définitivement mes narines. Je ferme les yeux quelques secondes, tentant de résister à la tentation, resserrant sans m'en rendre compte mes doigts autour de ceux de Jo. Lorsqu'il approche sur visage du mien et dépose ses lèvres sur les miennes, j'accueille la distraction de tout mon être, lui rendant sauvagement son baiser. Quand ses lèvres glissent sur ma mâchoire, j'ai réussi à détourner mon esprit du rail aligné sur mon bras, et alors qu'il dépose un baiser chaud dans mon cou, je sens le désir monter en moi. Je me rends compte qu'il fait une parfaite distraction alors que ses lèvres se posent sur ma clavicule et j'ai du mal à réfréner un soupir d'excitation lorsqu'il parcourt mon bras en inhalant la cocaïne. Lorsqu'il ferme les yeux, profitant certainement du plaisir provoqué par la brûlure de la poudre dans son système respiratoire qui m'est si familière, je reste interdite, et mon coeur part à la renverse lorsqu'il porte enfin ma main à ses lèvres pour l'embrasser. L'appel de la cocaïne n'a jamais été aussi fort et puissant que depuis que je fréquente Jo, mais ce n'est rien à côté de cet instant. Ma main libre n'a pas bougé pendant toute l'opération, et je me rends compte que la cigarette est aux trois quarts consumée, la cendre s'accumulant en sous extrémité. Poussant un soupir je la jette par la fenêtre entrouverte, avant de replonger mes yeux dans ceux de Jo, qui semble si proche du paradis. « J’espère qu’on arrive bientôt, parce que j’ai jamais été aussi prêt à m’défoncer. » J'ai envie de lui répondre que la défonce m'a l'air déjà bien entamée, mais les mots ne sortent pas de ma bouche. Je prends encore quelques secondes pour laisser les battements de mon coeur ralentir, et ma gorge se desserrer quand la voiture ralenti, et s'arrête à destination, alors que je réalise à regret que nous sommes arrivés.
A cet instant je n'ai plus du tout envie d'aller à cette fichue soirée, ni même de sortir du véhicule. Je n'ai qu'un seul désir, retirer le t-shirt du jeune homme pour couvrir son torse musclé de baisers, démangée par l'envie de le sentir en moi. Je ferme les yeux et secoue la tête, freinant mes ardeurs. Une main toujours prisonnière dans celle de Jo, je pose celle encore libre sur son torse et l'enjambe d'un geste maîtrisé, pour me retrouver assise à califourchon sur lui. Appuyant ma main sur son torse, je dépose un baiser plus brûlant encore que le précédant sur ses lèvres, rapprochant instinctivement mon bassin du sien, collant mon corps contre celui du jeune homme. Finalement, ma main cherche la poignée de la portière, que je pousse, avant de mettre fin au baiser et d'enjamber mon compagnon de soirée, de l'autre côté cette fois ci, sortant de la berline par le côté duquel il était entré, dans l'espoir de l'avoir laissé pantois. A l'extérieur, je ferme les yeux quelques secondes, profitant de la fraîcheur de la nuit pour essayer de vider mon esprit et de redescendre en température. Finalement, je rouvre les yeux et les pose sur Jo, toujours à l'intérieur du véhicule. « Qu'est ce que t'attends, on va pas rester là toute la nuit. » Un sourire mutin se dessine sur mon visage alors qu'une petite voix me hurle "Hypocrite, tu en as envie", et j'essaye de ne pas y prêter attention. Pendant qu'il se dégage de la berline, mes yeux découvrent enfin les environs. Un bosquet se dessine derrière nous, et plusieurs dizaines de voitures sont déjà garées, alors que d'autre arrivent, les fêtards se dirigeant vers l'entrée de la petite foret, empruntant un chemin que je distingue enfin. Je repose mes yeux sur Jo. « Rassure toi, je t'ai pas amené ici pour te descendre et enterrer les différentes parties de ton corps à travers la forêt. »
Je me penche à l'intérieur du véhicule pour attraper la bouteille de whisky que j'ai bien failli oublier et mon sac à main, avant de remercier le chauffeur et de lui tendre quelques billets pour la course. La voiture finit par démarrer, nous laissant tous les deux avec la lumière de la lune comme seul éclairage. Je ne suis pas romantique pour deux sous, mais je ne peux pas m'empêcher de me faire la remarque que l'endroit est plutôt bien choisi en levant les yeux vers le ciel. La lumière de la ville reste visible au loin, mais la sensation de dépaysement est assez prenante et plutôt réussie, et les hauts arbres étouffent le bourdonnement de la musique, qu'on ne devine qu'en tendant l'oreille. Je repose mes yeux sur le jeune homme, avant de dévisser le bouchon de ma bouteille. « A la tienne. » J'avale plusieurs gorgées du liquide ambré et tends finalement la bouteille à Jo, en jeune femme altruiste que je suis. « On se met en route ? » Je prononce ces mots dans un murmure, en désignant d'un bref signe de la main le chemin un peu plus loin.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 19:29, édité 1 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Lorsque sa langue rentre dans la danse et que ses mains se posent de part et d'autre de mon bassin pour m'attirer à lui, mon rythme cardiaque s'accélère, et je profite de la douce sensation de chaleur qui se répand au creux de mon bas ventre. de ma main libre je m'arrime à lui, regrettant au passage la présence du tissu qui recouvre son torse, t-shirt que je me serais fait un plaisir de faire glisser et passer au dessus de ses épaules si j'avais écouté mes pulsions. Ayant grimpé sur ses cuisses dans le but de m'amuser un peu avec lui, de faire monter sa température corporelle et d'accélérer son rythme cardiaque avant de me retirer, je me retrouve à la place de l'arroseur arrosé, tant je me suis laissée porter par le moment. Malgré tout je suis la première à reconnecter avec la réalité, malheureusement la plus sobre, et je décide de renfermer ces pulsions dans leur cage, pour le moment en tout cas. Lorsqu'une fois sortie de la voiture, je me retourne pour observer Jo, je lui trouve un sourire aux lèvres, un ricanement s'élevant de sa gorge, visiblement déjà emporté par la cocaïne. Une drogue que je connais bien, qui monte rapidement, dont on ressent les premiers effets dès les premières minutes, mais qui ne nous entraîne que pour un bref tour de manège, avec un plateau rarement supérieur à une heure. Et inlassablement, qui nous pousse à y revenir, en reprendre pour retrouver ce trip si puissant, mais aux effets si courts, en faisant à mes yeux l'une des drogues les plus dangereuses, tant elle nous happe par vagues au court de la même soirée, comme un amant jaloux nous retenant par la main dès que l'on s'éloigne un peu trop de lui. « Ta faute, t’as ruiné mon confort. » Mes yeux passent rapidement sur le renflement au niveau de son entrejambe, toujours surprise par sa promptitude à se laisser gagner par le désir. Pour faire simple et imagé : Jo n'a rien d'un moteur diesel. Je n'ai jamais été du genre à m'offusquer de provoquer du désir - ce n'est certainement pas vêtue de la sorte que je vais commencer - aimant au contraire me sentir convoitée. Et je dois bien avoue que dans ce genre de situation, je suis bien contente d'être une femme, et de n'être trahie que pas des joues légèrement rosies et une respiration plus saccadée. Pour lui répondre, je me contente simple d'ouvrir ma bouche et d'y placer ma main, pour simuler surprise et confusion.
L'air frais me fait du bien, et je me surprend à fermer les yeux quelques secondes, alors que Jo découvre notre lieu d'arrêt à son tour. « Ça se passe dans une forêt ? Ça doit être super légal, ton truc ! » Rouvrant mes paupière pour lui adresser un sourire en coin, je prends l'air le plus innocent dont je suis capable. « La légalité, c'est d'un ennui. » Malgré ses yeux vitreux, et ses pertes de connexion avec la réalité régulières, je sens que j'ai piqué sa curiosité. Il ne s'attendait probablement pas à ça, et ça tombe bien, j'aime pouvoir me targueur d'être une femme surprenante. « Ça m’rassure pas, j’comptais sur toi pour ramener ma queue au mec qui s’occupe des records du monde. » Je me rapproche de lui et laisse courir une main sur son torse, descendant dangereusement vers son intimité, mais arrête finalement ma course avant de devenir indécente, pour simplement secouer la tête et me mordre la lèvre d'un air espiègle. « Et pour prétendre à quel type de record exactement ? » Je n'ai jamais eu à me plaindre avec lui, mais la tentation était trop forte.
Je sens son regard peser sur moi, et surtout sur une certaine partie de mon corps alors que je règle le chauffeur, me contraignant à me pencher à l'intérieur du véhicule, et finalement j'ai ma réponse lorsqu'après avoir accepté la bouteille et trinqué je suis surprise par une main posée de façon impudente sur mes fesses, largement dévoilées par la faible quantité de tissu les recouvrant. L'insolence de l'ancien manthas m'amuse une fois de plus, mais je ne ressens absolument pas le besoin ou l'envie de lui adresser des remontrance, préférant au contraire le laisser s'approprier mes courbes comme bon lui semble. « À vous l’honneur votre majesté. » Son geste et ses paroles me tirent un sourire alors que l'alcool embue mes pensée, commençant déjà à me rendre plus gaie qu'à l'ordinaire. « N'en profite pas pour me reluquer ! » Mes lèvres s'activent pour dire le contraire de ce que je pense, Jo ne sera certainement pas dupe, il est facile de deviner que j'aime être vue et observée, et je passe devant. Mes jambes s'activent, empruntant le chemin par lequel j'ai aperçu quelques personnes se diriger. Sur le trajet, je sens encore une fois le regard perçant de Jo dans mon dos, et lorsque le son commence à se faire plus intense, plus proche, je le sens accélérer le pas le temps de se mettre à mon niveau, si bien que nos yeux découvrent au même moment l'immense clairière, transformée en un éphémère lieu de débauche. Quelques tables en plastique sont disposée à l'orée des bois, les luminaire fluorescents brillent dans la nuit, mais clairement, la star de la soirée, c'est l'impressionnant système de son que je distingue un peu plus loin, qui a certainement nécessité une après midi entière d'installation à lui seul. Ses lèvres remuent mais je n'arrive pas à distinguer ses paroles. Il se rapproche et répète plus fort pour couvrir la musique. « J’AI DIT : FUCK ! J'ai pas fait ça depuis mes vingt ans ! » L'excitation et l'euphorie sont tous les deux palpables dans sa voix, et je suis clairement satisfaite de mon petit effet. Le brun est le meilleur compagnon de soirée que j'aurais pu choisir dans la liste de mes favoris, tant il partage mon appétit pour les excès en tout genres. De tous mes amants, il est clairement celui qui a le moins froid aux yeux lorsqu'il s'agit de s'amuser. Je prend son visage entre mes deux mains brûlantes, observant ses pupilles dilatées. Il m'a l'air complètement sous emprise. « C'est pas très gentil de pas m'attendre... » Me laissant emportant par l'euphorie du moment je dépose un baiser sur l'une des ses joues, avant de sentir ses doigts glisser entre les miens, et me laisse entraîner vers une zone occupée par plusieurs tables recouvertes de verres et de pochons en plastique, tous vides. La soirée a définitivement commencé pour les fêtards, et il est grand temps qu'il en soit de même pour moi. Décidant donc de rattraper le retard que j'ai finalement à mon tour accumulé, j'attrape la bouteille tendue par Jo et glisse une main dans ma pochette, passée en bandoulière autour de mon épaule, pour en retirer une pilule d'une jolie couleur rose bonbon. J'entrouvre les lèvres pour la déposer sur ma langue, avant de dévisser le bouchon de la bouteille de whisky pour avaler une gorgée d'alcool, faisant glisser l'ecstasy dans ma gorge. Les effets mettant généralement entre une demie heure et une heure avant de monter, il était tant que je m'active, pour que la drogue m'emporte avant que Jo ne commence l'inévitable redescente de la première dose qu'il s'est offerte dans le taxi. En attendant les effets de la drogue, j'avale toujours directement à la bouteille trois gorgés d'alcool supplémentaires, peu désireuse d'utiliser l'un des gobelets présents sur la table. Partager le goulot d'une bouteille avec mon compagnon de soirée ne me dérange pas le moins du monde, puisque c'est bien le plus chaste de nos échanges de salives, mais je n'ai plus vingts ans, et pas envie d'attraper une saloperie. « Alors !? T’as envie de te perdre parmi la foule ou tu préfères rejoindre le coin champignons magiques ? » D'un geste de la main il attire mon regard sur le petit groupe de personnes installées au pied d'un arbre un peu plus loin mais mon attention se focalise à nouveau rapidement sur la foule de corps vibrants au son de la musique transe que crachent les enceintes. Les vibrations de la musique arrivent à passer à travers l'écran de fumée que l'alcool commence à créer autour de mon esprit, et je me sens irrémédiablement attirée vers la foule. D'un geste du menton je désigne la piste de danse improvisé, avant de me rapprocher de son oreille pour ne pas avoir à hurler. « Si j'étais toi je toucherais pas à autre chose que ce que je te fournis. » La came du club était de qualité, en tout cas non coupée à tout un tas de merdes. J'étais bien placée pour le savoir, m'occupant moi même de l'approvisionnement de la marchandise. Hors de question donc que je touche à ce qui s'échangeait pour quelques dollars au pied de l'arbre, même s'il n'était pas exclu que plus tard je choisisse d'aller rendre visite à la compagnie de champignons magiques, ne serait-ce que pour profiter avec eux de mon trip.
Observant la musique prendre possession de son corps, je plonge finalement mes yeux dans ses pupilles claires pour lui préciser ma pensée. « Allez viens te déhancher Travolta. » Après ce qui ressemble plus à un ordre qu'à une requête, j'attrape le jeune homme par la boucle de sa ceinture, dans un geste trahissant l'intimité, je l'entraîne vers la foule, détaillant les visages et les corps. La moyenne d'âge est basse et beaucoup d'individus doivent avoir au moins une dizaine d'années de moins que moi, et dans cette foule où se mélangeait ingénues et jeunes imberbes, Jo était clairement l'un des types les plus excitants. C'est pourquoi même si je n'étais pas enchaînée à lui pour le reste de la soirée simplement parce que je l'avais invité, ça plus l'avant goût auquel j'avais eu le droit dans le taxi, je n’ai pour l'instant aucunement l'intention de m'éclipser ou de profiter de la soirée de mon côté. Laissant le rythme régulier et rapide des sonorités électroniques contrôler les battements de mon coeur je sens la présence du brun derrière moi et colle mon dos contre son torse, pressant mon corps contre le sien, ondulant mes hanches de droite à gauche dans un mouvement sensuel. Je lève lentement mes bras au dessus de ma tête, attendant impatiemment les premiers effets des stupéfiants.
Dernière édition par Joseph Keegan le Jeu 2 Mai 2019 - 1:01, édité 1 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Jo semble définitivement gagné par l'euphorie, et à cet instant je n'ai qu'une hâte, le rejoindre dans ce monde. Je n'ai jamais su expliquer pourquoi j'ai commencé à prendre de la drogue, à l'origine, peut être simplement parce qu'en arrivant à Brisbane j'étais une jeune fille à peine sortie de l'adolescence, ayant toujours vécu dans une petit ville où rien n'arrivait, et influençable. J'avais rencontré les mauvaises personnes, fréquenté les mauvaises soirée, et n'avais su dire non lorsqu'un premier rail de poudre m'avait été proposé. Et cette drogue, j'en étais instantanément tombée amoureuse, avant d'en devenir accro, tant elle me procurait une sensation d'euphorie, que je confondais pendant mes trip avec un bonheur pur et inébranlable. Oui, livré à moi même dans cette grande vile, j'avais l'impression de ne jamais avoir été aussi prospère et radieuse. Alors j'en avais repris et repris, ne réalisant pas ou plutôt refusant de réaliser que tout ça n'était qu'une illusion. Puis pendant deux ans, je n'avais plus touché à rien, si ce n'est un joint à l'occasion pour me détendre après une journée difficile. Et lorsqu'à la mort d'Aaron j'avais recommencé à prendre des stupéfiants, je ne me faisais plus aucune illusion sur la facticité de ce bonheur, mais j'en avais eu besoin pour sortir la tête hors de l'eau. Ce n'était pas seulement l'habitude, l'accoutumance, qui me gardait accrochée à ces saloperies. J'aimais chaque sensation, et étrangement aussi bien la montée euphorique et cette énergie pure et indomptable, que la descente, cette mélancolie pour laquelle j'avais une inclinaison non explicable. Peut être parce que c'était familier, c'était quelque chose que je maîtrisais, je maîtrisais l'augmentation de dopamine dans mon cerveau me provoquant de la jouissance, comme je maîtrisais la vague à l'âme que je m'infligeais. Je restais dans le contrôle.
En tout cas s'il y a un chose par laquelle Jo ne brillais pas à cause de la drogue qui embuait son cerveau, c'était sa répartie. « Record de longueur, non ? J’pensais que t’avais remarqué. » Je me serais attendu à quelque chose de plus recherché de la part de cet insolent compagnon, mais sans compter sur la fée blanche. Je jetai un coup d'oeil volontairement appuyé sur son intimité, avant de lui lancer une dernière pique provocante avant de me mettre en route. « Faudra me montrer ça, j'ai pas remarqué. » Il n'avait rien à envier à la plupart de mes amants, c'était vrai, mais quand bien même il aurait été monté comme un cheval, j'aurais quand même eu besoin de sortir gagnante de cette joute verbale. J'en avais toujours eu besoin.
« J’ferais jamais ça. » Sentant sa présence derrière moi, j'étais persuadée qu'il le faisait déjà, et que de toute façon il était le genre d'homme plus stimulé par l'interdit que du genre à le respecter. Le genre d'homme de qui, si l'on voulait obtenir quelque chose, il suffisait de lui interdire de le faire. Et à l'instant, j'avais très envie de lui interdire de m'attirer de façon fougueuse contre un arbre et de ne pas me laisser partir avant de m'avoir offert un orgasme. Le chemin était faiblement éclairé, et l'appel de l'intimité dans ces bois sombre enflammait tout mon être. Mais j'avais vendu à Jo la meilleure soirée de sa vie, et s'il était évident qu'à mes yeux cette promesse se scellerait par nos corps entrelacés, je voulais également profiter de la fête. Et en voyant l'air béat sur son visage, su que l'endroit l'avait conquis. Mais il avait de l'avance, bien trop d'avance sur moi et je comptais bien réequilibrer la balance. « T’as qu’à t’laisser tenter par la poudre. Tes bonbons sont trop gentils. » Laissant échapper un sourire, je secouai la tête. « Aussi inconcevable que ça puisse paraître, je touche plus à ça. » Si l'émoi dans mon corps lorsqu'il avait consommé la Blanche sur mon bras n'était pas assez clair, il devrait se douter maintenant, que je connaissais bien sa bonne amie. Mais que nous étions froissées depuis des années. Après un baiser sur sa joue j'avais laissé mes lèvres glisser près de son oreille pour y glisser une dernière phrase. « Et les bonbons ont le mérite de t'envoyer planer bien plus longtemps. Une longue nuit d'extase, si ça t'intéresse fais moi signe. » Finalement je m'étais laissée entraînée vers ce qui était peut être la zone la plus "calme" de la soirée, la notion de calme étant ici tout à fait relative. Je n'étais pas sa mère, et je n'étais même pas réellement sa dealeuse, partageant seulement avec lui de quoi pimenter ses soirée lorsque nous nous voyions, mais pourtant je lui glissai un simple avertissement quand à la marchandise qui circulait ici, vantant au passage les mérites de celle du Club. Chassez le naturel... « Tu m’prends pour qui ? Un stagiaire dans le domaine ? » Je penchai la tête sur le côté, la langue déjà déliée par l'alcool. « Si t'es un stagiaire t'as intérêt à m'impressionner, si tu veux une bonne note à ton rapport. » Ne me gênant pas pour appuyer une main sur son torse, j'avais ajouté, dans un rire léger. « Ensuite, je suis facile corruptible... » Et l'attrapant pas la ceinture je l'avais entraîné vers la piste.
L'alcool avait commencé son oeuvre plus tôt que l'ecstasy, si bien que, mon corps collé contre celui de mon compagnon de soirée, je me sentais comme une adolescente rebelle, bien décidée à faire sauter les limites de la bienséance imposée par ses parents. Lorsque ses mains se posent sur mes hanches, et que sa tête glisse dans mon cou, je ferme les yeux quelques secondes, et lorsque ses lèvres viennent s'amuser près de ma gorge, je laisse une des mes mains levée vers le ciel redescendre se perdre dans ses épais cheveux bruns, en appréciant la douceur sous le contact mes doigts. Sa respiration froide glisse jusqu'à mon oreille, tirant un frisson à mon corps, alors qu'il en approche les lèvres. « Tu la sens, la magie ? » Le poison qui circule dans ses veines ne m'a pas encore emportée, mais pourtant, sans savoir si le sentiment est chez moi provoqué par l'alcool, la musique forte et lourde, l'ambiance particulière ou le contact de nos deux corps, je le sens aussi, cet envoûtement dont il parle. Ses lèvres coincent le lobe de mon oreille alors que ses mains, jusqu'ici gentiment posée sur mes hanches s'aventurent un peu plus sur ma peau, trouvant refuge derrière le tissu argenté de mon short pour se protéger des regards extérieur. Si je ne la sentais pas déjà, la magie en question, j'aurais l'impression qu'il s'évertue à la faire partager. « File-moi une pilule. J’veux voyager dans l’même univers qu’toi. » Un sourire sauvage se dessine sur mes lèvres alors que finalement je me retourne vers lui, conservant le plus possible le contact entre nos corps, me retrouvant pressée contre son torse, avant de faire glisser une mains sur le côté de son cou, l'autre tenant fermemant la bouteillle d'alcool. « T'es sûr d'être prêt pour mon univers ? » Nettement plus petite que lui, mon front atteint à peine la pointe de son menton, et je lève le visage, me hissant légèrement sur la pointe de mes pieds pour y déposer mes lèvres, stimulée par le contact mordant de sa légère barbe, qui lui va foutrement bien. Je les laisse glisser, pour venir appuyer la pointe de ma langue cette fois dans le creux de son cou, juste en dessous de sa paume d'Adam, puis sur l'extrémité de sa clavicule qui s'échappe de son tee shirt. Finalement, je descend ma main vers mon sac, sans couper le contact entre nos corps et effleurant au passage innocemment son torse, son ventre et son entrejambe, avant d'y glisser ma main à la recherche de ce qu'il m'a demandé. Mes doigts se referment sur le sachant en plastique, dont je tire une petite pilule rosée, avant de remonter ma main pour l'amener au niveau de son visage, la faisant tourner entre mes doigts.
Je l'approche de ses lèvres, avant de changer d'avis, et s'afficher un sourire joueur. Entrouvrant à peine la bouche, je dépose la pilule sur ma langue, le nargue du regard quelques secondes, avant de reposer mes doigts sur les côté de son cou et d'approcher mes lèvres des siennes pour y sceller un baiser, laissant ma langue jouer avec la sienne, qu'elle connait à présent comme une vieille camarade de jeu. M'abandonnant quelques secondes à ce baiser fougueux, je finis par abandonner à Jo le petit bonbons, séparant mes lèvres des siennes, un sourire satisfait sur le visage, et laissant mon front retomber sur son torse. « Bienvenue dans mon monde. Décollage d'ici une heure, veuillez attacher votre ceinture. » Finalement, sans me détacher de lui je remonte la bouteille de Whisky entre nous pour la dévisser et boire quelques gorgées brûlantes, laissant les vapeurs d'alcool me monter à la tête et la boisson brûler mon estomac. Je propose la bouteille à Jo d'un regard, l'invitant à toujours plus perdre ses esprits. Je lui adresse finalement quelques mots volontairement provocateurs. « D'ici là... Et bien il faut qu'on trouve ce qu'on va faire de tout ce temps... » L'alcool a clairement délié ma langue, cette fois ci j'en suis persuadée, me rendant bien plus espiègle et provocante encore qu'à l'ordinaire.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
La patience est quelque chose que je me suis toujours évertué à posséder, quand bien même elle ne fait pas partie de ma nature profonde. Je suis une femme réfléchie, qui sait garder son calme dans la plupart des situations, mais je n’ai jamais été une grande patiente. Je connais la sensation du cœur qui bat à mille à l’heure lorsque l’attente s’empare d’un individu au mauvais moment, le rythme cardiaque qui s’accélère et cette horrible sensation de frustration qui dévore l’estomac. Mais je sais aussi l’effet que ça fait, l’excitation que cela fait monter, le plaisir presque malsain que cela procure, et c’est pour ça que j’ai toujours aimé joué avec les nerfs de mes interlocuteurs, les poussant au supplices quand l’envie m’en prend. Parfois, me laissant rattraper par mes propres pulsions où me heurtant à un joueur plus doué que moi, je me retrouve à la place de l’arroseur arrosé, et mon propre piège se referme sur moi. C’est un jeu auquel je joue sur des degrés variés avec amis comme ennemis, mais qui me diverti tout particulièrement avec mes amants, et qui prend une saveur particulière avec Jo. Son addiction en fait un jouet particulièrement distrayant. J’ai peut-être perdu notre premier défi lorsque plusieurs mois auparavant, lorsque je n’ai pas su résister au besoin impétueux de sceller nos lèvres, alors que nous étions assis à l’arrière d’un taxi, mais depuis la première nuit, et son premier shoot, je sais que je tire les ficelles.
C’est de cette impatience que j’essaye encore de jouer lorsque je lui refuse la solution de facilité, de déposer simplement la pilule colorée que je viens de sortir de mon sac entre ses lèvres, préférant presque pouvoir décider de s’il la mérite, ou on non, à travers un baiser passionné. Mais encore une fois, dès lors qu’il est question d’étreinte et de sentir une peau chaude contre la mienne, je flirte avec ma limite, saute à cloche pied trop dangereusement de la falaise, et alors que je sens ses ongles s’enfoncer dans ma chair, sa langue jouant avec la mienne et son souffle sur mon visage, je sais que je joue avec mes nerfs autant qu’avec les siens, faisant monter mon désir dans une situation où je ne pourrais pas immédiatement le satisfaire. Chacun son addiction, et sous ecstasy, la mienne devient incontrôlable, tant cette drogue exacerbe les sens, rendant un simple toucher, un simple frémissement exceptionnel et amplifie de façon irrépressible le désir, transformant l’intimité en un moment indescriptible. Je finis par lui abandonner le taz, avant de reculer mon visage. « Si j’dois attendre une heure, vaut mieux que j’me divertisse autrement. » J’observe la surprise et la déception dans ses yeux. Oui, les effets du stupéfiant se méritent, et c’est aussi ce qui peut le rendre dangereux dans certains cas, quand, trop pressés, certains prennent une seconde pilule pensant simplement avoir manqué le train de la première, devant l’absence immédiate d’effets. Il faut s’armer de patience, ce qui ne rend la montée que plus délicieuse encore, et éventuellement, d’une bouteille d’alcool. Alors que je la partage avec Jo, je l’observe grimacer. « Putain, prends de la vodka la prochaine fois. » Cela ne l’empêche cependant pas de porter à nouveau la bouteille à ses lèvres, prenant plusieurs gorgées supplémentaires. Amusée, je lève le regard vers lui, lui saisissant la bouteille des mains puisqu’elle ne semble pas à son goût, avant de venir claquer sa fesse de ma main libre, y accrochant au passage mes doigts quelques secondes supplémentaires. « Depuis quand tu me donnes des ordres toi ? » Je lui adresse un sourcil, particulièrement amusée par la situation, avant de porter à nouveau la bouteille à mes lèvres, pour quelques gorgées supplémentaires. A combien j’en suis à présent ? J’ai arrêté de compter. Je le sens impatient, toujours plus, et fébrile, la drogue contrôlant ses gestes, certainement ses pensées, et surtout ses nerfs. Je rapproche mes lèvres de ses oreilles, respirant contre son cou, pour rajouter quelques mots. « Je te promets que l’attente vaut le coup. » J’aimerai rajouter quelque chose, me montrer plus éloquente, mais à mon tour l’alcool commencer à engourdir ma langue et mon esprit.
Finalement, l’attention de Jo est captée par quelque chose qui m’échappe, et il s’éloigne, me faisant signe d’attendre. Je fronce les sourcils quelques secondes, avant d’être à nouveau gagnée par les sonorités lourdes de la musique qui commence, la montée de l’alcool dessinant un large sourire sur mon visage. Quelques secondes passent, qui pourraient être des minutes, des heures ou une éternité je n’en sais rien, n’ayant plus la moindre consciente du temps qui passe, et je sens à nouveau la présence familière de Jo à côté de moi, avant d’entendre sa voix. J’ai d’ailleurs dans un premier temps du mal à comprendre ses mots, et j’arrive à les saisir alors que mes yeux se posent sur les bâtonnets de plastique qu’il tient dans ses mains. « Regarde ce que j’ai trouvé ! » La surprise s’invite sur mon visage alors qu’il dépose attrape mes mains pour y déposer deux sticks, et qu’il me lancer un sourire empli de la fierté de l’enfant qui ramasse des coquillages sur le bords de la plage, et qui vient les montrer aux adultes. Incrédule, le tourne les bâtonnets dans mes doigts quelques secondes, avant d’éclater d’un rire euphorique devant l’attitude hilare de mon compagnon de soirée. Jo et moi, riant comme des adolescents, la scène est presque improbable. Jusqu’à ce que je ressente une douleur vive et mordante contre ma pommette, qui associée à l’ivresse me fit voir les étoiles et presque vaciller. Les doigts brûlants de Jo se posent de chaque côté de mon visage, m’aidant à retrouver le fil de mes pensées. « Fuck, ça va ?! » Encore un peu sonnée je porte à mon tour une main sur ma joue, tâtonnant à la recherche d’une potentielle plaie que je ne trouve pas, alors que Jo ramène quelques mèches de mes cheveux derrières mes oreilles en riant. Pas de trace de sang sur mes doigts lorsque je les retire de mon visage, c’est déjà ça, mais ma peau marquant rapidement et au moindre choc je sais déjà qu’une ecchymose violacée s’étirera sur ma pommette pour l’instant rougie dès le lendemain, me donnant un air de femme cognée. Et merde… Ses doigts glissent sur ma joue, et je relève mes yeux vers lui, le trouvant encore une fois amusé par la situation. Je n’ai jamais été violence sous l’emprise de l’alcool, et encore moins sous ecstasy, si bien que je ne me retourne même pas vers le propriétaire du coude venu rencontrer mon visage, mais adresse par contre à Jo une moue vexée avant de frapper son pectoral d’un faible coup de poing, ne pouvait réprimer un sourire. « Et ça te fait rire toi ! »
Bien que pas énervée par ce qu’il vient de se passer, je n’en reste pas moins un peu sonnée et éprouve bien du mal à reconnecter avec la musique, me laissant frustrée et déçue. J’attrape à nouveau Jo par la main, et sans lui donner la moindre indication, le traîne sur le côté de la piste, à la naissance des premiers arbres et de l’obscurité, dans l’idée de me poser un peu le temps de reprendre mon souffle. Trébuchant maladroitement, je l’emporte avec moi dans une chute sur la mousse verte qui pointe son nez de façon éparse. Je ne m’étais jusqu’ici pas rendue compte que mon équilibre devenait précaire, ou en tout cas aléatoire, mais alors que le corps de Jo vient par ma faute s’écraser contre le mien, je le constate dans un éclat de rire. Mon cerveau, ralenti par la consommation de Whisky réalise après mon corps l’effet que me procure cette proximité fortuite, alors que les battements de mon cœur se sont emballés. Finalement, mes yeux se posent sur les bâtonnets, que j’ai conversé dans ma main pendant ma chute mais qui se sont brisés, libérant ainsi tous deux une couleur rose fluorescente dans la nuit. « Joli. » Je souris en les apercevant, mais rapidement mon attention est à nouveau détournée par la respiration de Jo proche de ma nuque, par son corps maladroitement collé au mien, et un frisson que je ne contrôle pas fait trembler ma poitrine et mes épaules. Je tente de réfréner mes pulsions les plus sauvages, d’oublier l’envie de passer mes jambes autour de son corps pour enfermer son bassin contre le mien, mais pour l’instant, emportée par l’ivresse et notre proximité, je reste incapable de bouger. « J’ai vraiment envie de t’ordonner de me prendre, là maintenant, tout de suite. T’imagines pas à quel point. » J’ai toujours eu de l’audace et un certain franc parlé, ne rougissant pas à l’idée de partager mes fantasmes et autres pensées inavouables. Et l’alcool délie progressivement ma langue ce soir.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Habituée à fréquenter des consommateurs de drogues, et connaissant l’effet de la plupart des stupéfiants sur les organismes et attitudes, j’aurais dû être capable de me rendre compte qu’en pleine descente, Jo avait succombé à nouveau à l’envie d’offrir à son corps un peu plus de poudre blanche. Mais j’avais clairement perdu la notion de temps qui s’écoulait, et n’avait pas la moindre idée de combien de minutes s’étaient écoulées depuis que, dans le taxi, il avait respiré sa dose sur mon bras. Ce bras que j’essayais de tenir loin de mes pensées, pour résister à l’envie de passer ma langue de l’intérieur de mon poignet à l’intérieur de mon coude, dans l’espoir vain de récupérer un peu de poussière laissée par la cocaïne derrière elle. Mais je m’en étais tenue éloignée assez longtemps pour avoir développé un mécanisme de défense efficace. Fermer les yeux, compter jusqu’à dix en prenant de grandes inspirations, et recommencer jusqu’à ce que l’envie passe… Ou le plus souvent, offrir à mon corps et à mon esprit un substitut capable de le tromper. Whisky, Vodka, MDMA, tout ce qui me passait sous la main, quand la tentation se faisait vraiment trop forte.
Voir Jo se plier à mes injonctions et désir sans la moindre négociation provoquait des réactions contraires en moi. D’un côté j’aimais ça, cette sensation de contrôler la situation et de pouvoir en faire un pantin obéissant. Un jouet qui jouissait encore de son statut de nouveauté, et qui semblait encore neuf et brillant. Mais d’un autre côté, il était sûr que je finirais par me lasser. Je me lassais toujours et encore, n’ayant gardé qu’un nombre d’amant qui se comptait sur les doigts d’une main à travers les années, et voyant ceux-ci de façon beaucoup plus rare, voir exceptionnelle. Les hommes qui avaient mes faveurs régulières les gardaient pendant une durée souvent proportionnelle à leur faculté de me surprendre, de me défier, de me faire me sentir petite lors de nos étreintes. Le talent avaient lequel ils arrivaient à me donner l’impression d’être totalement à leur merci, derrière les portes closes et dans l’intimité d’une chambre à coucher. Et quand même ceux-là n’arrivaient plus à me tenir en haleine, je passais à d’autres. « C’est bon, je m’occuperai de la boisson, la prochaine fois. » Je penchai la tête sur le côté, un sourire attendrit sur le visage. Non, Jo n’avait pas ce qu’il fallait. Mais pour l’instant, sa douce insolence, et son côté d’éternel adolescent, comme son côté sauvage m’animaient encore, je n’allais pas chercher à le nier, quand mon corps réagissait si prestement et de façon si positive à ses caresses et baisers. Le laissant s’éloigner vers les tables, j’avais à regret détourné mon attention de lui, après un baiser qui m’avait stimulée, pour profiter de la sensation qui montait en moi de ne faire qu’un avec la musique.
Me prendre un coup n’était surement pas dans la liste des choses qui faisait d’une soirée la meilleure soirée de ma vie. Mais j’avais depuis longtemps bien compris qu’avec une stature comme la mienne, et un corps qui malgré les heures de sports que je lui infligeais restait fragile, cela ne serait jamais avec mes poings que je règlerais mes problèmes. Et si j’étais attirée par le violence comme une luciole vers une lumière, comme je l’étais par la noirceur, ce n’était pas quelque chose que j’avais en moi, cette inclinaison à sauter à la gorge de quiconque m’aurait agressé. J’avais préféré dans le cas présent en rire, adressant une remontrance à mon partenaire de soirée plutôt qu’à l’inconnu propriétaire du coude. « J’ai surtout hâte de voir l’énorme bosse qui va se former dans ton visage demain ! » Grimaçant une fois de plus j’avais à nouveau et vainement porté mes doigts sur la zone douloureuse, étouffant un grognement avant de hausser les épaules. Et de décider de quitter la piste de danse, devenue trop dangereuse pour mon intégrité physique. « On va où ? » La question était légitime, et je l’aurais même attendue plus tôt, puisqu’il ne semblait se soucier d’être entrainé dans l’ombre qu’une fois quasiment arrivés. « Je veux juste… » Ma phrase se finit dans un juron étouffé, alors que je comptais lui dire qu’à l’origine je voulais simplement me poser quelques minutes loin de l’agitation, pour laisser monter en moi les effets de l’ecstasy. Mais nos corps l’un contre l’autre me détourna rapidement de cette idée première, alors que de vieux démons appelés désirs venaient taper à la porte, déliant ma langue avant que je n’ai le temps de réfléchir à la situation dans laquelle nous nous trouvions, Jo et moi. Dans l’ombre, nous étions à l’abri des regards, mais finalement la foule n’en restait pas moins à quelques mètres de l’endroit où nous nous trouvions. Mais avant qu’une quelconque pudeur n’ai le temps de s’emparer de moi, le regard de Jo se balada sur mon corps, et il finit par me répondre. « Je retrouve ma véritable reine. J’adore quand tu me donnes des ordres. On est fait pour s’entendre. » Ses lèvres s’approchent de mon visage, et le contact de ses dents sur ma lèvre inférieure fait monter l’agitation en moi. Lorsqu’il prolonge le baiser que celui-ci se fait plus impérieux, je ne peux m’empêcher de porter mes mains sur ses hanches, attirant le corps de Jo contre le mien. Je sens sa main descendre dangereusement le long de mon corps, effleurant ma poitrine sur son passage, avant d’entrer à l’intérieur du short qui ne couvre pas grand-chose de plus que l’essentiel, et duquel je viens d’une main détacher les trois boutons, comme pour l’aider à prendre possession de moi. La crainte d’être interrompus cherche à remonter à la surface, mais mon cerveau se déconnecte définitivement lorsque sa main vient jouer avec ma zone érogène reine plusieurs minutes me tirant des premiers soupirs et lorsque ses doigts glissent en moi sans avertissement, je mords l’intérieur de ma joue pour tenter d’étouffer mon plaisir. Sa main se pose fermement contre mes lèvres, et ce geste, qui aurait pu m’aider à contenir mon ardeur, ne fait que de par sa nature dominatrice intensifier le besoin que je ressens de m’abandonner complètement à lui. Il bascule finalement ma tête en arrière pour venir déposer des baisers passionnés dans mon cou, et j’attrape alors sa main libre pour venir la glisser sous mon t-shirt, au contact de mon sein.
Lorsque ses doigts achèvent leur œuvre, je tente tant bien que mal et sans grand succès d’étouffer ma jouissance, accrochant mes deux mains dans ses cheveux. Nos deux respirations rapides tentent de ralentir, alors que tout mon être en demande plus. Après quelques battements de cœur effrénés supplémentaires, je descends mes mains vers sa ceinture, tentant maladroitement dans mon ivresse, d’en défaire la boucle, quand ses mains se referment sur mes poignets. Je vrille alors mes yeux dans les siens, comprenant sans mal alors qu’il se détache de moi ce qu’il se passe. Je ne suis pas idiote, et alors que son corps était encore quelques minutes auparavant collé contre le mien j’ai bien senti l’absence d’une érection dans son pantalon. Avec la quantité d’alcool et de drogues qui circulent dans son sang, je ne devrais pas être surprise, mais je n’en reste pas pour autant moins frustrée. Je n’ai jamais été une grande délicate, mais ne ressentant pas l’envie de le blesser ou le vexer, je m’abstiens de tout commentaire, je n’ai jamais fait partie de ces jeunes femmes insécures qui s’offusque de ce type d’incident. Je n’ai pas de doute sur le désir que je suis capable de provoquer. Je me redresse simplement, m’extirpant du corps de Jo pour m’appuyer contre un tronc d’arbre, avant de rattacher les boutons de mon short et attirer à moi mon petit sac. D’un air distrait, j’attrape les bâtonnets rose pour les enfiler autour de mes poignets, avant de tirer mon paquet de cigarettes industrielles et un briquet de mon sac, et d’en allumer une. Je prends une première bouffée et bascule la tête en arrière, réagissant au tabac libéré dans mes poumons. Finalement, je tends le paquet à Jo, pour lui en proposer une.
Je passe ma main libre sur l’arrière de mon crane, éclatant de rire devant mes mèches ébouriffées, que je démêle du bout des doigts, avant d’aplatir mes cheveux. Je secoue la tête d’un air amusé avant de ramener mes jambes contre moi, m’installant en tailleur. Finalement, je regarde autour de moi, cherchant clairement quelque chose. « Putain où est la bouteille ? » Ne la trouvant pas j’en déduis qu’elle a dû tomber sur le chemin, ou quand j’ai reçu un coup. « Je crois que j’ai besoin d’un verre. » Ma gorge est effectivement sèche et réclame à boire, après ce qu’il vient de se passer. En tout cas une chose est sure, à me voir assise là, une cigarette aux lèvres et à discuter avec Jo comme s’il ne venait pas de m’offrir un orgasme au beau milieu d’une forêt et d’une soirée illégale, on pourrait difficilement soupçonner ce qu’il vient de se passer. Mais ce qui est fait est fait, et je ne suis pas du genre à rougir d’une chose sur laquelle je n’aurais pas pu revenir quand bien même je l’aurais voulu. Et que cela soit clair : je n’en avais pas la moindre envie, les caresses de Jo sur mon corps ayant donné un piment inattendu à la soirée. Finalement, j'esquisse un sourire légèrement provocateur. « En tout cas je retiens. Il faut vraiment que je te donne des ordres plus souvent. »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 1 Juil 2019 - 19:02, édité 1 fois
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
En soirée je ne suis pas du genre à faire la fermeture des établissements que je fréquente, écoutant des musiques de fin de soirée vautrée sur un canapé, un bras passé sur mes amis alors que la lumière se rallume progressivement. En cas d’ennui, je suis du genre à appeler à taxi et rentrer sans prévenir qui que ce soit, pour peu que je sois là avec des connaissances. Pour qu’une soirée me retienne, il faut que j’y trouve de la compagnie, que ce soit pour passer un moment agréable ou pour m’envoyer planer. Et de ce cas aussi, je ne suis pas du genre à m’éterniser, m’éclipsant souvent pour aller retrouver mes draps, que cela soit seule ou le plus souvent accompagnée. En tout cas, rester au milieu de la foule et profiter du contact non désiré avec des inconnus, même quand cela n’impliquait pas de coup de coude où autre atteinte à mon intégrité, ce n’était pas quelque chose qui m’attirait plus que ça.
L’interdit au contraire me faisait vibrer, et ce dès le plus jeune âge. Je n’avais pas particulièrement été une adolescente facile, ma mère qui, peu présente avait cessé d’espérer pouvoir avoir la moindre bonne influence sur moi avait un temps espéré que cela serait le cas de mon frère aîné, avant d’opter pour la seule technique d’éducation qu’elle connaissait : l’interdiction nette et sans appel de faire quoi que ce soit qui pouvait être amusant. Autant vous dire que cela n’avait pas fonctionné. Là où elle m’interdisait de boire une bière, je volais des bouteilles de tequila et là où elle ne m’autorisait pas les sorties je perdais ma virginité à peine mes 15 ans passés avec un jeune homme de trois ans mon aîné sous son propre toit, presque autant chatouillée par mes hormones que par l’envie de faire tout simplement chier ma matriarche. Donc ce soir, l’idée de partager un moment d’intimité avec l’homme qui est à mes côté, presque à la vue de tous, sur le sol d’une forêt, c’est déjà d’une part une situation assez inédite pour réussir à venir allumer une flamme de désir en moi, et si la part de mon esprit qui héberge encore ma pudeur tente de se manifester à l’instant ou la main de Jo se faufile dans mon short, elle s’évanouit et une chaleur exquise me monte aux joue lorsque ses doigts s’invitent dans mon intimité, avant d’entrer dans une danse rythmée par le tempo des soupirs et gémissements que je n’arrive pas à contenir, galvanisée par la crainte que quelqu’un nous surprenne. Une fois la danse finie, le jeune homme dépose un dernier baiser dans mon cou, et une fois ma frustration face à son incapacité à m’en donner plus passée, je m’attelle à retrouver mon souffle, me dégageant de son étreinte et surtout du poids de son corps qui écrase le mien. Une fois mon short rattaché, et remis en place d’un geste distrait, j’offre une cigarette et une flamme à mon partenaire après m’être servie, alors qu’il se glisse à mes côtés, sans faire allusion à ce qu’il vient de se passer et surtout à ce qui n’a pas pu avoir lieu, riant bêtement lorsque je m’amuse de devoir remettre en place mes cheveux. Pendant quelques minutes aucun de nous deux ne vient troubler le silence installé entre nous, alors que je ferme les yeux et me laisse même porter par la musique qui s’échappe des enceintes, et qui commence à m’arriver plus claire, plus nette plus… en phase avec moi, alors que je note que les premiers effets de la drogue se font ressentir. J’espère mettre la main sur la bouteille qui pourrait faire taire la sensation grandissante de soif dans ma gorge. Je ne sais pas s’il s’agit déjà de l’action de la drogue sur mon système, je sais qu’elle provoque cet effet sur le système, ou bien simplement celle de l’échange charnel. Jo la cherche aussi un instant, avant de renoncer. « J’sais pas… Si ça avait été de la vodka, j’aurais cherché plus longtemps. » Je secoue la tête, amusée. « Et si ça avait été de la Coke, tu l’aurais déjà trouvée. » Je lui adresse un sourire amusé, sans rien ajouter, et tirant une latte supplémentaire, fermant les yeux lorsque les sensations deviennent trop fortes et m’emportent. « Yep, moi aussi. Mais je n’ai pas envie de me lever. » Si l’envie d’être mesquine s’était manifestées, j’aurais répondu que pourtant on ne pouvait pas réellement dire qu’il y avait de quoi être fatigué après cette performance. Mais la compagnie de Jo ne m’était pas désagréable, ce qui était déjà loin d’être le cas pour la majorité des gens, et il venait de me satisfaire, donc je décidai de ravaler ma remarque moqueuse pour simplement hocher la tête.
Je comprends l’effet. Mes jambes ne me portent plus, comme souvent dans les premières secondes qui suivent un rapport physique, et pour l’instant, je n’arrive à focaliser mon attention sur rien. Je me contente donc de faire une remarque faisant écho à ce qui vient de se passer, qui amuse visiblement Jo puisqu’il tourne la tête vers moi un sourire flottant sur les lèvres, plantant ses yeux clairs dans les miens d’un air insolent. « Je confirme. Mes doigts sentent le sexe, j’adore ça. » Exagérant un soupir je secoue la tête de droite à gauche, avant de poser une main sur la tête de Jo pour la repousser doucement de quelques centimètres, comme deux enfants qui se chamaillent et désinhibée par la drogue qui commence à circuler dans mon organisme et exécuter son œuvre. Le simple contact de sa peau contre mes doigts me tire d’ailleurs un sourire idiot, qui se dessine malgré moi sur mon visage fin. « T’es toujours aussi délicat toi ! » Oui, heureusement que je ne fréquentais pas Jo pour sa distinction, c’est clair. Je me désintéresse de ma cigarette quelques secondes, comme soudainement hypnotisée par les couleurs fluorescentes dégagées par nos bracelets, avant de redresser un regard un peu plus vague vers Jo, mais toujours un sourire au coin des lèvres. « Mais oui, j'admets que c'était pas un moment désagréable » J’observe ses traits en penchant la tête sur le côté, me faisant la remarque qu’ils sont plaisant, avant de réussir à me raccrocher à ce qui avait attiré mon attention dans un premier temps, son regard flou et ses yeux quasiment noirs tant ses pupilles s’étirent sur ses iris. Alors qu’il ferme les yeux et baisse la tête, je l’observe, la bouche légèrement entrouverte comme si je n’arrivais pas à mettre de mot sur ce qui traverse mon esprit. « J’pense que j’commence à le sentir, ton truc. » Je porte lentement une main sur son visage, passant mes doigts sur l’une de ses joues, sur sa mâchoire, à la naissance de ses cheveux, comme si j’espérais y trouver une quelconque preuve de ce qu’il avançait.
Le fait est que sobre, j’ai déjà tendance à être de nature assez tactile avec les gens dont je me sens proches, ou bien les gens avec qui je partage de l’intimité. Et les psychotropes exacerbent cet aspect de ma personnalité, je rendant prompte à chercher le contact physique sous toute ses formes. Il ricane, et continue. « Ouais. C’est ça, sans aucun doute. » Il semble persuadé, et si je ne reconnais pas pour l’instant chez lui les signes clairement distinctifs des consommateurs d’ecstasy, je finis par hausser les épaules, peu soucieuse des détails. Je ferme les yeux alors qu’une vague de sensation monte en moi, à la fois exaltée par les sons qui résonnent dans ma tête comme s’ils venaient de l’intérieur, par le contact de mes doigts froids sur le visage que Jo et celui de l’écorce dur contre ma tête, qui me fait presque frissonner, par les effluves de fête et de tabac qui viennent me chatouiller la tête et me faire planer. Finalement je les rouvre, avant de laisser tomber ma main qui jusqu’ici était restée accrochée au visage de Jo sans que je n’y prête attention. En effleurant la mousse verte présente sur le sol elle attire mon attention et je la fixe pendant quelques secondes, avant de secouer la tête, profitant de la semi lucidité qu’il me reste encore pour replacer correctement ma poitrine dans mon court t-shirt, remarquant qu’elle était resté quasiment découverte depuis notre étreinte brûlante. Je relève mes prunelles vers celle de Jo. « Comment tu te sens ? Qu’est-ce que tu ressens ? » La musique m’appelle, mais je combat encore les effets de la drogue pour profiter de ces quelques instants de calme. Mais déjà les battements de mon cœur me donnent l’impression d’être calqués sur ceux des sonorités électroniques qui envahissent ce soir la forêt habituellement si tranquille. Mon regard est finalement attiré par un reflet à quelques mètres, et un sourire se dessine sur mon visage alors que je me lève pour faire quelques pas maladroits, avant de me baisser pour attraper ce qui a attiré mes yeux : la bouteille portée disparue, qui finalement n’était pas si bien cachée mais que j’avais certainement laissée glisser juste avant d’emporter Jo dans ma chute. Elle est intacte, ce dont je tire un sentiment d’euphorie démesuré, et finalement je reviens me poser aux côtés de Jo, à la place que je viens de quitter. Je dévisse le bouchon avant de la porte à mes lèvres, buvant quelques gorgées pour faire taire la sécheresse dans ma gorge. Je tends ensuite la bouteille au jeune homme, sans trop lui laisser le choix, lui adressant un clin d’œil et faisant mine de trinquer. « Aux premières fois. » A ce rythme-là de débauche il ne lui resterait bientôt plus de drogues à tester pour continuer à pouvoir trinquer à ce type d’événement, autant en profiter. Puis bon, je n’allais tout de même pas trinquer à l’impuissante masculine. Je penchai la tête sur le côté, l’observant à nouveau. « Après un séjour en prison il doit pas t’en rester beaucoup auxquelles trinquer. » Je tentai un coup de poker, théorie à laquelle j’avais pensé un peu plus sobre, et qui pouvait expliquer un certain nombre de chose concernant Jo. La conversation m’intéressant mais je sentais mon esprit vagabonder, une pulsion intérieure me souffler de me lever de laisser mes jambes me porter vers la piste, stimulée par l’effet excitant du psychotrope. Mais j’avais aussi envie de fermer les yeux et de laisser tous les stimulants sensoriels qui m’entouraient me chatouiller l’esprit. Pour l’heure, Jo avait encore mon attention, si déviante soit elle.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 1 Juil 2019 - 19:03, édité 1 fois