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 JORALYN #2 ► Fire meet gasoline

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

JORALYN #2 ► Fire meet gasoline Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMar 16 Avr 2019 - 23:46



Fire meet gasoline

Une fois par an, l'une des plus grosses soirée illicites de la région se tenait à quelques kilomètres de Brisbane. Une sorte de Rave party, si le terme était encore d'actualité, où les excès, au delà même d'être permis, étaient vivement encouragés. Depuis plusieurs année je n'avais pas manqué l'appel. J'avais commencé à m'y rendre lorsque je dealais encore, attirée par la clientèle facile et effectivement l'explosion des ventes de susbtances illicites en tout genre qu'entrainait ce type d'événement, et j'avais continué, bien que ne vivant plus la même vie d'excès, comme une sorte de pèlerinage annuel de débauche et d'abus. Et il y a deux jours, j'avais reçu le fameux saint graal, l'invitation accompagnée de la localisation de la soirée. Le genre de message envoyé par la connaissance d'une connaissance d'un ami, mais ce type d'événement de faisait de toute façon pas de pub sur Instagram, et n'affichait pas de réclame sur les mur de la ville. Les individus qui s'y rendaient venaient peut être de milieu différents et avaient des origines diverses et variées, mais avaient tous un point commun : ils savaient profiter de la vie. Et je faisais sans l'ombre d'un doute partie du lot.

En fin d'après midi je m'étais mise à la recherche du pantin que je pourrais amener avec moi à ce type d'événement, qui me paraissait toujours beaucoup plus intéressant accompagnée. Passant en revue les différents contacts de mon téléphone, d'un air las, je m'étais arrêtée sur le prénom de Jo, le séduisant cocaïnomane que je voyais depuis quelques mois. Ces deux mots pouvaient sembler être un curieux mariage, mais c'était possible, le jeune homme en étant l'incarnation même. Après notre première rencontre, ou plutôt nos "retrouvailles" dans un bar au mois de février, nous avions passé une nuit ensemble, et il était revenu. Ils revenaient toujours, mais celui ci avec un désespoir plus marqué que les autres, répondant à l'appel de la drogue comme à celui des plaisirs charnels, me donnant ainsi une emprise sur lui qui m'allumait, faisant de lui une compagnie de choix. Un sourire sauvage sur le visage, j'avais tapé un message, avant de filer sous la douche.


"La meilleure soirée de ta vie, ce soir, ça t'intéresse ? Je te laisse pas le choix"


Enroulant mes cheveux dans une serviette, j'avais parcouru mon dressing à la recherche de l'inspiration. Me décidant pour quelque chose dans le thème et laissant peut de place à l'imagination pour deviner les courbes de mon corps, j'avais opté pour un short argenté ainsi qu'un court t-shirt assorti. Je n'avais pas prévu d'être sage ce soir, mais plutôt de laisser place à mes pulsions les plus primitives. Laissant les escarpins au placard, j'avais terminé la tenue d'une paire de bottines noires avant de relever mes cheveux en une queue de cheval. Satisfaite du reflet renvoyé par le miroir, j'avais maquillé mon regard, avant de finalement m'intéresser à nouveau à mon téléphone. La proie avait mordu à l'hameçon, et en un message supplémentaire, j'avais la confirmation qu'il serait là. L'emprise, toujours cette emprise. J'avais rapidement commandé un taxi pour l'heure que je venait de confirmer au jeune homme, et décidant d'entamer la soirée, je m'étais versée un verre de whisky, qui n'avait pas manqué d'être accompagné d'un second puis d'un troisième, si bien que lorsque l'heure était arrivée, je n'étais pas ivre mais bel et bien légèrement éméchée. Mon téléphone avait sonné une première fois. Jo. Je n'avais pas décroché, attendant le second appel, qui ne tarda pas à arriver, cette fois ci du chauffeur de taxi que j'avais appelé.Parfait, la soirée pouvait commencer. Passant mon sac à main autour de l'épaule, que j'avais pris auparavant soin de remplir de sources d'amusement en tout genre, j'avais attrapé une bouteille de Whisky pleine sous mon bar, avant de quitter l'appartement.

Alor que je quittai l'immeuble, mes yeux cherchèrent mon rendez vous du soir quelques secondes, avant de le trouver, appuyé contre le mur, fidèle à lui même, avec une nonchalence dont lui seul était capable. Faisant signe au taxi de patienter quelques secondes, j'avais attendu que Jo relève les yeux vers moi, croisant mon regard, s'attardant au passage sur d'autres partie de mon anatomie d'une façon non dissimulée, sachant pertinnement que jamais je ne le reprendrai. Je désignai la voiture qui nous attendait d'un signe de la tête, avant de tourner les talons pour prendre place à l'intérieur du véhicule sans prendre la peine de vérifier qu'il me suivait. Je savais que c'était le cas. Je donnai la destination au chauffeur, avant de croiser de façon distraite mes jambes, ne prenant pas la peine d'attacher ma ceinture, puisque je n'avais pas forcément prévu de rester sagement attachée pendant la durée du trajet. Rapidement la portière opposée se referma sur Jo, a qui j'adressai un sourire amusé, avant que la berline ne démarre. Demandant au chauffeur de remonter la vitre séparant l'arrière de l'avant du véhicule pour plus de tranquilité, j'avais enfin posé les yeux sur Jo, le dévorrant quelques secondes au passage, laissant les premières vapeurs d'alcool m'enivrer. Je notai une fois de plus que ce corps, qui commençait à m'être plutôt familier, me faisait toujours autant d'effet, quant bien même je l'aurais préféré débarassé de son t-shirt. « Tu m'en voudras pas j'ai pris un peu d'avance. » Je désignai d'un geste de la tête la bouteille de whisky, posée entre la portière et moi, que j'avais choisie comme compagne de soirée. « Mais j'ai prévu de quoi nous amuser, t'as pas de soucis à te faire. » Posant instinctivement les yeux sur le petit sac qui ne me quittais qu'à de rares occasion. « J'espère que t'as pas de couvre feu. » Un lueur provocatrice traversa mon regard, un sourire agrandi par mon léger état d'ébriété se dessina sur mes lèvres, le ton de la soirée était donné.


Spoiler:




:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Lun 13 Mai 2019 - 21:10, édité 3 fois
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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMer 17 Avr 2019 - 3:54


Fire meets gasoline
Raelyn & Joseph

Il ne sait pas quoi attendre de cette nuit. Il n’a reçu aucune information, aucune indication. Un simple message qu’il a reçu à vingt-et-une heure, de la part de Raelyn, lui promettait de passer la meilleure soirée de sa vie. Et puis, elle ne lui laissait pas le choix. Il aurait pu mentir, affirmer qu’une grippe s’était attaqué à sa gorge depuis quelques jours, mais il a simplement accepté, poussé par son désir de découvrir l’inconnu. Et puis, il n’avait rien d’autre à faire de cette soirée chez Alfie. Le couple était occupé à regarder un film évaché devant la télévision, alors c’est sans donner beaucoup de détails que Joseph leur a souhaité une bonne soirée avant de fermer la porte de l’appartement derrière lui, accompagné de son compagnon le plus fidèle : son sac à dos. Sachant qu’il est un peu d’avance sur l’heure de rendez-vous que la reine lui a donné, il ne s’empêche pas de coincer une clope entre ses lèvres pour la fumer en marchant quelques kilomètres. Il brûle cendre après cendre en admirant la grandeur du ciel, il regarde deux fois avant de traverser la route et il se laisser porter par la tentation de transformer le tabac en cannabis. Autour de onze heures, il arrive devant l’appartement luxueux de Raelyn. Ce n’est que lorsqu’il regarde l’heure sur son téléphone, nouvellement acheté, qu’il se rend compte qu’il a plusieurs minutes d’avance. Il soupire, pose son dos contre l’immeuble et attend que les aiguilles tournent en contemplant la ville calme. Il a toujours aimé la nuit, Joseph. Elle lui permet d’entendre ses poumons se gonfler à chacune des expirations qu’il prend et elle lui rappelle qu’il est encore vivant, fait qui échappe souvent à sa mémoire. Depuis plusieurs mois, il sent ses membres se teinter d’un gris de misère. Le miroir lui rappelle de vieux souvenirs d’adolescence et ses cernes se creusent comme s’il manquait de sommeil, et c’est le cas. Les terreurs nocturnes, qui se faisaient de plus en plus timides lorsqu’il était en prison, ont retrouvé leur vieille habitude de venir déranger les nuits de Joseph. Pourtant, le garçon n’arrive pas à lutter contre la peste qui ronge ses entrailles. Il l’accueille comme s’il avait besoin d’elle pour rester éveillé. En éteignant son second joint sous son talon, Joseph relève la tête parce qu’il entend des semelles claquer contre le béton. Avant qu’ils ne croisent le regard de Raelyn, ses yeux se perdent un moment à travers les courbes, très dévoilées, de son corps presque nu sous la lune. Il s’imagine un moment croquer dans la chair de ses cuisses mais il reprend rapidement ses esprits en constatant que le taxi était déjà arrivé et qu’il n’avait même pas entendu son moteur ronronner. Le garçon ne se fait pas prier pour suivre la demoiselle, jetant un coup d’œil à ses fesses rebondies et sculptées dans le short pailleté aussi brillant qu’un sapin de Noël. Bientôt, l’habitacle du taxi les avale et les sons extérieurs des automobiles, rares, sont étouffés. Une vitrine en plastique est dressée entre le conducteur et les passagers et Joseph comprend immédiatement que cette intimité sollicitée n’est pas hasardeuse. Devant les airs pompettes de Raelyn, il ricane, amusé, et il vient porter son sac entre ses deux jambes pour libérer ses membres. La voiture démarre. « Tu m'en voudras pas j'ai pris un peu d'avance. » Ses yeux se posent un moment sur la bouteille de whisky jonchant le sol du véhicule et il fait claquer sa langue contre son palet en basculant la tête de droite à gauche. « Nah. Moi non plus j’suis pas totalement à jeun. » Il cligne mollement des paupières pour lui faire comprendre que le cannabis a déjà fait son nid dans son corps et il pose l’arrière de son crâne sur l’appui-tête. Du coin de l’œil, il observe ce que désigne Raelyn : son petit sac à main qui contient des merveilles. « J'espère que t'as pas de couvre feu. »  Il ne peut retenir une grimace qui étire ses traits. « J’suis plus un gamin ! » Il se replace plus confortablement dans le siège. « Si t’apportes du stock, ça veut dire qu’on ne va pas à une soirée mondaine. » Joseph observe la réaction de la jeune femme et, à son regard, il juge qu’il ne fait pas erreur. « J’pense qu’il vaudrait mieux que j’me lance tout de suite, si tu vois c’que je veux dire. J’espère que t’as pas juste tes bonbons dégoûtants. J’espère que t’as pensé à moi. » Il serait surpris si ce n’était pas le cas. Tous les deux se côtoient depuis plusieurs semaines, déjà, et jamais Raelyn n’a omis de penser à sa satisfaction à lui. Elle est plutôt généreuse, comme femme, tout compte fait.        


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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMer 17 Avr 2019 - 17:41



Fire meet gasoline
Raelyn Blackwell & @Joseph Keegan

Finalement je devais bien admettre que si je sollicitais souvent le jeune homme, c'est qu'il représentait une compagnie de choix. Au delà de l'emprise excitante que j'avais sur lui, offrant à ses veines le poison tant attendu, et de son côté mauvais élève insolant qui m'amusait, j'appréciais les moments que je passais avec lui. Généralement je n'admettais pas ce genre de chose à voix haute, préférant en public traiter les hommes comme des mouchoirs jetables, mais si ce soir comme les autres nuits que nous avions passées ensemble c'était lui que j'avais sollicité et pas un autre, ce n'était pas un hasard. Je n'étais pas pour autant attachée à lui au sens auquel l'entendait le commun des mortels, nos rapports ne fonctionnant pas de la sorte, mais j'avais pour lui cette forme d'affection que je ressentais pour les hommes que j'invitais à partager mes nuits de façon régulière, au croisement entre une attirance physique marquée et une sorte de tendresse  bien à moi à leur égard. Pas de place pour des sentiments ou pour une quelconque passion amoureuse, rien de la sorte, mais j'aimais son corps, j'appréciai son sourire mutin et ses airs d'adolescent, et j'aimais la façon dont mon corps réagissait sous ses caresses. Et il avait surtout une caractéristique qui me plaisait : avec lui, la définition du mot excès prenait un nouveau sens. Il n'avait pas de limite, ou plutôt j'avais souvent eu l'impression qu'il les abandonnait sur le pas de ma porte, comme un boulet qu'il aurait trainé la plupart du temps mais que n'avais pas ses entrées dans mes appartements. Et ce côté sauvage plus qu'autre chose, ça me plaisait. Pour toutes ces raisons, ce soir c'est lui que j'avais contacté, et pas quelqu'un d'autre. C'est aussi pour ça qu'un peu plus tôt dans le mois, je l'avais hébergé quelques nuits sans poser trop de question lorsqu'il en avait eu besoin, après une piqûre dans le bras un peu hasardeuse, faisant de lui l'une des rares conquêtes à qui j'offrais le gîte et le couvert. Sans savoir trop pourquoi à vrai dire, peut être un peu parce que quelqu'un m'avait tendu la main quand je m'étais retrouvée dans un état bien pire encore.

Et il ne m'avait pas déçu, puisqu'il avait répondu présent sans prendre la peine de me demander plus de détail, sans trembler devant l'inconnu. Le contraire m'aurait fortement déçue, quand bien même j'aurais trouvé un autre amuse gueule à me mettre sous la dent. Celui ci avait une saveur particulière qui me plaisait. « Nah. Moi non plus j’suis pas totalement à jeun. » J'aurais pu m'en douter, connaissant le jeune homme. Alcool ? Je ne sentais pas dans son haleine les vapeurs familières de la vodka, qu'il consommait comme du petit lait. Cocaïne ? Il me semblait improbable qu'il lui en reste, depuis la dernière dose que je lui avais dépannée. Me rapprochant de lui j'attrapai délicatement la pointe de son menton pour relever sa tête et observer ses yeux. Ah, Canabis, vraisemblablement. Coupant le contact de mes doigts sur son visage, je laissai échapper un sourire. « Je vois ça. » La douce chaleur de l'alcool montait lentement en moi, mais pour l'instant j'étais du coup certainement encore un peu plus alerte, dépendant de comment il avait chargé ses joints. A la question du couvre feu, il répondit dans une grimace. « J’suis plus un gamin ! » Levant un sourcil, je lui répondit sur le même ton mutin. « Tant mieux, parce que j'ai zéro intérêt à être ta mère, ou ton chapperon. »

Ses yeux s'étaient finalement baladés sur mon sac, puisqu'il commençait à connaître les trésor qu'il renfermait habituellement. « Si t’apportes du stock, ça veut dire qu’on ne va pas à une soirée mondaine. » Par mécanisme j'avais à mon tour posé les yeux sur mon sac, avant d'esquisser un sourire et de replonger mon regard dans le sien. « Désolée de te décevoir, mais je suis pas certaine que tu sois la personne que j'aurais choisie pour une soirée mondaine.  » Il aurait certainement détonné, dans un public un peu guindé. Pas le profil type en tout cas, je l'imaginais aisément glisser des petits fours dans ses poches et repartir avec une bouteille de champagne sous le bras. Je n'aimais de toute façon ce type d'événement qu'à très petite dose. « Qu'est ce qui te dis que j'ai là dedans plus que le contenu classique d'un sac de femme ? Tu sais, mes papiers, mes clés, quelques préservatifs, et de quoi me repoudrer entre deux chansons ? » Fière de mon jeu de mot et du parallèle entre le pêché mignon de Jo et du maquillage féminin, j'avais laissé échappé un léger rire. Je n'avais pas besoin de le rassurer. Il savait très bien que je me déplaçais rarement les mains vides. Et dans ce genre de soirée plus qu'une autre, je me serais sentie nue sans mon nécessaire à défonce.

« J’pense qu’il vaudrait mieux que j’me lance tout de suite, si tu vois c’que je veux dire. J’espère que t’as pas juste tes bonbons dégoûtants. J’espère que t’as pensé à moi. » Quel hâte, il était décidement difficillement contrôlable lorsqu'il était question de plaisir en poudre. « Parce que j'ai déjà joué l'égoïste ? » La réponse était non. J'étais dans tous les domaine, plutôt attentive aux plaisirs de mes partenaires. Attirant la pochette à moi, je l'ouvrais avant de lui en montrer l'intérieur, puis d'en sortir un petit sachet de poudre qui devait commencer à lui être familier. Le posant sur sa cuisse, je penchais la tête d'un air pensif. « Je suis pas certaine que l'arrière d'une voiture soit l'endroit idéal pour t'enfoncer une aiguille dans la chaîr, au vu de tes récentes mésaventures. » Son bras avait repris taille humaine, mais nous n'allions pas tarder à quitter la ville pour des routes légèrement moins bien entretenues, et étant donné que je comptais m'amuser ce soir, je préférais tant qu'à faire qu'il ne soit pas totalement hors service. Et je comptais pas non plus l'héberger chez moi tous les quatres matins. Sortant mon paquet de cigarette de mon sac, j'en attrapais une avant de l'allumer et de la coincer entre mes dents quelques secondes, inspirant la fumée pour mieux l'expulser de mes poumons à travers la fenêtre à moitié ouverte de la berline. « Je t'en proposerais bien une, mais j'ai l'impression que tu as de quoi t'occuper. » Rajoutais-je, faisant allusion au petit sachet de poudre sur ses genoux. De mon côté, j'avais décidé de temporiser un instant et de ne pas attaquer aussi fort que lui. Mais je comptais bien me rattraper pas la suite.




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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 23 Juil 2019 - 20:27, édité 2 fois
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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMer 17 Avr 2019 - 19:00


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Raelyn & Joseph


Si Joseph possède quelques qualités, la discipline ne fait pas partie d’entre elles. Depuis son plus jeune âge, il prend plaisir à désobéir aux règlements que ses parents lui imposaient. Et, aujourd’hui, après avoir pourri trois ans en prison pour avoir commis l’illicite, il n’arrive toujours pas à s’instaurer ses règles à lui. Il le sait depuis le début : Raelyn est un cadeau empoisonné qui a croisé son chemin au mauvais moment. Elle lui offre tout ce qu’il désire sans penser aux conséquences de ses actes parce que, au fond, elle ne le connait pas vraiment, ce type. Il est comme tous les autres cocaïnomanes qui rampent à ses pieds pour avoir ne serait-ce qu’une minuscule dose pour vaincre l’ombre qui s’installe dans leur crâne. Peut-être éprouve-t-elle un sentiment euphorique à la simple idée de se savoir indispensable aux yeux de certaines personnes. Chacun serait la drogue de l’autre.

Les effets du cannabis sont éphémères, tout comme ceux de la poudre blanche. Toutefois, l’herbe fumée apaise les muscles, les pensées et, ce, sur une durée un peu plus calculée. Joseph n’a pas l’impression de perdre la raison, à ce moment précis, mais, lorsque Raelyn s’approche de lui pour l’analyser à la recherche d’une réponse, il ne peut retenir un sourire béat qui étire tous les traits de son visage. Il se mord la lèvre inférieure lorsque les doigts fins de la femme viennent doucement pincer le bout de son menton pour relever sa tête, et il croise son regard, à la fois reposé et étourdi. Un ricanement s’échappe de ses lèvres : elle a rapidement deviné que c’est le cannabis qui alourdi ses paupières. Il n’a habituellement pas l’habitude de consommer cette drogue douce sans raison, et c’est pourquoi il en a une, ce soir : cette histoire de fête inoubliable, ce manque d’informations qu’il a obtenu, tout cela a fait naître en lui une certaine nervosité qu’il a combattu en coinçant un joint entre ses dents. Il savait, au fond, que c’était probablement une mauvaise idée d’accepter d’accompagner Raelyn dans l’inconnu. « Tant mieux, parce que j'ai zéro intérêt à être ta mère, ou ton chapperon. »  Il conclu en soufflant simplement, en posant un instant ses yeux sur les paysages défilants : « Et moi j’ai zéro intérêt à être ton fils. » Ce qui est évidemment plus que vrai, puisqu’il partage bien plus que du temps avec cette femme.

Le centre de l’univers devient à nouveau le petit sac à main de Raelyn. Joseph connaît les trésors qu’il renferme, et la simple idée de profiter un peu plus qu’il le faut de la ballade en taxi l’excite comme un chien auquel on tend un morceau de jambon. « Désolée de te décevoir, mais je suis pas certaine que tu sois la personne que j'aurais choisie pour une soirée mondaine. » Une fausse moue referme son visage, il n’est pas réellement vexé. Il ne connait pas beaucoup de choses sur ce genre de soirée mais il a deviné que ce sont des gens prestigieux qui s’y rendent. Probablement des banquiers, des patrons d’entreprises, des médecins : des hommes et des femmes en costume luxueux. Joseph n’a pas le souvenir de s’être une seule fois vêtu d’un costard après avoir quitté le nid familial. Il se souvient : cette foutue cravate qu’il portait à l’Église l’étouffait plus que la chaleur australienne. Et puis, à quoi bon fausser son image devant le monde entier ? Si lui-même sait qu’il n’est qu’une maladie, il n’arrivera jamais à faire croire le contraire aux étrangers. « Qu'est ce qui te dis que j'ai là dedans plus que le contenu classique d'un sac de femme ? Tu sais, mes papiers, mes clés, quelques préservatifs, et de quoi me repoudrer entre deux chansons ? » Il ne mord pas une seconde à l’appât. Il sait qu’elle s’amuse comme il le fait très souvent. « Des capotes, hein ? Continue, j’commence à collectionner des indices sur l’intensité de la soirée. Maintenant, j’sais que c’est pas une fête foraine. » Armé d’un sourire satisfait, il lorgne la jeune femme. Incapable d’être plus patient, il apporte rapidement l’idée de se faire un peu plaisir, là, tout de suite, dans cette bagnole mouvementée. « Parce que j'ai déjà joué l'égoïste ? »  Le garçon secoue la tête de droite à gauche, mollement, un mouvement à plusieurs reprises interrompu par les imperfections de la route. Si cette femme était égoïste, il ne serait pas retourné la voir la seconde fois. L’attention est finalement complètement virée vers le sac à merveilles et l’ex taulard se mord la lèvre inférieure pour contenir son envie d’y plonger la main. Sa patience est récompensée : Raelyn pose bientôt un sachet de poudre sur son genou. Il s’en empare, le serre doucement entre ses doigts comme pour remercier sa présence. « Je suis pas certaine que l'arrière d'une voiture soit l'endroit idéal pour t'enfoncer une aiguille dans la chair, au vu de tes récentes mésaventures. »  Il n’est pas idiot. La simple transformation de la poudre en liquide serait catastrophique dans un lieu si peu stable. Il perdrait la moitié de sa chimie. Alors, il réfléchit un moment, laissant l’idée de simplement inhaler la cocaïne chatouiller sa raison. Depuis sa sortie de prison, il n’a jamais opté pour cette technique puisqu’elle apporte les effets secondaires les plus indésirables : les tics nerveux du drogué. Il se détesterait de redevenir ce sniffeur impulsif qu’il était lorsqu’il se réveillait encore dans son lit chez les manthas. Toutefois, il ne pense pas qu’une seule fois serait si mesquine. « Je t'en proposerais bien une, mais j'ai l'impression que tu as de quoi t'occuper. » Il comprend à quoi elle fait référence lorsque l’odeur du tabac se fraie un chemin jusqu’à ses narines. Un léger sourire malin relevant le coin de sa lèvre, il observe la blonde à ses côtés tandis qu’elle tire une lente latte et il s’approche d’elle à petits bonds, diminuant la distance qui les sépare. « Pose pas de questions. » Il vient chercher sa main libre, la tend devant lui, serre ses doigts entre les siens et vient poser un baiser sur son poignet pour détendre sa chair. Habilement, il ouvre le petit sachet en plastique et vient doucement étendre une ligne de cocaïne sur son avant-bras, rectifiant l’alignement de certaines miettes égarées à la suite d’une secousse du taxi. Lorsque tout est fin prêt, il jette un coup d’œil malin à Raelyn sans jamais relâcher sa main, puis il approche doucement son visage du sien pour laisser leurs lèvres s’entrecroiser. Il profite plusieurs secondes de sa chair tendre, du goût de l’alcool et du tabac sur sa langue puis il redirige sa bouche le long de sa mâchoire, de son cou, qu’il parsème de baisers chauds. À la hauteur de son épaule, il sent son cœur se débattre dans sa poitrine et, après s’être occupé de ce dernier membre, il laisse son envie prendre le dessus. Sans jamais laisser de côté sa sensualité, Joseph se laisser guider par son nez jusqu’à la ligne de poudre qu’il vient inhaler en une seule fois. Arrivé au poignet de la jeune femme, il ferme lourdement les yeux, serres ses doigts plus que jamais, tandis que la drogue se colle à son crâne et injecte sa puissance dans ses veines. Sa respiration s’accélère, ses lèvres s’étirent et la douce vague de l’euphorie s’empare de tous ses sens. Gardant les yeux clos, il porte la main de la dealeuse jusqu’à ses lèvres et il embrasse chacun de ses doigts de manière lunatique, emprisonné entre les griffes du stupéfiant. C’est lorsque les roues du véhicule rencontrent un obstacle que Joseph rouvre les yeux et croise le regard de Raelyn, un sourire béat planté sur son visage. « J’espère qu’on arrive bientôt, parce que j’ai jamais été aussi prêt à m’défoncer. » Et c’est lorsqu’il souffle ces mots que la voiture ralenti près d’une imposante forêt.          
   



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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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― statistiques RP ―
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMer 17 Avr 2019 - 21:02



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Consommatrice régulière de cannabis, je sais effectivement en reconnaître les effets sur autrui, et lorsqu'un sourire idiot étire son visage, les premiers doutes me viennent déjà concernant ce qui fait planer Jo avant même que la soirée n'ai commencée. Sa lèvre qu'il se mord comme un enfant sans retenue lorsque mes doigts touchent sa peau, l'air hagard sur son visage alors qu'il soutient mon regard, et le petit rire d'un adolescent pris la main dans le sac lorsqu'un sourire vient à flotter sur mes lèvres, tout ça me confirme définitivement la prise de la substance sur laquelle j'avais parié dans un premier temps. Difficile de tromper une ancienne dealeuse en même temps, j'avais eu l'occasion de faire de la ville mon terrain d'observation lorsque j'arpentais les rues à la recherches d'âmes en peine, et surtout en manque. Le cannabis est une drogue un peu trop douce à mon goût pour réellement me retourner l'esprit, mais j'ai toujours apprécié l'effet qu'elle a sur mes nerfs, n'hésitant pas à allumer un joint dès le déjeuner, généralement attablé à la terrasse du restaurant avec Alec une fois son service terminé. En dehors de notre première rencontre je n'ai pas souvenir d'avoir vu Jo en consommer non plus, mais plus rien ne peut vraiment me surprendre venant de sa part donc je n'étonne même pas de le voir sous l'emprise d'une nouvelle substance.

« Et moi j’ai zéro intérêt à être ton fils. » On est bien d'accord. Ou alors nous formerions une famille sacrément dysfonctionnelle. Je me fis la réflexion que Jo devait certainement avoir quelque année de plus que moi en plus de tout ça, sans en être réellement certaine. La question de l'âge n'avait jamais été abordée entre nous, puisque ni lui ni moi n'avions réellement l'intention d'échanger des cadeaux d'anniversaire. Je ne lui donnais pas la quarantaine, c'était certain, mais peut être trois à six années supplémentaires. Difficile cependant d'avoir des certitude à ce sujet, tant il lui arrivait de se conduire en jeune homme sortant de l'adolescence. « Des capotes, hein ? Continue, j’commence à collectionner des indices sur l’intensité de la soirée. Maintenant, j’sais que c’est pas une fête foraine. » Pourtant, l'idée peut être amusante, et je suis persuadée qu'il y a de quoi s'amuser, avec l'esprit un peu mal tourné. « Je suis sûre que même si c'était le cas, tu arriverais à rendre les choses érotiques. » Quoi, l'adrénaline, toutes les cachettes aux recoins des chapiteaux et sous les géantes armatures en fer, l'obscurité d'un train fantôme, il n'y a que moi que l'idée arrivait à enflammer ? « Mais non, effectivement, c'est pas une fête foraine. » J'étais finalement presque déçue, après ces quelques images qui m'avaient traversé l'esprit. Mais non, l'endroit où nous nous rendions était beaucoup moins... bon enfant. Je l'observe s'emparer du sachet de poudre, comme si quelqu'un risquait de lui voler, et comme ce petit bonhomme fripé avec son anneau dont je ne retenais jamais le nom, dans ce film idiot qu'Aaron était à l'époque capable de regarder - et donc m'imposer - plusieurs fois par mois.

Sentant qu'il réfléchit à la méthode la plus simple et plus rapide de défonce, je m'allume une cigarette, comme pour tenter de me raisonner et de détendre mes muscles, me préparant comme à chaque fois au saut de mon estomac dans mon abdomen lorsque j'observe Jo s'offrir un fix, réveillant au passage mes pulsions refoulées et coupables. Il plonge ses yeux dans les miens, alors que je tire une latte sur ma cigarette, et parcourt les quelques centimètres qui nous séparaient encore en un rapide mouvement. Assez interpellée par la manoeuvre, je lui lance un regard curieux. « Pose pas de questions. » Le ton est ferme, sur de lui, et je n'ai jamais rien eu contre les ordres et les hommes sachant prendre le contrôle dans ce type bien précis de situation, alors je ne réponds rien, l'attente faisant monter une douce fièvre en moi. Un frisson parcourt d'abord mon bras lorsque sa main passe sous la mienne, ses doigts enserrant les miens, et automatiquement les muscles de mon bras se contractent sous l'effet de ce contact inattendu. Il le ressent sûrement puisqu'il vient doucement déposer ses lèvres sur mon poignet fin, alors que je ferme les yeux, profitant du frisson qui remonte jusqu'à mon épaule pour redescendre mourir au creux de mon ventre. Mon coeur s'accélère et ma respiration se fait difficile et saccadée lorsqu'il ouvre délicatement de sa main libre le sachet que je viens de lui donner, et que je comprends ce qu'il s'apprête à faire. Il étale délicatement la fine poudre sur mon avant bras, et je ressens le besoin bestial de descendre mon visage et d'inhaler moi même la drogue. Je n'ai qu'à remonter mon bras de quelques centimètre et n'ai jamais été aussi proche de cette chienne depuis que j'ai réussi à lui faire quitter définitivement mes narines. Je ferme les yeux quelques secondes, tentant de résister à la tentation, resserrant sans m'en rendre compte mes doigts autour de ceux de Jo. Lorsqu'il approche sur visage du mien et dépose ses lèvres sur les miennes, j'accueille la distraction de tout mon être, lui rendant sauvagement son baiser. Quand ses lèvres glissent sur ma mâchoire, j'ai réussi à détourner mon esprit du rail aligné sur mon bras, et alors qu'il dépose un baiser chaud dans mon cou, je sens le désir monter en moi. Je me rends compte qu'il fait une parfaite distraction alors que ses lèvres se posent sur ma clavicule et j'ai du mal à réfréner un soupir d'excitation lorsqu'il parcourt mon bras en inhalant la cocaïne. Lorsqu'il ferme les yeux, profitant certainement du plaisir provoqué par la brûlure de la poudre dans son système respiratoire qui m'est si familière, je reste interdite, et mon coeur part à la renverse lorsqu'il porte enfin ma main à ses lèvres pour l'embrasser. L'appel de la cocaïne n'a jamais été aussi fort et puissant que depuis que je fréquente Jo, mais ce n'est rien à côté de cet instant. Ma main libre n'a pas bougé pendant toute l'opération, et je me rends compte que la cigarette est aux trois quarts consumée, la cendre s'accumulant en sous extrémité. Poussant un soupir je la jette par la fenêtre entrouverte, avant de replonger mes yeux dans ceux de Jo, qui semble si proche du paradis. « J’espère qu’on arrive bientôt, parce que j’ai jamais été aussi prêt à m’défoncer. » J'ai envie de lui répondre que la défonce m'a l'air déjà bien entamée, mais les mots ne sortent pas de ma bouche. Je prends encore quelques secondes pour laisser les battements de mon coeur ralentir, et ma gorge se desserrer quand la voiture ralenti, et s'arrête à destination, alors que je réalise à regret que nous sommes arrivés.

A cet instant je n'ai plus du tout envie d'aller à cette fichue soirée, ni même de sortir du véhicule. Je n'ai qu'un seul désir, retirer le t-shirt du jeune homme pour couvrir son torse musclé de baisers, démangée par l'envie de le sentir en moi. Je ferme les yeux et secoue la tête, freinant mes ardeurs. Une main toujours prisonnière dans celle de Jo, je pose celle encore libre sur son torse et l'enjambe d'un geste maîtrisé, pour me retrouver assise à califourchon sur lui. Appuyant ma main sur son torse, je dépose un baiser plus brûlant encore que le précédant sur ses lèvres, rapprochant instinctivement mon bassin du sien, collant mon corps contre celui du jeune homme. Finalement, ma main cherche la poignée de la portière, que je pousse, avant de mettre fin au baiser et d'enjamber mon compagnon de soirée, de l'autre côté cette fois ci, sortant de la berline par le côté duquel il était entré, dans l'espoir de l'avoir laissé pantois. A l'extérieur, je ferme les yeux quelques secondes, profitant de la fraîcheur de la nuit pour essayer de vider mon esprit et de redescendre en température. Finalement, je rouvre les yeux et les pose sur Jo, toujours à l'intérieur du véhicule. « Qu'est ce que t'attends, on va pas rester là toute la nuit. » Un sourire mutin se dessine sur mon visage alors qu'une petite voix me hurle "Hypocrite, tu en as envie", et j'essaye de ne pas y prêter attention. Pendant qu'il se dégage de la berline, mes yeux découvrent enfin les environs. Un bosquet se dessine derrière nous, et plusieurs dizaines de voitures sont déjà garées, alors que d'autre arrivent, les fêtards se dirigeant vers l'entrée de la petite foret, empruntant un chemin que je distingue enfin. Je repose mes yeux sur Jo. « Rassure toi, je t'ai pas amené ici pour te descendre et enterrer les différentes parties de ton corps à travers la forêt. »

Je me penche à l'intérieur du véhicule pour attraper la bouteille de whisky que j'ai bien failli oublier et mon sac à main, avant de remercier le chauffeur et de lui tendre quelques billets pour la course. La voiture finit par démarrer, nous laissant tous les deux avec la lumière de la lune comme seul éclairage. Je ne suis pas romantique pour deux sous, mais je ne peux pas m'empêcher de me faire la remarque que l'endroit est plutôt bien choisi en levant les yeux vers le ciel. La lumière de la ville reste visible au loin, mais la sensation de dépaysement est assez prenante et plutôt réussie, et les hauts arbres étouffent le bourdonnement de la musique, qu'on ne devine qu'en tendant l'oreille. Je repose mes yeux sur le jeune homme, avant de dévisser le bouchon de ma bouteille. « A la tienne. » J'avale plusieurs gorgées du liquide ambré et tends finalement la bouteille à Jo, en jeune femme altruiste que je suis. « On se met en route ? » Je prononce ces mots dans un murmure, en désignant d'un bref signe de la main le chemin un peu plus loin.




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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 30 Avr 2019 - 21:29, édité 1 fois
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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptySam 27 Avr 2019 - 5:11


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Raelyn & Joseph
S’il y a quelque chose que Joseph a remarqué dans l’attitude de Raelyn tandis qu’il s’amusait à lui présenter son petit numéro de sniffe sensuelle, c’est cette tension inhabituelle dans ses veines chaudes, son cœur bondissant, peut-être excité, peut-être tenté : il n’aurait pas pu deviner. Il avait senti quelque chose de nouveau au creux de la poitrine de sa partenaire à la chevelure platine, s’était égaré une seconde de trop contre la courbe de son cou et avait entendu son souffle froid, sec. Aucune conclusion n’aurait pu être tirée à la suite de ce cours contact; le désir sexuel, l’envie de sentir ses lèvres sur une plus large étendue de peau… l’appel de la poudre enivrante qui avait trouvé refuge dans l’esprit du garçon qui la convoitait depuis si longtemps. Il n’y avait plus porté d’importance à l’instant même où l’euphorie s’était approprié son corps en entier. Il avait arrêté de penser, de réfléchir, il profitait du bonheur d’oublier un moment, les lèvres posées sur les doigts fins de la dealeuse comme s’il désirait se museler pour s’empêcher de partager ce plaisir qu’il sait faux et qu’il déteste d’amour. Ses yeux luisants se réveillent, se posent sur la silhouette légèrement floue de Raelyn et sa langue s’agite d’elle-même pour prononcer des mots qu’il n’a pas le temps de réfléchir. Plus, il en veut plus. Il n’obtient pas de réponse que la bagnole s’arrête doucement, faisant grincer les graviers sous ses pneus. Aussitôt, Joseph détourne son regard vers la vitre pour analyser l’extérieur mais il ne décèle que la nuit charbon. Son intérêt est davantage capté lorsqu’une femme accompagnée d’une amie contourne la voiture sans se soucier de sa carrosserie, faisant glisser sa bague métallique sur la peinture jaune. Son cerveau s’éteint et aussitôt son intérêt est capté : il y aura des filles, plein de filles. Mais, pour le moment, une fille en particulier se hisse sur ses cuisses et ça lui arrache un sourire satisfait. Ses lèvres rencontrent celles de Raelyn pour la seconde fois de la soirée, il souffle contre elle, invitant sa langue dans la danse. Les paupières closes, il perçoit des étoiles et sa tête est aussi légère qu’une plume qui se détache de la parure de son hôte ailé. Il ne se gêne pas pour appuyer sur le bassin de la jeune femme pour amplifier le contact de leur entre-jambe et un sourire satisfait étire ses lèvres lorsque la joueuse décide de finalement l’enjamber complètement pour ouvrir la portière de son côté à lui. Il pouffe de rire en posant l’arrière de son crâne sur l’appui-tête du véhicule et un ricanement constant soulève sa poitrine à un rythme qui paraîtrait dangereux pour un médecin. Il n’est pas dans son état normal et il n’a pas encore conscience qu’il le regrettera plus tard, comme à toutes les fois où il laisse les envies prendre le contrôle de ses membres. Dans un réflexe qu’il ne contrôle pas, il glisse sa main au niveau de la boursouflure naissante à la hauteur de ses hanches et il replace son sexe gênant de manière nonchalante, comme s’il ne réalisait pas que ce genre de geste de ne fait pas en public. « Qu'est ce que t'attends, on va pas rester là toute la nuit. » Il ne bronche pas, s’assure d’avoir placé sa virilité dans un angle accommodant et il pivote lentement la tête vers Raelyn en se redressant. D’un ton faussement rancunier, il lance, en se glissant le long du siège pour enfin sortir du taxi : « Ta faute, t’as ruiné mon confort. » L’ex taulard reste immobile, le temps d’avaler ce trop plein d’air naturel. Il remarque instantanément que cet endroit ne sent pas le Brisbane qu’il connaît. L’air est bien plus frais qu’en ville et un voile de feuilles couvre le ciel. Enfin, il analyse le sol rocheux et les quelques brins d’herbes qui arrivent à tendre leur tête à travers les racines, la terre, les pierres. « Ça se passe dans une forêt ? Ça doit être super légal, ton truc ! » Il rigole de son propre sarcasme et son regard se pose naturellement sur quelques silhouettes sombres qui se fraient un chemin parmi les feuillus. Il a tout de suite envie de les suivre, entraîné par la hâte, le besoin de savoir immédiatement comment se terminera cette soirée. « Rassure toi, je t'ai pas amené ici pour te descendre et enterrer les différentes parties de ton corps à travers la forêt. » Ses lèvres s’entrouvrent, il reste muet un long moment, le regard vitreux, et il reprend le contrôle en souriant après que cette vague de cocaïne ait totalement traversé sa cervelle. « Ça m’rassure pas, j’comptais sur toi pour ramener ma queue au mec qui s’occupe des records du monde. » Il la nargue mais ses iris glissent naturellement vers ses fesses exposées lorsque Raelyn se penche dans le véhicule pour récupérer son bien alcoolisé qu’elle a manqué d’oublier. La portière claque, la voiture démarre immédiatement sans laisser le temps à Joseph de décoller son dos de cet appui qu’il s’était improvisé et il réussit de justesse à garder l’équilibre. Il pouffe de nouveau de rire, il est incontrôlable. Il a du plaisir, il se sent bien. Trop bien. Par réflexe, il vient tâter la poche de son jean pour s’assurer qu’il n’a pas oublié son sachet de plaisir sur le siège et il constate qu’il pourra encore s’amuser plus tard. Le jeune homme humecte machinalement ses lèvres à la vision du whiskey et il se rend compte de la sécheresse dans sa bouche ainsi que du goût amer qui s’est niché dans le fond de sa gorge à la suite de sa première dose de poudre magique. Lorsqu’elle lui tend la bouteille après d’être abreuvé avec lui, il lui offre un clin d’œil et il trinque à sa santé, en retour, pour finalement avaler plusieurs gorgées généreuses. « On se met en route ? » Il hoche la tête mais n’abandonne pas son nouveau jouet pour autant. Pour inciter Raelyn à avancer, il pose sa main contre la courbe de sa fesse, révélée, et il pousse doucement sa propriétaire vers l’avant en arborant un air malin. « À vous l’honneur votre majesté. » Il la suit de près et se décide finalement de retourner à sa hauteur pour admirer en même temps qu’elle les installations : les quelques tables de plastique, le plancher de danse improvisé à côté de luminaires multicolores, et les haut-parleurs qui vomissent des chansons plus fortes les unes que les autres. Son cœur s’agite dans sa poitrine comme celui d’un enfant découvrant ses cadeaux sous le sapin le vingt-cinq décembre. « Fuck ! » Il bascule la tête vers Raelyn pour rapidement comprendre qu’elle ne l’a pas entendu au travers le brouhaha assourdissant. « J’AI DIT : FUCK ! J'ai pas fait ça depuis mes vingt ans ! » Il attrape la main de la jeune femme pour la guider maladroitement jusqu’aux tables où plusieurs verres vides gisent comme des cadavres. Il boit une autre gorgée de whiskey avant de tendre la bouteille à sa compagnie en lançant à gorge déployée : « Alors !? T’as envie de te perdre parmi la foule ou tu préfères rejoindre le coin champignons magiques ? » Il pointe du doigt ce petit groupe à l’écart, installé sur le sol au pied d’un arbre, occupé à classer une certaine marchandise louche. Il passe sa main dans ses cheveux en jetant un coup d’œil aux corps dansants sous les lumières, un sourire naissant sur les lèvres. Il ne le remarque pas, mais ses propres membres se sont mis à s’agiter progressivement, emportés par la musique.
                

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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptySam 27 Avr 2019 - 17:43



Fire meet gasoline

Lorsque sa langue rentre dans la danse et que ses mains se posent de part et d'autre de mon bassin pour m'attirer à lui, mon rythme cardiaque s'accélère, et je profite de la douce sensation de chaleur qui se répand au creux de mon bas ventre. de ma main libre je m'arrime à lui, regrettant au passage la présence du tissu qui recouvre son torse, t-shirt que je me serais fait un plaisir de faire glisser et passer au dessus de ses épaules si j'avais écouté mes pulsions. Ayant grimpé sur ses cuisses dans le but de m'amuser un peu avec lui, de faire monter sa température corporelle et d'accélérer son rythme cardiaque avant de me retirer, je me retrouve à la place de l'arroseur arrosé, tant je me suis laissée porter par le moment. Malgré tout je suis la première à reconnecter avec la réalité, malheureusement la plus sobre, et je décide de renfermer ces pulsions dans leur cage, pour le moment en tout cas. Lorsqu'une fois sortie de la voiture, je me retourne pour observer Jo, je lui trouve un sourire aux lèvres, un ricanement s'élevant de sa gorge, visiblement déjà emporté par la cocaïne. Une drogue que je connais bien, qui monte rapidement, dont on ressent les premiers effets dès les premières minutes, mais qui ne nous entraîne que pour un bref tour de manège, avec un plateau rarement supérieur à une heure. Et inlassablement, qui nous pousse à y revenir, en reprendre pour retrouver ce trip si puissant, mais aux effets si courts, en faisant à mes yeux l'une des drogues les plus dangereuses, tant elle nous happe par vagues au court de la même soirée, comme un amant jaloux nous retenant par la main dès que l'on s'éloigne un peu trop de lui. « Ta faute, t’as ruiné mon confort. » Mes yeux passent rapidement sur le renflement au niveau de son entrejambe, toujours surprise par sa promptitude à se laisser gagner par le désir. Pour faire simple et imagé : Jo n'a rien d'un moteur diesel. Je n'ai jamais été du genre à m'offusquer de provoquer du désir - ce n'est certainement pas vêtue de la sorte que je vais commencer - aimant au contraire me sentir convoitée. Et je dois bien avoue que dans ce genre de situation, je suis bien contente d'être une femme, et de n'être trahie que pas des joues légèrement rosies et une respiration plus saccadée. Pour lui répondre, je me contente simple d'ouvrir ma bouche et d'y placer ma main, pour simuler surprise et confusion.

L'air frais me fait du bien, et je me surprend à fermer les yeux quelques secondes, alors que Jo découvre notre lieu d'arrêt à son tour. « Ça se passe dans une forêt ? Ça doit être super légal, ton truc ! » Rouvrant mes paupière pour lui adresser un sourire en coin, je prends l'air le plus innocent dont je suis capable. « La légalité, c'est d'un ennui. » Malgré ses yeux vitreux, et ses pertes de connexion avec la réalité régulières, je sens que j'ai piqué sa curiosité. Il ne s'attendait probablement pas à ça, et ça tombe bien, j'aime pouvoir me targueur d'être une femme surprenante. « Ça m’rassure pas, j’comptais sur toi pour ramener ma queue au mec qui s’occupe des records du monde. » Je me rapproche de lui et laisse courir une main sur son torse, descendant dangereusement vers son intimité, mais arrête finalement ma course avant de devenir indécente, pour simplement secouer la tête et me mordre la lèvre d'un air espiègle.  « Et pour prétendre à quel type de record exactement ? » Je n'ai jamais eu à me plaindre avec lui, mais la tentation était trop forte.

Je sens son regard peser sur moi, et surtout sur une certaine partie de mon corps alors que je règle le chauffeur, me contraignant à me pencher à l'intérieur du véhicule, et finalement j'ai ma réponse lorsqu'après avoir accepté la bouteille et trinqué je suis surprise par une main posée de façon impudente sur mes fesses, largement dévoilées par la faible quantité de tissu les recouvrant. L'insolence de l'ancien manthas m'amuse une fois de plus, mais je ne ressens absolument pas le besoin ou l'envie de lui adresser des remontrance, préférant au contraire le laisser s'approprier mes courbes comme bon lui semble. « À vous l’honneur votre majesté. » Son geste et ses paroles me tirent un sourire alors que l'alcool embue mes pensée, commençant déjà à me rendre plus gaie qu'à l'ordinaire. « N'en profite pas pour me reluquer ! » Mes lèvres s'activent pour dire le contraire de ce que je pense, Jo ne sera certainement pas dupe, il est facile de deviner que j'aime être vue et observée, et je passe devant. Mes jambes s'activent, empruntant le chemin par lequel j'ai aperçu quelques personnes se diriger. Sur le trajet, je sens encore une fois le regard perçant de Jo dans mon dos, et lorsque le son commence à se faire plus intense, plus proche, je le sens accélérer le pas le temps de se mettre à mon niveau, si bien que nos yeux découvrent au même moment l'immense clairière, transformée en un éphémère lieu de débauche. Quelques tables en plastique sont disposée à l'orée des bois, les luminaire fluorescents brillent dans la nuit, mais clairement, la star de la soirée, c'est l'impressionnant système de son que je distingue un peu plus loin, qui a certainement nécessité une après midi entière d'installation à lui seul. Ses lèvres remuent mais je n'arrive pas à distinguer ses paroles. Il se rapproche et répète plus fort pour couvrir la musique. « J’AI DIT : FUCK ! J'ai pas fait ça depuis mes vingt ans ! » L'excitation et l'euphorie sont tous les deux palpables dans sa voix, et je suis clairement satisfaite de mon petit effet. Le brun est le meilleur compagnon de soirée que j'aurais pu choisir dans la liste de mes favoris, tant il partage mon appétit pour les excès en tout genres. De tous mes amants, il est clairement celui qui a le moins froid aux yeux lorsqu'il s'agit de s'amuser. Je prend son visage entre mes deux mains brûlantes, observant ses pupilles dilatées. Il m'a l'air complètement sous emprise. « C'est pas très gentil de pas m'attendre... » Me laissant emportant par l'euphorie du moment je dépose un baiser sur l'une des ses joues, avant de sentir ses doigts glisser entre les miens, et me laisse entraîner vers une zone occupée par plusieurs tables recouvertes de verres et de pochons en plastique, tous vides. La soirée a définitivement commencé pour les fêtards, et il est grand temps qu'il en soit de même pour moi. Décidant donc de rattraper le retard que j'ai finalement à mon tour accumulé, j'attrape la bouteille tendue par Jo et glisse une main dans ma pochette, passée en bandoulière autour de mon épaule, pour en retirer une pilule d'une jolie couleur rose bonbon. J'entrouvre les lèvres pour la déposer sur ma langue, avant de dévisser le bouchon de la bouteille de whisky pour avaler une gorgée d'alcool, faisant glisser l'ecstasy dans ma gorge. Les effets mettant généralement entre une demie heure et une heure avant de monter, il était tant que je m'active, pour que la drogue m'emporte avant que Jo ne commence l'inévitable redescente de la première dose qu'il s'est offerte dans le taxi. En attendant les effets de la drogue, j'avale toujours directement à la bouteille trois gorgés d'alcool supplémentaires, peu désireuse d'utiliser l'un des gobelets présents sur la table. Partager le goulot d'une bouteille avec mon compagnon de soirée ne me dérange pas le moins du monde, puisque c'est bien le plus chaste de nos échanges de salives, mais je n'ai plus vingts ans, et pas envie d'attraper une saloperie.  « Alors !? T’as envie de te perdre parmi la foule ou tu préfères rejoindre le coin champignons magiques ? » D'un geste de la main il attire mon regard sur le petit groupe de personnes installées au pied d'un arbre un peu plus loin mais mon attention se focalise à nouveau rapidement sur la foule de corps vibrants au son de la musique transe que crachent les enceintes. Les vibrations de la musique arrivent à passer à travers l'écran de fumée que l'alcool commence à créer autour de mon esprit, et je me sens irrémédiablement attirée vers la foule. D'un geste du menton je désigne la piste de danse improvisé, avant de me rapprocher de son oreille pour ne pas avoir à hurler. « Si j'étais toi je toucherais pas à autre chose que ce que je te fournis. » La came du club était de qualité, en tout cas non coupée à tout un tas de merdes. J'étais bien placée pour le savoir, m'occupant moi même de l'approvisionnement de la marchandise. Hors de question donc que je touche à ce qui s'échangeait pour quelques dollars au pied de l'arbre, même s'il n'était pas exclu que plus tard je choisisse d'aller rendre visite à la compagnie de champignons magiques, ne serait-ce que pour profiter avec eux de mon trip.

Observant la musique prendre possession de son corps, je plonge finalement mes yeux dans ses pupilles claires pour lui préciser ma pensée. « Allez viens te déhancher Travolta. » Après ce qui ressemble plus à un ordre qu'à une requête, j'attrape le jeune homme par la boucle de sa ceinture, dans un geste trahissant l'intimité, je l'entraîne vers la foule, détaillant les visages et les corps. La moyenne d'âge est basse et beaucoup d'individus doivent avoir au moins une dizaine d'années de moins que moi, et dans cette foule où se mélangeait ingénues et jeunes imberbes, Jo était clairement l'un des types les plus excitants. C'est pourquoi même si je n'étais pas enchaînée à lui pour le reste de la soirée simplement parce que je l'avais invité, ça plus l'avant goût auquel j'avais eu le droit dans le taxi, je n’ai pour l'instant aucunement l'intention de m'éclipser ou de profiter de la soirée de mon côté. Laissant le rythme régulier et rapide des sonorités électroniques contrôler les battements de mon coeur je sens la présence du brun derrière moi et colle mon dos contre son torse, pressant mon corps contre le sien, ondulant mes hanches de droite à gauche dans un mouvement sensuel. Je lève lentement mes bras au dessus de ma tête, attendant impatiemment les premiers effets des stupéfiants.




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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMer 1 Mai 2019 - 6:20


Fire meets gasoline
Raelyn & Joseph
Un rire exagéré, complètement hors du contrôle de Joseph, s’échappe de ses lèvres lorsque Raelyn fait mine d’être innocente face à cette érection déplaisante dans ses pantalons. Lorsque la cocaïne s’attaque à son cerveau, il devient le meilleur public de tous les humoristes, même des plus mauvais. Le coup de la pelure de banane glissante le tordrait de rire, même cette stupide blague qui consiste à tirer le doigt d’une personne pour lui faire lâcher une caisse. Il n’y a que l’euphorie qui réagit à tout ce qui se passe autour, et cette simple mimique innocente de Raelyn l’empêche de se dresser hors du taxi sans craindre de tomber à la renverse. Lorsqu’il réussi enfin à poser les pieds sur le sol terreux, il se permet une petite pause, le temps de laisser ses étourdissements de fatigue le quitter. C’est qu’il a perdu tout son air en s’esclaffant autant, le pauvre gamin.

Lorsque ses yeux s’habituent finalement à la noirceur, il comprend rapidement que tous les deux se trouvent à l’orée d’une forêt et il se permet un petit commentaire furtif quant à la légalité de la fête qui se déroule déjà à quelques mètres plus loin. « La légalité, c'est d'un ennui. » S’il n’était pas complètement défoncé, il n’aurait pas hésité à lui rappeler que c’est l’illégalité qui l’a enfermé dans une prison et qu’il ne s’était jamais autant ennuyé de sa vie dans cette cellule. Mais, les esprits bien trop embués, il se contente de ricaner en hochant la tête, agissant comme un gamin impressionné par l’audace d’un adulte. « Et pour prétendre à quel type de record exactement ? »  Il fait la moue, grimace, et détourne les yeux, faussement embêté. Bien évidemment qu’elle fait exprès de l’irriter. En temps normal, il aurait usé de sarcasme pour gagner le duel mais, à ce moment précis, sa tête est bien trop légère pour que ses méninges ne construisent un argument fatal. Il abandonne finalement, répondant à la question par la réponse la plus simple. « Record de longueur, non ? J’pensais que t’avais remarqué. » Il sourit à pleines dents, toutefois très peu fier de son absence de répartie. S’il a une seule chose qu’il n’aime pas lorsqu’il est sous l’emprise de la drogue, c’est cette perte de contrôle de son corps, de ses pensées. Maintenant armés de la bouteille d’alcool, les deux partenaires de connerie empruntent finalement le chemin pour rejoindre les festivités. « N'en profite pas pour me reluquer ! » Il souffle tout l’air par ses narines, les deux yeux posés sur ses fesses si peu camouflées. « J’ferais jamais ça. » Si l’appel de la fête ne se faisait pas si fort, il aurait probablement eu envie de coincer le corps de Raelyn contre le sien pour la guider vers l’intimité de la forêt. Mais rien n’empêche que la soirée ne se termine pas par cette éventualité. Alors, il sera patient. Il profitera de la musique, des lumières éblouissantes qui coupent sa rétine puis des courbes de sa reine autour de sa virilité tandis qu’ils partagent un orgasme au milieu des feuillus. Arrivés près de la foule, Joseph ne peut contenir son contentement d’être présent à cette soirée, il le fait savoir à Raelyn à deux reprises, la musique empiétant sur sa voix la première fois. Elle s’empare de sa tête entre ses mains et un sourire béat étire les lèvres du garçon lorsque la femme scrute ses pupilles probablement aussi rondes et noires qu’un morceau d’espace sans étoiles. « C'est pas très gentil de pas m'attendre... » Il réfléchit un moment au sens de ses paroles pour finalement comprendre le sujet de cette plainte. Il hausse les épaules, l’air las, puis il répond, tandis qu’elle pose ses lèvres maquillées sur sa joue rougie par la chaleur qui consume son corps : « T’as qu’à t’laisser tenter par la poudre. Tes bonbons sont trop gentils. » Il s’empare ensuite de sa main pour la diriger vers un espace plus calme. Les deux nouveaux venus se placent un moment en retrait pour analyser les lieux avant de décider de quel camp ils choisiraient. Les champignons ou les danseurs. Un choix difficile. Toutefois, son corps, et lui de Raelyn, semblent avoir une préférence pour la piste de danse. Le garçon hoche la tête, satisfait de sa décision, et, tandis qu’il s’apprêtait à laisser ses jambes le contrôler, il se fait arrêter par un avertissement de la dealeuse. Il se mord le bout de la langue pour contenir son sourire et il répond, le ton désintéressé : « Tu m’prends pour qui ? Un stagiaire dans le domaine ? » Il la défie du regard sans remarquer que ses membres s’étaient déjà mis à danser au rythme de la musique, tellement ils étaient impatients. « Allez viens te déhancher Travolta. »  Une autre référence qu’il ne peut pas comprendre, il commence à les collectionner, celles-là. La reine l’attrape par la ceinture pour le guider vers la piste de danse et il se laisse traîner, les yeux brillants et la tête dans les étoiles. Au-dessous des lumières, il perd complètement le contrôle et il se laisser aller au rythme des percussions bien trop fortes et de la guitare électrique aussi frappante que la foudre. Même coincé dans la foule, il ne se sent pas claustrophobe : ces bras qu’il percute par erreur l’encourage à se perdre davantage dans sa tête. Il reprend conscience seulement lorsque le corps de Raelyn vient de coller à lui. Il pose machinalement ses mains à ses hanches en glissant son menton au creux de son cou, les paupières closes. Il hume son parfum, euphorique, et il vient mordiller sa carotide avant de souffler à son oreille : « Tu la sens, la magie ? » Il pose sa bouche sur son lobe et le coince entre ses lèvres en glissant ses doigts en dessous de ses shorts serrés. Il érafle sa peau de ses ongles, inconscient de ces gestes contrôlés par la cocaïne. La foule l’aspire, se compresse contre leur corps unis, et, sous l’impulsion, il demande d’une voix confiante : « File-moi une pilule. J’veux voyager dans l’même univers qu’toi. » Il oublie ses convictions, ses retenues. Ce soir, il veut expérimenter l’inatteignable. Le paradis que même la mort n’offre pas.  


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Dernière édition par Joseph Keegan le Jeu 2 Mai 2019 - 3:01, édité 1 fois
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MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34326 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
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INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyMer 1 Mai 2019 - 10:32



Fire meet gasoline

Jo semble définitivement gagné par l'euphorie, et à cet instant je n'ai qu'une hâte, le rejoindre dans ce monde. Je n'ai jamais su expliquer pourquoi j'ai commencé à prendre de la drogue, à l'origine, peut être simplement parce qu'en arrivant à Brisbane j'étais une jeune fille à peine sortie de l'adolescence, ayant toujours vécu dans une petit ville où rien n'arrivait, et influençable. J'avais rencontré les mauvaises personnes, fréquenté les mauvaises soirée, et n'avais su dire non lorsqu'un premier rail de poudre m'avait été proposé. Et cette drogue, j'en étais instantanément tombée amoureuse, avant d'en devenir accro, tant elle me procurait une sensation d'euphorie, que je confondais pendant mes trip avec un bonheur pur et inébranlable. Oui, livré à moi même dans cette grande vile, j'avais l'impression de ne jamais avoir été aussi prospère et radieuse. Alors j'en avais repris et repris, ne réalisant pas ou plutôt refusant de réaliser que tout ça n'était qu'une illusion. Puis pendant deux ans, je n'avais plus touché à rien, si ce n'est un joint à l'occasion pour me détendre après une journée difficile. Et lorsqu'à la mort d'Aaron j'avais recommencé à prendre des stupéfiants, je ne me faisais plus aucune illusion sur la facticité de ce bonheur, mais j'en avais eu besoin pour sortir la tête hors de l'eau. Ce n'était pas seulement l'habitude, l'accoutumance, qui me gardait accrochée à ces saloperies. J'aimais chaque sensation, et étrangement aussi bien la montée euphorique et cette énergie pure et indomptable, que la descente, cette mélancolie pour laquelle j'avais une inclinaison non explicable. Peut être parce que c'était familier, c'était quelque chose que je maîtrisais, je maîtrisais l'augmentation de dopamine dans mon cerveau me provoquant de la jouissance, comme je maîtrisais la vague à l'âme que je m'infligeais. Je restais dans le contrôle.  

En tout cas s'il y a un chose par laquelle Jo ne brillais pas à cause de la drogue qui embuait son cerveau, c'était sa répartie. « Record de longueur, non ? J’pensais que t’avais remarqué. » Je me serais attendu à quelque chose de plus recherché de la part de cet insolent compagnon, mais sans compter sur la fée blanche. Je jetai un coup d'oeil volontairement appuyé sur son intimité, avant de lui lancer une dernière pique provocante avant de me mettre en route. « Faudra me montrer ça, j'ai pas remarqué. » Il n'avait rien à envier à la plupart de mes amants, c'était vrai, mais quand bien même il aurait été monté comme un cheval, j'aurais quand même eu besoin de sortir gagnante de cette joute verbale. J'en avais toujours eu besoin.

« J’ferais jamais ça. » Sentant sa présence derrière moi, j'étais persuadée qu'il le faisait déjà, et que de toute façon il était le genre d'homme plus stimulé par l'interdit que du genre à le respecter. Le genre d'homme de qui, si l'on voulait obtenir quelque chose, il suffisait de lui interdire de le faire. Et à l'instant, j'avais très envie de lui interdire de m'attirer de façon fougueuse contre un arbre et de ne pas me laisser partir avant de m'avoir offert un orgasme. Le chemin était faiblement éclairé, et l'appel de l'intimité dans ces bois sombre enflammait tout mon être. Mais j'avais vendu à Jo la meilleure soirée de sa vie, et s'il était évident qu'à mes yeux cette promesse se scellerait par nos corps entrelacés, je voulais également profiter de la fête. Et en voyant l'air béat sur son visage, su que l'endroit l'avait conquis. Mais il avait de l'avance, bien trop d'avance sur moi et je comptais bien réequilibrer la balance. « T’as qu’à t’laisser tenter par la poudre. Tes bonbons sont trop gentils. » Laissant échapper un sourire, je secouai la tête. « Aussi inconcevable que ça puisse paraître, je touche plus à ça. » Si l'émoi dans mon corps lorsqu'il avait consommé la Blanche sur mon bras n'était pas assez clair, il devrait se douter maintenant, que je connaissais bien sa bonne amie. Mais que nous étions froissées depuis des années. Après un baiser sur sa joue j'avais laissé mes lèvres glisser près de son oreille pour y glisser une dernière phrase.  « Et les bonbons ont le mérite de t'envoyer planer bien plus longtemps. Une longue nuit d'extase, si ça t'intéresse fais moi signe. » Finalement je m'étais laissée entraînée vers ce qui était peut être la zone la plus "calme" de la soirée, la notion de calme étant ici tout à fait relative. Je n'étais pas sa mère, et je n'étais même pas réellement sa dealeuse, partageant seulement avec lui de quoi pimenter ses soirée lorsque nous nous voyions, mais pourtant je lui glissai un simple avertissement quand à la marchandise qui circulait ici, vantant au passage les mérites de celle du Club. Chassez le naturel... « Tu m’prends pour qui ? Un stagiaire dans le domaine ? » Je penchai la tête sur le côté, la langue déjà déliée par l'alcool. « Si t'es un stagiaire t'as intérêt à m'impressionner, si tu veux une bonne note à ton rapport. » Ne me gênant pas pour appuyer une main sur son torse, j'avais ajouté, dans un rire léger. « Ensuite, je suis facile corruptible... » Et l'attrapant pas la ceinture je l'avais entraîné vers la piste.

L'alcool avait commencé son oeuvre plus tôt que l'ecstasy, si bien que, mon corps collé contre celui de mon compagnon de soirée, je me sentais comme une adolescente rebelle, bien décidée à faire sauter les limites de la bienséance imposée par ses parents. Lorsque ses mains se posent sur mes hanches, et que sa tête glisse dans mon cou, je ferme les yeux quelques secondes, et lorsque ses lèvres viennent s'amuser près de ma gorge, je laisse une des mes mains levée vers le ciel redescendre se perdre dans ses épais cheveux bruns, en appréciant la douceur sous le contact mes doigts. Sa respiration froide glisse jusqu'à mon oreille, tirant un frisson à mon corps, alors qu'il en approche les lèvres. « Tu la sens, la magie ? » Le poison qui circule dans ses veines ne m'a pas encore emportée, mais pourtant, sans savoir si le sentiment est chez moi provoqué par l'alcool, la musique forte et lourde, l'ambiance particulière ou le contact de nos deux corps, je le sens aussi, cet envoûtement dont il parle. Ses lèvres coincent le lobe de mon oreille alors que ses mains, jusqu'ici gentiment posée sur mes hanches s'aventurent un peu plus sur ma peau, trouvant refuge derrière le tissu argenté de mon short pour se protéger des regards extérieur. Si je ne la sentais pas déjà, la magie en question, j'aurais l'impression qu'il s'évertue à la faire partager. « File-moi une pilule. J’veux voyager dans l’même univers qu’toi. » Un sourire sauvage se dessine sur mes lèvres alors que finalement je me retourne vers lui, conservant le plus possible le contact entre nos corps, me retrouvant pressée contre son torse, avant de faire glisser une mains sur le côté de son cou, l'autre tenant fermemant la bouteillle d'alcool. « T'es sûr d'être prêt pour mon univers ? » Nettement plus petite que lui, mon front atteint à peine la pointe de son menton, et je lève le visage, me hissant légèrement sur la pointe de mes pieds pour y déposer mes lèvres, stimulée par le contact mordant de sa légère barbe, qui lui va foutrement bien. Je les laisse glisser, pour venir appuyer la pointe de ma langue cette fois dans le creux de son cou, juste en dessous de sa paume d'Adam, puis sur l'extrémité de sa clavicule qui s'échappe de son tee shirt. Finalement, je descend ma main vers mon sac, sans couper le contact entre nos corps et effleurant au passage innocemment son torse, son ventre et son entrejambe, avant d'y glisser ma main à la recherche de ce qu'il m'a demandé. Mes doigts se referment sur le sachant en plastique, dont je tire une petite pilule rosée, avant de remonter ma main pour l'amener au niveau de son visage, la faisant tourner entre mes doigts.

Je l'approche de ses lèvres, avant de changer d'avis, et s'afficher un sourire joueur. Entrouvrant à peine la bouche, je dépose la pilule sur ma langue, le nargue du regard quelques secondes, avant de reposer mes doigts sur les côté de son cou et d'approcher mes lèvres des siennes pour y sceller un baiser, laissant ma langue jouer avec la sienne, qu'elle connait à présent comme une vieille camarade de jeu. M'abandonnant quelques secondes à ce baiser fougueux, je finis par abandonner à Jo le petit bonbons, séparant mes lèvres des siennes, un sourire satisfait sur le visage, et laissant mon front retomber sur son torse. « Bienvenue dans mon monde. Décollage d'ici une heure, veuillez attacher votre ceinture. » Finalement, sans me détacher de lui je remonte la bouteille de Whisky entre nous pour la dévisser et boire quelques gorgées brûlantes, laissant les vapeurs d'alcool me monter à la tête et la boisson brûler mon estomac. Je propose la bouteille à Jo d'un regard, l'invitant à toujours plus perdre ses esprits. Je lui adresse finalement quelques mots volontairement provocateurs. « D'ici là... Et bien il faut qu'on trouve ce qu'on va faire de tout ce temps... » L'alcool a clairement délié ma langue, cette fois ci j'en suis persuadée, me rendant bien plus espiègle et provocante encore qu'à l'ordinaire.




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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyJeu 2 Mai 2019 - 4:02


Fire meets gasoline
Raelyn & Joseph
Que Raelyn lui réponde avec une pique cinglante, ça ne le surprend absolument pas. Il s’y attendait comme un désert attend la sécheresse : en conséquence, il ne réagit pas beaucoup. Il se contente de souffler tout l’air par ses narines en détournant la tête, faussement vexé. Il en faut bien plus que ça pour déstabiliser ces allures viriles qu’il tente de se donner. Et, il n’a pas l’intention de laisser une pauvre répartie ruiner le plaisir qu’il sent déjà monter dans ses tripes. Le plaisir de l’inconnu, de l’inattendu, même si, au fond, ce n’est pas la première fois de sa vie qu’il décide de s’enfoncer dans une forêt pour rejoindre des festivités illégales. Devant la déception de sa compagne quant à son état encore à jeun de drogue, il lui propose de se laisser tenter par la poudre magique, ce qu’elle refuse promptement comme si elle avait déj la réponse sur le bout de la langue. Il plisse le regard, étrangement intrigué par cette distance que Raelyn semble vouloir conserver entre elle et la drogue préférée de Joseph. S’il n’avait pas la tête à la fête, il l’aurait questionnée sur le sujet afin de comprendre quel mystère se camoufle dans son passé : une overdose, une perte de contrôle, une addiction douloureuse ? « Et les bonbons ont le mérite de t'envoyer planer bien plus longtemps. Une longue nuit d'extase, si ça t'intéresse fais moi signe. » L’ex taulard ne s’était jamais laissé tenter par la prise d’un stupéfiant différent de celui qu’il consomme depuis plus de quinze ans. Il a toujours voulu éviter d’offrir à son corps une seconde tentation qui aurait probablement tendance à s’accrocher à ses veines autant que l’a fait la cocaïne. Instinctivement, il secoue la tête à son offre et il marmonne : « Naaaah. » À cet instant présent, les deux partenaires ressemblent à des enfants s’échangeant des friandises après avoir couru dans les rues, après avoir sonné chez le voisinage le 31 octobre. Ils comparent les effets positifs et négatifs de leur barre chocolatée préférée et tentent de convaincre l’autre qu’il manque une occasion de complètement rassasier son appétit.

À l’écart du groupe agité, Joseph et Raelyn semblent organiser le plan d’action de la soirée. Il est encore tôt – le garçon a jeté un coup d’œil à son téléphone pour découvrir qu’il n’était que minuit et quelques poussières – et plusieurs possibilités de plaisir s’offrent à eux. « Si t'es un stagiaire t'as intérêt à m'impressionner, si tu veux une bonne note à ton rapport. » Il se joint à son rire lorsqu’elle appuie la main sur son torse et il suit le mouvement de ses lèvres lorsqu’elle conclut la discussion avant de le trainer jusqu’à la piste de danse improvisée au beau milieu des buissons et des quelques troncs. Rapidement, leurs deux corps se lient au rythme de la danse et les doigts de Joseph se font curieux en s’appropriant la chair généreuse des cuisses dénudées de Raelyn. Emporté par l’euphorie, il perd le contrôle de sa tête tandis que la drogue exerce sa plus grande influence. Il est expert dans le domaine : les effets de la poudre blanche s’évanouiront dans les prochaines minutes et il sera à nouveau tenté de déguster une seconde dose, puis une troisième, puis une quatrième, jusqu’à ce que la fatigue le dévore de force. Une idée traverse toutefois son esprit : collé au corps de sa partenaire, il sent tout à coup le besoin de sentir les effets qui traversent ses esprits, à elle. Incapable de retenir sa bravoure et sa stupidité, il lui demande enfin de lui offrir une pilule rose. « T'es sûr d'être prêt pour mon univers ? » C’est par un sourire convainquant qu’il répond à la question, les deux mains toujours aussi baladeuses sur ses hanches et ses fesses. Ils sont au beau milieu d’une foule électrique mais il a l’impression que les étoiles tournent seulement autour de leurs deux silhouettes. L’impatience s’empare de son cœur et le fait pomper à une vitesse dangereuse tandis que ses yeux suivent le trajet de la main de Raelyn, qui disparait finalement dans le creux de son sac à main pour en ressortir avec un sachet rempli de pépites de bonheur. Elle s’amuse un moment à en présenter une juste devant les lèvres entrouvertes de Joseph et, lorsqu’il approche enfin la tête pour s’en emparer, elle change d’avis et la pose sur sa langue à elle, les deux yeux allumés par la malice. Il sourit en coin en comprenant son petit jeu et il ne se fait pas prier pour lui offrir ce qu’elle désire : ses lèvres. Ils s’échangent un baiser long, sensuel, les ongles de Joseph s’enfoncent dans les fesses rebondies de la dealeuse et leurs langues se lient. Le jeu ne s’éternise pas trop longtemps, le garçon gagne finalement la friandise à la saveur plutôt fade et il l’avale sans aucune difficulté. « Bienvenue dans mon monde. Décollage d'ici une heure, veuillez attacher votre ceinture. » Il ne peut retenir sa surprise : ses yeux s’écarquillent. Une heure complète ? Il n’a pas l’habitude de cette vitesse de décollage. Ses avions à lui rencontrent le ciel en quelques secondes. Légèrement contrarié par son impression de lassitude que lui prodigue la descente de la cocaïne, il fait une brève moue et décide de se saisir de la bouteille d’alcool que lui tend Raelyn. « Si j’dois attendre une heure, vaut mieux que j’me divertisse autrement. » Il avale, à son tour, une gorgée aussi sèche et amère qu’un fruit qui n’a pas encore muri et il grimace et secouant légèrement la tête. « Putain, prends de la vodka la prochaine fois. » Il ricane et prend tout de même une seconde gorgée de whiskey avant de redonner la bouteille à sa propriétaire. « D'ici là... Et bien il faut qu'on trouve ce qu'on va faire de tout ce temps... » Ses yeux se mettent à l’action : le jeune home observe les alentours mouvementés pour finalement remarquer que plusieurs personnes possèdent des bâtonnets fluorescents. Aussitôt, le cœur d’enfant de Joseph se réveille et il fait signe à Raelyn d’attendre quelques secondes. Il se fraie un chemin au travers la foule agitée, reçoit plusieurs coudes dans son visage, mais trouve finalement une table sur laquelle des dizaines de paquets de bâtonnets magiques s’entassent. Avant de s’emparer de quelques jouets, il enfonce sa main dans sa poche pour retrouver son précieux sachet qu’il ouvre en observant les alentours, pour s’assurer que la dealeuse ne le voit pas. Elle ne serait probablement pas très convaincue à l’idée de le laisser prendre une seconde dose de cocaïne alors que les effets de l’ecstasy ne sont pas encore apparus. Mais, il est impatient. Il déteste ressentir ce vide en lui lorsqu’il redevient progressivement à jeun. Machinalement, il lèche son index pour le tremper dans la poudre et il le ressort, blanc comme neige. Il vient frotter une généreuse quantité de produits chimiques contre ses gencives et la douce brûlure le fait frissonner. Toujours en observant autour de lui, il renfonce son bien dans sa poche et s’empare de quatre bâtons lumineux.

« Regarde ce que j’ai trouvé ! »
Il rejoint Raelyn en lui offrant la moitié de sa trouvaille. Il fait craquer ses bracelets pour découvrir qu’il en possède un rouge et un bleu. Aussitôt, il les enfile à ses poignets, très fier, et il les agite devant les yeux de sa compagne pour étourdir ses iris noisette. De nouveau béat, il laisse un rire déployer sa gorge et il ferme un long moment les paupières en tentant de reprendre ses esprits, ce qu’il n’arrive pas à faire. Il se secoue les puces en ricanant, jusqu’à ce qu’un coude vif vienne s’écraser contre la pommette de la jeune femme. Aussitôt, il s’esclaffe et vient prendre sa tête entre ses mains : « Fuck, ça va ?! » Hilare, il replace quelques mèches de ses cheveux blonds derrière ses oreilles pour s’assurer qu’elle n’a pas été trop assommée. De manière lunatique, il caresse sa joue avec son pouce, à la recherche d’un ecchymose ou d’une plaie, parce que la lumière sur la piste de danse n’est pas assez forte pour qu’il puisse voir l’état de sa peau.                        


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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyVen 3 Mai 2019 - 0:48



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La patience est quelque chose que je me suis toujours évertué à posséder, quand bien même elle ne fait pas partie de ma nature profonde. Je suis une femme réfléchie, qui sait garder son calme dans la plupart des situations, mais je n’ai jamais été une grande patiente. Je connais la sensation du cœur qui bat à mille à l’heure lorsque l’attente s’empare d’un individu au mauvais moment, le rythme cardiaque qui s’accélère et cette horrible sensation de frustration qui dévore l’estomac. Mais je sais aussi l’effet que ça fait, l’excitation que cela fait monter, le plaisir presque malsain que cela procure, et c’est pour ça que j’ai toujours aimé joué avec les nerfs de mes interlocuteurs, les poussant au supplices quand l’envie m’en prend. Parfois, me laissant rattraper par mes propres pulsions où me heurtant à un joueur plus doué que moi, je me retrouve à la place de l’arroseur arrosé, et mon propre piège se referme sur moi. C’est un jeu auquel je joue sur des degrés variés avec amis comme ennemis, mais qui me diverti tout particulièrement avec mes amants, et qui prend une saveur particulière avec Jo. Son addiction en fait un jouet particulièrement distrayant. J’ai peut-être perdu notre premier défi lorsque plusieurs mois auparavant, lorsque je n’ai pas su résister au besoin impétueux de sceller nos lèvres, alors que nous étions assis à l’arrière d’un taxi, mais depuis la première nuit, et son premier shoot, je sais que je tire les ficelles.

C’est de cette impatience que j’essaye encore de jouer lorsque je lui refuse la solution de facilité, de déposer simplement la pilule colorée que je viens de sortir de mon sac entre ses lèvres, préférant presque pouvoir décider de s’il la mérite, ou on non, à travers un baiser passionné. Mais encore une fois, dès lors qu’il est question d’étreinte et de sentir une peau chaude contre la mienne, je flirte avec ma limite, saute à cloche pied trop dangereusement de la falaise, et alors que je sens ses ongles s’enfoncer dans ma chair, sa langue jouant avec la mienne et son souffle sur mon visage, je sais que je joue avec mes nerfs autant qu’avec les siens, faisant monter mon désir dans une situation où je ne pourrais pas immédiatement le satisfaire. Chacun son addiction, et sous ecstasy, la mienne devient incontrôlable, tant cette drogue exacerbe les sens, rendant un simple toucher, un simple frémissement exceptionnel et amplifie de façon irrépressible le désir, transformant l’intimité en un moment indescriptible. Je finis par lui abandonner le taz, avant de reculer mon visage. « Si j’dois attendre une heure, vaut mieux que j’me divertisse autrement.  » J’observe la surprise et la déception dans ses yeux. Oui, les effets du stupéfiant se méritent, et c’est aussi ce qui peut le rendre dangereux dans certains cas, quand, trop pressés, certains prennent une seconde pilule pensant simplement avoir manqué le train de la première, devant l’absence immédiate d’effets. Il faut s’armer de patience, ce qui ne rend la montée que plus délicieuse encore, et éventuellement, d’une bouteille d’alcool. Alors que je la partage avec Jo, je l’observe grimacer. « Putain, prends de la vodka la prochaine fois. » Cela ne l’empêche cependant pas de porter à nouveau la bouteille à ses lèvres, prenant plusieurs gorgées supplémentaires. Amusée, je lève le regard vers lui, lui saisissant la bouteille des mains puisqu’elle ne semble pas à son goût, avant de venir claquer sa fesse de ma main libre, y accrochant au passage mes doigts quelques secondes supplémentaires. « Depuis quand tu me donnes des ordres toi ? » Je lui adresse un sourcil, particulièrement amusée par la situation, avant de porter à nouveau la bouteille à mes lèvres, pour quelques gorgées supplémentaires. A combien j’en suis à présent ? J’ai arrêté de compter. Je le sens impatient, toujours plus, et fébrile, la drogue contrôlant ses gestes, certainement ses pensées, et surtout ses nerfs. Je rapproche mes lèvres de ses oreilles, respirant contre son cou, pour rajouter quelques mots. « Je te promets que l’attente vaut le coup. » J’aimerai rajouter quelque chose, me montrer plus éloquente, mais à mon tour l’alcool commencer à engourdir ma langue et mon esprit.

Finalement, l’attention de Jo est captée par quelque chose qui m’échappe, et il s’éloigne, me faisant signe d’attendre. Je fronce les sourcils quelques secondes, avant d’être à nouveau gagnée par les sonorités lourdes de la musique qui commence, la montée de l’alcool dessinant un large sourire sur mon visage. Quelques secondes passent, qui pourraient être des minutes, des heures ou une éternité je n’en sais rien, n’ayant plus la moindre consciente du temps qui passe, et je sens à nouveau la présence familière de Jo à côté de moi, avant d’entendre sa voix. J’ai d’ailleurs dans un premier temps du mal à comprendre ses mots, et j’arrive à les saisir alors que mes yeux se posent sur les bâtonnets de plastique qu’il tient dans ses mains. « Regarde ce que j’ai trouvé ! » La surprise s’invite sur mon visage alors qu’il dépose attrape mes mains pour y déposer deux sticks, et qu’il me lancer un sourire empli de la fierté de l’enfant qui ramasse des coquillages sur le bords de la plage, et qui vient les montrer aux adultes. Incrédule, le tourne les bâtonnets dans mes doigts quelques secondes, avant d’éclater d’un rire euphorique devant l’attitude hilare de mon compagnon de soirée. Jo et moi, riant comme des adolescents, la scène est presque improbable. Jusqu’à ce que je ressente une douleur vive et mordante contre ma pommette, qui associée à l’ivresse me fit voir les étoiles et presque vaciller. Les doigts brûlants de Jo se posent de chaque côté de mon visage, m’aidant à retrouver le fil de mes pensées. « Fuck, ça va ?! » Encore un peu sonnée je porte à mon tour une main sur ma joue, tâtonnant à la recherche d’une potentielle plaie que je ne trouve pas, alors que Jo ramène quelques mèches de mes cheveux derrières mes oreilles en riant. Pas de trace de sang sur mes doigts lorsque je les retire de mon visage, c’est déjà ça, mais ma peau marquant rapidement et au moindre choc je sais déjà qu’une ecchymose violacée s’étirera sur ma pommette pour l’instant rougie dès le lendemain, me donnant un air de femme cognée. Et merde…  Ses doigts glissent sur ma joue, et je relève mes yeux vers lui, le trouvant encore une fois amusé par la situation. Je n’ai jamais été violence sous l’emprise de l’alcool, et encore moins sous ecstasy, si bien que je ne me retourne même pas vers le propriétaire du coude venu rencontrer mon visage, mais adresse par contre à Jo une moue vexée avant de frapper son pectoral d’un faible coup de poing, ne pouvait réprimer un sourire. « Et ça te fait rire toi ! »

Bien que pas énervée par ce qu’il vient de se passer, je n’en reste pas moins un peu sonnée et éprouve bien du mal à reconnecter avec la musique, me laissant frustrée et déçue. J’attrape à nouveau Jo par la main, et sans lui donner la moindre indication, le traîne sur le côté de la piste, à la naissance des premiers arbres et de l’obscurité, dans l’idée de me poser un peu le temps de reprendre mon souffle. Trébuchant maladroitement, je l’emporte avec moi dans une chute sur la mousse verte qui pointe son nez de façon éparse. Je ne m’étais jusqu’ici pas rendue compte que mon équilibre devenait précaire, ou en tout cas aléatoire, mais alors que le corps de Jo vient par ma faute s’écraser contre le mien, je le constate dans un éclat de rire. Mon cerveau, ralenti par la consommation de Whisky réalise après mon corps l’effet que me procure cette proximité fortuite, alors que les battements de mon cœur se sont emballés. Finalement, mes yeux se posent sur les bâtonnets, que j’ai conversé dans ma main pendant ma chute mais qui se sont brisés, libérant ainsi tous deux une couleur rose fluorescente dans la nuit. « Joli. » Je souris en les apercevant, mais rapidement mon attention est à nouveau détournée par la respiration de Jo proche de ma nuque, par son corps maladroitement collé au mien, et un frisson que je ne contrôle pas fait trembler ma poitrine et mes épaules. Je tente de réfréner mes pulsions les plus sauvages, d’oublier l’envie de passer mes jambes autour de son corps pour enfermer son bassin contre le mien, mais pour l’instant, emportée par l’ivresse et notre proximité, je reste incapable de bouger. « J’ai vraiment envie de t’ordonner de me prendre, là maintenant, tout de suite. T’imagines pas à quel point. » J’ai toujours eu de l’audace et un certain franc parlé, ne rougissant pas à l’idée de partager mes fantasmes et autres pensées inavouables. Et l’alcool délie progressivement ma langue ce soir.




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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptyVen 3 Mai 2019 - 5:51


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Raelyn & Joseph

La pilule fond doucement au creux de son estomac, pourtant, les effets tarderont et l’attente se fera douloureuse. Ce n’est pas ce désir d’atteindre l’extase qui le rend si impatient : c’est plutôt le sentiment de savoir qu’il a fait une erreur qui commence déjà à ronger sa conscience comme les termites grugent les fondations d’une maison. Il veut l’oublier, cette impression. Il veut perdre sa conscience et planer au-dessus de la lune pendant toute la nuit, ignorant un moment toutes les conneries qu’il a faites et qui l’ont mené ici ce soir. C’est l’avantage de la cocaïne : elle frappe si rapidement que le consommateur n’a pas le temps de regretter son geste. La simple brûlure dans le nez, contre les gencives ou dans les veines prodigue une sensation déjà délicieuse pour celui qui sait à quoi s’attendre une fois que la poudre a complètement envahi le corps. Voilà pourquoi Joseph s’est isolé un court moment : pour ne pas maudire cette mauvaise idée qui l’a traversé sous le désir de découvrir le dangereux inconnu que Raelyn pouvait lui offrir en un échange buccal. Et quel échange buccal… Les lèvres de la dealeuse étaient toujours aussi délicieuses, même aromatisées de whiskey. Il aurait d’ailleurs préféré qu’elle apporte de la vodka, sa boisson alcoolisée préférée, la seule qui ne le fait pas grimacer tellement il s’est familiarisé de son goût sec. Il lui fait part de cette préférence. « Depuis quand tu me donnes des ordres toi ? » Bien qu’il ne puisse retenir un ricanement, il sait qu’elle n’a pas tort. C’est bien elle la reine et, une reine, ça ne reçoit pas d’ordres. Il se contera de la boisson brune, ce soir, et apportera la blanche la prochaine fois, si un tel événement se produit une seconde fois. Il n’est plus aussi jeune, il ne sait pas encore comment son corps réagira à un réveil après une nuit si mouvementée. Il lui faudra peut-être une semaine entière à se remettre de ces mélanges louches de drogues et d’alcool dans ses veines, peut-être aura-t-il besoin de se trimbaler avec un sac de glaçons sur la tête pendant plusieurs jours, qui sait ? « C’est bon, je m’occuperai de la boisson, la prochaine fois. » Il lui adresse un regard amusé puis stagne parmi la foule lorsque sa partenaire vient coller ses lèvres à son oreille pour lui murmurer une promesse. Il la croit sur parole. Cependant, l’attente commence à l’irriter. Il tente une dernière fois de se changer les idées en se perdant à nouveau dans ses pas de danse improvisés, guidé par le rythme plutôt houleux de la musique probablement techno. Malheureusement, ne sentant plus les effets de la cocaïne dans sa tête, il perd rapidement sa motivation et il se retrouve à nouveau plongé dans les regrets. Regrets qui le poussent à chercher un prochain divertissement hors de la foule.

Animé par la joie d’un enfant, il fait part de ses trouvailles lumineuses à Rae et sa réaction positive le satisfait. Son rire l’emporte et il se joint à elle jusqu’à ce qu’un coude percute violemment le côté de sa tête. Il la rattrape de justesse avant qu’elle ne tombe à la renverser et il serre son crâne entre ses mains pour la ramener sur Terre. Ses pupilles sont instables, elle semble chercher un endroit où poser les yeux et elle trouve enfin le regard de Joseph, auquel elle s’accroche comme s’il était sa bouée. Voyant qu’elle n’est pas blessée, il se permet de rire sa la situation, non sans s’assurer que sa peau n’est pas fendue. « Et ça te fait rire toi ! » Sans réfléchir, il bascule la tête de bas en haut, les esprits dans les nuages. Si Raelyn était moindrement attentive, elle pourrait deviner qu’il s’était offert une seconde dose de poudre magique lorsqu’il avait quitté son champ de vision. Mais, ce n’est pas dans son état d’ivresse qu’elle lui ferait remarquer son imprudence. « J’ai surtout hâte de voir l’énorme bosse qui va se former dans ton visage demain ! » Encore emporté par son fou rire, il se laisse trainer par la jeune femme hors du banc de poissons, observant les visages défoncés des danseurs sur la piste. Lorsque leurs deux silhouettes rencontrent la noirceur de la forêt, il devient plus silencieux, la gorge asséchée par l’accumulation de rire incontrôlables. En reprenant son souffle, et scrute l’ombre des arbres au travers la nuit, incapable de se poser la question essentielle : où Raelyn l’emporte-t-il ? Elle lui avait promis de ne pas l’assassiner, pourtant. « On va où ? » Il n’a pas le temps d’obtenir une réponse que leurs deux corps tombent lâchement au sol sans que Joseph ne puisse comprendre la raison de cette chute inattendue. Il se retrouve bien rapidement contre la jeune femme, les esprits embués et la tête étourdie. Le rire sa partenaire vient tout de suite le rassurer : ils ne sont pas morts. Pendant un moment, le garçon louche sur ces deux nouvelles lumières roses au ras du sol et un sourire béat étire ses lèvres. Il na prend pas la peine de se redresser, bien trop attiré par ces deux étoiles, comme un papillon léchant une ampoule allumée. La voix de Raelyn vient caresser ses tympans. Il redresse la tête pour la regarder et constater leur proximité. Étrangement, il n’est pas dans le même état que la jeune femme. Elle semble envieuse, désirante de lui, et elle lui fait rapidement savoir. « J’ai vraiment envie de t’ordonner de me prendre, là maintenant, tout de suite. T’imagines pas à quel point. » Pendant un moment, il reste muet, impassible, jusqu’à ce que ses yeux décident enfin de se balader sur le visage de la dealeuse, sur son cou, ses seins presque libérés – il faut dire que ce t-shirt ne les a jamais vraiment cachés – son ventre. Sa respiration se mélange à la sienne et il sourire malignement. « Je retrouve ma véritable reine. J’adore quand tu me donnes des ordres. On est fait pour s’entendre. » Il se redresse légèrement pour approcher son visage du sien et il vient doucement mordiller sa lèvre inférieure en espérant la faire réagir et… se faire réagir lui-même. Incapable de ressentir l’excitation dans le bas de son ventre, il n’arrête pas pour autant d’essayer. Il aurait bien trop honte de ne pas offrir à Raelyn ce qu’elle désire. Malheureusement pour lui, sa tête est bien trop occupée à combattre l’excès de substances qu’il lui a imposé. Alors, il prolonge le baiser, l’approfondi, peut-être pour faire oublier à la jeune femme qu’elle a besoin de lui en elle. Mais, devant le plaisir croissant dans son regard noisette, il comprend qu’il ne pourra pas la satisfaire d’un simple baiser. Maladroitement, il descend sa main au niveau de ses hanches et il glisse ses doigts par-dessous ses shorts moulants. Son index et son majeur s’unissent l’espace d’un instant autour de sa perle du plaisir, qu’ils caressent tantôt doucement, tantôt rapidement, puis, en un soupir, ils entrent dans l’intimité de la jeune femme sans avertissement. Joseph musèle Raelyn de son autre main avant de la porter à son menton pour cambrer sa tête vers l’arrière, lui offrant accès à son cou invitant qu’il vient embrasser sans retenue. Il la caresse au rythme de sa respiration haletante, attentif aux gémissements qui trahissent son plaisir.  


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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JORALYN #2 ► Fire meet gasoline 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptySam 4 Mai 2019 - 1:16



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Habituée à fréquenter des consommateurs de drogues, et connaissant l’effet de la plupart des stupéfiants sur les organismes et attitudes, j’aurais dû être capable de me rendre compte qu’en pleine descente, Jo avait succombé à nouveau à l’envie d’offrir à son corps un peu plus de poudre blanche. Mais j’avais clairement perdu la notion de temps qui s’écoulait, et n’avait pas la moindre idée de combien de minutes s’étaient écoulées depuis que, dans le taxi, il avait respiré sa dose sur mon bras. Ce bras que j’essayais de tenir loin de mes pensées, pour résister à l’envie de passer ma langue de l’intérieur de mon poignet à l’intérieur de mon coude, dans l’espoir vain de récupérer un peu de poussière laissée par la cocaïne derrière elle. Mais je m’en étais tenue éloignée assez longtemps pour avoir développé un mécanisme de défense efficace. Fermer les yeux, compter jusqu’à dix en prenant de grandes inspirations, et recommencer jusqu’à ce que l’envie passe… Ou le plus souvent, offrir à mon corps et à mon esprit un substitut capable de le tromper. Whisky, Vodka, MDMA, tout ce qui me passait sous la main, quand la tentation se faisait vraiment trop forte.

Voir Jo se plier à mes injonctions et désir sans la moindre négociation provoquait des réactions contraires en moi. D’un côté j’aimais ça, cette sensation de contrôler la situation et de pouvoir en faire un pantin obéissant. Un jouet qui jouissait encore de son statut de nouveauté, et qui semblait encore neuf et brillant. Mais d’un autre côté, il était sûr que je finirais par me lasser. Je me lassais toujours et encore, n’ayant gardé qu’un nombre d’amant qui se comptait sur les doigts d’une main à travers les années, et voyant ceux-ci de façon beaucoup plus rare, voir exceptionnelle. Les hommes qui avaient mes faveurs régulières les gardaient pendant une durée souvent proportionnelle à leur faculté de me surprendre, de me défier, de me faire me sentir petite lors de nos étreintes. Le talent avaient lequel ils arrivaient à me donner l’impression d’être totalement à leur merci, derrière les portes closes et dans l’intimité d’une chambre à coucher. Et quand même ceux-là n’arrivaient plus à me tenir en haleine, je passais à d’autres. « C’est bon, je m’occuperai de la boisson, la prochaine fois. » Je penchai la tête sur le côté, un sourire attendrit sur le visage. Non, Jo n’avait pas ce qu’il fallait. Mais pour l’instant, sa douce insolence, et son côté d’éternel adolescent, comme son côté sauvage m’animaient encore, je n’allais pas chercher à le nier, quand mon corps réagissait si prestement et de façon si positive à ses caresses et baisers. Le laissant s’éloigner vers les tables, j’avais à regret détourné mon attention de lui, après un baiser qui m’avait stimulée, pour profiter de la sensation qui montait en moi de ne faire qu’un avec la musique.

Me prendre un coup n’était surement pas dans la liste des choses qui faisait d’une soirée la meilleure soirée de ma vie. Mais j’avais depuis longtemps bien compris qu’avec une stature comme la mienne, et un corps qui malgré les heures de sports que je lui infligeais restait fragile, cela ne serait jamais avec mes poings que je règlerais mes problèmes. Et si j’étais attirée par le violence comme une luciole vers une lumière, comme je l’étais par la noirceur, ce n’était pas quelque chose que j’avais en moi, cette inclinaison à sauter à la gorge de quiconque m’aurait agressé. J’avais préféré dans le cas présent en rire, adressant une remontrance à mon partenaire de soirée plutôt qu’à l’inconnu propriétaire du coude. « J’ai surtout hâte de voir l’énorme bosse qui va se former dans ton visage demain ! » Grimaçant une fois de plus j’avais à nouveau et vainement porté mes doigts sur la zone douloureuse, étouffant un grognement avant de hausser les épaules. Et de décider de quitter la piste de danse, devenue trop dangereuse pour mon intégrité physique.  « On va où ? » La question était légitime, et je l’aurais même attendue plus tôt, puisqu’il ne semblait se soucier d’être entrainé dans l’ombre qu’une fois quasiment arrivés. « Je veux juste… » Ma phrase se finit dans un juron étouffé, alors que je comptais lui dire qu’à l’origine je voulais simplement me poser quelques minutes loin de l’agitation, pour laisser monter en moi les effets de l’ecstasy. Mais nos corps l’un contre l’autre me détourna rapidement de cette idée première, alors que de vieux démons appelés désirs venaient taper à la porte, déliant ma langue avant que je n’ai le temps de réfléchir à la situation dans laquelle nous nous trouvions, Jo et moi. Dans l’ombre, nous étions à l’abri des regards, mais finalement la foule n’en restait pas moins à quelques mètres de l’endroit où nous nous trouvions. Mais avant qu’une quelconque pudeur n’ai le temps de s’emparer de moi, le regard de Jo se balada sur mon corps, et il finit par me répondre. « Je retrouve ma véritable reine. J’adore quand tu me donnes des ordres. On est fait pour s’entendre. » Ses lèvres s’approchent de mon visage, et le contact de ses dents sur ma lèvre inférieure fait monter l’agitation en moi. Lorsqu’il prolonge le baiser que celui-ci se fait plus impérieux, je ne peux m’empêcher de porter mes mains sur ses hanches, attirant le corps de Jo contre le mien. Je sens sa main descendre dangereusement le long de mon corps, effleurant ma poitrine sur son passage, avant d’entrer à l’intérieur du short qui ne couvre pas grand-chose de plus que l’essentiel, et duquel je viens d’une main détacher les trois boutons, comme pour l’aider à prendre possession de moi. La crainte d’être interrompus cherche à remonter à la surface, mais mon cerveau se déconnecte définitivement lorsque sa main vient jouer avec ma zone érogène reine plusieurs minutes me tirant des premiers soupirs et lorsque ses doigts glissent en moi sans avertissement, je mords l’intérieur de ma joue pour tenter d’étouffer mon plaisir. Sa main se pose fermement contre mes lèvres, et ce geste, qui aurait pu m’aider à contenir mon ardeur, ne fait que de par sa nature dominatrice intensifier le besoin que je ressens de m’abandonner complètement à lui. Il bascule finalement ma tête en arrière pour venir déposer des baisers passionnés dans mon cou, et j’attrape alors sa main libre pour venir la glisser sous mon t-shirt, au contact de mon sein.

Lorsque ses doigts achèvent leur œuvre, je tente tant bien que mal et sans grand succès d’étouffer ma jouissance, accrochant mes deux mains dans ses cheveux. Nos deux respirations rapides tentent de ralentir, alors que tout mon être en demande plus. Après quelques battements de cœur effrénés supplémentaires, je descends mes mains vers sa ceinture, tentant maladroitement dans mon ivresse, d’en défaire la boucle, quand ses mains se referment sur mes poignets. Je vrille alors mes yeux dans les siens, comprenant sans mal alors qu’il se détache de moi ce qu’il se passe. Je ne suis pas idiote, et alors que son corps était encore quelques minutes auparavant collé contre le mien j’ai bien senti l’absence d’une érection dans son pantalon. Avec la quantité d’alcool et de drogues qui circulent dans son sang, je ne devrais pas être surprise, mais je n’en reste pas pour autant moins frustrée. Je n’ai jamais été une grande délicate, mais ne ressentant pas l’envie de le blesser ou le vexer, je m’abstiens de tout commentaire, je n’ai jamais fait partie de ces jeunes femmes insécures qui s’offusque de ce type d’incident. Je n’ai pas de doute sur le désir que je suis capable de provoquer. Je me redresse simplement, m’extirpant du corps de Jo pour m’appuyer contre un tronc d’arbre, avant de rattacher les boutons de mon short et attirer à moi mon petit sac. D’un air distrait, j’attrape les bâtonnets rose pour les enfiler autour de mes poignets, avant de tirer mon paquet de cigarettes industrielles et un briquet de mon sac, et d’en allumer une. Je prends une première bouffée et bascule la tête en arrière, réagissant au tabac libéré dans mes poumons. Finalement, je tends le paquet à Jo, pour lui en proposer une.

Je passe ma main libre sur l’arrière de mon crane, éclatant de rire devant mes mèches ébouriffées, que je démêle du bout des doigts, avant d’aplatir mes cheveux. Je secoue la tête d’un air amusé avant de ramener mes jambes contre moi, m’installant en tailleur. Finalement, je regarde autour de moi, cherchant clairement quelque chose. « Putain où est la bouteille ? » Ne la trouvant pas j’en déduis qu’elle a dû tomber sur le chemin, ou quand j’ai reçu un coup. « Je crois que j’ai besoin d’un verre. » Ma gorge est effectivement sèche et réclame à boire, après ce qu’il vient de se passer. En tout cas une chose est sure, à me voir assise là, une cigarette aux lèvres et à discuter avec Jo comme s’il ne venait pas de m’offrir un orgasme au beau milieu d’une forêt et d’une soirée illégale, on pourrait difficilement soupçonner ce qu’il vient de se passer. Mais ce qui est fait est fait, et je ne suis pas du genre à rougir d’une chose sur laquelle je n’aurais pas pu revenir quand bien même je l’aurais voulu. Et que cela soit clair : je n’en avais pas la moindre envie, les caresses de Jo sur mon corps ayant donné un piment inattendu à la soirée. Finalement, j'esquisse un sourire légèrement provocateur. « En tout cas je retiens. Il faut vraiment que je te donne des ordres plus souvent. »




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Message(#)JORALYN #2 ► Fire meet gasoline EmptySam 4 Mai 2019 - 5:39


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Raelyn & Joseph

Joseph et Realyn n’ont jamais fait partie du troupeau de moutons.  S’ils arrivent à tirer du plaisir lors des grandes festivités aromatisées d’alcool et de stupéfiants, ils sont souvent les premiers à rechercher un moment en seul à seul : les deux ont beaucoup de choses à se… dire, il faut croire. La plupart du temps, le garçon suit la femme sans un mot, la laisse décider de la suite de la soirée sans jamais réellement s’y opposer. Il lui arrive quelques fois de vouloir contourner quelques règlements – faute d’avoir le sang d’un criminel – mais il n’y arrive jamais. C’est la reine qui tient les rênes et il obéira à ses désirs tant qu’elle lui fournira le bonheur qu’il recherche. Il a toujours été comme ça, Joseph. Il n’a jamais été le chef de la meute, celui qui prend les initiatives. Il se contente d’éviter les ennuis en respectant la volonté de l’autre. Il a hérité de cette caractéristique de son passé dans lequel il a pris l’habitude de se soumettre à plus fort que lui. Les coups de ceinture, il les a avalés sans un mot. Les ordres de son patron, il les a exécutés sans poser de question. Les menottes à ses poignets, il n’a pas essayé de les défaire. À quoi bon se rebeller lorsqu’il n’y a aucune cause à défendre ?

De longues secondes s’écoulent sans que Joseph ne comprenne comment lui et sa partenaire ont pu rencontrer le sol si rapidement. Malgré cette chute inattendue, le comportement du garçon ne change pas. Il est toujours aussi déboussolé et souriant de béatitude. Alors que son corps compresse celui de Raelyn, cette dernière lui dicte un ordre qui a pour effet d’alimenter son enthousiasme. En unissant leurs lèvres, il tente pendant un moment d’allumer la flamme dans sa virilité mais il se rend compte bien assez vite que son corps n’est pas en état de fonctionner. Les étoiles tournoient autour de sa tête, il sent ses membres si faibles, tremblants d’euphorie, mais ça ne l’empêche pas de glisser ses doigts d’abord étourdis dans l’intimité de sa reine qui se cambre au contact chaud qu’ils lui octroient. Il trouve le rythme bien assez vite et, tandis que sa main gauche presse sa poitrine bombée, sa main droite s’atèle à la réalisation d’une promesse charnelle : cet échange se terminera en un orgasme brûlant et une plainte étouffée dans la noirceur de la forêt. Lorsque les doigts de Raelyn se mêlent à sa tignasse épaisse et s’accrochent à elle pour la tirer vers l’arrière, un sourire satisfait étire les lèvres du garçon et il se retire sans oublier de poser un dernier baiser dans le cou de la dealeuse. Pourtant, lorsque ses mains s’accrochent à sa ceinture, il reprend conscience du manque de dureté dans son pantalon et il arrête vivement Raelyn en serrant ses poignets dans ses mains. Un silence gênant s’en suit mais elle ne pose aucune question et se contente de balayer la discussion qui n’arrivera jamais. Rassuré, il expire tout l’air de ses poumons et se redresse davantage pour laisser la jeune femme fuir son poids. Rapidement, elle prend une place de choix contre l’épais tronc d’arbre et Joseph ne se fait pas prier pour s’installer à ses côtés, reposant enfin ses membres endoloris par la fatigue. Il pose l’arrière de son crâne contre l’écorce de l’arbre, observe les feuillages tapissant le ciel puis soupire lourdement, soupir qui se transforme en ricanement de contentement. Il entend encore la musique, plus loin, mais elle semble un simple voile de brouillard épais. C’est le cliquetis d’un briquet qui capte son attention et il rabaisse la tête pour découvrir une faible flamme. Il n’a pas besoin de demander que Raelyn lui offre une clope qu’il coince immédiatement entre son index et son majeur avant de placer son embout au-dessus du briquet. Il tire une première latte qu’il apprécie comme si c’était la dernière, et ses paupières se ferment tandis que ses pensées se perdent loin, très loin. Il se serait évadé dans son monde à lui si un rire cristallin n’était pas venu percuter ses tympans. Il pouffe à son tour sans comprendre la blague et il interroge Raelyn du regard en aspirant une bouffée de fumée toxique qu’il expire immédiatement. « Putain où est la bouteille ? » Par réflexe, il pivote la tête de droite à gauche et tâte le sol terreux avec sa main disponible, mais il ne trouve rien – excepté une sorte de petit champignon humide qu’il relâche immédiatement en grimaçant. Il marmonne, à peine : « J’sais pas… Si ça avait été de la vodka, j’aurais cherché plus longtemps. » Il se râcle légèrement la gorge en expirant, sentant une sorte de pression dans le fond de sa gorge. Il en déduit qu’il a lui aussi besoin de boire un peu. « Yep, moi aussi. Mais je n’ai pas envie de me lever. » Il glousse et sent un frisson traverser son échine. La forêt est fraiche, la nuit. « En tout cas je retiens. Il faut vraiment que je te donne des ordres plus souvent. » Un sourire étire ses lèvres et il pivote la tête pour croiser son regard. Elle n’est que légèrement éclairée par les faisceaux roses qui s’échappent de ses bracelets. Il ne peut pas contenir le commentaire qui lui pique le fond de la langue : « Je confirme. Mes doigts sentent le sexe, j’adore ça. » En ricanant, il tire une latte et la braise éclaire son visage, ses pupilles dilatées, ses airs endormis. Lorsqu’il est de nouveau plongé dans la noirceur, il abaisse la tête un moment en sentant un vertige alourdir son crâne. Il prend le temps de respirer doucement, les paupières closes, puis il déclare : « J’pense que j’commence à le sentir, ton truc. » Concentré sur les battements de son cœur, il les entend plus rapides, plus vifs, et ce constat le porte à confusion. Incapable d’imaginer que quelque chose cloche en ce moment, il se contente de rigoler pour finalement lancer : « Ouais. C’est ça, sans aucun doute. » Pourtant, il n’est pas comme il devrait être. Il l’a bien vu chez Raelyn : l’ecstasy semblait alléger sa tête. Lui, il sent sa gorge se serrer davantage, et ce n’est pas la sensation de soif qui est derrière ce symptôme. Sans qu’il ne le remarque, sa respiration se faisait de plus en plus bruyante, difficile. Mais il refusait de croire que ceux-là n’étaient pas les effets délirants de la MDMA.


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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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En soirée je ne suis pas du genre à faire la fermeture des établissements que je fréquente, écoutant des musiques de fin de soirée vautrée sur un canapé, un bras passé sur mes amis alors que la lumière se rallume progressivement. En cas d’ennui, je suis du genre à appeler à taxi et rentrer sans prévenir qui que ce soit, pour peu que je sois là avec des connaissances. Pour qu’une soirée me retienne, il faut que j’y trouve de la compagnie, que ce soit pour passer un moment agréable ou pour m’envoyer planer. Et de ce cas aussi, je ne suis pas du genre à m’éterniser, m’éclipsant souvent pour aller retrouver mes draps, que cela soit seule ou le plus souvent accompagnée. En tout cas, rester au milieu de la foule et profiter du contact non désiré avec des inconnus, même quand cela n’impliquait pas de coup de coude où autre atteinte à mon intégrité, ce n’était pas quelque chose qui m’attirait plus que ça.

L’interdit au contraire me faisait vibrer, et ce dès le plus jeune âge. Je n’avais pas particulièrement été une adolescente facile, ma mère qui, peu présente avait cessé d’espérer pouvoir avoir la moindre bonne influence sur moi avait un temps espéré que cela serait le cas de mon frère aîné, avant d’opter pour la seule technique d’éducation qu’elle connaissait : l’interdiction nette et sans appel de faire quoi que ce soit qui pouvait être amusant. Autant vous dire que cela n’avait pas fonctionné. Là où elle m’interdisait de boire une bière, je volais des bouteilles de tequila et là où elle ne m’autorisait pas les sorties je perdais ma virginité à peine mes 15 ans passés avec un jeune homme de trois ans mon aîné sous son propre toit, presque autant chatouillée par mes hormones que par l’envie de faire tout simplement chier ma matriarche. Donc ce soir, l’idée de partager un moment d’intimité avec l’homme qui est à mes côté, presque à la vue de tous, sur le sol d’une forêt, c’est déjà d’une part une situation assez inédite pour réussir à venir allumer une flamme de désir en moi, et si la part de mon esprit qui héberge encore ma pudeur tente de se manifester à l’instant ou la main de Jo se faufile dans mon short, elle s’évanouit et une chaleur exquise me monte aux joue lorsque ses doigts s’invitent dans mon intimité, avant d’entrer dans une danse rythmée par le tempo des soupirs et gémissements que je n’arrive pas à contenir, galvanisée par la crainte que quelqu’un nous surprenne. Une fois la danse finie, le jeune homme dépose un dernier baiser dans mon cou, et une fois ma frustration face à son incapacité à m’en donner plus passée, je m’attelle à retrouver mon souffle, me dégageant de son étreinte et surtout du poids de son corps qui écrase le mien. Une fois mon short rattaché, et remis en place d’un geste distrait, j’offre une cigarette et une flamme à mon partenaire après m’être servie, alors qu’il se glisse à mes côtés, sans faire allusion à ce qu’il vient de se passer et surtout à ce qui n’a pas pu avoir lieu, riant bêtement lorsque je m’amuse de devoir remettre en place mes cheveux. Pendant quelques minutes aucun de nous deux ne vient troubler le silence installé entre nous, alors que je ferme les yeux et me laisse même porter par la musique qui s’échappe des enceintes, et qui commence à m’arriver plus claire, plus nette plus… en phase avec moi, alors que je note que les premiers effets de la drogue se font ressentir. J’espère mettre la main sur la bouteille qui pourrait faire taire la sensation grandissante de soif dans ma gorge. Je ne sais pas s’il s’agit déjà de l’action de la drogue sur mon système, je sais qu’elle provoque cet effet sur le système, ou bien simplement celle de l’échange charnel. Jo la cherche aussi un instant, avant de renoncer. « J’sais pas… Si ça avait été de la vodka, j’aurais cherché plus longtemps. » Je secoue la tête, amusée. « Et si ça avait été de la Coke, tu l’aurais déjà trouvée. » Je lui adresse un sourire amusé, sans rien ajouter, et tirant une latte supplémentaire, fermant les yeux lorsque les sensations deviennent trop fortes et m’emportent. « Yep, moi aussi. Mais je n’ai pas envie de me lever. » Si l’envie d’être mesquine s’était manifestées, j’aurais répondu que pourtant on ne pouvait pas réellement dire qu’il y avait de quoi être fatigué après cette performance. Mais la compagnie de Jo ne m’était pas désagréable, ce qui était déjà loin d’être le cas pour la majorité des gens, et il venait de me satisfaire, donc je décidai de ravaler ma remarque moqueuse pour simplement hocher la tête.

Je comprends l’effet. Mes jambes ne me portent plus, comme souvent dans les premières secondes qui suivent un rapport physique, et pour l’instant, je n’arrive à focaliser mon attention sur rien. Je me contente donc de faire une remarque faisant écho à ce qui vient de se passer, qui amuse visiblement Jo puisqu’il tourne la tête vers moi un sourire flottant sur les lèvres, plantant ses yeux clairs dans les miens d’un air insolent. « Je confirme. Mes doigts sentent le sexe, j’adore ça. » Exagérant un soupir je secoue la tête de droite à gauche, avant de poser une main sur la tête de Jo pour la repousser doucement de quelques centimètres, comme deux enfants qui se chamaillent et désinhibée par la drogue qui commence à circuler dans mon organisme et exécuter son œuvre. Le simple contact de sa peau contre mes doigts me tire d’ailleurs un sourire idiot, qui se dessine malgré moi sur mon visage fin. « T’es toujours aussi délicat toi !  » Oui, heureusement que je ne fréquentais pas Jo pour sa distinction, c’est clair. Je me désintéresse de ma cigarette quelques secondes, comme soudainement hypnotisée par les couleurs fluorescentes dégagées par nos bracelets, avant de redresser un regard un peu plus vague vers Jo, mais toujours un sourire au coin des lèvres. « Mais oui, j'admets que c'était pas un moment désagréable » J’observe ses traits en penchant la tête sur le côté, me faisant la remarque qu’ils sont plaisant, avant de réussir à me raccrocher à ce qui avait attiré mon attention dans un premier temps, son regard flou et ses yeux quasiment noirs tant ses pupilles s’étirent sur ses iris. Alors qu’il ferme les yeux et baisse la tête, je l’observe, la bouche légèrement entrouverte comme si je n’arrivais pas à mettre de mot sur ce qui traverse mon esprit. « J’pense que j’commence à le sentir, ton truc. » Je porte lentement une main sur son visage, passant mes doigts sur l’une de ses joues, sur sa mâchoire, à la naissance de ses cheveux, comme si j’espérais y trouver une quelconque preuve de ce qu’il avançait.

Le fait est que sobre, j’ai déjà tendance à être de nature assez tactile avec les gens dont je me sens proches, ou bien les gens avec qui je partage de l’intimité. Et les psychotropes exacerbent cet aspect de ma personnalité, je rendant prompte à chercher le contact physique sous toute ses formes. Il ricane, et continue. « Ouais. C’est ça, sans aucun doute. » Il semble persuadé, et si je ne reconnais pas pour l’instant chez lui les signes clairement distinctifs des consommateurs d’ecstasy, je finis par hausser les épaules, peu soucieuse des détails. Je ferme les yeux alors qu’une vague de sensation monte en moi, à la fois exaltée par les sons qui résonnent dans ma tête comme s’ils venaient de l’intérieur, par le contact de mes doigts froids sur le visage que Jo et celui de l’écorce dur contre ma tête, qui me fait presque frissonner, par les effluves de fête et de tabac qui viennent me chatouiller la tête et me faire planer. Finalement je les rouvre, avant de laisser tomber ma main qui jusqu’ici était restée accrochée au visage de Jo sans que je n’y prête attention. En effleurant la mousse verte présente sur le sol elle attire mon attention et je la fixe pendant quelques secondes, avant de secouer la tête, profitant de la semi lucidité qu’il me reste encore pour replacer correctement ma poitrine dans mon court t-shirt, remarquant qu’elle était resté quasiment découverte depuis notre étreinte brûlante. Je relève mes prunelles vers celle de Jo. « Comment tu te sens ? Qu’est-ce que tu ressens ? » La musique m’appelle, mais je combat encore les effets de la drogue pour profiter de ces quelques instants de calme. Mais déjà les battements de mon cœur me donnent l’impression d’être calqués sur ceux des sonorités électroniques qui envahissent ce soir la forêt habituellement si tranquille. Mon regard est finalement attiré par un reflet à quelques mètres, et un sourire se dessine sur mon visage alors que je me lève pour faire quelques pas maladroits, avant de me baisser pour attraper ce qui a attiré mes yeux : la bouteille portée disparue, qui finalement n’était pas si bien cachée mais que j’avais certainement laissée glisser juste avant d’emporter Jo dans ma chute. Elle est intacte, ce dont je tire un sentiment d’euphorie démesuré, et finalement je reviens me poser aux côtés de Jo, à la place que je viens de quitter. Je dévisse le bouchon avant de la porte à mes lèvres, buvant quelques gorgées pour faire taire la sécheresse dans ma gorge. Je tends ensuite la bouteille au jeune homme, sans trop lui laisser le choix, lui adressant un clin d’œil et faisant mine de trinquer. « Aux premières fois. » A ce rythme-là de débauche il ne lui resterait bientôt plus de drogues à tester pour continuer à pouvoir trinquer à ce type d’événement, autant en profiter. Puis bon, je n’allais tout de même pas trinquer à l’impuissante masculine. Je penchai la tête sur le côté, l’observant à nouveau. « Après un séjour en prison il doit pas t’en rester beaucoup auxquelles trinquer.  » Je tentai un coup de poker, théorie à laquelle j’avais pensé un peu plus sobre, et qui pouvait expliquer un certain nombre de chose concernant Jo. La conversation m’intéressant mais je sentais mon esprit vagabonder, une pulsion intérieure me souffler de me lever de laisser mes jambes me porter vers la piste, stimulée par l’effet excitant du psychotrope. Mais j’avais aussi envie de fermer les yeux et de laisser tous les stimulants sensoriels qui m’entouraient me chatouiller l’esprit. Pour l’heure, Jo avait encore mon attention, si déviante soit elle.  




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