| charlie & léo ☼ we all need a friend |
| | (#)Mer 29 Mai 2019 - 20:49 | |
| We all need a friend @Léo Ivywreath
Léo est trop cool. Vraiment beaucoup trop cool. Encore plus cool que les attractions à sensations fortes de DreamWorld. Peut être même qu’ils pourront en faire ensemble, parce qu’il est cool. Le plus cool dans tout ça c’est qu’il sache siffler, parce que les gens qui savent faire ça appartiennent totalement à une classe supérieure. Pour résumer, il est trop cool. Lorsqu’il attrape son poignet elle arrête aussitôt de gesticuler dans tous les sens, soudainement impressionnée par la rapidité de son geste. En comparaison Charlie a besoin d’une bonne minute pour prononcer un mot s’il a le malheur de contenir plus de trois syllabes, et lui est encore capable d’attraper son poignet gesticulant près de son torse. Elle rigole quand il évoque la possibilité d’être en couple et d’aller à ikea. Même alcoolisée elle sait que le passage par ikea change les gens, soit ils s’aiment encore plus, soit c’est la fin pour eux. Ce labyrinthe … magasin, pardon … brise littéralement. La seule raison pour laquelle Charlie serait susceptible de s’y rendre serait une rupture de stock soudaine de crayon de bois, ce qui n’est pas prêt d’arriver. Alors non, pas de couple, pas de ika. Juste Léo à ses côtés jusqu’à la fin des temps parce qu’il est trop cool et qu’il panique pour rien. Par dessus tout, il est sexy et il prend de bonnes décisions sous le coup de l’alcool, comme celle d’embrasser Charlie. Trop concentrée sur l’heure et sur sa déclaration, elle en a été plus que surprise et a gardé ses yeux ouverts durant leur rapprochement. Elles sont douces, ses lèvres. Reprenant peu à peu ses esprits, la jeune femme lui rend son baiser avec conviction. L’australienne cesse de lui tapoter le torse et se contente de garder une main posée sur ses pectoraux, effleurant à peine son tee shirt. Son autre main se rapproche de sa joue qu’elle caresse doucement. Sans s’en rendre compte, tout s’enchaîne. Il l’enlace (elle sent les frisons remonter du bas de son dos vers son cou) et se rapproche d’elle, elle se retrouve à faire quelques pas en arrière puis est brusquement collée dos au mur. Un carton posé au sol la met dans un équilibre instable, elle l’envoie plus loin d’un coup de pied tout en espérant qu’il ne contenait rien de fragile. La rousse est désormais piégée, ce qui n’est pas pour la déranger. A travers ses vêtements, elle sent le contraste entre le mur sans vie et sans chaleur et le corps brûlant de Léo. Elle ne souhaite pas quitter ses lèvres, ni sa bouche, ni sa langue. Parce que Léo est trop cool, et que tout ça est trop cool.
Il s’écarte doucement de Charlie, elle lutte contre elle même pour ne pas reprendre ce baiser langoureux là où il s’était arrêté. Néanmoins elle écoute chacune de ses paroles, rigolant doucement à chaque fois qu’il recommence à s’emmêler dans ses explications alors qu’elle voit très bien où il veut en venir. Ils auront tous les bons côtés d’un couple sans les mauvais, ils seront tout et rien à la fois. Cela lui convient parfaitement. « Les deux mousquetaires c’est parfait. Et … je serai ta copine de tout Ivywreath, mais jamais celle d’ikea. C’est promis. » Parce que si jamais elle est sa copine d’ikea et que ça s’arrête du jour au lendemain, ils ne pourront plus retourner en arrière. Leurs yeux se croisent quelques secondes, elle n’avait pas encore eu l’occasion de les admirer. Ils sont si beaux, si clairs. Dans un sourire, elle fait peu à peu descendre ses mains le long de son corps jusqu’à atteindre le bout de son t shirt qu’elle remonte ensuite. Entre nous, il est bien mieux sans, et ça permet à Charlie d’effleurer de son doigts la ligne médiane entre son torse et son ventre. Un instant de pause avant qu’ils ne recommencent à se rapprocher avec virulence. Elle se dégage de son emprise et attrape sa main du bout de ses doigts, tâtonnant entre les portes pour trouver ce qui ressemble à une chambre en plein déménagement. Le canapé ne l’aurait pas dérangé non plus s’il avait été déballé de sa housse plastique. Dans la semi clarté offerte par la lune, elle arrive à apercevoir un lit au fond d’une petite pièce. Charlie fait s’asseoir son copain-de-tout-sauf-ikea sur le bout du matelas mais ne peut réprimer plus longtemps son envie de l’embrasser passionnément. Alors, elle se laisse aller et plonge à nouveau vers lui, deux mains sur sa mâchoire et ses cheveux longs entourant la tête du second mousquetaire. Une nouvelle fois leur étreinte s’arrête le temps qu’elle tâtonne pour enlever son propre t shirt, puis reprend à nouveau de plus belle. Une de ses mains lâche sa mâchoire pour venir plonger dans son pantalon. Les choses sérieuses vont commencer. Elle ne le connaît pas, elle ne sait rien de lui, mais elle sait qu’elle le veut.
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| | | | (#)Ven 7 Juin 2019 - 19:47 | |
| Charlie me rendait mon baiser. J'avais un petit soupir de soulagement. Il n'aurait plus manqué que ça, de me faire jeter pour ma toute première soirée à Brisbane - tout seul, sans ma mère, je ne comptais pas le voyage que nous avions fait ensemble. Ma toute première soirée d'intégration, par ma toute première amie, la toute première personne que j'invitais chez moi alors que je n'avais même pas fini de déballer tous mes cartons. Elle aurait aussi pu être la première Australienne à me jeter... mais il n'en fut rien. J'aimais sa main sur ma joue, le contact avec son corps, l'électricité de l'air. Même le fait de ne prendre les pieds dans mes propres cartons m'arracha un petit rire. J'étais trop ivre pour me rattraper correctement au mur. Ma tête me tournait pas mal. Charlie et moi devions puer l'alcool. Le jeune femme avait l'air d'approuver ma phrase, et je hochais la tête alors qu'elle scellait le pacte de ce qui semblait être un début d'amitié. Un très bon début d'amitié. « Jamais celle d'Ikea. », répétais-je avant de revenir l'embrasser. L'angoisse du siècle. Je ne comptais pas me mettre en couple, ça ne faisait pas partie de mes objectifs du moment. Trop de responsabilités, un autre être humain dont il fallait un peu se préoccuper - autrement que dans une relation amicale, même poussée; puis des choses à partager, comme un espace vital... Non. Pas de couple pour Léo. Léo, il en avait assez à faire avec lui même. Les doigts de Charlie couraient, couraient, couraient sur ma peau. Je la laissais faire, sans la lâcher des yeux - qu'elle avait très jolis.
La seconde d'après, nous parcourions mon couloir à la recherche de la chambre. Chemin laborieux. Nous réussissions à nous perdre. Deux fois. Nos corps tanguaient comme des bateaux, mais l'impression de marcher sur un sol instable ne me donnait pas le mal de mer pour autant. « Putain c'est vraiment le bordel... », marmonnais-je alors que nous atteignions enfin mon lit. Je glissais mes mains sur sa peau, presque instinctivement, alors qu'elle tombait le haut. Je ne la contemplais que quelques secondes. Ses mains baladeuses m'arrachaient des soupirs. Bientôt, je la faisais basculer sur le lit, sans détacher mes lèvres des siennes. Quelle heureuse idée j'avais eu, de reporter le rangement de mon appartement nouvellement investi pour aller à cette soirée d'intégration. Bon, je ne m'étais peut-être pas intégré, mais j'avais la sensation que je ne pouvais pas faire meilleure rencontre que celle de Charlie. Mes lèvres, avides, déposaient de sauvages baisers tout le long de sa peau, jusqu'à son bas ventre. La nuit était à nous.
Notre plaisir consommé, je me laissais glisser à côté d'elle, le souffle un peu court. C'était, j'en étais certain, la meilleure première nuit dans un nouvel appartement de ma vie. Mes yeux fixés sur le plafond blanc me rappelaient que je n'avais pas sommeil pour autant. L'alcool, encore bien présent dans mon sang, n'allait certainement pas me laisser dormir tout de suite. Je n'avais pas assez bu pour tomber d'ivresse, mais je n'étais pas assez sobre non plus pour retourner danser et courir partout. 'Guess we'll stay here. « J'faisais du piano. Quand j'étais gosse, pour plaire à mon père. Il m'avait offert un synthétiseur pour noël, à ma taille. » Je ne savais pas vraiment pourquoi je racontais ça. Il me semblait que c'était l'instant confidence, non ? Le moment de révéler de lourds, très lourds secrets enfouis ? Dommage pour Charlie, je n'en avais pas. Pas vraiment. « J'ai arrêté. Pour l'emmerder. Maintenant, j'fais du violon. » Je tournais la tête vers ma partenaire et croisais mes bras sur mon torse. « Raconte moi des trucs sur toi. Genre... Ta couleur préférée. La date de ton anniversaire. C'est pas pour ton signe astrologique, hein, je déteste ces conneries. », ricanais-je. Et puis quoi, si elle y croyait ? J'avais au moins gagné de l'emmerder un peu, et j'étais trop ivre pour réfléchir, pour peser mes mots.
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| | | | (#)Lun 10 Juin 2019 - 22:35 | |
| We all need a friend @Léo Ivywreath
La nuit avec Léo fut passionnelle et charnelle, et Charlie ne demandait qu’à le revoir. Léo de psychopathologie aux cheveux si doux et si bouclés, elle devait le revoir. Ce n’est plus une question de volonté, mais de besoin. Elle a besoin de ses blagues, de son sourire, de son amitié et de sa loufoquerie. Il est le seul à se souvenir des paroles des chansons de Queen même en étant totalement bourré, elle ne peut pas laisser filer une perle rare comme lui. Et puis, cet appartement si en désordre lui donne de l’urticaire, elle se proposera pour l’aider et lui montrer tous les autres lieux de déboirs de Brisbane. Il est encore un petit agneaux dans un tout nouveau pays, comment pourrait-elle l’abandonner à son sort ? Le drap recouvrant son corps jusqu’au ventre, Charlie pose sa tête sur le bras de Léo et se surprend à observer le plafond de sa chambre. Il n’a rien d’extraordinaire, il est d’un blanc pur, mais elle sourit à l’idée de savoir qu’elle le reverra bien de nouvelles fois encore. Ils sont fait pour s’entendre, le baiser passionné que Léo lui a tendu en premier en est la preuve. Charlie a l’habitude de tourner autour d’autres personnes, mais il n’y a jamais eu cette alchimie qu’il y a en ce moment avec Ivywreath, il est profondément différent de tous les autres qu’elle a bien pu connaître et la rousse espère qu’il s’en rend compte. Pour le moment, elle profitera de la nuit qu’il lui reste à passer avec Léo autant qu’elle le peut. Entendre son souffle régulier sonne comme une bonne consolation.
« J'faisais du piano. Quand j'étais gosse, pour plaire à mon père. Il m'avait offert un synthétiseur pour noël, à ma taille. » La jeune australienne sourit à cette révélation, lâchant le plafond des yeux pour se retourner vers Léo qui semblait observer la même chose qu’elle. Dans la pénombre, elle peut encore observer le clair de ses yeux. Charlie rapproche sa tête de lui, passant de son bras au creux de son épaule et venant se coller davantage à son corps brûlant. Sa poitrine dénudée vient s’appuyer sur ses côtes sans qu’elle ne calcule aucun de ses gestes. Un simple petit rire cristallin sort de sa bouche quand Léo lui avoue tout avoir abandonné dans l’unique but de faire mener la vie dure à son paternel. « Te sens pas obligé de tout connaître de moi à l’instant tu sais, on a la vie devant nous. » Ils auront bien des occasions pour connaître les secrets sombres l’un de l’autre. Et Léo lui a promis de lui apprendre de scabreuses expressions en français, elle ne pourra le laisser filer avec cette promesse. « Je compte pas m’envoler au petit matin. » Pendant un instant elle craint que l’inverse ne soit pas vrai, mais elle se souvient assez rapidement que cet appartement est celui de Léo. Il aura plus de mal à filer en douce de chez lui. Ses mains courent à nouveau sur son torse se soulevant frénétiquement. Sa peau est si douce. Il sent si bon. « T’as le droit de savoir que les conventions veulent que tu me souhaites un bon anniversaire maintenant. » La jeune australienne utilise toutes les forces qu’il lui reste pour se relever et se poser sur ses coudes au dessus de Léo, plongeant ses yeux dans les siens. Son visage est auréolé d’un magnifique sourire, elle est sincèrement heureuse et a l’esprit joueur. « J’ai vingt ans, et je suis totalement bourrée. » Elle conclut ses belles paroles par un rire avant de s’écrouler à nouveau sur le lit, jamais loin de Léo. Elle ne sera jamais loin de lui à nouveau, ils ont déjà perdu vingt ans.
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| | | | (#)Mar 11 Juin 2019 - 17:40 | |
| Je lançais la session 'révélations'. C'est ce qu'on faisait, non ? Raconter des trucs à propos de soi-même, c'est ce que faisaient les amis ? Je considérais déjà Charlie comme mon amie. Je l'appréciais déjà beaucoup, probablement à cause de l'alcool. Ou parce que nous nous entendions bien. Mais c'était à cause de l'alcool, non ? Non. Charlie venait se coller contre moi, je passais un bras autour d'elle sans lâcher le plafond des yeux. Le fixer trop longtemps me filait des hallucinations. Mon cerveau inventait des mouvements et des formes là où n'y en avait pas. Et même si Charlie soulignait le fait que nous avions une vie devant nous, pour apprendre à nous connaître, je voulais tout de même en savoir un peu plus sur elle. Je voulait apprendre les petites choses de base et même les plus complexes. Du bout des doigts, je jouais avec l'une de ses mèches de cheveux. C'est qu'elle les avait longs. J'aimais bien les cheveux longs, en témoignaient les miens - beaucoup trop longs pour un garçon, au goût de mon père.
Ma compagne promettait de ne pas filer une fois le soleil levé. Je tournais la tête vers elle, petit sourire aux lèvres. « Et bah moi non plus, du coup. », ricanais-je. « Rapport au fait qu'on est chez moi. », ajoutais-je, comme si la jeune femme ne pouvait pas saisir le fond de ma pensée. Ses doigts couraient à nouveau sur ma peau, m'arrachant de maigres frissons. Je la regardais faire, sans rien ajouter. Nous n'étions pas trop mal, là. Nous étions même plutôt bien. Avant de se laisser tomber sur le côté, elle m'indiquait qu'elle venait d'avoir vingt ans. Je me redressais sur un coude, sourire en coin aux lèvres. « T'en avais dix-neuf ? Oh merde, c'est quoi la chanson déjà ? » Je me torturais l'esprit quelques secondes avant d'opter pour la version française. Tout en chantant, j'embrassais sa joue, posais quelques baisers sur sa mâchoire. « Demain, on achètera un gâteau. Et le cadeau d'anniversaire, c'est... moi ? » Je haussais les sourcils pour me donner un air drôle, me laissais retomber à côté d'elle en soupirant.
Vingt ans. Moi, quelques années de plus. Qu'est-ce que je foutais de ma vie, à vingt ans ? Je venais de partir pour les Pays-Bas. Je faisais la fête toute la nuit dans les clubs. Je ne donnais plus de nouvelles à mes parents. Vingt ans. J'avais un nouveau soupir. Charlie et moi étions autant caisse l'un que l'autre. Ronds comme des queues de pelle. Bourrés comme des coings. Murgés comme des gorets. J'en connaissais plein d'autres, des comme ça. « 'Puis si tu veux pas, c'est pas grave. Je trouverai le moyen de m'incruster à ta fête d'anniversaire, honey. » Je lui adressais un clin d’œil avant de lâcher un bâillement tonitruant. Le sommeil me guettait depuis un petit moment déjà; et bercé par la respiration de la jeune femme, je rejoignais les bras de Morphée.
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