JOHN & PAOLA.

John et Paola en couple ? Cette idée lui donnait de l'urticaire. Bien qu'il n'était pas déplaisant comme jeune homme, seulement constatant qu'il était aisé de le détourner de sa copine, la brunette ne comptait pas être l'énième femme trompée. Puis, si on respect le caractère de la protagoniste, elle-même était incapable de faire vœux de fidélité, du moins pour le moment. Bien évidemment qu'elle aspirait à vivre une existence heureuse auprès d'un homme qui lui apportera un soutient sans faille, mais l'homme ténébreux ne rentrait pas dans les critères. Pour le moment, la sulfureuse brune préférait vivre avec des œillères que d'admirer pleinement la réalité. Et, elle n'avait guère de temps à accorder à qui que ce soit autre que son entreprise. Toutefois, lorsqu'elle était avec celui-ci, sa carapace se désagrégeait comme neige au soleil, telle une gamine devant une friandise, elle en oubliait ses principes. JOHN - Et si c'était toi celle qui réussira à me dompter ? - Pour le moment, la brunette ne donnait pas dans le cirques pour dompter quoique ce soit, préférant des animaux domestiques que sauvages. D'ailleurs, en songeant à cette idée, cette dernière expulsait un sourire narquois, ravis de l'image qui lui trottait dans son esprit. Si l'homme pouvait être un semblable d'un chien, la vie n'en serait que bonheur. Il dépendrait de sa maîtresse en tout point, et manifesterait sa joie en remuant la queue lorsque celle-ci rentrerait à la maison. Bref égarement total. - Paola Di-Maria et John Williams en couple ? On serait le couple le plus risible de la ville je crois !?[/color] - continuait-il alors que la brunette quittait délicatement ses songes, levant son visage et jetant un regard profond à ce dernier. PAOLA - Non, je crois que là-dessus tu as tords. Je ne dis pas qu'on serait un couple modèle, enviez des autres, mais après tout, qui se soucis du regard des gens ? - avouait-elle maintenant une intonation sérieuse où aucun sarcasme venait s'y frotter. L'homme rigolait pendant qu'elle le scrutait du coin de l'œil, légèrement agacée, prenant cette réflexion comme une critique. Par chance, une sonnerie retentie ... Paola ramassait son téléphone qui jonchait sur le sol, constatant qu'elle venait de recevoir un message plutôt urgent du bureau. La Di Maria fondation était une entreprise qui ne dormait jamais, tout en arquant un sourcil, celle-ci leva un œil sur John, insinuant du regard qu'il s'agissait de quelque chose d'important. - Tu m'en voudrais si là, maintenant je devais partir ? Je ne devrais pas dire ça, mais si ça t'embête , j'irai régler le problème dès l'aube. - continuait-elle, soulignant le fait qu'elle devait partir, mais qu'elle lui laissait tout de même le choix de la séquestrer, bien que bourreau du travail, ce genre d'urgence n'attend pas. Ainsi donc, téléphone en main, la protagoniste toisait le jeune homme du regard, un regard l'invitant à la laisser partir sans aucunes explications, mais le connaissant, ça ne risquait pas d'être aussi simple.

JOHN & PAOLA.

Cette journée fut plus que surprenante. Il s'agissait d'une après-midi où Paola devait se recentrer sur elle-même profitant des biens faits en institut avant d'être convier à rejoindre John. Lorsqu'elle reçut son message celle-ci ne c'était pas foulée pour lui répondre rapidement, en connaissance de cause que ce dernier fréquentait Charlie. La rouquine était une gentille gamine dotée de nombreuses références hilarantes, une vraie encyclopédie sur patte pour ce qui était du septième art. C'était probablement pour ça que la brunette c'était rendue chez lui, comme pour défier le diable. Souhaitant franchir des barrières qui signifiaient une imminente interdiction. Un homme qui n'était pas libre relevait d'un challenge. Qu'importe, cette soirée c'était déroulée de manière cocasse. Les deux jeunes gens prient un verre avant que la conversation ne dégénère en une partie de jambe en l'air. Seulement, l'instinct animal c'était subitement éclipser pour adopter un comportement humain. Ils avaient échangés sur leur passé, mentionnant des atrocités qui les ont amenés à être ainsi à présent. Au delà de cette conversation une complicité naissait. De tendre câlins, mais pas que. Effectivement, à travers leur échange de salive, une réelle émotion s'incrustait dans cette relation. L'heure n'était guère au mariage, toutefois, une relation prenait forme. Ne pouvant mettre un nom sur ces sentiments, la brunette préférait faire l'autruche. Tout devenait formel ce soir et, heureusement que son téléphone vint mettre un terme à cette mascarade. JOHN - Tu t'adresses à un mec de presque quarante ans et qui sort avec une nana de quinze ans sa cadette, je te signale ! Je me fous du regard des autres et de leurs commentaires ! - Ouais cet homme baignait dans un tourbillon psychédélique où il risquerait de s'y soigner en continuant sur cette pente. Seulement, cette histoire ne regardait pas la sulfureuse brune qui, n'avait rien à se reprocher contrairement à lui. PAOLA - Ouais, par contre toi tu ne fais pas dans la demie mesure, mais tu devrais revoir le terme sortir car je pense que tu es plus sur la sortie de ta relation que tu n'es ancré dedans. - lançait-elle subjectivement, en ramassant ses vêtements qui recouvraient le sol. Alors qu'elle était entrain de se vêtir sans lui avoir laissé le temps de répondre à sa précédente question, l'homme lui donna sa bénédiction. JOHN - Je t'ai pas séquestrer tu sais. T'es libre de partir quand tu veux. Allez files avant que je change d'avis et je t'attaches à ce lit ! - Elle n'en attendait pas moins de sa part, de toute manière il était préférable ainsi. PAOLA - OKAY. A bientôt John. - Clôturait-elle lui volant un tendre baiser en chemin avant s'estompe dans le décore et s'en aller.
THE END
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