[-18] A friendship that started badly (Caroline)

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A friendship that started badly.

Caroline & John.

Vingt-deux heures. Dehors, le soleil vient à peine de se coucher. Les restaurants commencent à fermer les uns après les autres. Les habitants de Brisbane rentrent petit à petit chez eux. Quand à toi, tu sors de ton appartement. À l'heure où la plupart des gens normaux s'apprêtent à rejoindre les bras de Morphée, toi tu te prépares à entamer ta journée de travail. Il en faut après tout. Les infirmiers, les pompieds, la police. Eux aussi travaillent la nuit. Leurs travails est certes un peu plus gratifiant que le tien mais tu n'es pas peu fier d'avoir réussis à décrocher ce job. Déjà cinq ans que tu travailles là-bas. C'est ton premier vrai travail. Le prmeier dans lequel tu es resté aussi longtemps. Il est clair que tu ne seras pas barman éternellement. Travailler la nuit présente quelques avantages mais vivre en décalé avec tes amis et ta colocataire, n'en est clairement pas un. En attendant de trouver mieux, tu arrives près de ta moto. À choisir entre ta voiture et ta deux roues, tu choisis, sans hésiter, la moto. C'est moyen de locomotion préféré. Pas question pour toi de prendre les transports en communs. Tu préfères largement marcher quitte à mettre le double de temps. En moto, tu te sens libre. Tu peux slalomer entre les voitures lorsqu'il y a des bouchons. Ça arrive rarement vu que quand tu sors, les heures de pointe sont terminées depuis longtemps. Démarrant la moto en trombe, quitte à réveiller tout le voisinnage, tu quittes rapidement ta rue afin de rejoindre l'avenue principale de la ville. Tu n'es pas en retard. Toutefois, comme à ton habitude, t'as tendance à rouler un peu trop vite. Tu fais tout de même attention dans les virages à ne pas renverser une autre demoiselle. Une ça suffit. Pas deux. À l'approche du bar où tu travailles, t'accélères un grand coup et rejoint le parking où tout les autres membres du personnel. Tout le monde va au même endroit, c'est plus sympa lors de la fermeture de tous partir ensemble. Ironique quand on sait que t'es plutôt solitaire comme garçon. Casque à la main, c'est d'un pas pressé que tu te diriges vers l'entrée du MacTavish. Devant le bar, tu salues quelques personnes que tu connais bien depuis le temps étant donné que ce sont des habitués des lieux. Tu serres la main de tes collègues hommes et fais la bise aux serveuses de ce soir. Dans ton vestiaire, tu poses tes affaires. Deux minutes plus tard, tu retrouves ton bar et commences à servir les clients. C'est plutôt calme ce soir. Un peu comme tous les autres soirs, ça n'a rien d'étonnant. Tu commences à discuter avec le barman près de toi. "Comment va ta femme ? Elle accouche bientôt ?" T'es un peu jaloux de lui. Il a réussis à trouver une femme avec qui partager sa vie, son quotidien. Il va même devenir papa dans quelques semaines. Ce n'est qu'une question de jours. Avoir un enfant, trouver l'amour ne font pas partis de tes envies du moment. "ça va merci mec. Pas encore. Je t'avoue que je m'impatiente, je suis pressé de faire la connaissance de ma fille !"Tu le comprends. Ça doit être quand même impressionnant de tenir ton enfant dans ses bras. T'espères vivre cette expérience un jour.

Spoiler:

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

Prendre de l’air… Et une bière. Voilà tout ce qui m’importe pour le moment. J’enjambe ma moto, zip mon coat de cuir avant de démarrer ma bécane. Le grondement du moteur me fait vibrer instantanément. Un sourire se loge sur mes lèvres tandis que je ramasse ma chevelure en une poignée de main. J’insère ma tête sous mon casque et je cache mes longs cheveux bruns à l’intérieur, je n’ai pas envie qu’ils fouettent le vent et s’entremêle. Une fois prête, je sors de ma cours pour m’engager à travers les rues du quartier. Après une semaine chargée en émotion, je n’ai qu’une seule envie, boire une petite bière au bar tranquille et décompresser.

Une fois proche du bar que j’ai choisi avant de partir, je rencontre un mec en moto. Je sais que c’est un mec, car il n’a pas de casque. De plus, il me passe sous le nez à une vitesse ahurissante avant de rentrer dans le parking. Je pousse un grognement de mécontentement. Quel con. Je soupire longuement avant de me frayer un chemin à travers le stationnement, jetant un regard noir au mec en question qui entre à l’intérieur de la bâtisse. Il va avoir affaire à moi. Disons que je n’ai pas ma langue dans ma poche quand il est question de sécurité. Je prends le temps d’éteindre le moteur et de m’assurer que mon bolide est toujours aussi beau qu’au départ. J’essaye de me calmer quelques minutes à l’extérieur, puis je décide de garder mon casque sur ma tête pour entrer dans le bar. Je lève ma visière et cherche des yeux le chauffeur imprudent. Je scrute tous les clients jusqu’à ce que je tombe sur lui. Ce n’est pas un client, c’est un barman. Il se trouve derrière le comptoir. J’inspire profondément avant de marcher jusqu’au bar. Une fois à côté, je l’interpelle sur un ton arrogant. « Hey toi… » Je le pointe du doigt et lui fait signe de s’approcher de moi. Une fois à proximité, je remarque qu’il est canon, mais ce n’est pas sa beauté qui va m’empêcher de lui dire ce que je pense. Il est plus grand que moi, je dois légèrement pencher la tête vers l’arrière. Je pose une main sur ma hanche et pointe mon index sur le dessus de mon casque. « Est-ce que tu sais c’est quoi ça? Et à quoi ça sert? » Il ne semble pas bien me comprendre. Je retire mon casque, faisant tomber mes cheveux en cascade. J’installe mon casque sous mon bras, je le toise du regard en fronçant les sourcils. « Si t’es pas capable de respecter le code de la route en portant un casque comme tout le monde, alors tu ne devrais pas conduire de moto… Tout bon motard qui se respecte sait que c’est la mort assuré si on fait une fausse manœuvre, c’est certainement pas moi qui vais t’apprendre ça. » Ouais, je n’y vais jamais de mains mortes lorsque ça touche mes principes.

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Caroline & John.

La moto représente tellement de choses pour toi. Depuis des années, tu as rêvé d'en posséder une un jour. À dix-huit ans, tu as commencé à travailler et à partir de là, t'as mis un petit pécule de côté afin de pouvoir t'offrir la moto que tu souhaitais depuis longtemps. Ce n'est certes pas celle de tes rêves mais c'est déjà bien. Lorsque tu chevauches ta deux roues, tu te sens bien. Libre de faire ce que tu veux. Libre d'aller où tu veux. Bien sûr, tu possèdes une voiture aussi. Une vieille berline qui reste les trois quarts de l'année dans ton garage. Un jour, il faudra que tu songes à t'en débarasser mais t'es quand même attaché à cette voiture. Peut-être qu'un jour, si tu as des enfants, tu seras bien content de l'avoir conservé. Pour le moment, elle prend plus la poussière dans ton garage qu'autre chose. Tu préfères nettement rouler en deux roues. Les sensations sont bien meilleures. Et c'est tellement plus pratique d'être à moto lorsqu'il y a des bouchons. Un slalom rondement mené à travers la cohue des voitures et te voilà sortis de cet enfer. Tu détestes les bouchons. Voilà la raison qui te pousses à prévoir tes sorties afin de ne pas tomber dedans. Au volant de ta moto, rares sont les fois où tu fais attention à la vitesse. Jusqu'à présent, t'as eu pas mal de chances. Si t'étais en couple, on pourrait dire que t'as eu une chance de cocu. Heureusement, ce n'est pas le cas. C'est à pleine vitesse que t'arrive près du bar où tu t'apprêtes à prendre ton service. Pas de casque, tu gares ta moto sur le parking avec le reste des voitures de tes collègues. Tu ne fais même pas attention à ce qu'il se passe autour de toi. Tu salues rapidement quelques habitués du bar et rejoins les vestiaires afin d'y déposer tes affaires. Le bar est déjà ouvert depuis une bonne heure. Comme à ton habitude, tu fais le tour des serveuses et des autres barmans. Une poignée de main rapide aux habitués que tu connais bien. Quelques filles te font la bise. Tu ne les connais pas mais qu'importe. Tu ne refuses jamais la bise à des jolies filles. Un bn quart d'heure plus tard, tu prends enfin place derrière ton bar. Pour ne pas changer, le bar est relativement calme. Aucune bagarre n'est à déplorer. Du coin de l'oeil, tu inspectes les quelques personnes non loin de toi. Elles ne semblent pas être soules. À priori, ce soir tu n'auras pas à jouer les flics envers un homme qui aurait un peu trop bu. Ou une femme, ce sont les pires.
Les clients sont servis. Tu t'autorises même une petite conversation amicale avec ton collègue barman. Hélas, la conversation est interrompue par une demoiselle, charmante d'ailleurs, qui semble avoir une dent contre toi à en juger par le ton de sa voix. La demoiselle semble vouloir te parler. Elle te fais signe de t'approcher. Tu ne te doutes de rien. Sur le coup, tu penses simplement que c'est encore une de tes nombreuses groupies. Ou peut-être pas, le ton de sa voix ne présage rien de bon. "Excuses moi Tim !" T'abandonne un instant ton collègue et te retrouves à quelques centimètres de la demoiselle. "Jpeux t'aider ?" Tu ne te méfies pas un seul instant de la demoiselle. Elle te montre son casque. Est-ce une question piège ? T'as une gifle si tu réponds bien ? Ou un bon point si t'es juste ? "Je tente au hasard mais je dirais un casque de moto. Et je dirais que ça sert à se protéger en cas de chute ou bien de fortes pluies ?!" Tu ne vois absolument pas où elle en veut en venir. Comme à ton habitude, tu ne peux t'empêcher de répondre sur le ton de l'humour. T'es loin de te douter que dans deux minutes, ta petite blague ne sera plus qu'un vague souvenir. Tu commences à comprendre où elle souhaite ne venir. La seule fois où tu oublie de prendre ton casque pour ne pas être en retard à ton poste, il a fallut que tu la croises. Dans le genre pas de bol, tu décroches la palme d'or. "Sache que je connais parfaitement les règles de la route. Je pense que je roule à moto depuis plus longtemps que toi. Je suis navré d'avoir oublié de mettre mon casque ! Pour une fois que je l'oublie, tu comptes vraiment me prendre la tête pour ça ? Il me semble que je ne te dois rien, si ?" Et te voilà bien énervé. Toi qui pensait passer une bonne soirée au travail, elle vient d'être gâcher par cette demoiselle. D'accord, elle a raison de te faire la morale. T'aurais pu prendre deux minutes pour aller récupérer ton casque chez toi mais non, tu ne voulais pas arriver en retard. Tu ne supportes quand quelqu'un se pointe en retard au travail ou à un rendez-vous donc tu ne le feras pas. Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse. Telle est ta devise depuis un bon paquet d'années. Si tu n'étais pas au travail, tu viendrais vider la bouteille de whisky sur le champ. La seule que t'as le droit de boire pour l'instant c'est de l'eau. Ou de la limonade à la rigueur. Les bulles ça calmera peut-être tes nerfs. "Si je t'offre ta boisson, t'arrêtes de me prendre la tête ?" Tu soupires en attrapant un verre propre. Tu te sers une limonade bien fraiche. D'une traite, tu la bois.

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

Évidemment, monsieur joue le petit comique lorsque je lui demande ce que je porte sur la tête, mais lorsqu’il voit à quel point je suis sérieuse, il se reprend. « Sache que je connais parfaitement les règles de la route. Je pense que je roule à moto depuis plus longtemps que toi. Je suis navré d'avoir oublié de mettre mon casque! Pour une fois que je l'oubli, tu comptes vraiment me prendre la tête pour ça ? Il me semble que je ne te dois rien, si ? » Sa question me percute. Je me rends compte que je suis montée sur mes grands chevaux un peu trop vite pour rien. En effet, peut-être que c’est la seule fois de sa vie qu’il l’a oublié et qu’à ce moment précis, il tombe sur une hystérique qui lui fait la moral. En tout cas, il ne l’oubliera certainement plus pour éviter ce genre de situation. Je me renfrogne légèrement en le regardant. Est-ce que je viens réellement de lui faire une scène sur l'importance de porter un casque en moto… À la place de le draguer? J’ai envie de me cacher la tête dans la sable comme les autruches tellement j’ai honte, mais je ne laisse rien paraître. Je vais assumer mes dires pour calmer mon orgueil de femme et je vais réajuster le tir en recollant les morceaux au courant de la soirée. Personne ne résiste au charme de Caroline, pas même si j’ai tout fait foirer dès le début. « Si je t'offre ta boisson, t'arrêtes de me prendre la tête ? » Je me calme, j’adoucie mon visage en le regardant boire d’une traite un grand verre de limonade. Dommage qu’il ne puisse pas boire de l’alcool, je lui en aurais offert un volontiers pour m’excuser de ma crise. « Un verre de Gin Tonic s’il te plaît… Et rajoute moi un shooter de Tequila, pour me sentir moins stupide d’avoir fait la moral à un mec canon… » Je tente de lui lancer un petit sourire gênée en m’installant au comptoir. Je dépose mon casque de moto sur le tabouret à mes côtés, empêchant ainsi qu’un connard vienne m’achaler durant la soirée. « Habituellement, je fais des rencontre un peu moins brusque, tu m’excuseras pour la moral, je ne sais pas quelle mouche m’a piqué… Je me dis juste que si t’avais eu un accident, t’aurais déformé ton beau petit minois et ça, c’est désolant pour la société… » Il me donne mon shooter de tequila accompagné d’une tranche de citron et du sel. Je lèche le creux de mon entre pouce/index pour ensuite appliquer une fine couche de sel sur ma peau humecté. Je lève mon shooter dans les airs en lui faisant signe de la tête. « Je bois à l’exagération de mes propos… En espérant me faire pardonner alors... Si y’a quoi que ce soit que je puisse faire pour m’excuser… » Je laisse planer mon regard sur lui, comme si je lui lançais une invitation. Je lèche le sel sur ma peau sans dévier mon regard de ses yeux, puis je bois d’un trait la tequila avant de poser mes lèvres sur le citron pour sucer son jus acidulée.

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Caroline & John.

Jamais tu n'as laissé quiconque te faire la morale. Certes, cette demoiselle a entièrement raison. T'as été complètement imprudent de rouler à moto sans casques. Promis, c'est la première et dernière fois. Même si cela t'énerve au plus haut point, elle a tout à fait le droit de te passer un savon. La femme en face de toi semble être plus jeune que toi, ça ne fait aucun doute. Tu n'as donc aucun compte à lui rendre. Tu ne lui dois rien. Peut-être un merci pour t'avoir rappeler les règles du code de la route ? Même pas, non. Ni un merci, ni un désolé. Rien. Tu te contentes simplement d'être un toi-même : un homme odieux. Ça n'a rien d'étonnant. Tu détestes te faire engueuler et ça, même lorsque t'es en tort. Là, tu l'es clairement en tort. Malgré tout, tu essais de lui trouver des circonstances atténuantes sur sa crise d'hystérie à ton égard. Peut-être as-t-telle passé une mauvaise journée ou bien appris une muvaise nouvelle. Il existe un tas de raison qui pourrait expliquer son comportement que certains qualifieraient d'hystérie. Après tout, tout le monde a ses problèmes. Certains plus graves que d'autres. T'aurais nettement préféré que la demoiselle soit l'une de celles qui te draguent habituellement lors de ton service. Ça aurait été nettement plus plaisant et puis, elle est tout de même très charmante. Il faut bien l'avouer. Ta première impression sur cette jeune aurait été moins négative en plus de ça.
Afin de couper court à la conversation et de la rendre bien plus légère pour tous les deux, tu lui proposes de lui offrir sa boisson. « Un verre de Gin Tonic s’il te plaît… Et rajoute moi un shooter de Tequila, pour me sentir moins stupide d’avoir fait la moral à un mec canon… » Sourire en coin, tu t'occupes de lui servir son cocktail ainsi que son shooter. Les derniers mots qu'elle a prononcé n'ont pas été perdus parmi le brouhaha que font les clients autour de vous. Elle ne va pas s'en tirer si facilement. Tu lui présentes ses consommations devant elle. "Alors comme ça tu me trouves canon ?" Tu lui souris en posant tes coudes sur le bar, juste en face d'elle. Tu ne peux t'empêcher de la regarder. Elle t'intrigue beaucoup. C'est la première fois que tu fais la connaissance d'une aussi charmante demoiselle qui conduit une deux roues. Elle a tout à fait ses chances de conquérir ton coeur. Il faut juste qu'elle sache franchir les barrières plantées tout au tour de ton coeur. C'est la partie la plus difficile, sans aucun doute. « Habituellement, je fais des rencontre un peu moins brusque, tu m’excuseras pour la moral, je ne sais pas quelle mouche m’a piqué… Je me dis juste que si t’avais eu un accident, t’aurais déformé ton beau petit minois et ça, c’est désolant pour la société… » Second compliment en moins de deux minutes. Décidément, elle semble vraiment désolée de son comportement précédent. "tu veux bien arrêter de t'excuser ? Il n'y a pas mort d'hommes. T'as bien fait de me reprendre sur l'importance de porter un casque. J'oublie jamais d'habitude. Là, j'étais en retard et jsuis partis en quatrième vitesse de chez moi." Petit regard intéressé vers la jeune femme, tu l'observes avaler son shooter. Une bikeuse qui sait boire tel un homme. Elle marque des points la demoiselle. Tim te donne un coup de coude. Il te connait bien. Il voit bien que tu semble intéressé par la demoiselle. "Arrête Tim !" Tu marmonnes dans ta barbe afin qu'elle ne t'entende pas trop. « Je bois à l’exagération de mes propos… En espérant me faire pardonner alors... Si y’a quoi que ce soit que je puisse faire pour m’excuser… » T'as bien une petite idée et, à en juger par sa manière d'agir envers toi, elle ne serait pas contre. Ce n'est plus un secret pour personne dans cette ville, ni même au MacTavish, t'es un homme à femme. Pas d'attache, pas de sentiment. C'est la règle. "Ah moi j'ai bien une petite idée de comment te faire pardonner !" Pour accompagner tes paroles, tu fais le tour du bar. Derrière elle, tu t'approches de son oreille. "Besoin d'un dessin ?" Tu t'en vas débarasser la table à quelques centimètres du bar afin de laisser les prochains clients prendre place. Tu reprends ta place derrière le comptoir en lavant rapidement mais efficacement les verres que tu viens de ramasser. Toujours un regard en direction de la demoiselle afin de déceler une quelconque étincelle dans ses yeux.

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

Accouder au comptoir, il me regarde prendre mon shooter de tequila. Je sais que mes joues vont finir par trahir mon taux d’alcoolémie au fur et à mesure que la soirée va avancer. Je vois son collègue de travail lui donner un petit coup de coude, ce qui me fait sourire. Je cogne le shooter vide sur le comptoir, le remercie d’un sourire aguicheur. Je trempe ensuite mes lèvres sur le rebord de mon verre de Gin Tonic. Excellent « Ah moi j'ai bien une petite idée de comment te faire pardonner ! » Je cligne des yeux, penchant la tête légèrement sur le côté pour amplifier mon air interrogateur. Sur ces mots, il contourne le comptoir et se penche près de mon oreille pour me poser une question. « Besoin d'un dessin ? » Je sens le rouge me monter aux joues et je sais clairement que ce n’est pas l’alcool qui fait effet, mais ce mec qui me rend tout feu toute flamme. Je l’espionne du coin de l’œil tandis qu’il vide une table, relookant son derrière en mordant ma lèvre inférieur. Lorsque je reviens à mon Gin, je vois son collègue de travail m’adresser un clin d’œil. Lui, il a absolument tout vue ce qui se trame entre moi et le barman. En fait, tout le monde a sûrement remarqué qu’on échange déjà des regards coquins. Dire que 5 minutes plus tôt, je lui donnais toute la misère du monde pour une histoire de casque de moto. Je suis bien contente d’avoir repris la situation en main, je sens que je ne le regretterai pas. Le beau brun revient derrière le comptoir, se débarrassant des verres vides qu’il a récupéré sur la table qu’il a desservit. Je reprends une autre gorgée de cette boisson divine avant d’engager un semblant de conversation avec lui. « Je suis pas trop doué pour les dessins, mais j’ai un talent caché pour mimer l’action… » J’humecte mes lèvres du bout de la langue avant de promener ma main sur le comptoir, agrippant mon verre délicatement et en faisant quelques vas et viens subtiles de haut en bas sur la glace. Un rire s’échappe de ma gorge en regardant la réaction du barman. Je décide donc de calmer un peu le jeu et d’apprendre à le connaître en lui posant quelques questions. « Alors beau ténébreux sans casque de moto, tu dois bien avoir un nom? » C’est toujours important de connaître le nom de sa future conquête. « Moi c’est Caroline… » Je bois quelques gorgés de mon Gin Tonic, continuant mon interrogatoire. « Ça fait combien de temps que tu conduis? Et que tu travailles ici? » Je ne prends pas toujours le temps de m’intéresser au mec qui finissent dans mon lit, mais comme il est à son travail et que je peux pas lui sauter dessus à l’instant même, autant apprendre à connaître ce bel étranger.

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Caroline & John.

La première impression que t'as pu avoir en ce qui concerne la demoiselle en face de toi n'est pas la bonne. Tu la voyais comme une femme hystérique alors que non, elle n'est absolument pas comme cela. Très charmante, tu ne serais pas contre passer un petit moment en tête à tête avec elle. Ton collègue l'a remarqué et il ne cesse de te taquiner avec ça. Finalement, il retourne s'occuper des clients qui viennent d'arriver au bar. Toi, tu continues à observer la demoiselle qui boit son shooter comme un homme. T'es impressionné par ce petit bout de femme. À première vue, elle doit avoir vingt-cinq ou vingt-six ans. Pas plus, c'est certain. Jamais t'aurais pu penser qu'elle puisse aimer les motos. Tu t'es à priori tromper. Depuis toutes ces années, tu n'as jamais rencontré une femme qui est passionnée de moto comme elle. Certaines t'ont fait croire qu'elles s'y connaissaient. Que des mensonges ! C'était simplement pour que tu les emmènes faire un tour sur ta deux roues. "Alors comme ça tu conduis une moto ? Quel modèle ?" Question très sérieuse. Tu ne plaisantes pas avec ce genre de détail. Tu ne possèdes pas la moto de tes rêves mais celle que tu as est très bien aussi. Tant qu'elle roule, c'est tout ce qui t'importe.
Un petit jeu s'installe entre la jeune femme et toi. Tu rejoins ton comptoir et commence à laver les verres qui reviennent plus ou moins vides. "Au fait, j'ai le droit de te connaitre ton nom ?" C'est toujours plus plaisant de savoir comment s'appelle ton interlocutrice tout de même. Ton prénom est remplis de simplicité. Il reflète parfaitement l'homme que tu es : simple, sans chichis. Tes parents ne se sont vraiment pas embêtés lorsqu'ils l'ont choisis. Tu gardes encore un peu le mystère. Voyons voir si elle est intriguée par toi ou si elle veut juste tirer un coup avec toi. Après tout, ça ne serait pas la première qui le souhaiterait. La jeune femme rougit à tes avances. T'aime faire cet effet aux femmes. Tu lui souris et poursuivis ta vaisselle. C'est drôle, chez toi, la vaisselle traine durant trois jours mais ici, t'es très assidue en ce qui concerne le lavage des verres. Normal, c'est le travail et tu ne tiens pas vraiment à le perdre. Cinq minutes auparavant, la brunette te prenait la tête pour un simple casque de moto. La situation s'est bien inversée et la conversation semble plus légère entre vous. Tant mieux, te prendre la tête pur des broutilles ce n'est vraiment pas ton truc. "Ah oui ? Je suis curieux de voir ça." t'essuis soigneusement les verres que tu remets à leur place initiale. "C'est juste histoire de voir si on est sur la même longueur d'onde." Torchon sur l'épaule, ton collègue te demande de lui faire deux bières pressions. Il est ici depuis moins longtemps que toi et ne sait pas encore très bien les faire, comparé à toi. Tu lui tends ses verres. "Merci mec ! Je te revaudrais ça !" "Ah ça, j'y compte bien Tim !" Non, c'est pas vrai. C'est simplement pour rigoler entre vous. C'est mieux que de se tirer dans les pattes, non ?! Ton regard se reporte sur la demoiselle qui est en train de mimer tes paroles dites un peu plus tôt. Elle ne semble pas avoir froid aux yeux. Elle te plait beaucoup. "Bien, je vois que l'on est sur la même longueur d'onde." parfait. Tu sais déjà comment va se terminer la soirée. Coup d'oeil à l'horloge sous le comptoir. L'heure de fermeture est encore loin. Il va falloir patienter encore un peu. "Ah je pensais que tu ne me poserais jamais la question ! John, enchanté Caroline !" Tu lui tends la main pour serrer la sienne. Caroline vient t'assommer de questions. Est-ce de la curiosité ? Un réel intérêt ? Ou simplement de la politesse ? Tu choisis tout de même de lui répondre. "ça fait déjà quelques années que je conduis la moto. Je dirais une bonne dizaine d'années. Eh oui, je ne suis plus tout jeune." Les gens sont quasiment toujours surpris lorsque tu leur avoues ton âge. "D'ailleurs, tu me donnerais quel âge ?" a ton tour de poser les questions. Ça passe au moins le temps qui vous emmènera jusqu'à l'heure de la fermeture. "Oui je bosse ici. Jvais pas jouer au barman pour le plaisir !" Question un peu idiote quand même. Tu maudis le fait d'être coincé derrière ton bar. T'aurais aimé la ramener chez toi et attaquer les choses sérieuses. Malheureusement, il va falloir attendre et ce n'est pas ta plus grande qualité qu'on soit bien d'accord. "Et toi alors ? Parles moi un peu de toi." C'est calme ce soir, comme souvent. Tu peux donc te permettre de discuter avec Caroline. Chaque soir, c'est une fille différente. Cette fois, c'est elle que t'as choisis.

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

« Bien, je vois que l'on est sur la même longueur d'onde. » Son affirmation me fait sourire. Au moins, nous savons que la soirée va se terminer ainsi. Plus besoin de se prendre la tête pour séduire ce mec, il est déjà assommé par mon charme, tout comme moi je suis hypnotisé par sa beauté et l’aura qu’il dégage. Ensuite il répond à mes questions. John est son nom. Je fantasme déjà à l’idée de lui murmurer son nom à l’oreille pendant que je lui retire son chandail, mais je dois calmer mes ardeurs, car nous sommes loin de la fermeture du bar. Autant s’amuser en attendant. « Ça fait déjà quelques années que je conduis la moto. Je dirais une bonne dizaine d'années. Eh oui, je ne suis plus tout jeune. D'ailleurs, tu me donnerais quel âge ? » Je me mordille la lèvre, analysant son physique pour pouvoir lui donner un âge approximatif. « À priori, je dirais 31 ans? Tout au plus… » Ensuite, il me certifie qu’il travaille bien ici comme Barman. Je pensais lui avoir demandé depuis combien de temps qu’il était ici, mais je crois que l’alcool me rattrape déjà. D’ailleurs, je continue de boire mon verre de Gin Tonic en quelques gorgées. « Et toi alors ? Parles moi un peu de toi. » Je lui esquisse un sourire, contente qu’il me renvoi le questionnement. Je me demande s’il est réellement intéressé par la répondre ou bien qu’il demande par simple courtoisie, car il est derrière le bar et qu’il n’a pas le choix d’offrir un bon service à la clientèle. « Je fais de la moto depuis quelques années, je dirais depuis mes 18 ans… J’ai eu 26 ans le mois dernier! Ma moto est certainement ce qui m’a permis de passer à travers bons nombres d’impasse dans ma vie, sans compter l’aide de mon frère… » Je fini mon verre, montrant à John qu’il est vide. « Deux shooters de Vodka pour le prochain tour! »

Une fois les deux petits verres en vitre devant moi, j’en prends un dans chaque main et me lève de mon tabouret. Je fais signe à John de me suivre. « Tu viens…? » Je longe un mur pour bifurquer à droite, dans un petit coin noir pour éviter les regards malcommodes. J’attends que John se pointe. Je me demande s’il va me suivre, il doit se douter de ce que je veux faire avec ses deux shooters de Vodka. Il finit par arriver devant moi. Il est grand, il doit faire une tête de plus que ma petitesse. Je m’approche délicatement de lui, frôlant son corps contre le mien, puis je sourie en lui montrant le shooter destiné à son attention. « Je te l’offre… Et ne refuse pas, je pourrais être offusquée et… Tu as vu ce que ça donne quand on me met en colère. » Je lui fais les yeux doux, savourant se moment de proximité en attendant sa décision. J’aime vivre dangereusement.

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Caroline & John.

C'est avec un plaisir non mesuré que tu continues de discuter avec la jolie Caroline. Au commencement, on ne peut pas dire que la demoiselle t'es fait une très bonne impression. Mais finalement, elle s'est plutôt très rattrapée. Il ne faut pas être un génie pour savoir comment va se terminer la soirée. Chez elle ou chez toi, qu'importe. Les relations sérieuses ne sont pas ton truc. Et à en juger par le comportement de la jeune femme, ce n'est pas son truc non plus. Tu connais enfin son nom. Tu te vois déjà lui murmurer son prénom alors que tu lui feras l'amour. Tu meurs d'envie de découvrir ton corps avec tes mains, tes yeux. La fermeture du bar est encore loin. Va-t-elle t'attendre ? Si elle ne le fait pas, la déception n'en sera que plus grande. Mais t'es certain qu'elle ne partira pas. Au pire, elle t'attendra certainement devant le bar mais elle ne te décevras pas. T'en es sûr. T'analyses bien les gens. Tu sais lire en eux et elle, tu commences déjà à comprendre ce qu'elle veut. Ce soir, c'est toi qu'elle veut dans son lit. Pas question de lui refuser cela. Tant qu'il n'y a ni attache, ni sentiment, tu ne vois pas pourquoi refuser ce dont elle a envie. Surtout que toi aussi, t'en meurs d'envie.
Les questions fusent. Tu lui proposes de trouver ton âge. Tout le monde se trompe à chaque fois et elle ne fait pas exception. "C'est gentil de me rendre plus jeune que je ne le suis !" Grand sourire sur ton visage, tu finis ton verre de limonade. Rien à faire, le whisky est bien meilleur. "Je suis plus proche de la quarantaine que de la trentaine si tu veux savoir !" Généralement, ça ne dérange pas les femmes avec qui tu couches. Dans le sexe, l'âge n'est pas un détail important loin de là. T'as déjà couché avec des filles bien plus jeune que toi. Parfois même des minettes de vingt ans. Mais tant qu'elles sont consentantes tu ne vois pas pourquoi te priver. « Je fais de la moto depuis quelques années, je dirais depuis mes 18 ans… J’ai eu 26 ans le mois dernier! Ma moto est certainement ce qui m’a permis de passer à travers bons nombres d’impasse dans ma vie, sans compter l’aide de mon frère… » Elle a seulement vingt-six ans. Une dizaine d'années vous sépare donc mais ça ne te dérange pas. "J'ai onze de plus que toi ! J'espère que ça ne te dérange pas de fréquenter un vieux !" T'aimes bien plaisanter de ton âge. Certes, la quarantaine approche mais tu ne te sens pas vieux pour autant. La jeunesse est dans la tête. L'une des phrases de la jeune femme t'interpelle. Aux premiers abords, t'aurais pensé qu'elle avait eu une enfance heureuse. Entourée de ses deux parents, d'un grand frère protecteur. Pour le frère, t'avais entièrement raison. "des impasses ? Comment ça ?" T'as toujours un peu trop curieux. Ça t'as souvent joué des tours mais jamais ça t'as dissuadé d'arrêter de poser des questions, te renseigner. Au contraire, ça te pousse à continuer encore plus. « Deux shooters de Vodka pour le prochain tour! » Tu souris et lui apportant ce qu'elle désire. Ça va encore être retenu sur ton salaire. Tant pis, le jeu en vaut la chandelle. "et voilà deux shooters ! T'avais si soif que ça ?" Encore et toujours de la curiosité. Tu ne peux te résoudre à détacher ton regard d'elle.
« Tu viens…? » Intrigué, tu jettes un coup d'oeil autour de toi et la rejoins dans un coin reculé du bar. Personne ne pourra vous voir. Pas même Tim, l'homme qui a des yeux partout. T'es même certain qu'il te surveille. Le contraire serait moins étonnant. T'arrive près de Caroline. Vos deux corps se touchent et t'arrive même à sentir l'odeur de son parfum. Une divine odeur fraiche et délicate, ça la représente si bien. « Je te l’offre… Et ne refuse pas, je pourrais être offusquée et… Tu as vu ce que ça donne quand on me met en colère. » Tu t'attendais à toute éventualité sauf à ça. Caroline t'offre – façon de parler vu que c'est toi qui lui offre en fait – un verre de vodka. T'es censé être en train de travailler. Boire de l'alcool n'est clairement pas ne bonne idée. Pourtant, la proximité avec le danger te plait beaucoup. T'attrape le verre et le boit cul sec, en espérant que personne n'est vu. Elle ne sait pas encore à qui elle a à faire. Tu ne refuses jamais un défi. "J'espère ne pas t'avoir trop déçu !" Un shooter de voska ne peut pas te faire de mal. Il t'en faut plus que ça pour te rendre ivre.

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

« J'ai onze de plus que toi ! J'espère que ça ne te dérange pas de fréquenter un vieux ! » Bordel, il ne fait réellement pas son âge. Et les hommes mûres sont souvent très habile au lit, alors non, ça ne me dérange pas du tout de fréquenter un vieux ce soir. « T’es plutôt intéressant pour un mec près de la quarantaine… Je suis agréablement surprise. » Ensuite il devient curieux sur un élément que j’ai mentionné. Mes « impasses ». Je lui fais signe de laisser tomber, que je n’ai pas réellement envie d’en parler pour le moment. C’est à ce moment que j’ai fini mon verre de Gin, que j’ai commandé deux Vodka et que j’ai subtilement invité John à venir me rejoindre dans un coin sombre, à l’abri des regards curieux. Peut-être que plus tard je me confierai à lui. Pour l’instant, je n’ai qu’une seule envie, le faire boire et profiter de lui. Toujours les deux shooters de Vodka entre les doigts, je viens de mettre au défi John d’en boire un avec moi. Sans se faire prier, il prend son verre et boit le liquide transparent d’une traite. Je l’imite en buvant mon échantillon. Je passe ma langue sur mes lèvres pour goûter longuement la saveur de l’alcool, fixant John avec un sourire satisfait. « J'espère ne pas t'avoir trop déçu ! » Je fais signe que non de la tête. Je pose une main sur son torse et me rapproche de lui, coupant l’espace entre nos deux corps. Je me mets sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille et de ma voix mielleuse, je lui susurre : « J’espère surtout ne pas être déçu ce soir… » Je fais exprès de frotter le bout de mon nez dans ses cheveux, humant la bonne odeur de savon pour homme. Je me recule légèrement avant de lui adresser un clin d’œil. Je m’écarte pour marcher en direction des salles de bain. « Je te rejoins au comptoir, j’en ai pas pour longtemps. » Jouer l’agace, une de mes aptitudes premières que je maîtrise à merveille! Une fois à la salle de bain, je prends le temps de me rafraîchir en me relookant devant le miroir. Je descends le zip de mon manteau en cuir, donnant une meilleure vue sur mon décolleté. Je replace quelques couettes de cheveux rebelles et je me permets de mettre un peu d’eau sur mes joues et dans mon cou. Je fais un tour à la toilette, car avec ma petite vessie, je ne risque pas de tenir bien plus longtemps avec l’alcool que j’ai l’intention d’ingérer. Une fois terminé, je me lave les mains tout en analysant mon reflet dans la glace. Satisfaite de ce que je vois, je m’adresse un sourire avant de retourner près du bar. Je m’accoude au comptoir, mettant en valeur ma poitrine généreuse, puis je tends un billet de 20$ à John. « Je paye la prochaine tournée, fait moi découvrir ce que tu préfères… » Dis-je avec enthousiasme. Puis je me penche un peu plus pour chuchoter le reste de ma phrase : « Tant que tu bois un coup avec moi… On n’aura qu’à laisser nos bécanes ici et prendre le premier taxi qui voudra bien de nous! » Car dans mes autres principes, il est interdit de conduire en état d’ébriété. Pas question de mettre nos vies et celles des autres en danger seulement pour ramener notre bolide à la maison. Je suis certaine qu’elles survivront à une nuit sans nous.

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Caroline & John.

« T’es plutôt intéressant pour un mec près de la quarantaine… Je suis agréablement surprise. » Tu souris après les mots qu'elle vient de prononcer. Il est vrai que beaucoup de monde te donne un âge plus jeune que le tien. Qui s'en plaindrait ? Avoir trente ans, trente-deux ou quarante ans, tu t'en fiches un peu. L'âge n'est qu'un nombre, ça ne veut rien dire. On ne devrait pas ranger les gens dans des catégories imposées par la société sous prétexte qu'ils ont un certain âge. "J'aime bien te surprendre !" Tu souris, amusé par la situation. Aucun de vous deux n'aurait pu prévoir la suite de la soirée. Habituellement, les gens qui te prennent la tête tu les fuis comme la peste. Caroline fait exception ce soir. Elle ne semble pas être une mauvaise fille mais plutôt quelqu'un qui a passé une sale journée et qui voulait simplement se défouler. La demoiselle te fait signe, juste histoire que tu la suives. Curieux de nature, tu contournes le bar et te retrouves dans un coin reculé, à l’abri des regards. Personne ne peut vous voir ici. Aucun clients, aucun de tes collègues. Pas même Tim. La dernière que tu l'as vu, il était trop occupé à parler sport avec un des habitués du MacTavish. Tout comme toi, Tim est un fanatique de sport. Il n'est pas rare que vous alliez courir ensemble certains dimanche matin. Il va falloir que vous planifiez une nouvelle séance footing, ça fait longtemps que vous ne l'avez pas fait. Ton regard se pose sur Caroline qui te tend un shooter de vodka. Tout d'abord surpris, tu ne sais pas si c'est une bonne idée de boire. T'es à ton poste de travail, ça t'es interdit de boire. Tant pis, t'aime vivre dangereusement. T'attrapes le verre et le boit d'une traite. Cinq minutes que tu lui parles et déjà, elle a le contrôle sur toi. T'ignore comment elle s'y prend mais elle est douée. « J’espère surtout ne pas être déçu ce soir… » Petit sourire remplis de malice sur le visage, tu t'approche de son oreille. "Rares sont les femmes que je déçois !" Vérité. Tu n'as encore jamais reçu de plainte de la part de femmes que tu as fréquenté dans le passé. Mis à part celles qui se voyaient déjà être la mère de tes enfants. Autant dire que celles-ci ont clairement déchantées. Cette proximité entre vous ne te dérange pas. Son nez dans tes cheveux. Tes mains sur ses hanches. L'impression que le temps s'est arrêté juste pour vous. Elle s'éloigne un instant de toi. Tu ne la lâches pas du regard jusqu'à ce qu'elle passe la porte des toilettes.
Retour derrière ton bar. Tim te regarde avec un air inquisiteur sur le visage. "Quoi ?!" Demandes-tu tout à fait innocemment. "Avoue qu'elle te plait la brune ! Je parie un cheeseburger que tu finis dans son lit ce soir !" Celui-là alors, il est pas possible. Toutefois, il n'a pas tort. T'as très envie de terminer avec elle ce soir. Dans ton lit ou le sien qu'importe. Quelques minutes plus tard, tu vois Caroline revenir au comptoir. Elle n'a pas mentis. Elle est revenue. Tu t'occupes de servir une cliente qui ne cesse de te draguer. Cette femme ne t'intéresse pas et tu le lui fais comprendre par un moyen que l'on ne qualifierait certainement pas de gentleman. "Te revoilà !" Un air ravi et enthousiaste s'affiche sur ton visage. Tu prends son billet de vingt dollars et le mets dans la caisse. "Alors ça sera un whisky, il n'y a rien de meilleur. Mais un genre de ces mélanges avec de l'eau ou du soda, un vrai whisky pur." Tu t'empresses de servir deux verres de whisky. Un pour elle et un autre pour toi. Cette fois, tout le monde peut vous voir. Le risque est plus grand mais pas question de la décevoir. « Tant que tu bois un coup avec moi… On n’aura qu’à laisser nos bécanes ici et prendre le premier taxi qui voudra bien de nous! » Donc, elle a bel et bien l'intention de rentrer avec toi ce soir. Tu n'as pas le droit de la décevoir. "Tu sais que je risque gros si on me surprend à boire ?" Ca ne te fait pas peur. Au mieux, tu risque une mise à pied. Tu t'en remettras. Le jeu en vaut la chandelle. Tu lui tends son verre et attrape celui qui t'es destiné. Tu tiens ton regard dans le sien. "Cap ? A trois, on le boit ensemble ! Un .. Deux .. Trois.." Ni une, ni deux, tu avale le liquide qui coule dans ta gorge. Ça pique mais la sensation est tout de même agréable.

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

« Te revoilà ! » Je suis flattée de voir son intérêt envers moi. Il ne cesse de me regarder, de me parler, de jouer dangereusement avec moi. Il est enivré par mon charme, je le sais, ça se voit. Je remarque une autre jeune femme qui semble déçue qu’il porte toute son attention vers moi. Je la détail de haut en bas, puis je l’ignore aussitôt que nos regards se croisent. Désolé chérie, mais ce mec est à moi! Évidemment, John est beau garçon, toutes les filles du bar voudraient certainement être à ma place présentement. Je me considère très chanceuse d’avoir réussi à mettre le grappin dessus pour ce soir. C’est là que je lui tend mon billet de 20$ et lui demande de nous faire un drink de son choix. « Alors ça sera un whisky, il n'y a rien de meilleur. Mais un genre de ces mélanges avec de l'eau ou du soda, un vrai whisky pur. » J’esquisse un sourire, approuvant son choix. Moi, peu importe l’alcool que l’on m’offre, je ne suis pas très difficile. J’aime tout ce qui peut m’aider à me détendre et à oublier. Seulement je sais qu’après ce verre de Whisky, je fermerai la boucle de l’alcool avec mon fameux verre de Gin Tonic. Si je veux avoir un tant soit peu toute ma tête, je devrai diminuer mon rythme de consommation, car je commence à être légèrement étourdi. « Tu sais que je risque gros si on me surprend à boire ? » Je m’accoude au comptoir, prenant une posture qui permet à John de mater ma poitrine. J’écrase légèrement mes seins ensemble pour leurs donner de la proéminence. « Tu sais ce que tu vas manquer si tu ne bois pas? » Dis-je en mordillant ma lèvre inférieure. Il me tend mon verre et fait le décompte. Je n’ai pas trop eu de difficulté à le faire changer d’avis. « Cap ? A trois, on le boit ensemble ! Un .. Deux .. Trois..» Et flop. On boit l’entièreté de notre Whisky. Je grimace quelque peu, savourant la chaleur qui se trace un chemin à l’intérieur de moi. Je remarque que son fameux collègue nous a vus et il ne semble pas peu fier de John. Je m’en moque. « Je vais prendre un dernier verre de Gin Tonic… Ensuite ce sera tout pour moi. » Je connais mes limites et ce soir, je désir offrir une bonne performance, je n’ai pas envie de faire l’étoile dans le fond de son lit. Ouais, j’ai l’intention d’aller chez lui. Je pourrai décoller demain matin subtilement et peut-être le recroiser un de ses quatre pour une autre partie de jambes en l’air. Qui sait? Habituellement, je ne revois pas mes conquêtes d’un soir. Mais je ne dirais pas non à cet homme pour une deuxième séance. Lorsque j’obtiens mon verre, je remarque que John à des ennuis. Je ne ressens aucune culpabilité, après tout, c’est lui qui a décidé de me suivre dans mes folies. Je bois mon verre assez rapidement, regardant la scène, puis je décide de me lever. Je laisse mon verre à moitié vide avec un autre 20$ sur le comptoir. Je prends mon casque et je fais signe à John que je vais l’attendre dehors. Une fois à l’extérieur, je m’adosse contre le mur de brique près de la sortie. Patientant.

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Caroline & John.

Tim semble avoir remarqué à quel point Caroline te plait. Au-delà du physique, la personne que tu découvres de minute en minute semble être quelqu'un qui pourrait te convenir. Caroline ne serait pas une fille qui partagera ta vie et ton quotidien durant quelques semaines voire quelques mois. Elle sera simplement une fille de passage dans ton lit comme toutes les autres. Depuis le temps, ton coeur a cicatrisé de première et dernière rupture. Perdre une personne que l'on pensait aimer est bien trop douloureux alors non, t'es pas prêt à retomber amoureux. Tu te protèges et tu protèges ton coeur. Durant le temps où Caroline se trouve aux toilettes, t'as peur qu'elle ne revienne pas. Une toute petite pointe d'angoisse s'empare de toi. Elle s'en va à l'instant où t'aperçois Caroline à nouveau en face de toi. Elle est revenue. Elle a tenue sa promesse. T'es si heureux qu'elle l'est fait. La demoiselle veut jouer avec toi. Ça tombe bien, elle ne pouvait pas trouver meilleur partenaire que toi. Et puis, il faut bien passer le temps en attendant la fermeture du bar. Ce soir, tu joues avec le feu. Tu risques gros si jamais on te vois en train de boire de l'alcool. Tant pis, c'est un risque que t'es pas à courir. T'as clairement pas envie de décevoir la jeune femme en face de toi. Caroline souhaite découvrir ta boisson alcoolisée préférée. Pour toi, rien ne remplacera un bon verre de whisky. Pas cette pisse d'âne que l'on mélange avec du soda à bulles ou bien un quelconque jus de fruits. T'attrapes la bouteille de whisky la plus chère du bar. Certes tu devras payer les verres après la soirée mais le jeu en vaut la chandelle. Tu souhaites voir jusqu'où la demoiselle est prête à te suivre. Caroline se penche vers toi. Tu peux ainsi avoir une vue des plus agréable sur son décolleté. N'importe quel homme normalement constitué serait aussi ravi que toi de cette vue qu'elle t'offre. Même Tim alors qu'il est casé et papa d'une petite fille qui va naître dans peu de temps. "Ah oui ? Dans ce cas, je n'ai pas le choix que de boire !" Bien sûr que si tu as le choix mais tu ne souhaites pas décevoir la demoiselle. Dernier coup d'oeil autour de toi. Pas de traces d'une des serveuses, pas même de Tim. Sûrement partis en pause fumer sa clope. Tant pis. La voie est libre. Tu lui tend son verre et attrapes le tien par la même occasion. Le liquide chaud traverse ta gorge puis ton oesophage. Tu sais que boire sur son lieu de travail est passible d'un renvoi ou d'une simple mise à pied. Pas vu, pas pris. Une présence derrière toi se fait sentir. Tu lances un regard par-dessus ton épaule. "et merde .." Tim est là en fait et il a dû te voir avaler le verre de whisky. S'il est cool, il ne dira rien à votre boss. Et sinon, la mise à pieds te pend au nez. Tu lui sers son verre de gin tonic. Tim te tire le bras. "Bordel mais mec, tu joues à quoi là ? Tu tiens à perdre ta place pour une nana qui veut juste que tu la sautes !" La leçon de morale est en route. Tu pousses un profond soupir en passant tes mains sur ton visage. "T'as pas de leçon à me donner je crois !" En effet, il n'en a pas. Il ne se gêne pas pour se laisser draguer par des filles alors que ce dernier est déjà casé et bientôt papa. T'as clairement pas envie de te prendre la tête avec lui mais s'il le souhaite vraiment pas de problème. Vous allez vous prendre la tête. "Putain John ! Tu risques ta place Tout ça pour quoi ? pour une nana qu'en à rien à faire de toi ?!!" Tim commence à s'énerver. Il te connait et il sait qu'hausser le ton face à lui n'est pas une solution. Tu crieras toujours plus fort que lui. "Ouais je sais et c'est mon problème si jperds ma place ! J'assume mes actes ! Alors vas-y ! appelles le boss et dis lui ce que j'ai fait, je m'en fiche !" L'heure de fermeture approche. Les clients partent un à un. Tu t'occupes de laver les verres. Autour de toi, il n'y a que les serveuses qui sont présentes. Tim n'est pas là. Sûrement partis pleurer dans les jupes du boss. Tu termines d'essuyer et de ranger les verres. Chaque bouteille d'alcool est à sa place. La caisse est faite. Soudainement, alors que tu diriges au vestiaire, ton patron arrive. "C'est pas la peine de revenir durant les trois prochains jours Williams ! Ça vous apprendra à boire pendant votre temps de travail !" Un regard en direction de Tim qui n'éprouve pas la moindre gêne à t'avoir balancer. Tu viens récupérer tes affaires et repasses devant eux. "Très bien ! À dans trois jours !" Même pas un au revoir à leur égard. Tu te dépêches de quitter le bar. Une fois dehors, tu t'allumes une cigarette. Un regard sur le côté, t'aperçois Caroline. Elle est là et t'as entendu. Tu te diriges vers elle d'un pas assuré, toujours bien énervé de ce qui viens de se produire. "toujours partante pour une partie de jambes en l'air ?" Le ton de voix est un peu tendu. Normal non ?! Même si tu n'as bu que deux verres, t'abandonnes l'idée de prendre ta deux roues pour l'emmener chez toi. "chez toi ? Chez moi ?honneur aux dames !" Lances-tu à la demoiselle. Adossée contre le mur froid du bâtiment, tu fumes tranquillement ta clope. Les yeux rivés vers le ciel, tu contemples les étoiles. Ça t'as toujours fascinée les étoiles, les planète. L'astronomie en général.

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ft. John Williams [Flashback, 1 year ago]

Adossé au mur de briques, j’attends patiemment l’arrivée de John. Je l’ai laissé seul derrière le comptoir alors que son collègue de travail semblait mécontent de la tournure des évènements. Il ne pourrait pas être heureux pour nous à la place? Deux inconnus qui se rencontrent et qui vont avoir une fin de soirée extrêmement intéressante? Je me plais déjà à imaginer mon corps collé contre le beau grand brun. J’entendu longuement, beaucoup trop longtemps même. Il faut croire que ma curiosité et l’envie de finir dans le lit de John a réussi à mener à terme ma patience. Habituellement, je lui aurais accordé une quinzaine de minutes tout au plus, mais au final, j’ai resté scotché à l’entrée du bar jusqu’à la fermeture. « Toujours partante pour une partie de jambes en l'air ? » Je sursaute presque en voyant John s’adosser au mur juste à mes côtés. C’est pas trop tôt… Il va croire que je suis réellement désespéré pour attendre un mec aussi longtemps simplement pour une partie de plaisir. Ou bien il va voir que je suis une fille de parole. S’il s’est mis les pieds dans les pieds, c’est un peu à cause de moi, non? «Chez toi ? Chez moi ? Honneur aux dames ! » Sa voix est tendu, il ne semble pas très content. Évidemment, il doit avoir passé un sal quart d’heure à se faire chier avec des réprimandes à cause de sa négligence au travail. Je vais devoir donner du mien pour réussir à raviver sa bonne humeur. Il contemple le ciel en s’allumant une clope. Je me décolle du mur et me place devant lui, le regardant de haut en bas. Je prends mon cellulaire et appel un taxi pour qu’il puisse venir nous récupérer au bar. « Je préférerais chez toi… » Dis-je tout simplement. Je me mordille la lèvre inférieure en faisant la moue. « T’as passé un sale quart d’heure? Est-ce que t’es dans la merdre? » Je me rapproche doucement, collant mon corps contre le sien. Je dépose mon index sur sa bouche pour l’empêcher de répondre à ma question puis je lui murmure à l’oreille. « Pas la peine de répondre, je sais que j’ai été vilaine… T’inquiète pas, je vais me rattraper… » Je mordille son lobe d’oreille pour titiller son excitation. Au même moment, des phares nous éclairs dans une explosion de lumière. Je m’écarte doucement, déposant une main sur mon front pour couper les faisceaux lumineux qui nous aveuglent. Notre conducteur de taxi est arrivé. Je ramasse mon casque et je prends la main libre de John est lui fait signe de me suivre à l’arrière de la bagnole. J’ouvre la portière pour m’y engouffrer en saluant le chauffeur. Je laisse John donner l’adresse à notre pilote avant de le relooker. Bordel que j’ai envie de lui. Je dépose ma main sur sa cuisse pour flatter tranquillement son jeans, promenant ma main proche de la zone interdite. Je lui esquisse un sourire tout en vérifiant que le conducteur garde ses yeux sur la route et non sur les taquineries que je fais sur la banquette arrière.

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Caroline & John.

Avant de quitter le bar, t'attrape une bouteille d'alcool. "ça sera retenu sur votre salaire Williams !" Hurle ton patron. Tu ne prends même pas la peine de lui répondre et fonce en direction de la sortie. Tu claque violemment la porte. Ta mission du soir est accomplie. Les deux verres d'alcool que t'as ingurgité prennent le pas sur tes pensées rationnelles. L'alcool et la colère prennent le dessus sur toi. Toutefois, lorsque ton regard se pose sur la silhouette de Caroline, tu retrouve immédiatement ton sourire. Même pas un merci de t'avoir attendu. Tu n'es pas dupe et Tim a raison. La jeune femme souhaite juste que tu l'emmènes chez toi afin d'y passer le reste de la nuit. Loin de toi, l'idée de la priver de ce qu'elle souhaite. Entre le moment où elle a quittée le bar et la fermeture de celui-ci, il s'est écoulé pas mal de temps. Tu ne pensais pas qu'elle aurait attendu aussi longtemps et pourtant, elle est là. Grand sourire sur ton vsisage lorsque tu l'aperçois devant le bâtiment. Adossé à ses côtés, tu la sors de ses pensées en lui demandant très clairement si elle est toujours partante pour te suivre chez toi. Ou bien l'inverse, la suivre chez elle. Tu ne fais pas le difficile et la laisses décider ce qu'elle préfère. L'énervement dans ta voix doit se faire sentir. Tu ne digères toujours pas le coup que t'as fait Tim, ton collègue et ami également. Caroline doit sentir à quel point t'es énervé. T'as fait une connerie, tu l'assumes. T'aurais jamais dû la laisser avoir le contrôle sur toi et ta volonté. Habituellement, tu refuses aisément l'alcool que les autres femmes te proposent. Alors pourquoi as-tu accepter de commencer ce petit jeu avec Caroline ? Clairement, tu ne comprends pas ce qu'il t'es passé en tête. Ce job, t'en as besoin. Il te sert à payer le loyer de cet appartement au-dessus de ta tête et à remplir ton réfrigérateur, pour le plus gros. Avec ce qu'il te reste, tu le mets soit de côté pour un investissement futur, soit tu le dépenses pour ton petit plaisir personnel.
Les yeux rivés sur le ciel, clope à la bouche, tu contemples les étoiles dans le ciel. C'est l'une des seules choses qui te mets du baume au coeur. Regarder les étoiles, ça t'apaise bien plus que la présence d'une femme. Pourtant, lorsque la jeune femme se place devant toi, tu viens baisser la tête en recrachant la fumée sur le côté. Tu souris en l'observant appeler un taxi. "On aurait pu rentrer à pieds tu sais ! Marcher ça désoule il parait !" C'est ce que t'as lu dans un magazine mais t'es pas certain que cette affirmation soit vraie. Caroline souhaite aller chez toi et bien soit, vous irez à ton appartement dans ce cas. T'aurais préféré aller chez elle. Ton appartement est loin d'être rangé et t'as pas honte qu'elle puisse y découvrir tes boites de pizza et des canettes de bière éparpillés entre le salon et la cuisine. Le panier à linge sale déborde, t'as pas eu le temps de faire une machine avant de partir. Pas eu le temps ou pas eu l'envie, plutôt. « T’as passé un sale quart d’heure? Est-ce que t’es dans la merdre? » Elle a mis dans le mil, en partie. Oui, t'as passé un sale quart d'heure et non, t'es pas dans la merde. Ou du moins, pas totalement. "J'ai trois jours de mis à pieds !" La mâchoire serrée, tu sors la bouteille de whisky que t'as volé avant de quitter le bar et en boit quelques gorgées avant de tendre la bouteille à la demoiselle en face de toi. "Ne va pas croire que t'es responsable. J'aurais pu et j'aurais sûrement sû refuser les verres que tu m'as proposé. Jsais pas pourquoi j'ai accepté mais sache que je ne le regrette pas !" C'est plus pour la rassurer que tu prononces ces mots. T'as pas envie qu'elle s'en veuille de ces trois jours de mise à pieds. Cigarette terminée, tu la jettes plus loin dans le caniveau. Elle vient se coller contre toi, sensation non loin d'être déplaisante. Tes bras encerclent sa taille tandis que ton regard se perd dans le sien. « Pas la peine de répondre, je sais que j’ai été vilaine… T’inquiète pas, je vais me rattraper… » Tu souris. Tu n'en attendais pas moins d'elle. Frisson qui te parcoure l'échine. Le plaisir n'est que de courte durée lorsque les phares de votre taxi viennent à votre rencontre. Tes affaires dans une main, tu suis la demoiselle à l'intérieur du taxi. "#65, fortitude valley s'il vous plait !" T'attaches ta ceinture en même temps que tu indiques ton adresse au chauffeur. Caroline vient s'amuser avec toi. La nuit promet d'être intéressante en sa compagnie, c'est une certitude. "Gardes en un peu pour tout à l'heure !" Ton nez dans ses cheveux, t'aime l'odeur de son parfum.

***

Le taxi se gare devant l'immeuble où tu vis. Tu sors et tends un billet de vingt dollars au conducteur qui s'en va presque aussitôt avoir mis le billet dans la poche de sa chemise. Tu prends la main de Caroline et la conduit jusqu'à ton appartement. Tu prends garde de ne pas faire trop de bruits afin de ne pas réveiller tes voisins. Rares sont les fois où tu les croises. Pour eux, tu dois être le voisin mystère. Mettant un coup de pied dans ta porte, tu laisses entrer la première. "Bienvenue dans mon humble demeure !" C'est le moins que l'on puisse dire. T'es pas très fier de l'état déplorable dans lequel se trouve ton appartement mais pour le peu de temps qu'elle va passer ici, tu ne penses pas qu'elle va faire la difficile. Tu fermes la porte à clé et balance tes affaires sur le canapé. Tu t'empresses de la prendre dans tes bras et l'embrasses fougueusement. Petit pas par petit pas, tu viens la conduire à ta chambre. L'appartement n'est pas si grand mais il y a tout de même deux chambres. La seconde n'est pas encore occupés pour le moment, ça ne saurait tarder étant donné que tu cherches un colocataire pour t'aider à payer le loyer exorbitant de cet appartement. En arrivant dans ta chambre, tu viens trébucher sur une pile d'affaire sale qui trainent par-là. La chute vous entrainent tous les deux sur ton lit. Un rire s'échappe de tes lèvres. Tu commences à la déshabiller en lui retirant son haut en premier. "C'est joli ça !" Tu désignes son soutien gorge tandis que tes lèvres se perdent sur sa poitrine. Elles remontent dans son cou tandis que tes mains parcourent la moindre parcelle de sa peau que tu peux atteindre.

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