Pendant des semaines et des semaines j'ai refusé les appelle de Bailey Fitzgerald, l'envoyant tantôt directement sur ma messagerie, laissant tantôt le téléphone sonner jusqu'au bout car je savais pertinemment ce qu'il me voulait : que nous enregistrions enfin cette foutue chanson. Mais je ne me sentais pas prêt. En vrai, je ne me sentais prêt à rien, ni à danser, ni à remonter sur scène pour jouer et encore moins pour danser -qui est genre ce dont j'ai le plus de mal. Pourtant, les discussions et les quelques entraînements avec Amélia m'ont ouvert les yeux sur le fait que je peux le faire et que dire 'je ne suis pas prêt, j'ai besoin de temps' n'est qu'une excuse de merde pour repousser encore et encore le moment fatidique.
Alors, n'ayant plus rien entendu de Bailey depuis une semaine -sans doute a-t-il abandonné l'idée que j'irais enregistré cette chanson dans son studio- je décide de prendre les devants et de l'appeler moi-même. A mon plus grand étonnement, il ne passe pas trois sonneries avant qu'il ne décroche et je raccroche cinq minutes plus tard après que nous ayons décidé d'un rendez-vous dans son studio. Studio qui, d'ailleurs, se trouve non loin du Southern Cross Theater dans lequel, je le sais, la Northlight est entrain de répéter. Peut-être trouverais-je le courage de me joindre à eux après avoir fini avec ma chanson ? Ou peut-être serais-je bien trop fatigué et éreinté pour faire autre chose que d'aller me coucher dans mon lit. Je verrais bien. Passant devant le théâtre, je me dirige, donc, rapidement vers le bâtiment dans lequel se trouve le studio et pousse la porte qui s'ouvre facilement. Peu étonné, sachant combien Bailey travail beaucoup et dur, je me traverse le couloir qui me est ô combien familier pour rejoindre la salle dans laquelle se trouve le studio. Là je prends quand même le temps de toquer et d'attendre qu'on m'autorise à entrer.
«bonjour » saluais-je Bailey qui, me voyant, se lève et, sourire aux lèvres, se dirige vers moi. Je lui adresse, moi aussi, un sourire et lui tend la main « Désolé encore pour toutes ces fois où tu n'as pas réussi à me joindre » m'excusais-je, quelques peu honteux «J'ai vraiment pas eu le courage de prendre tes appels parce que je savais que ça allait se finir par un rendez-vous ici et je ... » je regarde autour de moi, pinçant les lèvres et hésitant avant de soupirer doucement « Bref, je suis là maintenant alors finissons-en» reprenais-je, presque hâtif de vouloir en finir au plus vite.
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Allongé sur le canapé de mon bureau, écouteur sur les oreilles, je me passe en boucle les dernières démos enregistrer par Amélia. Les yeux fermés, je me concentre sur la voix de la jeune femme. Nous ne sommes pas loin de finaliser son album et je souhaite que tout soit parfait. À un point ou j’en deviendrais presque un brin obsédé. J’ai toujours été très pointilleux dans mon travail et plus d’une fois, il a fallu que je me retienne pour ne pas rendre mes artistes fous. Être qui je suis, m’impose une volonté de perfectionnisme qui parfois frôle l’impossible. Alors au fil des années, j’ai appris à aimer les petites imperfections de chacun des albums sur lesquels j’ai pu travailler. Malgré tout, j’ai cette obsession de toujours vouloir chercher la petite bête, de vouloir toucher la perfection du bout des doigts. Je ne souhaite que le meilleur pour ma petite protéger. Elle a une voix rare, quelque chose que l’on n’entend pas de partout et surtout des textes qui toucheront un public très large. Il faut que ses chansons soient à la hauteur de son niveau. J’ai besoin que tout soit parfait pour elle afin de lui offrir un avenir prometteur. Alors plusieurs fois par jour, je m’enferme dans une pièce, sa musique dans les oreilles et j’écoute tout. Le moindre changement dans sa voix, la moindre note des instruments qui l’accompagne. Je ferme les yeux et me laisse emporter dans son univers. Au détour d’une chanson, je note quelques modifications envisageables sur mon petit carnet noir. Je passe deux heures comme cela, sans bouger un muscle. Me plonger dans la musique me permet de laisser mes pensées sur le pas de la porte. Je ne pense plus à Ginny, à Jill ou encore bien à Eliott. Je suis concentré sur mon travail et c’est clairement ce dont j’avais besoin aujourd’hui.
J’arrête ma session d’écoute lorsque je me rends compte que l’heure de mon rendez-vous avec Clément approche. Ce jeune garçon me donne du fil à retordre depuis quelques semaines, mais je ne compte pas lâcher l’affaire. Il semble têtu, mais je pense être pire que lui sur ce point-là. Je connais le jeune homme depuis quelque temps désormais au travers de la compagnie Northlight avec qui j’ai commencé à travailler en arrivant à Brisbane. Il s’agit d’un jeune homme prometteur, mais qui a été pousser à bout par la profession. Je pensais ne jamais véritablement le revoir puis Amélia à commencer à l’évoquer doucement, mais de plus en plus fréquemment. J’ai rapidement compris que Clément voulait remettre un pied dans sa passion sans savoir par ou commencer alors j’ai voulu le contacter. L’effronté ne m’a jamais répondu et m’as bien trop souvent envoyé sur messagerie. Je n’en ai pas tenu compte et lorsqu’il m’a rappelé j’ai tout de même accepté de le rencontrer. Je ne compte pas être tendre avec lui, mais je souhaite le faire travailler. Une voix comme la sienne, on ne la laisse pas dormir éternellement. Alors je descends au studio pour l’attendre et le jeune homme ne tarde pas à arriver. « Monsieur Winchester. » Je lui souris et me lève pour m’approcher et lui serrer la main. « Je n’aime pas vraiment qu’on me fasse attendre comme cela, mais tu as une amie très déterminée. » ajoutais-je en souriant un peu plus. Je lui fais signe de me suivre et de s’installer sur les fauteuils qui nous entourent. Il a l’air pressé, mais je souhaiterais que l’on discute un peu avant de se lancer. « Je vois que tu as l’air pressé d’en finir, mais j’aimerais qu’on parle un peu. » Je veux comprendre ce qu’il attend de tout cela. « Café ? Thé ? » demandais-je en me dirigeant vers un petit meuble surmonté d’une machine à café. Je me fais couler une tasse et en attendant me tourne vers le jeune homme. « Alors… Qu’est-ce qui t’as décidé à finalement m’appeler Clément ? »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
J'avoue que je ressens un certain malaise en faisant face à Bailey. Je sais qu'il travail régulièrement pour la northlight lorsque nous somme en mode comédie musicale, mais je ne l'ai jamais rencontré personnellement. Ou du moins n'ais-je jamais collaboré personnellement avec lui. Je sais que la réputation de sa maison de disque est grande et que, d'après les paroles d'Amélia, il est une personne tout à fait abordable et passionnée qui ne veut que le meilleur de ceux qui viennent dans son studio. Il n'y a donc pas de raison pour moi d'être mal à l'aise, non ? Ou ais-je mauvaise conscience de l'avoir ignoré tant de fois ? S'il m'en voulait réellement, il ne m'aurait sûrement pas proposé ce rendez-vous aujourd'hui, non ?
C'est avec cette idée que je lui sers la main, me montrant sans doute un peu trop pressé d'en finir car il me le fait rapidement remarqué. Me débarrassant de ma veste en jeans, je m'installe sur le fauteuil qu'il m'indique puis hausse les épaules «Un café s'il te plait » répondais-je à sa proposition. Tandis que la machine prépare nos boissons, j'observe un peu le studio d'enregistrement et me rend compte que je n'ai absolument aucune idée de comment tout cela fonctionne.
Je fini tout de même par reporter mon attention Bailey lorsque celui-ci, me tendant ma tasse, me pose une question fort intéressante et de la plus grande importance : qu'est-ce qui m'a décidé de le recontacter ? Discrètement, je soupire et grimace légèrement en une moue d'hésitation, avant d'hausser les épaules «J'ai envie de dire 'Amélia' » dis-je avec un demi sourire sur les lèvres « et ma sincère envie de me remettre à tout ça» dis-je en hochant la tête «La danse est encore mal compromise. Du moins je commence tout doucement à suivre un entraînement par ci par là et je n'ai plus remis les pieds sur une scène depuis ….enfin, tu le sais bien toi-même » dis-je, me doutant très fortement que Bailey est au courant de mon burn out. « En attendant que je trouve le courage de me remettre à tout ça, je pense que bosser un peu le chant peu être une bonne chose » expliquais-je, entourant mon mug de mes mains «J'ai pas mal bosser avec Amélia en vrai » avouais-je, sachant pertinemment à quel Bailey et Amélia travaillent bien ensemble et que leur collaboration est géniale.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je n’ai jamais réellement eu l’occasion de travailler avec Clément. Enfin… Toujours dans le cadre de la compagnie et donc dans un cadre de groupe. Je dois avouer que j’ai hâte de voir ce qu’il donne en solo. Je l’ai repéré dès le début celui-là. À l’époque, il avait une énergie débordante, on le voyait de partout et il était véritablement très bon. Puis son corps à fini par dire stop. Cela arrive bien plus souvent qu’on ne le croit malheureusement. Les artistes poussent leurs corps à bout, jusqu’à complètement usées la corde. Parfois, ils ne reviennent jamais. Et puis parfois, ils ont juste besoin d’un petit coup de main pour retrouver le devant de la scène. J’ai le sentiment que c’est tout ce que Clément attend et Amélia semblait partager mon opinion sur le sujet. Alors, tandis que je nous fais couler deux cafés, j’observe le jeune Winchester du coin de l’œil. Il a l’air pressé d’en finir, mais je ne vais pas lui faire ce cadeau. Je veux être sûr qu’il a véritablement envie de tout cela. Connaître ses motivations avant de le mettre au travail, après tout, il m’a fait attendre un moment. À son tour d’être patient.
Je vois bien qu’il semble nerveux, comme incertain de sa présence dans ce lieu. Alors, je reviens vers lui en lui tendant une tasse de café brûlant. Je prends place à ces côtés m’installant dans un fauteuil. Lorsque le jeune homme évoque ma petite protégée, je ne peux m’empêcher de sourire. Je savais que la jeune Wilde avait mis son grain de sel dans cette histoire. Le jeune homme me fait part de sa volonté à reprendre ses activités artistiques et si je ne doute pas de sa motivation, je le laisse me faire la liste de ce qu’il a déjà entrepris. Il semble faire un véritable blocage en ce qui concerne la scène. Je peux le comprendre et en même temps, je me dis que la Northlight est probablement en train de perdre son meilleur élément. J’aimerais pouvoir trouver les mots pour l’aider à se remettre en selle, mais ce n’est pas moi, le haut potentiel, empli de doutes et de manque de confiance en soi qui vais pouvoir l’aider sur cette partie. Il me fait part de son envie de se concentrer sur le chant après avoir quelque peu travailler avec Amélia. Soudainement, je suis curieux de savoir ce qu’ils ont pu faire avec la blondinette. « Vous avez travaillé sur quoi tous les deux ? » Amélia a un accès illimité au studio. Elle est bien la seule d’ailleurs, mais je lui fais une confiance aveugle à ce sujet. Je serais tout de même curieux de savoir si elle avait ramené Clément ici. « Et surtout sur quoi tu aimerais travailler toi ? Avec moi, je veux dire. » Je ne suis pas coach vocal même si je commence à réellement bien m’y connaître sur ce terrain désormais. Je ne suis pas vraiment ingénieur du son non plus d’ailleurs. Je suis juste un passionné de musique qui vit au travers de ses artistes et de leurs chansons. « Tu voudrais écrire quelques textes ? Juste chanter des reprises ? » J’ai besoin d’en savoir un peu plus. Je veux connaître son plan sans lui servir sur un plateau, il faut que cela vienne de lui avant tout. « Est-ce que tu avais des idées ? Des envies particulières ? »
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Chanter ne veut pas dire 'retour sur scène imminent ', non ? Je ne suis pas obliger de chanter pour un public, je peux très bien rester ici, dans le studio ou me laisser aider par Amélia. Si je suis ici, avec Bailey, ça ne veut pas dire que je serais de retour sur la scène de la northlight dès le lendemain. Bien que je dise à tout le monde que le théâtre et la comédie me manque, je sais, dans le fond, que je n'ai tout simplement pas le courage d'être de retour sous le feu des projecteurs. Mais je sais aussi que je n'ai pas envie de tout perdre et que le chant ne fait absolument pas parti de ma spécialité. Autant que je travail là-dessus, de temps que je retrouve le courage nécessaire pour la suite.
Ainsi donc, je me retrouve enfin, après plusieurs semaines de silence, au studio d'enregistrement de Bailey Fitzgerald qui semble être content de me voir enfin. Après m'avoir préparé un café, il me demande pourquoi j'ai décidé de le contacter finalement et ma réponse est toute trouvée et logique : Amélia. Elle m'a donné la force et le courage nécessaire pour remette le pied à l'étrier et cela semble enchanté Bailey. Sourire attendrit sur les lèvres, il me demande ce qu'on a bossé, souhaite connaître mon but, pourquoi je suis ici et si j'ai des idées ou envie particulières.
«On a bossé pas mal la BO du film The greatest showman, ça correspond pas mal à ce qui est plus ou moins attendu de moi. » j'hausse les épaules « Je veux dire, pour Broadway, leur spectacles récents et tout ça » je me passe une main dans les cheveux « La chanson qu'on a bossé c'est 'a million dreams', je suppose que tu la connais bien» je prend une gorgé de mon café puis hausse les épaules « Et je n'ai pas vraiment d'idée de ce que j'attends de tout ça» reprenais-je en désignant le studio « je serais incapable d'écrire des chansons, j'ai aucune connaissance dans ce sens là» dis-je, grimaçant légèrement «Je pense que, pour l'instant on peut rester sur le fait de chanter des reprises, non ? » je l'interroge du regard et lance un coup d’œil vers la pièce d'enregistrement « Bon et sinon … ça va se passer comment ici, aujourd'hui ?» voulais-je savoir, la curiosité se mêlant rapidement au stress.
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
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Amélia m’a longtemps parlé de Clément ces derniers temps, insistant un peu sur le fait que je devais voir le jeune homme. Je connais Clément depuis un petit moment désormais même si je n’ai jamais réellement travaillé avec lui. C’est lors de ma première collaboration avec la Northlight que j’avais repéré le jeune talent. Cette compagnie a de très bons éléments, mais j’avais toujours trouvé Clément un peu différent. Le couteau suisse de la Northlight, capable de tout et surtout bon dans tout ce qu’il entreprend. Pourtant, il a trop forcé sur la corde et aujourd’hui, je vois bien qu’il semble être complètement perdu. C’est probablement bien pour cela qu’il m’a fait poireauter pendant près d’une semaine. Il n’a pas l’air d’avoir envie de quitter l’industrie du spectacle, mais il semble juste ne plus trop savoir ou donner de la tête. J’ai la sensation que le chant lui offre une échappatoire qui pourra lui permettre de rester dans cet univers qui lui plaît tant, sans avoir à repousser ses limites physiques. Alors, je prends place en face de lui et entame la conversation. J’ai besoin de le connaître un peu plus avant de pouvoir lui proposer quoique ce soit. Je me doute qu’il ne veuille se lancer uniquement dans le chant et je ne suis pas là pour lui proposer un contrat. J’aime tout de même discuter un peu avant de se lancer bêtement dans une session studio.
J’apprends donc que ma petite protégée à fait travaillé le jeune Winchester. Le choix des chansons ne me surprend pas vraiment. Amélia adore ce film et cela correspond parfaitement à l’image que je me fais de Clément. « C’est plutôt un bon choix. » dis-je tout en hochant quelque peu la tête. C’est un peu la seule chose tangible qu’il a à me présenter. « J’aimerais bien entendre ta version de cette chanson. » Le morceau est tout de même assez dur à porter vocalement et j’aimerais voir ce que Clément donne avec cela. Il souhaite rester dans un monde de comédie musicale et je comprends parfaitement. C’est l’essence même de ce qui le fait vibrer. Je n’y connais pas grand-chose, mais je me fais une note mentale de faire quelques recherches pour l’aider là-dessus. « Si tu souhaites rester dans le domaine de la comédie musicale et de Broadway, je pense que le répertoire est assez large pour que tu es de quoi t’entraîner. » dis-je en souriant quelque peu. Néanmoins, en regardant le jeune garçon face à moi, je pense à une des chansons que j’ai écrites récemment. Un texte qui pourrait lui plaire et qui pourrait probablement bien être porté par sa voix. « J’aurais éventuellement un texte à te présenter si ça t’intéresse de tester autre chose. » dis-je tout en buvant une gorgée de mon café. « Un texte que j’ai écrit et qui pourrait coller. » ajoutais-je.
Par la suite, il me demande comment va se dérouler notre petite session et je me lève de mon fauteuil pour aller me poser près de la table de mixage. Dire qu’il y a encore quelques années, je ne savais même pas me servir d’un quart de ce panneau. « Tu vas passer de l’autre côté et me faire un peu entendre ce que t’as dans le ventre déjà. » J’ai besoin de me remettre le timbre de sa voix en tête avant de continuer sur quelque chose d’un peu plus professionnel. « Et surtout, on va discuter des chansons que tu voudrais utiliser pour enregistrer ta démo. » Ce sera son CV musical quelque chose de véritablement important pour un passionné de la scène comme lui. « Comme tu es un ami d’Amélia et que je travaille souvent avec la Northlight, on est pas obligé de faire ça en une session, mais plutôt à ton rythme. Ça te va ? »
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Ais-je réellement fait un bon choix en venant ici, au studio, aujourd'hui ? Je me pose sincèrement la question, ne sachant ma réellement à quoi m'attendre ni ce que je vais devoir faire ou si Bailey ait réellement envie de me faire bosser. Après tout, je suppose que je l'ai pas mal déçu en ne répondant à aucun de ses appels, non ? Toutefois, le jeune homme ne semble pas réellement m'en tenir rigueur et, m'invite à m'asseoir et à prendre un café, alors que nous commençons à discuter. De banalités tout d'abord -pourquoi ais-je décide de le contacter finalement- puis il souhaite savoir quelle genre de chanson j'ai bossé avec Amélia.
Ma passion étant la comédie musicale et mon but étant d'intégrer une troupe de Broadway, il est tout à fait naturel que j'ai bossé des chanson de ce genre. Amélia et moi adorons tous les deux le filme 'the greatest Showman' qui correspond exactement à ce que je souhaite faire plus tard, et nous avons donc choisi 'a million dreams' qui est sans doute la chanson qui me parle le plsud dans l'univers de la musique. Bailey semble approuvé ce choix, précisant que si je veux rester dans le domaine de Broadway le répertoire musicale est sans doute bien assez large pour me permettre de ne pas m'ennuyer.
Son autre proposition, par contre, me surprend sincèrement. Il me fait part du fait qu'il ait écrit un texte qui pourrait correspondre à mes attentes et que je pourrais chanter pour lui si ça me dit. «Je ...hum ... » bégayais-je avant de soupirer «Franchement, je ne suis pas sûr d'avoir le niveau pour ça. Je ... » je joue nerveusement avec mes doigts « Je veux bien essayer, oui, mais je n'ai pas envie de ruiner ta chanson … » il devrait plutôt en faire la proposition à Amélia, elle est bien plus doué que moi.
Lorsque je demande ensuite en quoi consiste la suite de notre entre vu, Bailey me montre le reste du studio, disant que je vais passer de l'autre coté de la vitre afin de lui montrer 'ce que j'ai dans le ventre' et qu'on va discuter de mon répertoire de chanson que je veux avoir pour mon CV musical. J'hoche doucement la tête et fini mon café avant de prendre une profonde inspiration. «Ok, let's go » dis-je en me levant pour suivre le jeune homme dans l'autre pièce. Il me place devant le micro et m'explique deux ou trois truc «Pour les autres chansons je t'avoue que je n'ai pas encore réfléchis à ce que je veux faire en plus de celle que j'ai bossé avec Amélia » avouais-je. «On peut déjà faire celle-ci ? Je te promet de réfléchir pour la prochaine fois » car oui, il y aura une prochaine fois, c'est inévitable.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
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Même si Clément a mis un sacré bout de temps à me répondre, je tente de ne pas lui en tenir rigueur. J’ai bien compris qu’il avait eu comme un ras-le-bol du business. C’est surtout son corps qui a parlé pour lui et dans ces cas-là, il vaut mieux se reposer plutôt que de se pousser à bout. Il a voulu prendre une pause pour lui et je ne suis personne pour le juger. Si je pouvais, je prendrais une pause moi aussi. Disparaître des radars quelque temps, ce serait tellement tentant. Je sais déjà où je partirais pour me retrouver seul avec mes pensées. Une envie qui me démange de plus en plus, mais une idée dangereuse. Je secoue rapidement la tête, ce n’est pas le moment de penser à tout cela. Je dois me concentrer sur Clément et sur ce qu’il souhaite faire au sein du studio. Je penserai à mes désirs de fuite plus tard. Je comprends que le jeune homme a déjà entraîné sa voix avec Amélia, ce qui est plutôt un bon point. La blondinette n’est pas dans l’industrie depuis bien longtemps, mais elle a déjà de très bon réflexes et ce studio est devenu une deuxième maison pour elle. Je suis persuadé qu’elle a déjà donné quelques bons conseils à Clément, mais je dois aussi passer par là. J’ai besoin de me faire mon avis et surtout de savoir ce qu’il souhaite faire.
Au fur et à mesure de la conversation, je finis par comprendre qu’il a surtout envie de chanter pour ne pas avoir à retourner sur scène de manière trop rapide. Cependant, il ne souhaite pas vivre un changement radical et rester dans le domaine des comédies musicales semble être une bonne idée. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de lui proposer quelques-unes de mes créations. J’écris très souvent des textes, mais je ne les chante jamais. Je les garde dans un coin et parfois, je les offre à mes artistes. Uniquement à ceux que j’estime capable de porter mes textes qui sont parfois assez noir. Soudainement, Clément à l’air tout timide et cela me fait sourire. « On en parlera plus tard si tu préfères. » dis-je doucement tout en terminant ma tasse de café. « Mais je pense que tu as largement ce qu’il faut pour ce genre de textes. » J’ai la sensation de sonner un peu pédant d’un seul coup et lève les yeux au ciel. « Enfin sans prétention aucune. J’écris juste pour le plaisir, je me doute que beaucoup de gens trouve cela bon. Enfin, on verra plus tard. » Il faut que je me taise avant de continuer à m’emmêler les pinceaux.
Je finis par proposer à Clément de passer de l’autre côté de la vitre pour qu’il puisse me faire entendre sa voix un peu. Je ne suis pas un coach vocal, mais je traîne dans le monde de la musique depuis ma naissance et je travaille pour ce label depuis vingt ans. À force, j’ai appris à reconnaître une bonne voix et surtout à donner quelques conseils. « Oui, commence par celle-là, ça me va. » dis-je tout en lui montrant le booth de la main. Je m’installe derrière l’immense console et touche quelques boutons afin de faire les premiers arrangements. « C’est une chanson assez compliquée donc ça me donnera un bon aperçu déjà ! » Je vois Clément prendre place derrière le micro et poser les écouteurs sur ses oreilles. J’ajuste encore quelques trucs et finis par appuyer sur le bouton pour lui parler. « Tu peux y aller quand tu veux. » Je vois le jeune homme souffler un bon coup et il finit par me faire signer afin de lui envoyer la musique dans les oreilles. Je m’assois au fond de mon siège et ferme les yeux afin de me concentrer uniquement sur la voix du jeune chanteur. J’aime assez ce qu’il fait. Il a repris cette chanson, mais en y mettant sa propre petite touche et ça, c’est assez intéressant. Je repère tout de même quelques petits soucis qu’il va falloir corriger. Je me concentre durant toute la chanson et lorsque cette dernière se termine, je fais signe à Clément de venir me rejoindre. « Alors… C’est plutôt pas mal ! » Je commence toujours par le positif, détestant rabaisser les artistes qui passent par ici. Je laisse cela pour mon père et mon frère. Je n’aime pas travailler dans cette idée de supériorité, loin de là. « Il va falloir corriger quelques petits trucs, mais vraiment, tu te défends bien. » Je lui souris et lui fait signe de s’asseoir près de moi. On va encore discuter un petit peu, mais avant je souhaite lui passer ce que je viens d’enregistrer. « Je te laisse écouter ce que tu viens d’enregistrer, que tu me dises ce que toi, tu en penses et on discutera du reste après. » C’est important qu’il puisse se faire sa propre auto-critique sans être influencé par mon avis.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Là, face au micro, dans la salle d'enregistrement, je sens que la panique commence à monter tout doucement. Pourtant ce n'est pas la première que je chante, je l'ai déjà fait plus d'une fois et j'ai même déjà chanté devant un public. Le problème, ici, c'est bel et bien que ça semble beaucoup de officiel, que ça prouve officiellement mon retour sur scène. Alors que Bailey sort de la pièce, je ferme les yeux, me pince l'arrête du nez et prend plusieurs profondes inspirations, en profitant pour me remémorer les paroles de la chanson. Après quelques instants dont j'ai eu besoin pour me concentrer, je remet mon casque en place sur mes oreilles et rouvre les yeux avant de relever mon regard sur Bailey et lui faire un rapide signe de la tête pour le signifier que je suis prêt.
Lorsque la musique résonne dans mes oreilles, c'est un long frisson qui traverse mon échine alors que je déglutis que j'attends le bon moment avant de commencer à chanter. Et je le sais, déjà maintenant, que ça va être mauvais, que je ne risque pas d'aller à Broadway si je leur montre cette bande démo là. A la fin de la chanson, je repose mon casque en secouant la tête et rejoint Bailey de l'autre côté de la vitre. Il a beau me dire que c'est pas mal, que je me défend bien, mais tout ce que j'entends c'est qu'il y a des truc à revoir. Lorsqu'il me dit que je vais devoir écouter ce que j'ai fait, je suis un instant tenté de dire que j'en ai pas envie, mais décide de le laisser faire.
M'installant à ses côtés, je grimace en entendant les premières notes, d'avantage encore lorsque ma voix rate quelques notes et fini par arrêter l'enregistrement avant la fin « C'est mauvais, tu peux le dire directement, tu sais» dis-je doucement. Mes mots ont beau être assez dur, mon ton, lui, est plus calme, presque désespéré. «J'arrive pas à poser ma voix correctement sur le refrein et j'ai beau ne pas faire de fausses notes pendant le reste, il n'y absolument aucune émotion. On dirait le chant d'un gosse de 10 ans qui n'a pas encore mué et qui est super timide » je me passe une main sur le visage puis dans les cheveux. On fait quoi ? On abandonne ? Y a pas moyen. «Tu peux effacer ? On recommence parce que ça ne va pas du tout là »
Sans lui laisser le choix, je me relève et retourne de l'autre côté de la vitre. Je me prépare un instant mentalement avant de reprendre le casque en main pour le poser sur mes oreilles. « C'est bon » dis-je en levant le pouce.
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Depuis le temps que je fais ce métier, je commence à bien connaître les différentes réactions des artistes lorsqu’ils sont en studio. Il y a ceux qui découvre tout et qui ont des yeux émerveillés comme des enfants que l’on emmène pour la première fois dans un parc d’attractions. Il y a ceux qui ont l’habitude et qui viennent ici juste pour faire leur part du taff et repartir. Ce sont clairement ceux avec qui j’aime le moins travailler, parce qu’ils n’ont plus la passion, c’est juste devenu une habitude. Et puis il y a ceux qui comme Clément connaissent déjà le milieu, mais sont toujours aussi hyper nerveux, toujours aussi déterminés à faire les choses correctement. Il n’a pas besoin de parler, je le vois uniquement dans ces gestes. Il se touche le visage, il se balance sur ses pieds et surtout, il regarde le micro face à lui comme si ce dernier allait clairement le bouffer. Je lui souris quelque peu pour lui faire comprendre que tout ira bien et je le laisse seul dans le booth.
Une fois installer derrière la console, je laisse encore un peu de temps à Clément pour se mettre dans le mood. Il en a besoin, je crois et je ne suis pas là pour le presser. On a tout le temps, j’ai tout arrangé pour que le studio soit libre pour le reste de la journée donc personne ne viendra nous embêter. Il a l’air tellement nerveux que je ne veux surtout pas lui mettre un coup de pression pour rien. Je le laisse faire à son rythme. Il entame la chanson et assez rapidement, je détecte quelques petites erreurs, mais rien de bien majeur. Il se débrouille vraiment bien et je sais déjà qu’il va pouvoir avoir une belle démo, mais cela va lui demander un tout petit peu plus de travail.
Je demande à Clément de revenir auprès de moi afin que l’on discute un peu de sa première prise. C’est volontairement que je reste très vague sur mes commentaires afin que le jeune homme puisse faire sa propre auto critique. C’est un point d’honneur que je mets en place avec tout mes artistes. S’ils viennent me voir en général, c’est parce qu’ils connaissent mon nom et savent que je suis dans le milieu depuis des années. De ce fait, la moindre de mes remarques peut tout chambouler pour eux. J’ai besoin qu’ils se fassent une idée et si besoin, je les corrige par la suite. Clément semble assez dépité soudainement et je m’en veux un peu de l’avoir laissé décider tout seul. « Eh ! Je n’ai jamais dit que c’était mauvais, j’ai dit que tu devais travailler sur quelques points. » Je ne veux pas qu’il se descende de cette manière. Surtout, que par la suite, il se fait des commentaires tout ce qu’il y a de plus juste. À quelque chose près, c’est ce que je comptais lui dire. « Tu vises plutôt juste, tu sais. » dis-je en lui souriant un peu. Il s’empresse de me demander d’effacer le fichier, mais je ne compte pas procéder de cette manière. J’enregistre discrètement le fichier et lance une piste vierge. On va reprendre et on fera des comparaisons par la suite. C’est un peu comme cela que je fonctionne. « Il faut que tu y mettes un peu plus d’émotions. » dis-je doucement en levant les yeux vers lui. « Elle te fait penser à quoi cette chanson ? Pourquoi tu la choisis ? » Il n’a pas choisi cette chanson par hasard, j’en suis persuadé, mais j’ai besoin qu’il exprime tout cela pour que le tout soit un peu plus authentique. « Pense à ce que tu as ressenti en l’écoutant la première fois, ça t’aidera un peu. » Je préfère lui donner quelques conseils malgré tout avant de le renvoyer dans le studio. Pourtant, je vois bien que Clément est pressé et il retourne très rapidement devant le micro. Et il reprend l’enregistrement. Je l’écoute avec attention, mais finis par le couper avant même qu’il ne termine. « Recommence Clément avec plus de conviction. » Je ne veux pas le brusquer, mais il était en train de me faire exactement la même chose et j’ai besoin de plus pour être convaincu. J’appuie à nouveau sur le bouton pour communiquer avec le jeune homme. « Si tu le sens pas avec celle-là, tu peux tenter avec une chanson qui te parle plus. Faut que tu mettes tes tripes sur la table mon grand ! »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Bailey a beau me dire que ce n'est pas mauvais, que ça demande juste un peu de travail -j'avoue ne pas trop comprendre la différence entre les deux- je suis persuadé que ce que je viens de faire est la chose la plus mauvaise que Bailey ait pu entendre de toute sa carrière. Il doit avoir honte d'enregistrer quelqu'un comme moi, non ? Il doit sans doute en avoir marre de poser ces questions à tout le monde, mai je décide tout de même de répondre « Elle me parle tout simplement» dis-je en croisant les bras «Je veux dire … elle a un message tellement positif et puissant. Croire en ses rêves tout ça, c'est tellement moi » je baisse le regard et joue un peu avec le tapis avec le bout de ma chaussure « Et j'ai aussi inventé une chorégraphie là-dessus » avouais-je, persuadé que ce n'est pas une information capitale.
Et puis, même s'il n'en donne pas l'impression, je suis persuadé qu'il doit déjà en avoir marre de moi et pourtant il accepte que je repasse de l'autre côté. Sans plus hésité, je le fais, me remet en place devant le micro et remet mon casque sur les oreilles. Après avoir fait signe à Bailey que tout est bon, que je suis près et qu'il a envoyé la musique, je prend une profonde inspiration et me met à chanter. J'ai l'impression de mieux gérer la chanson, tout me semble bien plus fluide et plus agréable. ...Mais pas pour le gérant de maison de disque. Le jeune homme coupe assez rapidement la musique et me dis que je dois y mettre plus de conviction. Je l'observe à travers la vitre puis hoche la tête alors qu'il reprend que je peux très bien choisir une autre chanson si je ne me sens pas à l'aise avec celle-ci. Me passant une main dans les cheveux, j'hésite quelques instants puis secoue la tête. « Non» dis-je, décidé «Je veux réussir celle-ci » je vois, au sourire que Bailey m'adresse, qu'il semble pas mal satisfait par cette réponse et qu'il ne met pas longtemps avant de relancer la musique.
Et cette fois-ci, lorsque je ferme les yeux pour me concentrer, je décide de ne pas les ouvrir. Je laisse la musique me submerger, hoche doucement la tête au rythme et lorsque je me met à chanter je me rend compte que je suis bien plus dans le mood de la musique. Cette chanson parle de quelqu'un qui suit ses rêves et qui ne laisse rien ni personne se mettre à travers lui. N'est-ce pas pas l'histoire de ma vie ? Pendant des années je me suis battu pour arriver là où je suis maintenant, j'ai surmonté des phobies, j'ai combattu les mauvaises langues et j'ai toujours réussi. Vais-je laisser un putain de burn out et d'autres phobies m'obliger à renoncer à mes rêves ? Non. Non jamais.
Alors je chante comme si ma vie en dépendait, comme si grâce à ma voix mes rêve peuvent devenir réalité. Je garde les yeux fermés tout au long de la chanson et Bailey ne me couple plus. Même lorsque l'instrumental ne cesse et que je met un certain temps avant de rouvrir les yeux et laisser mon esprit revenir sur terre, l'homme ne parle pas. Je repose doucement mon casque sur le micro et ressort de la salle. «alors … ? » demandais-je, hésitant, n'ayant absolument aucune idée de ce que Bailey ait pu pensé de ma prestation.
Arthur Coventry
la chute d'Icare
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je crois que de toute ma carrière, je n’ai jamais eu un commentaire négatif sans aucune construction pour le travail d’un artiste. Je ne suis pas le genre de directeur artistique à être méchant gratuitement ou pire sadique. Ce serait plutôt le genre de mon frère ça et c’est bien pour cela que je refuse de lui donner ma place. Il ne fera que détruire les rêves de certains tout simplement parce qu’il n’aime pas certains styles de musique. Je me suis toujours promis de ne jamais dire que je trouve une démo affreuse ou inaudible. Ne jamais dire que c’est de la merde de but en blanc. Les gens qui se présentent à moi ont généralement des rêves et la plupart du temps, ils ont travaillé très dur pour en arriver là. Je me suis toujours retrouvé dans l’incapacité de mettre ce genre de détail de côté afin de refouler quelqu’un froidement et avec un jugement bien trop net. Ce n’est pas dans ma nature, je ne peux pas faire du mal aux gens aussi gratuitement. J’ai besoin d’en savoir plus. Chez moi, tout a besoin d’avoir une logique. J’ai besoin de savoir, de comprendre pourquoi les gens sont venus dans mon studio. Pourquoi ils veulent absolument vivre de leurs musiques ? Pourquoi cette chanson et pas une autre ? Cette mélodie et pas une autre ? C’est d’ailleurs la question que je pose à Clément. Il a décidé de faire une cover et c’est admirable de sa part. Surtout, que son choix est loin d’être évident en termes de voix. Sa première version n’est pas la meilleure et pourtant, je ne veux pas le descendre. Je ne suis pas là pour cela. J’ai juste besoin qu’il réfléchisse un peu aux raisons de sa présence ici et ce qu’il recherche véritablement en voulant chanter cette chanson. C’est ce que je préfère dans ce genre de processus, laisser l’artiste faire son auto-critique. J’ai mon avis, mes remarques et je lui en ferai part s’il est incapable de voir ce que je recherche. Mais il ne faudra pas longtemps pour que Clément finisse par dire ce que j’attendais de lui. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je le renvoie dans l’autre pièce, devant le micro.
C’est plus fort que moi, je suis obligé d’interrompre Clément qui est en train de me servir la même version qu’un peu plus tôt. Ce n’est pas ce que j’attends de lui et je sais parfaitement qu’il peut faire mieux. Il suffit de le pousser un peu, je vais pas le ménager non plus. Parfois, il faut les pousser dans leurs retranchements. Je me permets même de le titiller un peu. Il m’assure ne pas vouloir changer de choix de chanson et j’approuve avec un sourire. Il est déterminé et je dois dire que ça me plaît. « Alors on recommence ! » dis-je tout en remettant l’instrumental au début. Je lui fais signe pour qu’il puisse se lancer à nouveau.
Et cette fois-ci, je ne suis pas déçu. Vraiment pas déçu. Clément finis par mettre ses tripes sur la table. Je ne sais pas ce qui a causé le déclic, mais cette fois, il a vraiment chopé le truc. C’est avec plaisir que j’écoute sa version de cette chanson qui signifie tellement dans le fond. Il avait raison, du peu que je le connais, cette chanson est réellement faite pour lui. Il a besoin de s’accomplir dans ses rêves et je crois qu’il vient de retrouver le plaisir de chanter en y mettant toutes ses émotions. Je dois avouer qu’il finis même par me coller des frissons. Je vois qu’il a compris, qu’il vient de s’envoler et que rien ne pourra plus l’arrêter jusqu’à ce que la chanson se termine. Merde, j’aimerais que certains de mes chanteurs ait un déclic aussi rapidement que Clément, cela me faciliterait la tâche parfois. L’instrumental se termine et pourtant, je me retiens de lui hurler que c’était parfait. Je lui laisse quelques secondes pour revenir parmi nous et recouvrir ses émotions. Il finit par relever la tête vers moi et j’attends qu’il me rejoigne. Je ne peux me retenir de lui faire le même coup que tout à l’heure. « Alors tu en penses quoi toi ? » Je lui souris à nouveau et lui fais signe de venir s’asseoir en face de moi. On va discuter un peu maintenant qu’il nous a fait une démo presque parfaite. « Bon, j’arrête de te faire languir. » Je relance un peu sa démo, juste pour entendre le début, juste pour trouver ce moment où il a eu ce foutu déclic. C’est ce que je préfère parfois dans cette recherche de la démo parfaite. « C’était bien mieux. Beaucoup beaucoup mieux même. » dis-je en lui souriant à nouveau. « Je voulais que t’ai le déclic tout seul, t’as été plutôt rapide, je dois dire. C’est admirable ! » Je coupe le son et m’assure que j’ai bien enregistré la piste à deux endroits différents, on n’est jamais trop sûr. « T’y a mis tes tripes et ce genre de chose que tu dois faire, parce que là ça fout les frissons et on te fait confiance du coup. C’est ce qui est important, je trouve, que les gens se sentent transporter simplement par ta voix. » Ne pas partir dans les émotions hâtives Bailey, il va te prendre pour un dingue. « Il va falloir travailler un peu ta respiration par contre, pour un danseur, tu es rapidement à bout de souffle en fin de couplet. Mais sinon, c’est parfait. » Je hausse un peu les épaules fixant mon regard dans le sien. « Désolé, le perfectionniste que je suis à toujours un truc à redire. C’est pas négatif hein ! »
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C'est la première fois depuis que j'ai commencé le chant que je me sens vibrer lorsque je chante. Mon corps, mon esprit et mon cœur se synchronisent pour n'en faire qu'un et me procurent des sensations incroyables. Jamais je n'aurais imaginer pouvoir être ainsi transporter dans un nouveau monde. Ce monde d'allégresse, cet havre de paix que je ne rejoignais, jusqu'à présent, que lorsque je dansais ou quand je déclamais mes textes sur une scène. Mais fait est que c'est le cas. Je suis là, dans cette pièce insonorisé et je chante avec mon cœur, je met mon âme dans les paroles et je prouve à Bailey que j'y arrive, que le déclic est là. Et lorsque j'arrête, j'avoue avoir du mal à revenir sur terre tant mon esprit a été transporté dans un autre monde.
Après avoir pousser un dernier soupire et avoir accroché le casque à sa place, je rejoins Bailey de l'autre côté et, avec un léger sourire, je lui demande si ça passait. Pour tout réponse, il me retourne la même question qu'avant : qu'est-ce que j'en ais pensé ? S'il me demande ça, c'est qu'il y a une raison, non ? Genre, ce n'était pas assez bon et je dois me critiquer à nouveau. Sauf que, pas du tout. Avec un sourire, Bailey reprend que c'était beaucoup mieux, que j'y ais mit mes tripes et que j'ai même réussi à lui décrocher quelques frissons. L'important c'est que les gens soient transportés par ma musique.
Le soulagement que je ressens se lis parfaitement sur mon visage et je soupire discrètement en m'installant sur le fauteuil, continuant d'écouter Bailey. Il finit tout de même par me dire que pour un danseur je suis assez facilement à bout de souffle, disant toutefois que ce n'est pas une critique. « Ouais je sais ça, je manque pas mal d'endurance» hochais-je la tête «Serena, ma coach, me le dit régulièrement. Elle me conseil de faire d'autre sports mais je ...enfin c'est pas encore dans mes cordes en fait » je dévie le regard vers la pièce d'enregistrement «Avec le burn out et tout ce qui s'en est suivi j'ai beaucoup perdu. Autant au niveau physique que ce soit en muscles ou en endurance, qu'en ce qui concerne la confiance et tout » je me gratte la joue puis me passe une main dans la nuque en reportant un regard peu assuré sur Bailey «J'y travail, sur tous les plans, mais c'est pas évident tous les jours »
Je prend une profonde inspiration puis toussote légèrement pour reprendre contenance « Enfin, j'ai pas envie de me trouver des excuses non plus hein» je désigne l'ordinateur «Je peux écouter ? Et ... » je pince les lèvres «Si t'es toujours d'accord je veux bien tenter une chanson que t'as écrite ... » dis-je doucement, peu assuré, me demandant si je ne suis pas entrain de tout rusher.
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
La première tentative de Clément, c’est quelque peu solder par un échec, mais il faut croire qu’il avait besoin de s’entendre chanter pour comprendre ce qui clochait dans son interprétation. Je ne connais pas très bien Clément personnellement, mais je connais l’artiste. Celui qui est toujours en train de se démener sur les planches d’une salle de théâtre. Je sais que le jeune homme a ce qu’il faut dans le ventre pour délivrer une interprétation parfaite. Il a juste besoin d’un peu de temps et d’auto persuasion. J’ai vu dans son regard qu’il n’a pas vraiment confiance en lui. Je ne sais pas si je suis le mieux placer pour l’aider sur ce point, mais je sais qu’il est capable de pousser sa voix encore un peu plus. Alors, je me lâche un peu sur les commentaires. Je l’arrête même au cours de sa chanson pour qu’il reprenne depuis le début. Un peu dur, mais j’ai la sensation que c’est ce qui va finir par fonctionner avec lui.
Visiblement, je ne me suis pas trompé. On dit jamais deux sans trois et très clairement ce troisième essai et celui qu’il fallait à Clément. Dès les premières paroles, je vois qu’il a enfin compris ce que je voulais qu’il fasse. Il a eu le déclic. Soudainement, j’arrête de faire autre chose. Je m’enfonce dans mon siège et l’écoute avec attention. Il se perd dans son monde, singing his heart out. Je me sens presque fier soudainement. La chanson se termine beaucoup trop rapidement à mon goût, mais Clément à l’air content de lui à en juger par son sourire et je lui fais signe de me rejoindre. On va pouvoir discuter un peu plus sérieusement désormais. Je lui fais savoir que je suis réellement satisfait du résultat, mais mon côté perfectionniste m’oblige de trouver un petit point négatif. Je crois que c’est tout simplement plus fort que moi. Heureusement, Clément ne le prend pas mal bien au contraire, il semble être au courant du problème et travail déjà dessus pour régler les choses. « Sans parler de sport mon grand, je vais te donner quelques exercices de respiration à faire chez toi. » Je sais parfaitement qu’il a souffert physiquement cette année et je ne cherche pas à le pousser son corps à ses limites. La respiration peut être entraîné de manière bien différente. « Tu fais du yoga non ? » Je suis persuadé de l’avoir déjà entendu parler de cela. « Je connais quelques trucs que tu pourrais faire lier au yoga. » Je ne suis pas du genre à pratiquer, mais je m’intéresse à toutes les techniques afin de venir en aide à mes artistes. C’est important pour moi. « Chaque chose en son temps. »
Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque Clément me fait savoir qu’il veut entendre ce qu’il vient d’enregistrer et surtout qu’il a envie de chanter un de mes trucs après cela. « On fait ça alors. » je lui montre le bouton sur lequel il doit appuyer pour écouter ce qu’il vient d’enregistrer tandis que je vais chercher un papier. J’ai écrit pas mal de chansons ces derniers temps, mais il y en a une en particulier que j’aimerais donner à Clément. Une que je souhaite voir chanter depuis si longtemps, mais que je n’ai encore confié à aucun de mes artistes. Mais je fais confiance à Clément sur celle-là. Je reviens dans le studio, le sourire aux lèvres et ma partition entre les mains. « Alors, satisfait de ton travail ? » demandais-je au jeune homme tout en prenant place derrière le piano. Je laisse Clément me faire son petit briefing tout en effleurant quelques touches du piano pour vérifier qu’il est bien accordé. « J’ai une chanson pour toi, je pense que… Enfin, je pense que tu pourras lui rendre justice. » Non pas que je pense mon texte mieux que les autres, mais celui-ci à une véritable signification pour moi. « J’ai écrit ça, il y a un moment maintenant, mais… C’est un texte auquel je tiens vraiment. » Je commence à jouer les premières notes afin de lui donner une idée de la mélodie.
Sometimes I'm beaten Sometimes I'm broken 'Cause sometimes this is nothing but smoke Is there a secret? Is there a code? Can we make it better? 'Cause I'm losing hope
Tell me how to be in this world Tell me how to breathe in and feel no hurt Tell me how could I believe in something I believe in us
Je me perds dans ma bulle en chantant le premier couplet et le refrain, parce que ces mots-là, je les aie pensés, je les aie vécus.Je me perds dans ma bulle en chantant le premier couplet et le refrain, parce que ces mots-là, je les aie pensés, je les aie vécus. « Ça donne quelque chose comme ça. » dis-je timidement. Je ne suis pas sûr de ma voix, parfois, j’aimerais me lancer lors d’une soirée open mic et juste chanter ce que j’ai pu écrire, mais je ne trouve jamais le courage de le faire. « Ça… Enfin, tu veux essayer ? »
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Lorsque la chanson se finie, j'ai comme un sentiment de manque qui se propage en moi. Comme si j'avais envie que la chanson continue éternellement et ne s'arrête jamais, que la douce mélodie continue de me transporter encore et encore, m'emmenant sur ce nuage de douceur et dans ce monde d'allégresse. J'étais bien là-bas, moi, dans cet univers sans douleur ni physique ni morale, si bien que j'essaie d'emporter quelques un de ces sentiments de bonheur avec moi dans cette salle et cette réalité dans laquelle je me trouve. J'essaie de m'accrocher à ce que je ressens et cela se traduit par un sourire que je décide d'afficher.
Bailey a tôt fait de confirmer que c'était la bonne, que j'ai enfin eu ce déclic qu'il attendait et que ça aurait pu être parfait si je savais d'avantage gérer ma respiration. J'hoche doucement la tête, lui explique qu'effectivement je sais que je manque d'endurance mais que j'y travail. Compréhensif comme toujours, Bailey m'explique qu'il ne parle pas forcément d'endurance sportive mais plutôt un travail de respiration et me propose de me donner quelques exercices que je pourrais facilement coupler avec du yoga. Souriant doucement, j'hoche vivement la tête «Oh ouais, avec plaisir ! » m'exclamais-je, prenant tout ce qui pourra me faire progresser, montrant ainsi que ma motivation est gonflée à bloc.
Au final, je lui demande si je peux écouter l'enregistrement et accepte de tenter de chanter une de ses chansons, ce qui fait sincèrement plaisir à Bailey. Après m'avoir montrer où je dois appuyé pour m'écouter chanter, il disparaît, revenant après que ma chanson soit finie. « Ouais c'est pas mal» dis-je en hochant la tête, m'approchant du piano « Par contre je vois bien ce que tu veux dire concernant ma respiration. Sur le deuxième couplet on dirait que je vais m'étouffer» je rigole doucement et m'appuie sur le piano en observant Bailey qui fini par me dire que ce texte il y tient beaucoup et commence à jouer.
Et sa chanson me prend aux tripes. Autant au niveau de la mélodie que les paroles. J'avoue que je m'y reconnais beaucoup dans ces mots. Peut-être un peu trop ? Me reculant légèrement, je croise les bras et pince les lèvres, écoutant Bailey jusqu'au bout. Lorsqu'il s'arrête et relève son regard sur moi, je déglutis et secoue la tête «Je ...je vais pas pouvoir chanter ça... » soufflais-je en me reculant à nouveau « Je ...c'est ...» je dévie le regard, soufflant doucement «Trop ...enfin je sais pas, je pourrais jamais lui rendre justice » assurais-je «Elle est très belle la chanson, mais je l'apprécierais sans doute plus quand tu la joues toi. Tu dis que tu tien beaucoup à ce texte et je ... » je secoue la tête «Non vraiment, je ne pourrais pas lui rendre justice, je n'ai pas le niveau pour cette chanson » et je n'ai surtout pas la force mentale de mettre des mots sur mes pensées.