ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Je vois bien que l’idée de coupler des exercices de respiration avec du yoga semble vraiment plaire à Clément. Habituellement, j’ai une mémoire de poisson rouge, mais je me souviens parfaitement du jeune homme qui me parle de son envie de partir faire une retraite de yoga. Pour une fois, je ne me suis pas trompé. De manière générale, je ne suis pas celui qui gère ce genre de chose au label. On a une professionnelle qui vient aider les jeunes artistes à maîtriser leurs respirations, mais également leur gestuelle lorsqu’ils n’ont jamais eu l’occasion de faire de la scène. Je ne bride jamais mes artistes, mais il est vrai que certains apprécie d’être un peu coacher pour leur première fois. Je sais que Clément n’a clairement pas besoin de cela étant donné qu’il est chez lui lorsqu’il est sur scène. « J’ai quelques papiers dans mon bureau en haut avec des techniques, fait moi penser avant de partir, je te donnerais tout ça. » lui dis-je en souriant. « Et puis si tu as besoin d’un peu plus d’aide, on a une intervenante, Lucia, qui maîtrise bien ce genre de techniques pour les chanteurs. Je pourrais te la proposer. » Je lui donne toutes les possibilités que j’ai en main, ce sera à lui de prendre la décision par la suite. Je ne veux rien lui imposer. Clément n’est pas un petit débutant et je suis persuadé qu’il est capable de se débrouiller tout seul.
Je finis par le laisser seul afin qu’il puisse écouter le résultat de son travail sans ma présence dans la pièce. Il ne doit pas être influé par mon point de vue, je veux qu’il prenne conscience de ce qu’il arrive à faire. Le début avait été laborieux, mais cette fois-ci, il tenait une version presque parfaite. Malgré tout, je veux être sûr qu’il est fier de ce qu’il a produit. Alors, je le laisse tranquille, le temps d’aller chercher la partition de la chanson que j’ai écrite et que j’aimerais le voir interpréter. Lorsque je reviens, Clément n’a pas perdu son sourire et cela me fait plaisir. Il est satisfait de son travail et c’est véritablement le plus important pour moi. « Ta respiration ce n’est qu’un détail, tu peux être fier du reste. » Je sais faire des critiques lorsque cela est nécessaire, mais je sais également faire des compliments lorsque j’estime qu’ils sont mérités. C’est amplement le cas pour Clément.
Ne voulant pas laisser retomber son enthousiasme, je m’installe au piano afin de lui jouer la mélodie de ma chanson. Rien de bien compliqué. Une mélodie simple pour des paroles qui le sont beaucoup moins. Cette chanson, je l’ai écrite un soir où rien allait. Un soir ou tout se mélangeait dans ma tête. Ou je ne savais plus si j’étais en colère, triste, heureux ou tout simplement au bout du rouleau. Je me souviendrais toujours de cette soirée. Jill avait fini par partir en claquant la porte après une énième dispute entre nous. Deux êtres qui s’aiment, mais se déchirent car incapable de se comprendre. Deux pathologies incompatibles. Les mots étaient sortis tout seul, je les avais couchés sur le papier en moins d’une heure. La mélodie avait suivi tout aussi rapidement, comme une évidence. Cette chanson représente beaucoup pour moi et pourtant, je n’ai jamais osé la faire entendre à qui que ce soit. Clément est un privilégié. Je lui fais confiance. Je suis persuadé qu’il pourra transmettre toutes les émotions que cette chanson véhicule. Et pourtant… À peine le refrain terminé, je le vois reculer, prendre la fuite dans sa tête et verbalement. Il ne va pas pouvoir chanter ça. Ça. Prends-toi ça dans la gueule Bailey. Quelle idée de lui présenter un texte aussi personnel aussi. Je secoue la tête et ferme le couvercle du piano. « Tu n’aimes pas. » C’est tout ce que je retiens. J’entends à peine ce qu’il me dit par la suite. Je lui faisais confiance et en réalité, il n’a pas envie de connaître cette part de ma personnalité, mes insécurités et tout le reste. Ce qui me bouffe de l’intérieur et qui m’empêche de l’exprimer autrement que dans une chanson. L’espace d’un instant, je me perds dans mes pensées. Je pars très loin et c’est Clément en bougeant qui me fais sursauter. Je l’entends me dire qu’il ne pourra pas rendre justice au texte et je ne sais plus quoi lui dire. Je me sens submergé par la tempête émotionnelle qui sommeille en moi. Elle n’est jamais bien loin, toujours tapis dans l’ombre. Toujours là pour me rappeler que je ne suis pas assez bien. « Je… Je chanterais jamais cette chanson moi-même. » Je n’ai pas une assez bonne voix, je ne ferais jamais de scène. Parfois, j’aimerais le faire, mais je sais parfaitement que j’en serais incapable émotionnellement parfait. « Je te faisais confiance en te présentant cela. » Sans m’en rendre compte, mon ton est devenu assez dur. Les émotions qui prennent le dessus, qui dirige tout mon être sans que je n’en ait réellement conscience. « Enfin… Ce n’est rien. » Je récupère ma partition et mes paroles. Il n’a pas aimé, mais cette chanson j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Elle restera juste à jamais coucher sur le papier. Rien de plus. « Je n’ai pas vraiment autre chose à te proposer. Celle là était parfaite pour toi. » Je hausse les épaules, incapable de dire autre chose. Je me sens mal soudainement, mais je ne peux tout simplement pas lui demander de partir aussi brusquement.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel
Le malheur suit le bonheur. Après le soleil vient la tempête. Autant d'expressions qui devraient être inversées et elles me décriraient à la perfection. Car à chaque fois que je suis en haut, je dégringole aussi sec et aussi rapidement. Aujourd'hui n'en fait pas exception. Alors que j'avais commencé à maîtriser ma voix, le rythme, l'intonation et la chanson en général, que je me suis rendu compte que tout ce dont j'avais besoin était qu'on me dise exactement quoi faire, je décide de pousser le vice plus loin. Au lieu de profiter de ce moment de gloire, je choisi de tout gâcher pour accepter la proposition initiale de Bailey. Après être parti chercher la partition, m'avoir expliquer que ma respiration n'est vraiment qu'un détail qui se travaillera facilement, il s'installe à son piano et commence à chanter.
Cette chanson elle me touche. Mais pas de cette manière merveilleuse comme le faisait celle que j'ai chanté moi-même à l'instant. Non. Celle qu'il me présente elle lacère mon âme, m'arrache le cœur et me tord les entrailles, tellement fort que j'en cesse de respirer. Elle réveille en moi ces douleurs enfouies, celles que j'imaginais ne plus avoir à ressentir. Et pourtant Bailey, avec sa voix d'ange et son jeu de dieu parviens à briser la barrière que je m'étais faite pour maintenir ces émotions en place.
Et lorsque je lui dis que je ne souhaite pas la chanter, le producteur déforme mes propos, n'écoute pas ce que je dis et se renfrogne. Il souffle que je n'aime pas la chanson, me dis que lui ne la chantera jamais et m'annonce sur un ton froid qu'il me faisait pourtant confiance. «Je ... » commençais-je avons qu'il ne se lève, refermant le couvercle du piano et dis que ce n'est pas grave, qu'il n'a rien d'autre à me proposer car celle-ci est parfaite.
«Comment tu peux dire ça ? » soufflais-je, posant un regard emplie d'incompréhension sur Bailey «Comment tu peux savoir que cette chanson est parfaite pour moi ? » demandais-je avant de secouer la tête « C'est faux. Elle ...je ...» je soupire et dévie le regard « Laisse tomber» je pince les lèvres et mé détourne pour récupérer mon sac. « é...écoute Bailey, je ...» je me retourne vers lui « Cette chanson est jolie, vraiment. Elle a tout ce qu'une chanson doit avoir. Le problème c'est moi » j'épaule mon sac à dos «Je n'arriverais pas à la chanter. Pas actuellement en tout cas » je baisse le regard «elle est beaucoup trop personnelle et j'arriverais pas à supporter les sentiments qu'elle réveille en moi » avouais-je finalement à demi mots, presque certain que Bailey me prendra pour un sombre idiot.
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
C’est la première fois que je présente l’une de mes chansons à un inconnu. Certes, je connais Clément depuis un petit moment désormais, mais tout cela reste majoritairement professionnel. On ne, c’est jamais fréquenter en dehors de la compagnie de théâtre et au final, on ne se connaît pas particulièrement sur le plan personnel. Pourtant, je fais confiance au jeune homme. Je sais qu’il ne jugera pas gratuitement. Malgré tout, c’est un peu nerveux que je finis par lui jouer ma chanson. Cette chanson si particulière qui me prend aux tripes, que j’ai écrite un soir ou rien n’allait et ou j’avais désespérément besoin que l’on me tende la main. Je ne la joue pas entièrement. D’abord la mélodie et puis quelques paroles. Le refrain principalement pour qu’il est une idée du sujet général, de la thématique. Je suis timide, j’ose à peine croiser son regard. J’aimerais que cela lui plaise, mais la réaction de Clément est complètement à l’opposé de ce que j’attendais de sa part. Je ne lui en veux pas, mais soudainement, on dirait qu’il cherche à fuir loin, très très loin. Il me pose tout un tas de questions auquel je n’ai aucune réponse malheureusement. Comment lui expliquer tout cela. Je n’en sais absolument rien. Bêtement, je hausse les épaules. « Je sais pas Clément… Je le pensais, c’est tout. » dis-je doucement. Je vois bien qu’il est loin de partager mon avis. Et soudainement, il refuse tout en bloc. Il me parle d’incapacité à chanter une telle chanson, que tout est trop personnel, trop dur. Je me prends cela comme une bonne claque en pleine figure. Je suis trop abîmé, trop détruit pour écrire quelque chose qui donnera envie aux gens. « Je… Je suis désolé. » dis-je doucement, incapable de dire quoique ce soit d’autre. Il n’a pas aimé cette chanson. C’est tout. Je lâche un long soupir. « Écoute on verra plus tard. » Je relève tout de même les yeux pour croiser son regard. « En tout cas, tu as fait une bonne session. » Je le vois attraper son sac à dos et je ne vais pas le retenir. « J’espère que l’on pourra retravailler ensemble quand même. » Mais déjà, il a fui, je crois qu’il ne m’écoute plus du tout. Tant pis… Je lui ai fait peur, j’aurais dû m’en douter… T’es vraiment un idiot Bailey.
take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel