I can be your butterfly

@Kane Williamson

C’est mal, c’est si mal, et pourtant c’est si bon. Pourquoi est ce que ça doit être si mal ? Pourquoi est ce que ça doit être si bon ? Merde. C’était juste une soirée, juste un jeu, juste un connard avec trop de confiance en lui. Un connard qui embrasse pourtant tellement bien. Tout dérape toujours si vite dans sa vie, elle n’a jamais le temps de rien prévoir et c’est épuisant. Elle cherchait seulement à noyer son chagrin dans l’alcool, le plan était pourtant simple et terriblement parfait. Mais encore une fois, ça a merdé. Elle ne le regrette pas, elle tient seulement à le souligner. Sauf que là elle oublie tout, son esprit tout entier a été envoyé ailleurs. La jeune femme n’aimerait jamais quitter ses lèvres mais elle aimerait aussi être capable de rouvrir les yeux pour se souvenir de son visage. Elle ne peut pas faire les deux, et les lèvres continuent de l’emporter. C’est qu’un baiser, y’en a déjà eu plein avant ; elle se souvient pas de leurs noms à tous, ça signifie rien. « Kane. » C’est un si joli nom. Charlie ne pense pas ça seulement parce qu’elle sait qu’elle est fichue, elle le pense réellement aussi. Surtout. Kane. Noté, elle s’en souviendra. Elle sait pas pourquoi elle devrait, mais maintenant qu’elle le sait elle n’oubliera plus jamais. Kane Williamson, le connard qui a bu sa bière et volé ses lèvres ; noté. Le connard avec ses jolis yeux qui n’arrête pas de se mordre la lèvre. Quand il ne l’embrasse pas il se mord la lèvre et l’instinct de mimétisme de la rousse la pousserait presque à faire pareil. Se mordre la lèvre en attendant que ses lèvres reviennent. Peut être qu’elles ne reviendront jamais, parce que c’est juste un baiser. Un long baiser, d’accord, mais juste un baiser quand même. Demain ils raconteront qu’ils ont trouvé quelqu’un avec qui ils se sont bien entendus la veille au soir, et ça s’arrêtera là. Ca doit s’arrêter là, parce que sinon tout va être si compliqué. Ca l’est déjà, c’est déjà trop tard. Profite. Juste un baiser, juste une soirée, ça n’aura pas de conséquences. « You have to give me your number, or your twitter, or your whatever… I need something… » Your whatever. Elle peut lui donner whatever the fuck he wants si ça le fait rester. C’est pas ce qu’on est censé penser si on embrasse un connard Charlie. Peut être parce que c’est pas un connard, c’est pas parce qu’il a besoin de quelque chose à quoi se rattraper qu’il est un connard. Dans ce cas elle est une connasse aussi. Pure evil is running through my veins, c’est ce qu’elle devrait dire ? Parce qu’elle est loin de ressembler à Charles Manson encore. « Beautiful name. Great songs too. And gorgeous city. » La jeune femme n’avait même pas remarqué qu’on les observait. Elle avait même oublié qu’ils étaient au beau milieu d’un bar bondé de monde à vrai dire. Elle ne pensait plus à rien et c’était rassurant. Au milieu de toutes ses peurs et de son coeur battant anormalement vite (la faute à la chaleur), elle avait su trouver un peu de réconfort. Levi ne vient rien briser, il est seulement une ombre qui passe, une ombre qu’elle jurerait connaître depuis toujours. C’est parce qu’elle lui a donné un surnom, ça rapproche les surnoms. Faut dire qu’elle lui en a donné un parce qu’elle n’avait pas son prénom. Une habitude dans le coin, apparemment. Il lui fait un clin d’oeil et elle est trop choquée pour répondre sûrement. “Cheers” qu’elle aurait sans doute répondu si ses lèvres n’avaient pas été scellées. Et la complexité de cette soirée vient de franchir une nouvelle étape. Lui repart aussitôt, comme si tout ceci était normal. « Wait. Do you know Levi ? » Of course he does, il ne les aurait pas abordé comme de vieux amis sinon. C’est le moment où elle va devoir lui expliquer qu’ils ont (tenté) de faire un château de sable ensemble et ça risque d’être long. Peut être qu’elle passera directement à la partie où elle recommence à l’embrasser, parce que ça lui manque déjà et qu’elle est décidément insatiable. Elle n’avait pas connu cette douceur depuis longtemps et s’attacher à quelqu’un qui ne connaît rien d’elle a du bon. Enfin, c’est juste un baiser de toute façon. « Ok, my number ... Give me your phone. » La rousse a besoin de taper les chiffres pour se souvenir de leur ordre, parce que son numéro de téléphone n’est pas ce qui est le plus ancré dans son esprit ; pas du tout même. Elle tend une main et regrette presque aussitôt son injonction car ça le fera s’éloigner un peu d’elle. Il n’aura plus ses mains derrière elle, elle n’aura plus son parfum ni sa présence rassurante. Le prix à payer. « I’m not a twitter person, but my instagram is charliev. Yeah, my originality sucks. » La rousse ne réfléchit qu’ensuite à ce qu’il pourrait trouver sur son compte et elle se rassure aussitôt en sachant qu’il n’y a aucune photo de John. Des dizaines de Léo, des vingtaines d’elle, des paysages et des chiens au milieu, mais pas de John. Tant mieux. Kane croire que Léo est son petit ami mais ça ne risque pas d’arriver. « Please tell me you don’t have a girlfriend, a boyfriend or whoever waiting for you at home. » Elle a assez donné dans les relations compliquées, elle veut pas être la troisième roue du carrosse en sachant que sa présence va tout faire dérailler. Ses paroles étaient presque suppliantes, ils s’entendent trop bien pour que quelqu’un ne puisse venir tout gâcher. Même si ce quelqu’un était là avant. « Kane come with me outside, it’s too hot here. » La jeune femme ne lui laisse pas vraiment le choix, elle récupère son sac à main et attrape son bras. Ses doigts glissent au bout des siens et leur main passe au dessus de la foule étouffante. De l’air frais pour tenter de calmer son esprit encombré, comme si cela allait suffire.

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« Wait. Do YOU know Levi ?? He’s my best friend. » Meilleur ami. Levi et Kane meilleurs amis. Cette fois ci la rousse commence légèrement à paniquer parce que tout le monde connaît tout le monde dans cette ville, et ils se connaissent tous beaucoup trop. « We met once, with my best friend. He's cool. » Heureusement qu’il était cool Levi, drôle et pas trop éparpillé ; elle l’aimait bien. Kane aussi est cool, Kane embrasse bien. Kane a de beaux yeux et elle l’aime bien aussi, Kane. Elle l’aime bien, oui, et il lui fait oublier tous ses démons. « Please tell me YOU don’t have a girlfriend, a boyfriend or whoever… » Un boyfriend ça vous frappe pas, la réponse est donc évidente. Elle ne sait même pas s’il lui posait la question en retour ou seulement s’il se contentait de répéter ses paroles, incrédule. Mais il a pas répondu. La rousse se doute bien que le sous entendu est que non, il n’a personne qui l’attend chez lui ; mais elle ne peut pas en être certaine. Elle veut pas se retrouver au milieu d’un couple mais d’un autre côté elle n’en a plus rien à foutre. Le monde entier ne se prive pas, elle devrait faire pareil. Vivre sa vie, être jeune, s’amuser, aimer. Il la fait s’amuser ce soir. Il la fait s’amuser comme elle avait oublié qu’il était possible de s’amuser. Un sourire apparaît sur ses lèvres. « I don’t. » I used have one to but he’s an asshole. Calme toi Charlie, il t’a pas demandé un cv. La réponse est non à tout, sauf peut être en vrai que y’a Léo qui attend qu’elle revienne de sa soirée pour aller dormir. C’est son Levi à elle, il aurait été content s’il avait été là. Il aurait déjà fait passer un interrogatoire ou deux à Kane, juste pour être certain qu’il est un gentil. Il l’est, il a Trophy Eyes en fond d’écran. Il vit vraiment pour la musique. La rousse est pas aussi à fond dedans mais elle l’admire encore plus. Pour beaucoup trop de raisons. Ses doigts tapotent sur le clavier et elle essaye de rien faire tomber, elle s’auto enregistre sous “Charlie Trophy Eyes” parce qu’elle veut pas qu’il la confonde avec d’autres possibles Charlie. Elle réfléchit trop. It a just a kiss. One kiss. It doesn’t mean anything. « Only cos YOU make it hot. » Elle rigole. Parce qu’il a un côté awkward, parce qu’il brûle déjà les étapes. Quelles étapes Charlie ? Les étapes vers son coeur. Disquette. (réalité) Tant pis, elle a seulement besoin d’air. Elle se sent étouffer au milieu de cette foule. Ils ne s’entendent pas parler. Ils crieront Miming in the Choir à un autre moment, à un bien meilleur moment. Dans ses plans elle avait prévu de s’assoir à l’extérieur du bar mais finalement une fois dehors elle n’y pense plus, elle respire à nouveau l’air frais et ses jambes l’emmènent ailleurs. Le où n’a même pas d’importance, peut être qu’il n’y a même pas de destination. Kane récupère son téléphone alors que la jeune femme avait oublié l’avoir gardé. Elle aurait pu aller voir les messages, voir si certains étaient adressés à un numéro enregistré avec plein de coeurs. Il est le genre de gars à mettre des coeurs, le genre pas gêné en public. Là il rougit mais ça n’a rien à voir (ou ça a tout à voir, justement). Il lui vole un bisou sous la joue comme l’aurait fait un adolescent, la jeune femme se retourne vers lui en souriant alors qu’elle n’aurait pas refusé plus. Au delà de ne pas refuser, c’est ce qu’elle aurait voulu. Du calme Charlie, il avait seulement peur que tu partes en courant avec son téléphone. « I’m adding you on instagram just to be sure I have something real. You could have put a fake number or something. » Elle aurait pu. Elle aurait dû, ça aurait rendu les choses bien plus faciles ; ce n’est pas ce qu’elle veut. « I am real. » It is real. You have something real. She proved you she wasn’t a liar. Encore une fois elle se rend compte qu’elle a prouvé plus de trucs que lui, qu’elle vient de lui donner un accès direct à sa vie personnelle et qu’elle n’est toujours pas certaine qu’il ne soit pas en couple. Ca ferait réellement une différence pour ce soir ? « Can’t believe I’m relying more on instagram than on a phone number. » Elle lui sourit parce que de son côté elle n’est plus à une surprise près. Charlie aime son raisonnement. Elle aime la manière dont il parle, la manière dont il voit le monde (la manière dont il l’embrasse). Il pourrait être plus qu’un One-night stand (already talking about this ?), peut être un Two-nights stand. Ca devrait exister, Charlie est certaine que c’est quelque chose de bien. « Can’t believe too many things either. » Can’t believe the whole thing actually. « You didn’t answer. About the boyfriend girlfriend thing. » Elle n’ose pas reposer la question de peur de la réponse comme elle n’ose pas aller au bout de ses idées non plus. Il a l’air plus vieux et les gens se posent en grandissant, elle n’est qu’une gamine inconsciente qui a peur de rater une seule seconde de son existence. S’il veut pas répondre à voix haute elle s’accomodera tout aussi bien d’une preuve visuelle. « Prove me that I ask too many questions. Prove me you’re real too. Prove me you’re not a liar and tell me to shut up. » Fais la taire ; elle va recommencer à parler de beaucoup trop de choses. Elle a trop bu pour avoir peur de quoi que ce soit, elle se sent trop bien à ses côtés pour craindre un jugement. Il connaît les paroles des chansons, il est drôle, attirant, sûr de lui (mais pas d’elle). Il connaît Levi, il a payé sa tournée. Il rougit pour un rien, il se mord la lèvre de manière hyper sexy. Elle a amassé beaucoup trop d’informations sur Kane Williamson pour qu’il ne soit qu’un menteur. He has to be more. Way more.

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@Kane Williamson

Il répond à chacune de ses craintes en une seconde, comme si c’était réellement quelque chose de naturel. Ca l’est. Il n’aurait pas pu prévoir cette tournure d’évènements, personne ne l’aurait pu. There is never too many questions, he’s real, he’s the worst liar in the world and he won’t tell her to shut up. Is he the perfect man or something ? Il ressemble beaucoup à l’homme parfait, là. Ca fait peur, ça fait si peur à Charlie. C’est pas le moment de parler d’hommes à nouveau, ça l’aurait pas non plus été pour parler femmes. C’était seulement une nuit pour noyer son chagrin dans les excès et lui en est un. Sauf qu’elle ne veut pas qu’il ne soit qu’un excès d’un soir, un baiser volé et à jamais regretté. Elle ne regrette pas, parce que c’était bon et que rien ne l’en empêchait. Lui aussi le voulait, ils le voulaient tous les deux.
Leurs pas ralentissent et ils s’arrêtent enfin. Les yeux de la jeune femme se posent sur leur main dont elle n’avait pas remarqué qu’elles ne s’étaient jamais quitté. « I should not be expecting too much because you will just break my heart like they all did. » Le coeur de Charlie se brise en mille morceaux. Ils en sont déjà à la partie confidences ? Non, c’est beaucoup trop triste pour qu’elle puisse en parler sans retenir ses larmes, sans laisser sa voix se briser ou sa gorge se nouer. Il n’est pas un menteur, son corps entier traduit son manque d’assurance à l’instant. Elle est totalement fichue, et lui brisé. Il n’avait pas l’air brisé dans le bar, il avait l’air si sûr de lui. Il joue bien le jeu. Elle aussi le jouait bien. « Yeah. You should not be expecting too much. And I should break your heart now. It’d be easier for everyone. You could move on, find someone better or at least not as messed up as I am. » Ce sont les seuls mots logiques qui lui viennent à l’esprit, même si elle ne devrait pas déjà parler de coeur. Ça fait toujours mal quand on parle de coeur. Doucement, calmement, tout en prenant son autre main dans la sienne elle ose le regarder à nouveau. Là, c’est la partie qu’elle aurait dû garder pour elle, c’est le moment où il aurait dû lui dire de la fermer. « But I don’t know how to do this. I’ve never done that. I’m the broken one, not the breaker. I can’t do it. I don’t even know what I’m talking about. » Elle ne peut pas briser son coeur ou elle ne peut pas ne pas le briser ? La frontière entre l’un et l’autre est si mince et elle si maladroite. « Someday, in one way or another, I’ll break your heart. And you mine. That’s what people do. People break each other. It hurts. I don’t want to be hurt one more time. » She wants to heal. Ses paroles sont purement égoïstes mais elle ressent le besoin de lui dire tant de choses encore, à ce voleur de baiser. « I don’t wanna hurt you but I don’t wanna leave you either. » Là. C’est là qu’est tout le problème. Elle le regarde avec des yeux suppliants comme s’il avait la solution magique à tous ses problèmes, comme s’il allait pouvoir tout régler d’un claquement de doigts. « You should never have drunk my beer. » C’est plus facile pour elle de lui rejeter toute la faute dessus alors qu’elle est celle qui l’a embrassé la première dans l’histoire. C’est elle aussi qui voudrait recommencer et ne jamais s’arrêter.

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Il ne règle aucun problème, il ne fait qu’en créer de nouveaux encore et encore. Ce n’est pas ce dont elle avait besoin, ce n’est pas ce qu’elle voulait non plus. Tout ce dont elle avait peur est en train de se réaliser petit à petit avec lui, il la questionne et l’interroge sur trop de sujets sur lesquels elle se sait sensible. Elle est beaucoup trop sensible à propos de beaucoup trop de sujets à vrai dire. Mais quand y’a le mot “coeur” dedans, c’est encore pire. « I’m so messed up you have no idea. » Ils pourront faire un concours de messed up, savoir lequel des deux a pris le plus de mauvaises décisions ou bien la pire. Savoir lequel des deux a trop de fois accordé sa confiance aux mauvaises personnes. Peut être qu’il est une mauvaise personne aussi, parce qu’à vrai dire elle le connaît pas et elle lui accorde déjà de sa confiance. Mais non elle n’a aucune d’idée d’à quel point il est messed up parce qu’elle ne connaît rien de lui. Un prénom, un nom, une passion pour la musique et une insécurité qui dévore son âme. C’est tout. Il doit avoir une passion pour les causes perdues aussi, et un sacré coeur d’artichaut. Que de points communs. Les deux âmes perdues et coeurs égarés au beau milieu de la rue, c’en est à se demander lequel craquera en premier. Charlie sûrement, c’est toujours elle qui pleure la première. Elle pleure pour rien souvent, mais là ce sont réellement des choses tristes qu’elle vient de lui balancer alors qu’elle n’en a pas l’habitude. Charlie c’est l’optimiste de l’histoire, celle qui raconte toujours une petite blague pour l’ambiance, celle qui trouve toujours les bons mots dans les pires moments. Sauf que ce petit manège ne fonctionne pas avec elle même. Elle n’arrive pas à se mentir. Ses yeux sont embués, peut être que les siens aussi elle ne sait pas trop. « I can’t believe you didn’t quote ‘Hurt’ for that speech. Cos I wanna feel it hurt. I really do. » Elle étouffe un rire alors qu’elle ne pensait pas le faire pendant qu’ils parlent de choses tellement sérieuses. Il pense toujours à la musique même quand ça va mal. Surtout quand ça va mal. Les chansons joyeuses c’est pas pour eux. Ils peuvent se cacher derrière des mélodies joyeuses à la limite, mais ce sont souvent les pires. Derrière l’arc en ciel y’a toujours de la pluie, vous voyez le genre. Elle a pas eu le coeur à citer les paroles d’un autre parce que cette fois ci elle voulait lui dire ce qu’elle ressentait, ce qu’elle pensait. Peu importe à quel point les autres le disent mieux qu’elle et sans voix brisée. « I can’t believe we’re having such a deep conversation already. I mean… » It’s nonsense. C’est toujours comme ça avec elle, ça doit être de sa faute. Une soirée sympa, des sourires, des blagues, et puis une étincelle et tout dérape. Ils se mettent à parler de trucs tellement sérieux qu’elle aimerait s’enfuir. Ses jambes n'obéissent pas, ses mains restent accrochées aux siennes. Son corps n’a pas envie de fuir. Son coeur non plus, il l'a dit à Kane. Lui non plus ne veut pas partir. Ses doigts s’enfoncent un peu plus dans les mains de la jeune femme et ce simple geste la fait sourire. Il se rassure par les gestes. Ils se ressemblent tant, bordel. « I don’t want to sound cliché or whatever but there’s something here and I don’t care if we’re gonna break each others… As long as I’m feeling something. » Kane a bien compris ce qu’il se passait aussi. Il a tout compris de la même manière qu’elle, et ça pourrait réellement sembler être une bonne chose. Ca ne l'est pas. Ca veut simplement signifier qu’ils savent tous les deux qu’ils se sont mis tous seuls dans une merde noire en une soirée à peine. Et la soirée n’est pas terminée, combien de fois le coeur de la rousse va-t-il manquer de lâcher ? Finalement c’est à son tour de parler beaucoup trop. Elle ne veut pas faire parti du Let’s break Kane cycle. Elle ne voulait pas faire parti du Kane cycle non plus mais maintenant il lui a raconté trop de choses pour qu’elle ait le courage de s’enfuir. C’est Charlie. Elle s’attache beaucoup trop vite, de manière bien trop hasardeuse et d’une façon tout sauf saine. I will not treat you like shit. We all understood the innuendo, right ? Un gros gros innuendo en mode pancarte avec des flèches clignotantes de toutes les couleurs pointées dessus. Le relationship innuendo, et tout est de la faute de Villanelle. Elle a trop insisté sur le boyfriend girlfriend, mais ce n’est pas ce qu’elle voulait ; pas dans ce sens là … Elle aurait dû être plus claire. Elle n’aurait pas dû dire oui à sa demande en mariage pour commencer. Elle lâche ses mains et vient passer les siennes autour de ses épaules, et sa tête vient de poser près de son cou. Elle enfouit son visage dans son propre bras parce que là elle est déjà en train de pleurer. L’alcool, les émotions, la fatigue, tous ses problèmes qui remontent à la surface. Le trop de trop. Charlie qui pleure à la moindre occasion de toute façon ; l’hypersensible. Elle le serre dans ses bras de peur qu'il ne tombe en poussière. « I may have a boyfriend. I don’t know. It’s complicated. » Il devait savoir. Elle va pas lui raconter qu’elle vient de porter une attelle au poignet pendant plusieurs jours à cause de lui, mais il devait savoir à quel point elle est un mess. « I wish he had never existed. I’m sorry. I don’t want to treat you like shit and I won’t Kane. I won’t. But I told you I’m a mess and I don’t know who’s the worst but it doesn’t matter. You can’t put two messed up persons together. » Mais il avait raison en disant qu’il y a quelque chose, et aussi en disant que c’est vraiment un cliché. Les gens normaux ne font pas ce genre de choses. « I could quote a thousand songs talking about messed up relationships. I don’t want us to be one of them. » Parce qu’il y a un us, Charlie ? La rousse n’arrive même pas à se trouver des arguments sans les faire foirer. Elle essaye d’être logique et raisonnable pour une fois dans sa vie mais ce ne sont pas des termes qui la désignent malheureusement. Il mérite sûrement pas d’être traité comme de la merde et elle elle ne le fera jamais. Jamais intentionnellement en tout cas, mais un jour ou l’autre elle finira par le briser car c’est ce qui arrive à tous ceux qui s’approchent d’elle. « Help me, I need a reason. » Save me, stop me from leaving.

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Peut être qu’elle ne pleure que parce qu’elle voulait à nouveau qu’il l’étreigne, parce que c’est au moins une chose qu’elle connaît de lui et qui ne peut pas la faire douter encore plus d’elle. Son étreinte et ses baisers. Super Charlie, super. La jeune femme a trop besoin d’un soutien affectif ces derniers temps pour ne pas se lover dans ses bras. Sa présence est rassurante, ses bras qui entourent la rousse aussi. Il la sert à son tour. Ils ont dit qu’ils ne devraient pas mais leur corps en font décidément qu’à leur tête. Comme les larmes de l’étudiante qui coulent silencieusement le long de ses yeux. Elles n’ont aucune raison d’exister pourtant elle ne peut pas les retenir plus longtemps. Les yeux fermés elle écoute Kane tenter de recoller les morceaux ou de les briser encore un peu plus, la frontière est floue. « Two wrongs make a good time. » I don't know if I should shut you out or let you in. Ca sonne comme un écho. Un terrible écho résonnant dans son coeur. Bien trop de paroles peuvent résumer leur rencontre et leur mess. La vie ce n’est pas comme dans les musiques, ce n’est pas comme dans les contes de fées non plus. Il n’y a pas de happy end, il n’y a jamais la fin qu’on avait choisi. Supprimée du catalogue, rupture de stock, désolée il faut repasser. La vie ce n’est pas comme les mathématiques. Moins et moins ne peuvent pas faire plus Kane. Moins et moins ça fait un très gros moins. Personne ne veut d’un très gros moins dans sa vie, personne ne veut avoir à porter tout ce poids. Même pas pour quelques mots doux, quelques regards et quelques gestes tendres. C’est tentant mais elle n’a pas le droit de céder. C’est donc tout ce qu’on proposait à Eve dans son jardin ? Kane le fruit défendu. Mais la vie d’Eve était pas compliquée, quand on nait de la côte de quelqu’un la vie c’est pas si compliqué. Quand on a vingt trois ans non plus la vie ne devrait pas être compliquée. Cependant elle n’y peut rien, cela fait bien trop d’années qu’elle place les pions pour la parfaite descente aux enfers. Il a quel âge, lui ? Il a le droit d’avoir une vie compliquée, elle lui accorde. Il a le droit d’avoir fait des erreurs d’adultes, d’avoir trouvé l’amour là où il n’y avait que de la haine. « I may have a girlfriend. I don’t know. It’s complicated. » Ca il a pas le droit. Il a pas le droit de lui faire le même coup qu’elle vient de lui faire, surtout quand elle sait qu’il est sérieux. Parce qu’il a aucune raison de mentir de toute façon. Pourtant il a dit qu’il était le pire menteur de la planète, et il lui a aussi dit qu’il avait personne dans sa vie. Et là il lui dit que ce personne répond aussi à l’étiquette de petite copine. You are a liar. You are too, Charlie. Les deux menteurs messed up, de mieux en mieux. « She doesn’t want to be in a relationship and she lives in the UK. » Ca la rassure au fond. C’est horrible, c’est égoïste, mais ça la rassure. Elle se réjouit du fait qu’il ne puisse pas être heureux et on ose encore l’appeler la gentille de l’histoire. « It doesn’t really sound like - ... » « So yeah she is actually not my girlfriend at all but I wish she was, I wish I would be enough for her. But I’m not… » Et il lui brise le coeur encore. Parce qu’elle est certaine qu’il est assez bon pour qui que ce soit sur cette Terre. S’ils sont triste il n’aura qu’à leur sortir les paroles d’une jolie chanson, ils souriront, et tout ira mieux. Ca doit se passer comme ça. Avec quelqu’un de bien, aussi bien que lui, mais pitié pas elle. « I’m happy she’s not. » Merde Charlie merde, ce n’était pas ce qu’il fallait lui dire. Il fallait lui dire qu’il est assez bon pour elle et qu’il devrait aller le voir. Ce n’est pas ce qu’elle a envie de lui dire, mais c’est ce qu’elle aurait quand même dû lui susurrer à l’oreille. Ca, et pas ce qu’elle lui a réellement murmuré. « Sorry that’s way too much information… I shouldn’t have said that… » Ses larmes sèchent et elle sourit. Il ne voit pas qu’elle le fait car elle est toujours blottie dans ses bras mais c’est quand même instinctif. Ils parlent trop tous les deux. Ils se ressemblent trop pour ne pas s’attirer, c’est évident. Ca fait aussi mal que ça en est évident. Comme pour le rassurer, elle décide de parler un peu plus d’elle. Sûrement pour compliquer encore un peu plus les choses. « I wish mine was in UK too. Far away from here. He cheated on me, he lied to me, he hurt me. » He hit me. Elle se fait déjà assez plaindre comme ça, il n’a pas besoin de tout savoir. Il s’en fout, il veut sûrement seulement coucher avec elle et là il improvise en reprenant ses phrases. C’est obligé que ce soit ça, c’est en tout cas ce que Charlie aimerait réellement croire parce que cela règlerait beaucoup de problèmes. « Our life sucks. » Les yeux encore rouges elle relâche son étreinte sans pour autant s’éloigner de lui. Les bras toujours autour de ses épaules elle appose son front contre le sien et se contente de fermer les yeux. Il fait sa taille. Comme Léo. Il lui fait tant penser à Léo. C’est une bonne chose, ou la pire nouvelle du monde. Les deux. « If you only wanted to sleep with me, yeah, that’s too much informations. If not, I’m ok with that. » Elle est tout sauf ok. Il recommence à faire beaucoup trop chaud quand bien même ils sont à l’extérieur. Elle ne peut plus même rejeter la faute sur le chauffage alors cette fois ci ce sera l’effet de serre. Cela ne peut être que ça. Pas le front de la rousse aussi chaud que tout le visage de Kane, parce que ça voudrait dire qu’il n’est pas un menteur. L’histoire est plus simple s’il est un menteur. « Any sane person would leave now. And forget you, and forget this whole night. Forget it ever happened. » C’est réellement ce que ferait une personne sensée, et c’est tout ce que n’est pas Charlie. Sa tête bascule vers l’avant et ses lèvres viennent rencontrer les siennes à nouveau. Cette fois elle est réellement in. Too deep, yeah, but it doesn’t matter. Nothing matters anymore.

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@Kane Williamson

« I’m sorry. » « Don’t be. You’re not him. » Heureusement qu’il n’est pas lui. Please, don’t be him. Une seule erreur dans sa vie, pas deux. Elle a déjà assez souffert et lui s’excuse pour des choses qu’il ne connaît même pas. Elle aurait fait pareil si la jalousie ne s’en était pas mêlée contre son gré. Au fond, elle le pensait aussi. Elle était désolée pour lui, parce qu’il parlait doucement de sa fausse petite amie à l’autre bout du monde qui ne souhaite pas s’engager. Comment est ce qu’il peut même espérer l’appeler petite amie ? Il a autant d’espoir que Villanelle et ça fait peur. Ca fait si peur d’être face à son double.
Leur front collés, elle attend qu’il ferme les yeux pour ensuite clore les siens. Comme si elle attendait qu’il s’endorme sans faire de cauchemar pour ensuite s’autoriser à se laisser aller. Ce sont juste des yeux fermés, ça ne veut rien dire. « I don't want to forget. » Un baiser de plus non plus. Just one kiss s’est transformé en okey two if you want. Ca ne change rien. C’est elle qui est venue voir ses lèvres par pur desir charnel, par simple envie de recommencer au tout début au moment où ils chantaient et où tout allait bien encore. Elle a l’impression que c’était il y a des années. De toute façon il est celui qui s’écarte d’elle alors qu’elle garde toujours les yeux fermés et qu’elle attend de sentir la pression de ses lèvres à nouveau. Il parle à nouveau et elle a peur de ce qu’il pourrait dire. « I want to sleep with you but not ‘only’. I want to sleep with you repeatedly. Daily. For years and years to come. » She may be ok with that. Ca va être difficile d’oublier le “seulement” de l’équation, mais elle peut essayer. Juste du sexe, c’est pas compliqué. Bonjour au revoir, c’est tout. Pas de sentiments, parce que sinon c’est trop tard. Pas de paroles, pas de confidences, parce que sinon ça devient toujours des sentiments. C’est trop tard déjà. Ils ont tout inversé, mais y’a déjà eu les confidences et tout le bordel. Elle veut quand même le scénario entier. « Daily. For years ... It’s a lot. » Elle pense même pas au double sens de sa phrase, elle a oublié tout aspect enfantin, toute innocence. « Deal. » Elle ne sait pas réellement s’il était sérieux, s’il pensait tout ça ou si ce n’était qu’une disquette parmi d’autres. « I will have vacations sometimes, right ? » Un sourire apparaît sur ses lèvres mais il a sûrement les yeux fermés encore, il ne peut pas le deviner. Elle se met à paniquer pour des détails, à faire des blagues qui n’en sont pas vraiment. Elle ne sait plus ce qu’elle dit, oublie tous ses grands idéaux qu’elle s’efforçait tant de garder en tête il y a quelques minutes encore. Le contact avec ses lèvres lui fait tout oublier. A nouveau elle oublie tout lorsqu’elle sent son souffle sur son visage, qu’elle le sent essayer de parler clairement entre deux baisers un peu trop passionnés. « And I will never forget you. And I will look for you in every Trophy Eyes crowds… And Deaf Havana too… » « You won’t. Maybe. But you really should forget me. » Elle essaye de résister, elle essayer de tenir encore le coup, de rester droite et fière. Nonsense. Elle est déjà à des kilomètres du lieu de raison où elle était supposée rester sagement. « Kinda disappointed you’ll only look for me in these two crowds. What about all the others ? » Et elle continue de le chercher, la stupide fille, attendant le moment où il sera clair dans ses intentions et où elle ne pourra plus dire non parce qu’elle n’en aura plus la force, parce que toute conviction se sera envolée bien loin de son enveloppe charnelle. « Would you want to be with me more if I can put you guest list for the Deaf Havana show in August? Cos I can try. I will try. » « We’ll talk about it in August then. » Cela ne fait qu’attiser la curiosité de la jeune femme, de savoir comment il pourrait se débrouiller pour faire une telle chose, mais elle aime le laisser croire qu’elle s’accroche à lui uniquement pour ce qu’il peut lui apporter. Dans un sens, c’est ce que font tous les êtres humains. Dans un autre, il y a déjà bien trop de raisons pour rester ici avec lui qu’elle serait bien incapable de les citer. « My best to find a smile. And I will close my eyes and say, I’m not afraid. » Il recommence. Il recommence et ça lui plait. Elle se repose à nouveau sur son front et ouvre les yeux, en profitant pour dégager son visage d’une mèche blonde rebelle. Son doigt se perd un peu trop au passage, glissant sur sa peau brûlante comme si elle était sienne. « But this would be a lie. » Elle connait ça les mensonges la rousse. Quand c’est elle qui les invente pour rendre le monde meilleur, ça lui convient parfaitement. Si Kane veut en inventer pour rendre les choses plus facile elle est d’accord avec ça aussi. Il y a de bons mensonges parfois, et se dire que si elle passe la nuit avec lui rien ne changera dans sa vie (tout sauf) rangée, c’en est un. Elle l’aime beaucoup celui là. Et alors que son souffle est court et saccadé elle essaye de se faire une place dans sa vie, juste pour cette fois ci. « You’re the worst liar in the world Kane Williamson, stop pretending to be me. Stop stealing my lines too. » But never stop being you. Cette fois ci elle ne relance pas leur baiser. Elle reste face à lui, assez proche pour l’embrasser, assez loin aussi pour fuir à tout moment. Elle ne sait pas quelle décision prendre et elle aimerait qu’il fasse tout à sa place.
« I’m not afraid. » Elle ferme les yeux, comme dans la chanson. Elle n’est pas effrayée, elle est tétanisée.

I can be your butterfly

@Kane Williamson

« You’ve got to be kidding me. » Elle pourrait réellement être en train de se moquer de lui, mais elle n’en a pas l’impression. Or c’est définitivement ce qu’elle est en train de faire, à avancer d’un pas et reculer de deux, à lui faire miroiter la lune alors qu’elle a cessé de rêver. S’il avait été quelqu’un d’autre, ç’aurait été plus facile. S’il n’avait pas été si attirant, si sincère, si messed up. Elle continue de s’accrocher parce qu’il est brisé, parce qu’il est un être à réparer lui aussi et que même si elle ne le connaît pas vraiment (pas du tout) elle souhaite déjà aider. Elle en fait trop, elle est toujours dans les extrêmes, elle ne sait jamais dire non à rien pas même la demande en mariage d’un inconnu. Elle cède trop vite à la tentation de tout, la tentation de le connaître, la tentation de l’embrasser … et maintenant quoi ? « And I’m super lost. I have no idea what you really want. What we’ll really do. » She lied Kane. She said she won’t but she lied again. She’s a liar and she's lost too. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle souhaite, n'a aucune idée de ce qu'ils feront non plus. Mais il ne feront rien de toute façon. Après cette nuit ils ne feront rien, ne construiront rien. N'est ce pas ? Il s’imagine sûrement déjà lui passer la bague au doigt avec Levi comme témoin. C’est certain. Un jour c’est ce qu’elle voudra aussi aussi mais là c’est le pire moment de sa vie pour y penser. Son souffle passe dans le cou de la rousse et elle est parcourue de frissons. Bon sang. Il la serre à nouveau contre elle et le peu de bonnes résolutions qu’elle avait prises foutent le camp. Elle ne peut pas résister à son étreinte ni à sa tête posée sur elle. Ils sont si proches l’un de l’autre, est ce qu’il sait qu’à cause de ça elle ne peut pas lui dire non ? « Me neither. My head is a mess. My feelings are a mess. We shouldn’t be talking about serious things, we should never have started. » Parce que cela ne rime à rien. Il est juste le gars du jeu, le gars à la bière, le gars du bar ou le gars des chansons. Elle ne devrait avoir qu’à choisir un seul terme et ce dernier deviendrait la périphrase officielle pour “Kane Williamson, husband-to-be”. « Do you want to come at my place tonight ? » « Yes. » Au moins une chose dont elle soit sûre, un truc qu’elle arrive à peu près à gérer la plupart du temps. Ca a dérapé avec John, certes, mais ce ne sera pas le cas avec Kane. Aller chez lui ce soir, repartir dès que son souffle sera devenu celui régulier et apaisé d’une personne en sommeil. Elle lui a répondu avant même qu’il ait réellement terminé sa phrase, impatiente qu’il ose enfin le lui demander. « Do you want to see me tomorrow ? » Sauf qu’il continue à toujours en vouloir plus et que la rousse n’en sait rien. Ses muscles se contractent, son coeur reprend sa course effrénée. Elle va vraiment finir en tachycardie. « I work until 8pm but we can meet after… » Il continue … Il ne lui facilite pas la tâche. Sa présence est rassurante, pourquoi aurait-elle à dire non ? A cause d’à peu près tout le reste en fait. « Yes. No ... Maybe ... I don’t know ... Joker ? Text me the address and ... I’ll think about it. » What ? You said it was a “no” Charlie ? You said it, and now you said yes. Yes suivi d’un autre no, mais il aura retenu que les yes. Le yes et la fin de la phrase, c’est sûr qu’il n’aura retenu que ça, ou qu’il saura au moins faire abstraction. « Actually my job at the bar starts at 7pm hence you’ll have to come. If you want to see me. I’ll text you the address. » Elle refait un pas en avant parce qu’elle sait que lui n’a pas de doutes, qu’il veut déjà la revoir alors qu’ils ne se sont pas encore quittés. Seulement, elle se garde une part de mystère en gardant le nom du DBD secret. Elle se donne encore le temps de changer d’avis d’ici à demain soir, parce que son esprit a le temps de vriller dix mille fois. « Can we got now ? We are so awkward right now in the middle of the street. » Ses bras ne le lâchent pas, se tête reste plongée près de son cou et elle ne tente par aucun moyen de s’éloigner de lui. Ils sont super gênants, mais aussi super bien là tous les deux. Elle ne veut pas être la première à le quitter cette fois-ci.