Au volant de ma tesla, arrêté à un feu rouge, je peste tout haut contre Cian et ses conneries. D'après le coup de fil que je viens d'avoir, mon idiot de meilleur ami a eu la bonne idée d'éclater le nez d'un inconnu contre le comptoir d'un bar avant de le menacer à l'extérieur. Bien évidemment, s'il a crut qu'il allait pouvoir s'en sortir sans problème, c'était peine perdu : le responsable du bar a appelé la police qui est arrivée très rapidement pour embarquer l'amiral et l'arrêter pour violence. Et bien évidemment, c'est moi qu'on prévient, étant la personne le plus proche -physiquement et moralement- de Cian. Tapotant le volant, je soupire et me passe une main sur le visage, essayant d'ainsi chasser le sommeil duquel l'appel m'a tiré. 00H30. Je venais tout juste de poser mon livre, m'endormant à moitié sur les pages avant que la sonnerie de mon portable ne me réveille. Il a eu de la chance ce con, en vrai, que je n'avais pas mit mon phone en silencieux ou que j'avais simplement oublié de l'éteindre. Pendant un instant j'étais tenté de dire à l'officier de police que Cian pouvait bien passer la nuit derrière les barreaux et que je viendrais le lendemain. Mais ça c'était avant que je ne me rappelle que lui et moi on s'était un jour promis qu'on sera là l'un pour l'autre à toutes heures de la journée ou de la nuit.
Un coup de klaxon et une exclamation de rage me font réaliser que le feu est passé au vert. Rapidement, je fais démarrer ma voiture, faisant un signe d'excuse dans le rétroviseur et secoue la tête pour essayer de me réveiller un peu plus. Je trouve facilement le commissariat et me gare devant l'entrée. Sortant de la voiture, j'observe un peu le bâtiment et pousse un soupire avant de me mettre en route et pénétrer dans le hall, me dirigeant directement vers l'accueil « Bonjour » dis-je à l'officier derrière son écran « Je viens pour récupérer un certain Cian Atwood qui a été arrêté ...un peu plus tôt aujourd'hui» informais-je le jeune homme qui m'observe. Il hoche la tête puis regarde son écran, pianote un peu sur son clavier puis reporte son attention sur moi «C'est vous qui payez sa caution aussi ?» je ferme les yeux et soupire à nouveau, ayant totalement oublier qu'il faut payer pour pouvoir sortir de prison. «J'ai pas le choix» dis-je, haussant les épaules avant d'attraper mon porte feuille dans ma poche et d'en sortir un chèque que j'ai toujours sur moi. J'y inscrit le montant à payer puis le signe et le donne à l'officier. «Parfait, je vais indiquer à mon collègue d'aller le chercher » dit-il, attrapant son talki walki. J'entends la rapide conversation entre eux et me recule, observant un peu la pièce dans laquelle je me trouve.
«On se connaît, non ? » me sort l'officier de mes pensées. Je me tourne vers lui et fronce les sourcils en l'observant avant que mon regard ne s’éclaircisse «Ah mais oui ! Jackson Brook ! Désolé, j'suis pas forcément réveillé » dis-je en souriant et m'avance à nouveau vers l'accueil « C'était quand la dernière fois qu'on s'est vu … ? » demandais-je «Je ...c'était pas à la cérémonie de retraite du capitaine du HMAS Adelaide ? » suggère Brook « Oui ! Exactement, c'est ça ! Trois ans déjà» je secoue doucement la tête, souriant « Ah mais du coup, ce Cian c'est ton collègue, c'est ça ?» «Yep ...c'est ça. C'est pas tous les jours que la police arrête un amiral de la Royal Navy, pas vrai, non ? » Jackson laisse échappé un rire et secoue la tête «Non, effectivement »
Il avoue, alors que son regard se pose sur la porte qui vient de s'ouvrir et dans laquelle apparaît Cian. Je vois bien sur son visage et sa façon de se tenir qu'il semble pas mal énervé. Je m'avance vers lui puis avise l'homme à ses côtés «C'est bon, vous pouvez lui enlever ça » dis-je en désignant les menottes accrochés aux poignets de mon ami «Je gère à partir de maintenant » assurais-je. Une fois Cian délivré, je l'attrape par le bras et le tire derrière moi « Bon courage pour la suite de ta nuit Brook» dis-je avec un clin d’œil.
Ce n'est, qu'une fois dehors au niveau de ma voiture que je relâche Cian, l'obligeant à se tourner vers moi «Non mais ça va pas ?» demandais-je vivement en le poussant vers ma voiture «Qu'est-ce qui t'as prit de frapper ce gars hein ? Et te faire arrêter en plus ! » je secoue la tête « T'es capable de beaucoup, mais je te pensais un peu plus intelligent que ça ...» soufflais-je, sincèrement déçu des agissements de mon meilleur ami. Je ne devrais pas lui parler ainsi. Je ne devrais pas lui vouloir et encore moins le juger, mais c'est plus fort. Sans doute est-ce la fatigue qui ne me confère pas assez de patience.
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
Je me suis fait arrêter. Comme un débutant. Comme un gamin de seize ans qui ne sait pas gérer sa colère. Tout ça, parce que j’ai explosé la tronche de cet abruti de John sur le comptoir d’un bar. Il a fait du mal à Charlie, c’est tout ce qu’il méritait. J’aurais pu le tuer si la police n’avait pas fini par débarquer en plein milieu de notre bagarre. Ce petit con a été amené à l’hôpital et je me suis fait embarquer au commissariat du coin. J’ai beau pu leur dire que je faisais parti de la Navy, ils n’ont rien voulu entendre. Je me retrouve inculpé pour violence sur autrui et menace. Génial. Vraiment. J’ai eu le droit à un coup de fil et bien entendu, j’ai immédiatement composé le numéro de Thomas. L’accueil n’a pas été parfait, mais il est le seul que je peux appeler. À trente-neuf ans, je ne vais tout de même pas appeler mes parents pour qu’ils viennent payer ma caution. Et hors de question que j’appelle Charlie, surtout pas maintenant.Je sais qu’elle va finir par apprendre ce que j’ai fait d’une manière ou d’une autre et elle ne sera pas contente, je la connais. Enfin, pour le moment, c’est vraiment le dernier de mes soucis. Je suis dans une mini cellule, à côté d’un alcoolique notoire qui pue le mauvais whisky et un petit jeune qui est tellement défoncé, qu’il parle au banc depuis tout à l’heure. Ce n’est vraiment pas comme cela que j’avais imaginé ma fin de soirée. En même temps, je ne pensais pas tomber sur John et encore moins me rendre compte qu’il était celui qui avait tant blesser ma nièce. Rien que d’y penser, j’en tremble encore de rage. Je n’arrive pas à croire que ce type est pu être mon ami. J’aurai dû lui faire bien plus mal que cela. En plus, je me suis explosé la main à lui taper dessus et cet idiot de policier n’a pas voulu me donner un peu de glace. Et voilà que Johnny la défonce se rends compte de ma présence et viens me taper la causette. Merde, mais qu’est-ce que fout Thomas ?
Finalement, je crois que j’aurais préféré rester dans ma petite cellule avec mes deux camarades. Thomas vient de débarquer et il n’a pas l’air heureux. Papi était déjà au lit vu la gueule qu’il tire et je l’ai traîné en dehors du lit. Je n’ai même pas le temps de dire quoique ce soit, qu’il me choppe par le bras pour m’entraîner dehors. Je le connais par cœur, il va me sortir le Thomas papa dans trois, deux, un… Gagner. On a à peine atteint sa voiture qu’il est déjà en train de me gueuler dessus comme si j’étais Arthur. Putain, me cherche pas Thomas… Je sais que mon meilleur ami ne pense pas à mal, mais ce n’est clairement pas le moment. À bout de nerfs, je le pousse violemment contre le capot de sa voiture. « Bitch. » Bien entendu, cela ne l’arrête pas pour autant et voilà qu’il me fait remarquer qu’il me pensait plus intelligent que cela. Mais c’est quoi son problème à la fin ? « Ta gueule Thomas ! » criais-je avant de passer ma main blessée sur mon visage. Il faut que je reste calme. Merde… Je crois que je tremble encore. La colère me va vraiment mal. « Juste ferme ta gueule sinon c’est toi qui vas t’en prendre une. » Pour une fois, ce n’est pas dit sur le ton de la plaisanterie. Bien au contraire, ma voix est froide et mon regard noir. Une colère folle irradie toujours dans mes veines et il va falloir que je fasse sortir tout cela une bonne fois pour toute. Probablement sur Thomas, il a l’habitude après tout. Il est celui qui a tout pris lorsque Niamh est parti, lors des différents anniversaires de la mort de Leah… Il est mon punchingball ball humain, celui qui m’en veux jamais bien longtemps à la fin. « C’était le connard qui a fait du mal à Charlie ! Tu voulais que je fasse quoi ? Que je lui offre un verre et des conseils sur sa vie sentimentale peut-être ?! » Cette fois, je ne me retiens plus. Je suis littéralement en train de hurler sur mon meilleur ami. « Putain, mais j’aurais dû finir de l’achever ce petit con. Il a osé se plaindre ! Se plaindre de sa relation, alors qu’il a trompé ma nièce avec la terre entière. BITCH men ! » Furieux, je commence à faire les cent pas sur le parking sans savoir m’arrêter de marcher ou de parler. « Alors viens pas me faire la morale, j’en ai pas besoin okay ?! Vraiment pas besoin. » Je suis tellement énervé que j’en aie la voix qui déraille.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Bien évidemment, ma réaction est plus que démesurée et celle de Cian absolument et totalement logique. Sans ménagement, il me pousse contre le capot de ma voiture sur lequel je me rattrape en panique pour ne pas m'éclater au sol. Après avoir vociférer une insulte -que je ne prend aucunement personnellement car c'est plus ou moins la marque de fabrique du soldat- il me hurle de fermer ma gueule sinon c'est moi qui risque de m'en prendre une. J'arque un sourcil alors que je me redresse et que je me rend compte que je ne l'ai jamais vu dans une telle colère. Même lorsqu'il sortait de ses gonds, plus jeune, je ne l'ai jamais vu trembler de la sorte sous l'emprise de la rage.
Je l'observe se passer une main sur le visage et ne peux m'empêcher de remarquer la raideur dans ses doigts ainsi que les hématomes sur ses phalanges et mon cœur se sert légèrement. Il n'y est, littéralement, pas aller de main morte et, même s'il ne le montre pas, je me doute fortement que ce doit être douloureux. Et lorsque Cian reprend, je me rend compte qu'il va déverser sa colère sur moi et que je n'y échapperais pas. Alors, m'adossant contre ma voiture, je croise les bras et accueil les paroles de rages qui sortent de Cian.
Et plus il parle,plus je comprend ses ressentiments. Ceux-ci sont dirigé vers 'le connard qui a fait du mal à Charlie' et j'avoue que mon propre sang ne fait qu'un tour à ce moment là. Apparemment ils se sont rencontrés dans un bar où cet homme a osé se plaindre de sa vie sentimentale alors qu'il a trompé Charlie avec la terre entière. Je reste neutre et impassible, alors que dans le fond je sens que la tempête commence à faire rage. Personne ne s'en prend à Charlie et reste impuni. Personne. Alors, lorsque Cian conclu que je ne doive pas venir lui faire la morale parce qu'il n'en a pas besoin, je laisse un léger sourire s'afficher sur mes lèvres.
« Oh bien évidemment que je vais te faire la morale, mon lapin» dis-je en me redressant «Mais juste parce que tu ne l'a pas tué » reprenais-je avec sincérité en haussant les épaules avant de soupirer doucement «Non, sérieusement, je ne te comprends que trop bien, vraiment. A ta place j'aurais sans aucun doute réagis pareil et je ne vais aucunement te dire que ce que tu as fait est mauvais » je me pousse de ma voiture et m'avance vers Cian et pose ma main sur son épaule «T'as toujours été le plus impulsif de nous deux, ça ne m'étonne donc pas, mais ... » je laisse glisser ma main le long de son bras avant de refermer mes doigts avec douceur sur sa main blessée «la prochaine fois utilise ton coude ou la paume de ta main et ... »
Je me tais lorsque je vois la porte du commissariat qui s'ouvre et que deux officiers en sortent pour se diriger vers nous. Relâchant Cian, je passe à côté de lui et lève une main «Tout va bien » leur indiquais-je alors qu'ils s'apprêtaient à prendre la parole « Mais on l'a vu faire preuve de violence contre vous !» dit le plus grand des deux sur un ton mauvais « ça va aller » insistais-je «Mon ami a juste besoin de se calmer, je gère, vraiment » promettais-je. Ils nous observent encore quelques instants, essayant de savoir si je dis réellement la vérité, mais finissent par se détourner.
Je prend une profonde inspiration puis me retourne vers Cian et pose une main sur son dos «Je sais que c'est pas facile, mais essaie de te calmer un peu, ok ? » je passe ma main sur sa nuque puis repasse devant lui, sans le lâcher « respire un peu et une fois que tu seras plus calme, tu me parles un peu plus de ce connard» reprenais-je avant de le relâcher et retourner m'adosser contre ma voiture et croise à nouveau mes bras.
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
J’ai toujours été impulsif d’aussi loin que je m’en souvienne, mais c’est quelque chose qui s’est empirer après le décès de ma petite sœur. Je m’en suis toujours voulu de ne pas avoir été là pour elle le jour de l’accident et depuis, j’ai emmagasiné beaucoup trop de colère pour pouvoir contenir quoique ce soit. Je sais me tenir, l’armée m’a aidé pour contrôler mes pulsions, mais dans certaines situations, c’est tout simplement plus fort que moi. Lorsque je sens que je suis sur le point d’exploser, j’ai le réflexe d’aller à la salle pour aller me défouler sur un sac de frappe. C’est devenu mon échappatoire, ma manière à moi de relâcher la pression. Pourtant, ce soir tout à déraper. Je n’ai pas su me retenir face à John et deux heures pus tard, je tremble toujours autant de rage. On ne touche pas à ma famille. Je n’ai pas su protéger ma petite sœur, je ne faillirais pas à mon rôle d’oncle auprès de Charlie. Je sais que ma nièce est une grande fille, qu’elle n’a pas besoin que je me mêle de ses affaires, mais ce mec-là lui a briser le cœur. Je ne pouvais pas laisser ce connard s’en sortir sans une bonne leçon. Il le méritait et si les flics étaient arrivés quelques minutes plus tard, je crois que j’aurais été jeter en prison pour une toute autre raison. J’ai été incapable de m’arrêter et de me calmer. Je voulais lui faire mal, qu’il paie pour ce qu’il a fait à Charlie. Il a eu de la chance que la police soit intervenue.
Bien entendu, Thomas est venu me chercher malgré l’heure avancée. Et bien entendu, c’est lui qui prend les restes de ma colère en pleine tête. Je ne sais pas comment il fait pour me supporter parfois. Je sais que je ne devrais pas lui hurler dessus de cette manière, il n’a rien fait, il n’est responsable de rien. Pourtant, c’est lui qui prend tout, sans rien dire. Il me regarde les bras croisés et je sais qu’il attend. Il m’offre la possibilité de tout déverser et je n’arrive tout simplement plus à m’arrêter. Je repense aux larmes de Charlie, à sa détresse et l’envie de retourner frapper John revient au galop. Pourtant, ma main me fait un mal de chien. Je crois que je me suis pété quelque chose. Je suis incapable de plier deux doigts de ma main et la douleur est de plus en plus vive. Pourtant, je ne pense absolument pas à cela. La colère me submerge et le calme de Thomas m’énerve encore plus. Je cris sans même savoir pourquoi, mais cela me fait du bien. J’avais besoin de tout lâcher. Je sais me maîtriser sur beaucoup de sujet, mais pas sur ma famille. Surtout pas lorsque l’on s’en prend à ma petite nièce. Elle est ce que j’ai de plus important dans ma vie et la savoir malheureuse, à cause, d’un homme m’as fait perdre la raison.
C’est le surnom que me donne Thomas qui finit par m’arracher un mini sourire. Ce surnom mielleux de vieux couple qu’il s’efforce de me donner depuis des années. Ses paroles me rassurent quelque peu et surtout on le don de me calmer un brin. « J’aurai pu le tuer tu sais… » Je crois que je me suis presque fait peur en réalité. J’étais complètement aveuglé par la rage. Tellement que j’ai frappé sans réfléchir. J’ai toujours été un bagarreur, mais ce n’était jamais allé aussi loin. Thomas vient enrouler ses doigts autour de mon poignet pour regarder ma main de plus près et c’est seulement maintenant que je remarque à quel point cette dernière est enflée. Super… Il ne manquait vraiment plus que ça. J’allais répondre à la remarque de mon meilleur ami, mais on se fait rapidement interrompre par deux flics qui viennent s’assurer que tout va bien. C’est tout ce qu’il fallait pour que je reparte au quart de tour. « Ils ont quoi les chiens de garde ? Foutez-nous la paix merde ! » Je vois au regard que Thomas me lance que je ferais mieux de me la fermer et je m’éloigne un peu. Bien entendu, il gère la situation à la perfection. Parfois je me dis que Tom aurait dû finir médiateur dans l’armée. Les deux flics me jettent un dernier coup d’œil avant de repartir dans leur commissariat. C’est seulement lorsque mon meilleur ami s’approche de moi et pose une main sur ma nuque que je me rends compte de l’état dans lequel je me suis mis. Je tremble encore, j’ai le souffle court. On dirait un animal fou. Il faut que je me calme. Je relève les yeux vers Thomas qui est retourner s’appuyer contre sa voiture. « Tu m’emmènes à la plage ? » Je sais que je devrais aller à l’hôpital pour faire voir ma main à un médecin, mais pour le moment, j’ai juste besoin de redescendre en pression. Je sais que Thomas va comprendre. Il veut que je me calme, il faut que je retrouve proche de l’Océan pour ça. « S’il te plaît Tom. Tu me déposes, j’appellerais un taxi pour rentrer. » Je sais qu’il va vouloir rester avec moi, je le connais par cœur, mais je ne veux pas lui imposer tout cela même si dans le fond, je préférerais qu’il reste près de moi. Je ne veux pas partir faire une nouvelle connerie. « Je vais me calmer promis. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Malgré mes menaces, je ne pouvais pas laisser Cian en garde à vu jusqu'au lendemain. On s'était promis d'être toujours là l'un pour l'autre et ça signifie aussi lorsque l'un ou l'autre a fait une bêtise. Comme celle de frapper un mec jusqu'à l'envoyer à l'hôpital et se retrouver derrière les barreaux. Ainsi donc, après avoir râler pour la forme, je fini par accepter de venir le chercher. Et fort heureusement n'ais-je pas eu de souci sur la route : si j'étais venu quelques minutes plus tard, Cian aurait sans doute emmagasiné encore plus de colère et au lieu de simplement me pousser contre la voiture il m'aurait sans doute mis un pain dans la gueule -sa façon personnelle de s'exprimer.
Toutefois, il sait se retenir et se calmant légèrement, parvient à m'expliquer les raisons de sa garde à vu. Attentif et les bras croisés, je l'écoute sans ciller alors que dans mon fond intérieur je sens la tempête qui commence à faire rage. Il s'en est prit au connard qui a fait du mal à Charlie et je ne peux que soutenir Cian. Si mon lien avec Charlie est fort, celui que mon meilleur ami entretien avec sa nièce l'est encore plus. Après qu'il ait fini, je m'avance, lui donne raison, lui expliquant que jamais je ne le jugerais et que la seule raison pour laquelle je lui ferais la morale serait parce qu'il n'a pas tué cette enflure. Je fini tout de même par refermer mes doigts autour de la main blessée du jeune homme et, lui expliquant qu'il aurait du utiliser son coude, je me promet de l'emmener à l'hôpital, quite à le faire contre son grès. « Je n'en doute pas» soufflais-je lorsque mon collègue parle de 'tuer le connard'. Clairement, sous la colère on ne se contrôle que très difficilement et Cian a toujours eu des difficultés à se maîtriser.
Après avoir été interrompu par deux officiers de police et avoir fait comprendre à Cian de me laisser gérer, je retourne m'adosser contre ma voiture et lui demande de se calmer. Ma déclaration suivant, elle, me fait doucement sourire et je l'accepte sans détour. «ça aurait été ma proposition, tu sais ?» je souris doucement et contourne mon véhicule «Vas-y, vient, entre » l'invitais-je en prenant place derrière le volant. J'attends que le soldat se soit attacher avant de démarrer, appréciant, comme toujours, le silence de l'électrique. (Non vraiment, cette voiture était un parfait investissement) « Et y a pas moyen que je te laisse seul Cian» reprenais-je en baissant légèrement la musique de Thin Lizzie qui passe dans les enceintes de la voiture «Tu serais capable d'aller à la recherche de ce connard pour en finir et après crois pas c'est pas une simple caution que je vais devoir payer mais un fucking avocat » expliquais-je, souriant doucement.
Nous roulons pendant quelques minutes jusqu'à arrivé au port où je me gare. Sortant de la voiture, appréciant la fraîcheur de la nuit hivernal, j'enfile tout de même ma veste avant de rejoindre Cian. En silence, nous marchons jusqu'à la plage avant de nous installer sur le sable face à la mer «T'as un casier maintenant, du coup ? » demandais-je en me tournant vers mon ami «Comment est-ce que tu crois que Williams va réagir, hein ?» j'affiche un sourire amusé avant d'hausser les épaules « Enfin, il est très famille lui aussi. En vrai, je suis sûr qu'il t'engueulera mais juste pour la forme parce que dans le fond il pensera que t'as fait le bon choix» je souris « moi en tout cas je suis persuadé que tu as bien fait. Je n'aurais pas réagis différemment si on s'en était prit à mes frères ou ma soeur» la famille avant tout, voilà qui a été ma devise pendant longtemps, et qui n'a fait que s'affirmer depuis que je suis devenu père. Et ce n'est pas seulement 'famille' dans le sens biologique du terme, mais bel et bien aussi dans le sens émotionnel. Cian, Charlie et même Marius font parti de cette famille que je me suis créé. Ils jouissent donc du même statut et je sais que je serais capable de beaucoup de chose s'il leur arrivait quelque chose.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
Cette rencontre avec John et la réalisation de ce qu’il avait pu faire à Charlie, mais littéralement rendu dingue. J’ai des soucis pour gérer ma colère depuis des années, mais aujourd’hui je suis allé plus loin. Je n’ai pas su m’empêcher. Habituellement, je tente de me contenir assez longtemps pour rejoindre une salle de sport et me défouler sur un sac de frappe. Cette fois, je n’ai pas pu. Il a fallu que je comprenne qu’il était en train de me parler de ma nièce pour que j’explose. Je sais me contenir sur bien des sujets, mais pas ma famille et surtout pas Charlie. Je ne pourrais jamais oublier tout ce qu’elle m’a raconté à propos de cet homme qui lui a rendu la vie impossible avec toutes ses tromperies et ses mensonges. Il a détruit ma nièce, il lui a fait du mal et pire que tout, je l’ai vu pleurer à cause de cet homme. Il aurait fallu que je reste calme ? Il ne faut pas trop m’en demander non plus. Cela a été plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de lui exploser le crâne sur le comptoir de ce bar et de continuer la bagarre à l’extérieur. Ce qui m’a valu un tour en prison et un Thomas qui vient me chercher en ce la jouant papa moralisateur.
Je sais parfaitement que Thomas cherche à faire cela pour mon bien. Il veut que je me calme alors il utilise sa voix de papa sur moi. Parfois, cela fonctionne, ce soir, cela me donne juste envie de lui en mettre une. Tellement que je finis par le pousser ce qui ameute encore les policiers. À croire que le monde entier est contre moi ce soir. Je voudrais juste que l’on me foute la paix, que l’on me laisse hurler comme bon me semble. Pour autant, je n’arrive à rien parce que la colère est toujours omniprésente et ça Thomas l’as bien compris. Je crois qu’il n’y a bien que lui pour réussir à me calmer dans un moment pareil. Il n’a pas besoin de faire beaucoup, une pression sur la nuque et la pression redescend déjà d’un cran ou deux. Je finis par me rendre compte que j’ai la main en miette et pourtant, je n’ai qu’une seule envie : aller à la plage. Thomas me connaît assez pour savoir que c’est tout simplement non-négociable et c’est en hochant la tête que je finis par monter dans sa voiture. « Merci… » dis-je doucement. « D’être venu me chercher. » Je sais que le coup de fil à dû le soûler et que Myrddin doit être en train de me maudire, mais je ne voyais personne d’autre que lui pour venir me chercher. « Je te rembourserai la caution. »
La route vers la plage se fait en silence. Thomas m’a fait comprendre que je pouvais m’asseoir sur l’idée de rester seul pour le reste de la soirée et de la nuit. Je m’attends à finir par dormir sur son canapé, le connaissant. En attendant, on finit par arriver sur la plage et je suis le premier à descendre de la voiture pour aller m’asseoir sur le sable. Il fait un peu frais, mais je m’en fiche. J’avais réellement besoin de cela. Je prends une longue inspiration et pose ma main blessée sur mon genou. Il va tout de même falloir que je finisse par aller à l’hôpital. J’écoute d’une oreille ce que Thomas me raconte, complètement perdu dans mes pensées. Tout se mélange dans ma tête. « Je m’en fous de ce que va penser Williams. » Vraiment, c’est le dernier de mes soucis. Il pourrait me coller une mise à pied que ça ne changera rien. Je ne suis pas fier de ce que j’ai pu faire ce soir, mais s’il le fallait, je recommencerais sans hésiter. Ce petit con avait mérité la leçon qu’il a reçue. « Et j’ai pas besoin de ton approbation Thomas… » Je ne veux pas paraître méchant, mais je le connais par cœur et je sais parfaitement qu’il cherche à me déculpabiliser ou à légitimer mon geste et il n’a pas besoin de faire tout cela. « Il lui a menti, il la tromper et utiliser, il méritait que ça. » Charlie est probablement la seule pour qui je ferais n’importe quoi, littéralement n’importe quoi pour la protéger. Charlie et Thomas en réalité. Je pourrais tuer pour eux sans même sourciller, j’en suis certain. « Elle est ce que j’ai de plus cher. Elle est grande, je sais, mais je… Ça a été plus fort que moi. » Et bien entendu, je finis par penser à ma petite sœur. Leah qui me manque tellement. Je ne peux m’empêcher de faire un transfert. Je n’avais pas pu protéger ma petite sœur, je n’ai pas su protéger ma nièce. Les erreurs se répètent visiblement. « J’ai pas su la protéger… » Et je sais que c’est quelque chose qui va me bouffer pendant des semaines. Cette idée que je n’ai pas su voir les choses, que je n’ai pas été présent lorsqu’il le fallait. Mon regard se perd à l’horizon alors que la douleur de ma main commence à se réveiller me faisant grimacer un peu.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
En recevant l'appel une heure plus tôt, j'aurais pu tuer Cian ou au moins le laisser croupir dans cette cellule jusqu'au matin afin de lui apprendre la vie. Mais je suis son meilleur ami et ce statut me confère une certaine obligation. Non pas que je sois obligé à quoique ce soit, mais parce que je l'ai choisi et je l'ai promis. C'est pour ça, car j'aurais sans doute bien trop mauvaise conscience de ne pas débarquer tout de suite au commissariat pour payer sa caution, que je saute dans ma voiture cinq minutes après l'appel. Ne voulant pas réveiller Myrddin, je lui ais écris un mot avant de quitter l'appartement et j'ai sauté dans la voiture. Bien évidement, une fois mon meilleur ami de récupérer, l'échange verbal que nous ayons est pas mal violent mais je sais que cette rage ne m'est pas destinée alors je laisse couler, l'écoutant calmement. Je fini par lui dire que je comprend totalement son accès de rage, connaissant parfaitement son impulsivité, avant d'accepter sans hésiter sa demande de l'emmener à la plage. Refusant catégoriquement de le laisser seul, je l'observe prendre place sur le siège passager avant de démarrer.
La route vers la plage se fait rapidement et en silence. Et lorsque nous y arrivons, Cian est le premier à descendre de la voiture pour aller s'asseoir sur le sable. Je lui laisse un peu d'avance, quelques secondes simplement pour lui permettre de se retrouver seul, avant de le rejoindre et m'asseoir à côté de lui. Sans réellement savoir pourquoi, je commence à lui parler, me demandant ce que Williams pourrait bien en penser de tout ça avant de lui répéter que je le comprend totalement, que j'aurais sans doute réagit pareil.
Toutefois, mes paroles ne semblent pas convenir à Cian qui me dit ne pas avoir besoin de son approbation, que ce sale con a menti et a trompé Charlie. Je soupire doucement et détourne le regard, le posant sur le sable entre nous, grimaçant légèrement. A nouveau attentif, je l'écoute me dire que Charlie est ce qu'il a de plus cher dans la vie et lorsqu'il me dit qu'il n'a pas su la protéger, je sens mon cœur se serrer. Déglutissant, je me pousse avec les mains sur le sable pour m'approcher de lui et passe un bras autour de ses épaules. Nous n'avons pas l'habitude de ces marques d'affections, en vrai je n'ai jamais réellement été tactile avec lui (les entraînements au combat ne comptent pas, évidemment) alors lorsque je le suis c'est qu'il y a une bonne raison. Ainsi, lui caressant l'épaule, je me prend, en plus, le temps de pouvoir réfléchir à ce que je peux dire par la suite.
«Je sais pas quoi dire » avouais-je finalement, secouant la tête et haussant les épaules. Lui dire qu'il a eu raison de faire ça ne lui fait pas plaisir, dire qu'il fait son maximum pour protéger sa nièce le fera sans doute sortir de ses gonds à nouveau. Alors qu'en vrai je suis sûr qu'il y arrive parfaitement. Et dire que Charlie s'en remettra, que l'important est que, physiquement, elle aille bien, ne lui plaira pas non plus « Tu me rends pas la chose facile» je souris doucement, essayant de remettre de l'ordre dans mes pensées. « Je suis sûr que tu as fait de ton mieux en tout cas» osais-je dire, quitte à ce que le courroux de Cian ne s'abatte à nouveau sur moi «Tu ne peux pas être auprès d'elle tout le temps et je ... » je soupire doucement « Peu importe combien tu as envie de la protéger envers et contre tous, tu ne peux pas le faire. Elle a fait des erreurs dans la vie, elle en fera encore pas mal, j'en suis sûr. Et si tu ne peux pas être là en temps et heure, tu peux au au moins être présent lorsque elle aura besoin de toi» je réaffirme un instant mon étreinte « Je suis désolé» dis-je finalement avant de le relâcher.
Désolé pour quoi ? De pas trouver les bons mots pour lui remonter le moral ? Pour lui faire prendre conscience qu'il n'a rien fait de mal ? Que sa réaction était légitime ? Ou suis-je désolé pour la souffrance de Charlie ? Ou peut-être le questionnement moral de mon meilleur ami ? Je n'en ai absolument aucune idée. Tout ce que je sais c'est que je me dois d'être présent pour lui maintenant plus que jamais.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
Le problème avec Thomas, c’est qu’il me connaît par cœur. Il ne peut pas m’engueuler pour ma petite crise de nerfs sur le parking du commissariat, parce qu’il sait parfaitement que c’est le seul moyen que j’ai pour relâcher la pression parfois. Il le sait et je le vois dans son regard. Il ne dit rien et pourtant son corps tout entier est en train de me hurler : vas-y lâche toi et on verra plus tard. Bêtement, c’est quelque chose qui m’énerve encore plus alors que cela devrait complètement être le contraire. De toute manière, on a toujours une relation explosive tous les deux. On se comprends tellement que parfois cela nous énerve. Surtout moi, je dois l’avouer. Thomas, c’est la force tranquille. Après tout, il a débarqué en plein milieu de la nuit pour venir me chercher et il ne m’a pas hurlé dessus pour l’avoir sorti du lit. Il est juste là, il me laisse vociférer dans son coin et voilà qu’il m’embarque pour partir à la plage. Il aurait pu me ramener chez moi. Non connaissant Thomas, je ne vais pas avoir le droit de me retrouver tout seul pendant un jour ou deux.
On arrive à la plage et je laisse pas vraiment le temps à Thomas de dire quoique ce soit que je vais déjà m’asseoir sur le sable. Il fait nuit et il fait plutôt froid ce soir, mais je m’en fiche. Je suis bien là. J’avais besoin de venir ici. L’espace d’un instant, je ferme les yeux et me concentre sur le bruit des vagues et la sensation du sable entre mes doigts. Mon autre main me hurle que je devrais déjà être en train de voir un médecin et pourtant, je ne grimace pas. La tête bien trop emprisonner dans tout ce qui a pu se passer ce soir. J’ai l’impression de ne pas avoir assez protégé ma nièce. Je montre rarement, voir jamais, mes faiblesses. Souvent par fierté, mais aussi parce que ce n’est pas dans mon caractère. Mais ce soir, je suis en présence de celui qui me connaît probablement le mieux dans ce monde et que je n’ai pas la force de faire semblant que tout va bien. Je suis obligé de penser à ma petite sœur et de faire la relation entre elle et Charlie. Je m’en voudrais toute ma vie de ne pas avoir été là pour Leah. Toute ma vie. Je ne veux pas commettre la même erreur avec ma petite nièce. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres et sans que je n’aie le temps de comprendre quoique ce soit, je sens le bras de Thomas se glisser sur mes épaules. Un instant, je tourne la tête vers lui assez surpris de son geste. On n’est pas vraiment du genre tactile tous les deux et je crois que je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de câlins que l’on a pu se faire en 20 ans d’amitié. Je lui souris un peu et ne bouge pas vraiment. « Y a rien à dire Thomas… » dis-je doucement tandis que mon meilleur ami tente de trouver une manière de me raisonner. « On sait tous les deux pourquoi je dis ça et tu sais aussi bien que moi que rien ne me fera changer d’avis là-dessus. » Il a essayé Thomas. Pendant des années, il a tenté de me faire comprendre que je ne devais pas me sentir responsable du décès de ma petite sœur. Il a véritablement tout essayé et pourtant rien n’a changer dans mon esprit. Lorsqu’il finit par me dire que je ne pourrais pas toujours être derrière Charlie, mon cœur se serre légèrement. Je le sais parfaitement, après tout, j’ai été loin une bonne partie de sa vie, mais l’entendre dire comme cela, c’est perturbant. Je me sens inutile et je n’aime pas ça. « Ouais… » dis-je doucement en soupirant. « Je sais que je me prends trop la tête et que je peux pas constamment être derrière elle, mais là… » Je soupire à nouveau. « Bref… On ne va pas épiloguer hein. Je vais pas m’excuser pour avoir casser la gueule de ce mec et si c’était a refaire, tout le monde sait que je le referais sans sourciller. » Ils me connaissent tous assez bien pour savoir que je ne regrette réellement pas mon geste. Même si j’ai fini en prison le temps de quelques heures et que j’ai une main qui me fais un mal de chien. En parlant de cette dernière, je finis par poser mes yeux sur mes doigts et manque de tourner de l’œil d’un coup. « Tom… Je crois que là l’hôpital, c’est plus une option… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Aujourd'hui, sur cette plage, se déroulent les deux choses qui ne sont plus arrivées en vingts ans : je ne sais pas quoi dire à Cian pour lui faire comprendre qu'il n'a rien fait de mal mais surtout, SURTOUT, je le prend dans mes bras et lui fait, littéralement, un câlin. Je ne suis pas réfractaire aux gestes affectifs, au contraire, j'adore en faire ou en recevoir, mais ça reste quelque chose très personnel. On entre dans la zone personnelle de l'autre et Cian n'est pas forcément celui à qui ça plaît le plus. Ainsi, en vingt ans d'amitié, nous nous sommes prit dans les bras que deux fois. La première fois c'était une étreinte de soulagement lorsque nous avons fini notre mission commando. A ce moment, nous sommes littéralement tombé dans les bras de l'autre, content d'être au moins en vie. Ce câlin que nous avons échangé est sans doute le plus symbolique que nous avons échangé, car il a littéralement marqué la fin de notre mésentente.
Et aujourd'hui, vingt ans après, j'ai eu cette impression qu'un rapprochement physique avec Cian ne lui ferait sans doute pas de mal. Je sentais, dans son expression autant corporelles qu'orale qu'il en avait besoin. Et je n'ai donc pas hésité bien longtemps. Ainsi, passant un bras autour de ses épaules, je parviens à faire comprendre à mon ami qu'il n'a pas merdé. Et même si mes paroles sont assez bancales et que je suis peu sûr de moi, je parviens à lui remonter légèrement le moral. Il me fait bien comprendre que nous savons tous les deux pourquoi il dit ça et je décide de tout simplement hocher la tête, lui donnant ainsi raison et ne voulons pas forcément continuer sur ce sujet.
J'hoche une deuxième fois la tête lorsqu'il me donne raison, disant qu'il ne devrait pas se prendre la tête là dessus mais surtout que nous n'avons pas besoin d'épiloguer encore plus car il n'ira pas s'excuser auprès de cet homme. «Je n'en attendais pas moins de toi en vrai, tu sais ? » dis-je avec un sourire taquin avant de me redresser lorsqu'il m'indique que l'hôpital n'est plus une option. Posant mon regard sur sa main, je grimace puis lance un coup d'oeil vers lui «Eh j't'ai pas clamsé entre les doigts avec une clavicule en moins et en plein désert, donc tu me feras plaisir de pas le faire ici, ok ? » je rigole doucement puis me redresse et l'aide à se le relever. Alors que nous marchons vers ma voiture, je reste près de lui, ayant comme l'impression qu'il va tourner de l'oeil d'une minute à l'autre.
Au final, il se retrouve en sécurité dans ma voiture -au moins s'il s'évanouit maintenant il ne risque pas de s'éclater la tête sur le sol- et je me remet au volant « j'espère que c'est pas trop grave … » soufflais-je en désignant sa main « et que tu vas pouvoir faire ta mission dans deux semaines» j'ai beau dire ça, dans le fond, je suis pas mal soulagé qu'il y ait des chances qu'il ne puisse pas prendre le volant de son avion. Même après toutes ces années j'arrive pas à me faire à l'idée de le voir aussi haut dans les airs à bord d'une telle machine de combat. Et en même temps je sais combien il aime piloter son avion, combien ça lui fait plaisir et je n'ai pas envie -ni le pouvoir- de ne priver de sa passion.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
Si j’avais cru que ma soirée allait se passer comme cela, je serais tout simplement rester chez moi. Je suis passé par tous les états possible et imaginable. Une colère qui m’a tellement aveuglé que j’ai frappé sur un mec sans le prévenir et jusqu’à m’en briser les doigts. Une colère contre mon meilleur ami tout ça parce qu’il a osé me faire comprendre que pour un militaire de mon rang, c’était limite de se retrouver en prison. Et maintenant une tristesse qui prend un peu trop le dessus. Les nerfs qui lâchent probablement. Je dois véritablement avoir une sale tête pour que Thomas finisse par passer son bras autour de mes épaules. Je n’ai jamais été très câlin et ça Beauregard, il le sait mieux que personne. On n’a jamais été du genre tactile ensemble et les câlins c’est vraiment pas du tout notre truc. Pourtant, ce soir, je dois dire qu’il est le bienvenu. On ne va pas s’épancher pendant des heures, mais le geste est plus qu’apprécier. « Merci Thomas. » Je me tourne un peu vers mon ami en lui souriant. On n’en dira pas plus, on le sait tous les deux. Il est là pour moi et je suis là pour lui, mais on n’a pas besoin de se faire des discours de mille ans sur le sujet.
C’est finalement ma douleur à la main qui me fait complètement changer de sujet. Je n’ai jamais été du genre douillet, bien au contraire, mais là, je dois avouer que j’ai véritablement mal. Puis ma main commence à devenir de plus en plus moche. Dans le genre enflé et vraiment trop douloureux pour que je reste assis sur cette plage. La remarque de Thomas me fait sourire. « Je te ferais dire qu’il en faut plus pour m’abattre. » Enfin, je dis cela, mais je dois dire que je ne fais plus trop le malin. L’adrénaline est sacrément redescendue et la douleur se réveille véritablement. J’aimerais bien faire vérifier cela avant que ce soit un peu trop grave. Thomas m’aide à retourner à la voiture et je dois dire que je me sens un peu mieux une fois assis dans la voiture de mon meilleur ami. Il prend la route et je tente de concentrer mon esprit sur ce qui se passe autour de moi pour ne pas trop penser à la douleur. Jusqu’à ce Thomas, parle de ma prochaine mission. « Putain la mission… » Je n’avais absolument pas pensé à cela lorsque j’ai frappé sur John. Bordel, mais quel con. Vu l’état de ma main, je sens que cela va être compromis. Véritablement. « Tu crois que ça va être foutu ? » Tout sauf ça… J’ai vraiment besoin de faire cette mission. Vu tout ce qui me tombe sur la tête en ce moment, je veux juste prendre le volant de mon avion et le pousser à pleine vitesse. Cette idée de mise à pied forcé m’angoisse.
Il nous faudra qu’une dizaine de minutes pour se retrouver à l’hôpital. On arrive dans des Urgences bondé et je comprends que je vais probablement passer une bonne partie de ma nuit ici. « Génial, on en a pour des heures… » dis-je en soupirant longuement. Je me laisse tomber sur une chaise en plastique et pose ma tête contre le mur. « Tu peux rentrer si tu préfères. Ça ira t’en fais pas. » dis-je tandis qu’une nouvelle vague de douleur me fait grimacer longuement. « Putain, mais ce con, il m’a pété la main-là… » Ne pas s’énerver Cian, surtout ne pas s’énerver. « J’ai envie de fumer. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Avec Cian, pas besoin de mots pour se comprendre. Les silences et les gestes, avec lui, ont souvent une bien plus grande signification que les mots. Si bien qu'aujourd'hui, au lieu de tenter de trouver les mots justes, je décide qu'il est grand temps que nous réintroduisant une étreinte. Elle n'a pas la même signification que celle d'il y a 20 ans, mais ce geste me semble être bien plus importante que tout ce que je pourrais dire. C'est un soutient, autant moral que physique, une épaule sur laquelle Cian peut se reposer quand il le souhaite, des oreilles qui l'écoutent avec attention, des regards silencieux mais qui se veulent rassurant et surtout un cœur emplie d'une amitié pure et fraternelle qui ne demande qu'à être utilisée. Je ne le dis sans doute pas souvent -en vrai je pense que je ne l'aimais dit à haute voix- mais Cian est la personne -hors famille- qui compte le plus pour moi et ça rien ni personne ne pourra le changer.
Au final, c'est avec un sourire doux et rassurant que j'accueille son 'merci' soufflé à mi-voix, avant de le relâcher lorsqu'il m'avoue que l'hôpital n'est plus une option. Un coup d’œil vers sa main qui n'a vraiment pas fière allure, me fait comprendre qu'effectivement nous ne passeront pas la nuit assit sur la plage. Ainsi donc, lâchant une pique humoristique qui a au moins le don de dérider mon meilleur ami, je me relève, rigolant à sa réponse qui vient du tac au tac. Bien sûr que Cian est obligé de se défendre, ce ne serait pas Cian sinon ! Rigolant de bon cœur, je lui tapote l'épaule puis l'accompagne vers ma voiture où je le laisse s'installer avant que je ne prenne place au volant. J'ai a peine le temps de m'engager sur la chaussé que je parle de la mission que le militaire devait faire dans deux semaines et j'entends parfaitement la détresse dans son soupire et son ton et j'avoue que ça me brise un peu le cœur. Autant j'angoisse énormément à chaque fois qu'il prend le volant de son avion, autant je suis bien le dernier à vouloir et pouvoir lui interdire de le faire car je sais parfaitement à quel point il aime ça.
« Je ne suis pas médecin Cian, mais à mon avi c'est cassé» dis-je, l'imitant en disant exactement ce qu'il m'a dit il y a 20 ans, lorsque ma descente en rappel s'est finie bien plus vite que je ne le voulais. Je l'observe du coin d'oeil, sourire sur le coin des lèvres puis secoue doucement la tête «En vrai j'espère pas » reprenais-je en reportant mon attention sur la route «Si Williams te met en arrêt, j'aurais personne pour me faire péter les plombs » j'affiche une moue triste « Et personne pour me dire que mes recrues sont pire que les siennes et pis qui est-ce qui promettra de manger avec moi et qui, au dernier moment, me fera faux bond parce qu'il avait trop faim, hein ?» j'incline légèrement la tête sur le côté en posant furtivement mon regard sur Cian « Heureusement que ce jour là j'ai pu compter sur Charlie, sinon je serais probablement mort de faim » concluais-je alors que j'immobilise ma voiture au feu rouge.
Quelques minutes plus tard, je gare le véhicule sur le parking de l'hôpital et, le voyant pas mal vide, je me dis que nous n'auront sans doute pas trop de temps à attendre. Mais c'est sans compter sur la salle d'attente super remplie. Dans un soupir, Cian s'installe sur une des chaises en plastique, se plaignant qu'on va devoir attendre encore longtemps avant de me dire que je n'ai pas besoin de rester là. Pour toute réponse, je lui frappe l'arrière du crâne avec le plat de ma main. Pas très fort pour pas non plus lui faire encore plus, mais assez fort pour lui faire comprendre qu'il devrait se taire et m'installe sur une des chaises à côté de lui. Cette fois-ci, mon meilleur ami se plaint du 'connard qui lui a péter la main'. « ça va pas de t'insulter de connard ?» demandais-je, un air choqué sur le visage « T'es idiot et pas très fûté mais t'es pas un ...» je me tais, la main levée, cligne quelques fois des yeux comme si je me rendais compte de mon erreur puis hausse les épaules « Ah tu parles de John ...» reprenais-je «Je veux pas dire mais c'est pas lui qui t'as cassé la main, tu sais ... » j'offre un sourire innocent à Cian avant que celui-ci ne dise qu'il a envie de fumé « T'as pas ton paquet ?» demandais-je, avant de grimacer légèrement à sa réponse négative « il a sûrement dû tomber lors de la baston ou alors ce sont les policiers qui te l'ont prit, je sais pas. Dans tous les cas tu vas devoir t'en passer aujourd'hui» et tant mieux car si je devais cité un des défauts majeur de mon meilleur ami c'est le fait qu'il fume. J'ai jamais aimé ça et je m'y habituerais sans doute jamais.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
J’aurais aimé passer le reste de ma nuit sur cette plage. J’avais eu besoin de venir ici. Lorsque je suis dans un tel état de nerfs, c’est bien souvent l’une des seules choses qui me calme. Ou bien la boxe, mais je ne suis clairement pas en état de pratiquer mon sport préféré. Alors, je me contente d’une bonne bouffée d’air frais et bien iodé. Ce n’est pas la véritable plage, mais celle du centre-ville vaut tout de même le détour. Il y a un léger bruit de vague, l’air marin. C’est tout ce dont j’ai besoin. Il fallait que je me calme et Thomas le savait parfaitement, c’est bien pour cela qu’il n’a pas discuté pour m’amener ici. J’aurais réellement aimé rester ici, mais ma main me fait de plus en plus mal. Je sens que la douleur devient de plus en plus présente et mes doigts sont en train d’enfler d’une manière assez hallucinante. Je ne suis pas quelqu’un de douillet, mais il va falloir se rendre à l’hôpital assez rapidement je crois là.
Une fois dans la voiture de mon meilleur ami, j’arrive à me détendre un peu. Juste un peu. En réalité, jusqu’à ce que Thomas évoque ma prochaine mission avec l’armée. Une mission que j’attendais depuis un petit moment et que je vais probablement devoir laisser passer. Tout ce qu’il ne fallait pas me dire ce soir. Je ne vais pas pouvoir prendre place dans mon avion. Non ça ne va pas être possible ça, j’attendais ce moment depuis un mois. Cela fait trop longtemps que je n’ai pas pu piloter et voilà que je m’explose la main. Thomas confirme ma peur en me disant qu’il estime que je me suis cassé quelque chose. « C’est pas vrai… » Je vois bien qu’il tente de détendre l’atmosphère, mais j’ai plus trop envie de rire d’un coup. Pourtant, entendre mon meilleur ami se plaindre me fait rire légèrement. « Tes recrues seront toujours pire que les miens. Je te le dirais par message, t’en fais pas va. » dis-je en haussant les épaules. Puis voilà qu’il me parle de cette fois où je suis allé déjeuner sans lui. Mon dieu, mais il va m’en tenir rigueur pendant des semaines et des semaines de ce truc. Je lève les yeux au ciel et soupire un peu. « Tu mettais dix ans à venir et j’avais vraiment vraiment faim. » Il faut aussi dire que je n’ai jamais été du genre patient et encore moins avec Thomas. C’est comme ça.
J’en oublie rapidement tout cela lorsque l’on arrive à l’hôpital. Une salle d’attente des urgences plutôt bien remplie alors qu’il est déjà, tard. Je sens que je ne suis pas près de rentrer chez moi et surtout de voir un médecin. Je tente de prendre mon mal en patience, mais je ne peux m’empêcher de râler. C’est tout simplement plus fort que moi et il faut avouer que le fait que mon meilleur ami me mette une claque derrière la tête n’aide pas vraiment à calmer mes nerfs. « Tu veux que je me pète le reste de mes doigts sur ta tronche ? » finis-je par lui dire froidement. Il faut pas qu’il me cherche trop non plus. J’ai peut-être une main un peu pété, mais j’hésiterai pas à le claquer moi aussi. Et voilà qu’il me dit que je vais pas pouvoir fumer. Retenez-moi de le tuer sur le champs. « Ça te fait plaisir hein ! » Je sais que Thomas déteste me voir fumer et ce soir il a l’air d’en jubiler. Il me soûle. Comme un enfant, je vais pour croiser les bras sur mon torse oubliant complètement ma blessure à la main. Je me souviens très rapidement de la douleur lorsque mes doigts effleurent mon bras. « Argh putain ! » La douleur est tellement vive que j’en ai les larmes aux yeux. Et voilà que Thomas me réprimande encore.
Heureusement, un interne finis par se diriger vers nous un petit sourire aux lèvres. « Monsieur Atwood, on va s’occuper de vous. » Je retiens une réplique comme quoi c’est pas trop tôt et me lève. C’était sans prévoir sur la prochaine phrase du jeune médecin. « Monsieur, vous souhaitez venir avec votre mari ? » Et je vois qu’il s’adresse à Thomas. Oh, bah, c’est la meilleure celle-là. « Mais c’est pas mon mari du con ! » Je soupire longuement et lève les yeux au ciel. « Je le supporte depuis vingt piges c’est pas pour l’épouser hein. Non merci ! »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Le petit Cian est vraiment énervé. Et j'avoue que ça me fait plus rire qu'autre chose. Justement parce qu'il est petit et que quand il s'énerve il est souvent mignon. Un peu comme un bébé hérisson : c'est petit et adorable et quand ça veut intimider ça sort ses piques et espère être plus impressionnant, mais ça échoue merveilleusement. Ou alors comme un poisson globe : petit, insignifiant et pas très joli mais qui pense être plus impressionnant en se gonflant en cas de danger. Quoique, entre les deux, je trouve que le hérisson convient mieux à Cian, parce qu'il est quand même plus mignon qu'un blow fish et que ses cheveux c'est du n'importe quoi aujourd'hui. Enfin, je me garde bien de faire ces comparaisons à haute voix, ne voulant pas risquer nos vies à tous les deux et garde le silence jusqu'à l'hôpital.
Là, après s'être installé -ou plutôt laisser tomber comme un gros tas- sur une des chaises, Cian me dit, à nouveau, que je peux partir si je veux. Je roule des yeux et, pour toute réponse, lui met une claque derrière la tête. La réaction est rapide et pleine de rage : il me menace de se casser le reste de la main en me frappant. « Mais vas-y donc, Banner» le narguais-je « Ce n'est pas qui suis amoché et tu sais aussi bien que moi que tu sais pas viser quand t'es aveuglé par la rage. Au mieux tu me rate, au pire tu m'offre un petit bleu sur la mâchoire... alors vas-y, frappe moi si tu l'ose. Mais c'est toi qui souffrira encore plus » pour toute réponse, Cian se renfrogne et, tel un gamin croise ses bras...avant qu'un cris de douleur ne retentisse. Dans ses gamineries, il en a oublié sa blessure ! Je retiens avec quelques difficulté un rire moqueur avant de secouer la tête « Mais t'es vraiment con ma parole» le décidais-je de le réprimander «Garde ta main sur ta cuisse, faudrait pas que tu aggrave ta blessure » et je suis sérieux là.
Au final, nous n'avons pas à attendre trop longtemps, qu'un interne arrive, joyeux et polie. Celui-ci se fait rembarrer par un Cian de mauvaise humeur qui se lève. Le jeune médecin fini par se tourner vers moi et me traite de mari du militaire. Celui-ci s'écrit qu'il me supporte depuis 20 ans et que ce n'est pas une raison pour se marier à moi. Je roule des yeux et secoue la tête en me levant « Il est tombé sur la tête » dis-je à l'interne en leur emboitant le pas « Il se rappelle même plus qu'on est marié et ...WOW !» j'esquive de justesse une attaque de mon meilleur ami.
A-t-il finalement vraiment voulut mettre ses menaces à exécution et a-t-il sincèrement tenté de me frapper là, dans le couloir de l'hôpital ? Je me redresse et fait face à Cian, toute trace d'humour et de second degré ayant disparu de mon visage « Tu te calme, tout de suite» dis-je sur un ton froid et menaçant, m'approchant de lui et faisant usage de mes 15 cm de plus que lui. « Tu vas arrêter de faire ton gamin et ton chieur et tu va docilement suivre...» du coin de l'oeil je vois la main non blesser de Cian entrer dans mon champs de vision et, me reculant, je lui attrape le poignet, lui bloque le bras et, d'un mouvement rapide et souple, je le lui tord légèrement dans le dos. Je ne met aucune pression, ni sur son coude ni sur son épaule, le but n'étant pas de lui infliger une quelconque douleur mais de bien lui faire comprendre qu'il commence à dépasser les bornes « Tu sais aussi bien que moi que t'es pas en mesure de faire ou dire quoique ce soit» soufflais-je à son oreille «Je suis patient, très patient, mais faut pas non plus me chercher »
Mon regard se pose sur le personnel de sécurité qui s'avance vers nous et je relâche le jeune amiral. Levant mes mains en signe d'innocence, je me recule avant de poser un regard glacial sur Cian et sans un mot de plus, je me détourne et sors du service puis de l'hôpital. Mais je décide toute de même de ne pas partir et m'installe sur le muret, attendant patiemment la sorti de mon meilleur ami.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
Thomas commence à m’énerver. Ce n’était déjà pas ma soirée et voilà qu’il en rajoute une couche avec ses piques digne d’un gamin de quinze ans. Tout ce que je lui demandais, c’est de m’amener à l’hôpital, pas de commenter mes moindres faits et gestes en cherchant la petite bête. Et après, il s’étonne que je démarre au quart de tour. Comme s’il ne me commençait pas depuis vingt ans. Comme s’il ne savait pas que j’ai du mal à gérer ma colère et que lorsque j’ai passé une soirée comme celle-ci, je n’ai clairement pas envie de gérer son humour noir. On est toujours en train de se chercher tous les deux, toujours à repousser les limites de ce qui est acceptable. Je suis toujours le premier à le chercher, mais pas ce soir. Je voudrais juste qu’il me foute la paix. J’ai mal à la main et je n’ai qu’une seule envie rentrer chez moi et qu’on me foute la paix. « Ne me cherche pas trop longtemps Beauregard. » finis-je par lui dire d’un ton sévère. Qu’il me foute la paix, pas la peine de m’appeler par mon surnom pour tenter de m’attendrir. Et voilà qu’il me prend encore la tête à me traiter de con parce que j’ai oublié ma blessure à la main. Je vais me le faire s’il continue.
Heureusement, un interne fini par arriver pour me sortir de là et surtout m’examiner. J’ai un mal de chien à la main et j’aimerais tout de même savoir ce que j’ai. Il semblerait que le monde entier ait décidé de me faire chier ce soir et voilà que l’interne parle de Thomas comme de mon mari. Je sais que je devrais pas m’enflammer pour une erreur aussi anodine, mais c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Je suis à bout et tout le monde va prendre pour cet abruti de John. Je m’emporte, mais bien entendu, Monsieur Thomas parfait Beauregard ne peux s’empêcher d’intervenir. Il joue sur le fait qu’on est marié et si la plupart du temps ce genre de blague me fait rire, ce soir il m’énerve tout simplement. Je me retiens de hurler et pour ne pas faire de scène vais pour pousser l’épaule de mon meilleur ami. C’est tout ce que je comptais faire : le pousser. Peut-être de manière un peu brutale qui l’aurait probablement envoyé dans le mur, mais ce n’était qu’un geste que l’on a eu un million de fois entre nous. Il semblerait que Thomas soit légèrement sur la défensive également. Sans que je n’aie le temps de comprendre quoique ce soit, voilà qu’il utilise son ton de papa moralisateur sur moi. Tout ce qu’il ne fallait pas faire ce soir. Petit à petit, je sens la colère monter à nouveau en moi, comme si je me trouvais nez à nez avec John. « Je suis pas ton gamin Thomas. » Il oublie parfois que je n’ai pas l’âge de ses enfants et que ce n’est pas en me parlant comme cela que les choses vont s’arranger. Tout ce que je demandais, c’est que l’on me laisse tranquille. J’en ai marre. J’aimerais que ma main arrête de me lancer comme cela. Je voudrais rentrer chez moi et me retrouver seul. En attendant, tout ce que Thomas réussi à faire, c’est me rendre dingue. Et voilà que maintenant, il me demande d’obéir docilement. C’est le coup de trop et cette fois, je n’ai qu’une seule idée en tête, lui en mettre une, une bonne fois pour toute. J’allais lui envoyer mon poing dans la figure, mais Thomas est bien plus rapide que moi et voilà que je me retrouve avec le bras coincé dans le dos et la tête contre le mur. « Mais lâche-moi ! » Je ne peux pas me dégager de l’emprise sans me provoquer une nouvelle blessure et il sait parfaitement que je déteste ça. « Lâche moi tout de suite Thomas ! » Lorsqu’il me lâche enfin, je vois à quel point, j’ai réussi à le mettre sur les nerfs. Il m’a cherché aussi. Merde quoi. Il me connaît par cœur et il n’a pas été capable de voir que ce soir, il fallait juste me laisser tranquille. Voilà que je me retrouve seul avec l’interne qui semble ne plus trop savoir ou se mettre. Je me retiens de lui balancer une nouvelle insulte et je le laisse faire son travail.
C’est pratiquement une heure plus tard que je finis par sortir de la salle d’examen, un énorme bandage autour de la main et un papier me mettant à l’arrêt pour deux semaines. Autant dire que ma colère n’est pas redescendue, bien au contraire. J’ai envie de tout faire exploser. Je ne vais pas pouvoir aller au travail pendant deux semaines. Je vais virer dingue chez moi, c’est obliger. J’ai juste envie de me mettre à chialer. J’aurais aimé que cette journée n’existe jamais. J’aurais préféré rester au lit ce matin. En repassant par la salle d’attente, je me rends compte que Thomas ne m’a pas attendu. Génial, maintenant, il va falloir que je trouve un moyen de rentrer chez moi alors qu’on est en plein milieu de la nuit. Une fois, dehors, j’aperçois un jeune homme avec une cigarette. Je me permets d’aller lui en taxer une, j’ai clairement besoin de ma dose de nicotine là maintenant de suite. C’est en rendant son briquet au garçon que j’aperçois la silhouette de mon meilleur ami assis sur un muret. Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres tandis que je me dirige vers lui, cigarette au bord des lèvres. Une fois devant lui, je lui tends le papier du médecin. « Tiens. Tu donneras ça à Williams… » Je viens m’asseoir à côté de lui tout en mettant une distance entre nous, je n’ai pas envie de supporter une autre leçon de morale. « Tu vas pas voir ma tronche pendant deux semaines, soit heureux. » Et cette fois, c’est plus fort que moi. Les nerfs lâche, la fatigue prends le dessus et c’est quelques larmes qui s’échappent pour aller rouler sur mes joues. « Fait chier putain. » J’essuie rageusement ma joue et tire comme un malade sur ma cigarette. Je ne sais plus quoi dire et j’ose à peine bouger pour rentrer chez moi. Je me sens con et j’ai envie de m’enterrer dans un trou.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Il m'a énervé ce con. Du genre vraiment énervé. Même encore maintenant alors que je suis dehors et loin du brouhaha de la salle d'attente, je me sens tremblé de rage. Il a voulut m'agresser dans le couloir de l'hôpital et moi j'ai réagis par reflex, causant ainsi un accès de panique au niveau du personnel qui a rapidement alerté la sécurité. Evidemment, mon but n'était pas de faire des histoires et je suis parti rapidement et docilement, évitant ainsi de porter le conflit plus loin. Je n'aurais jamais pu blessé volontairement mon meilleur ami, ce n'est pas mon but. Celui-ci étant de simplement lui faire comprendre par la force qu'il dépasse les bornes. Sans un regard en arrière et sans un mot de plus pour l'amiral, je me détourne et quitte l'établissement. Oh bien sûr que j'ai joué avec l'idée de prendre ma voiture et partir afin de le punir totalement, mais au final, ma conscience m'a rattraper : Cian n'est pas méchant. Il est juste blessé, physiquement et moralement, il est a bout de nerf, il a mal et il doit être crevé. Je ne peux, décemment, pas le laisser se débrouiller seul. Alors je m'installe sur le muret et attend, tranquillement.
Une bonne heure passe lorsque finalement j'aperçois la silhouette de mon meilleur ami apparaître dans l'entrée. Mais je ne bouge pas, le laisse s'avancer vers un jeune pour lui prendre une cigarette et attend encore quelques instants avant que nos regards se croisent. Je l'observe s'avancer vers moi puis me tendre une feuille en précisant que je devrais donner ça à Williams. Me laissant glisser du muret j'attrape l'arrêt maladie entre mes doigts, le lis rapidement et sens mon cœur se serrer lorsque je vois les deux semaines d'arrêts. Pas de mission pour Cian. Je ne réagis toutefois pas si ce n'est un simple hochement de tête alors que je plie délicatement la feuille pour la glisser dans la poche intérieure de ma veste.
J'étais sur le point d'amorcer un départ mais l'amiral vient se placer à côté de moi à une certaine distance de sécurité alors qu'il lâche un juron. Lançant un coup d'oeil vers lui, je le vois essuyé ce que je suppose être des larmes et résiste fortement à l'envie de le prendre à nouveau dans mes bras. Deux câlins en même pas 2h d'écarts, ce serait trop lui demander.Toutefois, je décide de ne rien dire et reste là, silencieux, les bras croisés en attendant qu'il se calme. Et s'excuse. Car c'est ce que j'attends : qu'il s'excuse de s'être comporter en connard. Il a beau être blessé, ça ne lui donne en aucun cas le droit d'être le salaud qu'il a été.
« On y va ?» demandais-je finalement après quelques instants, avant de me pousser du mur, me mettant en route vers ma voiture, suivi par Cian qui traîne des pieds. Je me m'installe au volant, attend que mon meilleur ami soit installer à son tour, puis démarre «Je te dépose chez toi ? » demandais-je sobrement après plusieurs minutes de silence pesant. Je n'ai vraiment pas envie de le laisser seul en vrai, mais peut-être a-t-il envie de l'être, lui ? Je ne saurais le dire. J'espère juste pouvoir compter sur sa sincérité et qu'il me dise réellement ce qu'il souhaite.