I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit || Cian
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8436 POINTS : 1970
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit
Thomas & Cian
Je ne saurais réellement expliquer ce qui vient de se passer avec Thomas. Dans le fond, il n’a rien fait de mal. On a toujours été comme cela tous les deux. Toujours à se chamailler pour un rien, à s’envoyer des piques et à être celui qui aura le dernier mot. Habituellement, je suis le premier à jouer le jeu, à titiller Thomas. C’est même devenu une de mes passions. Mais pas ce soir… Rien n’allait vraiment ce soir. J’étais sorti pour prendre un verre calmement, pour oublier que mon ex copine me manquait cruellement. Je voulais me vider l’esprit et il a fallu que je tombe sur l’abruti qui a tellement blessé ma nièce. Comme si je pouvais rester calme face à une telle personne. Dire que John a été un ami pendant des années… Je pourrais en vomir rien que d’y penser. Il avait mérité que je lui explose la gueule. Il avait osé tromper ma nièce, la faire pleurer et surtout lui brisé le cœur. Il méritait de s’en prendre une. Peut-être que j’y suis allé un peu fort, mais tant pis. Je me suis probablement brisé les phalanges, mais je m’en fiche également. Mon arrestation n’a fait qu’amplifier ma colère et ma frustration. Il fallait que quelqu’un prenne pour les autres. Et ce quelqu’un fut mon meilleur ami. Il n’avait rien fait de mal, je le sais parfaitement, mais quand je suis dans un tel état, il faut que je laisse tout sortir. Je sais que je peux me le permettre avec Thomas. Que malgré la violence de ce dernier échange, de l’usage de la force, il n’allait pas m’en vouloir. Même s’il est parti sans se retourner. Ou tout du moins, j’ose l’espérer.
Je finis par me calmer dans la salle d’auscultation, laissant l’interne faire son travail non sans grimacer à la moindre manipulation autour de mes doigts blessés. Après une longue attente, le verdict finis par tomber : deux phalanges brisées. J’ai frappé tellement fort que je me suis pété des os. Je sais que je m’emporte toujours trop rapidement, j’ai des problèmes pour gérer ma colère, mais jamais je ne m’étais battu de la sorte. La violence physique, ça n’a jamais été mon truc, mais John avait cherché. C’est tout ce que j’avais trouvé sur le coup pour lui faire payer ce qu’il avait fait à ma nièce. Il aurait mieux fallu que je m’abstienne… Qui dit phalanges brisées, dit arrêt de travail. Et cette fois, j’ai la sensation que le monde est en train de s’écrouler autour de moi. Deux semaines. Et le médecin insiste. Deux semaines et je ne dois pas faire le malin sinon la blessure ne pourra jamais guérir correctement et je pourrais faire un trait sur ma carrière. Je vais manquer une mission, mais plutôt crever que de forcer et me retrouver incapable de piloter un avion. Alors, j’approuve les dire du médecin, le remercie la voix tremblante et finis par sortir. Je n’aurais jamais dû sortir de chez moi ce soir.
Persuadé que Thomas, énerver, m’as abandonné ici. Je prends mon temps pour sortir de l’hôpital. Je vais même taxer une clope à un petit jeune et c’est là que je remarque la silhouette de Beauregard, assis sur un muret. Je m’approche et finis par lui tendre mon arrêt de travail. À la grimace qui traverse son visage, je comprends que tout cela est bel et bien réel. Je ne pourrais pas participer à la prochaine mission et je vais devoir rester chez moi pendant deux semaines. Le Commodore ne rigole pas avec ce genre de chose, dès qu’il verra ce papier, il va me renvoyer chez moi si j’ose mettre un pied à la caserne. C’est le coup de trop pour moi ce soir… La fatigue, les nerfs et tout le reste finissent par faire que quelques larmes s’échappent de mes yeux. Thomas ne dit toujours rien et pourtant, je sens son regard sur moi. « J’allais pas te frapper, tu sais. » dis-je doucement d’un ton las. Je sais qu’il attend des excuses, mais il m’a aussi attaqué sans raison et surtout, il a été celui qui a tout faire pour me pousser à bout dans cette salle d’attente. Alors, il va s’asseoir sur les excuses pour un petit moment encore.
Heureusement, mon meilleur ami ne joue pas à la tête de mule et propose de me ramener. Le silence est de plomb dans sa voiture. Je crois que je l’ai vraiment vexé et je suis tellement fatigué que je n’ai pas envie de faire la conversation dans le vent. De toute manière, je n’ai rien à dire. Je voudrais juste aller me coucher et dormir pendant deux jours. « Oui. » répondis-je à la question de Thomas. Je sais qu’il aurait préféré que je lui demande à squatter chez lui pour cette nuit, mais je n’ai pas envie. Je voudrais me retrouver seul chez moi. J’ai besoin de ça pour me reposer et surtout pour me calmer.
C’était sans compter sur le caractère de mon binôme. Têtu comme jamais celui-là. Alors, que l’on arrive devant chez moi et que je pensais que Thomas allait se mettre en double-file juste pour me déposer, voilà qu’il gare sa voiture et coupe le contact. Je ne cherche pas plus loin et vais pour ouvrir ma portière. « Merci Tom. » Je tourne la tête vers lui. « Je t’appelle demain. » Sous-entendu, demain, tu m’auras au téléphone pour que je m’excuse en long, en large et en travers de mon comportement de ce soir. Il le sait et demain sera tout oublié. C’est bien souvent comme cela entre nous. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que Thomas descende de la voiture en même temps que moi. Il verrouille son véhicule et me suit jusqu’à la porte de mon immeuble. « Tu fais quoi là ? » Et je vois à son regard que je ne vais pas pouvoir me débarrasser de lui aussi facilement. Je soupire et finis par lui tenir la porte ouverte. En silence, on monte jusqu’à mon appartement. Il ne va pas me lâcher, je le sens… Pourtant, je fais comme s’il n’était pas là. Une fois chez moi, je retire mes chaussures dans l’entrée et pars dans ma chambre pour me changer et enfiler une tenue bien plus confortable. Je suis fatigué, mais je sais que je ne pourrais pas dormir tout de suite. Je retourne dans ma cuisine et aperçois mon meilleur ami assis sur mon canapé. Je sors une bouteille de whisky et deux verres. « T’en veux ? » J’entends déjà sa remarque alors qu’il n’a pas encore ouvert la bouche. « Non c’est pas de l’Ecossais, j’ai pas de ça chez moi. » Je suis Irish, c’est du whisky Irlandais ou rien d’autre sous mon toit. S’il veut rester, il devra supporter ça aussi. « T’as faim ? J’ai faim… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Je ne suis pas du genre à m'énerver rapidement. J'ai un sacré sang froid qui m'aide à garder mon calme dans bien des circonstances et il en faut beaucoup pour me mettre en colère, vraiment beaucoup. Je n'ai pas été très impulsif, j'ai toujours laissé beaucoup de chose se passer, tout simplement grâce au fait que je sois quelqu'un de direct. Quand quelque chose ne me plaît pas, je le dis tout de suite et n’emmagasine rien. Si toutefois il m'arrive de ne rien dire sur le moment, je pars du principe que je perds le droit de m'énerver pour ce qui est arrivé par le passé. Ainsi, ça doit faire presque 2 ans que je n'ai plus été contrôler par la rage.
Mais Cian a réussi à me pousser à bout. Je n'aurais rien fait s'il n'avait pas voulut me frapper en public dans le couloir de l'hôpital, mais j'ai décidé il y a plus de 20 ans que je ne serais plus le punching ball personnel de mon meilleur ami et il le sait ! Il le sait que l'injustice -parce que avouons-le, ce n'est pas de ma faute qu'il est dans cet état- ne passe pas avec moi. C'est donc, de la manière forte et presque brutale que je lui fait comprendre qu'il a dépassé les bornes et qu'il doit se calmer tout de suite s'il ne veut pas se retrouver définitivement ici, à l'hôpital. Je le lâche tout de même très rapidement et fini par sortir de l'enceinte, m'installant sur un muret, ma conscience m'interdisant de le laisser se débrouiller seul.
Une heure plus tard, Cian me rejoint et je le laisse pleurer en silence, attendant simplement des excuses. Voyant que celles-ci ne viennent pas, je décide qu'il est grand temps de partir et, suivi par le militaire, je me dirige vers la voiture, m'installe au volant et démarre lorsque l'amiral est attaché. Le silence est pesant mais aucun de nous ne fait quoique ce soit pour l’alléger. Même le commentaire de Cian qui me dit qu'il ne comptait pas me frapper, me semble faux et forcé. Je ne répond rien, me contente d'hocher une fois la tête.
Pourtant, arriver chez lui, je me gare et éteint ma voiture, sortant de l'habitacle en même temps que l'irlandais et le suit jusqu'à chez lui. Sans un mot, j'entre dans son appartement et retire ma veste, bien décidé de ne pas le laisser seul malgré tout et m'installe sur son canapé. Cian revient avec deux verres et une bouteille de whisky -si on peut appeler ça du whisky ...- puis me demande si j'ai faim, précisant que c'est le cas pour lui. Je pose mon regard sur lui, l'observe rapidement, puis hoche la tête « Je m'en occupe» dis-je sobrement en prenant une gorgé du whisky avant de me lever.
M'affairant dans la cuisine, je prépare une omelette aux champignon et deux sandwich jambon beurre -car Cian n'aurait réussi à gérer la cuisson et la découpe du pain avec la main dans cet état- puis revient au salon avec les deux assiettes et deux fourchettes « je reste ici cette nuit» dis-je sur un ton qu'il ne faut surtout pas contredire « Bon appétit» et je commence à manger, toujours en silence et attendant toujours les excuses de Cian. Ces mêmes excuses qui n'arrivent seulement lorsque je passe le pas de ma porte le lendemain, après avoir dormi sur le canapé de mon meilleur ami. Aucunement rancunier, je lui ai, comme d'habitude, bien facilement pardonner ses agissements.
I don't have a short temper, I just have a quick reaction to bullshit || Cian