Everything's been so messed up here lately ஐ Raelyn
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Everything's been so messed up here lately Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson
Elle réfléchit beaucoup la gamine. C’est une cérébrale, aucune doute là-dessus quand je suis plutôt une intuitive. Avant d’ouvrir ma bouche je suis du genre à réfléchir et à préparer ma réponse, mais généralement lorsqu’il s’agit de passer à l’acte je suis plutôt du genre à agir de suite et regretter plus tard. Moins que Mitch cependant, qui reste le maître des actions spontanées et portées par ses émotions. Dans notre duo, je joue clairement le rôle de cérébrale. Mais quoi qu’il en soit, chez Prim, c’est un aspect assez exacerbé de sa personnalité. Comme si chaque mot, chaque phrase que je prononce s’expose à une analyse détaillée de la part de la demoiselle. Comme si à chaque fois que je prenais la parole, elle réfléchissait à toutes les significations possibles, à ce que j’avais bien pu vouloir dire comme s’il y avait des sous-entendus derrières chacune de mes pensées. C’était souvent le cas, mais pas ce soir. Pas complètement en tout cas, et par moment j’étais simplement portée par l’envie de l’apaiser ou de détendre l’atmosphère. Pas parce que je cherchais à obtenir quelque chose d’elle, pas parce que je tentais de la manipuler, simplement parce que dans un sens sa détresse arrivait à m’atteindre. Parce que j’avais beau être peu empathique, mon cœur n’était pas encore dur comme de la glace. Certainement bien amoindri et appauvri cependant. « Tu le sais, mais j’imagine que tout ceci aura un prix tôt ou tard. » Je laisse échapper un sourire amusé. « Tu sembles prêter un noir dessein à chacune de mes actions. » Je marque une pause avant de reprendre. « Pourquoi ? » Je la connais la réponse au fond. Parce que c’est ce que je renvoie, et certainement celle que je suis, au moins une bonne moitié du temps. Mais aucune partie de moi ne lui souhaite du mal, ça j’en suis persuadée. Je croyais qu’on avait établi qu’à défaut d’être son amie, j’étais son alliée, pas son ennemie. Elle le sait au fond non ? Sinon elle ne m’aurait pas appelée ce soir. « Pourtant, tu essaie d’en faire partie, même si ce n’est pas de cette façon. » Non, clairement pas de la même façon. Parce que de cette façon-là, elle n’a pas le cœur assez accroché pour faire partie de ma vie. Elle essaye pourtant la demoiselle, mais alors que je pensais sa fragilité feinte et liée à son apparence, je réalise avec le temps qu’elle est peut-être plus facilement friable que ce que je pensais. En gardant un courage, ou plutôt une motivation aveugle indéniable. Je me demande où elle en est, de sa difficile réflexion, mais je ne suis pas certaine que cela soit le moment. Si je n’ai en temps normal aucun soucis avec le fait d’exploiter les faiblesses de chacun, lorsqu’il s’agit de trouver des gens auxquels se fier l’erreur n’est pas possible. Alors je reste dans le registre de la plaisanterie, laissant le gros de la discussion pour demain. « C’est pas la peine de chercher à me convaincre princesse, il faut savoir accepter non comme réponse. » Je souris, parce que cette phrase s’applique aussi bien à moi et à mes tentatives de lui faire ouvrir les yeux. Mais avec elle je sais que je peux gagner, et hors de question d’accepter non comme réponse si je sais que je peux obtenir un oui franc et massif.
La discussion devient de nouveau mortellement sérieuse, parce que malgré ses vaines tentatives d’attraper mes perches pour se changer les idées, elle est préoccupée la jolie Primrose. Ça se voit sur son visage fin et enfantin. « Il y a des chances que je perde mon travail si mon patron creuse un peu, il n’est pas très futé mais j’imagine qu’il serait assez perspicace pour comprendre que je nuis à la réputation de son établissement. » Se faire virer de ce trou à rats c’est plutôt un mal pour un bien à mes yeux, mais je me retiens de le préciser. Parce qu’après tout je m’en fous de son club de seconde zone. « Finalement, si c’est le cas, j’aurais presque obtenu ce que je voulais, c’est bien quelqu’un d’autre qui aura choisi pour moi. » Je fronce les sourcils, interpellée. « Si ce genre de déconvenue suffit à te faire revenir en courant vers une vie de bureau ou de mère au foyer, c’est assez décevant. » C’est pas comme si je pleurerais sa perte si cela arrivait, mais déçue oui, je le serais. Parce que malgré ses failles je la pensais un peu plus accrochée que ça.
Elle est loin d’être aussi mal à l’aise que les fois précédentes dans mon salon. Et on pourrait presque penser qu’il s’agit d’un apéro entre amies. Avec l’unes des amis possédant une descente assez impressionnante, si j’en crois la façon dont elle s’enfile les verres de vin. « J’ai toujours trouvé pratique d’être la petite chose fragile, la fille qu’on ne soupçonnerait jamais si jamais on devait mener une enquête… C’est pratique, je passe toujours pour celle qui est sage ou trop faible pour faire quoi que ce soit de répréhensible. » Encore une fois elle réfléchit, elle intellectualise et se justifie. Je crois que je commence à comprendre comment en fonctionne. Les risques lui font peur, en tout cas ceux qu’elle n’a anticipés et maîtrisés au préalable. C’est une prudente la Primrose. « Paraître faible peut être une bonne chose. L’être, c'est une autre histoire. » Et c’est bien là toute la nuance à mes yeux. « Je vais y réfléchir. »
Encore une fois elle tente de faire de l’humour, certainement pour palier au fait qu’elle doit être assez mal à l’aise à l’idée de passer la nuit dans mon appartement. « Soirée pyjama, donc. Quelle bonne idée. » Calme-toi ma belle, je ne t’ai pas proposé de partager mes draps, et je ne mords pas. « Parce que t’as une meilleure idée ? » La seule autre alternative c’est de la laisser rentrer chez elle, et elle tiens à peine sur ses pieds. Alors même si elle a du mal à envisager la soirée pyjama, ça reste sa meilleure et seule option. Un peu comme le fait de faire appel à moi ce soir, finalement. « Tu es vraiment sûre que je ne t’intéresse pas ? Tu fais tout pour me prouver le contraire. » Elle n’aurait jamais osé faire ce type de blague il y a quelques semaines, voire quelques jours. On progresse. Elle sait qu’elle a envie de s’ouvrir au monde que je représente, je le sens. J’affiche un sourire à la fois amusé et énigmatique, histoire de rentrer dans son jeu. En réalité que cela soit clair, la demoiselle ne m’intéresse pas. Pas de cette façon. « Si tu m’intéressais crois moi tu serais au courant. Je suis pas du genre à laisser planer le doute. » Ou à tourner autour du pot. Je considère que j’ai l’âge de savoir ce que je veux et de le montrer. J’ai passé l’âge de jouer à l’adolescente rougissante.
Finalement je me lève et me dirige vers ma chambre puis le dressing, je fouille mes affaires un instant à la recherche d’une couverte en polaire, qui me sert parfois pour les soirées froides. Il est imprégné de mon parfum mais tant pis, elle devra faire avec. Je n’ai pas de couverture supplémentaire ou de chambre d’ami. Mes invités dorment généralement avec moi. Je reviens au salon avec ma trouvaille, avant de la déposer sur le rebord d’un fauteuil et d’attraper mon paquet de cigarette pour en allumer une, entrouvrir la grande baie vitrée et me m’appuyer contre le mur inspirant une première bouffée et profitant de l’air frais de ce début d’hiver australien. « J’imagine que demain matin, j’aurais le droit à ma leçon de morale ? Je peux encaisser tu sais, t’es pas obligée d’être sympa avec moi. » Je retourne la tête vers elle, en souriant. Non, je ne suis pas sure qu’elle soit capable d’encaisser à vrai dire. Elle cesse à peine progressivement de trembler. « Je fais jamais rien parce que j’y suis obligée. » Sous-entendu que si je suis aussi gentille, ou agréable en tout cas avec elle, c’est parce que je le veux bien. Mais je ne l’admettrais jamais comme ça. « Demain. » Je lui confirme, en reposant ma tête contre le mur et en tirant à nouveau sur ma cigarette.
Il est assez facile d’avoir une mauvaise image de Raelyn, en réalité, elle se fait passer pour cette femme froide et calculatrice qui ne se laisse jamais dominer par les émotions et agit seulement en fonction de son propre intérêt, oubliant totalement ceux qui ne lui sont d’aucune utilité. Alors oui, je prête un noir dessein à chacune de ses actions mais c’est uniquement parce que c’est l’image qu’elle essaie de renvoyer. Malgré tout, j’imagine qu’il y a quelque chose qui se cache derrière ce mur qu’elle a érigé en guise de protection, parce que si ce n’était pas le cas, elle n’aurait pas besoin d’être à ce point sur la défensive. Elle a quelque chose à dissimuler, je ne sais pas ce dont il s’agit et je ne suis pas sûre de le savoir un jour, je ne pense pas qu’elle soit du genre à se confier dans un moment de faiblesse et je n’ai de toute façon pas l’intention d’insister. J’ai bien compris qu’elle n’était pas le genre de femme à apprécier d’être questionnée inlassablement alors qu’elle avait bien fait comprendre qu’elle préférait se taire et si je me permets parfois de lui confier certaines de mes interrogations, c’est simplement lorsqu’elle se laisse aller à creuser sur des sujets me concernant et que j’estime donc pouvoir à mon tour en apprendre davantage sur elle. Malgré tout, je constate, non sans une certaine frustration, que la plupart de ses réponses restent évasives – surtout lorsqu’on s’approche de sujets un peu trop personnels – et que j’avance donc vitesse escargot lorsqu’il s’agit d’apprendre à mieux la connaitre. « Parce que ça correspond à l’image que tu veux renvoyer de toi. » Elle peut dire tout ce qu’elle veut, je suis certaine que ses paroles et ses gestes sont parfaitement calculés et qu’elle ne laisse jamais rien au hasard. Si j’ai été aussi impressionnée par elle, c’est parce qu’elle voulait que je le sois et si elle se montre maintenant plus accessible, c’est qu’elle veut m’attirer dans son univers en prouvant qu’elle n’est pas que la garce sans cœur qu’elle m’a montrée au début. Je la vois mal se contenter d’un non comme réponse, d’ailleurs, et son conseil me fait évidemment sourire car je suis persuadée que lâcher l’affaire n’est clairement pas l’option qu’elle aurait choisie en priorité. « Je croyais que la persévérance était une qualité. » Son monde est celui dans lequel il faut se battre pour obtenir ce que l’on souhaite et non pas celui où on s’écrase en pleurnichant à chaque réponse négative obtenue, je ne peux pas croire une chose pareille, ou alors, je n’ai vraiment pas compris comment tout ceci fonctionne et j’ai vraiment besoin de le savoir parce que je m’apprête à faire ce saut dans le vide que je refusais jusqu’à présent. La future perte probable de mon travail va accélérer ma prise de décision et dans le cas de figure dans lequel je vais me retrouver, rejoindre Raelyn me semble être ce qu’il y a de mieux pour moi. « Au contraire, ça m’ouvre les yeux sur ce que je veux et ne veux pas, et ne plus avoir à travailler pour ce club me laisse beaucoup de temps libre. » Et de gros problèmes financiers qui se profilent. Je sais que je ne peux pas prendre de décision dans l’état dans lequel je me trouve car la peur que j’ai ressenti influe négativement sur mes capacités de réflexion et que, compte tenu des erreurs commises, la proposition de Raelyn ne tient peut-être plus, mais c’est la première fois que la vie au Club m’attire réellement.
Suis-je réellement faible ? C’est la question que je me pose lorsque Raelyn me fait remarquer qu’être et paraitre sont deux choses complètement différentes. Pour le coup, je ne peux qu’approuver ses dires, mais j’avoue ne m’être jamais demandé si l’impression que je renvoyais était réelle puisque j’ai toujours considéré assez simplement que ce n’était pas le cas. Je ne suis pas faible. Je ne suis pas bien épaisse, je ne sais pas rendre les coups, mais la force physique ne fait pas tout dans la vie et j’ai d’autres atouts me permettant de ne pas me laisser marcher dessus ni bernée par n’importe qui, c’est en tout cas ce que j’ai toujours pensé. « Je n’ai jamais considéré que je l’étais réellement. » j’admets finalement, alors que je sais que si on parle simplement de ma capacité à me défendre face à une agression directe, il est possible que je le sois, en réalité. Si je ne l’étais pas, elle ne me conseillerait certainement pas d’apprendre à me défendre, j’imagine qu’il va donc certainement falloir que je me pose la question et que je réfléchisse à ce que j’ai à faire. J’aurais sûrement l’occasion de penser à tout ça cette nuit car dormir dans l’appartement de Raelyn est assez angoissant pour que j’ai du mal à trouver le sommeil. Mon état d’épuisement est pourtant suffisant pour que je sombre assez facilement, mais je ne dois pas sous-estimer le stress que je peux ressentir. « Non, aucune, celle-ci est excellente. » Je crois que je préférerais rentrer chez moi, mais nous savons l’une comme l’autre que ce n’est pas une bonne idée. Même si j’étais réellement en capacité de rentrer chez moi, je ne crois pas qu’il soit très indiqué de laisser seule une personne qui vient de se blesser au crâne. De toute façon, je n’ai pas l’intention de jouer les chochottes, je ne suis pas en position de le faire et il serait ridicule d’agir de la sorte, je préfère donc opter pour la solution de l’humour qui me permet de masquer aisément la gêne que je pourrais éventuellement ressentir et de redonner à la conversation une légèreté que je suis loin de ressentir. « Je vois. J’imagine que celui qui buvait dans ce verre avant moi a donc eu être extrêmement déçu de ce départ précipité. » Je visualise parfaitement la scène et j’admets qu’elle arriverait presque à m’arracher un sourire si je ne me sentais pas coupable d’avoir ruiné à ce point ses plans du jour, et ce pour me montrer de nouveau vulnérable. Je sais que je vais avoir des problèmes, ça me parait évident et lorsque Raelyn revient après m’avoir amené une couverture qu’elle dépose sur un fauteuil, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qu’il va se produire ensuite. J’acquiesce silencieusement à ses paroles, comprenant parfaitement que si savon il doit y avoir, ce sera au saut du lit que j’y aurais droit et pas aujourd’hui. Je ravale donc les arguments que j’aurais pu prononcer pour me défendre et demander une chance supplémentaire. Je termine mon verre de vin un peu trop rapidement avant de me lever, toujours un peu vacillante – mais l’alcool doit y être pour quelque chose – pour la rejoindre devant la grande baie vitrée. La vue est sublime. « Tu dois avoir l’impression de dominer le monde, ici. » Une cage dorée qui doit faire rêver toutes les paumées telle que moi. « Qu’est-ce que tu ferais si tu perdais tout ça ? » La chute peut être bien plus facile que l’ascension sociale, tout le monde le sait, et j’imagine que c’est quelque chose qu’elle a anticipé et alors que ma vie s’apprête à s’écrouler aussi facilement qu’un château de cartes, je trouve intéressant de savoir quels sont ses plans B et C si sa fabuleuse carrière venait à subir une perte de vitesse fatale. Si je dois souffrir demain, autant que je profite de la trêve qu’elle m’offre pour faire ce que je fais toujours : creuser.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Everything's been so messed up here lately Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson
« Parce que ça correspond à l’image que tu veux renvoyer de toi. » Elle n’a pas tort la demoiselle, et elle est perspicace. Alors certes, je n’irais pas jusqu’à dire que je cherche volontairement à donner l’impression d’être une femme froide et calculatrice, mais plutôt que j’observe et j’écoute volontairement avec un air détaché, réfléchit généralement avant de parler et analyse les gens. Surtout ça en fait. Parce que c’est vrai, j’aime donner l’impression d’avoir cerné mon interlocuteur, de lire en lui comme dans un livre ouvert, parce que ça laisse penser que j’ai deux coups d’avances en permanence. L’image que je renvoie est un vaste sujet tant elle dépend de la personne que j’ai en face de moi, et effectivement face à une Primrose que je cherchais à impressionner et à faire obéir dans un premier temps, j’ai certainement volontairement renvoyé une aura de dangerosité. Mais c’est ce que je suis au fond, ce n’est qu’un aspect de ma personne que je mets plus ou moins en avant par moment, mais ne pas se méfier de moi parce que j’ai choisi d’être dans un bon jour et de vous brosser dans le sens du poil n’est pas un bon choix non plus. Être complètement serein et faire tomber sa garde avec moi, c’est un peu comme dormir dans une tente fermée avec un serpent : stupide. A son affirmation je ne réponds rien, mais je note, d’un hochement de tête. Finalement est-ce que la personne que je suis ce soir est ma vraie nature, et la femme froide et calculatrice une façade ? Non, c’est plus compliqué que ça. Je suis les deux. « Je croyais que la persévérance était une qualité. » Elle me mouche d’une jolie manière, et je lui réponds par un sourire. « Bien joué. » Elle utilise mes propres conseils contre moi, pour me démontrer l’incohérence de mes paroles. Et je suis impressionnée, parce que jusqu’à ce soir elle osait à peine croiser mon regard. Le genre d’épreuve qu’elle vient de vivre a des effets bien différents chez chacun : certains s’effondrent et d’autre comme Primrose témoignent d’une certaine forme de force qu’on ignorait chez eux. « Au contraire, ça m’ouvre les yeux sur ce que je veux et ne veux pas, et ne plus avoir à travailler pour ce club me laisse beaucoup de temps libre. » Je l’observe quelques secondes avant de lui répondre. « Et qu’est-ce que tu comptes en faire, de ce temps libre ? » Sa réponse m’intrigue, parce il y a quelques jours je lui ai fait une sorte de proposition. Ou plutôt je lui ai laissé entrevoir une opportunité, et qu’elle a botté en touche. Je veux savoir si les choses ont changé, dans son esprit. Parce que je lui ai laissé le temps, mais je n’attendrai pas sa réponse pour toujours.
Est-ce qu’elle est faible ? Physiquement la réponse est évidente, on pourrait avoir peur de la briser ne serait-ce qu’en la prenant dans ses bras. Mais non, la réponse c’est non, je ne m’intéresserais pas à elle si je la voyais ainsi. Je pense qu’elle a une certaine force de caractère, qu’elle a encore un peu de mal à imposer cependant. « Je n’ai jamais considéré que je l’étais réellement. » Et c’est bien. Parce que ça commence par ce genre de confiance aveugle, parce que si l’on se focalise sur ses failles et ses faiblesses, on ne devient jamais personne. Enfin, elle a beau avoir du caractère et de la répartie à revendre, elle est bien incapable de rentrer chez elle ce soir. Je le sais, et de toute évidence, elle en a également conscience « Non, aucune, celle-ci est excellente. » Je hoche la tête dans un signe approbateur. Le ton redevient plus léger à nouveau, et je jurerais que même lorsqu’elle ose ce genre de blague, elle a toujours le même objectif : en apprendre un peu plus sur moi. « Je vois. J’imagine que celui qui buvait dans ce verre avant moi a donc eu être extrêmement déçu de ce départ précipité. » Je souris en repensant au baiser échangé avec ce parfait inconnu ramassé dans un bar, il y a encore moins de deux heures. Si sous mon pull blanc je porte encore ma robe noire moulante qui n’était pas destinée à Prim, le ton de la soirée a bien changé depuis. « J’espère bien. Mais il s’en remettra, j’en suis certaine. » L’homme en question n’était pas mon petit ami, ni même encore mon amant. Peut-être qu’il le deviendrait, il avait les cartes entre ses mains à présent. « Tu pourras le remercier, ça m’a couté mon numéro de téléphone mais c’est lui qui m’a déposée. » Je me lève dans un sourire en replaçant ma robe, pour disparaître le temps de lui rapporter une couverture. Je n’ai rien de mieux à lui proposer, mais le canapé est spacieux et confortable, elle ne devrait pas être trop à plaindre. La laisser dormir seule dans mon salon n’est pas réellement le genre de chose qui m’inquiète : d’un point de vue professionnel je ne garde plus rien pouvant réellement m’incriminer chez moi, et d’un point de vue personnel mon appartement est tellement dénué de la moindre touche de personnalisation qu’il ressemble à un appartement témoin, à l’exception près du cadre photo près sur le meuble de télévision, à côté de la fenêtre. La photo prise à bout de bras par Aaron ou j’apparait radieuse à ses côtés, la seule preuve de son existence dont je ne me sois pas débarrassée. Finalement, en observant un peu elle aurait peut-être pu avoir un début de réponse à ses questions concernant l’ancien propriétaire des lieux. Je pourrais baisser le cadre photo, mais cela attirerait plus son attention dessus qu’autre chose. Et de toute façon, si elle n’a jamais posé la moindre question c’est qu’elle est assez intelligente pour savoir qu’il vaut mieux éviter. Appuyée contre la baie vitrée je me rends compte que je me suis perdue dans mes pensée depuis quelques secondes quand elle se lève, chancelante, pour me rejoindre. J’éloigne mes pensées dangereuses et détourne mes yeux du petit cadre, pour les poser sur la vue du centre-ville que m’offre le douzième étage. « Tu dois avoir l’impression de dominer le monde, ici. » C’est un peu exagéré, mais oui, j’ai toujours aimé la vue. Je coince ma cigarette entre mes lèvres le temps d’ouvrir la baie vitrée en grand pour libérer l’accès au balcon, avant de la rattraper entre mes doigts et d’inspirer une bouffée d’air frais et de tabac. Je fais quelques pas dehors, pour m’appuyer contre la rambarde de l’étroit balcon, qui coure jusqu’à ma chambre. « Dominer le monde je ne sais pas, mais la vue est agréable. Et elle fait généralement son petit effet. » J’observe ses gestes, ses mains encore tremblante avec ce soir, et montre ma cigarette d’un signe du menton. « Tu devrais essayer, tu te sentirais mieux. » La cigarette a toujours été l’une des rare chose capable de détendre mes nerfs quelles que soient les circonstances. Mes yeux se posent à nouveau sur la vue des lumières de la ville. « Qu’est-ce que tu ferais si tu perdais tout ça ? » La réponse la plus honnête que je pourrais lui donner c’est que je ne sais pas. J’ai toujours eu l’impression d’être capable de me passer de toute ça, parce que j’ai grandi dans un monde bien différent, mais la vérité est que j’évolue dans le confort et le luxe depuis tellement d’années que rien n’est moins sûr. J’ai une somme confortable d’argent de côté, mais dans l’hypothèse où je devrais un jour me retrouver sans rien, qui deviendrais-je ? J’étais encore une gamine quand j’ai été catapultée dans ce monde, contrairement à Prim je n’avais pas eu le temps de me construire, à défaut de m’être par contre déjà formé un sacré caractère. Mais ces doutes ne regardent que moi, alors je me contente de hausser les épaules. « J’ai pas toujours eu tout ça. » Et c’était vrai, avant même d’arriver à Brisbane et de devenir une pauvre junkie, je n’avais pas grand-chose. Je mangeais à ma faim et j’avais un toit au-dessus de ma tête, mais comme la majorité des habitants des villes pauvres à l’intérieur des terres je me contentais de ça. « J’aime les belles choses, mais j’ai pas besoin de tout ça. » Pas besoin de tout ça pour ? Pour être heureuse ? Est-ce que je peux réellement considérer que je le suis, alors que je dissimule une profonde terreur de la solitude derrière une existence frivole et détachée ? Mais je ne suis pas une princesse incapable de quitter son luxe, c’est quelque chose qui reste vrai. « Et toi Primrose, pourquoi tu veux toute ces choses ? Pourquoi tu les veux au point de faire tout ce que tu fais ? » Ça m’intrigue réellement à vrai dire. Parce que l’appât du gain n’a jamais été ma motivation première, quand elle semble elle être vénale jusqu’à la moelle.
Bien joué. Est-ce que ça signifie que j’ai retenu une nouvelle leçon ? Voir Raelyn capituler n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude, loin de là, mais je suis heureuse de réaliser que mes efforts portent leurs fruits et que je suis capable de retenir les enseignements qu’elle m’apprend et de les réutiliser au moment opportun. Evidemment, j’ai conscience que ça ne veut pas dire que je maitrise encore parfaitement les codes du Club et il me faudra certainement du temps pour y parvenir, mais je commence à saisir ce qu’elle entend lorsqu’elle me dit que tout ne tombe pas tout cuit et qu’il va me falloir faire des efforts pour réussir à faire ma place parmi eux. Désormais, ça ne me parait plus aussi inaccessible qu’il y a quelques mois et je me rapproche dangereusement de cette opportunité qui pourrait causer ma perte autant que me propulser dans les hautes sphères et m’apporter tout ce que j’ai toujours voulu. Sa question n’est pas anodine, je le sais, elle se fout bien de savoir que je vais aller chez le coiffeur ou que je me renseignerais auprès de diverses marques de maquillage pour pouvoir renouveler mon stock qui, à mon sens, commence un devenir un peu trop hasbeen. Ce qui l’intéresse, c’est de savoir où mes pas me mèneront maintenant que les choses ont mal tourné pour moi, est-ce que je vais me cantonner à mes cours universitaires en tentant de remettre de l’ordre de ma vie ? Est-ce que sa dernière proposition que j’avais poliment décliné m’intéresse davantage ? C’est ça, désormais, qui est devenu l’objet de notre conversation et si mon opinion sur la prise de risques mesurée n’a pas changé, je crois que je me rends compte finalement que le jeu en vaut la chandelle et qu’il n’y a pas de grand triomphe sans péril important. Les gens qui ne veulent pas se mouiller finissent par trier des papiers dix heures par jour derrière un bureau. Je ne veux pas faire partie de ces personnes, je veux briller, je veux gagner plus et pouvoir dépenser mon argent comme je le souhaite, je veux sortir de ce studio miteux parce que j’estime avoir le droit à mieux et surtout, je veux briller, je ne veux plus être cette femme-objet qu’on utilise et qu’on jette, je veux décider, faire mes propres choix et agir selon ma volonté. Bien sûr, ça ne sera pas aussi facile, si je lui dis oui aujourd’hui – et je vais le faire – je ne serais pas propulsée sur le devant de la scène, mais je travaillerais pour et parce que j’ai confiance en mes capacités, je sais que j’y parviendrais. « Ta proposition est toujours valable ? » Ma question est évidemment une réponse directe à la sienne. J’ai peur qu’elle me dise que j’ai laissé passer ma chance, mais d’un autre côté, je suis certaine que ça ne peut pas être le cas. Elle m’a demandé de réfléchir et ça fait des semaines que je me creuse la tête pour trouver la bonne voie à suivre. Cette soirée m’a enfin ouvert les yeux sur ce qui était devant moi depuis toujours et j’ai l’impression qu’elle me donne le déclic nécessaire pour suivre le chemin qui m’est destiné. Ce n’est pas celui que mes amis et ma famille m’auraient conseillé, mais c’est celui que je vais choisir parce que c’est celui qui m’apportera l’épanouissement dont j’ai toujours rêvé.
Assise sur le canapé de cet appartement beaucoup trop luxueux, j’ai l’impression de vivre une scène surréaliste et pourtant, je suis bien là, à converser avec Raelyn comme si elle était une copine de soirée alors que je sais pourtant tout le pouvoir qu’elle a sur moi et le rapport de force évident qui subsistera entre nous. Je l’ai déçue ce soir et si elle ne me le montre pas maintenant, arrivera le moment où elle n’essaiera plus de me préserver et me montrera ce que mes erreurs vont me coûter. Mais pour l’instant, nous laissons tout cela de côté et je me concentre sur les petits détails qui me permettent d’imaginer ce qu’avait pu être cette soirée avant que je ne l’interrompe. « Je le ferais, si je suis amenée à le croiser. » Ce dont je doute, bien sûr, je n’ai pas aperçu son visage et je doute que Raelyn soit le genre de femme à présenter ses amants à ses employées. Toutefois, je ne peux que sourire en entendant qu’elle a échangé son numéro contre une balade en voiture, comme quoi, je ne suis pas la seule à donner de ma personne, finalement. Bien sûr, c’est très différent, elle n’a pas vendu son corps et elle m’a bien fait comprendre précédemment que c’était une limite qu’elle n’était pas prête à dépasser et heureusement pour moi car c’est ce qui l’a incitée à faire appel à mes services, à l’origine, donc j’en suis d’autant plus ravie. Toutefois, j’ai commencé par-là, moi aussi, au départ, ce n’étaient que des paroles suggestives au téléphone, plus des gestes devant une caméra et enfin j’ai basculé dans le monde réel, parce que j’avais l’âge pour le faire et que le budget que j’aurais en quelques heures de travail serait deux voire trois fois supérieur à celui que je pourrais obtenir en m’agitant devant un écran d’ordinateur. Je me demande sincèrement comment elle a réussi à arriver à un tel niveau sans jamais dévier de la ligne de conduite qu’elle s’était fixée. Je pensais que pour grandir dans ce milieu, il fallait renier ses principes, ses valeurs et les personnes que l’on aimait. Pas pour elle, manifestement, et je suis évidemment curieuse d’en savoir plus sur son parcours. « Elle va bien avec le reste de l’appartement. » Je confirme. Personne ne peut rester indifférent en entrant ici et en découvrant la décoration, le luxe évident dans lequel elle vit et l’immense baie vitrée qui donne l’impression d’être le maitre du monde. Je suis un peu envieuse, comme toujours, je pourrais m’habituer tellement facilement à être là. « Je ne fume pas. » Je décline son invitation. Il est sûrement ironique que je refuse le tabac alors que j’ai déjà infligé bien pire à mon corps qui a pris l’habitude de ce rythme de vie pas très sain que je lui inflige. Pourtant, je n’ai jamais ressenti le besoin de prendre un autre type de drogue, une seule addiction me suffit, j’essaie de garder les autres à bonne distance car je sais à quel point je suis faible et combien il serait difficile de m’en sortir. Elle n’a pas l’air de trouver dérangeante l’idée de perdre tout ce qu’elle a obtenu du jour au lendemain et j’ai du mal à croire que ça puisse être aussi facile pour elle. Peut-être qu’elle agit comme moi et qu’elle essaie de se persuader que c’est simple, au fond, alors qu’il n’en est évidemment rien. « On s’habitue vite à un train de vie, revenir en arrière ne doit pas être aussi facile. » C’est bien sûr pour cette raison que je ne peux pas me permettre de devenir la petite serveuse payée au lance-pierre rien que pour faire plaisir à ma famille. Je dois conserver ce salaire qui me permet de vivre très correctement malgré les dettes accumulées. « Pourquoi est-ce que tu as toutes ces choses si tu en as pas besoin ? » Les aimer ne suffit pas à motiver de se les approprier, en tout cas à mon sens, je commence à me demander si elle n’est pas un peu comme moi, finalement, les apparences attirent, tout le monde le sait. Je ne sais pas exactement quelle est ma motivation, à quel moment ma vie a dérapé au point que j’envisage de me prostituer pour avoir plus d’argent et acheter encore plus de chaussures et de vêtements qui étaient au-dessus de mes moyens. Une chose est sûre, j’ai perdu le contrôle il y a bien longtemps maintenant et j’ai tout fait pour me convaincre que c’était ce que je voulais pour ne pas avoir à revenir en arrière. « Parce que ça me donne l’impression d’exister. » Je ne me suis jamais sentie vivante quand j’étais cette paysanne perdue au fin fond de la campagne, mais lorsque je suis entrée dans l’internat avec cette toute nouvelle robe et que les regards se sont tournés vers moi, j’ai eu enfin l’impression d’être devenue quelqu’un et j’ai eu envie de rester cette fille-là pour toujours. « Si tu n’es pas motivée par l’argent, qu’est-ce que tu cherches ? » Je pensais que c’était ce que le Club lui apportait, la sécurité financière, un toit, un rythme de vie bien au-dessus de ce qu’elle aurait pu espérer en restant dans la légalité, mais je commence à me demander si je ne suis pas encore une fois à côté de la plaque. S’agissant de Raelyn, je me trompe souvent, peut-être est-ce le cas, une fois de plus.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Everything's been so messed up here lately Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson
« Ta proposition est toujours valable ? » En quoi ma proposition pourrait-elle se transformer ? Ce n’est pas encore parfaitement dessiné dans mon esprit, je n’ai pas de fiche de poste toute faite à offrir à la jeune femme, avec une grille de salaire associée. Je n’ai pas le besoin ou l’envie d’un larbin, cela devrait au moins pouvoir rassurer la jeune femme, et si je lui ai fait miroiter ce type d’opportunité c’est bel et bien parce que depuis la sortie de prison de Mitchell en 2016 le Club ne peut pas se permettre de cracher sur de nouveaux bras. Alors oui, ma proposition est toujours valable, mais pas plus définie et pas moins sans filet que lors de notre dernier échange, puisque c’est son retour à elle que j’attendais pour commencer à activer les choses de notre côté. En parler et plaider sa cause auprès de Mitchell principalement. Commencer à réfléchir à quel type de tâches ses talents pourraient être utiles aussi. Et je suis sure qu’il y a en a, c’est une fille sans scrupules, c’est une fille intelligente et si je n’ai toujours pas une confiance absolue en elle, elle m’a prouvé qu’elle était fiable et faisait tout pour être digne de confiance. Une jolie trouvaille la demoiselle, quand je l’ai dénichée. J’avais toujours eu mon lot de petites choses fragiles, de petites marionnette dont j’aimais tirer les ficelles, autant parce qu’elles m’étaient utiles que parce qu’elle flattait mon égo qui, qu’on se le dise, n’avait pourtant pas besoin de ça. Avant Primrose j’avais un temps pensé qu’Aisling ferait un jouet intéressant, mais elle s’était révélée fragile, tremblotante, peu fiable : décevante. Elle avait quitté le Club en même temps que Lou, et si elle semblait de retour aujourd’hui je ne lui accordais plus la moindre confiance. Pour l’instant et malgré ses erreur, Prim elle passait les tests que je lui imposais de façon consciente ou inconsciente sans ciller. Et plus que sa prédécesseure elle avait du cran, un cran qui me plaisait et qui même ce soit ne semblait pas avoir trouvé ses limites. « Je ne suis pas une girouette. » Relevant les yeux vers elle j’avais poursuivi. « J’en parlerai à Mitch. » Elle m’avait simplement demandé si la proposition était encore valable et n’avait rien signé avec son sang, mais elle ne m’en parlerais pas si elle n’était pas dans l’optique de pousser le chose plus loin. Elle savait que je n’aimais pas perdre mon temps.
Dans le salon, la conversation redevient plus légère, malgré les circonstances. Elle en blaguerait presque la jeune femme, de ce qui vient de lui arriver, et cela dénote d’une force de caractère que même moi je ne peux qu’admirer. « Je le ferais, si je suis amenée à le croiser. » Un sourire étire mes lèvre. Rien n’est moins sûr, elle le sait, je le sais, mais la pensée de présenter ma liste d’amants à la jeune femme m’amuse. Il faudrait qu’elle réserve son après-midi. « Elle va bien avec le reste de l’appartement. » Depuis le balcon, mes yeux se posent sur la pièce principale de l’appartement. Je n’habite pas dans un penthouse, au dernier étage avec un magnifique toit terrasse de 200 mètres carrés, mais je suis bien lotie et surtout j’ai conscience d’avoir défié le destin. Si l’on en croit les cartes qui m’avaient été distribuées à la naissance, il est clair que j’ai dû tricher, pour obtenir celles que j’ai aujourd’hui. Ou fait de sacré paris, certainement un peu des deux. Personne n’a besoin d’un appartement aussi grand pour vivre seule, voilà ce qu’elle devait penser, voilà ce que pensais la plupart des gens qui y mettait les pieds je le savais. Et sans que je n’en sois consciente, le savoir rendait ma crainte de la solitude encore plus écrasante. « Je ne fume pas. » Je hausse simplement les épaules lorsqu’elle refuse la cigarette que je lui offre. Je fume depuis que j’ai 14 ans, sans que jamais la question d’arrêter ce soit posée. J’en serais bien incapable à vrai dire, c’est une mauvaise habitude parmi tant d’autres que j’ai prise avec le temps, et dont je n’ai aucune envie de me défaire. Fumer apaise mes nerfs et calme mes pulsions. « Comme tu veux. » Un esprit sain dans un corps sain ? Ça ne ressemble pas à la jeune femme, mais je m’en fiche à vrai dire.
Les questions qu’elles me pose sont légitimes. Comment est-ce que j’appréhende l’éventualité d’une chute ? Comme tout le monde à vrai dire, sans y penser, en faisant l’autruche mais en étant consciente des risques que je prends, et que si elle venait à arriver pas mal de choses seraient remises en question. Mais j’ai toujours pensé que j’étais comme un insecte nuisible : impossible de se débarrasser définitivement de moi. La seule chose qui me détruirait c’est d’être arrêtée, je crois que je préfèrerais encore y passer. J’ai fait tout ce que j’ai fait parce que la vie à laquelle j’étais prédestinée ne m’offrait pas les libertés et l’excitation que je recherchais. Je ne pourrais pas supporter qu’on m’enferme. « On s’habitue vite à un train de vie, revenir en arrière ne doit pas être aussi facile. » Elle apprend vite. Plutôt que de me laisser tenir un discours peu cohérent elle en enfonce les failles, met le doigt sur des choses que je n’ai pas envie d’admettre, ou au sujet des quelles je n’ai aucune certitude, contrairement à ce que j’aimerais laisser penser. Elle me challenge, simplement. « Pourquoi est-ce que tu as toutes ces choses si tu en as pas besoin ? » Pourquoi ? La réponse me semble simple non ? « Parce que je peux. » Parce que je peux me prouver à moi-même et à tous les autres que je n’ai plus rien à voir avec la gamine qui, à l’avis général, rêvait bien au-dessus de ses moyens. « Et je suis d’accord avec toi. On s’habitue à certaines choses. Mais de mon côté les beaux bijoux et les vêtements de créateurs me manquerait moins que la liberté de pouvoir faire ce que je veux, quand je le veux si je venais à en être privée. » Je me confie, je m’en rends compte, et même si je ne laisse aucune information compromettante m’échapper, je n’aime pas ça. Ou en tout cas je n’irai pas plus loin, les confidences sont terminées. Mais je suis curieuse, et je lui retourne donc la question, dans un sens. Pas que ferais-tu si tu venais à tout perdre toutes ces choses, mais pourquoi est-ce que tu veux tout ça. « Parce que ça me donne l’impression d’exister. » Expirant la fumée grise de mes poumons, je lève un sourcil, un peu surprise. « Tes possessions matérielles te donnent l’impression d’exister ? » Je ne pense pas que ça n’ait jamais été mon cas. Mes possessions matérielles sont le moyen pour moi d’être vue, d’être regardée et de provoquer de réactions. Mais c’est ça qui me donne le sentiment d’exister, et si je n’avais pas tout ça je sais que je trouverais une autre façon de faire en sorte que l’on se retourne sur moi. « Si tu n’es pas motivée par l’argent, qu’est-ce que tu cherches ? » Je n’ai pas de réponse honnête à apporter à ça. Pas que j’ai envie d’offrir à Primrose en tout cas, ou à qui que ce soit d’autre pour ce que ça vaut. « Je te l’ai déjà dit, dans un sens. » A cette soirée pendant laquelle je l’ai laissée me questionner, dans l’espoir de la mettre à l’aise. « Le frisson. J’ai fait tout ça parce que j’aspirais à une vie plus enivrante que ce qui se dessinait pour moi. » Et elle ne tirera rien de plus de moi pour l’instant. Pas d’histoire larmoyante concernant mon passé, pas de confidence sur mes craintes et mes désirs. Je ne me livre pas à mes proches, et Primrose n’en est même pas une. « Tu penses que tu vas réussir à fermer l’œil ? » Après la soirée qu’elle vient de passer, n’importe qui perdrait le sommeil, même si elle semble réellement en avoir besoin.
Je viens de prendre une décision sur laquelle je ne pourrais pas revenir, j’en ai parfaitement conscience. Si Raelyn se tourne vers Mitch après cette soirée et que j’obtiens réellement une place, quelle qu’elle soit, au sein du Club, je ne pourrais plus reculer, me montrer hésitante, me cacher derrière des doutes et des peut-être. Pourtant, alors qu’elle m’informe qu’en effet, sa proposition est toujours valable, je ressens un réel soulagement, celui d’avoir pris la décision qui me permettra d’être à ma place et de ne plus me cacher derrière des obligations qui me semblaient bien fades derrière tout ce que je pouvais obtenir dans ce monde dans lequel j’évoluais. Je ne peux pas aller jusqu’à dire que j’ai toujours aimé me prostituer, ce n’est pas le cas et ça ne le sera sans doute jamais, mais j’aimais tout ce qu’il y avait derrière, attirer les regards, participer à ces jeux de pouvoirs. En appartenant au monde de la nuit, j’avais l’impression de voir une nouvelle facette de Brisbane et de ses habitants, de côtoyer la partie sombre des gens et de détenir une vérité qui échappait à tant de gens. Pourtant, j’ai détesté le monde de la nuit exactement pour ces mêmes raisons, parce que j’aurais voulu continuer à ne pas savoir, à nier qu’il puisse y avoir des personnes aussi abjectes et dénuées de sentiment, parce que je voulais juste vivre dans le monde des Bisounours et voir le bien en chacun. Maintenant, je me rends compte que ça ne marche pas comme ça, que ce n’est pas fermer les yeux sur la réalité qui l’empêchera d’exister et qu’au contraire, en ayant cette clairvoyance j’ai plus de cartes en mains que la plupart des gens et un pouvoir de décision bien plus important en ayant une vision plus globale du monde dans lequel nous vivons. Malgré tout, j’ai bien conscience que je suis loin encore de maitriser tout ce qui se passe autour de moi et peut-être que ça n’arrivera jamais, je ne tire pas les ficelles et je n’ai pas la prétention de le faire un jour, mais si je peux au moins maitriser mon destin en faisant mes propres choix et en les assumant, alors ce sera déjà une bonne chose. « Parfait. » Je commente simplement, sans trop réaliser ce qui est en train de se passer finalement. Dans quelques jours, ou peut-être plutôt dans quelques semaines, ma place au sein du Club ne sera plus celle que j’occupe à présent. Ma position ne sera peut-être pas plus enviable, rien ne me dit que la prostitution sera un lointain souvenir – après tout, c’est ce que je sais faire, ils auraient torts de se passer de mes capacités – mais au moins, j’aurais réellement pris une décision et je l’assumerais ainsi que les conséquences qui vont avec. A ce moment précis, je ne pense pas à mon frère, à mes amis ou à tout le reste de ma famille, je ne vois que mon propre intérêt et si je dois perdre mon travail à cause d’un connard tel que John, alors ça veut dire qu’il faut que je prenne enfin ma vie en main et que j’arrête de me cacher derrière les deux petites vies en parallèle que je mène depuis des années et qui ne sont pas viables sur le long terme. J’ignore si je fais le bon choix, mais j’agis selon ma propre volonté et c’est déjà bien suffisant.
J’ignore pourquoi la cigarette ne m’a jamais attirée, après tout, je n’en suis pas à une saloperie prêt, entre toutes les maladies sexuellement transmissibles que je pourrais chopper par un malencontreux incident, toutes les drogues que j’ai pu ingurgiter pour rendre certains moments moins pénibles et la vie que je mène, il est inutile de préciser que je ne suis pas la femme moderne qui utilise des produits de beauté bio et se nourrit avec des graines. A la limite, il m’arrive de boire du thé detox mais c’est juste que parce qu’il est meilleur que les sachets industriels qu’on peut trouver dans le commerce. Je crois tout simplement que la question de la cigarette ne s’est jamais réellement posée et que je suis trop contente de pouvoir éviter le trou budgétaire évident qu’elle impliquerait. Je n’ai pas besoin de cette fumée toxique pour apprécier la vue de l’appartement sur laquelle j’essaie de me concentrer pour oublier les souvenirs douloureux qui s’accrochent à mon cerveau malgré la lutte intense que je mène contre ce dernier pour tâcher de ne pas les prendre trop à cœur. La réponse que m’apporte Raelyn à l’énième question que je pose m’étonne et pourtant me satisfait, en même temps, parce que je la trouve évidente et que je m’en veux un peu de ne pas l’avoir eue moi-même. Il est évident qu’il est extrêmement facile de posséder simplement parce qu’on en a l’opportunité et l’envie sans en avoir le besoin. Peut-être que ça lui permet d’être celle qu’elle est aujourd’hui, que la décoration dont elle est entourée et toutes ces belles choses la définissent, finalement et lui donnent l’image de cette femme majestueuse à qui rien ni personne ne peut résister. Il est clair que si elle m’avait fait venir dans une cabane ce soir, en me montrant le lit de camp qu’elle utilise pour dormir, j’aurais sans doute été beaucoup moins impressionnée. Je crois tout simplement que son train de vie est à l’image du personnage qu’elle a construit autour d’elle et que c’est très réussi. « Tu es vraiment si libre que ça ? » Elle dispose sans doute d’une très bonne place au Club, mais je doute qu’elle soit si libre que ça de ses actions, personne ne l’est, n’est-ce pas ? Je pense que comme les autres, elle doit se plier aux règles et amener des résultats, parce que c’est comme ça que cette organisation fonctionne et qu’accorder des traitements de faveurs aux uns et autres ne servirait qu’à fragiliser sa bonne gestion. Encore une fois, il est probable que je me trompe, je ne connais pas le Club et j’aurais sans doute besoin d’un peu plus d’apprentissage pour réussir à juger une situation que je ne connais pas vraiment, finalement. « Je n’ai jamais pu faire ce que je voulais, alors ça ne risque pas de me manquer. » J’ai l’impression de m’être pliée aux règles toute ma vie. Mes parents m’ont inculqué des valeurs qui ne me correspondaient pas et je m’y suis pliée, ils m’ont envoyée à l’internat et j’ai essayé de m’accrocher pour leur donner les résultats qu’ils attendaient de moi, ensuite il y a eu le travail, mon odieux patron, l’université et le Club. Dans tout ça, si j’ai pu prendre certaines décisions par moi-même, j’ai toujours su que je n’étais pas apte à décider de mon avenir par moi-même et que j’aurais toujours des comptes à rendre aux personnes influentes faisant partie de ma vie. « Non, c’est ce que j’en fais qui me donnent cette impression, je me suis construit une image à travers elles. » Je ne suis plus la fille de paysans qui devait travailler vingt heures par jour pour gagner assez d’argent de poche pour acheter des bonbons à la boulangerie. Je mène le train de vie que j’ai toujours voulu mener, pas de la meilleure des manières, certes, mais peu importent les moyens tant que le résultat est là. Raelyn n’a pas l’air de le comprendre et pourtant j’ai l’impression qu’elle fait exactement pareil. Elle aussi a une image à préserver et ce n’est pas en chaussant des sabots et un bandana à carreaux qu’elle parviendrait à renvoyer l’image de reine qu’elle donne aujourd’hui. Le matériel peut sembler secondaire mais je ne crois pas que ça le soit. Il est étonnant de réaliser à quel point nous sommes différentes et pourtant similaires. Je ne recherche pas le frisson, loin de là, j’aime la sécurité et pouvoir me projeter vers l’avenir, mais moi aussi je veux plaire et je veux posséder ces belles choses dont je n’ai pas besoin juste pour briller. « Et tu l’as trouvé ? » Je ne sais pas si elle est pleinement satisfaite de son existence, elle en a l’air, bien sûr, mais il est tellement facile de faire croire que l’on se complait dans une vie qui est en réalité plus fade que ce qu’on a imaginé. Son passé semble avoir été très différent de son présent mais j’imagine que c’est le cas de beaucoup de gens, en revanche, j’ai l’impression que contrairement à beaucoup de personnes, elle a du mal à accepter ce qu’elle a pu vivre et fait tout pour son avenir soit drastiquement différent. J’imagine que je n’en saurais pas plus pour l’instant, ou même à jamais, mais j’ai l’impression que petit à petit, elle m’offre une place dans son monde et ça me plait. « Oui, ça devrait aller. » Mensonge. Je vais passer la nuit à réfléchir, à me repasser le film de l’agression, à faire une liste de toutes ses conséquences probables et à appréhender la conversation moins plaisante que nous aurons certainement le lendemain. Mais elle n’a pas besoin de savoir tout ça, elle cherche juste à prendre congé et je n’ai pas l’intention de la retenir. « Je ne partirais pas comme une voleuse. » J’affirme, sans savoir si ça faisait partie de ses craintes ou non. « Tu en as déjà assez fait pour moi ce soir, je ne veux pas te retenir. » Je lui laisse la possibilité de mettre un terme à cette soirée improvisée bien que l’envie de passer les prochaines heures sur le canapé sous un plaid soit totalement inexistante. Cette soirée a probablement été la pire épreuve que j’ai eu à traverser jusqu’ici et pourtant, elle m’a ouvert de nouvelles perspectives. On dit que rien n’arrive pas hasard et je commence à croire que c’est la vérité.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Everything's been so messed up here lately Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson
Est-ce qu’elle est consciente qu’elle vient de prendre une décision lourde de conséquence ? Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle a scellé son destin ce soir, c’est peut-être un peu exagéré, mais la décision qu’elle vient de prendre n’est pas de celles que l’on efface en un claquement de doigts. On ne donne pas sa lettre de démission du jour au lendemain parce que finalement les horaires sont compliqués, on ne décide pas de se mettre à mi-temps parce qu’on envisage de fonder une famille, rien de tout ça. Je ne sais pas si elle est prête, mais je ne peux pas le savoir avant de lui avoir laissé sa chance de me le montrer. Ce n’est pas en gardant un pied en dehors qu’elle va pouvoir prouver quoi que ce soit, et j’ai envie de lui donner la chance de mon montrer qu’elle peut être autre chose que Primrose la prostituée, à laquelle on ne fait appel que pour ses basses besognes. Alors ça ne sera fera certainement pas en un jour, ni en un mois, mais je sais d’expérience que Mitchell récompense ceux qui font du bon boulot et s’investissent. Les cartes seront entre ses mains. « Parfait. » Je la regarde quelque seconde, avant de hocher doucement la tête. Je n’ai rien à ajouter. Elle sait dans quoi elle s’embarque, j’espère qu’elle le sait, en tout cas j’ai le sentiment d’avoir tout fait pour.
Alors que mes yeux sont posés sur la vue du Brisbane nocturne et que mes coudes sont appuyés sur le rebords du balcon, je sens les yeux de Primrose se poser sur moi. Qu’est-ce qu’elle voit, quand elle me regarde ? Les choses ont tellement changé en quelques semaines, quelques mois même que je serais bien incapable de répondre à cette question, moi qui me targue pourtant de pouvoir lire en la plupart des individus lambda comme dans un livre ouvert. Mais Primrose n’est pas un individu lambda, je le découvre un peu chaque jour. Je ne sens plus la crainte qui était si présente à nos débuts, pourtant à sa place j’en aurais gardé un peu, m’apprivoiser est une tâche difficile, je ne sens plus la distance, et ces reproches. J’ai bien du mal également à savoir que je me verrai, si j’étais à sa place. Mon entrée dans ce monde s’était faite via quelqu’un que j’aimais, envers lequel j’avais le sentiment d’être redevable jusqu’à la fin de mes jours, jamais je ne me suis posée la moindre question. Prim s’en pose elle, peut-être parce que la plus grande différence entre elle est moi, c’est qu’il lui reste encore un semblant d’alternative. « Tu es vraiment si libre que ça ? » Comment penser le contraire, quand on a cette vue sur les immeubles éclairés ? Je ne vis pas dans cage dorée, ou l’on m’aurait mise pour que je fasse de grand sourire et que je me conduise en parfaite marionnette lorsqu’on a besoin de moi, et c’est ce que j’aime dans la relation professionnelle qui m’unit à Mitch. Je sais qu’il m’estime et accorde de l’importance à mon opinion, mais reste un grand têtu. Il est difficile à atteindre, souvent borné, et fonce sans en faire à sa tête. Je ne suis pas libre de m’en aller je suppose, comme tout le monde, mais je sais aussi que Mitch ne lèverait pas la main sur moi et ne pointerais pas de flingue en ma direction sans que je ne commette un acte de trahison absolu, et indéniable. Parce qu’il a fait la promesse de me protéger, à quelqu’un dont il se sent coupable de la mort dans un certain sens, il me l’a avoué à demi-mot. Alors oui je me sens libre, libre d’aller et venir où je veux, de coucher avec qui je l’entends, de boire et de m’abrutir de stupéfiants si j’en ai envie, libre de mener mes activités professionnelles comme je l’entends tant que le résultat et là. Et pour l’instant, j’arrive à me convaincre que ça me suffit. « Je ne sais pas ce que tu entends par si libre que ça mais je ne suis pas un animal domestiqué. » Je laisse échapper un sourire, parce que c’est évident en fait. « Je n’ai jamais pu faire ce que je voulais, alors ça ne risque pas de me manquer. » C’est un peu triste comme constat au fond, mais je ne rajoute rien, parce qu’elle ne m’a pas demandé mon avis pour le coup, et que je ne suis pas sa psychologue. Je me contente de l’observer, d’observer ses réactions en tirant une bouffée sur ma cigarette. « Non, c’est ce que j’en fais qui me donnent cette impression, je me suis construit une image à travers elles. » Une image donc. C’est peut-être la différence entre elle moi sur ce sujet. J’ai toujours été celle que je suis, au fond en tout cas, débordant d’assurance, avec une grande gueule et une envie d’être regardée, d’être observée. Mes vêtements de créateurs ne sont finalement qu’une touche finale, une façon d’exprimer celle que je suis plus facilement que si je portais des fripes. Elles ne m’ont pas aidée à me construire, à construire celle que je suis, elles en sont l’expression. « C’est étrange, j’ai toujours pensé que les miennes étaient ma façon d’exprimer qui j’étais, mais sans elle je reste la même personne. Elles ne me façonnent pas. » Pourquoi je réponds à ses questions, alors que rien ne m’y oblige ? Je ne sais pas à vrai dire. Demain les choses seront peut-être différentes. « Et tu l’as trouvé ? » Le frisson ? Je laisse échapper un sourire. « Cette vie est beaucoup de choses, mais pas morne ou terne. » Oui dans un sens, j’ai tout ce à quoi aspirait Rachel-Lynn en grandissant. Mes doutes ne concernent que Raelyn.
J’ai du mal à imaginer comment elle va réussir à fermer les yeux, je suis même sure qu’elle n’osera pas se lever pour aller aux toilettes, mais je ne suis pas là pour lui tenir la main, elle le sait et ne s’étend pas. Elle a compris mon fonctionnement la petite. « Oui, ça devrait aller. Je ne partirais pas comme une voleuse. Tu en as déjà assez fait pour moi ce soir, je ne veux pas te retenir. » Je hoche la tête, avant d’écraser ma cigarette presque entièrement consumée à présent contre le rebord du balcon. Je la jette dans le vide d’une pichenette, avant de me retourner vers Prim. Je sais qu’elle va rester, comme je sais qu’elle va assumer demain les conséquences de cette soirée. Là-dessus je n’ai aucune crainte. « Je sais. Alors bonne nuit Primrose. » Je reste dans le salon, laissant soin à la jeune femme de refermer la baie vitrée et disparaît dans ma chambre sans jeter un regard en arrière. Je ne m’attendais pas à me coucher seule ce soit à vrai dire, mais si la soirée a été bien différente elle n’en a pas été moins intéressante. Après avoir quitté ma robe de soirée pour un short et un caraco de soie, je me glisse dans mes draps et m’endors, de mon côté, en un soupir.
❈❈❈❈
Lorsque mes yeux s’ouvrent je sais que je n’ai pas assez dormi, et que sans une présence dans l’appartement je serais certainement restée assoupie quelques heures de plus, mais il n’est pas l’heure de jouer à la belle au bois dormant. Sans vérifier que la jeune fille est toujours dans le salon – je sais qu’elle y est – je me glisse dans ma salle de bain pour me doucher rapidement, avant de brosser mes cheveux et d’enfiler un collant de sport noir et une brassière assortie. Quand je pénètre dans le salon, mon invitée a déjà replié le plaid et est assise en bout de canapé. Il est un peu tôt pour les discussions sérieuses, alors je me dirige vers le bar pour allumer la cafetière et sortir deux tasses – dans ma grande miséricorde. « Tu fais peine à voir. » Je laisse échapper un sourire. « Sans vouloir t’offenser. » Bien sûr que j’en fous au fond, qu’elle se sente offensée ou insultée, je n’en ai jamais rien eu à faire. J’ai beau m’adresser à être sur un ton amusé, ça reste vrai. Les marques autour de son cou son bien visibles après une nuit, et sa tempe a pris une jolie couleur violacée largement autour du pansement de fortune que j’ai appliqué hier sur sa blessure. L’odeur du café comment à me chatouiller les narines, et je remplis tour à tour les deux tasses, avant de revenir au salon et de les poser sur la table basse. Je lui laisse le temps de boire un café avant d’échanger plus sérieusement : vous voyez que je ne suis pas un monstre. Finalement, j'attrape mon café et le porte à mes lèvres, en scrutant son visage abîmé. « Tu vas avoir du mal à renflouer les caisses comme ça, je me trompe ? » Et à rembourser le Club donc, la question n'est pas anodine.
Je ne sais pas vraiment dans quoi je viens de m’embarquer mais j’ai pourtant la sensation de prendre la meilleure décision possible. Le Club ne va pas me rendre la tâche facile, je le sais, ce n’est pas une garderie remplie de personnes adorables présentes uniquement pour faire en sorte que ma vie soit plus facile. Je vais devoir me battre pour faire mes preuves et donner satisfaction à ceux qui auront besoin que je fasse mes preuves. J’ai conscience que je change de cage, je n’achète pas ma liberté, loin de là et c’est sans doute pour cela que j’ai du mal à croire Raelyn lorsqu’elle se prétend libre. Elle élude ma question d’ailleurs, évoquant les animaux domestiques pour les comparer à son statut. Il y a différents stades avant d’atteindre celui des animaux et heureusement, peut-être qu’elle se voile simplement la face lorsqu’elle prétend qu’elle peut faire ses propres choix, elle fait partie d’une organisation certainement plus grande qu’elle, c’est en tout cas ce que j’ai cru comprendre au cours de nos discussions. Lorsque je l’ai rencontrée, j’étais persuadée qu’elle était celle qui tirait les ficelles. Maintenant, je me demande si elle n’est pas plutôt un pion dans l’échiquier, aussi. Bon, peut-être un pion de luxe, je le reconnais, mais un pion quand même. Je me garde bien de faire une telle remarque à voix haute, bien sûr et je me contente d’acquiescer comme si son argument m’avait convaincue alors que c’est loin d’être le cas. Elle va sûrement s’en rendre compte, pour une raison que j’ignore, elle lit en moi comme dans un livre ouvert, mais peu importe, je ne suis pas une docile petite servante, j’ai mes propres opinions et lorsque je ne suis pas paralysée par la peur, je parviens à les exprimer plus librement. Je me rends compte qu’il est possible d’avoir de vraies conversations avec cette femme et qu’elle n’est pas seulement le dragon autoritaire qu’elle semble être au premier abord. Cependant, je crois que je préférais lorsque nous n’évoquions pas ce qui nous pousse respectivement à aimer toutes les belles choses qui nous entourent. Je n’aime pas donner l’image de cette fille superficielle que je n’ai pas envie d’être et que je suis pourtant. Devoir me justifier sans en avoir les moyens n’est pas simple et l’assurance dont fait preuve Raelyn qui semble savoir exactement quelle est la place de tout l’aspect matériel dans sa vie ne me rassure pas. Je reste muette, un peu mal-à-l’aise et presque ravie, même lorsque l’heure du coucher arrive enfin. Pourtant, ça devrait me faire peur, je sais exactement ce que me réserve le lendemain matin et la conversation que je vais subir va être compliquée parce que je sais pertinemment que je n’ai pas d’arguments à donner pour me justifier ou rendre ma culpabilité un peu moins importante. John a tout gâché en venant s’en prendre à moi ce soir, il aurait peut-être mieux valu pour moi qu’il réussisse à m’étrangler, finalement.
❈❈❈❈❈❈
Ma nuit est de courte durée. Je me tourne, je me retourne et je me retourne encore cherchant un sommeil qui ne vient pas alors que chaque détail de la soirée me revient en mémoire. Fermer les paupières les rend encore plus nettes dans mon esprit et l’appréhension de la journée qui m’attend le lendemain – ou plutôt dans quelques petites heures – me rend totalement incapable de lâcher prise pour m’endormir sereinement. Je dois avoir réussi à m’assoupir malgré tout puisque lorsque j’ouvre de nouveau les yeux, mon téléphone m’indique que du temps s’est écoulé depuis la dernière fois que je l’ai regardé. Malgré tout, j’ai conscience qu’il me manque au moins cinq heures de sommeil pour être vraiment reposée. Malgré la douche d’hier soir, j’ai les yeux cernés et il me suffit de croiser un miroir pour me rendre compte que la marque autour de mon cou est devenue encore moi et que la blessure sur ma tête fait peur à voir également. Baisser les yeux sur mon poignet me montre que ce dernier a souffert également, John a certainement un peu abusé en salle de musculation et j’ai la peau qui marque facilement. Le combo parfait. Je tourne en rond dans le salon, j’ai remis tout en ordre, on ne dirait même pas que j’ai dormi ici – je ne suis pas sûre de pouvoir considéré que j’ai vraiment dormi d’ailleurs – et j’ai l’impression que les minutes s’étendent alors que j’attends impatiemment l’arrivée de Raelyn. Pourtant, lorsqu’elle pénètre dans le salon, je me raidis sur le canapé où je me suis de nouveau assise. J’ai conscience que la conversation qui va suivre ne pas être agréable et je prends à peine en compte la pique qu’elle me lance, qui s’apparente plus à une vérité qu’à une critique, dans le cas présent. « Bénissons le créateur du fond de teint. » Je plaisante, sans pour autant y mettre du cœur tant j’appréhende la suite. Nous savons toutes les deux que même le meilleur fond de teint du monde ne permettrait pas de dissimuler ces blessures vu leur état. En plus, lorsque je danse sur le podium du club, il fait chaud, je transpire et ce n’est pas en ramenant un homme dans un des salons privés que je parviendrais à conserver mon maquillage intact. Mes blessures vont être évidemment difficiles à dissimuler et alors que Raelyn prépare un semblant de petit-déjeuner – si on peut appeler comme tel une tasse de café – les hostilités sont lancées. « En effet, ça va compliquer les choses. » J’avoue, laissant le silence s’étirer pendant quelques secondes avant de reprendre la parole. « Je n’avais pas trop prévu l’indisponibilité de mon principal outil de travail et… » Je marque une nouvelle pause ponctuée par un soupir. « … Je n’ai pas vraiment de solution pour continuer à travailler malgré tout ça. » Je désigne les marques de mon corps par ça bien sûr. « J’imagine que le remboursement va prendre un peu plus de temps que prévu. » Je baisse les yeux vers le sol, incapable de soutenir son regard alors que je suis en train de lui avouer que je ne suis pas capable de tenir mes engagements. « Mais je rembourserais tout, j’en ai fait la promesse et je la tiendrais. » Je rappelle mes engagements, bien sûr, parce que ça me parait essentiel et que je veux qu’elle se rende compte que ce petit contretemps ne signifie pas que je laisse tomber. Malgré tout, j’ai conscience qu’elle m’a déjà fait une fleur en acceptant ce remboursement en différé. « Si in en parle, j’imagine que c’est parce que ça ne peut pas être aussi simple que ça, n’est-ce pas ? » Autant être réaliste, le Club ne fait pas de cadeau, Raelyn me l’a dit et puisque j’ai commis deux erreurs en un laps de temps particulièrement restreint, je ne vais pas m’en tirer comme ça.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Elle n’a pas l’air d’avoir réellement trouvé le sommeil la demoiselle. Ses traits sont tirés comme si elle venait de vivre une nuit de folies et d’excès, alors que la réalité est bien moins drôle, ses yeux sont gonflés de fatigue, mais finalement tout ça n’est même pas ce qui choque le plus au regard des marques laissées par la violence de son altercation de la veille. Il ne l’a pas ratée, l’enfoiré, et je sais que les séquelles psychologiques doivent être plus importantes encore, même si elles sont pour l’instant complètement invisibles. Elle a cru mourir, elle l’a dit elle-même, comment continuer à fonctionner normalement le lendemain d’une expérience comme celle-ci ? Mais elle donne le change, elle se rattrape aux branches et sans avoir jamais vécu ce type d’expérience cela me fait sourire, parce que je sais que j’adopterais le même type de comportement si j’étais à sa place. Comme moi, elle m’a l’air réticente à laisser apparaître le moindre signe de faiblesse, et si je n’étais pas venue la chercher hier soir alors qu’elle se trouvait en état de choc, j’aurais même pu y croire à cette carapace. Bien joué gamine. « Bénissons le créateur du fond de teint. » Je lui adresse un sourire, encore à moitié éveillée – je ne le serai pas complètement tant que je n’aurais pas avalé un café, ce qui consiste chez moi en un petit déjeuner puisque habituellement je ne me lève pas aux aurores.
Elle reste assise, le dos droit sur le rebord du canapé, et je sens même la tension dans son corps lorsque je me tourne vers elle. Nos relations ne sont plus ce qu’elles étaient aux premiers jours, mais la bulle dans laquelle nous nous trouvions hier soir semble avoir éclaté. Elle a peur – j’en suis consciente – de comment risque de tourner la discussion ce matin. Qu’elle se rassure, je ne vais pas lui tirer une balle en pleine tête pour la punir pour ce qu’un enfoiré lui a fait : cela serait de mauvais goût et ne me ferait pas retrouver mon argent. Mais il faut trouver une solution, j’en suis consciente et elle aussi. J’ai beau être patiente, enfin façon de parler, les promesses ne me suffiront pas éternellement, et surtout, elles ne suffiront pas éternellement à Mitchell. A côté de lui, je passe pour une personne raisonnable, c’est dire. Trempant mes lèvres dans mon café, je l’observe se débattre avec la situation. « En effet, ça va compliquer les choses. » Je hoche doucement la tête, sans répondre, parce que je préfère voir ce qu’elle a à proposer. « Je n’avais pas trop prévu l’indisponibilité de mon principal outil de travail et… » Elle cherche ses mots, hésite, pousse un soupir. Je sais que l’exercice n’est pas facile, elle ne sait pas comment se sortir de tout ça, et je ne suis pas du genre à la rassurer pour la mettre à l’aise. Je l’ai fait hier soir parce qu’elle m’a fait de la peine, mais aujourd’hui c’est une adulte, et qu’elle soit fautive ou pas elle doit assumer le résultat de son honnêteté mal placée. « … Je n’ai pas vraiment de solution pour continuer à travailler malgré tout ça. » Non, j’imagine mal quel homme voudrait payer cher pour passer une nuit en sa compagnie. Même moi elle ne m’est d’aucune utilité tant qu’elle ressemble à un sac de frappe. « J’imagine que le remboursement va prendre un peu plus de temps que prévu. » Elle penche la tête et baisse les yeux vers le sol. Ah non gamine, pas de ça avec moi, assume et soutient mon regard. Montre-moi que tu es une adulte et que tu es prête à jouer dans la cour des grands. « Mais je rembourserais tout, j’en ai fait la promesse et je la tiendrais. » Un silence s’installe pendant quelques secondes, alors que je réfléchis à quelle attitude adopter avec elle. Lors de notre dernière entrevue, elle a tout fait pour me convaincre qu’elle était digne de confiance, seulement là elle ne m’aide pas. J’ai envie de croire qu’elle est fiable, j’ai envie de croire que ça y est, elle se projette dans l’univers de la pègre et l’illégalité. Mais ce ne sont que de mots, et pour l’instant les faits sont assez simple : elle a enchainé les erreurs. Le fait que cela soit la première fois ne change rien, pas à mes yeux. « Si on en parle, j’imagine que c’est parce que ça ne peut pas être aussi simple que ça, n’est-ce pas ? » A mon tour de pousser un soupir en l’observant, et de secouer doucement la tête de droite à gauche.
J’ai envie de lui donner sa chance, réellement, parce qu’il y a quelque chose en elle qui me pousse à me dire qu’elle en vaut la peine. Un je ne sais quoi que je suis incapable d’analyser. Peut-être que je suis plus sensibles à ceux qui me ressemblent, et que la jeune femme me fait penser à l’adolescente que j’étais. « Tu m’as demandé ce que tu deviendrais, si tu choisissais le Club. » Je ne réponds pas directement à sa question, j’emprunte un chemin détourné, un chemin voué – je le sais au fond – à me rassurer quant aux motivations de la jeune femme. « Je te retourne la question. Qu’est-ce que tu as envie de devenir ? » Au sein de l’organisation j’entends, parce que si elle commence à me parler de sa brillante carrière d’avocate autant dire qu’il risque d’y avoir un malentendu. J’ai besoin d’entendre qu’elle se projette, que tout ça n’est pas qu’une lubie passagère, dû à l’état de choc dans lequel elle se trouve où à sa reconnaissante envers moi pour l’aide que je lui ai apporté hier. Je n’ai que faire de sa reconnaissance. Je veux pouvoir me fier à elle. Alors ce n’est pas un entretien d’embauche, je ne suis pas en train de lui demander où elle se voit dans dix ans. Je veux connaître ses motivations, je veux qu’elle me montre que je n’ai pas tort de lui faire confiance, et que si je choisis de fermer les yeux sur ce délai je ne le regretterais pas. « Non effectivement, ça n’est pas aussi simple. » Elle aimerait, et au fond j’aimerais pouvoir lui dire que ça l’est, mais le Club n’est pas une organisation à but lucratif, et je ne suis pas mère Térésa. « Il va falloir deux semaines, au bas mot, pour que tu retrouves un visage qui te permette de bosser. C’est rien en soi tu vas me dire. C’est beaucoup par contre, si je ne suis pas sûre de pouvoir me fier à toi. » Je réfléchis un instant, avant de poursuivre. « Tu vas rencontrer Mitchell. Il est largement que je t’introduise à lui de toute façon, erreur ou pas erreur. » Parce que le Club est à ses yeux une famille, et qu’il en connait personnellement chaque membre. Dans un sourire, je rajoute. « T’en fais pas, il est pas aussi impressionnant que moi. » Oh si, il l’est. Mais il est différent. Il est franc du collier, ne mâche pas ses mots, mais sais aussi être chaleureux et donner une impression de bienveillance, surtout envers ceux dont il est satisfait. Nous sommes tous deux des êtres charismatiques, mais Mitchell ne possède pas ma froideur. Au contraire, il bouillonne le boss.
Si j’appréhende la conversation qui va suivre, je ne me laisse pas envahir par la peur comme j’ai pu le faire par le passé parce que je crois que j’ai fini par apprendre à relativiser. Quelle que soit la tournure que prendra cette discussion, tout ce que je pourrais faire c’est l’accepter et me défendre comme je peux face aux excellents arguments dont Raelyn dispose. Inutile de jouer les pauvres petites choses fragiles et éperdument désolées, ce n’est pas ça qui me permettra de regagner l’estime de la reine et qui me permettra de me racheter auprès d’elle. S’il y a bien un truc que j’ai appris au cours de mes longues conversations avec Raelyn c’est qu’il est inutile de s’aplatir à ses pieds pour supplier, elle attend que je fasse mes preuves et c’est ce que je ferais. Je ne sais pas encore comment je vais m’y prendre, les événements d’hier soir sont encore trop frais dans ma tête pour que je puisse réfléchir convenablement. Tout est embrouillé, j’ignore ce qui va m’arriver, si je vais conserver mon travail, si j’en ai réellement besoin maintenant que j’ai accepté la proposition de Raelyn et que je vais enfin intégrer le Club contre lequel je n’aurais pas lutté si longtemps, finalement. Bien sûr, j’ai parfaitement conscience que ce n’est pas une décision à prendre à la légère et que je vais devoir me battre pour gagner une place au sein de l’organisation mais je me sens prête à relever le défi, je sais que je peux y arriver parce que sinon je ne me serais pas lancée là-dedans. Tout ce qui me retenait jusqu’à aujourd’hui, c’était surtout la peur d’échouer, mais je me rends compte que c’était stupide, que ça ne faisait que repousser une échéance qui arriverait tôt ou tard. C’est auprès de Raelyn que se trouve ma place et j’espère que mes deux erreurs successives n’ont pas gâché mes chances de faire mes preuves. Je m’apprête au moins à recevoir un savon, aussi suis-je surprise de constater que ce n’est pas le cas mais que c’est mon dévouement pour le Club qui l’interroge de nouveau, ou plutôt quelles sont mes perspectives d’avenir. « Je veux devenir autre chose qu’un objet. » C’est tellement évident que je n’avais sans doute pas besoin de l’exprimer à voix haute. Je suis une poupée pour tous les hommes qui viennent profiter de moi tous les soirs et ce n’est pas ce à quoi j’aspire pour mon avenir. Alex me l’a dit, quand je serais vieille et flétrie, aucun homme ne voudra de moi et je serais bien obligée de me renouveler. Or, ce n’est pas ce dont j’ai envie, je veux évoluer et grandir et non pas me retrouver à vendre des hot-dogs dans un stand miteux quand je n’aurais plus l’âge de passer dans les bras d’hommes qui ne poseront plus le même regard sur moi. « Je veux avoir ma place, que mon opinion compte et mes actes aussi. » Elle n’a pas besoin de me rappeler que je vais devoir faire mes preuves pour en arriver là, j’en ai pleinement conscience. « Je n’ai pas de projet concret parce que, tu l’as dit toi-même, mon évolution dépendra de mes actes, mais je veux m’investir. » Je ne suis pas qu’une prostituée, j’aimerais pouvoir exploiter d’autres de mes facultés et montrer que mon corps n’est pas mon seul outil de travail. Je me doute qu’il va me falloir du temps pour sortir de cette image et qu’il sera plus facile pour eux de m’exploiter dans un domaine que je maitrise déjà bien mais je ne ferais pas ça toute ma vie, en tout cas je l’espère. Malheureusement pour moi, le sujet principal revient bien vite sur la table et mon incapacité à trouver la solution miracle qui résoudra tous mes problèmes est incroyablement frustrant. Tout ce que je peux faire, c’est hocher la tête alors qu’elle exprime ses doutes qui sont totalement justifiés. Je n’aime pas commettre des erreurs, je n’aime pas avoir tort et j’aime encore moins être impuissante lorsqu’il s’agit de tout remettre en ordre. Pourtant, c’est mon quotidien, me planter est certainement ce que je fais de mieux et ramer pour essayer de maintenir ma vie sur des railles un peu rouillées est également une de mes principales activités. Il faut vraiment que ça change. « Je sais que ce sont deux semaines de trop. » J’admets, à contre-cœur alors que j’aurais tant aimé pouvoir lui apporter la solution miracle qui n’existe probablement pas dans mon cas. « Je trouverais un moyen de prouver que je suis fiable. » J’en suis absolument convaincue. Obtenir la confiance de Raelyn est beaucoup trop important pour que je ne prenne pas la peine de me battre. J’ai été beaucoup trop stupide dans un laps de temps très restreint mais je ne peux pas laisser ces événements ternir l’image positive qu’elle pouvait avoir de mon dévouement et de mon investissement. Alors certes, mon affirmation ne se base sur rien de concret, mais je vais trouver, même si je ne dois pas dormir pendant la prochaine semaine pour faire fonctionner mes méninges à la place. Pourtant, je reste assez confiante, surtout lorsqu’elle me parle de rencontrer Mitchell ce qui est un signe que mon intégration est en bonne voie. Toutefois, le côté impératif de la chose me fait un peu peur, j’ai l’impression qu’elle a l’intention d’agir très vite, c’est-à-dire maintenant et je ne peux décemment pas apparaitre devant Mitchell dans cette tenue. « Aujourd’hui ? » Je demande, vaguement inquiète malgré tout et consciente que le look fin de soirée trop arrosée ne risquerait pas de jouer en ma faveur. Les blessures ne seront pas faciles à dissimuler mais je peux au moins tenter de me maquiller convenablement, d’avoir une tenue potable et d’essayer de regagner l’assurance qui m’a abandonnée lorsque John avait ses mains autour de mon cou. « Et dire que tu t’acharnes à essayer de me convaincre que tu n’es pas si impressionnante que ça pour ensuite me confirmer que tu en as pleinement conscience. » Je souris, pour la première fois depuis le début de la matinée, parce qu’elle me permet d’oublier pendant un instant la merde dans laquelle je me suis fourrée. « Rien que pour entendre ça, je ne regrette pas d’avoir failli mourir. » C’est sûrement un peu trop tôt pout l’auto-dérision mais peu importe. « J’imagine que c’est une sorte d’entretien d’embauche ? Je dois me préparer à répondre à quel genre de questions ? » Après tout, elle m’a un peu recommandée en quelques sortes, j’imagine qu’elle veut être fière de son poulain et je ferais tout pour qu’elle le soit, c’est la moindre des choses après tout ce qu’elle a fait pour moi.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Everything's been so messed up here lately Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson
Je suis heureuse, parce que j'ai gagné. Lors de notre dernière conversation, Primrose avait choisi de temporiser la proposition que je lui avais faite, et dans un sens c'était une bonne chose. Je ne voulais pas qu'elle se jette dessus, sans réfléchir aux conséquences que ce type de décision aurait sur sa vie, comme on se jette sur une paire de chaussure ou comme on décide quel plat on va manger à midi. Je voulais qu'elle soit sure, qu'elle soit prête à se dévouer corps et âme à la voie qu'elle choisirait, mais une chose était certaine : je voulais qu'elle choisisse celle que je lui offrais. Alors malgré tout j'étais resté avec un sentiment doux amère après notre dernière rencontre, et je dois surement remercier l'ordure qui lui a refait le portrait et a menacé sa vie ce soir : cela semble lui avait avoir fait l'effet d'un électrochoc. Pourquoi je ne sais pas, je ne suis pas psychologue et ne me risquerais pas à tenter d'analyser les tenants et aboutissants de sa réflexion. Mais à présent elle est là et semble assez sûre d'elle. J'espère de toute cœur qu'elle l'est, puisque si on peut renvoyer un plat en cuisine s'il ne nous plait finalement pas, il est plus difficile de revenir sur le type d'engagement implicite qu'elle est en train de prendre vis à vis de moi et de toute l'organisation que je représente. « Je veux devenir autre chose qu’un objet. » En silence je l'observe, sans toucher à ma tasse de café. Parce que je ne peux feindre l'indifférence, parce que cela m'intéresse cruellement. Je n'argumenterai pas en tenant de la rassurer, de lui expliquer qu'elle est plus que ça parce qu'on sait toutes les deux que c'est faux. Mais elle peut devenir plus. « Je veux avoir ma place, que mon opinion compte et mes actes aussi. » La laissant terminer je croise mes bras contre ma poitrine. Je crois que ce qu'elle met dit me plait plus que l'idée qu'elle fasse tout ça pour s'acheter des vêtements de luxe et de belles chaussures. J'ai toujours préféré les ambitieux aux matérialistes. « Je n’ai pas de projet concret parce que, tu l’as dit toi-même, mon évolution dépendra de mes actes, mais je veux m’investir. » C'est un peu trop beau pour être vrai, et je me demande si ce qu'elle vient d'ajouter elle le pense vraiment ou si elle me dit ce qu'elle pense que veux entendre. Elle veut s'investir, c'est une bonne chose, mais est-ce sa motivation principale ? J'ai du mal à y croire et je me demande si elle n'est pas animée par des motivations plus égoïstes, parce que je sais que c'était mon cas. Elle me semble plus du genre par la volonté de tirer son épingle du jeu que par celle de s'investir et de faire prospérer l'organisation, ce n'est pas une mauvaise chose en soi mais si c'est le cas j'aurais préféré qu'elle me l'avoue. « Tu dis que tu veux t'investir parce que tu penses que c'est ce que je veux entendre ou c'est réellement le cas ? » Un sourire sur le visage, je l'observe quelques secondes avant de poursuivre. « Je peux pas te promettre que tu seras plus un objet dès demain. Mais si t'es aussi déterminée que ce que tu le dis, ça viendra. » Je n'ai jamais été un objet de désir, une poupée avec laquelle les hommes jouent, mais lorsque j'ai rejoint le Club je n'étais rien. Rien qu'une dealeuse racolant dans des endroits malfamés. « La seule chose sur laquelle tu seras jugée ici c'est ton efficacité. Si tu veux que ta voix compte, je te conseille de t'appliquer à être efficace. » Son milieu social, son passé, rien de toute ça n'a d'importance dans la pègre.
La solution miracle à sa double erreur je ne la connais pas. Et ce n'est pas à moi de la trouver à vrai dire, elle cherche tant à me prouver qu'elle a de la ressource ? C'est le moment. « Je sais que ce sont deux semaines de trop. » Je hoche la tête en guise de réponse. Je ne vais pas lui frotter le dos et la rassurer en lui disant que non ce n'est pas la vérité. Parce que c'est le cas. « Je trouverais un moyen de prouver que je suis fiable. » Je la dévisage sans rien dire, avant de porter ma tasse de café jusqu'à mes lèvres. Mon silence ne veut pas dire que je passe l'éponge, que je pardonne ou que j'oublie ses erreurs. Mais je ne vois pas l'utilité de lui hurler dessus. Elle pense pouvoir trouver une solution ? Bien, je n'attends que ça, prête à la cueillir au tournant si elle n'y parvient pas. C'est sa responsabilité à présent, elle s'est engagée et m'a fait une quasi promesse : celle de m’apporter satisfaction, j'attends d'elle qu'elle fasse à présent.
« Aujourd’hui ? » Je sens l'hésitation dans sa voix, alors que l'idée de la jeter aux loups dans cet état ne m'a pourtant pas traversé l'esprit. La présenter à Mitchell avec le visage tuméfie et habillée comme une strip-teaseuse n'est pas l'idée du siècle, et je ne vois pas ce que cela pourrait apporter de bon. Non, chaque chose en son temps. J'esquisse un sourire amusé, parce que la réponse est évidente. « Non, pas aujourd'hui. Sans vouloir être désobligeante je n'ai pas envie qu'il pense que je me suis trouvé une nouvelle passion consistant à ramasser les chiens écrasés au bord du trottoir. » Le sans vouloir être désobligeante était peut-être de trop pour le coup. Je ne sais pas. « Et dire que tu t’acharnes à essayer de me convaincre que tu n’es pas si impressionnante que ça pour ensuite me confirmer que tu en as pleinement conscience. » Elle m'amuse à présent, elle ne semble plus me craindre, ou plus autant en tout cas. Elle baisse peut être trop vite sa garde finalement, mais ce n'est pas mon problème. Quoi qu'il en soit je suis honnête avec elle, et tant que nos intérêts convergent elle n'a rien à craindre de moi. « Rien que pour entendre ça, je ne regrette pas d’avoir failli mourir. » Je laisse échapper un léger rire avant de terminer mon café et de secouer doucement la tête. « Peut être que de bonnes choses découleront de cette soirée, qui sait... » La bonne élève qui sommeille en elle semble par contre rapidement reprendre le dessus, alors qu'elle s'inquiète déjà de sa rencontrer avec Mitch. Pas si sereine que ça la demoiselle. Elle n'était pas sure de vouloir rejoindre nos rangs, mais maintenant qu'elle s'est projetée elle semble avoir peur qu'on le lui refuse. « J’imagine que c’est une sorte d’entretien d’embauche ? Je dois me préparer à répondre à quel genre de questions ? » Je réfléchis quelques secondes avant de lui répondre. « Tu n'es plus à l'université. C'est pas un test pour lequel tu peux bachoter, et la vérité c'est que je peux pas prédire à l'avance la tournure que prendra la conversation. » Parce que Mitch est au moins aussi imprévisible que moi. « Mais si tu trouves que j'ai des problèmes de confiance et de lâcher prise, attends de rencontrer le boss. » Mitchell était un parano dans l'âme, et les gens à qui il se fiait réellement devaient se compter sur les doigts d'une seule main. Un main à laquelle on aurait amputé quelques doigts.
La conversation a pris un tournant plus sérieux et plus officiel aussi alors que nous abordons enfin cette proposition que je finis par accepter après des semaines de réflexions qui ne m’ont menée qu’à une impasse. Je crois que sans les événements de cette soirée, j’aurais sans doute toujours été incapable de choisir alors que la solution pour laquelle j’opte me parait être une évidence à l’heure actuelle. Je ne sais pas si je réalise vraiment dans quoi je m’embarque mais je sais que c’est le meilleur choix pour moi car c’est celui me permettra de ne pas mourir d’ennui tout en m’apportant éventuellement l’ascension sociale que je désire tant. Je suis faite pour briller, je l’ai toujours su et si mes tenues m’ont permis jusqu’ici d’attirer les regards lorsque je m’en donnais les moyens, je veux aussi participer à ces jeux de pouvoirs qui me paraissent si attrayant vu de l’extérieur. Mon seul problème est que je n’ai l’habitude de jouer que pour gagner et je sais pertinemment que je vais me heurter à une forte concurrence que je ne suis même peut-être pas prête à affronter. Comme me l’a si justement dit Raelyn en personne, c’est une chose d’être faible et autre chose d’avoir l’air faible et si je voudrais évidemment croire que je ne suis concernée que par la seconde option, je n’en suis malheureusement pas vraiment certaine. Il va falloir que je m’endurcisse c’est primordial si je veux atteindre l’objectif que je tente de décrire à Raelyn sans pour autant lui en dire trop sur mes ambitions de peur qu’elle me rappelle que je ne suis qu’en bas de l’échelle et que la gravir prendra du temps. « J’ai arrêté il y a bien longtemps d’essayer de savoir ce que tu souhaitais entendre. » Je n’ai jamais vraiment réussi à la cerner et à la comprendre alors réussir à dire ce qu’elle a envie que je dise, c’est totalement irréalisable. Je réponds à sa question sans y répondre, toutefois, parce que j’estime qu’elle sait au fond d’elle pourquoi j’ai accepté cette proposition ce soir et ce que ça implique pour moi. Si c’était quelque chose qui n’avait pas d’importance, jamais je n’aurais eu besoin d’autant de temps de réflexion. Or, j’ai pris ces semaines pour avoir le temps de digérer toutes les informations essentielles ainsi que pour mesurer les futures conséquences de mes actes. Je sûre de moi et de l’investissement que je veux donner au Club, si elle ne me croit pas, tant pis, je lui prouverais le contraire bien assez rapidement. Bien entendu, je sais que tout repose sur mes épaules et qu’il ne suffira pas d’un claquement de doigts pour que je devienne un membre important et influent de cette organisation. « Evidemment, mais la perspective de ne plus l’être un jour reste bien plus enthousiasmante que celle de le rester jusqu’à ce que mon corps ne me permette plus de l’être. » Puisque que c’est exactement ce qui m’attendait et ce qu’Alex m’a suggéré il y a peu de temps. Je vieillis, comme tout le monde et si je pouvais prétendre conserver mon outil de travail pendant de longues années encore, il y aurait forcément eu un moment où l’argent aurait commencé à se faire rare et où j’aurais alors galéré pour tenter une reconversion professionnelle. J’ai foi en moi et en mes capacités. « Tant mieux, je n’ai jamais eu l’habitude de faire les choses à moitié. » Six ans, ça fait six ans que je mène cette double-vie sans m’écrouler de fatigue ou craquer devant la pression, alors être efficace pour faire entendre ma voix, ça me parait évidemment réalisable.
En revanche, la perspective de rencontrer Mitchell me rend, d’un seul coup, beaucoup moins assurée car si je sais qu’il est utile et pertinent que je me retrouve face à lui, j’ai aussi pleinement conscience que je ne suis pas à mon avantage actuellement et c’est ce que Raelyn ne manque pas de me faire remarquer, trop contente de me rappeler la soirée pourrie que j’ai vécu et la chance que j’ai eu de la voir voler à mon secours. Quelle bonne âme. « Si tu as vraiment voulu ne pas te montrer désobligeante, je me demande ce que ça doit donner lorsque tu as pour objectif de l’être. » Heureusement, je ne suis pas vexée vu qu’il ne s’agit que d’une simple vérité. Entre les marques sur ma tête, mon poignet et mon cou, les cernes évidents, la tenue que je portais déjà la veille et le maquillage que j’ai réussi à enlever sous la douche mais qui doit laisser apparaitre un visage aux traits tendus par la peur et l’angoisse ressenties quelques heures auparavant, je fais certainement peur à voir. Ce n’est pas dans de pareilles circonstances que j’ai envie de rencontrer celui qui peut accepter ou non ma venue au sein du Club. J’ai envie de lui montrer directement que je peux être à la hauteur et ce n’est pas en ayant l’impression que je vais m’écrouler à chaque fois que je mets un pied devant l’autre que je vais réussir à me vendre correctement. Je parviens peut-être à faire de l’humour mais c’est surtout pour masquer mon mal-être et mon envie de me rouler en boule sous ma couette pendant les cinq prochains jours, laissant mon cerveau en off alors que je profiterais d’un repos nécessaire et plus que mérité. « Si c’est le cas, j’ai hâte de les découvrir. » J’ignore ce que va m’apporter le Club, réellement, mais une chose est sûre, c’est que je ne peux que rebondir à présent alors que j’ai enfin choisi un chemin et que celui-ci me parait vraiment parfait pour moi. Raelyn a l’air contente de mon choix et même si je sais qu’elle se méfie encore, cherchant certainement à savoir si mon investissement va être à la hauteur de ses espérances compte tenu des nombreuses erreurs que j’ai commises dans un passé pas si lointain, je crois qu’à ses côtés, je pourrais évoluer au sein de cette organisation avec cette proposition aussi floue que prometteuse. Je vais donc devoir préparer cette rencontre du mieux que je peux pour pouvoir faire ressortir le meilleur de moi-même. Ça me tient réellement à cœur. « Je ne pense pas qu’on doive être nécessairement étudiants pour prendre la peine de se préparer à une rencontre professionnelle. Si ça peut te rassurer, je n’ai pas pour objectif d’apprendre des phrases toutes faites dans un bouquin nul destiné aux personnes dépourvues de charisme, j’aime juste arriver quelque part en sachant comment conduire mon discours pour éviter que mon interlocuteur perde son temps. » Et je pense sincèrement qu’à vingt ans, comme quarante ou soixante dix ans, tout le monde devrait être capable d’agir de la sorte et que ce n’est pas un signe de faiblesse que de se préparer à aborder quelqu’un. Mais bien sûr, si je peux me permettre de contredire son premier argument, je ne peux pas aller contre l’inconstance de Mitchell dans ses dialogues avec ses futurs employés, je vais donc devoir me contenter du peu que je sais sur lui pour aller à sa rencontre et je trouve ça un peu angoissant. Toutefois, Raelyn a été un bon crash test et si au départ nos rapports ont été un peu compliqués, je crois pouvoir me vanter de m’être sacrément améliorée avec le temps. « En tout cas, ça promet, j’ai hâte de rencontrer la pire version de toi-même. » Je plaisante, une fois de plus, consciente que, sans ressembler vraiment à Raelyn, Mitchell doit savoir – sûrement à cause de la voie qu’il a choisi d’ailleurs – qu’il lui est nécessaire de se méfier de tout et de tout le monde pour éviter des déconvenues.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Everything's been so messed up here lately Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson
« J’ai arrêté il y a bien longtemps d’essayer de savoir ce que tu souhaitais entendre. » Elle ne peut pas faire plus plaisir que ça à la version de moi qui se targue d’être complètement imprévisible. J’aime avoir l’impression de troubler, d’être impossible à domestiquer et j’ai conscience d’avoir une personnalité qui peut perturber pas mal de monde. Parce que je ne suis pas un cliché de membre de gang, mon sexe comme mon apparence font déjà de moi un ovni dans ce monde, mais au-delà de ça ma froideur, mon insensibilité et mon côté implacable viennent contraster le charisme dont je suis capable de faire preuve, et la confiance que je peux inspirer malgré moi ou plus souvent comme résultat de talent de manipulation. Et que dire de ce penchant étrange pour le sauvetage d’oisillons en détresse ? J’aime avoir de nouveaux jouets, des petites poupées à façonner à mon image, mais je sais aussi qu’il s’agit de plus que ça. Que si je tends la main à Prim comme j’ai déjà tendu la main c’est aussi parce que malgré ce que la plupart des gens aiment penser, le monde n’est pas noir ou blanc, et même moi je ne fais pas exception.
Cela dit elle a raison en fait, il vaut mieux être honnête avec moi que tenter de me mettre dans la poche, parce que cela marche rarement. Je n’aime pas être brossée dans le sens du poil avec des faux semblants, et je pense le lui avoir déjà fait comprendre. Je suis d’une honnêteté brutale, ce sont les mots que j’ai employés face à elle, et c’est aussi ce que j’attends de mes interlocuteurs, surtout ceux qui espèrent un jour travailler avec moi. Ceux qui tentent de m’endormir de compliments et paroles rassurantes ne fonctionne pas, cela m’énerve même. « Ce que je veux entendre, c’est la vérité. Plutôt simple finalement non ? » Pas tant en fait puisque jongler avec la vie de certains peut m’amuser, et j’en suis consciente puisque je rajoute un sourire. « Evidemment, mais la perspective de ne plus l’être un jour reste bien plus enthousiasmante que celle de le rester jusqu’à ce que mon corps ne me permette plus de l’être. » Elle a raison, et je n’ai rien à ajouter. Son corps se fanera, peut-être plus tard que celui d’une autre puisqu’elle a l’avantage de paraître bien plus jeune et innocente qu’elle ne l’est, mais il finira par la trahir. Assurer ses arrières est intelligent, mais c’est aussi sa seule chance de survie. « Tant mieux, je n’ai jamais eu l’habitude de faire les choses à moitié. » Je le sais, parce que encore une fois elle ne m’aurait pas intéressée si ça n’avait pas été le cas. Je ne perds pas mon temps. En réponse à tout ça je me contente de hocher la tête, n’ayant jamais été d’une grande loquacité.
Je ne mâche pas mes mots concernant son état et peut être que dans un sens je souhaite aussi à lui rappeler qu’elle m’est redevable. Mais dans les deux cas il s’agit d’un fait, et encore une fois, je n’énonce rien de plus qu’une vérité. Elle n’aurait rien à gagner à être introduite au boss aujourd’hui, Aaron lui avait attendu que je sois sevrée et remplumée, et je n’ai rien à gagner à ramener une escort dans son état devant Mitch. Comme moi, il ne possède que peu de patience. « Si tu as vraiment voulu ne pas te montrer désobligeante, je me demande ce que ça doit donner lorsque tu as pour objectif de l’être. » Elle n’a pas envie de savoir de quoi je suis capable lorsque je chercher à être désobligeante ou pire à blesser. Du genre, vraiment pas envie. J’ai gardé une âme de sale gosse lorsque je suis piquée ou provoquée. J’esquisse un sourire comme simple réponse, parce qu’elle m’amuse, et j’aime le fait qu’elle ose me répondre et faire mine de se rebiffer. « Si c’est le cas, j’ai hâte de les découvrir. » Moi aussi au final, je fais un pari avec la jeune femme, et je n’ai jamais réellement été si patiente. J’ai hâte de savoir si je me suis trompée ou si elle est digne de l’intérêt que je lui porte. Si jusqu’ici elle ne m’avait jamais déçue, elle relève aujourd’hui moins de l’évidence, même si je ne peux m’empêcher de voir quelque chose en elle. « Je ne pense pas qu’on doive être nécessairement étudiants pour prendre la peine de se préparer à une rencontre professionnelle. Si ça peut te rassurer, je n’ai pas pour objectif d’apprendre des phrases toutes faites dans un bouquin nul destiné aux personnes dépourvues de charisme, j’aime juste arriver quelque part en sachant comment conduire mon discours pour éviter que mon interlocuteur perde son temps. » Sa façon d’aborder les choses et bien différence de la mienne, qui généralement préfère la spontanéité à la préparation, mais je n’ai pas l’intention de me faire évangile. Je n’éprouve pas l’envie de la convaincre, et encore moins le besoin. Il faudra de toute façon qu’elle apprenne à composer avec le flou artistique de toute façon, et il faut bien commencer un jour, je lui en fais d’ailleurs part. « Il va falloir que t’apprennes à te débrouiller avec des situations dans lesquelles tu ne maîtrises rien de toute façon, autant s’y mettre tout de suite. » Parce que c’est ça le monde dans lequel j’évolue, de toute façon. Les choses se passent rarement comme planifiées, sont difficilement prévisible et il faut savoir réagir. Et c’est ça au fond qui me plait. « En tout cas, ça promet, j’ai hâte de rencontrer la pire version de toi-même. »La pire version de moi-même, l’expression me fait sourire. Sous bien des aspects c’est surement vrai, mais la différence entre Mitchell et moi c’est que généralement je ne suis pas de ceux dont on se méfie. Pas instinctivement. Un procureur n’aurait aucune chance avec un jury face à moi. « Je te contacterai quand j’aurais organisé la rencontre. Prépare-toi à ce que je le fasse au dernier moment d’ailleurs, il est assez occupé. » Mais cela va sans dire, étant donné la place qu’il occupe. Elle a raison d’ailleurs lorsqu’elle dit ne pas vouloir lui faire perdre son temps, c’est la meilleure des conduites qu’elle puisse adopter. Mitch et moi avons comme point commun d’aimer l’efficacité et les gens qui vont droit au but. « Tu vas réussir à rentrer chez toi ? » Ma façon de la congédier. Parenthèse ou pas parenthèse, je n’ai pas l’intention d’aller lui acheter des croissants.
Spoiler:
Plein de love, ça sent la fin pour moi Mais le début des aventures de Prim et Rae
Vouloir entendre la vérité est plutôt simple, en effet, malheureusement il a toujours été très difficile pour moi de la dire. J’ai pris l’habitude de mentir tout le temps parce que ma vie professionnelle n’a jamais été vraiment compatible avec ma vie d’étudiante et par conséquence, il m’a toujours fallu développer des talents d’imagination pour ne pas avoir à dire où je me trouvais et avec qui à certaines personnes un peu trop curieuses. Mentir est devenu une seconde nature au fil du temps et je crois malheureusement que je peux dire sans mentir qu’il n’y a pas une seule personne dans mon entourage qui n’a jamais eu à subir mes mensonges. Alors oui, il parait simple de dire seulement la vérité, surtout lorsque c’est tout ce qu’on nous demande, mais je pense qu’il va me falloir un peu de travail pour parvenir à cette transparence qu’elle attend de moi. Pourtant, je crois que je ne m’en sors pas si mal jusqu’ici, peut-être parce que je sais qu’elle est un peu trop perspicace et que même si je suis une bonne menteuse en temps normal, le fait que j’ai du mal à être à l’aise en sa compagnie influe de manière significative sur les talents que j’ai développé au fil du temps. Rien ne dit qu’à force de la côtoyer plus régulièrement, je ne deviendrais pas justement plus à l’aise et que mes aptitudes à dissimuler la vérité ne seront pas décuplées. Ou alors, peut-être que finirais par lui faire confiance et que je n’aurais aucune raison de lui cacher quoi que ce soit. Je ne peux pas me projeter aussi loin dans l’avenir, pour l’instant, mon futur me parait flou et incertain et il repose malheureusement sur ses épaules. Raelyn m’a prouvé depuis quelques semaines que je pouvais compter sur elle et je m’apprête une fois de plus à constater qu’elle est une femme de parole, je devrais sans doute être un peu moins sur la défensive maintenant que j’ai utilisé sa douche et dormi – ou en tout cas essayé de dormir – sur son canapé. « Plutôt simple, en effet. » Je me contente donc de répondre, en écho à ses paroles alors que je n’en suis absolument pas persuadée, tout comme je ne suis pas certaine qu’elle soit le genre de femme qui ne dise que la vérité. J’imagine que pour s’assurer de n’entendre que ça, il faut être également prête à ne dire que ça et appliquer soi-même ses propres conseils. Je doute fort qu’elle en soit capable mais évidemment, ce n’est pas une question que je suis en droit de lui poser. Cette soirée a sûrement changé la vision que j’ai de cette femme, mais elle ne m’autorise en aucun cas à me montrer insolente et je ne tiens pas à perdre une place que je n’occupe pas encore. Raelyn s’est montrée d’une grande aide cette nuit et j’ai appris à ne pas frapper sur la main que l’on me tend, d’autant plus que rien ne dit que je n’aurais plus jamais besoin d’elle à l’avenir, c’est même tout le contraire.
Je n’ai le droit que de faire preuve de gratitude aujourd’hui, donc, et de me taire lorsqu’elle me reproche des choses qu’elle est évidemment en droit de me reprocher, à savoir mon incapacité à rembourser mes dettes dans les délais impartis. Lorsqu’elle me réprimande comme une institutrice devant un élève qui n’a pas appris sa leçon, je serre les dents et encaisse mais cette fois, je n’exprime pas à voix haute mon désaccord. Evidemment, je conçois qu’il faut que j’apprenne à me débrouiller mais je trouve intelligent d’essayer d’avoir les clés pour me sortir correctement des situations que je serais à amener à affronter et je ne vois pas pourquoi elle refuserait de me les donner si elle les possède. Toutefois, je n’insiste pas, si elle veut que je me jette dans la gueule du loup sans avoir épluché le manuel de survie, pas de problème, je le ferais et je pense que je m’en sortirais parce qu’après tout, j’ai bien réussi à l’affronter, elle, alors pourquoi pas le big boss. Je me sens plus assurée maintenant que je n’ai plus vraiment l’impression d’avoir des choses à perdre. Malgré tout, je reste soulagée que cette rencontre n’ait pas lieu tout de suite, parce que je suis vraiment dans un état lamentable. Je suis presque certaine de faire peur aux gens dans la rue et j’ai plutôt intérêt à raser les murs si je ne veux pas que l’un des passants désireux de faire sa B.A. du jour m’accompagne à l’hôpital. Le mieux que je puisse faire c’est de rester cloitrée chez moi en attendant que les marques disparaissent, chose évidemment impossible puisque je dois commencer mon stage très prochainement et qu’il va forcément falloir que je voie mon patron même si je sais pertinemment que mon temps au club est compté. Décidément, cette soirée aura bouleversé ma vie d’une manière totalement inattendue et je ne suis pas certaine de réaliser totalement ce qui m’arrive pour le moment. Heureusement, je pense être capable de relativiser un minimum en réalisant que cette vie, j’ai tout simplement failli la perdre et même si elle doit être métamorphosée par cette épreuve, c’est toujours mieux que de n’avoir plus rien à vivre du tout. « Je serais disponible. » J’affirme en espérant que le créneau qu’elle me donne soit compatible avec mon emploi du temps. Malgré tout, je ne suis pas inquiète, je me suis toujours assurée d’être libre pour elle, parfois en loupant un cours ou deux ou en échangeant mes heures avec une collègue et jongler entre tous ces emplois du temps a été compliqué mais pas impossible. J’imagine que si j’en ai été capable tout ce temps, je devrais l’être d’autant plus maintenant que les cours sont terminés et que je risque fort d’être licenciée. C’est une chose à laquelle j’aurais tout loisir de réfléchir chez moi puisque je suis gentiment congédiée par Raelyn et c’est presque avec soulagement que je peux quitter cet appartement qui me rappelle l’état catastrophique dans lequel je me suis retrouvée hier soir. « Bien sûr. » Malgré tout, je n’oublie pas ce qu’elle a fait pour moi et alors que mes affaires ont été rassemblées, que j’ai pris congé et que ma main se pose sur la poignée de la porte d’entrée, je me retourne une derrière fois pour lui faire face. « Merci. » La porte claque derrière moi et je prends la direction de mon appartement en pilote automatique, laissant mon esprit se remémorer tout ce qu’il vient de se passer. Tout va changer à présent.