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 N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams

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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyMar 18 Juin 2019 - 18:48

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
Une après-midi à tuer n'était jamais vraiment une après-midi que je souhaitais gâchée. Gâchée par mon ennui, gâchée par ma flemme ? Je la préférai utilisée pour aller vaquer à mes non-occupations diverses. Charlie indisponible, je me rabattais sur un peu de promenade dans le quartier Spring Hill. Rien de bien intéressant à y faire, sinon dessiner par-ci par-là quelques éléments du décor citadin qui attiraient mon attention. Un willie waigtail un peu trop affairé à composer son nid pour remarquer que je me servais de lui pour un croquis plus tard, je reprenais ma promenade. Les cours n'avaient pas lieu, aujourd'hui. Je voulais profiter un maximum du beau temps qu'il me restait, juste avant que ne s'effondrent sur moi les trombes d'eau que menaçaient de faire jaillir les nuages, fichant en l'air ma balade de l'après-midi. Bien heureusement, il semblait que les nuages n'étaient pas encore tout à fait décidés à nous faire un sort. L'air lourd me rappelait cependant qu'il fallait que je me rapproche de mon chez-moi... et ce, le plus tôt possible.

Alors que j'étais en passe de prendre le chemin de mon appartement, le ciel craqua dans un bruit formidable. Du plafond du monde chutèrent de grosses gouttes d'eau, pleines comme de lourdes larmes. Je me cachais sous le premier porche venu, qui se trouvait être celui de la galerie d'art du quartier. Fort heureusement pour moi, je n'étais pas trempé, mais la pluie ne semblait pas vouloir cesser. Pas tout de suite, en tous cas. La pluie ne me dérangeait pas, habituellement. Mais là, j'avais mon carnet à dessin. Il touchait presque à sa fin, et je n'avais rien pour le protéger. Carnet sous le bras, je me résignais donc à passer les portes de la galerie, qui semblait animée d'une exposition toute fraîche. Je venais souvent, à cette galerie d'art. Je leur trouvait de jolies expositions, de bons choix d'artistes.

Un certain nombre de personnes semblaient avoir fait le déplacement. Je secouais mes cheveux, couverts de quelques perles de pluie, et m'aventurais dans le hall. Un homme aigri me donna un prospectus, que je lus en m'enfonçant dans la galerie. Et voilà que je me plantais devant une toile dont le nom de l'artiste m'était parfaitement inconnu. Une jolie toile, que je trouvais cependant un peu éparpillée par endroits. J'en admirais cependant la technique et reconnaissais volontiers la dextérité de l'artiste. Un homme se trouvait justement à côté de moi, contemplant certainement l'oeuvre. Nous restâmes silencieux quelques temps, une poignée de secondes. La tête inclinée de côté, je m'aventurais enfin à un commentaire. « Je ne connais pas l'artiste, mais il m'a l'air compétent. Cependant, je préfère les toiles plus classiques. » J'étais un amateur de naturalisme, un amoureux des techniques de Courbet. Cependant, mon cœur allait toujours aux grands canons académiques, aux scènes de guerres, au pouvoir insufflé dans la toile par les peintres classiques. « Les scènes de guerre, de siège, tout ça. Enfin, les villes ne sont pas les seules à être en proie au siège. Les idées aussi, parfois. La poliorcétique ne se reteint pas à des techniques pour prendre physiquement en otage gens. » Des techniques de siège pour les laisser crever dans leurs propres foyers. Je ne lâchais pas l'oeuvre des yeux. « Y'a tout un tas de techniques pour prendre en otage les idées des gens. Des trucs artistiques comme des trucs politiques. » Je détestais la politique, pauvre Charlie qui ne pouvait pas discuter de ses cours avec moi. J'étais une bien mauvaise oreille, dans ces cas là. « Les états de siège, ça existe tous les jours, en somme. » Oof. Un trop plein de cours de psychologie m'avait définitivement tordu la réflexion.

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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyJeu 20 Juin 2019 - 7:27

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

J’ai deux jeux préférés dans ce bas monde. Le premier, et de loin, c’est de faire mener la vie dure à McGrath depuis plus de dix ans maintenant. Le second et pas des moindres, c’est de me poser devant mes propres oeuvres pendant des heures, feignant l’intérêt et feignant surtout d’en découvrir chaque trait alors qu’ils sont arrivés là à la seule sueur de mes bras, en attendant surtout les commentaires des artistes du dimanche. Ces mêmes artistes qui ont dessiné une rose (ce qu’ils ont appelé comme tel en tout cas) sur le coin de leur feuille au beau milieu d’un cours de philosophie ennuyant à mourir sur la pensée de Freud … Il devait encore dire que tout le monde voulait coucher avec tout le monde ; comme d’habitude. Ok, cette histoire c’est un peu du vécu. Mais moi au moins je suis réellement devenu un artiste, eux se sont contentés de rester sur leur acquis et, de ce fait, n’ont jamais évolué et son restés à l’état de larve baveuse. Ce sont ces mêmes larves qui se retrouvent à gérer des galeries d’art parce que maman a su sucer les bons glaçons, vous voyez le genre. Me voici donc Auden Williams entouré d’une bande d’incapables me forçant à me lever tôt par des jours pluvieux pour assister à ma propre exposition, comme si j’allais réellement découvrir quoi que ce soit. Ca se voit qu’ils sont nouveaux et qu’ils ne savent pas encore que faire fuir les visiteurs ne me dérange pas le moins du monde et qu’à force on arrête de m’inviter aux vernissages et autres trucs de ce genre, même si on y présente mes oeuvres avec grand plaisir. Ils apprendront bien assez tôt qu’un Auden laissé en liberté dans la nature est un Auden sacrément dangereux (tant pour lui que pour les autres). Je me suis mis à parler de moi à la troisième personne, oui, j’ai été pris d’une passion fulgurante pour le Roi Soleil en même temps.
Ainsi bon, mon dévolu s’est jeté sur une scène de guerre réalisée en pensant à une peinture de Detaille, Le Rêve. En fait, j’ai toujours cru que les soldats représentés sur cette toile étaient morts et que dans le ciel étaient peints leurs fantômes … Bah j’avais à peu près tout faux. Ils sont juste endormis, d’où l’importance de lire le titre des oeuvres parfois. Ceci dit ce quiproquo m’a donné des idées, et je joue entre le monde des vivants et celui des morts (sans de nuage violet, trop kitsch à mon goût). Les deux mondes ont leurs propres défauts, personne ne saurait réellement dire s’il vaut mieux appartenir à l’un ou à l’autre, d’où la confusion de la peinture. Non vraiment, je suis putain de fier de celle là. C’est pas le vieux Ed qui va m’attaquer pour plagiat, et de toute façon je n’ai fait que m’inspirer. Un petit bonhomme semble se porter volontaire pour être ma proie, avant même qu’il commence à parler je souris comme un débile. De drôles de cheveux, un joli petit cul ; je prends. « Si tu cherchais l’Université t’es même pas dans le bon quartier boucle d’or. » Je me moque déjà mais je suis pas con à ce point, j’ai bien écouté ce que dit le morveux et il n’est pas si bête qu’il en a l’air. Même s’il se prend carrément pour Dieu, comme moi je l’aurais fait dix ans plus tôt si j’avais été lui. « Il n’y a pas toujours besoin d’états de siège pour soumettre les gens à notre volonté. » J’ai pas lu le livre de mon pote Machiavel, mais je suis certain qu’il serait de cet avis là lui aussi. « Au contraire, si l’artiste a besoin d’en arriver là alors c’est un mauvais artiste. Un seul coup d’oeil doit suffir pour que le spectateur se fasse une idée sur la toile, qu’il se sente happé. L’idée se confirme ou non ensuite, c’est ce qui fait la magie de l’art. L’illusion. » Qu’est ce que je suis un trou du cul sérieux parfois. Ca doit être à cause des phases de la lune ça encore, ou parce que j’ai bientôt mes règles.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyJeu 20 Juin 2019 - 23:35

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
L'homme qui se trouvait à côté de moi soulignait ma probable erreur de lieu. Je haussais les épaules, ne tournais mon regard vers mon interlocuteur qu'un bref instant. « J'suis pas à l'Université. Je suis un grand critique d'art. Daniel Arasse, tu connais ? » Le seul critique d'art dont j'avais lu le bouquin. Il était français. Avec un peu de chance, le type qui se trouvait à mes côté ne savait pas qui il était. J'étais cependant lucide quant à ma mauvaise technique de réponse. Un critique d'art de vingt-six ans... ça ne tenait pas trop la route. Et puis, notre Daniel Arasse, il était mort depuis 2003. Enfin, bref. Nouveau coup d’œil pour mon drôle d'interlocuteur. Brun. Grand. Clairement mon aîné, de loin. Loin d'être laid, accessoirement. Détail. Le tableau non plus, n'était pas laid. Scène de bataille. Je croisais les bras. Le brun jouait les profs d'art. « T'as raison. Des fois, la politique, ça marche. Ou la torture aussi. Mais la politique, au fond, c'est un peu de la torture. » Désolé, Charlie. Mais les discours de nos 'grands hommes' me filaient des maux de crâne. De toute façon, le pouvoir corrompait les hommes. Et puis, comme le disait très justement Platon, personne de bon ne pouvait jamais être au pouvoir. Ça n'existait pas.

Mon interlocuteur développait à propos de l'illusion. Je le prenais un peu moins pour un drôle, maintenant. Braquant mes yeux verts sur ses épaules, je le dévisageais un instant en fronçant les sourcils. « J'suis pas d'accord. Il me faut plus d'un clin d’œil pour déterminer mon appréciation d'une oeuvre. Pour être happé dedans. » Je reposais mes yeux sur la toile, portait mon crayon de bois à ma bouche. « L'illusion, hein. L'illusion de quoi ? De cacher la pauvreté de l'oeuvre derrière un truc spectaculaire ? C'est pas le cas, là. Je la trouve sympa, cette toile. » Un peu trop fantasque pour moi, peut-être. Je lui trouvais quelque chose de bizarre, mais je ne savais pas encore quoi. « Mais y'a un truc qui cloche. C'est peut-être la technique utilisée. » Je m'approchais de la toile pour en détailler les textures, réduisant ainsi mon angle de vue. Quand on contemplait de l'art, il fallait changer d'angle de vue. Je continuais de maltraiter mon crayon, pensif. « Elle est bizarre, cette oeuvre. Mais je crois que je l'aime bien. C'est Baudelaire, qui disait que le beau était toujours forcément bizarre. Et je suis plutôt d'accord, en fait. »

Je me tournais de nouveau vers mon aîné, crayon calé entre les lèvres, l'air tout à fait sérieux. Je me demandais soudain qui était ce type. Un artiste du dimanche ? Un critique d'art ? Un type lambda venu mater les toiles ? « T'as une gueule d'artiste, je trouve. », lâchais-je soudain, pensif. « J'voulais pas dire ça comme ça. C'est un compliment. », ajoutais-je en souriant, l'air innocent, sans excuses. « Ou une tête de prof. Genre... Art appliqués. » C'était un peu trop d'informations et de questions qui ne me concernaient pas à la suite des unes des autres. C'est que, j'étais comme ça. Le cerveau bousculé de tout un tas de questions pas forcément très intéressantes - ou qui n'intéressaient que moi; et que les gens jugeaient parfois déplacées. Mais j'aimais bien apprendre à connaître les gens. Je coinçais mon crayon entre mes dents, enfonçais mes mains dans mes poches sans lâcher le brun des yeux.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptySam 22 Juin 2019 - 0:21

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

Boucles d’or a du répondant, j’aime ça. Il se laisse pas faire et me contredit, une partie de moi en redemande. Quand on sait qui je suis on a tendance à s’effacer devant moi et à céder à chacun de mes caprices, ce qui est rapidement chiant et ennuyant. J’ai pas envie qu’on s’efface tout le temps et qu’on m’accorde de pouvoir manger mes choco pops dans la galerie en tête à tête avec Noah ; c’est trop simple, trop facile, ennuyant. J’aime les petits challenges au quotidien, et c’est carrément ce qu’est devenu ce petit homme en une seconde. Daniel Arasse. Je manque de m’étouffer. J’aime pas apprendre les noms des gens (c’est surtout que je m’en fous), mais Ginny m’a forcé à apprendre la tête et le nom entier des critiques d’art pour pas que je les insulte sans savoir qui ils sont. Miraculeusement, je me suis prêté à l’exercice. Ainsi, quand j’ai rencontré un de ces hommes sur cette liste je l’ai insulté en connaissance de causes. Comme quoi ça a réellement aidé, hein, j’ai dit que c’était un gros connard mais ai pu ajouter son prénom à la fin de la phrase, avec un sourire en bonus. Mais je rentre dans le jeu de Dani, même si pour un gars de soixante ans (mort, qui plus est) il se porte plutôt bien. Je vois bien son regard sur moi, je souris carrément intérieurement mais de l’extérieur j’essaye d’être un adulte sérieux pendant au moins cinq minutes et garde mes yeux posés sur l’oeuvre. Cinq minutes Auden, cinq. Il me dit que j’ai raison, ça flatte encore mon ego. Puis il me dit qu’il est pas d’accord et ça m’énerve déjà. Parce que je sais qu’il va persister et argumenter. Je le regarde à son tour, parce que ses yeux sont craquants même s’il a oublié de grandir par contre. Même s’il détourne le regard je n’en fais pas autant. Il a un air sérieux, certes, mais pas chiant. Ses mots ne m’intéressent pas tellement, la façon dont il les prononce beaucoup plus. Il est passionné par ce qu’il dit, son crayon qu’il balade à droite à gauche confirme cette idée. « Ouais, j’la trouve sympa aussi cette toile. » Peut être parce que c’est la mienne, c’est vrai. Mes mots ont plus d’impact parce que jusque là j’écoutais et je fermais ma gueule, chose assez rare pour que ce soit soulevé. « Mais y'a un truc qui cloche. C'est peut-être la technique utilisée. » Et là c’est carrément la douche froide, je manque de syncoper. Le morveux qui trouve un défaut de technique sur ma toile, ce faux Daniel Arasse de merde. Je me retiens de l’insulter, me mords la lèvre pour ça. Il s’en approche … Trop, beaucoup trop, le papa poule (seulement père de mes oeuvres) en moi s’efforce de ne pas lui crier « On touche avec les yeux, gamin. » Ok, je l’ai pas crié finalement mais je lui ai lancé ça rapidement. Ce n’est que quand il retourne sagement à sa place que mon coeur recommence à battre. Ouf, on l’a échappé belle. « Toi t’as vraiment une tête d’artiste par contre, du genre à qui je pourrais donner des cours. » J’évite le sujet de sa question pour gagner du temps et continuer à jouer avec lui (de lui), mais au fond je pense réellement ce que je dis. Il a des étoiles plein les yeux, son crayon qu’il semble chérir comme la prunelle de ses yeux et par dessus tout il est atypique. Il n’hésite pas à me faire la discussion comme s’il me connaissait depuis toujours. J’aime bien ce gamin. Enfin, je le déteste pas, vous voyez le genre. « Plus qu’un critique d’art qu’on a incinéré, tu vois le genre. » J’aurais tenu le mensonge cinq minutes, c’est vrai, mais le continuer plus longtemps m’aurait sacrément emmerdé. Chacun de mes jeu ne dure pas très longtemps, je me lasse trop vite de tout ce qui m’entoure pour ça. « Les meilleures oeuvres sont celles qui nous intriguent. Sinon on passe de l’une à l’autre et d’ici cinq minutes on a tout oublié. C’est pas le cas ici, hein ? On s’interroge, on ose émettre des hypothèses puis on les gomme et on change. Et au final, on en sait rien. On reste perdus. » J’suis un putain de philosophe ma parole, je m’étonne moi même de tout ce trop plein de sérieux. Même si j’en profite pour me flatter en même temps, ça le gamin en sait rien. « Dis moi ce que t’aurais changé, Dani. C’est ton moment de gloire. »


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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 1:02

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
Le brun ne tiquait pas à l'évocation de Arasse. Fort bien. Piège tendu. J'étais encore incognito. Crayon à la bouche, je détaillais la toile, en appréciait la technique et les moyens de production. Une jolie toile. Je ne peignais pas beaucoup. Mon truc à moi, c'était le crayon de bois et ses traits nuancés, de gris et parfois de couleur. Lorsque j'étais vraiment de bonne humeur, je me mettais à l'aquarelle. Les pinceaux, ce n'était pas forcément mon truc, cependant. Je manquais de technique. Mon interlocuteur acquiesçait, était plutôt d'accord avec mon jugement de la toile, concédait l'aimer également. Je hochais doucement la tête. Je m'approchais de la toile pour mieux en détailler la technique et mon aîné me rappelait à l'ordre avec un peu trop de véhémence. Je le lorgnais un coup, crayon toujours à la bouche. « Respire ! », lançais-je doucement en souriant. Je reprenais ma place, et le brun sembla soulagé.

Planté devant cette oeuvre, contemplatifs, nous nous traitions mutuellement d'artiste comme si c'était une insulte. La plus belle de toutes les insultes, dans ce cas là. C'était la meilleure chose que l'on pouvait me dire. Mon aîné parlait de cours, je braquais soudain mes yeux jusque dans les siens. « Des cours. T'es quel genre d'artiste ? » Je fronçais les sourcils. Il avait dû voir mon crayon en main, peut-être avait-il remarqué mon carnet calé sous mon bras. S'il proposait des cours, c'était peut-être parce qu'il soupçonnait que nous pratiquions dans le même domaine. Je me passais une main dans les cheveux, rejetais en arrière les boucles de jais qui me tombaient devant les yeux. Et là, j'étais démasqué. Bien sûr, que le type connaissait Arasse. Bien sûr, qu'il souligne le fait qu'il était mort. J'avais un petit sourire. « Touché. » Je ne lui donnais pas mon prénom pour autant. « J'aurai dû en prendre un vivant. Les morts, c'est moins drôle, tout le monde les connaît... justement parce qu'ils sont morts. » Je haussais les épaules. Bientôt 27 ans. L'âge de rentrer dans le superbe club des gens connus, morts, puis encore plus connus que lorsqu'ils étaient vivants.

Le voilà qui parlait philosophie de l'oubli et de l'art. Je répondais du tac au tac. « Le problème, avec les expositions, c'est qu'on enchaîne plutôt tout d'un coup. T'as pas le temps de vraiment t'imprégner d'une oeuvre. Moi, j'aimerais voir le processus en entier. L'élaboration, la création, l'exposition. Tout. Là, t'as vraiment le temps de t'imprégner d'une oeuvre. Enfin, de toute façon, personne ne saisira jamais vraiment ce que l'artiste avait en tête. » Je lorgnais le grand brun du coin de l’œil, alors qu'il restait sagement dans les clous de mon mensonge. Dani. Je reportais ensuite mes yeux sur la toile, relevant le défi de mon aîné. Ce que j'aurais changé ? Je me massais la mâchoire d'une main, continuais de mordre dans mon crayon. « J'y aurais rajouté du rouge. En couche superficielle. En partant du bas, tu vois le genre ? Comme un truc qui colonise le tableau. En petites tâches, ou seulement une éphélide, tu vois le genre ? C'est pas nécessaires qu'il y en ait beaucoup, juste quelques unes, même une ou deux. Pour former un petit nuage. Ou alors, j'aurais colonisé les nuages de rouge. Pour donner de la profondeur. Et puis, le rouge c'est l'aube et le crépuscule en même temps. Comme dans Le Radeau de la Méduse. Impossible de savoir si les naufragés vont être sauvés... ou non. » Je hochais la tête, reposais mon regard dans les yeux de mon aîné. « Moi, je préfère imaginer que personne ne les a sauvé. Ou qu'ils sont coincés dans un espace temps, où le soleil reste indécis pour toujours. » Mais je préférais quand même le 'ils ont crevé dans la mer et le bateau s'éloigne'. « Je respecte vachement ceux qui peignent. Je trouve que c'est moins... domptable qu'un crayon, un pinceau. » Mais je préférais quand même ma docile mine, extension de ma main.
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 1:32

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

Ma curiosité est à son maximum. Du genre maximum du maximum, pas comme quand ils essayent de jouer le suspens dans un porno pendant une seconde et demie alors qu’on se doute bien qu’ils vont tous coucher ensemble dans un brouhaha général. Ca, c’est pas excitant. Dani l’est, avec sa main qui renvoie ses cheveux en arrière, juste avant qu’ils ne reviennent à leur place d’origine. « Le genre d’artiste qui donne les meilleurs cours d’Australie. » Après, j’ai pas précisé sur quoi étaient les cours. Mais après meilleur peintre et amant du pays, je peux bien être le meilleur professeur, cela ne doit pas être si savant que ça. Je pourrais lui apprendre bien plus de choses qu’il n’imagine, le gamin. Et je sais qu’il est pas fermé à quoi que ce soit, parce que malgré mes airs de vieux psychopathe il continue de me parler, de me chercher, de regarder ma peinture avec des étoiles dans les yeux. Bien plus d’étoiles que je n’aurais moi même. Je le laisse se débrouiller avec le peu de précisions que je lui donne, ses sourcils se fronçant lui donnant une ou deux années de plus ; il en serait presque crédible comme critique artistique. Il le serait encore plus dans mon lit néanmoins.
Je l’écoute déblatérer sur les expositions un énorme sourire sur les lèvres. Il regarde le tableau mais moi c’est lui que je regarde ; lui et ses yeux verts. Après les jolis culs, les jolis yeux sont juste après sur la liste des trucs que j’aime le plus (les choco pops restent en pole position). Il pique cependant ma curiosité lorsqu’il parle de vouloir voir l’envers du décor, parce que là je peux carrément assouvir tous ses fantasmes. Tous. McGrath va sûrement péter une durite mais il le vaut bien, elle n’est pas à une ou deux syncopes près si je fais entrer des gens dans l’atelier, elle s’en remettra rapidement. Noah la consolera en vomissant sur ses chaussures après avoir mangé la céréale de trop. « C’est vrai que ça a l’air intéressant de connaître l’envers du décor. » Bien plus que de rester assis face à la même oeuvre pendant des heures et des heures, à devoir porter un joli costume sous prétexte qu’on est l’artiste et qu’on doit se montrer présentable. C’est ne pas moi qui les gens admirent (quoi que si, ils m’admirent quand même) mais mes oeuvres bordel de cul de merde. Le bouclé fait un peu de mal à mon ego en trouvant réellement des choses à redire à mon tableau, mais je l’ai cherché en lui posant la question. De toute façon, j’aurais rajouté du rouge aussi. Un sourire sur les lèvres, je lui demande de patienter d’un signe de la main et m’enfonce vers une porte, celle où il y a expressement écrit “réservé au personnel”. Cette même porte que, même en tant qu’artiste exposant, je n’ai pas franchement le droit de traverser. Ouh Auden aime vivre dans le risque apparemment. Je tâtonne dans la pénombre et trouve rapidement l’objet de mon désir, la peinture qu’on utilise à l’atelier et que Ginny tient à faire suivre à chacun de nos expositions au cas où il y aurait besoin de retouches. Je lui répète toujours que ce n’est qu’une perte de temps et n’aborderai jamais le sujet disant que j’ai finalement utilisé sa fichue peinture. Prenant tout le matériel nécessaire et abordant un nouveau sourire toujours plus sexy, je retourne dans la galerie. Je bombe le torse, fier de mon stratagème. « Je persiste à croire que tous ceux du Radeau sont morts. On arrive même à se noyer sur des bateaux de croisière ou des insubmersibles, alors un radeau ... » Je lui tend finalement la palette et la peinture, un sourire encore plus grand sur mon visage. « Tiens, modifie ce que tu veux. J’aime bien tes idées, montre moi ce dont tu es capable. » Il hésite, il sait pas si je suis sérieux ou si je suis le gars le plus con du monde. Les deux à vrai dire. Je joue mon monsieur je sais tout une nouvelle fois, juste pour me la péter. « Bonnard avait pour habitude de modifier ses oeuvres alors qu’elles étaient en cours d'exposition. Tu seras pas le premier. Vas y garçon. Dompte le pinceau. » Je ne lui ai pas dit mon nom mais les indices doivent s’accumuler dans son cerveau désormais, et je jubile à l’idée qu’il se fasse tant de scénarios. « Je vis peut être ici depuis longtemps mais mon anglais n’est pas parfait, alors si tu veux vraiment connaître les coulisses tu me rend ce tableau encore plus parfait et t’évite de me faire passer pour un con avec tes mots compliqués. » Parce que j’avais beau hocher la tête parfois, j’y comprenais pas forcement tout. Cela n’empêche qu’il reste intriguant, bien baisable, provocateur, et sûrement très talentueux. Tout ce que j’aime.
Ginny va me faire la peau.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 2:20

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
Cours ? Cours de quoi, d'histoire des arts ? De peinture, de dessin ? Je fronçais les sourcils, pas très certain de saisir tous les enjeux de cette conversation. Pas très certain non plus de très bien cerner le personnage qui se trouvait devant moi, désormais. Son identité, au lieu de se faire plus claire, se faisait de plus en plus opaque. Ce type m'intriguait pas mal, d'autant plus qu'il prétendait donner les meilleurs cours d'Australie. Cours de quoi, hein ? Cette charmante question tournait dans ma tête. « Jolies chevilles. Des cours de quoi ? Si tu me dis de cuisine, j'accepte direct, j'ai besoin de perfectionner mon mouvement de poignet. » Sourire joueur, limite enjôleur. La pluie battait littéralement le bâtiment. Foutu pour foutu, autant s'amuser un peu, non ? La peinture restait le centre de notre discussion. La toile, à laquelle je trouvais quelques imperfections qui en faisaient tout son cachet et son caractère, devenait propice à la critique. Je m'amusais à rentrer dans la peau de celui dont j'avais volé l'identité, même après avoir été percé à jour.

Je croisais son regard, à ce type, assez de fois pour me rendre compte que l'oeuvre d'art n'était pas seulement ce qui l'intéressait, dans son champ de vision. Je m'efforçais de garder mon regard sur la toile, le plus possible, jouant son jeu en toute discrétion. Alors que je dévoilais ma petite critique, mon interlocuteur manifesta un soudain intérêt pour l'envers du décor. Je n'avais pas le temps d'en placer une de plus qu'il s'éloigna jusque dans les locaux réservés au personnel. Stupéfait, je le regardais faire. Les pièces du puzzle se mettaient lentement en place, dans ma tête. Le public présent dans la galerie devait s'être massé ailleurs, car nous étions plutôt seuls, devant ce tableau. Le visage figé de surprise, je ne lâchais pas celui qui, armé d'un nécessaire à peinture, se révéla soudain à moi comme l'auteur de ces œuvres. Le contraire nous aurait peut-être valu une sanction assez lourde, mais j'avais foi en mon hypothèse. Il déblatérait à propos du Radeau de la Méduse, je précisais intérieurement l'identité de celui que j'identifiais comme un habitué des lieux. Son sourire, donné en même temps que les ustensiles, ne fit que me plonger dans le doute. Modifier la toile ? Là, maintenant ? Je battais des cils, comme pour m'assurer que le moment était bien réel. « J-... » Et puis il dissertait sur Bonnard, le traître, un inspiré d'impressionnisme plutôt tourné vers le surréalisme. Tout ce que j'aimais.

Je prenais le pinceau de la main droite, sans lâcher des yeux le brun. « Je suis meilleur avec un crayon. » Je ne délaissais pas le défi pour autant, l'air résolu. Mon ambition me poussait toujours à saisir tout ce qui se présentait à moi - d'une main de fer. Je détachais mes yeux verts de mon - bel; interlocuteur, après lui avoir fourré entre les mains mon crayon et mon carnet à dessin, fermé d'une lanière de cuir. Je tenais beaucoup à tous mes carnets, que je classais soigneusement. Dès que j'en finissais un, il rejoignait les autres. Celui-là contenait un peu de nature, mais surtout des portraits - mes dessins fétiches; ainsi que des corps, des mains et des regards, sans le reste. J'aimais me forcer à faire abstraction de toute chose pour ne me concentrer que sur un élément en particulier. Et puis, je m'attelais à la tâche. « Tu fais souvent ça ? Demander à de faux critiques d'arts trouvés dans les expositions de modifier tes tableaux ? » Penché sur la toile, je souriais, dos à mon aîné. Par touches minutieuses, légères, j'apportais ma contribution au tableau. Il ne suffisait que d'une ombre de rouge, rien de bien compliqué à réaliser. « Ou alors, tu les sélectionne en fonction du taux de mensonges qu'ils profèrent et puis tu les coince face à leur talent inexistant pour ensuite mieux les jeter dehors ? » J'étais plutôt confiant, je ne pouvais pas me planter en si bon chemin. « OK pour les mots compliqués, je ne les utiliserai plus. », gloussais-je doucement en coulant un regard dans sa direction. « Méfie toi, c'est pas parce que t'es peintre que je vais te vouvoyer. Sauf si c'est un des critères pour voir les backstages. » Moi, arriviste ? Mais non, je me donnais juste les moyens de mes ambitions. Dernier regard provocateur pour mon aîné, je rejetais une nouvelle fois une de mes boucles de jais en arrière et repartais à l'assaut de la toile.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 15:15

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

S’il a besoin de perfectionner son mouvement de poignet le petit, je pourrai clairement l’aider ; pas besoin de cours pour ça. Une simple entrevue, quelques travaux pratiques et son poignet sera largement entraîné et perfectionné. Un peu de pratique, c’est tout ce dont boucles d’or a besoin j’en suis certain. En tant qu’homme grand et fort je saurai l’aider à avancer dans ce monde de brutes et le guider. Bullshit Auden, tu veux juste le baiser, te cherche pas d'excuses. Y’a vraiment besoin d’excuses avec les regards qu’il me tend ? Rien n’est moins sûr. On a beau parler peinture, on est carrément occupés à autre chose dans notre tête. Dans la mienne en tout cas, je suis occupé à bien des choses autres que parler de peinture et de touches de rouge.
Je peux pas m’empêcher de sourire comme un débile heureux en voyant sa tête lorsque je reviens de la porte-qu’il-ne-faut-surtout-pas-dépasser. Ce genre de portes où, bien sûr, tout le monde a envie d’aller si on nous l’interdit. Il hésite, tâtonne, et puis fonce dans le tas. Parce qu’il attend que ça. Je sais qu’il n’attendait qu’un simple coup de pouce avant de faire tout ce dont il avait envie. Il se retenait parce qu’il est encore jeune et qu’il a sûrement plein de jolis rêves et d’espoirs, mais moi j’ai plus rien à perdre, je veux lui montrer que la vie ne lui offrira rien s’il se contente de tendre la main. Il doit agripper tout ce qu’il désir s’il veut que ce soit sien un jour. Et n’y voyez pas une métaphore tordue … ou peut être que si justement.
Je passe derrière lui, le frôle, et m’arrête. Il a le pinceau, il a tout le matériel nécessaire, je n’ai plus rien à ajouter. Il doit laisser parler l’artiste qui est en lui. « Tu me montreras tes talents avec un crayon plus tard. » N’importe quel crayon qu’il désire, même, parce que je suis pas très compliqué comme gars. Je récupère ses affaires - comme si j’étais un putain de panier - et n’en prend pas réellement gare. Pour le moment je m’en moque de ce qu’il dessine, que ce soit des arbres en fleurs ou des clodos morts.
Mes yeux se posaient sur la peinture et la peinture seule, à ma plus grande surprise. Je suis le premier des abrutis mais quand ça touche à l’art j’arrive parfois à réprimer mes pulsions et rester sage. Parfois, c’est rare, mais ça arrive comme aujourd’hui. Enfin, presque sage. « Ils n’ont pas tous un aussi joli cul. » Zut Auden, zut. Les gens me dévisagent en me prenant pour un psychopathe, ils ne savent pas que je suis le même psychopathe qui a peint ces tableaux qu’ils aiment tant détester. Je me calme enfin ensuite, réprimant mes pulsions primaires et tout ce qui va avec. « Plus. Mets plus de rouge sur cet endroit là, n’ai pas peur. » Ca manquait carrément de rouge ce tableau c’est vrai. Il a raison le gamin, il n’a pas qu’un joli petit cul, il a le cerveau et l’oeil qui va avec. « C’est pour les adultes ennuyeux le vouvoiement, ça te privera pas des backstages. »
Finalement je le laisse en face à face avec ma toile, on appelle ça la confiance il me semble. La curiosité, elle, me conduit vers son dossier avec sa lanière de cuir, son dossier de dessins si rempli. Je ne résiste pas à ouvrir la boîte de pandore, ç’aurait été trop me demander. Je souris, parce que j’aime ce que je vois. Il est doué avec son crayon, il ne mentait pas. Peut être pas autant que moi (sûrement pas, même), mais il a un petit quelque chose qui mérite d’être exploré. Sans relever les yeux de ses petites oeuvres d’art, je commence à m’intéresser enfin à lui de manière claire. « Tu fais quoi dans la vie boucle d’or ? T’es trop passionné pour faire des études d’art. »
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 17:34

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
Une hésitation vite balayée plus tard, le pinceau donné par mon aîné roulait maintenant entre mes doigts. Je lui avait confié mes précieuses affaires, celles que je ne lâchais habituellement pour rien au monde... sauf lorsqu'une telle occasion se présentait à moi. « Quand tu voudras. », lançais-je, pour cette histoire de talent et de crayon. Je lui faisais déjà dos, calculais mon approche de l'oeuvre en préparant la peinture. Alors, des touches de rouge. Je commençais à m'affairer, plus sûr de moi que je ne m'y attendais. Minutieusement, j'ajoutais mes suggestions. Une remarque de mon aîné me fit lever mon pinceau de la toile. Je retenais un rire, me contentais de tourner la tête vers lui. « Ah ouais ? Fais gaffe, on dois se concentrer sur la toile, prof'. » C'allait être ça, son nom, faut de connaître sa réelle identité. Je n'avais pas lu le prospectus donné à l'entrée de la galerie. Il me suffisait de le sortir de ma poche, mais c'aurait été trop facile. De la triche. Je n'étais pas un tricheur.

Je rajoutais mon rouge, couleur favorite, sur la toile couverte de peinture déjà séchée. J'espérais que mes rajouts ne se verraient pas trop, veillais à y aller par touches minutieuses. Pourtant, le brun m'indiqua d'y aller plus fort. Je suivais ses directives en hochant la tête, agrémentant le tout de 'mmh' peu sonores. « J'ai peur de rien. », marmonnais-je du bout des lèvres, sans détacher mes yeux de la peinture. Tout doucement, l'angle inférieur gauche du tableau se couvrait d'une mousse rougeâtre, légère, qui conférait à l'oeuvre un ombrage un peu mystique. Je m'efforçais de ne pas la rendre opaque, reculais la tête de temps en temps pour me faire une idée d'ensemble de ce que j'ajoutais à l'oeuvre. Sa remarque sur le vouvoiement m'arracha un petit rire. « Content qu'on ait le même avis sur le vouvoiement. T'as pas l'air d'être un adulte ennuyeux. » Je le lorgnais un instant, sourire au coin des lèvres. Quel artiste autorisait un inconnu à modifier ses tableaux ? Mes yeux le trouvèrent en train de fouiller mon carnet. Je me sentais rosir, pas gêné mais un peu surpris de trouver des sourires sur ses lèvres. Sourires moqueurs, peut-être ? J'essuyais mon pinceau, distrait par la vue de ses doigts parcourant les pages crayonnées.

Si je ne le stoppais pas, j'avais cependant arrêté un instant de peindre. J'aimais bien le surnom qu'il me donnait, on ne me l'avait jamais faite, celle-là. « Je suis étudiant. En psychopathologie. Je dessine et je joue du violon, la plupart du temps. » Et je faisais la fête, beaucoup. Mais il était probablement inutile de le préciser. Je retournais concentrer mon attention sur la toile. « Mais c'est cool, les études d'art. C'est pas ce que t'as fait, toi ? T'es autodidacte ? » C'était peut-être le meilleur moyen d'apprendre la pratique, finalement, à moins de se trouver un excellent professeur. Je terminais une zone de rouge, d'un côté du tableau. Selon moi, il fallait aussi en rajouter quelques petites touches dans les nuages. Des touches plus légères, pour ne pas que l’œil du public ne soit complètement envahi de rouge. C'aurait gâché le tableau. Je reculais d'un pas en arrière, observais l'ensemble. « C'est un début. Ça te convient, prof' ? », demandais-je, mon regard cherchant son approbation. Le pinceau roulait doucement entre mon pouce et mon index.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 22:38

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

Les rares fois où mon sérieux prend le dessus je peux focaliser toute mon attention sur l’art, la seule chose ayant réussi à canaliser mon hyperactivité depuis toujours. L’art est aussi ce qui m’a sorti de la rue, d’une vie d’errance. C’est un peu mon seul but et j’ai appris à vivre autour de ça et de ça seulement, ce qui, avec le recul, a quand même plutôt bien fonctionné comme stratagème. De toute façon si ça avait pas fonctionné je serais mort de faim dans les rues de Florence ou de Rome, un truc un minimum classe (pas Venise, trop cliché). Ses mains me rappellent les miennes, quelques dix ans auparavant où je n’étais personne encore. Personne ne connaissait mon nom et les toiles se vendaient une misère alors que désormais les prix sont à cinq chiffres. Mais j’avais déjà les yeux qui brillaient, j’avais déjà cette flamme en moi qui ne s’est jamais éteinte malgré mon ego surdimensionné qui a pris beaucoup de place. Si jamais cette flamme s’éteint alors je perd tout ; toute ma passion, tout mon art, toute ma vie. Putain, je suis trop sérieux. Voir Boucle d’or s’affairer avec tant de concentration sur une toile qui n’est même pas la sienne me procure réellement beaucoup d’effets, et pas seulement l’envie de le mettre dans mon lit ce soir même. Au delà de ça, j’admire la passion avec laquelle il parle et celle avec laquelle il s’applique à la tâche. Je vois bien ses triceps et ses biceps se contracter au fur et à mesure qu’il avance toujours plus haut sur la toile et que ses jambes restent toujours les mêmes. Dommage gamin, il aurait fallu manger plus de soupe. Il se rattrape en avouant qu’il dessine (merci le génie, j’aurais jamais deviné) et joue du violon. Il a véritablement le profil d’un artiste, d’un marginal avec ses cheveux plus longs que la moyenne et sa grande gueule. « Pourquoi est ce que tu perds ton temps à l’école ? T’es pas mauvais. Avec un peu d’aide tu pourrais devenir excellent. » C’était un nouveau mot compliqué que je n’étais pas certain de comprendre “psychopathologie”, à croire qu’il faisait exprès de m’embrouiller. On apprend pas de mots si compliqués en Italie, je m’en suis tenu au hello good bye pendant des années et ça m’allait très bien. Et puis j’ai été jeté dans cet horrible pays de lapins et j’ai dû m’adapter pour vivre. L’adaptation ne prenait pas aussi en compte le mot “psychopathologie”, mais vu que je ne cherche pas à passer pour un débile, je ne dis rien, ne relève pas, me contentant d’un “Hmm” comme si ça m’intéressait réellement. Je continue de l’observer s’appliquer à la tâche, heureux du nouveau rendu de mon tableau. Je penserai à ajouter son nom sur la plaquette à côté de l’oeuvre, quitte à devoir le graver au cutter. Continuant de feuilleter ses dessins, je réponds sagement à sa question - parce que j’aime cette question. « J’ai quitté l’école dès que j’ai pu, j’ai baroudé et tout appris seul. J’ai jamais pris de cours, seulement su être au bon endroit au bon moment. Ca m’a bien réussi faut croire. » Les études c’est de la merde, cqfd. Surtout les études dont on ne comprend même pas l’intitulé et encore plus si sa passion c’est l’art. J’observe le tableau un instant, satisfait de ses changements mais pas comblé pour autant. Prenant à mon tour ses dessins sous le bras, je me rapproche de l’oeuvre - et de lui - et pointe quelques endroits bien précis. « Il faut compenser les couleurs ici, là, et là. Avec du bleu. » Je connais pas grand chose mais le cercle chromatique j’arrive à gérer. Je me retourne vers lui, le toisant de haut sans vraiment le vouloir et souriant à la vue de ses yeux verts. « Pour un début c’est pas mal Riccioli d'oro. Tu peux aller chercher le bleu, juste en face sur l’étagère, après être rentré par la porte qui dit qu’il ne faut surtout pas rentrer. J’fais le guetteur. » Cette fois ci je pose ma main contre le mur et mon sourire s’élargit, carrément joueur. « Tu me fais confiance, hein l’artiste ? »
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyDim 23 Juin 2019 - 23:53

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
La mauvaise manie que j'avais de mordre mon crayon se répercuta bientôt sur le pinceau que je tenais entre les doigts. Écoutant mon aîné, je portais le manche du pinceau à ma bouche pour le mordiller, sans lâcher la toile des yeux. Je venais d'expliciter un peu ce que je faisais de mes journées - étudier, jouer du violon, dessiner, faire la fête, dormir et recommencer; et le brun renchérissait. J'avais un petit rire. « Ah bah ouais, t'as raison, j'y avais pas pensé. » Je secouais doucement la tête de droite à gauche. « J'aime ce que je fais en cours. Si je peux en faire mon métier, ça sera cool. Et je crois que... je ne sais pas, je crois que j'ai besoin de séparer mon amour pour l'art du reste. Je ne sais pas si j'arriverais à en faire mon métier. » J'y avais déjà songé. Tout plaquer, pour ne tenter de vivre que de tout ça. J'avais le culot nécessaire... mais le talent ? Et puis, j'aimais vraiment mes études. Tout me sembla soudain flou. Je me disais que j'avais encore le temps d'y réfléchir, que si au final les travaux de recherche ne me plaisaient pas, j'avais toujours cette porte de sortie. Une porte qui menait certainement vers un monde plus libre.

Il continuait de feuilleter mes dessins et moi je m'intéressais à son parcours. « C'est cool. Peut-être que j'aurais dû faire comme ça. » Je haussais les épaules, continuais de rajouter de petites touches de rouge ça et là avant de retourner chercher l'approbation du brun. Je voyais bien dans ses yeux experts la passion que j'aimais trouver chez les artistes, les vrais. Ceux que je chérissais. « Du bleu. Compris. » Je hochais la tête, faisais la moue lorsqu'il se tournait vers moi. Je devais presque lever le menton pour le regarder dans les yeux, ce qui me vexait un peu. J'avais presque envie de tendre la main pour le pousser en arrière, histoire d'augmenter le contraste entre nos tailles respectives. Sa demande m'arracha un sourire, de même que le fit son compliment. Et le petit surnom qui allait avec. Son accent était beaucoup trop parfait pour un Australien natif. J'inclinais la tête sur le côté. « T'es pas Australien ? » C'était la seule question qui me venait à l'esprit. Pas un brin de surprise pour sa proposition d'aller carrément piquer de la peinture dans la réserve de la galerie. Il se calait contre le mur, je croisais les bras, jouant avec le pinceau du bout des doigts. Sa question et son petit sourire me donnèrent à répondre par la même expression faciale. Le regard joueur mêlé d'une pointe de provocation, je secouais doucement la tête de haut en bas. « Peut-être bien. J'ai pas raison de le faire ? »

Sans attendre la réponse, je le contournais - non sans le frôler; pour rejoindre la porte qu'il avait précédemment franchit. Cela fait, je parcourais des yeux les étagères de la réserve en fredonnant. Un bleu. Il ne devait pas y en avoir milles teintes, nous n'étions pas dans un atelier. Je mettais enfin la main sur mon bonheur, détaillais le pot des yeux, que je tenais dans la main gauche. Soudain, quelque chose se referma sur mon épaule. J'avais un sursaut et un petit cri de surprise, tournais brusquement la tête pour trouver le regard fou de colère d'un homme bien plus âgé que moi - et bien plus grand, accessoirement, mais ça n'était pas une caractéristique très compliquée à avoir. Le type se saisit de mon poignet droit, me faisant presque lâche le pinceau que je tenais de la même main. « Lâche ça, voleur ! J'vais appeler les flics, t'entends ! » Tétanisé, je ne savais plus m'expliquer. Tout ce qui sortait de ma bouche n'étaient que balbutiements plutôt incompréhensibles. La poigne de ce type me faisait atrocement souffrir et il n'avait pas l'air décidé à me laisser partir. Je tentais malgré tout de me dégager, mais le grand type, un homme aux cheveux inexistants, serrait d'autant plus ses mains sur mon poignet droit et sur mon épaule gauche. Sans que je n'ai même le temps de lâcher le pot au sol, il me traînait presque hors de la pièce. « Si ça tenait qu'à moi, t'aurais plus de mains, petit. Mais à la place, on va se contenter d'appeler la police, eux ils sauront gérer ça. » « Non s'il vous plaît je- c'est pas ce que- » Mais Monsieur Propre ne m'écoutait pas. Je cherchais l'homme de tout à l'heure de mes yeux humides, honteux et confus, priant pour le trouver à nouveau sur mon chemin. Sans lui, j'étais foutu.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyLun 24 Juin 2019 - 19:31

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

Séparer son amour pour l’art du reste me semble être une idée très stupide. Non, pardon. En réalité il s’agit vraiment d’une stupide idée. Soit on aime l’art et on s’y donne corps et âme, soit on fait parti de ses gens se vantant avoir visité le MoMa sans en avoir considéré la richesse. Lui fait assurément parti de la première catégorie, ses yeux le trahissent. Il ne souhaite cependant pas se l’avouer, de peur de devenir un marginal, de ne plus rentrer dans les cases préconçues de la société ; ce genre de conneries. « Tu ne sauras jamais si tu n’essayes pas. » Tout le monde se dit un jour “si seulement j’avais su, j’aurais …” mais personne ne fait réellement. Au fond, tout le monde sait mais personne n’ose agir. Peur, remords, doute, … l’esprit humain est si compliqué, il se pose tant de barrières inutiles. De nos jours certains se perdent dans leur dressing pendant des heures sans savoir s’ils doivent mettre la chemin Prince de Galles ou Pied-de-poule (Prince de Galles, bien sûr, abruti). Tout ça pour dire que s’il veut voir les backstages il faudra qu’il montre qu’il a bien plus qu’une simple passion pour l’art et un coup de crayon appréciable. Je ne saurais me faire attendrir par si peu, par contre son sourire en coin serait un argument de poids dans l’équation. C’est carrément l’explication que je donnerai à Ginny quand elle me demandera ce que fait un inconnu dans l’arrière boutique, ouais. Ca la choquera pas. Au delà de ça il semble réellement passionné et s’il a l’occasion d’en savoir plus sur l’envers du décor ça pourrait lui donner des idées. Je rigole alors qu’il me demande ma nationalité. Il aura attendu cinq minutes, mais faut dire que Riccioli d’oro ne sonnait pas très anglais non plus. « Italien. » Je souris, il a pas besoin de connaître mon wikipedia non plus. Je pourrai lui en parler plus tard de toute façon, hein ? Mes yeux se perdent sur ses doigts titillant le pinceau (mon pinceau) et son expression faciale identique à la mienne. On joue donc au jeu du mime déjà ? Ca me plait. Je le laisse dans l'expectative lorsqu’il me demande s’il a raison de me faire confiance. La réponse est non, bien sûr que non il n’a pas raison. Il ne faut jamais me faire confiance, parce que je sauverai ma vie et mon honneur avant tout le reste. Mais ça il ne le sait pas encore.
Le petit fanfrelon s’en va, jouant de la proximité avec mon épaule, me donnant à sourire à nouveau. A mon tour je me retourne lentement tout en sachant qu’il n’est parti que pour quelques minutes, qu’ensuite il pourra terminer mon tableau. Le problème c’est qu’au bout de cinq minutes des cris sortent de la fameuse porte et je lève déjà les yeux au ciels, me doutant qu’il vient de se faire attraper et que ça va encore faire des problèmes avec la galerie. Ils s’expliqueront avec McGrath, elle saura les calmer j’en suis certain. Sans me dépêcher pour autant (il ne va pas se faire tuer, personne ne voudrait aller en prison pour avoir tué un voleur de peinture), je rejoins le centre de la galerie et croise mes bras, yeux dirigés vers la porte. La mine renfermée, presque sérieuse, mon pied tape frénétiquement sur le sol. Je croise un instant les yeux d’un Boucle d’or terrorisé, ce qui, je l’avoue, m’emeut presque. « Lâche le petit, il est avec moi. Je lui ai demandé d’aller chercher de la peinture, il va rien voler. » Sur le coup j’allais lui dire “tout est de ma faute” mais hey il n’y a aucune faute et il manquerait plus que je lui sorte des excuses, ça serait carrément le pompom. Je me rapproche d’eux et attrape la peinture tombée sur le sol pendant la bagarre puis la tend à Joli Cul. « Oh désolé monsieur Williams, je savais pas, il était dans la partie réservée aux artistes alors j’ai cru qu’il allait voler et ... » « Oui oui on a compris. Je me porte garant de lui. » Il a pas intérêt à faire de la merde maintenant le gamin. L’agent de sécurité retourne de là où il vient, et moi je pose une main derrière le cou du petit et mes doigts viennent s’enrouler à leur tour. Je suis pas le genre de gars qui sèche les larmes, alors ce geste paternel c’est vraiment le mieux que je puisse faire. Reposant mon regard vers le tableau, je lui tend le Saint Graal qu’il a définitivement mérité. « Maintenant qu'on a évité l'incident diplomatique, tu peux terminer ta première peinture Riccioli. » Je ne lâche pas son cou pour autant, j'attends qu'ils s'extirpe de lui même.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyMar 25 Juin 2019 - 0:59

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
Dernières touches ça et là, j'admettais volontiers ne pas savoir si l'art était pour moi une fin en soi. Je voyais l'art comme une passion toujours présente, une façon de voir la vie. En réalité, j'avais surtout probablement un peu peur de me lancer. Et je m'accrochais au bonheur que me procuraient mes études. Le violon aussi, me procurait un bonheur infini. De là à en faire mon métier ? Je n'étais sûr de rien. Peut-être luttais-je en fait contre mes envies. Je n'étais même pas tranquille à propos de tout ça : m'orientais-je vers la recherche ? Plutôt la pratique ? Et dans quel domaine ? Et si le cabinet n'était jamais fait pour moi ? Peut-être pouvais-je concilier mes premiers amour - le droit; et la psychopathologie ? Trop de questions que je ne voulais plus avoir à me poser. Je me concentrais sur l'oeuvre, avant de me reculer. « T'as raison. Je me déciderai quand j'aurai bénéficié des cours de quelqu'un de compétent. », lançais-je, sans hésiter, en souriant doucement.

L'Italien - oui, il venait de confirmer qu'il n'était pas de Brisbane; parlait de confiance, je lui répondait sur le même ton. L'Italie, quel joli pays. L'accent de mon interlocuteur - celui que j'affublais désormais du surnom 'prof'; ne manqua pas de m'arracher un sourire de plus, alors qu'il m'assignait un surnom que j'acceptais avec plaisir. En quête d'un bleu désiré par l'artiste, je filais à travers la galerie et rejoignais une porte un peu isolée, celle par laquelle il était sorti un peu plus tôt. Mais alors que je trouvais mon bonheur, une main pâle vint se refermer sur mon épaule. Comme du lierre grimpant, une autre vint soudain agripper mon poignet, m'obligeant à me contorsionner avec énergie. J'étais prisonnier de cet homme au crâne chauve et au visage glabre, qui m'entraînait à sa suite en me menaçant d'appeler la police. J'avais toujours eu la force d'une mouche - et ce malgré les récentes rencontres avec Cian Atwood; et ce n'était pas prêt de changer. Or, mon bourreau avait l'air très pressé - mais surtout très heureux; de faire appliquer sa sentence.

Fort heureusement, l'Italien vint à mon secours. J'apprenais au passage son nom. Williams. Le type me tenait encore fermement par le col lorsque le brun lui demanda de me lâcher. Je devais avoir l'air un peu pathétique, avec ma gueule d'enfants apeuré. Pour une fois, je ne le faisais pas exprès. L'artiste me tendait la peinture, je filais me placer à ses côtés, le regard honteux. Le gardien partait dans son coin. Je remettais ma chemise en place, sans oser lever les yeux vers mon aîné, qui vint poser sa main dans mon cou. « Merci. », marmonnais-je simplement. Nous nous retrouvions devant la toile, mais l'Italien ne me lâchait pas pour autant. J'opinais du chef à sa réplique, relevais enfin les yeux pour trouver son regard du mien. « Williams. L'Italien Williams qui se produit à la galerie d'art de Spring Hill. Ça me fait beaucoup d'indices, maintenant. Je vais gagner le jeu du 'qui trouve l'identité de qui'. » Parce que nous jouions ? Bien sûr, que nous jouions. Quand ne jouais-je pas ? Un petit sourire en coin de plus et je m'approchais de l'oeuvre, quittant à regret le contact de mon aîné. Nouveau pinceau, nouvelle couleur, je préparais mon matériel. « De quoi tu t'inspires ? Je veux dire... C'est juste de l'observation ou... Je sais que j'aime dessiner avec de la musique. » Du piano, la plupart du temps. Quelque chose qui recentrait mes idées.

Avec d'infinies précautions, je venais déposer quelques nuances bleutées sur les zones indiquées par le brun, la tête inclinées de côté. Ma lèvre inférieure, mordue, était le témoin d'une concentration presque sans failles. Je ressentais pas mal de pression à l'idée de pouvoir potentiellement gâcher ce tableau. De temps à autre, je lançais quelques regards vers l'artiste afin de chercher son approbation. Au bout de quelques longues minutes, je jugeais l'ajout de bleu assez satisfaisant. Je me reculais à hauteur de celui dont je connaissais désormais le nom, essuyais patiemment mon pinceau sur un morceau de tissu blanc que j'avais trouvé dans la réserve - avant d'en être rudement arraché. « Voilà, prof'. Du bleu. Je trouve que la balance est plutôt pas mal, là. » J'étais plutôt satisfait de mon travail. Planté à côté du peintre, je ne le lâchais pas des yeux. Une pointe d'appréhension venait se loger au creux de mon ventre : et s'il n'aimait pas ? C'était un risque à prendre. Je recommençais à jouer avec le pinceau. Et puis, s'il voulait à nouveau poser sa main contre ma nuque, je n'étais pas contre, moi. Je n'étais jamais contre un peu de contact, de toute façon.
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyMar 25 Juin 2019 - 13:57

N'étudiez le beau qu'à genoux

@Léo Ivywreath

Je le trouve attendrissant ce gamin. Peut être parce qu’il n’essaye pas de l’être, peut être aussi parce qu’il a passé l’âge d’être un gamin. Peut être que je me cherche seulement des excuses alors qu’en temps normal j’aurais foncé tête baissée. Tout ça à la fois, en fait. Toujours ma main posée dans sa nuque, je tourne la tête vers lui avec des yeux joueurs lorsqu’il commence à parler de jeu. Il ne me connaît pas encore, mais il va vite apprendre que je ne perds jamais. Les indices commencent à s’entasser à mon sujet, au delà du fait que mon nom est écrit noir sur blanc (littéralement) sur une plaquette à côté de la peinture ; alors que l’inverse n’est pas vrai. Il étudie quelque chose que je ne comprends pas, dessine et possède beaucoup d’avantages physiques qui ne devraient pas m’aider. Je n’ai aucune idée de son prénom ni même de son nom, mais la manière dont je vais les obtenir est déjà toute tracée dans ma tête. J’attends seulement le moment opportun pour, et le laisse patauger un peu de son côté. J’aime bien le savoir à la dérive, j’aime encore plus l’idée de savoir que je serai celui qui le sauvera de la noyade. « On verra bien assez tôt qui l’emporte sur qui gamin. » Moi. Moi je vais l’emporter sur lui, assurément. Au fond de lui il doit le savoir, j’en suis certain. Le rapport de force est déjà tout trouvé entre nous, ce qui n’enlève pas pour autant une certaine forme de mystère et d’inconnu. Je relâche mon étreinte et le laisse retourner s’occuper de ma peinture. Le bleu, c’est bien ce qu’il manque désormais, assurément. « Je m’inspire de tout. Des inconnus que je croise dans la rue, des guerres du monde, de la conquête spatiale, de la découverte de trous noirs et du chat du voisin. Je pourrais même m’inspirer de toi un jour, qui sait. » Tout sauf de la musique je pense. Trop abstrait pour moi sûrement. Je n’ai jamais essayé, jamais pris l’habitude de ça. Sortir de mon cocon ne me semble pas approprié. Un jour peut être, mais je doute réellement du résultat.
Mes yeux se posent autant sur lui que sur le tableau. Sur lui parce que c’est ce qui m’intrigue ; sur le tableau pour faire bonne figure. Il a su me montrer ce qu’il savait faire avec le rouge, je n’ai aucune doute qu’il saura gérer cette énorme tache que d’ajouter des nuances bleutées. Ses yeux se plissent, ses lèvres sont mordues et son regard est essentiellement concentré sur l’oeuvre. J’aime. Il sait séparer les moments de jeu de ceux de concentration. Il a de l’énergie à revendre, une langue un peu trop pendue, mais il sait aussi apprécier les moments de calme et de concentration. Il me ressemble. Un mini moi, au sens propre. Je m’écarte de quelques pas et contemple l’ensemble. Il manque une dernière chose. Je pose ma main sur le pinceau pour qu’il arrête de le faire tournoyer et, dans un élan de je-ne-sais-quoi inconsidéré, utilise ma main gauche pour le guider là où il manque une dernière touche. Une simple touche, ce qu’il reste de peinture quand bien même il a déjà essuyé le pinceau. Pour flouter. Ou peut être que je cherche une excuse parce que je ne voulais pas lui dire que tout était parfait, que je me cherche une excuse pour avoir à poser ma main sur la sienne et le guider sur le tableau. « Maintenant la balance est parfaite. » Je relâche progressivement sa main en l’amenant à nouveau près de son corps (et m’étonne moi même d’avoir autant de délicatesse) puis me repose à nouveau sur le mur, cachant la plaquette dans le creu de mon dos. Mes bras se croisent, un sourire se lit sur mon visage et alors que je l'ausculte à nouveau des pieds à la tête je mets fin à ce jeu pourtant très amusant. « Je dois demander à ajouter quel nom sur la brochure ? Auden Williams et Riccioli d’oro ça sonne plutôt bien mais on pourrait garder ce surnom entre nous, t’en penses quoi ? »
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Message(#)N'étudiez le beau qu'à genoux ☼ Auden Williams EmptyMer 26 Juin 2019 - 0:53

N'étudiez le beau qu'à genoux@Auden Williams
Le plus amusant, c'était sans doute qu'il jouait mon jeu. Le jeu d'un adulte qui refusait assurément de grandir, qui s'amusait encore des mêmes plaisanteries - depuis des années. « Moi, assurément. », disais-je d'un air pompeux alors que je me détachais doucement - et à regret; de son contact. Le pinceau se couvrait de bleu, je retrouvais ma concentration perdue, bousculée par l'irruption soudaine d'un gardien trop heureux de chambouler ses mornes habitudes de lecture, assis sur une chaise. Je nuançais doucement l'oeuvre, me familiarisais de mieux en mieux avec le pinceau, qui n'était pas mon outil de prédilection. Le jeune homme un peu trop empressé que j'étais n'avait absolument pas pensé à jeter un œil autour du tableau. Habituellement, une petite pancarte ornait toujours les œuvres, avec le nom de l'artiste - ou bien, son nom de peintre. Je ne me laissais pas déconcentrer par le potentiel indice, persistait dans ma tâche - tâche, tache, haha; sans lever les yeux de la toile. Une question à propos de ses sujets d'inspiration - à propos de ses muses; que je venais de lancer dans sa direction plus tard, je recevais ma réponse. « De moi ? Y'a des sujet plus intéressants. » Comme les oiseaux. J'aimais dessiner les oiseaux.

Je jugeais bientôt la balance équilibrée et commençais à essuyer le pinceau en me rapprochant de l'artiste. Le tableau avait pris quelques ombres un peu mystiques, se détachant de son côté réaliste. Mais alors que j'exprimais mes remarques à haute voix, sa main se posa soudain sur la mienne, l'accompagnant dans un dernier geste. Une modification microscopique. Sur mes lèvres naissait un sourire. Je le laissais faire, sans relever le fait que je jugeais la modification assez dérisoire. Cela fait, le brun détacha sa main de la mienne et je recommençais à jouer avec le pinceau. « C'est bien, là, oui. Pas trop sombre. Je le préfère avec du bleu, t'avais raison. » L'artiste se calait contre le mur, juste sur la petite plaquette à laquelle je n'avais pas jeté un regard. Je croisais les bras, le singeant presque, alors qu'il lâchait enfin son prénom. J'avais gagné et ma satisfaction pouvait probablement se lire sur mon visage. « T'as donc perdu, Auden Williams. Ça t'embête si je t'appelles plutôt prof', prof' ? » Je continuais d'essuyer patiemment le pinceau.

En un pas, j'avais rejoint mon aîné et tendais la main pour attraper mon carnet, encore coincé sous son bras. « Je gagne quoi, du coup ? Me dis pas 'le droit de rejouer' par contre. » Je n'avais pas particulièrement de réponse en tête. Si, peut-être les cours d'art. Ça avait l'air intéressant, d'étudier avec lui. D'étudier, même s'il avait l'air d'être critique à propos des études. Mais de toute façon, la pratique, ce n'était jamais pareil. Je pouvais désormais me targuer d'avoir 'corrigé' une peinture de maître, directement dans la galerie, pendant son exposition. Ça me faisait une sacrée aventure à raconter à Charlie, ça. « Tu peux faire rajouter Léo. Léo Ivywreath. Mais fais rien rajouter, j'ai juste... ajouté un peu de couleur. » Gêné, je me massais la nuque. De toute façon, il avait probablement dit cela pour rire. Il ne prévoyait sans doute pas du tout d'ajouter mon nom, nul part. Et je n'avais fait que rajouter de la couleurs à de petits endroits spécifiques. Ce n'était pas grand chose.
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