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 Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie)

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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyMar 25 Juin 2019 - 10:56

Bouteille de tequila dans une main, sachet de citron dans l'autre, bouteille de rhum et de coca dans mon sac à dos, je marche dans la rue avec l'impression d'être un adolescent délinquant qui s'apprête à faire la pire chose du monde : se bourrer la gueule. Car si je débarque aujourd'hui chez Léo c'est pour lui changer les idée. Et comment mieux se changer les idées avec des teq'paf et des Jack'n'coke ? Oh bien évidemment, j'aurais pu l'emmener genre au cinéma, ou alors au restaurant ou faire une partie de mini golf. On aurait aussi pu aller se balader dans toute la ville pendant toute la nuit et regarder le lever de soleil à Bayside avant de s'acheter un cronut et rentrer pour s'endormir l'un dans les bras de l'autre. Mais j'avoue n'avoir penser à tout ça seulement après avoir entendu parlé de cette soirée spéciale hippie/baba cool/peace and love en mémoire des 50 ans de woodstock.

C'est donc, habillé d'un pantalon multicolore et psychédélique ainsi que d'une chemise blanche sur laquelle j'ai enfilé un veston en cuir brun, un signe 'peace and love' autour du cou ainsi qu'une perruque et une fausse moustache, que je monte les escaliers qui mènent vers l'appartement de Léo. Dans mon sac j'ai aussi prit diverse chemise et pantalon ainsi que des accessoire divers et varié afin que je ne sois pas le seul a atterrir avec un tel accoutrement dans la soirée.

Arrivé à l'appartement du jeune étudiant, je frappe vivement à la porte. Et lorsque Léo apparaît finalement à l'encadrement, je rentre dans demander mon due.  «surprise motherfucker » m'exclamais-je en passant à côté de lui pour me diriger dans vers la cuisine. Sifflotant joyeusement, je fouille rapidement les tiroirs -après m'être assuré que Charlie ne soit pas dans les parages. Non pas que je ne veuille pas la voir, bien au contraire, en vrai je pense qu'elle serait totalement partante pour ce genre de fête, mais j'ai envie d'avoir Léo pour moi. Ainsi donc, dansant légèrement, je chantonne un peu tandis que je coupe les  citrons en quartier  « Alors » dis-je en lançant un coup d’œil derrière mois  « J'ai bien compris dans tes derniers messages que c'était trop trop la forme pour toi» j'attrape la bouteille de tequila et l'ouvre  «Donc je me suis dit 'heey pourquoi ne pas lui faire la surprise et le kidnappé' » je me fige dans mon mouvement, levant les yeux au plafond, moue de réflexion sur le visage  «à moins que c'était 'hey pourquoi ne pas le kidnapper par surprise'... » j'hausse les épaules  « anyway, je suis donc ici pour te faire passer la soirée de ta vie» je remplis deux verres à shot puis me tourne vers Léo et m'approche de lui.

Attrapant sa main, lui offre un doux sourire et le tire vers le plan de travail.  «Je veux que tes yeux smaragdine brillent à nouveau. Et pas parce que tu as trop pleurer en t’apitoyant sur ton sort » je lève sa main vers ma bouche et humidifie légèrement le creux entre son pouce et son index avec ma langue avant de me pencher pour attraper le sel   «Alors tu vas me faire plaisir et partager quelques drink avec moi aujourd'hui » je saupoudre la main de sel avant de lui fourrer un verre dans la main. Je fais le même rituel sur moi avant de poser mon regard sur le jeune homme  « Peace my love» déclarais-je avant de me figer  «Enfin plutôt peace AND love, sorry, my bad » je lui fait un clin d’œil, lèche le sel, avale le shot et mord dans le citron.

@Léo Ivywreath


Dernière édition par Clément Winchester le Jeu 1 Aoû 2019 - 12:26, édité 1 fois
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyMar 25 Juin 2019 - 12:34

Peace and love, bitches@Clément Winchester
Chocolat, plaid, Netflix. Ma vie se résumait à ça, ce soir. Charlie était de sortie. J'étais content qu'elle sorte. Qu'elle se vide la tête. Moi, je n'avais pas envie de sortir. Généralement, j'étais toujours partant pour faire la fête. Ce soir, c'était un peu différent. J'avais encore essayé de jouer du violon - sans succès. Mon poignet fatiguait très vite, mes mouvements n'étaient pas souples. Alors je m'étais assis dans un coin pour taper mon mental breakdown, tout seul dans les larmes. Voilà bientôt une dizaine de jours que j'étais sorti de l'hôpital et mon poignet était encore en vrac. Oui, le médecin disait que tout allait rentrer dans l'ordre. Mais ça n'allait pas assez vite. Je ne trouvais pas cela normal, quelque chose devait clocher. J'essayais de ne pas trop faire part de mes inquiétudes à Charlie, de peur de l'embêter plus que de raison. Au final, je finissais par envoyer des SMS à Clément, en espérant qu'il allait y répondre. L'autre fois, avant l'hôpital, je n'avais pas eu de nouvelles de lui pendant des jours et la dernière fois que nous nous étions vus remontais à mon séjour à l'hôpital. Enfin, en tous cas, à la période qui avait suivi mon petit passage aux urgences.

Emmitouflé dans mon plaid, je grignotais une tablette de chocolat pour tenter de me remonter un peu le moral lorsqu'on frappa vivement à la porte. Je ne quittais pas mon cocon pour autant, emportant le drap doux en pilou-pilou sur mes épaules. Chocolat à la bouche, j'allais entrouvrir la porte. Peut-être était-ce Maximilien, qui avait besoin d'un truc. Moi, j'étais prêt à lui proposer de venir regarder une série avec moi, même s'il allait, pour sûr, râler à propos de tout un tas de trucs. « Non Max', j'ai pas de- » « surprise motherfucker » J'écarquillais les yeux, laissais passer un type habillé d'une drôle de façon - mais qui avait la voix de Clément. Je fronçais les sourcils, suivais le comédien dans l'appartement - qu'il avait décidé de faire sien, fallait-il croire. Le brun, dans un accoutrement qui semblait tout droit sorti d'une manif' des années 80, avait pris le chemin de la cuisine. « Clément qu'est-ce que tu- » Je l'observais s'affairer à couper des citrons. « Merci, captain obvious. », marmonnais-je lorsqu'il mentionnait mes textos. Je me calais contre le mur, posais mon chocolat sur la table de la cuisine sans pour autant lâcher mon plaid. Son histoire de kidnapping m'arracha un léger sourire. Le joli brun me tira doucement vers lui et je me laissais faire. J'aurais voulu un câlin de sa part. On ne me faisait jamais trop de câlin. J'étais constamment en manque.

Le geste rituel, appliqué depuis sa bouche à ma main, m'arracha quelques petits frissons. « Je ne m'apitoie pas... », murmurais-je, pas très convaincu de mes propres mots. Mon cadet opérait le même geste. Sel, tequila, citron. « 'My love' c'est cliché. », lançais-je pour le taquiner. Je m'enfilais ensuite le sel, le shot et mordait dans le citron. Mon visage se contorsionnait en une grimace et je secouais doucement la tête, puis reposais le shot sur le plan de travail. « Du coup t'es venu à mon secours... mais habillé comme si t'allais à Woodstock ? » J'attrapais le bas de sa chemise, en éprouvais le tissus du bout de mes doigts sans lâcher Clément des yeux. « Tu veux me kidnapper pour quelle destination ? Hangoverland ? J'ai pas mangé, sauf du chocolat. Ça ira vite. » Je haussais doucement les épaules. Ma journée avait consisté en l'absorption de tablettes de chocolat de toutes sorte de saveurs différentes, allant du basique chocolat au lait à une tablette de chocolat peanut butter-cookie. C'était mon truc, quand je passais une mauvaise journée. Manger du chocolat, jusqu'à ce que tout se résolve tranquillement de soi-même. Mes doigts remontaient jusqu'au col de sa chemise pour l'aplatir doucement. « La soirée de ma vie, alors... T'es ambitieux. Moi, j'avais plutôt prévu de... faire la loque. » Parce que c'était pour ça qu'il était venu, non ? Pour s'amuser ? « A moins que tu sois venu jouer le brelandier. Ou plutôt, l'inverse du brelandier, pour le coup. », ajoutais-je sur un ton innocent. On pouvait (ne pas) jouer aux cartes toute la nuit, s'il en avait envie - remarquez la métaphore. Peu importait, de toute façon: tout ce dont j'avais besoin, c'était d'un peu d'attention.
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyMar 25 Juin 2019 - 16:18

Après avoir prit mon shot, j'observe Léo de haut en bas et de droit à gauche. Et, alors qu'il se pose des questions sur comment je suis habillé, je m'en pose sur comment lui est habillé. Ou plutôt, comment il n'est pas habillé. Plaid et caleçon et chocolat, la combinaison du parfait déprimé. S'approchant de moi, il me demande, de façon détournée, pourquoi je suis venu à son secoue habillé comme si j'allais à Woodstock, avant qu'il ne me propose la destination Hangoverland. J'incline la tête sur le côté puis hausse les épaules  «Hangoverland ou Candyland ou loveland, I don't care » dis-je doucement  « regarde toi !» je l'observe de haut en bas  « Sincèrement, si j'avais su dans quel état tu te trouvais je serais venu bien plus tôt ! Ça va pas de te laisser ailler comme ça ?» j'engueulais-je gentiment et tirant sur son plaid pour le retirer de ses épaules.  « Tu vas me faire le plaisir de t'habiller correctement, ok ?» c'est une question rhétorique car il n'y a qu'une seule réponse possible : oui.

Alors, tandis que Léo continue de se plaindre un peu, disant que je suis très ambitieux concernant le fait que veuille lui faire passer la « soirée de sa vie » j'attrape mon sac à dos, en sort une bouteille de rhum puis déverse le contenu sur le sol. Je fini par rouler des yeux et hoche la tête, impatient, lorsqu'il fait référent à ce que je suppose être un jeu de société  « Oui, oui, oui ...» dis-je en me redressant  « voilà, choisi un pantalon, une chemise et des accessoires parce que aujourd'hui je t'emmène à ...» je me redresse et lève mes doigts en signe de peace  « Woodstock !» je me dandine un peu devant lui avant d'hausser les épaules  «Une beach party qui à pour thème 'les 50 ans de woodstock' et je pense que t'as besoin d'un de peace » je m'avance vers lui, glissant mes doigts sur ses bras  «et surtout du love ... » soufflais-je, arquant un sourcil, malicieux.

Je l'observe quelques instants puis me redresse et attrape la bouteille de rhum  «En plus j'ai pris ça pour faire un peu de chantage » dis-je en tenant la bouteille devant moi.  « Alors, oui ou non ? Et attention, y a qu'une seule réponse possible » indiquait en levant mon index. Je veux faire cette soirée avec Léo, je veux qu'il sorte et qu'il oublie un peu ses problèmes le temps quelques shot, cocktail ou verres d'alcool de tout genre.

@Léo Ivywreath
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyJeu 27 Juin 2019 - 14:37

Peace and love, bitches@Clément Winchester
Pourquoi ce drôle d'accoutrement ? Pour l'instant, je ne le savais pas. Je détaillais Clément du regard, notais intérieurement toutes les fautes de goût engendrées par ce costume, un peu plus souriant que je ne l'étais précédemment. Sa venue avait au moins le mérite de me dérider un peu, juste un peu. Plus qu'un peu. De me dérider jusqu'au rire, lorsqu'il mentionnait Woodstock et son histoire - qui me sembla; rocambolesque. C'était à lui de critiquer ma tenue. Je roulais des yeux, rejetais la tête en arrière en soupirant bruyamment. J'aimais bien ma tenue, elle était pratique. Le plaid était son atout majeur. Socrate passa la porte de la cuisine, curieux de voir que j'avais de la visite. Le petit chat brun était toujours curieux de tout. Sa frimousse me donnait toujours l'impression qu'il allait me poser une question. Après tout, il ne s'appelait pas Socrate pour rien. Malgré tout, il restait méfiant, avec Clément, ne s'en approchait pas trop. Le contraire de Machiavel, qui lui, sauta sur le plan de travail pour venir sentir le couteau avec lequel le comédien venait de couper les citrons. Je tendais la main pour lui donner une petite caresse - au chat, pas au brun.

Mon cadet me retira mon plaid et je le laissais faire en souriant. « Tu t'y prends mal, là, t'es en train de me déshabiller. C'est ce que j'appelle de l'atteinte à la pudeur. » Je me massais doucement le poignet, celui que me faisait mal, sans lâcher le joli brun des yeux. « Tu me donnes des ordres, maintenant ? », ricanais-je doucement. « Pff, mais j'ai pas envie de m'habiller, je suis bien, comme ça. » Je désignais mon caleçon en faisant la moue. Je plaisantais ensuite à propos de son ambition. La soirée de ma vie ? C'était plutôt mal parti, pour l'instant. Enfin, ça l'était un peu mieux depuis qu'il était là. Nous nous entendions bien et après tout, j'étais sûr de passer du bon temps, avec lui. Le voilà qui s'affairait de nouveau, à sortir de son sac une jolie bouteille de rhum. J'inclinais la tête sur le côté. Coïncidence ? Comment avait-il su que c'était mon alcool favori ? Peut-être n'en savait-il absolument rien et avait-il tout simplement amené une bouteille par... politesse ? « Wow, tu veux conquérir mon cœur, là ? » Je m'appuyais d'une main sur le plan de travail, le regardais ensuite vider le sac au sol, yeux écarquillés. Des habits, en vrac, que Socrate inspectait avec grand intérêt. Alors, mes blagues sur Woodstock tombaient vraiment bien ? « Une fête, alors. », murmurais-je doucement sans lâcher le tas de vêtements des yeux. Clément faisait un pas vers moi, je relevais mon regard afin de trouver le sien. Son contact m'arracha un petit sourire sur le même ton que l'expression qu'il arborait. « T'es gentil, d'avoir pensé à sortir le nain grincheux. », ricanais-je, ajoutant aux derniers mots une pointe de sarcasme.

J'étais doucement flatté, qu'il ait pensé à moi pour son histoire de beach party. Et puis, une petite fête était probablement tout ce dont j'avais besoin pour me remettre complètement sur pieds. Il me tendait la bouteille et je partais d'un rire, plus franc et plus sonore que les autres. « T'as pas besoin d'une bouteille pour me tirer dehors, Clémentine. Je suis partant. » Je ponctuais mon assertion d'un hochement de tête entendu. J'attrapais ensuite la bouteille, la posais de mon côté. Si nous devions sortir, je la réservais pour plus tard. En attendant, je nous servais deux autres shots de tequila. Je m'attrapais une pomme, mordais dedans et je penchais sur le tas de vêtement. « Alors, alors. » Croquant à nouveau dans la pomme, je choisissais une chemise fleurie, un bandana coloré et une paire de lunettes de soleil à verres en formes de cœurs. Je me redressais vers Clément, posais ma pomme pour m'enfiler un shot. « Tes pantalons m'iront trop grands, Clémentine. Je vais prendre un jean. » Je me mettais sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue et filais du côté de ma chambre en chantant bien fort Yesterday, des Beatles.

De retour dans la cuisine, je nouais un bandana aux couleurs criardes autour de mon front. « Alors ? Comment tu me trouve ? Oh, attends. » Je venais attraper les lunettes en forme de cœur que j'avais dû laisser derrière lui, sur le plan de travail. Leurs verres, plutôt décolorés, me faisaient voir la vie en orange... et en rose. Je me tournais vers le brun. « Je suis paré. Mais je te garantis pas de tenir jusqu'au bout de la nuit. Je dors super mal, du coup... je suis un peu fatigué... », marmonnais-je, un brin gêné, en désignant mon poignet d'un coup de tête. Les douleurs - mais surtout l'angoisse de ne pas retrouver toutes mes capacités; me réveillaient parfois la nuit.
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptySam 29 Juin 2019 - 12:59

Bon, ok, j'avoue que me voir dans un tel accoutrement peut paraître surprenant, mais j'arrive au moins à arracher un sourire à Léo ! Et même s'il risque de refuser mes envies de l'embarquer à la cette fête, ma venue n'aura pas été veine car elle lui aura permis de penser à autre chose pendant quelques instants. Et ça c'est tout le but de la manœuvre ! Toutefois, le jeune homme décide de se plaindre, plus pour la forme qu'autre chose, je suppose. J'hausse simplement les épaules d'un air totalement innocent lorsqu'il me dit que je m'y prend mal et que le fait de le déshabiller serait une atteinte à sa pudeur.  «Vient pas me parler de pudeur après qu'on ait visiter les loges et qu'on ait tester le confort de ton canapé » soufflais-je, malicieux, agrémentant mes paroles par un clin d’œil plein de sous entendus.

Il est encore pas mal réfractaire à l'idée de sortir, mais lorsque j'ignore ses paroles et que je sors la bouteille de rhum à la place, je vois son regard se mettre à briller, ce qui est sans doute le début d'une acceptation de sa part. Au final, c'est dans un soupire qu'il me dit que je suis gentil d'avoir pensé au 'nain grincheux' pour la fête.  «Tu vas voir que tu vas très vite te transformer en blanche neige» souriais-je avant d'ouvrir la bouteille et en prendre une gorgée.

La tendant à mon ami, répriment une grimace car je déteste sincèrement le rhum, j'attrape mon sac, tique un instant au surnom de Léo mais décide de l'ignorer -pour l'instant- et déverse le contenu du sac sur le sol, lui indiquant de trouver son bonheur dans ce qui s'y trouve. Et au final, c'est en attrapant une chemise bariolé, un bandana multicolore et des lunettes, qu'il abdique ! J'aurais pu pousser un cris de joie, mais je n'ai pas non plus envie de l'effrayer, alors je me contente de serrer le poing en signe de victoire, avant de me redresser et attraper le shot de tequila, observant Léo qui, précisant prendre un de ces jeans, s'en va se changer dans sa chambre.

J'attend patiemment son retour qui se fait haut en couleur. A sa question comment je le trouve, je lève les deux pouces en l'air  « Parfait ! On dirait que tu vas dealer du LSD et de la marijuana, mais c'est parfait !» précisais-je en rigolant. Je me tourne vers les deux shot de tequila et lui en tend un alors qu'il précise qu'il ne risque pas de pouvoir tenir jusqu'à la fin de la nuit car il dort super mal  «pas mon problème ça » dis-je, avec un sourire qui signifie que je ne suis pas sérieux  «Au pire tu rentre et je me trouve un autre mec chez qui passer la nuit » reprenais-je comme si c'était la chose la plus naturelle du monde  « Allez, cheers !» ajoutais-je rapidement. Je fais tilter mon verre contre le sien puis le vide d'une traite et le repose en grimaçant.  «Bon, par contre je pense qu'il va falloir qu'on aille manger un truc avant. Genre un bon gros kebab avec une bonne portion de frites bien grasses histoire de bien nous caller. Parce qu'avec ton vieux chocolat à la con, tu vas encore me faire une syncope avant même le début de la soirée » je me dirige vers le frigo, l'ouvre et en sort un tetrapack de jus d'orange presque vide. Ni une ni deux je vide le tout dans l'évier et transvase la tequila dans le pack.  «Ce sera moins obvious » expliquais-je avant de le fourrer dans mon sac à dos  « Bon, le reste des habits je les laisse ici parce que je compte bien revenir ici cette nuit» ce disant, je m'avance vers Léo et dépose un doux baiser sur ses lèvres.

@Léo Ivywreath
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyDim 30 Juin 2019 - 11:40

Peace and love, bitches@Clément Winchester
Il faisait un peu froid, sans mon plaid sur les épaules. J'avais toujours été plutôt frileux, de toute façon. Surtout le soir. Je me frottais l'avant-bras, me plaignais - faussement; auprès du brun qui venait de me retirer ma seule protection. Son allusion me donna à sourire, je secouais la tête de droite à gauche. Je n'avais rien à y redire, sinon ce léger sourire, qui lui lançait un 'petit con' silencieux, malicieux. Mais alors que je me remettais à protester, le comédien sortit une jolie bouteille de rhum. Je ne pouvais qu'approuver ce choix. Un choix sur lequel nous n'étions pas vraiment accordés, fallait-il croire, au vu de la grimace que tira mon cadet en s'enfilant une gorgée de liquide brun. J'avais un petit rire. Alors, s'il n'avait pas choisi la bouteille par plaisir, peut-être l'avait-il prise par politesse. Cela importait peut, au final. Tout ce que je constatais, c'était que Clément avait pensé à ramener de quoi me tirer dehors. Néanmoins, je n'étais pas le genre de type qu'il fallait payer pour aller à une fête : j'étais plus ou moins toujours volontaire pour le faire. Ce soir, l'envie y était un peu moins, mais j'étais tout de même résolu à suivre le jeune homme dans ses aventures. Surtout depuis qu'il m'avait révélé le thème de la soirée.

Je reposais la bouteille sur le plan de travail, après en avoir humé le goulot. Clément n'avait pas fait l'erreur de prendre du rhum blanc - que j'appréciais beaucoup moins. Je farfouillais un instant dans le tas de vêtements, pour en sortir des fringues plutôt assorties au style de Clément. Tout sourire, je reposais mon casse-croûte du moment - une pomme; sur le plan de travail, et montrais à mon interlocuteur le fruit de mes âpres recherches. Je filais, sans demander mon reste, afin d'enfiler le tout.

J'étais bien vite de retour, plus bariolé que jamais. Clément semblait comblé par ma tenue. « C'est effectivement ce que je m'apprête à faire. Mais je nous en garde pour la fin de la soirée. », ricanais-je en lui glissant un clin d’œil. Je chaussais les lunettes les plus extravagantes du sac, ceignais mon front d'un bandana aussi coloré que ma chemise et revenais prendre place à côté du brun. Ainsi, je comparais du regard nos accoutrements respectifs, lui glissant au passage que je n'allais probablement pas tenir debout jusqu'à l'aube. Sa remarque me fit hausser un sourcil, puis éclater de rire. « Alors je suis interchangeable ? Petit menteur, si t'es venu c'est que t'étais en manque. », lançais-je en croisant les bras, faussement présomptueux. Nous trinquions à nouveau. « 'Va falloir y aller mollo, tu vas pas tenir jusqu'à la rue, sinon. » Je ne vidais pas mon shot, contrairement à lui, et préférais le reposer sur le plan de travail. Alors qu'il critiquait mon chocolat, je me dirigeais vers les placards de la cuisine afin d'en sortir deux paquets de gâteaux. Au moins, ces gâteaux allaient, pour sûr, nous empêcher de finir ivre tout de suite. Je me rapprochais de Clément, qui venait de vider du jus d'orange dans l'évier. « Mmmh-mmh, moins obvious... On aurait dû faire ça dans des compotes en plastique. J'ai de seringues. » Je l'avais déjà fait, à la seringue, pour faire croire que les compotes étaient fermées et donc... pleines de compote. La manœuvre était certes chronophage, mais elle avait au moins le mérite d'être sans risques.

Sans ménagement, je jetais les biscuits dans le sac à dos et finissais ma pomme. Clément, quant à lui, avait décidé de squatter l'appartement pour la nuit. Alors qu'il venait m'embrasser en finissant sa réplique, j'enroulais doucement mes bras autour de sa nuque. « Ah bon, alors tu ne vas pas te trouver un autre mec pour t'héberger ? Ou une autre meuf. » Bien sûr, que je lui faisais les yeux doux, même si je savais qu'il plaisantait. Et bien sûr, que je faisais une douce référence à la brunette, que nous avions croisé l'autre fois. Maintenant que nous étions en privé, il me sembla que la mésaventure avec la brunette de l'autre fois avait été oubliée. En tous cas, pour moi, elle l'était. Elle l'avait toujours été, au finale. Même si Clément n'avait jamais répondu à mes messages d'excuse. Je venais piquer ses lèvres des miennes. Ma bouche prit le cap de sa mâchoire, mais je freinais mon élan - raisonnable, dites-vous ?; sur sa pomme d'Adam. Comme j'étais venu, je me détachais alors du comédien, sourire aux lèvres. « J'te laisse prendre le sac. T'as l'air plus en forme que moi. », minaudais-je, goguenard. Il ne manquait plus que cela, que je porte le sac qu'il avait amené.

Nous prîmes la direction de la sortie de mon appartement. J'embrassais mon chat - Socrate; avec un peu trop d'affection, comme si je le quittais pour toujours, et fermais la porte derrière nous. « Attends. Avant qu'on sorte. On va éviter les autres gaffes potentielles, d'accord ? C'est tu veux pas qu'on make-out dehors, tu me le dis tout de suite. On garde pour l'appartement. » J'avais envie d'éviter tout malaise potentiel, cela me semblait... important.
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyLun 22 Juil 2019 - 4:04

J'ai besoin de faire la fête et je sais que Léo en a besoin aussi. Ainsi donc, sans lui demander son reste, je décide de l'embarquer à cette beach party spéciale 50e anniversaire de Woodstock. Je sais que c'est ce dont il a besoin ! Après ces semaines de galères et ces journées passé à l'hôpital puis celles passées à se morfondre ici, je sais que sortir, boire, danser et rencontrer du monde lui fera le plus grand bien. Il en a besoin, je le sais et je le sens.

J'arrive donc à son appartement, habillé grossièrement comme un hippie -ou plutôt comme un cliché- et, sans lui laisser le temps de dire ou faire quoique ce soit, je prépare quelques shot de teq'paf puis l'oblige à aller se changer. Mon ami rechigne un peu, se plaint pour la forme mais fini par faire ce que je lui demande de faire, s'en va dans sa chambre et ne revient avec des habits aussi coloré que les miens ! Je laisse échapper un  « ouuh !» alors que je lui tend un autre shot qui fini dans son gosier. J'avoue que je commence tout doucement à sentir les effets de l'alcool mais je m'étais préparer psychologiquement à me bourrer le gueule aujourd'hui.

 « Tout le monde est interchangeable» dis-je en haussant les épaules et hochant la tête, innocent avant de rigoler doucement  «touché » reprenais-je lorsqu'il précise que si je suis venu ici c'est sans doute parce que j'étais en manque  «De d'alcool, de toi, de fête, de danse...yep, j'étais en manque, clairement » je rigole de bon cœur avant d'attraper un tétra pack de jus d'orange dans le frigo. Je vide le contenu dans l'évier puis le remplis d'alcool et met le tout dans mon sac.  « Trop de boulot, pas assez de temps » répondais-je à sa proposition en secouant la tête  «Et pas assez écologique non plus ! » reprenais-je en pointant un doigt menaçant sur Léo, avant de rigoler doucement.

Après que le jeune malade ait jeté un paquet de biscuit dans le sac à dos, je m'approche de lui pour l'embrasser, lui disant que je laisserais les affaires ici parce que je compte bien revenir chez lui après la fête. Et Léo de me demander si je ne comptais pas me trouver un autre mec ou une autre meuf. Bien sûr, je sais qu'il fait référence à Primrose, mais cette fois-ci je ne réagis pas. Sans doute est-ce l'alcool qui m'aide à oublier un peu la jeune femme  « Non, je rentre qu'avec toi mon chou» dis-je en enfonçant mon doigt dans la joue du jeune homme avant de le lâcher, attraper mon sac à dos et me diriger vers la porte.

Là Léo me retient et décide de mettre les choses en ordre : pas de make out dehors et on garde le tout pour l'appartement ? J'hausse les épaules  «Peu m'importe aujourd'hui » avouais-je  «Si tu veux m'embrasser, embrasse moi, si tu ne veux pas m'embrasser, ne m'embrasse pas. C'est toi qui voit, toi qui décide, moi je m'adapte aujourd'hui » hello alcool  « Mais tout d'abord j'ai envie de make out avec un gros burger et des frites. Tu viens ?» coupais-je court à la conversation en sortant de l'appartement du jeune homme. Nous descendons dans la rue et je me dirige très rapidement et facilement vers le premier fastfood que nous trouvons.


@Léo Ivywreath
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyMer 31 Juil 2019 - 10:08

Peace and love, bitches@Clément Winchester
Et heureusement, que s'il revenait, c'était parce qu'il était accro' à moi un peu aussi. Le regard vainqueur, je lâchai un « ah ! » moqueur. Mon ego en était gratifié. Clément vidait mes briques de jus d'orange, se plaignait de la lenteur et de la... non écologicité (?) de ma technique des compotes piquées. « Tu peux parler d'écologie, monsieur 'je vide les briques de jus dans l'évier' ! », protestai-je. En moins de temps qu'il n'en fallait pour dire 'ouf', nous étions prêts à régner sur la nuit. Enfin, régner pas trop tard non plus. Je tâtais le stéristrip sur mon arcade avant de sortir, que je planquais sous un bandana coloré. C'était mieux, comme ça. Clément saisissait - ou pas - ma référence à la brunette de la fois précédente. « Si t'es ivre je te laisse pas dans la rue seul, de toute façon. », ricanai-je, comme si j'étais en état de me battre. Courir, ça fonctionnait bien aussi. Avec le bleu que j'avais encore sur les côtes, c'était plus compliqué. Mais question de survie, j'étais toujours capable de filer plus vite que le vent. Même avec de l'alcool dans le sang.

Sur le pas de la porte revenaient les interrogations. Je ne voulais pas revivre le malaise de la dernière fois. C'était un peu trop me demander. Clément n'avait pas l'air très regardant, ce soir. La faute à l'alcool, probablement. Ses yeux brillaient déjà d'un éclat presque fiévreux. J'eus un petit rire. « Toi, dans deux heures t'es mort. », ricanai-je, avant de lui claquer un baiser sur la joue. Je descendis les escaliers comme une star, le corps déjà en mouvement sur la musique qu'on entendait depuis l'extérieur. A cette heure-ci, les bars commençaient tout juste à laisser s'échapper dans les rues du quartier un air de fête qui m'avait un peu manqué. J'oubliais la douleur, les jours derniers passés à stresser comme un taré parce que je ne pouvais toujours pas dessiner trop longtemps sans en avoir des crampes. L'heure n'était plus à ça. L'heure était au laisser aller. Et j'étais très bien accompagné.


Si le projet était de me faire oublier la raison, c'était plutôt réussi. Clément et moi sortions d'un bar. Nous avions abandonné la soirée Woodstock, mais pas nos accoutrements. Derrière nous, on entendait un air de Neil Young, Out of the blue. Je tirai Clément contre moi. Nous marchions aussi droit que deux poupées de chiffon, le regard embrasé et le visage rieur. « It's better to burn out, then to fade away... » Mon dos heurta un mur et je partis d'un rire. « My, my, hey, hey... » Nos lèvres se trouvèrent alors, avides. Je rompis le baiser pour planter mon regard - pas très clair - dans le sien. « Hé Cendrillon, faut renter, je crois qu'on a largement dépassé le couvre-feu là. » Le danseur et moi avions passé la soirée à danser et à hurler les paroles de nos musiques préférées. J'en avais la voix éclatée. « J'sais pas si j'ai envie de continuer à danser à m'en faire saigner les pieds, ou si je veux qu'on rentre. » J'étais plus capable de faire des choix, là, de toute manière. Mes mains remontèrent le long de son col d'un geste sensuel et j'en éprouvai le tissus de mes doigts.
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyMer 31 Juil 2019 - 18:56

Peace and love, bitches


Les gens normaux pensent que finir le travail plus tôt que d’habitude est une bonne chose. Charlie le pensait aussi, assurément, et Yoko avec elle. Alors les deux jeunes femmes avaient tout rangé et quatrième vitesse et Matt leur avait accordé de partir plus tôt, sûrement heureux de pouvoir aller dormir lui aussi. Elles se baladent dans les rues bras dessus bras dessous, terminent les derniers potins sur les clients du soir, émettent les dernières hypothèses à propos de qui souhaitait coucher avec qui. Elles parcourent Logan City sans marcher droit alors qu’aucune n’a bu une seule goutte d’alcool, elles rigolent bien trop pour se faire discrètes - crient trop fort, aussi. Les habitants les détestent sûrement, l’heure de crier dans les rues est dépassée depuis bien longtemps. Est ce que ça les dérange pour autant ? Pas le moins du monde. Elles sont jeunes, stupides et insouciantes et bien trop habituées des soirées potins pour les faire se terminer aussi tôt. Alors elles trébuchent sur les trottoires, manquent de tomber en rencontrant le seul panneau de signalisation de toute la rue, se font des croche patte entre elles comme si elles n’étaient pas assez maladroites naturellement.
Sauf qu’apparemment le destin a décidé de rejouer la scène du “right in front of my salad” encore une fois, et c’est toujours aussi gênant que dans les souvenirs de Charlie. Elle se rassure en se disant que cette fois ci au moins ils sont habillés mais le pincement au coeur est tout aussi important si ce n’est plus. Il l’est plus, assurément, et son coeur est si serré qu’elle en oublie parfois de respirer. Et dire que Léo se pense être la drama queen de l’histoire. La main qui tenait l’avant bras de Yoko se serre sans qu’elle ne s’en rende compte et ses ongles s’enfoncent légèrement dans la peau diaphane de la nippone. Son Léo embrasse vraiment l’autre imbécile de Clément, encore. Il ne lui a même pas dit qu’il sortait. Il était supposé rester à l’appartement, elle aurait sauté dans son lit pour le réveiller et lui aurait donné un dernier baiser sur le front avant de retourner sur le canapé. C’est ce qu’elle aurait fait, sauf que là elle a seulement envie de pleurer parce qu’elle sait qu’elle est conne et qu’elle a toujours cette jalousie maladive envers le Clément. Si ça avait été n’importe qui d’autre elle n’aurait rien dit, aurait passé son chemin en lui lançant un regard empli de sous entendus. Mais là ce n’est pas pareil et elle n’a aucune idée d’où lui vient cette haine contre le brun. Cette fois ci elle ne veut pas se confronter à Léo. Elle ne l’a jamais voulu à vrai dire, que ce soit huit heures du matin ou une heure du soir, elle ne voudrait jamais avoir à se confronter à Léo. Son meilleur ami dont la main remonte dans le cou de Clément, et la rousse d’avoir aussitôt des envies de meurtre. « Faut qu’on retourne sur nos pas, j’ai fait tomber mes clés. » L’étudiante tire déjà sur le bras de son amie pour lui faire tourner les yeux, pour qu’elle se retourne avec elle et qu’elles fassent comme si elle n’avait rien vu. Peut être que Yoko n’a vraiment rien vu, peut être qu’elle n’a reconnu aucun des deux hommes et ça serait vraiment pratique. Charlie ne sourit déjà plus, prie pour que son amie se retourne et si jamais elle ne veut pas la suivre alors elle retournera seule sur ses pas pour chercher les clés qu’elle a dans sa poche. Il y a mille moyens de retourner à Fortitude Valley et pourtant il a fallu qu’ils se croisent. « Yoko, s'il te plait ... » Elle finit par murmurer alors qu'elles sont déjà repérées.

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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyJeu 1 Aoû 2019 - 11:16

CLÉMENT & LÉO & CHARLIE & YOKO If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.

juin 2019
Les rires se mêlent aux étoiles de la nuit — et les deux ombres graciles se dessinent sur les murs de la ville alors que leurs éclats de voix résonnent dans les rues. Charlie et Yoko sortaient du Death Before Decaf (plus tôt que l’heure prévue dans leur contrat), sourire aux lèvres et à l’attitude bancale de celles ayant bu alors qu’aucune goutte d’alcool ne coule dans leurs veines ; pas besoin de ce breuvage entre les deux jeunes filles pour rendre chacune de leur soirée passée ensemble magique (ah ça, non !) — elles ont tout rangé, un peu à l’arrache, bien déterminé à profiter des quelques heures avant que le sommeil ne vienne les rattraper. Peu discrètes, on peut les voir s’accrocher l’une à l’autre, raconter une énième anecdote sur un client lourd ou sur le dernier potin entendu entre deux portes — car véritables commères sont les deux serveuses, ravies de partager leurs informations pour encore plus de fous rires et de conversation. Elles avances, divaguent, rient beaucoup trop fort mais c’est joli à voir ; avec Charlie, Yoko oublie tous ses problèmes, tous ses soucis — toutes les questions qu’elle devrait se poser sur sa vie (effacée alors qu’elle glisse son bras sur les épaules de la jolie rousse). « Donc là— pour recaler le mec de Tinder, je lui dis que j’vois déjà quelqu’un et c’est pas le mec me répond qu’on peut se voir à trois et que ça l’dérange pas ? » (elle éclate de rire, prend une expression des plus offusquées) « Franchement, on est où ? Du coup, j’ai— » mais la petite nippone ne précisera jamais ce qu’elle a dûment répliqué au garçon trop téméraire et trop étrange de ce réseau de rencontre qu’elle n’apprécie pas. Comme un arrêt sur image, Charlie s’arrête — souffle coupé, regard fixé sur une scène à laquelle Yoko ne s’attend pas (absolument pas même) ; Léo est en train d’embrasser Clément en plein dans la rue — purée de pomme de terre. Evidemment, elle les a reconnus — les deux amants à la relation débutante mais où elle n’est pas censée être au courant. Elle sent (douloureusement) la main de sa copine serrer son avant-bras ; fort (si fort) qu’elle quitte les deux garçons des yeux un instant pour poser ses iris chocolat sur Charlie, presque inquiète de cette pression physique qu’elle ressent — c’est trop étrange ; elle fronce les sourcils, repense à leur échange quelques jours plus tôt. Charlie n’a jamais répondu à sa question, n’a rien avoué sur ce Léo, excepté qu’il est (encore ?) son meilleur ami. Maladroite dans les relations humaine, la jolie coréenne suppose que c’est la présence de Clément et leur différent qui rend cette scène des plus tendues et particulièrement proche d’un malaise général ; elle reporte son attention sur les deux amoureux de minuit, incapable de décrire ce qu’elle ressent (souffle coupé, cœur qui bat à mille à l’heure) — c’est bien Léo, le même Léo. Naïvement, elle s’était imaginée qu’elles ne parlaient pas du même jeune homme, que c’était simplement un homonyme à la ressemblance physique des plus troublantes mais pas la même personne ; pas Léo, qui connait sa vie plus que n’importe qui et dont personne (absolument personne, pas même Primrose) n’a connaissance de ce lien. Elle va devoir faire semblant, arborer son plus beau masque de neutralité et de non-connaissance face à Clément car il ne doit jamais l’apprendre — jamais, jamais, jamais. C’est l’excuse la plus naze depuis la création de la planète Terre pondue par la rousse une seconde après qui la sort de ses réflexions, prétextant des clés tombées au sol. « Mais j’ai rien enten— » (elle tire le bras de Yoko qui se laisse entraîner avant d’entendre la supplication de son amie, cette requête qui transperce le déchirement) — elle glisse son regard vers les garçons, grimace car ils les ont cramées et que disparaître comme si de rien n’était va probablement aggraver la situation et la gêne. Il n’y a plus de sourire, plus de rire ; c’est limite pesant et ça donne envie de fuir. « Cha, ils nous ont vues » (murmure rapide) « On passe à l’arrache et on s’tire, promis » (promesse qu'elle espère pouvoir tenir, déteste mentir) ; elle saisit le bras de sa pote, continue dans la rue pour réduire la distance entre les quatre protagonistes. « Euh salut Clément— alors, ça s’entraîne pour un prochain rôle au théâtre ? » (mais quelle tocarde ! elle remarque leurs yeux fiévreux de ces interlocuteurs, de ceux que l’alcool a enrôlés — un instant, elle croise les iris de Léo, ne maintient pas le contact de peur que la moindre de ses expressions ne soit saisie par les autres) « On passait par là, désolée— du coup bonne soirée ? L’hôtel est à droite » (pointement de l’index vers une rue adjacente) ; elle lâche un rire hyper coincé, mal-à-l’aise (terriblement) au point que c’est elle désormais qui sert violemment le bras de Charlie ; elle n’a jamais été aussi gênée, ne s’est jamais sentie aussi fragile et en danger — de tous les mecs de Brisbane, il a fallu que ce soit Léo que Clément veuille se taper.
le karma est un enfoiré

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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyJeu 1 Aoû 2019 - 11:59

C'est, sous couver de menaces dans le vent et d'éclats de rire, que Léo et moi descendons dans la rue. L'air frais de la soirée avancée fait du bien et me permet de reprendre légèrement mes esprits déjà un peu embués par l'alcool. Tandis que nous marchons, j'attrape Léo par la main, bien décidé qu'aujourd'hui je m'en foutrais de tout. Du regard des autres ou de croiser Primrose. Je veux passer une soirée avec l'homme qui me rend toute chose depuis plusieurs semaines maintenant, je veux avoir la liberté de l'embrasser quand je le veux et lui faire l'amour, que ce soit sur son canapé ou dans une ruelle mal éclairée, je veux pouvoir caresser sa peau devant les yeux de tous le monde sans que les gens ne me jugent ou ne me regardent de travers. Je veux profiter pleinement de la soirée, quitte à ne plus m'en rappeler le lendemain et me dire que je n'aurais jamais du boire autant. Tant que je peux me réveiller aux côtés de Léo et partager mon hangover avec lui, je serais parfaitement heureux.

*   *
*

Après un burger bien gras et bien juteux, après avoir vidé notre tétra pack de vodka et avoir dansé aux sons psychédéliques dans le sable, Léo et moi nous nous sommes retrouvé dans un bar à chanter nos air préférés, à se payer des coups ou à draguer juste pour s'en faire payer à notre tour. Et c'est finalement, les jambes lourdes, les pieds en feux, la vue brouillée et la tête tournante mais riant à gorge déployée, que nous sortons à nouveau dans la rue. Bras par dessus bras, équilibre plus qu'imparfait et ne marchant pas droit, Léo fini par se retrouver dos contre le mur. Rigolant, je m'approche de lui, bien décidé à profiter un peu de la situation. Maladroitement, je dépose mes lèvres sur celles du jeune homme avant de pouffer de rire lorsqu'il me traite de cendrillon, précisant qu'on devrait rentrer.  « Mais ...y a pas la règle que si le prince charmant nous embrasse avant 3h du matin notre citrouille ne se transforme pas en carrosse ? » demandais-je, moue de réflexion intense sur le visage avant que je n'hausse les épaules  «Au pire c'est pas grave, j'fais de superbes soupes à la citrouille et ... » je me redresse vivement  « Haaan ! LEO C'EST CA CE QU'IL NOUS FAUT ! Une citrouille ! » je me colle à nouveau à lui lorsqu'il passe une main dans sa nuque  « Tu … crois qu'on peut en trouver au super marché ? Maintenant encore ?» j'incline légèrement la tête sur le côté lorsque Léo se demande s'il veut rentrer ou continuer à danser  « non. Non Léo Ivywreath, tu veux une citrouille» dis-je en le fixant dans les yeux, comme pour l'hypnotiser avant de pouffer de rire et l'embrasser à nouveau  « Allez, on y v-...»

Je ne peux en dire d'avantage que la voix de Yoko se fait entendre derrière moi. Elle me parle d'un rôle pour lequel je devrais m'entraîner puis d'un hôtel qui serait dans une autre direction. Je fronce les sourcils et l'interroge du regard avant que mes yeux ne se pose sur la jeune femme qui l'accompagne.  « Oh … oh oh Léo léo léo !» je le tire par le bras  « C'est … c'est quoi encore son nom ? Cha .. CHARLIE !» je me redresse  « EH CHARLIE ! YOKO !» les interpellais-je en leur faisant des grands signes avec mes bras  « Eh les filles ! Vous voulez pas nous rejoindre ? On allait acheter une citrouille » je me tourne vers Léo qui me fait signe de me taire  « euh ...je ...» je l'interroge silencieusement, ne comprenant pas ce qu'il veut dire  «euh ...AAAH ! » j'hoche la tête  « Non en fait on allait prendre un verre ! Venez avec nous ! Y a un bar trop cool pas très loin !» mon regard se fixe sur Yoko et je la pointe du doigts  «Elle le connaît parfaitement ! C'est là qu'elle embarque tous ses date tinder ! » Alcool, que me fais-tu donc faire et dire ?

@Léo Ivywreath @Yoko Lee @Charlie Villanelle
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyLun 5 Aoû 2019 - 10:20

Peace and love, bitches@Clément Winchester, @Charlie Villanelle & @Yoko Lee
Ainsi appuyé contre le mur, ma vision tanguait moins. Je n'avais pas autant bu depuis pas mal de temps. Le discours tenu par Clément, qui semblait pourtant n'avoir ni queue ni tête, apparaissait tout à fait logique à mon esprit. J'opinais du chef en riant, alors que ma main libre remontait tranquillement vers le col de sa tenue bariolée. « Pourquoi tu m'parles de citrouille... », murmurai-je doucement, le sourire aux lèvres, alors que le brun semblait avoir une illumination. Voilà, nous étions deux illuminés paumés dans la nuit presque noire d'une ruelle. Mon interlocuteur se rapprocha un peu. Avide de ses baisers, je me mordillais la lèvre inférieure alors qu'il continuait de parler fruits et légumes. « C'est une métaphore ? Je suis trop déchiré pour comprendre, Clémentine, parles plus clairement... » Plus de filtre. Je tenais à peine sur mes deux pieds, comment pouvais-je faire attention à mes mots ? Je demandais à rentrer, évidemment. Peut-être bien que la citrouille était une métaphore. « Je veux une citrouille. », ricanai-je à sa suite.

L'attention du comédien sembla soudain détournée. Et moi, le bras libre enroulé autour de ses reins, je suivais ses yeux... qui se posèrent sur deux silhouettes. Ces deux dernières m'apparurent très familière. Mon cerveau ne mit que quelques secondes à faire le lien. La voix de Yoko. Le visage de Charlie. Les deux jeunes femmes se rapprochèrent, alors que Clément me tira par la manche. « Comment t'oses ne pas te souvenir du prénom de Charlie ? », raillai-je pour Clément. Je retirai doucement les lunettes que j'avais enfilé pour l'occasion, les roses en forme en cœur, comme si je les tenais pour responsable de cette drôle de situation. La scène semblait improbable. Un vague souvenir d'une matinée très gênante apparut soudain à mon esprit. Et voilà que Clément repartait sur son histoire de citrouille. « Oui, voilà, ce que Clément veut dire c'est que... venez boire un coup avec nous ! » Grand sourire aux lèvres, je montrai maintenant la rue adjacente de l'index. « Par là. » Mon doigt montrait plus l'angle d'un mur qu'une rue, mais c'était du pareil au même. L'alcool n'aidait pas beaucoup. « Mais vous faites quoi dehors ? C'est heu... Tard, quoi. » Je ne portais jamais de montre, de toute manière. Impossible, donc, de connaître l'heure.

Porté par la musique qui résonnait à l'autre bout de la rue, mon corps se mit soudain à se trémousser tout seul, alors que je prenais le chemin du bar précédemment désigné. J'attrapai la main de Charlie. Ma meilleure amie me semblait beaucoup trop morose pour cette formidable soirée. « Y'a un truc qu'y'a pas l'air d'aller... » Je fronçai soudain les sourcils. « Non mais attends. Comment ça se fait que tu connais Yoko ? » Mon regard allait de Charlie à la jeune fille que j'avais déjà croisé chez la psychologue. « C'est ouf, tout le monde se connaît dans ce bled. Faites pas comme la dernière fois, expliquez moi pourquoi tout le monde se connaît. » La dernière fois, j'avais eu l'impression que Charlie et Clément ne me disaient pas tout à propos de leur rencontre. Je me tournai soudain vers le comédien. « Hé, heu, Clément ! Tu sais que moi aussi, je connais Yoko ? » Peut-être qu'il le savait déjà. J'avais le vague souvenir d'un commentaire, sur Instagram, dont l'objet échappait à ma mémoire.
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyMer 7 Aoû 2019 - 10:35

Peace and love, bitches


Le regard décomposé de Charlie se pose une dernière fois sur son amie avant qu’elle ne les entraîne toutes les deux dans la gueule du loup. Il s’agit de la pire idée de l’univers, vraiment. Charlie le sait. Yoko le sait. Le chien qui les juge du regard et son maître le savent aussi. La prochaine fois elle tracera direct vers l’appartement de Léo, aucun doute là dessus. Elles ne font que passe à l’arrache, c’est la nippone qui la dit et la nippone ne ment pas. Elle ne ment jamais et ça ne commencera pas ce soir. Seulement à l’arrache, vite fait, sans ambiguité. La blague de l’hotel passe mal mais c’est vrai que ç’aurait été plus simple pour tout le monde s’ils avaient fait ce choix dès le début.
Yoko s’avance avec la joie qui lui est propre alors que la rousse reste derrière elle, en retrait, attentive à la moindre occasion qui se présenterait à elle pour qu’elle puisse filer. Il n’y en a aucune vu que son amie tient encore son bras. Elles sont donc là, toutes les deux, à écouter les paroles sans queue ni tête de l’un comme de l’autre. Clément veut une citrouille. Clément est torché. Clément emmerde Charlie, encore plus que d’habitude. L’attention de la rousse est cependant focalisée sur son meilleur ami, celui dont elle se soucie le plus ce soir et tous les autres soirs de l’année. Elle allait presque le prendre en pitié jusqu’à ce qu’il décrète que la priorité absolue de la soirée allait être de lui trouver une citrouille à lui aussi. Et Charlie sait très bien qu’à l’instant où ils en auront une, ils se battront pour savoir qui a la plus grosse. C’est déjà écrit, c’est si prévisible qu’elle fait déjà rouler ses yeux vers le ciel en signe d’agacement. Elle n’a pas le temps de jouer à la moralisatrice plus longtemps puisque Léo prend la suite de la nippone et attrape sa main à son tour pour l’entraîner à sa suite. « Ça sert à rien que je t’explique, t’es trop bourré pour garder aucun souvenir de cette soirée. » Tranche-t-elle, amère. Elle ne sait même plus qui connait qui de où quand comment et c’est le cadet de ses soucis. La seule chose qui remonte égoïstement le moral de la jeune femme c’est que son meilleur ami a lâché Clément pour venir s’occuper d’elle. Finalement Léo commence à se plaindre de son sort et sa voix se fait de plus en plus aigue, de plus en plus forte aussi. « Ok, ok shhhh Léo. On se connaît du bar, on bosse ensemble avec Yoko. » Sa main se plaque sur la bouche du brun, bien consciente qu’il n’allait de toute façon pas l’écouter et se taire. « Viens on rentre, tu feras un groupe whatsapp pour savoir qui se connait d’où et comme ça tout le monde sera content. » La jeune femme tente de s’arrêter pour lui faire ralentir la cadence de sa course folle vers le fameux bar sorti de nulle part. « T’es torché Léo ... » Elle parle pour elle même, pour lui, pour Clément qui l’a laissé boire autant. Elle ne juge pas ; constate seulement. Il ne va sûrement pas écouter un seul mot de tout ce qu’elle lui a dit, voilà donc Charlie coincée dans le rôle de baby sitter pour la nuit.
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyLun 12 Aoû 2019 - 5:15

CLÉMENT & LÉO & CHARLIE & YOKO If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.

juin 2019
Ça ne se passe pas du tout comme prévu — si prévision il y avait ; et passer furtivement devant les deux garçons royalement arrachés dans l’espoir de simplement les saluer et disparaître juste après est une prévision des plus bancales et des moins respectées (évidemment !). La petite nippone hausse un sourcil à l’évocation d’un éventuel achat de citrouille et lance un regard digne du plus bel éclair à Clément lorsque ce dernier ajoute — après avoir proposé d’aller boire un verre (comme si t’en avais pas déjà assez bu) — que ce bar est là où elle ramène tous ses dates Tinder (qu’elle n’a absolument pas !) ; son dernier (et très certainement premier) remonte à des mois, suite à un pari perdu avec Primrose. Yoko reste silence — elle, d’habitude si joviale, si bavarde ; intarissable source de parole en d’autres temps, elle se mure dans un dialogue muet en cet instant, contenant tous ses sentiments. Car complexe est la réflexion qui se déroule à l’intérieur de son esprit en ébullition ; elle est incapable de saisir la nature exacte des relations entre les quatre protagonistes et elle hurle (supplie !) le ciel de la sortir de cette situation des plus gênantes. Les railleries de Léo envers Clément sur l’oubli du prénom de Charlie, cette main saisie à la volée, quittant celle de son partenaire de danse pour venir se loger dans celle de sa partenaire de travail. Elle retient une exclamation d’indignation quand Léo évoque leur connaissance et ajoute précipitamment un « Ah ah ah, le monde est petit ! Mais tout l’monde se connaît à la fac » — elle insiste pertinemment sur le lieu de la rencontre, remercie l’alcool qui brouillera définitivement la mémoire de Clément dès demain ; pourquoi tout le monde se connaît ? parce que tout le monde couche avec tout le monde ici — mais de cette remarque intérieure, Yoko ne dira rien, gardant son commentaire pour elle-même. Elle tourne son visage à l’expression gênée vers Charlie et hausse un sourcil face à son amie ; il n’y a pas une seule lueur de malice (alors qu’un air légèrement narquois et moqueur se dessine sur les lèvres de la petite coréenne) dans le regard de la jolie rousse dont toute l’attention est uniquement portée sur Léo ; ce ton si froid, cet agacement perceptible à des kilomètres — Yoko ne la reconnait pas (ok ! c’est certain, elle rate un élément crucial). Charlie plaque sa main sur la bouche de Léo, l’empêche d’aggraver son cas (désolée mais c’est réellement ce qui est en train de se passer…) et tente de le ralentir dans sa lubie du moment. En parallèle, Yoko s’approche de Clément, penche la tête légèrement sur le côté tout en croisant les bras. « Pourquoi une citrouille ? C’pas encore Halloween, vous êtes vraiment hyper bizarres les australiens » ; elle a un rapide sourire qui s’efface la seconde suivante. « Euh Cha, du coup— tu rentres ? Avec lui ? » (elle les pointe du doigt puis tourne sa main en direction de Clément) « J’le ramène aussi ? » ; elle lâche un léger soupir. « C’est méga loin là où on habite, j’ai envie d’te laisser par terre ici » et puis, un éclat de rire s’échappe de ses lèvres — amusée mais en même temps terriblement gênée et peut-être (inquiète ?) face à l’attitude de Charlie. « J’peux le laisser chez Léo ? Comme ça, on fait la route ensemble ? » ; elle supplie la jolie rousse du regard avant de saisir Clément par le bras, dans une piètre tentative pour le soutenir — elle est vraiment trop petite et regrette d’avoir détesté la soupe quand elle était gamine.
où ça va tout ça ?
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Message(#)Peace and love, bitches || Wolvy (+ Yoko & Charlie) EmptyLun 12 Aoû 2019 - 9:07

Si j'avais été plus lucide j'aurais compris que Charlie elle rigole pas. Je remarque tout de même assez facilement qu'elle est énervé contre moi mais je n'ai pas la force de réfléchir. D'ailleurs, mon cerveau est bien trop obnubilé par l'alcool pour me rendre compte que tout ça ce n'est pas du jeu et que c'est la vraie réalité. Charlie et Yoko elles ne sont pas torché et leur cerveau fonctionne parfaitement. Si je n'avais pas je ne sais combien de gramme d'alcool dans dans le sang, j'aurais aussi remarqué la gêne sur le visage de mon amie, mais mon regard est bien trop flou pour que je puisse prendre en compte ce genre de chose et l'alcool me rend tout simplement joyeux.

Léo fini par se détacher de moi et, n'ayant plus aucun support, je me laisse choir contre le mur, observant mes amis. J'entends Léo parler avec Charlie mais ne comprend pas ce qui se dit, jusqu'à ce qu'il ne s'adresse à moi pour me dire que lui aussi connaît Yoko.  «C'EST VRAI ?! » m'exclamais en écarquillant les yeux  « Mais c'est trop cool ! On va pouvoir faire des double date du coup !» m'esclaffais-je, ricanant comme un idiot avant de me redresser lorsque Charlie dit à Léo qu'il doit rentrer. Yoko surenchérit, disant que nous habitons trop loin, elle et moi et demande si elle me déposer chez Léo.  « Ouais, ouais. Ouais faut que j'aille chez Léo» assurais-je en me redressant lorsque Yoko m'attrape par le bras  « J'ai toute mes affaires chez lui et pis son lit est plus confortable que le mien et ...» je me tais subitement et cligne un peu les yeux, chancelant  « je … je crois qu'il faut que je m'allonge un peu » dis-je en me passant une main sur le visage avant de poser mon regard sur Yoko

 «Allez compagnon ! » dis-je sur un ton solennelle, passant mon bras autour des épaules de la jeune danseuse  « Amène moi chez Ivywreath» m'appuyant légèrement sur yoko, je me met en route. Passant à côté de Charlie et Léo, je m'immobilise et dépose mes lèvres sur celle de mon compagnon de soirée  « Allez venez, suivez nous !» indiquais-je en me remettant en route.  «T'sais Yoko, je t'explique un truc  » dis-je marchant  «Pas besoin de fêter Halloween pour aimer les citrouilles » dis-je comme si j'expliquais quelque chose de super important  «Mais pour Halloween, je te promet que je vais en acheter une et je vais faire graver TON portrait dessus ! Comme ça les gamins qui passeront devant chez moi ils auront tellement peur parce que ta tête elle fait vraiment trop flipper » j'éclate de rire tout seul devant ma propre connerie, m'appuyant un peu plus sur Yoko pour stabiliser à nouveau mon équilibre.

Nous marchons tous les quatre encore pendant quelques minutes, avant que mon regard ne se pose sur une enseigne de super marché qui est ouvert 24h/24.  « AAH LEO! LEOLEOLEOLEO !» m'exclamais-je en relâchant Yoko pour m'avancer vers le jeune homme  « Y a des citrouilles qui nous attendent» sans plus attendre, je l'attrape par le bras et l'entraîne derrière moi, traversant la route sans regardé -heureusement qu'à 3h du matin le trafic est quasiment nul- et ignore les deux filles. J'ai juste envie d'avoir cette foutue citrouille et après j'arrête de faire chier.

@Yoko lee @Charlie Villanelle @Léo Ivywreath
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