| (itziar) balance ton son ! |
| | (#)Mer 3 Juil 2019 - 10:30 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
Bercer depuis enfant par l’image synthétique de super héros, qui n’a jamais souhaiter un jour en devenir un ? On a tous une part sombre en nous, Elias le sait mieux que quiconque, et chaque jour, il tente de ne pas la laisser prendre trop de place. Malgré ses illégalités, ses activités illicites, il s’en sert parfois pour monter en grade, pour obtenir une satisfaction sans qui, il n’aurait jamais rien obtenu sans ses indics ! Un climat de confiance entre deux univers que tout semble opposé, mais que peu oppose finalement si on regarde de plus près sa vie. Tourmenté comme Suicide Squad avec le Joker peut l’être, ou encore Docteur Strange. Il tente en vain d’agir pour le bien de tous et prend parfois à cœur une arrestation alors qu’il participe lui-même à des courses interdites. Cette adrénaline en lui, il en a besoin plus que n’importe qui, un peu comme relâcher une pression devenue pesante. C’était idiot de venir ici, Elias le savait mieux que personne. Il n’attendait personne, n’avait pas totalement le besoin de venir dans ce lieu bien trop fréquenté pour sa solitude habituelle, mais il avait besoin d’être là. Quelques heures de repos avant d’affronter à nouveau sa co-équipière qui ne lui fait aucun cadeau. Il n’a jamais été un Super-Man ou un Batman auprès d’elle, tout comme elle, on peut oublier Super-Girl ! Inutile de préciser qu’on peut également oublier son côté CatWoman. Ils se détestent c’est évident, se haïssent depuis le jour où ils ont couchés ensembles et que Elias est parti au petit matin sans même lui laisser de trace de cette nuit, ni de son départ discret. Elias Sanders se fiche éperdument des conséquences de ses actes mais ce qu’il n’avait pas prévu c’est de la retrouver plusieurs années après en tant que co-équipière. Et de devoir ainsi passer des jours entiers auprès d’elle. Il le sait mieux que personne, cette unité il doit la trouver auprès d’elle, car sur le terrain, ils ne doivent être qu’un, en attendant ils ont du mal à trouver leur place, lui qui vient tout juste de débarquer dans cette équipe fédérale ! Poussant la porte de la gare de Brisbane, le flic foule le sol de l’immense hall. Des gens, beaucoup trop selon lui, il ne se sent pas à sa place dans cet endroit. Il aimerait pouvoir se fondre dans la masse, que tout devienne plus limpide, que tout soit plus transparent. Avoir un pouvoir de super héros sans aucun doute, comme captain Marvel ! Avoir une force et résistance surhumaine comme Iron Man, qui l’aiderait à cet instant à affronter la réalité. Ou pouvoir tout déplacer avec une force légendaire comme Hulk ! Affronter la vie comme Thor le ferait. Des images dont il a toujours été spécialement fan depuis enfant. Il se souvient encore de les admirer secrètement derrière son écran avec des yeux d’enfants. Des yeux ébahis devant Aquaman ou encore Wolverine. Devant les célèbres Power Rangers. En grandissant il a pu observer de loin Clint Barton dans Avengers et la veuve noire Natasha Romanoff au côté de ses super-héros d’enfance. Elias a grandie avec ses références en tête, d’ailleurs ses jambes le guide sans une once d’hésitation en direction du kiosque où comme à son habitude, il laissera son imagination prendre le dessus. Saluant l’homme qui tient l’endroit d’un signe de tête, il se dirige devant quelques bouquins, ses yeux se laissent glisser devant une revue de X-Men et de son rival Beyonder. Où Jean Grey doit lutter contre elle-même face à des pouvoirs bien plus puissants qu’on ne l’imagine. Ou encore Flash Gordon et Green Lantern en couverture d’un magazine. Il reste plusieurs minutes dans le kiosque avant d’en ressortir pour se diriger dans le centre du hall, se frayant un chemin, ses yeux se posent sur ce piano qui est centré et nul doute que si habituellement il ne fait pas attention à cet instrument, aujourd’hui tout déroge à la règle et il se laisse glisser sur le banc, ses doigts qui heurtent les touches. Il en a déjà joué autrefois, mais depuis bien longtemps qu’il n’a pas sentie cette frénésie en lui. Probablement poussé par Elektra, ce super-héros aux communications d’empathies et mentales importants. Avant qu’une personne se joigne à lui se laissant déborder par les sons qui sortent de ce piano alors que certaines personnes commencent déjà par entourer le piano.
@Itziar Cortés de Aguilar |
| | | | (#)Mer 3 Juil 2019 - 19:19 | |
| La jeune espagnole n'avait pas mis les pieds à Redcliffe depuis son date complètement raté avec Henri, ce mec rencontré sur Tinder, parfait sur le papier, mais absolument détestable dans la vraie vie. Elle avait l'impression qu'il prenait tout le monde de haut et avait tout du petit con hautain qui devrait redescendre de son piédestal. Ce qui devait finir en partie de jambes en l'air avait finit par un retour anticipé chez elle et elle s'était empressée de désactiver son compte sur la célèbre application de rencontre. Elle avait eu sa dose pour un moment et n'avait pas la force de se retrouver face à un mec comme ça dans un futur proche. Si elle avait besoin de se taper quelqu'un, elle pouvait toujours appeler Micah et c'était bien plus simple que jouer à la roulette russe en swipant à droite sur Tinder.
Aujourd'hui cependant elle devait retrouver quelqu'un à la gare. Ca n'allait pas durer bien longtemps, elle avait achet" une paire de sneakers Balenciaga d'occasion, en ligne et la personne avait tenu à les remettre en main propre. Itziar n'était pas du genre à dépenser autant d'argent dans ce genre de choses. Du moins, maintenant. Avant, elle se fichait pas mal du prix des articles qu'elle achetait. D'ailleurs, elle se fichait pas mal de savoir si elle allait réellement porter ce qu'elle achetait à l'époque. Maintenant que l'argent n'était plus illimité sur son compte en banque, elle faisait bien plus attention et ne se laissait en général pas aller à ses pulsions dépensières. Cependant, cette fois-ci, elle avait craqué. Elle avait tout de même pesé le pour et le contre avant d'acheter. Ca avait beau être des chaussures d'occasions, elles étaient dans un état comme neuf et de ce fait n'était pas les plus abordables niveau prix. Ajouter à ça le fait qu'il s'agissait d'une marque de luxe, c'était un achat qui demandait un peu de réflexion. Elle avait pris le temps de vérifier l'état de ses finances, elle n'allait pas se mettre dans la merde financièrement pour une paire de baskets. Elle a finalement craqué après s'être assurée d'avoir des économies suffisantes. Certains auraient sans doute préféré utiliser cet argent pour quelque chose d'autre. Quelque chose de plus 'utile', mais elle, c'était ce qui lui faisait plaisir sur le moment et elle ne regrettait absolument pas. Surtout avec sa boite à la main, la fille qui lui avaient vendu les chaussures ne s'était pas moquée d'elle. Il s'agissait bien d'une paire authentique, comme neuve et qui plus est acheté à un prix quasiment dérisoire comparé au prix de vente réel.
Contente de son affaire, elle s'apprêtait à retourner à Spring Hill quand de la musique attira son attention. Il y avait visiblement un de ces pianos en libre service au milieu du hall et un jeune homme était en train de jouer, ayant déjà attiré une bonne foule de monde autour de lui. Pour avoir fait du piano pendant près de quinze ans, elle pouvait affirmer avec certitude qu'il savait ce qu'il était en train de faire. Elle s'étonna elle-même d'être intéressé par ce piano. Elle n'avait jamais aimé ça, notamment parce que ses parents avaient décidé pour elle qu'elle en jouerait que ça lui plaise ou non. Elle ne pu s'empêcher de repenser à sa pauvre prof de piano qui en avait vu de toutes les couleurs. Elle avait toujours tout fait pour la faire craquer. Comme cette fameuse fois où elle ne voulait vraiment pas jouer le morceau et qu'elle s'amusait donc à jouer toutes les notes un ton en dessous. Elle avait quinze ans et était d'une humeur massacrante. Quand sa professeure perdit patience, Itziar monta dans les tours et claqua violemment le pupitre de l'instrument avant de traiter la pauvre femme de tous les noms. Tout y était passé et elle lui avait notamment dit qu'elle n'était qu'une vieille sorcière, grosse et moche, qui n'avait rien trouvé de mieux à faire de sa vie que donner des cours de piano à des gens qui n'en avaient rien à faire. Itziar ne l'avait jamais revu après ça et s'était fait sévèrement remonter les bretelles par ses parents. Ce n'était clairement pas un de ses moments de fierté. Cependant, elle se laisse porter par la mélodie et se retrouve à s'installer à côté du jeune homme. "Je peux ?" lui demande t-elle avant de poser ses mains sur le piano pour l'accompagner. Ca fait des années qu'elle n'a pas touché à un piano, pourtant elle reprend bien vite ses marques et quand la musique touche à sa fin, elle aurait aimé que ça dure plus longtemps. "Merci !" lance t-elle à son partenaire. "Si j'avais eu un partenaire comme toi quand j'étais petite je crois que j'aurai bien plus apprécié le piano." ajoute t-elle en riant. |
| | | | (#)Ven 5 Juil 2019 - 0:12 | |
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Mitchell t’a dû faire un détour par Redcliff pour récupérer un paquet que t’attendais avec impatience. Malheureusement en arrivant aux abords de la gare, là ou le rendez-vous avait été fixé, tu as perdu au moins une vingtaine de minutes dans les bouchons, ne manquant pas de te mettre hors de toi. « Merde, fait chier, avance crétin ! » Mitchell, t’hurlais comme un dingue dans ta voiture, à croire que la personne n’avançant pas allait t’entendre et passer à travers les voitures pour te laisser passer. « Mais qu’est-ce que tu fou abrutis, tu vois pas que le feu est vert, avance ! » Malgré ta colère à peine contrôlable, t’es obligé de prendre ton mal en patience et de passer le temps en tapotant avec tes doigts le volant pour passer t’es nerfs tout en soufflant suffisamment fort pour te faire croire que ça t’aide à décompresser, alors que tu n’as qu’une envie : malmener chaque personne sur ton chemin. Malencontreusement, tu es obligé de freiner d’un coup sec à cause d’un piéton qui traverse n’importe comment. « Merde ! » Mitchell, tu hurles une nouvelle fois et tu descends de ta voiture pour t’en prendre à ce piéton qui visiblement est pressé. « Mec tu peux pas faire attention j’aurai pu te rouler dessus et franchement, j’ai pas le temps de m’en vouloir, alors regarde ou tu vas ! » Mauve, son t-shirt est mauve et tu n’a pas pu t’empêcher de le remarquer avant de vouloir monter dans ta voiture pour reprendre la route alors, qu’un abrutis klaxonnait derrière toi pour que tu remontes dans ta voiture, ce qui ne manqua pas de t’énerver d’avantage. Maintenant ton téléphone sonne et c’est Mike qui t’annonce une mauvaise nouvelle, ce qui fait déborder le vase. Mitchell, tu piques une crise de colère pas possible, l’insultant de tout les noms sans pouvoir t’arrêter. « Maintenant, tu me règle ce problème et tu m’appel quand ça sera régler ! » Mike a toujours eu le don de te mettre hors de toi et pourtant, tu as conscience que c’est un élément en homme de main. Miraculeusement, tu reçoit un sms de la part de Lubya ce qui te donnes le sourire et te fais presque oublier la colère qui s’est emparée de toi, tu arrives finalement au niveau de la gare et sans attendre tu rejoins le hall ou une agréable mélodie raisonne. Magnifique, tu trouves que ces deux personnes on beaucoup de talents, mais tu n’as pas le temps et tu rencontres l’homme devant te livrer le fameux paquet. Mitchell, tu récupères le paquet en prenant le soin de vérifier autour de toi qu’aucun flic t’observes et tu disparais dans la foule, ni vu ni connu.
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Désolé pour l'incrust, j'y ai vu une opportunité Je m'en vais sans attendre
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| | | | (#)Lun 8 Juil 2019 - 13:21 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
Les doigts qui glissent sur ses touches, Elias n’entend même plus cette mélodie qui s’évapore de l’instrument, tant il est enfermé dans sa propre bulle. Il avait appris à jouer au piano grâce à sa maman et probablement que la femme avait été triste et surprise d’apprendre que son fils avait choisi une toute autre voix de carrière que celle-ci. Elle lui trouvait un charme fou quand il jouait, elle lui avait pendant longtemps cela et Elias avait fini par l’assimiler. Pour autant, lui ne baigne pas toujours dans les choses légales, et même en devenant un policier, cela ne lui permets pas de se reposer sur ses lauriers, aussi il ne se retrouve plus aussi souvent à jouer qu’avant. Dans la maison familiale, où Elisha sa petite sœur et lui ont grandis, il y avait une salle de jeu et de musique, où le garçon de l’époque raffolait de se poser parfois même quelques heures pour jouer de la guitare ou encore au piano de sa mère. Absorbé par le son qui en sort, et complètement à côté de tous ses gens qui entourent, certains chuchotant, d’autres partant même dans une autre direction Elias ne fît pas vraiment attention à cette silhouette juste au-dessus de lui, qui se tient debout quelques instants, fixant ses doigts habiles. « Je peux ? » Il relève ses yeux noisette vers cette silhouette sans jamais s’arrêter, avant d’hocher positivement sa tête pour lui permettre de prendre place. Elias n’est pas quelqu’un de glacial de premier abord, surtout quand cela concerne les femmes, pour les hommes c’est toujours plus délicat avec lui, car il ressent ce besoin de toujours vouloir se comparer à eux, et la jalousie peut vite prendre le pas sur le reste, même si de base, il est plutôt sociable et avenant. Elle s’installe avant d’avouer, « merci ! Elle vient s’installer sur le banc avant d’effleurer du bout des doigts les touches, elle est souriante et posée, et semble revivre quelque chose en jouant. Prendre du plaisir c’est ça qui est important quand on joue et Elias le sait mieux que personne, même si pour lui ça n’a jamais été plus qu’un passe-temps quand il était enfant. Il n’avait jamais souhaité en faire son métier. Si j'avais eu un partenaire comme toi quand j'étais petite je crois que j'aurai bien plus apprécié le piano. » Un sourire se dessine sur son visage, Elias ignore même ce que cela signifie, l’a-t-on obligé à jouer ? Si cela n’était pas son cas, il est évident que le brun n’aurait pas apprécié, mais on peut dire que sa mère était la pour relever le niveau, car dès la naissance de sa petite sœur, le père de famille a quitté sans prévenir quiconque la petite famille, laissant alors seule leur mère s’occupait d’eux. Et Elias n’a jamais été tendre comme enfant, plutôt casse-cou ! Il ne savait pas rester en place, aussi la raison pour laquelle il est devenu policier, sans doute. Nul doute qu’il ignore que dans cette foule demeure un étrange bonhomme venu dealer sous ses yeux. Bien trop concentrer à jouer et discuter rapidement avec Itziar, il ne se rendra même pas compte de tout cela. Et vaut peut-être mieux, il aurait sans aucun doute lâché le piano et aurait abandonné la jeune femme pour sauver le monde des mains des méchants. « C’est bien dommage dans ce cas, parce que tu as gardé encore de bon réflexe… » C’était une sorte de compliment, venant de sa part il ne faut pas en douter. Après la note finale, il ajoute, « Elias Sanders. Enchanté mademoiselle la pianiste. » Quelques personnes applaudissent alors que d’autres repartent, mettant une trêve à leur arrêt imprévu autour du piano.
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| | | | (#)Jeu 11 Juil 2019 - 22:15 | |
| Peut-être qu'elle devrait se remettre au piano. Voilà l'idée qui lui traverse l'esprit à mesure que ses doigts se déplacent habilement sur les touches en ivoire, suivant la mélodie qu'avait entamé le jeune homme à côté d'elle. C'était une idée étrange pour quelqu'un qui avait toujours répété à qui voulait bien l'entendre qu'elle détestait le piano et qu'elle ne toucherait jamais cet instrument à moins d'y être forcée. Son truc à elle, c'était plutôt la guitare. Instrument qu'elle avait appris en autodidacte en regardant des tutoriels sur Youtube. Finalement, elle devait bien avouer que là, en train de jouer en pleine gare avec un type qu'elle n'avait jamais vu de sa vie, le piano avait un certain charme. Elle se laissait porter par la musique, laissant ses doigts aller au rythme des notes. Elle n'aurait pas imaginé qu'elle se souviendrait encore de comment jouer et pourtant. Visiblement, on n'efface pas des dizaines d'années de pratique comme ça. La mémoire musculaire est persistante et elle avait l'impression que c'était comme faire du vélo. Bien sûr, elle n'était plus aussi habile que lorsqu'elle elle prenait encore des cours, le piano demandait un entrainement quotidien, mais les bases quand on avait des années de cours dans les mains, restaient bien encrées.
Elle ne peut s'empêcher de complimenter indirectement son partenaire improvisé. Effectivement si elle n'avait pas eu des cours en tête-à-tête avec sa professeure de piano, qu'elle avait eu ne serait-ce qu'un partenaire avec qui s'amuser pendant les cours, peut-être qu'elle aurait pris ça un peu moins comme une punition et un peu plus comme un jeu. Enfin seulement un peu, elle aurait probablement toujours eu son esprit de contradiction à l'attention de ses parents qui ne lui avaient jamais rien imposé à par ça. Le jeune homme à côté d'elle la félicite sur ses réflexes et elle ne peut s'empêcher de sourire. "Merci, après j'crois que c'est dur d'oublie presque quinze ans de cours de piano." Répond-elle en riant doucement. Elle avait pris son premier cours de piano à l'âge de quatre ans, elle n'avait pas forcément compris ce qu'on attendait d'elle à cet âge-là et avait bien plus envie d'aller jouer avec ses poupées. Déjà à cet âge elle n'était pas emballée et pourtant, elle avait pris des cours toutes les semaines jusqu'à ses dix-huit ans. Quand on y pense, ça fait long. Il se présente une fois le morceau terminé, elle en fait donc de même. "Moi c'est Itziar. Itziar Cortés." lui répond-elle, ne prenant pas la peine de lui donner son nom complet, il avait déjà un bon morceau à retenir. "Désolée d'avoir un peu voler ton moment, t'avais attiré une super foule, je sais pas si t'as vu." ajoute t-elle ensuite. Il avait tellement dans son truc quand elle est arrivée à côté de lui qu'il n'avait probablement même pas remarqué l'engouement qui s'était créé pour ce qu'il était en train de jouer. "Tu joues du piano depuis longtemps ?" Lui demande t-elle par pure curiosité. Il y avait une facilité dans sa façon de jouer qui lui laissait penser qu'il jouait depuis probablement aussi longtemps qu'elle, voire même plus. Cependant, elle avait appris qu'il ne fallait pas forcément se fier aux apparences et que certaines personnes étaient particulièrement douées sans pour autant avoir des années de pratique derrière eux. Totalement injuste d'ailleurs, si vous lui demandiez son avis. Elle, elle n'était pas plus douée qu'un autre, elle n'avait pas de talent particulier pour le piano et tout ce qu'elle savait faire était le fruit de centaines d'heures de pratique. Rien de plus. "C'est quoi ton morceau préféré à jouer ?" lui demande t-elle ensuite, regardant autour d'elle, la foule s'était légèrement dispersée, mais une bonne dizaine de personnes étaient toujours postés près du piano. "J'crois qu'ils attendent un autre morceau. T'as pas un chapeau, on récolterait peut-être quelques pièces." Ajoute t-elle en riant. Elle avait bien envie de jouer une autre chanson, mais ne sachant pas quoi, elle laissait donc libre choix à son partenaire du jour. |
| | | | (#)Mer 17 Juil 2019 - 9:10 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
« Ca fera l’affaire non ? On s’y remet ? » Qu’il demande, avant que l’idée ne lui parvienne comme une excellente idée. Elle plaisantait ? Bin lui trouvait ça pas mal. Et si jamais elle ne voulait pas de l’argent, ça irait pour une association. Malheureusement il n’avait pas de chapeau sur lui ni aucun objet qui pourrait faire office et en postant ses yeux un peu partout autour de lui il voit sur le sol une feuille bien incurvée sûrement rentrer par ici avec le souffle de vent et emmené par les gens qui marchent parfois rapidement. Il se lève, la réceptionne et la pose devant eux, sur le piano face aux gens. Ca fera l’affaire qu’il pense ! Alors qu’elle rigole et lui aussi à la phrase de la jeune femme. « J'crois qu'ils attendent un autre morceau. T'as pas un chapeau, on récolterait peut-être quelques pièces. » Le piano c’est quelque chose qu’il a vite lâché. Sa mère lui avait appris à en jouer parce que dans leur petit appartement elle avait hérité d’un piano et l’enfant curieux, un jour avait voulu voir ce que cela donnait. A force de jouer, un jour sa mère qui était une artiste née, a fini par lui apprendre à en jouer. Mais ce n’était pas sa passion à lui, bien que pour le fun il aimait parfois laisser la mélodie s’évaporait de cette chose, ça intriguait l’adolescent de l’époque. D’ailleurs sa meilleure amie ne manquait pas de lui redemander de jouer, toujours. Mais vite le sport et les activités extérieurs ont pris le pas dans sa vie alors Elias s’est éloigné du piano comme de la guitare ou encore de la danse hip hop bien qu’il en est eu davantage plus de mal pour ça. Et c’est là à ce moment-là qu’il a commencé à faire de mauvaises rencontres, à rencontrer les mauvaises personnes et qu’il a commencé à participer aux courses illégales, bien avant de devenir celui qui est censé protéger les innocents et de faire respecter la loi. « J’aime par exemple River flows in you, mais sinon je reprends parfois des tempos tels que Sia ou Rihanna. Et toi ceux que tu aimes ou que tu as aimé joué ? » Elle semble vouloir en apprendre un peu sur lui, aussi il lui répond assez simplement et surtout quand elle lui demande ses goûts, davantage quand ça parle de musique, ou de danse, ses deux sujets l’animent toujours même si ça fait partie de son passé. « C'est quoi ton morceau préféré à jouer ? » Qu’elle avoue avant de poser ses yeux autour d’elle et d’observer cette foule, « depuis enfant, j’en avais un chez ma mère. T’en fais pas, je suis ravi de partager ce moment avec une autre personne. » C’était rare qu’il puisse partager des moments comme celui-ci, peut-être trop méfiant ou trop solitaire dans le fond. Il s’en souvient encore de ce piano dont elle prenait soin, comme lui prend soin de ses voitures. « Tu joues du piano depuis longtemps ? probablement de la curiosité ce qui ne le dérange pas en soit avant qu’elle reprenne, désolée d'avoir un peu voler ton moment, t'avais attiré une super foule, je sais pas si t'as vu. » Il ne s’en était pas vraiment rendu compte sur le coup, il avait voulu passer par là et si habituellement, il trace sa route aujourd’hui, il avait eu besoin de s’y arrêter. Elle finit par se présenter elle aussi, le flic est détendu, il sourit, « moi c'est Itziar. Itziar Cortés. » Ce n’était pas commun mais par son métier, Elias avait appris à se souvenir des visages, et des sons de voix. Les noms des gens si ça restait parfois compliqué de s’en souvenir, il n’avait guère le choix pour être un bon agent fédéral. « C’est certain, depuis ton adolescence c’est bien ça ? » Itziar devait avoir le même âge que lui a quelques années prêt sans doute. « Merci, après j'crois que c'est dur d'oublier presque quinze ans de cours de piano. » La mélodie s’évapore naturellement du gros instrument et Elias semble satisfait des sons qui en ressortent, ainsi que d’avoir été accompagné par la jeune femme. On ne sait jamais ce que la vie est faite, et le brun a l’habitude de vivre au jour le jour sans se soucier du lendemain. Peut-être un jour reprendrait-il le piano avec plus d’assurance et d’assiduité. |
| | | | (#)Mar 23 Juil 2019 - 16:38 | |
| "Oh bien plus que ça même ! La première fois que mes parents m'ont assise à un piano je devais avoir quatre ans, maximum et j'ai eu droit à des cours toutes les semaines jusqu'à mes dix-huit ans." Ses dix-huit ans, le jour où en bonne rebelle elle avait dit stop et avait claqué la porte au nez de sa professeure de piano sans aucune honte. Ca ne lui plaisait pas, elle ne voulait pas continuer. Elle avait dix-huit ans, elle pouvait décider ce qu'elle voulait faire ou pas. Ses parents n'avaient pas pu la contredire sur ce point et n'avait pas pu la forcer à continuer. Ils avaient donc généreusement payé la professeure pour le cours qu'elle ne lui donnerait finalement pas avant de la congédier gentiment. Probablement pour son plus grand bonheur, Itziar bien que douée, n'avait pas été l'élève la plus assidue, ni même la plus intéressée. Elle était plutôt en quête de rébellion et s'amuser à pousser le bouchon un peu loin dès qu'elle en avait l'occasion. Il y avait donc des élèves bien plus méritants qu'elle, pas de doute là-dessus et la pauvre femme devait probablement être contente de ne plus avoir affaire à elle.
Elle s'excuse ensuite. Après tout, il était en train de faire son show et elle s'est incrustée sans demander son reste. Encore heureux qu'elle ne lui aie pas volé la vedette, leur discussion n'aurait peut-être pas été si détendue. Quoi que. Ce n'était pas un concours, il n'y avait rien à gagner. Les trois quarts des gens ne prêtaient même pas attention à ce qu'ils étaient en train de faire et se contentaient d'aller rejoindre leur quai pour prendre leur train. Cependant, elle savait que certains étaient susceptibles. Que certains aimaient être le centre d'attention et n'appréciaient pas qu'on leur face de l'ombre ou qu'on leur vole leur moment. Ca ne semblait pas être le cas pour le jeune qui lui assure qu'il n'y a pas de problème. Au contraire, de ce qu'il lui dit, il est ravi de partager ce moment avec elle et ça la fait sourire. Ca la fait sourire parce que c'est comme ça qu'elle voit la musique. Pour elle, la musique est synonyme de partage. Il est toujours agréable de partager un moment musical avec quelqu'un, c'est toujours mieux de jouer à plusieurs que seul. "C'est tout ? T'as jamais pris de cours ? Je peux pas croire ça !" Lui dit elle quand il se contente de lui dire qu'il jouait chez sa mère depuis qu'il était petit parce qu'elle avait un piano. Il avait tout du mec qui avait pris des cours pendant des années et pourtant, ça ne semblait pas être le cas. A moins qu'il n'est pas tout dit. Pour l'heure, elle avait du mal à imaginer que quelqu'un arrive à se débrouiller si bien sans prendre de cours. Oubliant qu'elle se débrouillait plutôt bien à la guitare, sans avoir pris un seul cours. Pendant une minute, elle avait complètement occulté ce fait de son esprit. Elle ne peut s'empêcher de rire une fois de plus quand il lui demande quels morceaux elle aimait jouer. "Alors, officiellement, aucun et je jurerai même sur mon lit de mort devant mes parents que je déteste jouer absolument tout, mais officieusement. Forcément River flows in you, j'étais fan de Twilight quand j'étais ado donc c'était inévitable. Sinon j'aime beaucoup Comptine d'un autre été de Tiersen et en plus classique, j'ai une affection particulière pour la Nocturne n°2 Opus 9 en mi bémol majeur de Chopin." Lui explique t-elle. Elle n'avait pas vraiment eu la chance de jouer des morceaux très modernes quand elle prenait des cours et avait plutôt été habituée à jouer de la musique classique, exit les Rihanna et tous les autres artistes de pop. Elle était persuadée que sa professeure, venu d'un autre temps n'avait jamais entendu parler de ces gens-là.
Il leur trouve une feuille qui fera office de chapeau pour récolter quelques pièces et une fois de plus ça la fait rire. Elle plaisantait, elle ne pensait pas qu'il allait le prendre au pied de la lettre, mais ça ne rendait la chose que plus drôle. "C'est parfait ! Par contre c'est légal de faire ça ?" lui demande t-elle. Elle ne voulait pas de problème, elle ne connaissait pas la législation ne savait donc pas s'ils étaient autorisés à faire ça. Ils ne faisaient de mal à personne et c'était plus pour rire qu'autre chose, mais on n'était jamais trop prudent. "On s'y remet oui ! On part sur un River flows in you ? C'est cliché, mais qui n'aime pas ce morceau ? J'crois que c'est le meilleur morceau pour remplir notre feuille de dollars." Propose t-elle en souriant, le laissant commencer à jouer avant de la suivre. |
| | | | (#)Mer 31 Juil 2019 - 11:22 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
Ce moment était un pur imprévu, il n’avait pas eu l’idée le matin en se levant qu’il allait jouer du piano devant tant d’inconnus et pourtant tel avait été le cas dès que la situation s’était présenté à lui, comme une évidence. Souvent il passait dans cette gare et lorgnait avec une distance ce petit coin de tranquillité face au chahut que pouvait provoquer les habitants venus prendre leur train. Certains ne sont que de passage, pas nécessairement pour utiliser ce moyen de transport, plutôt pour venir chercher un proche et inquiet, ils attendaient patiemment l’arrivée de la personne. Elias s’y rendait souvent, déjà pour voyager lui-même, absolument pas dans l’entrain de l’écologie, le jeune Australien n’en avait que faire, il vivait l’instant présent et ne se mettait pas en tête qu’un jour sa survie et celles de ses proches seront menacés. Dans son métier, il côtoie la misère et la mort de près, alors mourir parce qu’on a jamais cessé de prendre notre voiture, ou parce que les vaches pètent trop, lui il s’en fiche bien. Il est emmené à mourir un jour ou l’autre, et peut-être même que son heure est proche, il n’en sait rien, son métier est trop instable pour que ça le perturbe. Ses courses illégales pourraient être un fléau pour sa survie mais qu’importe, il n’en réalise pas les méfaits encore. « Oh bien plus que ça même ! La première fois que mes parents m'ont assise à un piano je devais avoir quatre ans, maximum et j'ai eu droit à des cours toutes les semaines jusqu'à mes dix-huit ans. » Elias grimace, si il y a bien un truc qui le dépasse, c’est de devoir obéir. Ça lui a valu quelques points négatifs et ça continue. Indéniablement. Il a tendance à ne pas accepter plus haut que lui, qu’on puisse diriger ses pensées, encore moins dans son travail. Il a toujours eu ce métier dans sa peau, c’était pour lui une évidence, il ne supporte donc pas qu’on puisse lui mettre des barrières sur sa route. Ni qu’on se croit au-dessus de lui. Sa mère lui a toujours apprit à se rebeller, quoi qu’il en soit, à être fier ! « Ah oui quand même, c’est pas pour moi tout ça ! » Effrayé par toute forme d’obligation, Elias n’aurait sans aucune hésitation tout envoyé bouler ! La rigueur n’est pas faite pour lui. Ils échangent quelques mots et elle semble surprise quand lui, n’a pas eu beaucoup de cours, voir quasiment pas. « C'est tout ? T'as jamais pris de cours ? Je peux pas croire ça ! » S’étonne t’elle, en souriant, avant qu’il reprenne, détendu. « On ne peut pas dire que je sois un élève très assidus ! Qu’il dit en laissant échapper un petit rire, et c’est le moins que l’on puisse dire, il reprend très vite, ma mère est une musicienne, mais elle ne m’a jamais mis la pression. » Et puis ce n’était pas ça qui le branchait lui, pour toute une vie. Il aime trop le sport, bougé tout le temps, l’adrénaline qui le pousse parfois à mal agir. Qui lui permet de monter toujours plus haut. Toujours plus loin. Sa mère le savait que le piano c’était juste comme ça, pour un temps car Elias aime toucher à tout, curieux de la vie. Il a toujours voulu garder ses bases même si finalement il joue toujours les mêmes morceaux. « Alors, officiellement, aucun et je jurerai même sur mon lit de mort devant mes parents que je déteste jouer absolument tout, mais officieusement. Forcément River flows in you, j'étais fan de Twilight quand j'étais ado donc c'était inévitable. Sinon j'aime beaucoup Comptine d'un autre été de Tiersen et en plus classique, j'ai une affection particulière pour la Nocturne n°2 Opus 9 en mi bémol majeur de Chopin. » Il rigole bien volontiers à la réplique de Itziar avant de laisser échapper dans un soupire las, d’un sourire amusé, taquin jusqu’au bout « Twilight… » Le fardeau pour les hommes quand on voit les groupies s’agitaient devant ce film, il se souvient encore de sa cousine Lullaby Watson le tirant et l’obligeant à revoir toute les scènes du vampire Cullen. Lui c’est un sang chaud, il préfère les loups garou ! Sans doute pour entendre Bee râlait davantage quand il se permettait une critique sur Edward. « J’avoue que les musiques anciennes je ne connais pas, enfin malheureusement river flows in you si… » Qu’il siffla, d’un ton rieur pourtant, il aimait bien la mélodie mais il devait faire absolument abstraction de Cullen pour ça ! « C'est parfait ! Par contre c'est légal de faire ça ? » Il haussa volontiers les épaules, sans doute que non mais beaucoup le font, puis il est flic il saura parfaitement comment faire pour se sortir de ce pétrin ! Elias Sanders sait qu’il ne peut compter que sur lui-même dans la vie et le jeune homme a appris à exécuter ses plans comme bon lui semble, sans l’avis d’autrui. « Qu’importe, faut savoir vivre dangereusement ! » Il envoie un coup d’épaule amicale à la jeune femme tout en rigolant de bon cœur, qu’elle ne s’inquiète pas, Elias a plus d’un tour dans son sac ! Et puis elle se retourne, observe le piano et lui avoue, « on s'y remet oui ! On part sur un River flows in you ? C'est cliché, mais qui n'aime pas ce morceau ? J'crois que c'est le meilleur morceau pour remplir notre feuille de dollars. » Il hausse positivement sa tête avant de placer ses doigts habilement sur le piano prêt à commencer, avant de pencher légèrement la tête vers Itziar pour savoir si elle est prête, « allé c’est parti ! Si j’aime pas ce film, cette mélodie au moins relève le niveau ! » Et c’était vrai ! La mélodie qui envahit la gare, désormais silencieuse, alors que quelques-uns se prêtent au jeu de mettre quelques pièces. |
| | | | (#)Jeu 8 Aoû 2019 - 19:59 | |
| Quand elle lui explique avoir eu droit à des cours de piano jusqu'à ses dix-huit ans, il lui dit que ce genre de chose n'est pas pour lui et ça l'a fait rire. "C'était pas pour moi non plus, je t'assure." Lui répond-elle en souriant. Ca n'avait pas été pour elle et pourtant, elle n'avait jamais eu le choix. Ses parents n'étaient pourtant pas du genre à lui imposer quoi que ce soit. Ils disaient oui à ses moindres caprices et elle n'avait jamais compris pourquoi ils étaient intarissables quand il s'agissait du piano. Pour elle, ça n'avait jamais eu de sens, mais étonnamment, elle n'avait jamais jugé bon de leur poser la question et puis maintenant que c'était derrière elle, ce n'était plus vraiment ce qui lui traversait l'esprit quand elle avait sa mère au téléphone une fois par semaine. Peut-être qu'un jour elle penserait à lui demander, même si finalement, ça n'avait que peu d'importance. C'était du passé et elle n'avait pas forcément à coeur de ressasser sa vie d'avant encore et toujours. Lui en revanche, il lui dit ne pas avoir pris de cours, elle a bien du mal à le croire. Elle ne se considérait pas comme une experte en piano, mais elle avait trouvé en l'observant qu'il avait une certaine technique et elle était donc très étonnée d'entendre ce qu'il venait de lui dire. "Oh tu demanderais à mon ancienne prof' si j'étais très assidue je crois qu'elle ferait la grimace, la pauvre femme en a vu de toutes les couleurs avec moi." Lui répond-elle. Elle n'avait jamais été un modèle d'assiduité quand il s'agissait de ses cours de piano. Elle cherchait toujours quelque chose à faire pour agacer la pauvre femme qui lui donnait des cours. Si elle avait pu échapper à la pratique quotidienne du piano quand elle n'avait pas cours, elle l'aurait fait, mais sa mère veillait toujours au grain et s'assurait qu'elle s'entraîne comme il fallait. Cependant, Itziar n'avait jamais fait ça par plaisir, mais bien parce qu'elle n'avait pas eu le choix. Ca avait d'ailleurs le don de l'agacer. Elle à qui on passait tout. Elle qui voyait ses moindres souhaits exaucés. Tous sauf celui d'arrêter le piano. Allez savoir pourquoi. "Ah mais si ta mère était musicienne ça explique tout, j'suis sûre qu'il y a une part de génétique dans tout ça et puis t'as dû être bercé dedans dès ton plus jeune âge non ?" lui demande t-elle. Elle comprenait mieux maintenant et ça lui semblait tout de suite plus logique. Il avait très bien pu acquérir sa technique en observant sa mère et en jouant un peu étant plus jeune.
Ils parlent un peu musique et forcément, River flows in you est mentionnée, probablement une des chansons qu'absolument tout joueur de piano connait. Elle est incontournable, un peu comme la Lettre à Elise. "Quoi Twilight ? Me fait pas croire que t'as pas vu les films parce que je te croirais pas. Même le mec le plus viril de la planète a vu Twilight pour le peu qu'il était ado dans les années 2010, c'est incontournable." Lui lance t-elle en plaisantant. Elle se rappelle l'époque où le premier film était sorti, autant les filles que les garçons dans sa classe étaient allés au cinéma le voir, mis à part quelques exceptions. Pour le peu que le jeune homme ait une soeur, ou une cousine, il n'avait pas pu passer à côté de cette saga. "Et me fait pas croire que t'étais pas en kiffe sur Bella, on me la fait pas à moi !" ajoute t-elle en plaisantant. Il lui explique donc ensuite qu'il ne connait pas vraiment les musiques anciennes, ce qu'elle comprend totalement puisqu'il n'avait pas pris de cours et n'avait donc pas à subir tout le répertoire classique comme cela avait pu être le cas pour elle. Ce sera donc River flows in you pour cette fois, avec en prime une feuille de papier pour espérer récolter quelques centimes tels des saltimbanques. "Vivre dangereusement, pas trop non plus. Je tiens quand même à rester dans ce pays." Lui dit elle en riant, même si finalement, il y a plus de vrai là dedans que de plaisanterie. Des ennuis avec la justice ça signifiait des difficultés à faire renouveler son titre de séjour et ce n'était pas franchement ce qu'elle recherchait. Cependant, ils ne faisaient de mal à personne, ils ne forçaient personne à mettre de l'argent et c'était plus pour rire qu'autre chose. Il ne devrait pas y avoir trop de soucis. "Oui oui, t'aime pas le film ! J'ai bien compris !" lui répond elle en riant, avant de le suivre quand il commence à jouer. La mélodie se fait entendre dans la gare et la foule qui s'était dispersée s'agglutine de nouveau autour d'eux. Certains se prêtant même au jeu de mettre des pièces dans la feuille. Quand le morceau se fini, c'est des applaudissements qui retentissent. Ce qui ne manque pas de faire sourire la jeune espagnole. "Tu crois qu'on a récolté assez pour boire un coup ?" demande t-elle au jeune homme en attrapant la feuille qui s'était tout de même quelque peu remplies le temps de leur prestation. |
| | | | (#)Mer 11 Sep 2019 - 12:04 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
Elias Sanders a toujours été un sacré garnement, enfant une petite teigne qui ne lâchait jamais le morceau, il était le collectionneur des blagues à deux balles, qui ne faisaient pas rire ses professeurs mais qui lui, l’amusait grandement. L’école il n’a jamais véritablement aimé ça, il était loin d’être un cancre pourtant, bien que souvent il s’asseyait au fond de la classe. Son problème ? C’est que quand il n’a pas envie de faire quelque chose, si on l’y oblige il le fait très mal ! Il ne sait pas mettre d’eau dans son vin, ça jamais ! Alors le bureau du proviseur il l’a connu en large et en travers, à la fin il y allait avant même que son professeur le lui demandait, juste pour provoquer. Avant d’entendre hurler « CHEZ LE PROVISEUR SANDERS ! » alors qu’il était dans le couloir. Taquin et éternel emmerdeur, il avait besoin d’avoir le dernier mot. Sa mère était toute seule à l’élevé, et il faut le dire, Elias ne l’a jamais épargné. Ne comprenant pas pourquoi il s’était fait abandonné par leur père. Pourquoi avec sa sœur Elisha, ils n’avaient pas le droit d’avoir une famille comme tout le monde. Cette dernière n’a jamais connue son père, mais Elias avait cinq ans quand il est parti et étonnamment il se souvient de beaucoup de choses. Surtout des mauvaises, les disputes entre ses deux parents. « C'était pas pour moi non plus, je t'assure. » Qu’elle avoue en haussant les épaules. Il est évident que si on l’oblige à faire un truc qu’il ne désire pas il fera tout pour échouer, provoquer, titiller. Dans ses veines d’être un chieur ! Elle reprend alors, « oh tu demanderais à mon ancienne prof' si j'étais très assidue je crois qu'elle ferait la grimace, la pauvre femme en a vu de toutes les couleurs avec moi. » Il voulait bien le croire et ça le réconfortait de savoir qu’il n’était pas le seul à être grincheux quand on le forçait à faire quelque chose qu’il n’avait pas envie. Sa sœur s’est toujours pliée aux volontés de leur mère et cette dernière en profitait pour culpabiliser son grand garçon, mais nul doute que ça ne fonctionnait pas du tout ! Il rigolait bien en compagnie de la jeune femme il devait le reconnaître et ont sans doute plus de points communs qu’il ne l’avait parié. « Ah mais si ta mère était musicienne ça explique tout, j'suis sûre qu'il y a une part de génétique dans tout ça et puis t'as dû être bercé dedans dès ton plus jeune âge non ? » Sans doute, Elias ne se rendait pas vraiment compte de son ‘talent’ pour lui c’est normal de jouer du piano, d’en sortir quelques sons, et en passant dans la gare il s’était toujours dit qu’un jour il s’arrêterait pour jouer en public, chose qu’il ne faisait jamais. Ou presque. Combien de fois sa cousine Lullaby lui demandait d’en jouer lors des réunions familiales, les deux cousins s’entendaient à merveille et Elias ne résistait jamais longtemps. « Oui, j’ai toujours eu un piano chez mes parents. Je suppose que ça doit peser dans la balance… » Il hausse les épaules, il n’en sait rien en vérité, et quand ils viennent à parler de la musique de twilight, forcément Elias souhaite lui faire part que lui n’est pas branché ce genre de film, bien trop à l’eau de rose pour le passionné de courses et de voitures qu’il est ! « Quoi Twilight ? Me fait pas croire que t'as pas vu les films parce que je te croirais pas. Même le mec le plus viril de la planète a vu Twilight pour le peu qu'il était ado dans les années 2010, c'est incontournable. » C’est franchement une époque qui remonte à tellement d’année et pourtant, oui ça a frappé son enfance à tel point que même si il ne veut pas le reconnaître, il s’en souvient encore. Hélas… Les aventures de Bella Swann et de Edward Cullen, combien de soupires a-t-il eu face à ce couple du grand écran, tellement… Et même si sa préférait reste Rosalie, il aimait beaucoup plus les loups garou ! Non bon sang, il se souvient de tous les noms, il se taperait bien la tête contre le piano à cette pensée. « Oui je n’ai pas échapper aux griffes lacérés de ma petite sœur qui m’a forcé d’y aller ! » Dit-il avec une légère pointe d’humour, et de lassitude dans sa voix. Oui madame, sous la force et de la contrainte ! « Et me fait pas croire que t'étais pas en kiffe sur Bella, on me la fait pas à moi ! » Il n’avait envie que d’une chose : se fondre comme une petite souri et lui tirer la langue avant de disparaître sous le plancher de la gare. « Vous êtes trop forte madame, je m’incline devant votre observation que je ne saurai pas contredire ! » Dit-il avant d’incliner légèrement sa tête avant de fondre dans un rire qui résonne encore à la gare. Il n’est pas fier mais oui à l’époque, il ne voyait que par Bella. Il faut dire qu’avec sa sœur qui aime les films d’amour et de mélodrame, il n’avait pas le choix que d’aimer sinon le pauvre serait mal barré ! Il avait d’ailleurs détesté en première intention, enfin le macho en lui le prétendait, mais très vite en découvrant le film, il avait eu de l’affection pour le loup garou, Jacob. « Vivre dangereusement, pas trop non plus. Je tiens quand même à rester dans ce pays. » Il ne comptait évidemment pas finir en prison ou dans le coin des hommes les plus recherchés, mais sa réplique le fait rire, « tu n’as pas envie de voyager ? Tu n’es pas d’ici c’est ça ? » Qu’il demande avec un sourire au coin de ses lèvres, curieux. Pas étonnant qu’il doit devenu flic. Et pourtant ce n’est pas le flic qui parlait à cet instant, mais bel et bien un simple habitant qui voulait en apprendre plus sur sa partenaire imprévue. « Oui oui, t'aime pas le film ! J'ai bien compris ! » Il rigolait à sa réplique, c’était pour être sûr qu’elle est compris, et la mélodie retentit de nouveau sous leur doigts qui connaissent avec perfection les touches à toucher. Quelques minutes où chacun retient son souffle pour ne laisser que le son de la musique envahir le lieu, seul par moment les pièces glissants les unes dans les autres sur la feuille. Quand la chanson se termine, le jeune homme détourné son regard en direction de l’Espagnol. « Tu crois qu'on a récolté assez pour boire un coup ? » Demande t’elle en direction du flic après avoir remercié tout le monde d’un signe de tête et tandis que certains repartent, Elias se lève, du banc où il était assez depuis un petit moment maintenant avant de lui répondre, « ton verdict ? » Et même si il n’y a pas assez, il complèterait. Les deux jeunes gens s’en vont pour aller boire un coup. « Le bar de la gare ou un autre dans Brisbane ? » Le starbuck coffee ou un autre, tout irait à Elias Sanders. |
| | | | (#)Mar 17 Sep 2019 - 22:52 | |
| Elle hoche la tête pour acquiescer. Elle n'était pas sociologue, elle ne saurait pas non plus expliquer la prédisposition de quelqu'un pour tel ou tel discipline ou centre d'intérêt, mais elle pouvait facilement imaginer que l'environnement dans lequel une personne évoluait dès son plus jeune âge pouvait fortement influer sur tout le reste. Il n'était pas rare de voir des enfants d'athlètes se prendre de passion pour la discipline de leurs parents, des enfants de comédiens se lancer à leur tour en comédie. Elle ne voyait pas pourquoi ce serait différent pour les enfants de musiciens. Surtout qu'elle pouvait aussi facilement imaginer que pour un enfant, il pouvait être tentant de s'essayer à n'importe quel instrument de musique à sa disposition. Pas étonnant que le jeune homme ait donc de bonnes bases. Si elle avait été à sa place, elle se serait peut-être amusée à faire glisser ses doigts sur les touches. Bien plus qu'elle ne s'était amusée à prendre ses heures de cours hebdomadaires pendant des années. A croire que ses parents avaient voulu faire d'elle une prodige pour une raison totalement inconnue.
Si on lui avait dit qu'elle parlerait de Twilight avec un inconnu, dans une gare, à Brisbane, en 2019, elle aurait probablement ri très fort et pourtant, c'était bien ce qu'elle était en train de faire. Ils avaient commencé à parler musique, il avait mentionné River flows in you et voilà où ils en étaient arrivés. Un peu dommage pour ce pauvre Yiruma qui se trouvait malgré lui lié à un film qu'on ne pourrait pas qualifier de chef-d'oeuvre. Cependant, elle ne pouvait pas croire une seule seconde que le jeune homme n'avait jamais vu le film, ce n'était pas envisageable et selon elle, s'il disait le contraire c'était tout simplement qu'il était en train de mentir. D'ailleurs, il finit par avouer que sa petite soeur l'avait traîné au cinéma avec elle, ce qui ne manque pas de faire pouffer Itziar. "L'excuse de la petite soeur !" lui lance t-elle avant d'ajouter "J'imagine que c'était un véritable supplice pour toi n'est-ce pas ?" Ce n'était pas qu'elle ne le croyait pas, il disait probablement vrai pour ce qui était de sa petite soeur, mais ça l'amusait de le taquiner comme ça, elle ne le connaissait pas, mais ce n'était pas le genre de détail qui l'arrêtait. Elle va même jusqu'à pousser le vice. A supposer un peu plus. Parce que Twilight c'est son adolescence à elle, que dans son entourage, pas un seul mec n'est passé à côté du phénomène et qu'il y avait donc 99% de chances que ce soit la même chose pour son partenaire du jour. Surtout qu'il ne la contredit pas, il s'incline même devant son observation et ça a le don de la faire rire. "Merci, mais c'était bien trop prévisible, je peux même pas prétendre avoir un quelconque talent de mentalist ou je ne sais trop quoi." Qu'elle lui répond en riant. C'était facile à deviner. Elle avait beau rire, mais elle ne ferait pas la fière si on venait ressortir les posters de Jacob qui ornaient les murs sa chambre à cette époque. Elle n'avait pas été insensible à son charme et son corps musclé, tout comme elle n'avait pas été insensible au charme de Bella non plus, pour une raison qu'elle ne comprit que quelques années plus tard en réalisant son attirance pour la gentes féminine.
Quand il lui demande ensuite si elle n'aimerait pas voyager, elle hoche la tête. Ce n'était pas l'envie qui manquait, mais plutôt le temps et l'argent. Elle ne gagnait pas des sommes astronomiques. Certes, elle venait de déménager et économiser maintenant plusieurs centaines de dollars par mois grâce au loyer dérisoire que lui faisait payer Auden, mais elle n'avait pas plus de temps qu'avant. Entre ses cours et ses shifts au bar, elle n'avait pas forcément le temps de souffler, encore moins celui de voyager. Elle se consolait cependant en se disant qu'à vingt-cinq ans, elle avait déjà voyagé bien plus que l'australien lambda. Ses parents ayant toujours aimé voyager et découvrir le monde, à dix ans elle avait déjà eu l'occasion de mettre les pieds sur tous les continents, à plusieurs reprises. "Oh si si, c'est pas l'envie qui manque, surtout que j'ai toujours eu la chance de beaucoup voyager par le passé." Lui explique t-elle. Elle avait toujours eu ce besoin d'évasion, ce qui expliquait probablement que ce qu'elle avait trouvé de mieux à faire quand sa famille avait tout perdu était de fuir, le plus loin possible de Madrid et de voir quelque chose d'autre. "C'est ça Sherlock !" lui répond-elle en souriant avant d'ajouter "A ton avis j'viens d'où ?" Un jeu des devinettes auquel elle se prête volontiers, une devinette pas si difficile que ça. Son accent est clairement à couper au couteau et il ne reste qu'à le replacer ce qui est de loin, le plus compliqué. La plupart des gens chauffent en général, la place en Amérique latine, parce que c'est plus vaste et probablement plus évident que l'Espagne d'un point de vue australien.
Ils se remettent finalement à jouer, le silence se fait entendre autour d'eux et les gens semblent apprécier le moment autant qu'eux. Le silence fait place aux applaudissements quand ils jouent leur dernière notes et Itziar prend le temps de remercier ce public de quelques minutes d'un signe de tête avant de s'enquérir de leur collecte. "Hmm mon verdict me dit qu'on a largement de quoi se payer deux bières, mais dans un bar hors de la gare." Répond-elle après avoir inspecté le contenu de leur feuille de papier faisant office de casquette. Elle lui tend d'ailleurs, faisant attention de ne rien renverser afin qu'il puisse se saisir du contenu. "J'pense qu'il vaut mieux sortir de la gare. Déjà, c'pas ouf comme endroit et puis surtout c'est bien plus cher pour une qualité médiocre." C'était le genre de bar dans lequel les gens allaient commander la boisson la moins chère afin de pouvoir profiter d'un siège au calme en attendant leur train, rien de plus. "Il y a des bars sympas deux rues plus loin il me semble. T'as le temps ?" qu'elle demande parce que oui peut-être qu'il avait mieux à faire ou qu'il était attendu ailleurs. |
| | | | (#)Dim 13 Oct 2019 - 17:11 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
Il y a des situations étranges dans la vie. Se retrouver dans une gare avec une inconnue et parler de twilight, il espère qu’elle sait garder un secret car sinon sa fierté d’homme et de macho en prendrait un sacré coup ! Mais il la fait rire, et d’ailleurs il ne se prend pas vraiment sérieux. Franchement qui à résisté devant ce film ? Même lui qui est macho comme pas deux, si il a toujours prétendu à voix haute que c’était une débilité, les histoires d’amour et les films à l’eau de rose n’a jamais été son dada. Mais pourtant, dans le fond, il s’était laissé faire durant le film, il en suivait chaque répliques, pire que ça il aurait tellement pu s’imaginer dans la peau de cet acteur Taylor Lautner. Les Quileutes, il les adorait ! Il se retrouvait dans ce personnage mais l’avouer est pour lui terrible. Tellement qu’il ne voudra jamais vraiment accepter cette vérité qui lui pend au nez : il a aimé twilight et en a suivie tous les autres épisodes aussi. Même si, lui avait un faible pour Rosalie, ou encore Jane, la méchante vampire de la famille Volturi interprétée par Dakota Fanning. Non sans blague il ose qu’il n’aimait pas, alors qu’il connaît tous les personnages… « L'excuse de la petite soeur ! Qu’elle avoue, d’un ton amical et avec un sourire au coin des lèvres, comme si elle deviner sans surprise qu’il exagérait que très légèrement avant de reprendre, J'imagine que c'était un véritable supplice pour toi n'est-ce pas ? » Il fait signe positif de la tête, sans rire ni sourire comme si il avait été obligé, forcé avant de lui dire en gardant son sérieux, « vous ne vous rendez pas compte vous les femmes, comment on subit face à des films d’amour et à l’eau de rose… » Qu’il avoue, avant de finalement rire avec elle. Il ne se prenait tellement pas au sérieux à cet instant. « Merci, mais c'était bien trop prévisible, je peux même pas prétendre avoir un quelconque talent de mentalist ou je ne sais trop quoi. » Le prévisible a du bon parfois, quand même, « t’es pas détective privé, mince alors, » qu’il dit avant de claquer des mains comme si il était déçu. « Oh si si, c'est pas l'envie qui manque, surtout que j'ai toujours eu la chance de beaucoup voyager par le passé. » Il relève son regard lui présente un beau sourire, prêt à l’écouter lui raconter ses divers lieux qu’elle a visité. « Je suis ton homme, fais-moi rêver, t’es partie où ? » L’enfant des rues, celui qui n’a jamais quitté son pauvre quartier pauvre de Brisbane. Mais bon l’Australie est suffisamment grande et jolie pour que cela ne l’est jamais vraiment dérangé. C’était pas bien compliqué de savoir qu’elle, elle n’est pas d’ici, « c'est ça Sherlock ! Elle se moquait sans doute gentiment de lui, vu son accent, à ton avis j'viens d'où ? » Il réfléchit un petit moment, il aurait dit Portugaise mais trop facile selon lui, il n’en sait rien il lâche alors une zone géographique latine, mais le côté Brésilien semblait l’attirer plus qu’un autre pays, « hum… Je dirais un pays latin c’est évident… Amérique du sud ? Brésilienne peut-être ? Ou Italienne ? » Si seulement il savait le flic ! Elle regarde sur la feuille de papier et relève le visage vers lui, « hmm mon verdict me dit qu'on a largement de quoi se payer deux bières, mais dans un bar hors de la gare. » Ah merde, il rigole pourtant, c’est déjà ça, mais ça voulait dire qu’ils n’avaient pas gagnés de quoi vivre de ça. « C’est dommage je pensais pourtant que mon charme avait coopérer… » Qu’il dit relevant fièrement son visage comme si son charme surpassait ceux des autres avant de rire en voyant la tête de Itziar. « J'pense qu'il vaut mieux sortir de la gare. Déjà, c'pas ouf comme endroit et puis surtout c'est bien plus cher pour une qualité médiocre. » Qu’elle dit, il hausse la tête positivement avant de se lever, et qu’ils partent en direction de la sortie. « Il y a des bars sympas deux rues plus loin il me semble. T'as le temps ? » Va pour les bars à l'extérieur de la gare, sûrement plus abordable. « Ouais encore une petite heure, » qu’il dit en regardant l’heure sur son portable, et de relever le visage vers elle, « en tout cas cette rencontre est très agréable… » Charmeur, toujours, il finit par sourire, alors qu’ils sortent enfin de la gare. « Tu fais quoi dans la vie ? » Qu’il demande. |
| | | | (#)Ven 18 Oct 2019 - 9:55 | |
| "Mais bien sûr que si on se rend compte de la torture que tout ça est pour vous, les hommes. C'est juste une petite vengeance personnelle, mais c'est un secret, donc n'en parle pas trop à tes potes." En réalité, elle n'était pas particulièrement fan des films à l'eau de rose qui se ressemblent tous autant sur le fond que sur la forme et finalement, elle subissait probablement tout autant que lui devant ce genre de navets qui n'étaient absolument pas à son gout. Bien sûr, ce serait mentir de dire qu'elle n'avait pas apprécié ça à une époque. Il y a quelques années, elle n'aurait juré que par ça, comme elle n'aurait juré que par les films d'horreur quelques années encore avant cela. Ses goûts évoluaient à mesure qu'elle vieillissait et les films d'amour lui donnait presque la gerbe maintenant. Il en fallait pour tous les goûts, en revanche et elle comprenait parfaitement que certaines filles en raffolent. Chacun son truc, dirait elle. Sauf Twilight. Pour Twilight, il n'y a pas de chacun son truc et elle persistera jusque sur son lit de mort s'il le fallait pour clamer haut et fort que toute personnes adolescentes au début des années 2010 qui prétendrait ne pas s'être pris dans cette fièvre vampiresque mentait sans vergogne. Ca, elle n'avait même pas besoin d'être détective privé ou d'avoir un quelconque talent de mentaliste. Il suffisait de s'appeler Itziar et d'avoir un avis très arrêté sur la question. Rien de plus. L'important c'était d'y croire. "Et non, j'suis pas détective privé, mais tu me donnes peut-être une idée de reconversion, je vais sans doute y réfléchir." Lui répond-elle en souriant. Une reconversion qui pouvait sembler parfaite, à l'exception qu'elle est loin d'être assez discrète pour mener à bien un rôle comme celui-là. Elle serait plutôt du genre à tout faire foirer en trente secondes pour une raison complètement stupide. Ou alors, elle n'arriverait pas à tenir sa langue. L'un ou l'autre avait une probabilité de 100% ce qui résulterait en un échec et une banqueroute sans appel. Non, ce n'était pas pour elle et même si elle restait convaincue que la communication ou le management n'étaient pas forcément des choix optimaux, elle avait bien plus de chance de réussir dans ces domaines. Puis dans le pire des cas, si rien ne fonctionnait, elle resterait au bar toute sa vie, ce n'était pas une possibilité qu'elle aimait envisager, mais ça en était une quand même.
Il lui demande de le faire rêver avec ses destinations de vacances et ça la fait sourire. Il faudrait probablement toute une journée à la jeune femme pour tout raconter tellement il y en avait eu. A trois ans elle avait déjà mis les pieds au moins une fois sur chaque continent. Elle n'avait pas tout vu bien sûr, il ne fallait pas exagérer, mais elle n'avait pas assez de ses deux mains pour compter les pays qu'elle avait visité jusqu'à présent. "Un peu partout, j'ai au moins visité un pays sur chaque continent. Sinon mes parents ont toujours étaient fans de l'Asie donc on a beaucoup voyagé là-bas, beaucoup l'Europe aussi." Elle hausse les épaules, c'est banal pour elle, même si elle a fini par réaliser que tout cela n'était pas banal pour tout le monde. Que certaines personnes ne quittaient jamais leur pays et n'avaient jamais mis un seul pied dans un avion de leur vie. Elle ne sait pas trop quoi lui dire de plus, n'étant pas forcément du genre à déballer sa liste, longue comme le bras, de pays visités. Elle préfère plutôt le faire jouer aux devinettes, c'est bien plus amusant, selon elle même si elle doit se rendre à l'évidence : il n'est pas très bon à ce jeu-là. "Bien joué !" lui lance t-elle pleine d'entrain, marquant une courte pause avant de reprendre "T'as tout faux ! Tu chauffais pour le pays latin, t'es pas passé très loin avec l'Italie, mais quand même c'est raté ! J'viens d'Espagne, de Madrid plus précisément." L'avantage de venir de la capitale c'est que les gens ne la regardaient pas avec les yeux écarquillés quand elle mentionnait sa ville d'origine, ce qui lui évitait aussi de s'improviser professeure de géographie. Ce qui n'était pas rien. En revanche, ce qui s'approchait de rien, c'était leur récolte sauvage de pièces de monnaie, les gens s'étaient attroupés, mais n'avaient pas été des plus généreux. Après tout, ce n'était pas le but de la manoeuvre donc ça se comprenait et ils avaient quand même de quoi se payer quelque chose. "Si ça peut te consoler, moi j'aurai mis une pièce ou deux si j'étais pas en train de jouer." Bon pas de très grosses pièces non plus, car elle ne courrait pas sur l'or, mais elle se serait laissée prendre par la belle gueule du pianiste, il n'y avait pas de doute là-dessus. Le charme aurait très bien opéré sur sa personne.
Il a le temps d'aller boire un verre, ils vont donc pouvoir dépenser l'argent durement gagné à la sueur de leurs doigts avec leur interprétation de River flows in you. Une petite bière bien méritée, selon Itziar. "Oooh charmant et charmeur en plus ! Si j'avais su, je me serai rapprochée d'un piano un peu plus tôt." Lui répond-elle avec un clin d'oeil avant de commencer à se diriger vers l'extérieur de la gare dans la rue piétonne, là où ils pourront trouver de quoi boire. "Et bah justement, je travaille dans un bar, le soir, mais sinon je suis étudiante, rien de très croustillant." Dit elle. Elle aurait bien aimé avoir un métier atypique, ou mieux, elle aurait bien aimé pouvoir dire qu'elle ne travaillait pas, parce qu'elle n'avait pas besoin de le faire, mais ça, c'était avant, c'était une toute autre réalité. Presque une toute autre vie. "Et toi ? Tu pourrais être pianiste, mais tu l'es pas, qu'est-ce que tu peux bien faire pour être libre à cette heure-là ?" Elle n'était pas détective privé, mais elle n'était pas flic non plus, même si ça pouvait ressembler à un interrogatoire. |
| | | | (#)Mer 20 Nov 2019 - 12:01 | |
| « balance ton son » itziar cortés de aguilar & elias sanders
Il y avait encore quelques minutes il ne connaissait pas la jeune femme, et pourtant il ne pouvait nier qu’il passait du bon temps en sa compagnie, à en voir ses rires, et leur taquinerie. Elle ne semblait pas être du genre à se prendre la tête, c’est ce qu’il pouvait noter assez rapidement en passant son regard sur elle. Un petit volcan qui rentre en éruption, une tornade à sa façon qui anime la gare. C’est étrange comment parfois on vit dans une ville, qu’on ne sait strictement rien de ses habitants, davantage parce que Elias n’est pas l’homme le plus avenant de la terre. Même si certainement, que la jeune Espagnole ne pourrait pas en dire autant, il semble souriant et prend cette rencontre comme une tournure à ne pas louper. Il serait presque déçu que la musique du piano ne cesse, il aurait encore pu continuer des heures, mais sans aucun doute qu’à son travail on aurait un peu moins apprécié… « Mais bien sûr que si on se rend compte de la torture que tout ça est pour vous, les hommes. C'est juste une petite vengeance personnelle, mais c'est un secret, donc n'en parle pas trop à tes potes, il lève les yeux au ciel, mine boudeuse qu’il arbore au coin de ses lèvres, ils n’ont vraiment aucune chance ses hommes ! Et non, j'suis pas détective privé, mais tu me donnes peut-être une idée de reconversion, je vais sans doute y réfléchir. » Il rigole le flic à sa réplique, si ça pouvait l’aider il dit pas non le brun. Ça lui irait bien, ou journaliste, il la voyait bien fouiner dans le passé des gens pour y déceler la vérité. Et rien que la vérité… Mais ce n’était pas comme si il la connaissait. « Et j’suis même sure que tes victimes auraient bien de mal à te résister ! » Il la voyait bien différente de lui, plutôt femme de caractère, avenante et qui ne fuit pas ses responsabilités. Elle n’avait pas l’air d’être associable, ou du genre à pas aimer faire les conversations. « Regarde-moi, j’ai bien du mal ! » Il avoue, en pointant un sourire angélique sur ses lèvres en lui jetant un regard amusé. Et puis elle vient à parler de ses nombreux voyages. Lui qui n’a jamais quitté l’Australie, même jamais quitté Brisbane ! Il ne sait même pas si voyager lui plairait, la question ne s’est jamais vraiment posé, il vient de quartier défavorisé et si adulte il a pu commencer à mettre des sous de côté, c’est pour ses courses de voitures illégales, rien d’autre ! « Un peu partout, j'ai au moins visité un pays sur chaque continent. Sinon mes parents ont toujours étaient fans de l'Asie donc on a beaucoup voyagé là-bas, beaucoup l'Europe aussi. » L’Europe, il a souvent vu des émissions de ses pays par là-bas… « Ça doit être jolie l’Europe… » La Grèce surtout ! Ou un pays nordique, il aime beaucoup le froid, contrastant avec son pays. « Bien joué ! Qu’elle avoue quand il nomme des pays latins d’où elle pourrait venir, il a le sourire aux lèvres, d’un air « facile » avant qu’elle reprenne en rigolant et que ses espoirs s’envolent en fumée ! T'as tout faux ! Tu chauffais pour le pays latin, t'es pas passé très loin avec l'Italie, mais quand même c'est raté ! J'viens d'Espagne, de Madrid plus précisément.. » HEIN ? Espagne, il cligne des yeux, d’une mine boudeuse, il aime pas perdre Elias. « Et tu pouvais pas venir d’Italie ? » Qu’il demande, avant de rire à son tour. Il y a tellement de pays latins aussi. « Ca fait longtemps que tu en es partie ? » Qu’il demande, pas qu’il l’enviait, mais presque. « Si ça peut te consoler, moi j'aurai mis une pièce ou deux si j'étais pas en train de jouer. » Juste une ou deux ? Il était déçu le brun, « t’aurais mis pour le jeu ou pour mon charme à toute épreuve ? » Il relève ses yeux, et lui fait les yeux doux un instant, provoquant un peu trop la jeune femme. Mais il se prenait tellement pas au sérieux comme mec. « Oooh charmant et charmeur en plus ! Si j'avais su, je me serai rapprochée d'un piano un peu plus tôt. » Il lui jette un regard, elle lui fait un clin d’œil avant de marcher vers la sortie. « Et bah justement, je travaille dans un bar, le soir, mais sinon je suis étudiante, rien de très croustillant. » Il n’y avait pas vraiment de sous métier pour l’homme, même si lui a toujours voulu faire flic, depuis que son père a abandonné toute la petite famille. Peut-être pour vouloir lui faire payer si un jour on lui laisse cette opportunité. Son père a quitté le cocon familiale parce qu’il n’avait jamais rêvé de gamin, que son travail était plus important que le reste, et ne s’était pas plus posé de questions que cela, Elias a une rancune tenace envers lui, et depuis qu’il a été obligé de prendre le rôle de seul homme de famille, protecteur et conciliant. Flic lui est donc apparu sans grande difficulté même si il n’agit pas toujours pour le bien-être de tous, la nuit surtout quand il participe à ses courses de voiture illégales. « Etudiante en … ?! » Il était passé par la lui aussi, les études. « Et toi ? Tu pourrais être pianiste, mais tu l'es pas, qu'est-ce que tu peux bien faire pour être libre à cette heure-là ? » Il reste un moment silencieux, avant d’entrer dans le bar en question, de laisser passer la jeune femme avant de s’installer à une première table. « Je te laisse deviner… » Qu’il surenchérit, sourire aux lèvres. Il avait hâte de savoir si elle était plus douée que lui. |
| | | | (#)Dim 8 Déc 2019 - 11:06 | |
| Elle plaisante avec lui d'une potentielle reconversion quand il lui demande si elle n'est pas détective. Cette profession ne lui avait jamais traversée l'esprit. Ce qui était assez étonnant quand on savait à quel point la jeune femme pouvait être curieuse. C'était presque une maladie chez elle et effectivement, se lancer dans une carrière de détective aurait probablement été un bon moyen de satisfaire sa soif d'informations sur la vie de tout le monde. Il n'était jamais trop tard pour se reconvertir cela dit. Surtout qu'elle était encore à l'université, sans aucun diplôme en poche. Cependant, autant qu'elle détestait aller en cours et étudier, elle devait bien reconnaître que la filière dans laquelle elle s'était lancée, par défaut plus qu'autre chose, lui convenait relativement bien. Ce n'était peut-être pas bénéfique pour sa curiosité maladive, mais ça se mariait très bien avec son besoin d'interactions sociales. Ce qui lui manquerait sûrement si elle devait se lancer dans une carrière de détective privé et donc se montrer un peu plus discrète. Surtout que la discrétion était un concept qu'elle ne maîtrisait pas très bien ce qui semblait donc un peu incompatible avec les exigences de la profession. Elle était bien là où elle se trouvait finalement, mais ça ne l'empêchait pas d'imaginer une réalité légèrement différente. Puis il la fait rire surtout avec sa remarque. “Quel beau parleur !” Lui répond-elle large sourire dessiné sur les lèvres quand il lui dit que ses victimes auraient bien du mal à lui résister si elle était détective, ajoutant que lui-même avait du mal. “Qui a parlé de résister ?” ajoute t-elle ensuite, avant de ponctuer sa phrase d'un clin d'oeil et de se remettre à rire une fois de plus.
Puis elle lui parle brièvement de ses nombreux voyages ce qui n'a rien d'extraordinaire pour elle, elle s'était retrouvée dans un avion pour le bout du monde dès son plus jeune âge, avait eu l'occasion de visiter des dizaines de pays différents et encore plus de villes. Ce n'était que depuis que son quotidien avait radicalement changé qu'elle s'était rendue compte que ce n'était pas la norme, que ça n'avait absolument rien de banal et que Monsieur et Madame tout le monde ne passait pas toutes leurs vacances dans des hôtels cinq étoiles aux quatre coins du monde. Seulement elle, elle avait toujours connu ça et ne voyait pas réellement l'intérêt de se vanter de quelque chose qui lui avait toujours paru si anodin. Elle hoche la tête pour acquiescer à la remarque du jeune homme concernant l'Europe. “C'est très beau oui et il y a énormément de paysages différents d'un pays à l'autre. C'est aussi extrêmement différent de l'Australie.” lui explique t-elle. L'Europe était probablement le continent qu'elle avait le plus visité et sur lequel elle avait eu l'occasion de passer le plus de temps du fait d'y être née. Elle le connaissait mieux que les autres. D'ailleurs elle aurait presque pu croire que c'était écrit sur sa tête qu'elle était européenne quand il mentionne l'Italie, mais comme il avait associé le Brésil dans le même temps, elle s'était dit que c'était plus un coup de chance qu'autre chose et elle prend donc plaisir à lui faire croire qu'il chauffait avant de cracher le morceau. “Désolée ma mère a pas eu le temps de passer la frontière espagnole avant d'accoucher.” Lui répond-elle en plaisantant, faussement désolée. Elle aurait eu beaucoup de mal à venir d'Italie puisqu'elle n'avait, à sa connaissance, pas une seule goutte de sang italien dans les veines. Sa seule chance de naître là-bas aurait été que sa mère accouche lors d'un voyage, ce qui était là encore, très peu probable. “Ca fait un peu plus de deux ans que je suis partie et que j'y ai pas mis un pied.” Est-ce que ça faisait longtemps ? C'était libre à l'interprétation de chacun et à l'idée qu'on pouvait se faire de ce que ‘longtemps' voulait dire. Pour elle, ça faisait un moment et si elle pouvait, elle aimerait bien faire un saut en Espagne, ne serait-ce que pour voir un peu sa famille. Cependant, ce n'était pas prévu, les prix des billets étant bien plus élevés que ce qu'elle était prête à mettre dedans. Elle prenait donc son mal en patience, parce que finalement la vie ici était plutôt agréable et qu'elle avait réussi à s'y sentir comme chez elle.
Quand il lui demande si elle aurait mis une pièce pour la musique ou pour lui, elle fait mine de réfléchir très sérieusement, sourire pourtant dessiné sur les lèvres avant de daigner répondre. “Les deux bien sûr !” Dit-elle en haussant les épaules. “D'abord, j'aurai mis une pièce pour la musique parce que c'est ce que j'aurai remarqué en premier de loin et après j'en aurai remis une pour la belle gueule du pianiste.” Finit-elle souriant de toutes ses dent avant de commencer à marcher vers la sortie de la gare à la recherche d'un bar dans l'une des rues adjacentes. Le jeune homme lui la questionne un peu plus, ce qui ne la dérange pas plus que ça, n'étant pas du genre à tout garder pour elle. “J'étudie la com' et le management. Rien à voir avec le job de détective privé comme tu peux le deviner.” lui répond-elle avant de lui retourner la question. Cette fois, c'est visiblement à elle de jouer aux devinettes, jeu auquel elle se prête volontiers en tentant de deviner ce qu'il peut bien exercer comme métier pour se trouver à jouer du piano dans une gare en plein milieu de journée. “Je dirais que tu fais un job dans lequel tu bosses de nuit. Barman ? Videur ?” demande t-elle sans grande conviction. C'est compliqué de juger et de deviner sans aucun indice. Le fait qu'il se trouve ici à cette heure-ci ne veut rien dire du tout et il peut très bien seulement profiter d'un jour de repos. “Ou sinon gogo dancer ? Si c'est pas ça, je sais pas si tu sais danser, mais tu devrais y songer, t'as l'air d'être taillé pour.” Et elle payerait probablement pour voir ça sans hésiter une seule seconde. |
| | | | | | | | (itziar) balance ton son ! |
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