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 (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti...

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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMer 3 Juil 2019 - 9:25

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Des jours entiers sans être auprès d’elle, sans être auprès de sa Freya Doherty. Celle qu’il a vu grandir à ses côtés, celle qu’il a protégée des tempêtes, souvent acides et violentes. Il ne pourrait totalement trouver de mots sur ce que représente cette femme pour lui, ce qu’elle a toujours été, ce petit ange dans un passé tumultueux, parfois le traînant sans le vouloir dans les abysses de son âme. Freya a toujours été ce diable dans sa vie, tout autant que cet esprit protecteur pour le flic. Elle l’a protégée elle aussi de ses propres démons qui l’envahissent parfois, montrant d’elle un visage tout autre, dont Elias n’a pas l’habitude. Qu’il est arrivé avec le temps et la patience à dompter. Une jalousie sans faille envers ceux qui tournent autour de l’autre, elle est là, l’évidence. Ils se connaissent, au plus lointain que sa mémoire remonte Elias a toujours connu son amie, elle a toujours été son alliée, cette pièce maîtresse, ce bout de puzzle qui manque à sa vie pour être heureux quand elle se détache de lui. Vie de misère, elle frôle elle aussi l’illégalité sans qu’il ne puisse l’en empêcher, totalement. Freya ne l’a jamais écouté, elle n’en a toujours fait qu’à sa tête. Profitant de la moindre occasion pour tirer bénéfice de cette amitié dont le flic ne possède qu’auprès d’elle, comme si finalement, les autres n’avaient pas cette prétention. Aucune importance à ses yeux. C’est plus fort que lui, de toute évidence il a Freya Doherty dans son cœur, dans ses veines comme un poison qui ne cesse de l’engourdir toujours davantage, lui promettant ce qui ne pourra jamais voir le jour. Instable, Elias n’est pas de ses hommes sur qui on peut avoir éternellement confiance. Sauf elle, sans doute. Il tuerait pour elle, si elle le lui demandait. Il aimerait se prouver le contraire, mais il fond littéralement toujours devant ses grands yeux noirs qui se posent dans les siens. Il fond littéralement quand elle le rejette puis qu’elle se jette dans ses bras à corps perdu. Près d’elle, il la rejette mais il est évident que loin d’elle, il n’est plus vraiment le même, il s’inquiète tout le temps. Il a cette frayeur qui puisse lui arriver quelque chose. Tout le temps mais rien ne freine une Doherty ! Rien ni personne, pas même lui ! Il ne lui en faut pas beaucoup pour se refermer et Freya le sait mieux que personne, elle joue avec ses nerfs, elle joue avec cette seule idée de le voir lutter contre elle. Il évite soigneusement les endroits où elle avait l’habitude de se rendre depuis leur entrevue plus que médiocre à la salle de boxe. Il aurait mieux fait ce jour-là de faire demi-tour quand ses yeux ont croisés les siens. Partir, fuir lâchement une nouvelle fois. Il ne sait faire que ça n’est-ce pas ? C’est ce que diront la plupart des habitants, ceux-là même qui avaient par le passé misé sur eux. Une mise qui n’a jamais eu preneur car ils sont aussi fou l’un que l’autre. Tout aussi arrogant Il n’est capable que de ça de toute manière. Elias n’est pas capable d’aimer, il n’est pas capable de lui montrer un quelconque signe de réconfort, comme dépourvu de cœur quand ça la concerne. Est-ce possible ? Arpentant les rues de Brisbane il commence à faire sombre, et pour ne pas changer la règle d’or, le bruit autour de lui, cette adrénaline qui le pousse toujours à revenir ici tente en vain de le rassurer. La vérité c’est que même si il ne voudra jamais l’admettre, il n’est en confiance que dès lors que ses yeux heurtent la silhouette de Freya Doherty. Trois jours qu’il ne l’a pas recroisée, trois jours à la fuir mieux que quiconque ! Parce qu’elle joue de lui et de cette position qu’elle a sur le policier. Adossé à sa bagnole, un magnifique bolide rouge flamboyante dont Elias est fier, plus que de raison. Qui est comme son propre enfant pour lui, enfant qu’il n’a pas à côté de cette voiture aussi fragile que ses prunelles. Il rigole avec quelques personnes sans prêter d’attention plus que cela à ce qui se passe autour de lui. Le bruit, les pneus qui grincent sur le goudron de la ville, ils ont pris possession de Brisbane et ne rendra leur ville qu’au petit matin. C’est toutes les semaines comme cela, et le flic ne s’en lasse pas. Mais quand son regard se pose sur une silhouette qui se tient face à lui à quelques mètres, et qui agite énergiquement un drapeau comme pour lancer le départ d’une course, le brun se lève rapidement et fonce droit sur elle. Il n’a à peine le temps de la rejoindre qu’elle abaisse entièrement ses bras, un sourire ravageur au coin de ses lèvres et les voitures les rasent de près, partant pour une course effrénée et captivante, Elias ne dira pas le contraire, il participe lui aussi ! « Tu peux me dire ce qui te prend ? » Il soutient le regard de son amie, la poussant alors à l’aide de son doigt jusqu’au premier trottoir, elle ne voit pas le danger ?! Il est fou et son timbre de voix est mesquin, et d’une prétention sans faille !
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMer 3 Juil 2019 - 13:10


Freya a commencé la journée en pensant d'avance qu'elle allait être merdique. Le pied gauche sur le sol en est déjà un premier signe avant coureur. Elle n'est pas superstitieuse, loin de là, mais elle a quand même ses idées et ses convictions. Et toute la journée, elle a eu les intestins qui lui criaient que quelque chose va arriver. Si c'était vraiment aujourd'hui, ou plus tard, personne ne peut le savoir. La blonde s'en remettait souvent au destin. De toute façon, pour elle, c'est simple, tout écrit à l'avance. L'existence même de chaque être humain, et leur extinction, tout est déjà prévu. Il n'y a pas d'explication à chercher, ni de coupable à blâmer. Et franchement, ça a été un des rares réconforts qui la satisfait le plus lors sa quête adolescente. La religion, il ne faut pas lui en parler. Ce ne sont que des balivernes inventées pour justifier des guerres sans merci. C'est dépitant de de voir qu'encore en 2019, des gens se battent au nom de la religion. On pourrait croire que l'humain aurait évolué mais visiblement, ça a été un paragraphe oublié dans son destin.

Arrête donc te penser à ça, ça te va pas au teint d'avoir l'air sérieuse. Pauvre gamine qui pense comprendre ce qu'il se passe autour d'elle. Quelle blague.

Ce fut donc dans l'attente d'un événement, d'un épisode soudain de sa vie qu'elle vaque à ses occupations de la journée. Particulièrement active, elle nettoie, aspire, balaie, récure, frotte le ridicule appartement qu'elle partage avec son abruti de jumeau, qui ne sortit que pour prendre un truc dans le frigo et retourner dans sa piaule. Freya sait qu'elle ne doit rien attendre de lui et elle s'est résigné à compter que sur elle même pour donner un semblant de propreté à leur lieu de vie.

C'est vraiment triste à mourir. Les jumeaux sont censés être les êtres les plus proches, les plus solidaires, les plus complets mais même ça, la famille Doherty n'a pas su le faire correctement.
Quand vint le tour de sa chambre, Freya se mit dans le crâne de mettre de l'ordre dans son armoire. Encore une fois. Alors qu'elle l'a déjà fait il y a une semaine. Par ordre d'achat. Mais non, ça ne va pas, il faut que ce soit par ordre de couleur. Et dans l'ordre alphabétique, les couleurs. (Tout ça pour sûrement tout changer de nouveau dans deux semaines.) Ce fut à ce moment qu'elle tombe sur une boîte coincée entre une chaussure et un sac. Complètement de travers, qui a vécu dans le temps et qui a visiblement souffert. Freya pousse tout dehors pour la prendre et elle eut un léger sourire en voyant ses gribouillages de gamine sur le couvercle de ce qui devait être une boîte à pompes pour pieds de l’enfant qu’elle était. Une période finalement la plus insouciante qu’elle est pu connaître, malgré l’ambiance pourrie au sein du cocon familial. Une époque lointaine où son père était sans retenu et, surtout, où sa mère était présente, active et encore saine d’esprit. Et quand elle ouvre la fameuse boite, ce sont des flash de ces moments de vie et d’un peu d’innocence qui lui reviennent à la figure. Des photos, des places du peu de films que leur mère leur avait fait voir, des bracelets, des bouts de perles au fond. Les photos restaient un souvenir précieux, mais elle a complètement occulté jusqu’à l’existence même de cette boite. Les images ne sont pas grandes, ni de bonne qualité. Ce sont des photos comme on en prenait à l’époque, à l’instant T, prise sur le fait et où on ne pouvait effacer celles qui ne nous plaisaient pas pour recommencer. Puis ses yeux chocolats tombent sur une où on apercevait vaguement sa frêle personne sur un vélo, un garçon derrière elle qui rigolait et un doigt bouchant la moitié de l’objectif. Elle se rappelle de ce jour où Elias avait voulu lui apprendre à pédaler, ne pouvant pas compter sur son père pour ça.  

Le voilà, le truc qui chamboule sa journée.
C’est Elias.

Elias Sanders, qu’elle a forcé son esprit à l’oublier, ou au moins à l’ignorer le plus possible. Et pourtant, quelques heures plus tard et des verres d’alcool ingurgités au bar (promis, demain, elle arrête), Doherty se trouve à l’endroit même où elle sait qu’elle le trouvera. Car elle n’a pas oublié sa promesse. Il ne la lâchera pas, elle ne le laisserai pas l’abandonner comme une merde. Elle s’accrochera parce que c’est eux, Freya et Elias, et que s’il y a bien quelqu’un qui n’a pas le droit de renoncer ç elle, c’est bien Sanders. Et quand on lui a proposé de faire le départ, la jolie blonde a souri encore plus fort. Elle sera en première ligne, en pôle position, impossible pour lui de la manquer. Est-ce qu’il va s’énerver ? Il y a des chances. Est-ce qu’il va dire quelque chose sur le fait que c’est un endroit pas fréquentable et qu’elle n’est définitivement pas habillée dans une tenue assez décente ? Elle y compte bien. Le faire réagir, c’est le but de la manœuvre. Que ce soit positif ou négatif, Freya va le secouer, qu’il le veuille ou non.

Après tout, Doherty sait être une vraie tête de mule quand elle le veut.
Et elle veut Elias de retour dans sa vie.
Sans secret, sans retenu.

Alors qu’elle laisse la première course, Freya vit le jeune homme se détacher de la foule, visiblement en pétard (sa vision n’est cependant pas aussi claire quand elle a un coup dans le nez, c’est un fait). « Tu peux me dire ce qui te prend ? » La jeune femme se laisse diriger là où il veut (de toute façon, elle lui suivrait jusqu’au bout du monde), avant de pencher sa tête sur le côté et d’enrouler une boucle de cheveux autour de son doigt. « Bah quoi, j’ai pas l’droit de m’amuser aussi ? »

Il n’y a pas de raison pour qu’elle ne soit pas là.
Après tout, c’est un lieu public !

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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyVen 5 Juil 2019 - 7:36

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Le tumulte de sentiment qui s’offrit à lui en l’espace de quelques secondes le forçant à faire un choix qui ne lui plairait pas. Il ne comprenait décidément pas la jeune femme qui se trouvait à présent à quelques mètres de lui. Pire encore, il aurait tellement voulu ne pas réagir, ne pas lui montrer qu’elle est toujours autant spéciale à ses yeux. Mais il semblait évident qu’il allait échouer. A en voir ses muscles qui se contractent, cette mâchoire qui crispe à la simple vu que la jeune femme qui le provoque. Pourquoi serait-elle venue chez lui, sur sa terre si il n’y avait pas un certain défi dans ce geste qu’elle qualifiera d’anodin, pas lui ! Et elle le sait. Il pourrait lui épargner une scène de jalousie, l’ignorer la laissant affronter les autres habitués des courses. Il pourrait tellement de chose Elias, qu’elle savait déjà comment ça se finirait. Parce que le policier n’a jamais su se contrôler dès lors que la définition s’appelle Freya Doherty. C’était avant quand l’un et l’autre ne formait qu’un, que Freya avait le droit de se joindre à lui. Pour le meilleur mais surtout le pire. Agissant en réel duo, ils n’avaient d’yeux que l’un pour l’autre, et si pendant de longues années les voir ensembles semblaient rentrer dans une normalité presque malsaine, il n’y en a jamais rien eu pour autant. Elle est son oxygène, cette faculté à comprendre les choses en un claquement de doigts, et pourtant, Freya est aussi le pire des poisons qui puissent se répandre dans son corps. Ses yeux noirs qui se hissent sans mal sur la silhouette de Freya, et en quelques secondes il a déjà parcouru cette distance. Son cœur bat avec trop de vivacité pour qu’elle n’en ressente par la pression sur ses épaules, et elle le voit débouler devant elle sans qu’elle ne puisse l’empêcher. Si elle lance le top de la course, Elias se contient de lui arracher ce qu’elle a dans les mains, il bouillait de l’intérieur, mais plus encore de l’extérieur et nullement besoin d’avoir fait de longues études pour le voir. Elias n’a jamais su faire semblant face à Freya, et dès lors que quelque chose le perturbe, ça le transperce de tout part, à tel point qu’elle pourrait lire en lui comme dans un livre ouvert. « Bah quoi, j’ai pas l’droit de m’amuser aussi ? » Il la pousse sans mal en direction du trottoir, et Freya se laisse faire, ce qui pourrait surprendre le flic mais qui profite allègrement de cette situation. Habituellement, ils se confrontent souvent dans une idéologie qui ne leur appartient pas. Elle penche sa tête sur le côté, jouant avec ses cheveux, de quoi vouloir le faire craquer, ce qui semble déranger le jeune policier, qui se rend compte que ce sera plus difficile pour lui de vouloir résister à son amie. Et cela même si ça fais trois jours qu’il a repris ses distances avec elle. Freya Doherty ne lui laisse pas le choix ! « T’amuser ? C’est pas ton monde Doherty ! » Et c’était vrai même si ça ne plairait sans doute pas à la jeune femme, il le pensait. Il n’était plus là pour veiller sur elle, pour la protéger dans un monde où la femme n’est qu’un objet et ça le rendait malade qu’elle s’en fiche ! Ca le rendait malade qu’elle l’oblige une nouvelle fois à la protéger alors qu’elle était censé l’ignorer ! Et si ce n’est pas elle qui a choisi, Elias a choisi pour eux quand il a appuyé sur la gâchette qui a mis un terme à la respiration de son copain du moment. Sans le vouloir il sent une odeur d’alcool alors qu’elle se trouve désormais plus proche de lui qu’il ne l’avait imaginé. « Tu as bu Freya ?! » Il avait déjà la réponse à sa question mais avait besoin de l’entendre lui avouer !
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyVen 5 Juil 2019 - 13:25


Voir Elias s’inquiéter réjouit au plus au point chaque sphère du cerveau embrouillé de Freya. C’est comme une victoire, un signe qui ne trompe pas qu’elle compte toujours pour lui. Il veut l’enterrer, la rompre de sa vie, peut-être en oublier son existence (à supposer que c’est possible) mais la jeune fille ne l’entend pas de cette façon. Tête de mule, butée, persistante, chieuse. Elle ne lui laisse pas le choix, car il lui en laisse aucun non plus. Caractères insupportables qu’ils possèdent tous les deux, quand l’un souffle froid, l’autre souffle chaud. Ils sont à la fois parfaits l’un pour l’autre mais aussi extrêmement incompatibles. Ils se ressemblent, ils se comprennent et pourtant, cela n’empêche pas les conflits, les interrogations. Est-ce qu’il en aime une autre ? Est-ce qu’elle a fait quelque chose de mal ? Pourquoi il ne veut plus d’elle ? Merde, alors, elle mérite mieux que ça ! Elias a été la source de beaucoup de nuits blanches, de larmes aussi que seul son doudou grenouille a eut connaissance. Des crises de colère lui ont prises aussi. Des excès qui la définit assez bien, en somme.

Petite poupée fragile qu’on fout dans un coin quand on en a plus besoin. Ton frère te lâche et même ton meilleur ami a fini par se lasser de toi. T’es bonne qu’à les faire fuir, qu’à pourrir ton monde comme t’es pourrie de l’intérieur. Tout c’que tu touches, tu le transformes en poison et ça finit par faner. On se lasse de toi, on est fatigué de toi, et t’es même pas fichue de t’en rendre compte.


« T’amuser ? C’est pas ton monde Doherty ! » Cette dernière arque un sourcil avant de se redresser. « J’en ai rien à foutre, San-Ders, dit-elle en lui enfonçant son doigt dans la poitrine. On est dans un pays libre et j’ai l’droit d’aller où j’veux quand j’veux. » Elle s’avance un peu plus près de lui, passant du doigt à la main sur son torse pour la lever vers le cou du jeune homme. Habile technique qui se veut séductrice, la charmeuse de serpent est en éveil pour faire plier le cobra intraitable et indomptable qui se tient devant elle. Leurs respirations se mélangent et Freya ressent chaque parcelle de son énervement. Ce qui l’émerveille et l’attire encore plus. « Y avait une période où tu protestais pas que j’viennes avec toi. C’est parce que tu m’tiens plus en laisse que ça t’rends dingue ? » Elle regarde les sourcils du jeune homme se froncer alors qu’il eut un semblant de mouvement de recul, brisant l’emprise de sa main sur sa peau. « Tu as bu Freya ?! » Constatation inutile et anodine. Évidemment qu’elle a bu. Elle a cet air un peu absent, un peu à côté de ses pompes. Et ce, malgré toute l’attention qu’elle accorde au jeune homme. Les yeux papillonnent, elle ne se laisse pas abattre. « Ouais et alors ? » Elias s’horripile à chaque fois qu’elle touche aux liqueurs. Jamais elle ne s’en sortira si elle continue à rester dans son vice, dans cette spirale infernale. Mais elle est faible, adepte pour remettre les choses à plus tard. Surtout les plus dures, les plus compliquées. Freya n’est qu’humaine, une simple terrienne qui a deux faiblesses.

Et ce soir, elle combine les deux.

Pour prouver son point qu’elle n’est pas rattachée à lui, qu’elle est venue en toute indépendance (sweet sweet Australia!), Freya lève se retourne, fit quelques pas et se laisse servir une bière fraîche sortant tout droit d’un sceau de glace. Pas comme s’il fait chaud, de toute façon, l’hiver pointant tranquillement son nez. Pro de la bibine, elle connaît la technique pour décapsuler la bouteille avant de porter le goulot à ses lèvres. Et tout ça, en narguant Elias, le mettant presque au défi de réagir, de s’offusquer, de s’afficher.

Elle n’est pas un cadeau, Freya.
Elle est un poison.


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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyDim 7 Juil 2019 - 8:46

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Une amie bien trop proche au goût de certains mais Elias n’a jamais su qu’elle était cette limite à ne jamais franchir. Il a tendance à devenir quelqu’un d’autre en sa compagnie, parce qu’elle est le seule à pouvoir l’amadouer et la seconde d’après le repousser dans ses pires retranchements. Parce que Freya a cette faculté de le couper du reste du monde, et depuis qu’ils sont enfants, ils se cherchent sans que cela ne devienne une évidence pour eux. Sans qu’ils ne détectent de signe de l’un ou de l’autre. Quand l’un fait un pas, semble être de bon jour, l’autre recule par peur, par pur réflexe. Par pur égoïsme ou une fierté mal placée, Elias n’en sait rien. Pourtant, il le sent ce cœur vibrait sous sa poitrine quand il se rapproche d’elle, quand son regard se pose dans le sien. Ce cœur qui vibre d’une jalousie excessive quand elle se met à papillonner devant un autre regard que le siens. Qu’elle en joue comme lui le fait aussi. Parfois, pour la rendre ivre de lui. Pour lire en elle toute cette vulnérabilité de cette amitié. Parfois même allant jusqu’à provoquer une bagarre comme si cela permettrait de les réunir, au-delà de ça, ça lui permettait surtout d’assouvir une satisfaction personnelle. Parce que Elias Sanders ne supporte pas qu’on convoite la même chose que lui ! Il ne supporte pas qu’on reste trop longtemps sur sa propre trajectoire. Et Freya a déjà assistée bien malgré elle à une certaine rivalité entre mecs. Et plus encore quand ça la concerne, ce qui l’a longtemps confronté à l’idée qui semble effrayer le policier. Il s’rait plus attacher à elle qu’il ne souhaite l’avouer ! Tantinet du genre à aller voir ailleurs et surtout à coucher avec des femmes sans importance dont il est certain de ne rien éprouver pour ses dernières, peut-être parce que Freya a encore une place trop importante, trop excessive encore pour qu’il songe à passer outre. Le regard embrumé, elle lui fait pourtant face ne comprenant pas très bien où veut en venir son ami visiblement, et elle ne compte pas se laisser faire par lui ! « J’en ai rien à foutre, San-Ders qu’elle prononce sans mal, sans une once d’hésitation, sans filtre, en pointant son doigt sur lui comme pour ajuster ses paroles, avant de reprendre tout en se redressant, captivant le regard du flic, on est dans un pays libre et j’ai l’droit d’aller où j’veux quand j’veux » Elias ne sombre dans aucun chaos, il ne cherche pas à s’échapper de son emprise comme si il se savait perdant d’avance. Au contraire, elle voulait jouer, il répondrait présent. Toujours. Quitte à brûler en enfer, quitte à voir ses ailes d’anges disparaitre. Quitte à regretter par la suite, il ne réalisera que trop tard l’enjeu de toute façon. Elle était à lui d’une certaine façon, et si bien qu’il cherchera à se débattre de ce vieux démon le poussant avec conviction dans les bras de Doherty, le flic cherchera en vain une issue de secours. La seule lui permettant de se défaire d’un lien qui l’effraie. Et le briserait de bien des façons. Pourtant quand elle plaqua sa main contre son torse, et qu’elle remonta jusqu’à son cou, il ne protesta à aucun moment. Il aurait pu l’envoyer valdinguer, ou vouloir s’échapper de cette emprise mais il n’en fut rien. Rien qui pourrait suspecter d’une colère qui commence peu à peu à l’envahir alors qu’il semble vouloir tout faire pour se détacher de ce lien qui l’unit avec son amie. Mais il n’y parvient pas. Car la simple vu de cette silhouette qui se tient devant lui lui rappelle alors ses souvenirs auprès d’elle, et cela depuis qu’ils savent marcher. « Y avait une période où tu protestais pas que j’viennes avec toi. C’est parce que tu m’tiens plus en laisse que ça t’rends dingue ? » Fière d'elle, son regard sur elle est ingrat. Comme si il n'acceptait pas qu'elle prenne place ici sans lui. Qu'elle puisse vouloir affronter ce monde sans ses bras d'armures, «  Cette époque est révolu ! » Qu'il crache avec toute cette rancœur avant qu'ils se rapprochent trop près l'un de l'autre. Trop à tel point qu'il sent cette odeur qui le dégoûte et qui stimule ses sens. « Ouais et alors ? » Elle détient une sorte de magnétisme sur lui, mais bien pire encore que le reste, Elias sait que si une faille sort de son corps ou de ses paroles, elle en profitera allègrement pour reprendre le dessus sur lui, et mauvais perdant, il est inutile de dire que c’est impensable pour l’Australien ! A tel point qu’il la repousse bien malgré son attachement indéniable pour cette belle créature qui tente de nouveau de le mettre dans son sac, qui tente une approche, un peu trop voyante selon lui. Peut-être le fait est de cet alcool qui coule dans son sang et qui éveille ses sens avec lenteur permets à Elias de reprendre le dessus. «  Putain, lâche-moi ! » Il se recule d’un pas s’échappant de cette emprise alors qu’elle en fît de même, le flic soupire avec lassitude tout en fixant les traits durs mais combien révoltant de son amie, qui se redresse entièrement avant de tourner légèrement les talons, se dirigeant sans aucun mal malgré ce taux d’alcoolémie qui coule à flot dans le corps de Freya. Et dans un geste remplie d’une provocation sans nom, elle récupère une bouteille, qu’elle ouvre sans tarder. Elias détourne son regard quelques secondes, suffisamment pour essayer de maîtriser cette bête noire en lui qui est prêt à exploser en quelques secondes. Mais quand il retourne son regard, elle semble vouloir le saluer, la bouteille en main avec son sourire satisfait au coin de ses lèvres. Il ne suffit pas de grand-chose pour qu’Elias rompe cette distance, pas de grand-chose pour qu’il tente de nouveau de la sauver d’elle-même et de ses plus anciens démons qui surgissent dans sa vie, la malmenant. «  Ne me provoque pas Doherty, si tu veux pas être arrêtée pour ivresse sur la voie publique… » Sourire provocateur, ravagé par un sentiment à contre-courant. Voulant la protéger et en même temps lui prouver ce dont il est capable. Pour elle. Contre elle. Il soutient ce regard, simple prétention pour le flic, qui n’oserait quand même pas passer les menottes à sa meilleure amie pour si peu ?! Allez savoir jusqu’où leur jeu peut l’emmener…
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyLun 8 Juil 2019 - 15:47


« Cette époque est révolu ! » Oh non, mon grand, tu ne peux pas avoir plus tord qu’à ce moment précis. Freya fait ce qu’elle veut, quand elle le décide. Sale tigresse indomptable, son caractère ne se laisse pas démonter aussi facilement. Elle ne se laisse plus guider ni dicter ses droits, surtout par quelqu’un qui l’a aussi salement lâché du jour au lendemain. Elias n’a aucune emprise sur elle, aucun pouvoir sur sa personne hormis celui de l’attirer irrévocablement vers lui, comme un aimant attirée par son métal. Si elle avait guidé ses pas jusqu’ici, ce n’est pas non plus juste pour le plaisir d’amuser la galerie. Freya sait où le trouver. Elle le connaît presque mieux qu’elle se connaît elle-même, et il ne peut pas résister à ses petites courses de rue. L’adrénaline a toujours fait parti des vices de son meilleur ami et c’est normalement sans la mâchoire crispée qu’il la laisse participer. En général en spectatrice. Mais ce soir, elle refuse de rester sur le côté, sur le banc de touche. La blonde veut participer, elle veut aussi se sentir vivante comme il peut le ressentir quand il dépasse des limitations de vitesse qu’il est censé faire respecter. Il est une grande ironie sur pieds. A faire régner les codes de conduite la journée mais à en être le premier à les briser une fois la nuit tombée. Un double visage qu’il cache à tout le monde, sauf à elle. Parce qu’il ne peut rien lui cacher, parce qu’ils partagent tout. Enfin, c’est ce qu’elle pensait avant qu’elle tombe sur un mur de silence il y a deux mois.

Quelle audace il a de croire qu’il peut te mettre sur la bande d’arrêt d’urgence. T’as été déboussolé, t’as été paumé, t’as essayé de chercher des explications. Puis vint le moment où les interrogations s’arrêtent et les actions doivent prendre le relais. Butée et coriace, t’es jamais sûre de rien, de ce que tu veux, de ce que t’attends de la vie. Mais il y a une certitude ; tu ne laisseras pas Elias Sanders se foutre de ta gueule. La petite poupée brisée se transforme alors en sirène prête à tout pour récupérer ce qu’elle veut ; son meilleur ami et son putain de secret.

« Putain, lâche-moi ! » Il est tendu et Freya arque un sourcil quand il recule. Elle n’a pas l’habitude de le voir réagir ainsi, elle en est presque perturbée. Elle a l’impression de le dégoûter et franchement, venant de lui, ça lui fait mal. Ce n’est pas un sentiment délicieux qu’elle veut ressentir de nouveau. Elias, il est censé pouvoir la toucher, l’enlacer, l’apaiser sans seconde pensée. Mais tout ce que tu touches se transforme en poison, tu t’rappelles ? La jeune femme lève sa main légèrement avant de la laisser retomber. Son estime en prend un coup, inédit, inattendu mais pour lequel elle essaie de ne pas se laisser démonter. Quelques secondes défilent puis elle eut un léger sourire. C’est ça, souris, jolie poupée, souris pour cacher tes maux et à quel point t’a mal qu’il agisse de la sorte. « Genre t’aimes pas ça. » Un jeu s’instaure et c’est elle qui dicte les règles. Elle est peut-être sur son terrain mais c’est elle qui possède les armes. L’alcool aidant, elle porte sa nouvelle bière à ses lèvres avant d’échapper un soupir de satisfaction. « Ne me provoque pas Doherty, si tu veux pas être arrêtée pour ivresse sur la voie publique… » A ces mots, Freya ne put s’empêcher d’éclater de rire – l’alcool levant les barrières qui se trouvent habituellement sur sa trajectoire. Elle passe sa main sur sa bouche pour l’essuyer avant de lever les yeux vers Elias tout en ouvrant légèrement les bras. « Essaie un peu, m’sieur l’agent. » Jamais il oserait, elle en est certaine. Il veut vraiment pourrir sa soirée avec ce genre de conneries ? Qu’il la laisse boire son coup tranquille (demain, elle arrête… promis!), pourquoi c’est si dur à ignorer ? Finalement, Freya s’approche de nouveau de lui pour faire glisser de bas en haut son majeur sur l’avant bras du jeune homme. « T’sais, les menottes, ça peut aussi servir pour des activités plus fun. » Doherty lui lance un regard taquin tout en se mordant la lèvre.

Elle ne peut aller plus loin qu’elle fut interrompue par une voix rauque. « Hey, Sanders ! Tu comptes d’aligner ou tu passes ton tour, vieux ? » La course précédemment lancée tourne encore et on peut entendre le bruit des moteurs raisonné. Et déjà, d’autres engins semblent s’aligner, attendant plus ou mieux impatiemment son tour, tout en essayant d’impressionner les concurrents. Il y a des vieux, des jeunes, des mecs, des meufs, des binaires. Un monde mélangé et qui fascine Freya. Elle porte de nouveau sa bouteille à sa bouche tout en souriant comme une petite conne à l’interlocuteur qui vient s’incruster à leur conversation. « Bah oué, Sanders, t’es pas là pour conter fleurette à c’qu’on sache, demande-t-elle tout en papillonnant des yeux. » Elle s’amuse bien, Freya. Elle se plaît à le provoquer en se moquant de lui, car elle n’ignore pas que son meilleur ami a une fierté qui le bouffe à chaque fois. Appuyer où ça fait mal, c’est une spécialité chez Doherty.

Surtout quand elle veut secouer, réveiller, faire réagir son monde.


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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMer 10 Juil 2019 - 6:55

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Elias ne voulait rien laisser paraître la concernant et c’était une évidence qu’il aurait du mal à lui cacher. Avec elle, il n’avait pas besoin de jouer de jeu, elle le prenait, l’accepter tel qu’il était : parfois instable, parfois intransigeant, parfois nageant en eau trouble. Et pourtant aussi loin que sa mémoire remonte Freya a toujours fait partie de sa vie, de ses craintes aussi. Qu’elle lui tourne un jour le dos, qu’elle décide qu’il ne fasse plus partie de la sienne. Et ce qu’il avait peur pour lui se produisait pour elle depuis la mort de son petit ami actuel. Elias n’en était pas jaloux, ce n’était même pas là le souci, quoi qu’un peu sans doute mais pas suffisamment pour qu’il l’accepte. Elle ne l’aimait pas suffisamment pour que Elias Sanders se sente en danger par cet homme, le problème vient de plus haut, des fréquentations de cet homme sur Freya et du fait que Elias veuille la protéger de tous les maux de la terre. Même ce coléoptère qui se pose sur le bras de son amie, et qu’inconsciemment Elias baisse ses yeux vers ce petit insecte ne comprend pas la douleur de ses humains. Il est important d’avoir du recul dans ce genre d’histoire, chose qu’Elias peine à avoir, c’est sans doute là le réel problème. Il ne veut pas se rendre à l’évidence que cette femme bien qu’imbibée d’alcool ce qui le repousse allègrement de ses bras, est pourtant la seule qui reste malgré ses tempêtes, malgré ses nombreuses perturbations dans sa vie. Et la vie le malmène c’est évident, il en a l’habitude depuis que son père, vague souvenir, a quitté sans aucun préavis son monde, n’ayant plus aucune ombre masculine pour lui faire entendre le droit chemin. Heureusement que sa mère et sa petite sœur ont toujours étés présentes pour lui. « Genre t’aimes pas ça. » Elle joue avec lui, son regard qui l’aguiche un peu trop pour un homme faible comme lui, ne lui plaît guère, mais Freya a toujours été ainsi et il est inutile de vouloir la changer. Nana insatiable, presque indomptable, ils se cherchent, s’usent, et finissent par se haïr avant de recommencer le lendemain. Ils n’arrivent pas à être autre chose l’un pour l’autre, ils n’arrivent pas à surmonter leur peur et préfère ignorer tout ça. « Tu penses savoir ce qui est bon pour moi ou pas ?! » Il s’était approché trop près d’elle, avait murmuré avec délicatesse et avait eu soudainement une lueur de compréhension de cette situation, ce qui se traduisait par cette moue implacable sur son visage méprisant et froid. Freya pourrait considérer la chose comme négatif, d’éphémère. Comme si il l’a rejette de tout son être car cela lui était plus simple. Et pourtant il l’aimait. Il l’aimait à mourir, mais il la détestait tout autant. Un seul grain de riz peut faire pencher la balance. Un seul homme peut faire la différence entre victoire et défaite. Elias ne comprenait pas ce qui se passait entre eux, depuis toujours. Si un jour il arrivera à obtenir satisfaction, gain de cause ou si la défaite lui pend au nez et qu’il finira seul pour le restant de sa vie nauséeuse. Et puis quand elle le provoque avec cette bouteille en main, il change de ton, de regard et la menace indirectement, non sans garder son tact légendaire. « Essaie un peu, m’sieur l’agent elle éclate de rire, elle joue avec lui, un sourire apparaît sur son visage parce qu’elle pense qu’il n’oserait jamais. Elle le connaît si mal ? Elle le sait que dans la provocation Elias peut aller aussi loin qu’elle, dangereusement, pourtant. Elias est primesautier, il n’a pas sa langue dans sa poche, il agit sans considération, bien trop sûr de lui, spontané. Il devrait apprendre à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir, et c’est d’ailleurs ce qui va se passer si elle le provoque. Elle le sait. T’sais, les menottes, ça peut aussi servir pour des activités plus fun. » Il sent le doigt fermement sur son avant-bras, alors qu’elle susurre ses quelques mots, jouant de lui clairement. Le pire ? Le pire c’est qu’il la sent cette folle envie de combler cette distance, de la rompre par un baiser fougueux. De tout plaquer pour ses beaux yeux. Et dans un geste brutal, il saisit son bras, pour la rapprocher de lui, ses lèvres se dirigeant droit sur ses oreilles avant de lui susurrer avec toute son habilité et son charme ses quelques mots pour raviver cette flamme qui ne cesse de battre en lui, en elle. En eux, et ce faire renaître de ses cendres cet amour inépuisable. Avide d’un sentiment qui le dérange, qui l’effraie. « Tu m’en crois pas capable ? » Ses yeux qui la regarde sans crainte, il souffle de l’air chaud sur son visage, contraste épuisant, il avait envie de fuir mais en même temps de rester près d’elle. « Hey, Sanders ! Tu comptes d’aligner ou tu passes ton tour, vieux ? » Quelqu’un débarque et lui demande si il veut toujours participer. Ici tous savent que Freya a une certaine emprise sur lui, mais Elias ne se dégonfle pas, et hoche positivement la tête. Evidemment Freya en rajoute son grain de sel, se serait pas marrant sinon ! « Bah oué, Sanders, t’es pas là pour conter fleurette à c’qu’on sache » Il détourne son visage vers elle, d’abord sans aucune quiétude mais s’en suit une brillante idée. Elle voulait du risque ? Elle voulait du danger ? Alors il va lui ouvrir les portes de son enfer… Encore plus prêt que jamais… Il pose sa main sur le tissu de Freya qui recouvre l’emplacement de son cœur, un sourire se dessine au coin de ses lèvres et il lui demande alors, les yeux qui brillent, « tu veux sentir celui-ci battre comme jamais ?! » Il n’attend pas sa réponse, elle a voulu jouer, à elle maintenant de respecter son honneur ! On ne joue jamais avec Sanders et elle allait l’apprendre à ses dépens. La tirant avec lui jusqu’à sa voiture, il grimpe dans cette dernière. Normalement, personne ne monte auprès de lui, cela ralentit les voitures. Mais ça, c'est dans la normalité et eux ne le sont pas. Son pied sur l’accélérateur il s’amuse à faire chauffer les pneus. Impavide, Elias dans sa voiture et non sur son canasson, ne craignait rien ni personne, pas même la mort. Elle n’était jamais venue avec lui dans la même voiture que le flic pendant une course. Freya, elle participait à l’extérieur. Habituellement. Mais puisqu’il en est ainsi, autant le vivre jusqu’au bout ce rêve, n’est-ce pas Freya Doherty ? Une réminiscence qui lui sera difficile, à l’un comme à l’autre c’est certain !
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyJeu 11 Juil 2019 - 6:38


« Tu penses savoir ce qui est bon pour moi ou pas ?! » Il lui crache sa malignité en pleine figure et Freya ne bronche pas. Elle réagit pareil parce qu’ils se connaissent, parce qu’ils sont similaires et même temps, un monde les sépare. Il y a un fossé qui s’est creusé entre eux et le responsable se tient devant elle, ardant d’une rage qu’il essaie de contenir (en vain). Elias transpire le contrôle, chose qu’elle ne sait pas faire. La maîtrise, elle ne sait pas comment ça fonctionne. Elle, elle se laisse porter par la vague de ses émotions, de ses sentiments, de ses sauts d’humeur. Elle surfe et se casse la gueule à chaque fois.
Mais chez Elias, il y a des choses qui ne trompent jamais. Ce sourcil redressé, cette voix faussement doucereuse, ce besoin irrépressible de la dominer, de lui donner un semblant de doute. Mais Freya ne doute pas. Pas devant lui car il est son meilleur ami, le plus vieux d’entre eux, qu’elle l’a toujours connu et qu’il a toujours su où appuyer pour faire mal comme pour la soulager. Ils ont connu des tempêtes, des incompréhensions, l’un étant aussi entêté et buté que l’autre. Mais il a été aussi là pour la récupérer à la petite cuillère après l’incendie, pour la soutenir au début de sa maladie, pour la supporter même quand elle allait au plus mal. Il avait su aussi lui redonner le sourire, la faire rire, lui montrer qu’on n’a qu’une vie et que rien n’est jamais écrit d’avance. Il vit au jour le jour, comme elle, et l’avenir, ils le voient ensemble, à parcourir et affronter les épreuves ensembles.

Enfin, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce que son abruti de meilleur ami décide de couper les ponts du jour au lendemain.

« Tu m’en crois pas capable ? » Alors elle fait ce qu’elle juge être la meilleure chose ; elle bat des yeux et met ses mains en croix. « Bah fais-le alors. » Un défi des plus doux, ça ne serait pas la première fois qu’elle retrouverait en cellule pour dégriser. Les tapages nocturnes et dérangement sur la voie publique, elle les connait, surtout quand elle est en compagnie d’une jolie rousse qui n’a pas plus de limite qu’elle. Elles sont belles, ses amitiés, à Freya. Aussi destructrices et énergiques, aussi intenses que dramatiques.
Petit aimant à problème, Doherty s’entiche souvent des mauvaises personnes. Tout le monde finit toujours par lui faire du mal. Que ce soit dans des cris, dans des larmes ou dans l’absence. Mais franchement, jamais elle n’aurait pensé qu’Elias, ou même Wren, aurait eu le toupet de se comporter comme ça. L’affection émotionnelle de Freya dépend à moitié de ses pairs, des gens qu’elle aime et auxquels elle tient. Elle s’accroche comme une huitre sur son roc à ses relations, à ces amis ou même juste de simples pions étant de passage dans sa vie.
Et Elias n’ignore pas qu’elle n’aime pas qu’on l’abandonne, qu’on la laisse seule affronter ses épreuves, qu’on l’ignore, qu’on la trahisse. Et là, c’est exactement ce sentiment qui l’envahit ; la trahison face à un comportement imprévisible, non prévu et surprenant. Pourquoi il a été là dans toutes les épreuves et que subitement, tout s’arrête du jour au lendemain ? Elle est confuse et sa tête alcoolisée ne semble de toute façon plus pouvoir réfléchir. Son instinct reprend le dessus, ses mauvaises habitudes aussi.

« Tu veux sentir celui-ci battre comme jamais ?! » Il lui pose la main sur le cœur et là, elle s’inquiète quand même. Mais à peine le temps de dire ouf qu’il l’entraine vers sa voiture, la fourre dedans, s’y place lui-même et faire tourner le moteur. Elle tient sa bouteille contre elle, soudainement terrifiée. La voiture n’est pas une peur en elle-même mais cette aventure nouvelle qu’elle ne connait pas l’affole.
On peut dire qu’elle a été prise au dépourvu le plus total et qu’elle sent déjà son cœur s’agiter plus vite que la normale. Elle n’aime pas ça. Elle n’aime pas ça du tout. Et elle aime encore moins entendre le moteur rugir et les roues s’enflammer. C’est franchement bien moins impressionnant de l’extérieur, quand elle pouvait siroter tranquillement ses boissons en regardant les courses se suivre et se ressembler. Bien sûr, Freya n’a jamais vu d’un très bon œil ces compétitions ; le danger, la vitesse, la boisson, le défi de surpasser l’autre, tout cela forme un cocktail dangereux et toxique. Mais Elias a toujours été passionné et par bonheur, il n’a jamais subi d’accident trop grave.
Mais se retrouver en position passagère, c’est tout de suite une claque dans la figure. « Bordel, Sanders, j’te jures que je sautes par la f’nêtre si tu me laisses pas sortir. » Il a dû fermer les portes à clés et elle n’a rien d’autre à faire que de subir. Mais elle ne rigole pas, elle essaiera quand même de péter le carreau si ça peut lui permettre de sortir de là.

Doherty se trouve piégée dans son propre jeu.
Elle aura le temps de s’en mordre les doigts demain.

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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyVen 12 Juil 2019 - 17:05

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Pourquoi jouer, au risque de tout perdre ? Elias ne connaissait absolument pas les cartes que Freya avaient en main, et bien même si ils les connaissaient, avait-il une chance même minime de gagner face à elle ? Le flic n’en savait rien car si bien qu’il a toujours voulu jouer à la grande gueule, au fort, face à elle, ses armes n’existent plus. Elle arrivait toujours à trouver comment lui faire baisser ses armes. Depuis qu’ils se connaissent, depuis qu’ils ne sont plus qu’un ! Elle joue un jeu mais Elias arrive à rester de marbre. Elle ne pourrait jamais lire dans son regard cette frustration de ne pouvoir la prendre contre lui, dans ses bras. Elle ne saura jamais combien il serait prêt à tuer pour ses beaux yeux. Seulement si elle lui demandait. D’ailleurs, il avait déjà tué pour elle. Cet homme, Cole sans savoir qui il était jusqu’à ce qu’il découvre le visage sans vie de sa potentiel victime qui prenait la fuite. Il aurait pu lui dire, se retirer cette plaie béante qui semble prendre place entre eux, et pourtant Elias ne sait pas faire les choses bien, il n’y parvient pas, détruisant les seules bonnes choses qui débarquent dans sa vie. Elle lui en voudra, il le sait. Pas pour l’avoir tué, non pour l’avoir regardé droit dans les yeux et lui avoir dit qu’il n’y était pour rien dans cette mort. Foutaise ! Il n’avait pas réfléchi aux conséquences mais Elias est profondément quelqu’un de sensé, de bon. Qui parfois dérive, franchissant la limite à son gré. « Bah fais-le alors. » Elle joue de lui, clairement. Elle s’avance, d’une voix aguicheuse, ses yeux qui clignent comme si elle tentait de l’amadouer, comme si cela était possible, encore. Davantage. Un instant, il s’amusait avec elle, à la faire languir. Comme si Elias Sanders était envoûté par elle, comme si elle arrivait à le charmer par quelques mots. Pas un regard un peu prononcé. Par des battements de cils vulgaires. Il suffit de les connaître pour savoir que même si une part est juste, jamais Elias ne se laissera avoir aussi facilement. Jamais il ne pourrait tomber dans les filets de femmes, encore moins ceux qui l’effraie plus que tout. Comme si il savait que Freya serait la bonne, serait celle qui arriverait à le piéger et de bien des façons. Il luttera tout le temps, à vie. Parce qu’il ne voit pas ce que Freya représente pour lui, parce qu’il pense que sans elle, sa vie ne serait pas totalement différente. Mais la vérité est ailleurs, encore moins facile de comprendre ce qu’il serait devenu sans elle. Elias n’y songe pas, il vit au jour le jour, absolument pas le genre de gars à se prendre la tête. Même pour elle, qui est son alter égo. Qui serait la seule femme en dehors de sa petite sœur à pouvoir le faire débarquer comme un fou furieux en pleine nuit. La seule pour qui il est prêt à parcourir des centaines de kilomètres juste pour manger une glace à la pistache/chocolat. « J’ai une autre idée… » Il souffle, d’un ton amusé par cette situation qui allait échapper de l’emprise de Freya durant quelques minutes. Il était son bourreau, mais surtout celui qui sait la maîtriser, la tempérer dans ses états contradictoires. Il n’attend pas, ne lui laisse pas vraiment le choix, elle a voulu jouer avec lui, elle allait comprendre la douleur. Elle voulait en connaître davantage sur lui ? Elle allait connaître ses pires démons, car ce qui l’anime durant ses courses le surpasse bien largement. Comme si Elias perdait tous les moyens, comme si il n’était plus lui. Montant dans la voiture, les portes verrouillées, il lui fait signe d’attacher sa ceinture, et si elle rechigne elle finit par obtempérer et mieux vaut pour elle. Il avance doucement la voiture jusqu’à la ligne de départ alors que Freya se tend davantage. On entend les roues qui grincent sur le bitume encore froid des rues de Brisbane, la nuit ayant tombée, seule les lampadaires qui allument les champs de vision des coureurs. Elias allait être ralenti car en général il ne conduit jamais lors de ses courses avec une tierce personne avec lui. Et même le poids plume de son amie pourrait jouer en sa défaveur mais cela ne l’empêche pas poursuivre, lamentablement. Et connaissant Elias, le mauvais perdant qu’il est criera au scandale ! Son pied sur l’accélérateur, prêt à appuyer, il donne des petits à coups sans que la voiture ne bouge d’un millimètre. La tension est palpable, Freya n’existe plus pour Elias à cet instant. Concentré, ses yeux rivés droit devant lui, le cœur prêt à tout lâcher, et pourtant le coureur lui n’arrivera jamais à tirer de trait sur ses courses. C’est ce qui l’a fait grandir, ce qui fait l’homme qu’il est aujourd’hui. « Bordel, Sanders, j’te jures que je sautes par la f’nêtre si tu me laisses pas sortir. » Freya crie, s’énerve. Elle tente de le ranimer, de vouloir le réveiller mais il n’y a rien à faire, ce danger cette adrénaline coule dans ses veines. Mourir pendant cette course, ou une autre ou mourir tout autrement qu’importe pour lui. Cela ne sera même qu’une satisfaction pour lui de mourir dans sa voiture de course flamboyante dont il prend soin comme si elle était son bébé, sa seule merveille au monde. Beaucoup ne comprendrait pas, Freya la première si elle ne connaissait pas autant son meilleur ami et confident. Et quand le drapeau est en bas, indiquant le feu vert, les deux véhicules accélèrent, Elias sait combien il est primordiale de prendre le dessus durant les premières secondes et il n’hésite pas à pousser, à solliciter son jolie bébé, comme si il avait quelque chose à lui prouver. A se prouver aussi. « Admire la vue ! » Il est bien trop difficile pour elle de saisir la vue tant la voiture est poussée à plus de cent à l’heure et le moteur. C’est une course de sprint, faire un nombre de kilomètres exigés en un temps minime, le cœur de Elias bat à cent à l’heure, mais sa voiture il la maîtrise c’est certain que cette compétition aura un jour sa peau, car un brin fougueux, il n’hésite pas à prendre les virages en une folle vitesse en diminuant à peine sa vitesse, et en plein virage à ré accélérer pour ne pas perdre la trajectoire de la route ! Il la voit cette ligne d’arrivée, et est au coude à coude avec l’autre bagnole mais il ne lâchera pas, jamais ! Il préférerait mourir qu'abandonner !
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMar 16 Juil 2019 - 1:41


La tension est palpable, tangible. Ce genre de tension où l’on pense que tout est possible, que tout peut arriver et qu’il suffit d’un battement de cil pour ne pas comprendre ce qu’il se déroule sous vos yeux. Si vous regardiez de plus près les deux personnes installées dans la voiture rouge flamboyante, un battement de cil vous aurez fait manquer la main de la demoiselle qui tape contre la portière. Ou le léger sourire avant la concentration sur le visage du conducteur. Les roues grincent sur le sol, le moteur rugit – les spectateurs s’esclaffent, s’agitent, donnent de la voix. L’adversaire à côté semble tout aussi aux aguets, impatient de voir le fameux drapeau s’abaisser pour pouvoir enfin d’élancer. Quelques secondes les séparent de cet instant et pour les habitués, c’est prodigieux, enivrant, poétique et rayonnant.

Mais pour Freya Doherty, c’est paralysant, effrayant, terrorisant et inconnu. Être de l’autre côté de la route, à regarder les bolides se faire la course est une chose. Son coeur a toujours vagué au gré de celui d’Elias, mais de loin et dans des conditions plus sereines. Evidemment qu’elle s’inquiète toujours mais elle a foi en lui pour savoir qu’il n’est pas assez con pour se laisser se blesser volontairement. Alors elle le supporte, elle prie juste pour qu’il revienne aussi rapidement que possible à ses côtés et dans ses bras. Souvent d’ailleurs elle finit ces soirées en l’agrippant par le bras jusqu’à ne plus le lâcher. C’est Elias, c’est son meilleur ami et c’est une nouvelle victoire. Il est à ses côtés, il lui est revenu, la voiture ne l’aura pas encore pris. Ce bolide, c’est sûrement sa pire concurrente, de toute façon. La prunelle des yeux de Sanders. Elle en serait presque jalouse de voir comment Elias passe ses doigts sur le capot, les yeux toujours émerveillés comme un enfant de cinq ans. (Il a toujours voulu jouer avec les voitures de course quand ils étaient petits de toute façon.)
Mais quand il la regarde, Freya oublie tout et il n’y a plus que ce sourire de gamin satisfait de lui-même qui compte. Quand il revient vers elle, il lui demande souvent ce qu’elle en a pensé. "Alors ?" Et comme pour se rassurer à chaque fois, elle l’enlace chaudement contre elle, tout en lui glissant "Parfait, comme d’hab." Son coeur s’aligne sur celui de son meilleur ami et elle respire enfin, remarquant qu’elle n’a pas pu s’empêcher de retenir sa respiration pendant de longues minutes.
Freya se maudit souvent de tenir Elias en si haute estime, d’être débordante de passion et de sentiments à son égard. Cela lui donne un pouvoir sur elle qu’elle n’aime pas, qui la rend faible, à genoux, victime de ses pulsions et prisonnière de ce regard bleu.

Mais là, à la seconde précise du drapeau qui tombe, Freya le maudit, le déteste, le hait plus que tout au monde.
Lancés à plus de cent kilomètres à l’heure, deux jeunes gens au caractère particulièrement piquant, sauvage et imprévisible sont enfermés dans la carapace d’une voiture. Doherty boit un gorgée de son liquide, s’accrochant fermement à la portière de la voiture. La vitesse lui donne des palpitations et sûrement que de boire en même temps n’est pas le meilleur remède. Mais rien ne semble plus tourner rond chez Freya de toute façon. La sobriété est loin derrière elle, tout comme sa raison (à supposer qu’elle en ait une). La vue, elle s’en fout, elle n’a pas le temps. Il joue d’elle, il apprécie qu’elle ait peur. Il lui donne une leçon et Freya a juste envie de lui en foutre une.  « P’tin d’merde, Sanders, tu m’casses les couilles avec tes courses à la con ! T’essaie de me démontrer quoi, au juste, là ? » Sa voix est paniquée, mais assez pour faire ciller Elias. Le perturber pendant qu’il conduit n’est pas non plus la meilleure stratégie pour qu’ils arrivent à bon port tous les deux mais elle s’en fiche.

Sa propre mort, elle n’en a jamais eu peur. Elle l’a frôlé, plusieurs fois, volontairement. Mais celles des autres, celle d’Elias, plutôt crever à son tour que de voir ça.
Et elle le déteste de se foutre dans le risque comme ça.


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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMar 16 Juil 2019 - 3:07

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Perdre ce n’est pas dans l’intention d’Elias, que ce soit cette course mais plus encore perdre Freya lui fait peur. C’est pourtant lui qui a coupé les ponts du jour au lendemain, ne donnant aucun signe de vie. C’est pourtant lui, qui du jour au lendemain a décidé de ne faire de Freya Doherty qu’un funeste passé. Et aujourd’hui ? S’il laisse entendre qu’il aimerait qu’elle ne revienne plus jamais vers lui, qu’elle le laisse dans son triste sort, à errer sans but, ce n’est peut-être pas totalement la vérité du fond. Il pourrait crever pour cette nana, crevé d’amour, crevé de tout autre chose. Et seul le flic le sait ! Parce que jamais, il ne le dira. Jamais il n’en fera part à sa meilleure amie. Ne dit-on pas que le premier qui tombe amoureux a perdu ? Elle est la là cette vérité qui l’effraie. S’accrocher à elle, pour rien. S’accrocher seulement à une illusion, un paraître. S’accrocher à un miroir dont il ne perçoit pas la délimitation de l’objet. La course bat son plein, et Elias comme à chaque fois est transformé en un autre personnage. Il vit pour ça, il respire ses courses, cette illégalité qui le rend à la fois mystérieux et tellement translucide. Deux opposés qui s’attirent, celui du jour l’incorrigible policier qui est arrivé au fil du temps à monter les échelons, non sans risque et sans peine. Forcené du travail, acharné il n’a jamais abandonné l’idée de monter les échelons, et si les premières années, il passait le balais peu à peu on lui a permis d’infiltrer les missions, déjà extérieurement puis un jour on avait besoin d’une tête inconnue et c’est lui qui s’y coller. Il vient tout juste d’intégrer un service prestigieux, mais du haut de ses vingt-neuf ans a encore tellement de choses à apprendre, à vivre. Celui qu’on craint, celui qui ne supporte pas qu’on sorte des sentiers battus, qu’on prenne d’autres chemins que celles légales. Et la nuit, il est secondé par un autre visage, bien plus froid, solitaire et orgueilleux. Enigmatique, qui ne se laisse que peu approcher. Celui qui se fout des limites, qui non seulement aussi vit pour les enfreindre. Ses deux visages, seule Freya les connaît. Personne d’autre qu’elle ne sait que le flic intransigeant, qui tantôt utilise son poing pour avoir des informations capitales, devient un caïd des courses la nuit. Et les gens qu’ils fréquentent la nuit ne sont pas ceux du jour. Il détient dans sa vie toutes les cartes en main, Elias sait ce qu’il fait, du moins c’est l’impression qu’il donne, mais la vérité c’est qu’il s’est vite laissé dépasser par son entrain des courses, et de cet argent facile qui coule à flot. Enfant paumé, qui n’a jamais grandi avec de figure paternel, sa mère a tenté de le laisser sur le droit chemin aussi longtemps qu’elle pouvait. Mais elle le sait, il reste un homme bon, sur qui ses amis et sa famille pourront toujours compter, quitte à enfreindre lui-même ses limites pour les sauver, les défendre d’un univers effrayant. Elle n’a probablement jamais vu sa relation avec la Doherty d’un bon œil, connaissant alors les ravages de cette famille sur ses gens qu’ils fréquentent et pourtant raisonner son fils, fût la chose la plus périlleuse de sa vie, parce qu’il n’écoute que lui ! Son instinct (parfois mauvais) l’a déjà entraîné dans des histoires dont il n’est pas fier. Le regard qui ne bouge pas, Elias regarde droit devant lui, concentré. Silencieux, si pour la plupart des gens à l’extérieur ce n’est qu’un jeu, pour Elias c’est bien plus que cela. Il fait abstraction de ce qui se passe autour de lui, de ses mains qui s’agitent, de ses cris qui surpassent même par moment le ronronnement de son bolide. Freya qui retient son souffle va vivre une expérience dont jamais la jeune femme ne pensait. Être au plus près de ce qui anime Elias, n’étais-ce pas ce qu’elle voulait ?! Elle était au cœur d’une course qui ne prendra jamais de fin. Ils ne sont plus qu’à quelques mètres de l’arrivée, Elias connaît sa ville comme sa poche. Déjà parce que c’est cette ville qui l’a vu naître et grandir, il n’en est jamais parti et même quand il s’est éloigné de cette nana durant deux mois, il était resté ici, à errer sans but, à avancer sans crainte. Et puis parce que quand on est flic, on finit par connaître chaque recoin de la ville où l’on bosse. Et enfin, parce que ses courses et ce monde de la nuit ça fait des années qu’il fréquente ses lieux, suffisamment pour ne plus se souvenir de quand exactement il est tombé la dedans. Parce que les voitures, les belles voitures il les a toujours aimé, choyé et convoité depuis qu’il sait parler. Ca n’étonnerait personne si enfant, voiture fût son premier mot sortit de sa bouche. « P’tin d’merde, Sanders, tu m’casses les couilles avec tes courses à la con ! T’essaie de me démontrer quoi, au juste, là ? » Freya semble en colère, elle s’énerve toujours pour rien, elle ne parvient jamais à se maîtriser, davantage devant lui. Il en a pris l’habitude, d’autant plus depuis quelques semaines. Elle ne se sent pas bien Freya, il le ressent et il est inutile qu’il pose son regard dans le sien pour le ressentir, il la connaît par cœur, certainement mieux que lui ! Il ne relâche pas la pression, il est hors de question qu’il s’énerve en pleine course, qu’il la perde, aussi au lieu de le ralentir, ça donne plus de rage à Elias qu’il ne l’aurait cru, elle le motive toujours. Sans même le faire exprès et si son cœur commence à s’accélérer, Elias reste concentré jusqu’à ce qu’il dépasse cette ligne et que le drapeau se lève. Alors qu’une pluie diluvienne s’abatte sans crier gare sur sa bagnole. Mais au lieu de freiner, de ralentir pour faire demi-tour, et revenir au centre de toute les attentions, Elias n’appuie pas sur ce putain de frein. La voiture fonce encore bel et bien devant un inconnu qui ne l’effraie plus, parce qu’il est à côté de Freya et qu’à deux ils peuvent bien affronter tout ce qu’ils veulent. Rien n’est plus important qu’elle dans sa vie. Si la pluie tombe à grand jet sur le pare-brise et que les deux ne voient plus à un mètre devant eux, Elias est l’opposé même de ce qu’il lui laisse entrevoir, quand ils ne sont plus qu’eux deux. Le premier qui tombe amoureux a perdu c’est bien ça ? « Cet univers n’est pas pour toi Doherty… » Il tape violemment contre le volant de sa voiture, une rage qu’il tente d’intérioriser mais il est déjà trop tard, semble t’il… « J’aurai préféré que tu ne reviennes plus vers moi ! » L’étau qui se resserre, cette voix qui s’abat telle une sentence dont elle ne pourrait jamais atteindre. Ou satisfaire. Il ne lui laissera pas le choix que de la rejeter et de la retenir quand elle lui échappe, deux contradictions. Alors que malgré son pied sur l’accélérateur, la voiture diminue bien largement de vitesse, freiné par cette pluie qui ne cesse. L’atmosphère qui devient froid. Autant que ses deux meilleurs amis… Et dans cette voiture, il leur manque l'espace suffisant, désormais.
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMer 17 Juil 2019 - 1:59


Son coeur palpite mais pas pour de bonnes raisons. Et Freya n’aime pas quand son organe lui donne la sensation de vouloir sortir de sa cage thoracique. Elle le déteste, elle a envie de lui en foutre une (parce qu’il ne lui inspire que la violence à priori, êtres sauvages qu’ils sont, c’est le seul langage qu’ils arrivent à parler). Elle perd ses repères, il va trop vite, elle a trop bu pour ce genre de conneries. Elle a le coeur au bord des lèvres, elle a envie de vomir et pourtant, elle porte la fiole à ses lèvres pour la finir d’une traite.
Elle a besoin d’un remontant.

Elias continue sa course, il appuie furieusement sur le frein et Freya finit par taper contre le tableau de bord avec un cri de rage. « Cet univers n’est pas pour toi Doherty… » Il est casse pied, elle ne le supporte pas, il devient complètement dingue et elle n’arrange pas les choses. A eux deux, ils forment un cocktail dangereux, une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment. Ils se comprennent aussi bien qu’ils se déchirent. Leurs disputes ne sont jamais dans la demi mesure et ce soir en est la preuve que tout peu basculer d’un instant à l’autre. Ils sont dangereux pour les autres mais surtout pour eux-mêmes.
Freya pense à Wren, qui serait complètement dingue de la savoir dans ce genre d’évènement. Elle pense brièvement aussi à Terrence, avec qui elle a monté l’Everest pour en dégringoler aussi rapidement pendant son adolescence. Il n’y a que Romy, petit rayon de soleil d’un univers qu’elle veut glacer, parce que le feu n’est pas son élément, que c’est celui des hommes de la famille et qu’elle le tient éloigné d’elle le plus possible. Le feu brûle la peau, vous asphyxie, vous détruit littéralement petit peu par petit peu.

Elle a failli y passer, elle sait ce que c’est.
Et elle ne veut pas le revivre.

Mais quand elle voit Elias aussi fougueux, aussi intense, il lui fait penser à ces putains de flamme qui embrasent tous sur leur passage. Et sur le passage d’Elias ce soir, c’est Freya qui s’y trouve. « J’aurai préféré que tu ne reviennes plus vers moi ! » De l’eau se mit à tomber sur la voiture, n’atteignant cependant pas assez le jeune homme pour le calmer. « Arrête toi, bordel ! »

Il les a éloigné de la foule, des autres, coupé du monde pour ne les laisser qu’eux et leur froideur, leur propre combat. Il y a une compétition sans fin entre eux et souvent, Elias est bien trop têtu et borné pour la laisser gagner. Encore une fois, ce soir, il a franchi la ligne d’arrivée mais sans s’arrêter. Il en veut plus, toujours plus, toujours vite. Freya finit par taper plus fort et la voiture finit par ralentir. Assez pour qu’elle puisse ouvrir la portière, chancelant à l’extérieur (même en marche. elle veut s’enfuir, ne plus être prisonnière de ce bolide rouge qui l’a vu défaillir), fit quelques pas avant de vomir dans un coin.
Freya tremble de partout et ce n’est sûrement pas la pluie qui commence à lui perforer ses fins vêtements qui en est la cause. Elle sera sûrement malade comme un chien le lendemain, avec un plus une bonne gueule de bois mais elle s’en fiche de demain, pour l’instant.

Elle se dirige de nouveau vers la voiture et ouvre violemment la portière côté conducteur. « C’est quoi ton putain de problème ? Pourquoi tu veux m’briser comme ça ? Tu penses pas que j’le fais déjà assez bien moi-même, faut que tu rajoutes ton putain de grain de sel de merde ? Tu sais quoi, Sanders, va en enfer ! Si tu veux que j’me barre, ça s’ra maintenant et plus aucune marche arrière, tu m’entends ? T’es qu’un petit con égoïste qui est même pas fichu d’être honnête et sincère avec moi ! J’ai pas besoin d’toi, tu m’entends Sanders ? T’es pas indispensable dans mon univers alors j’te laisse dans l’tien sans aucun regret ! Va te faire foutre, Elias ! » Les paroles s’enchaînent sans qu’elle puisse s’arrêter, s’évaporant aussitôt dans les gouttes qui lui tombent dessus. Bientôt, Freya ressemblera à un chien mouillé, mais ce n’est pas comme si elle en a quelque chose à faire. Elle aime l’eau, c’est calme, c’est beau et surtout, ça éteint le feu.

Mais son feu intérieur à elle ne cesse de bouillonner.
Et pour faire bonne mesure, elle éclate la bouteille de verre au pied de la voiture.

Parce que c’est une chieuse, parce qu’il lui a fait mal et qu’elle veut lui faire mal en retour là où ça blesse. Sa voiture recevra peut être un morceau de verre, rayant la peinture ou foutant en l’air le système. C’est facile de rêver quand ce n’est pas la réalité.

Elle le pousse dans sa voiture, alors qu’il est toujours assis, bouillonnante de rage.

Elle est fatiguée, elle a mal au cœur (pour toutes les raisons possibles) et elle veut rentrer. S’éloigner de lui qui ne finit jamais de l’abattre plus bas que terre alors qu’il est censé être toujours là pour elle, son épaule, sa canne, ses jambes, sa moitié. Freya est brisée et elle coule, coule comme l’eau qui glisse sur le bitume pour finir sa course dans une flaque.

Quelle idée de merde d’être venue ici !

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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyMer 17 Juil 2019 - 4:25

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Cette passion qui les dévore de l’intérieur, consume peu à peu l’esprit d’Elias Sanders. Il est censé veiller sur elle, la protéger, elle était là sa promesse faite à Freya, plus qu’à une autre personne. Parce qu’il la connaît mieux que quiconque, depuis qu’ils savent marcher, et parler. Depuis qu’ils savent aimer. Aussi loin que remonte sa mémoire, la jeune femme a toujours fait partie de sa vie, l’a toujours épaulé et guidé et cela même quand Elias ne voulait pas d’aide. Parce qu’il est fier le flic et qu’il a à chaque fois repousser cette main qui se tendait vers lui. Qu’il a toujours fermé ses yeux quand ceux de la jeune femme se posait avec douceur et délicatesse dans les siens pour l’amadouer. Avec tout ce dévouement, cette compassion que pouvait avoir Freya pour ses beaux yeux et cette facilité déconcertante de beau parleur qu’était Elias tantôt. Et puis les années ont passés et Elias lui a ouvert son monde. Elle a réussi à briser la glace, à passer outre cette carapace et à ce que leur deux mondes – si opposés, ne se rejoignent. Parce que Freya Doherty et Elias Sanders n’ont toujours formés qu’un, et que c’était surtout pour les autres, une évidence si flagrante. Il ne maîtrisait plus rien, d’apparence il semblait encore garder le cap dans sa vie. Cette tête toujours bien droite, qui ne s’abaissait jamais, qui ne souhaitait jamais regarder en arrière. Mais quand on le regardait de plus près, Elias n’avait rien d’un homme qui maîtrise la situation. Tout s’était fissuré dans les profondeurs de son cœur. Quand on le connaissait un minimum, c’était évident qu’on voyait bien ce mal être en lui, aussi profond qu’il cherchera toujours à minimiser la situation. Il ne voulait plus de Freya Doherty dans sa vie. Il n’en voulait plus au risque d’en crever, au risque de commettre l’irréparable. Car la sentir près de lui, la voir à ses côtés lui est douloureux. Aujourd’hui… C’est même une pensée qui avait assombrit tous les vaisseaux emmenant le sang à tous ses organes. Ca le rendait impuissant, inconsolable, alors que d’un point de vu extérieur, aucun trait de son visage pourrait dénoncer ce qu’il ressent au fond de lui. Indomptable, Elias n’était jamais parvenu à aimer une autre personne que sa sœur et sa propre personne. Bien sûr, Freya avait toujours été importante dans sa vie, d’une certaine façon il l’aimait plus que de raison. Jalousant alors ses éventuels autres aventures en reproduisant exactement la même chose. Couchant à gauche et à droite, draguant trop vulgairement devant ses yeux pour qu’elle ne le laisse échapper de son emprise. Un jeu qui finira par les achever eux deux. Un jeu qui ne finit jamais bien, et Elias le sait mieux que personne. « Arrête toi, bordel ! » Un supplice pour lui, à tel point que son pied se décrocha un peu de cette pédale d’accélérateur. Suffisamment pour que la voiture commence à s’arrêter doucement quelques dizaines de mètres après. Freya ouvrit alors sa portière et s’échappa de l’habitacle, hurlant. Folle de rage de se retrouver au milieu de nulle part avec un Elias qui s’était encore une fois laissé dépasser par cette passion explosive des courses. Par cette adrénaline qui ne maîtrise plus, qu’il n’a jamais maîtrisé. Et de cet amour querelleur entre Freya et lui. Il était paumé, et fixait le tableau de bord sans toutefois arriver à prononcer quelque chose. Non le silence est d’or, comme toujours il se renfermait sur lui, alors que ce poids est de plus en plus lourd à porter. A lui cacher. Il est là le problème. Il ne supporte plus de lui mentir, il ne supporte plus de lui cacher cette vérité. Et quand elle revient vers lui, arrachant alors la portière de colère celle-ci s’ouvre dans un fracas et Elias tape de toutes ses forces sur le volant de sa voiture, toujours assis dans son bolide. Il ne voulait plus l’affronter, plus être à ses côtés, juste qu’on le laisse cette fois en paix ! Mais leur guerre avait dépassé le jeu et Freya ne tarde pas à lui hurler dessus, à bout de souffle, à bout de tout. Il ne détourne à aucun moment ses yeux sur elle, il ressent assez bien sa peine même si elle pensera qu’il la méprise une nouvelle fois… Ou qu’il est lâche de ne pas vouloir l’affronter… Si elle savait ! « C’est quoi ton putain de problème ? Pourquoi tu veux m’briser comme ça ? Tu penses pas que j’le fais déjà assez bien moi-même, faut que tu rajoutes ton putain de grain de sel de merde ? Tu sais quoi, Sanders, va en enfer ! Si tu veux que j’me barre, ça s’ra maintenant et plus aucune marche arrière, tu m’entends ? T’es qu’un petit con égoïste qui est même pas fichu d’être honnête et sincère avec moi ! J’ai pas besoin d’toi, tu m’entends Sanders ? T’es pas indispensable dans mon univers alors j’te laisse dans l’tien sans aucun regret ! Va te faire foutre, Elias ! » Si Elias reste immobile, silencieux et qu’il donne même cet air supérieur de n’être insensible à ce qu’elle ressent, la vérité est toute autre mais Elias ne saura jamais trouver les mots pour l’apaiser. Il ne saura jamais la consoler alors qu’elle vit un enfer depuis quelques mois par sa faute. Son entière faute. Elle le pousse violemment dans la voiture, et ses poings se resserre de nouveau, le visage assombrit par cette douleur et cette peur qu’elle lui transmets. Il finit par la repousser alors qu’elle se tient devant la portière et il s’extirpe du véhicule les traits serrés. Fatigué par ses minutes qui se défilent devant lui, impuissant et fautif de cette situation. Elle fait les quatre cent pas, laissant l’eau ruisselait sur sa peau, alors qu’il n’avait envie que d’une chose affronter Freya, il fût stopper et sa colère disparaissait au fur et à mesure qu’il fixait la coccinelle sur son bras. Ses yeux la fixait étrangement, elle reflétait bien ce qu’il était présentement. Rouge comme le sang qui dégouline de ce corps sans vie, fissuré par une jalousie excessive. Et pourtant on dit que la coccinelle est la bête de dieu et que même si Elias n’est pas un homme croyant il veut bien admettre que ses petites bêtes sont des êtres exemplaires, qui le stimule, qui arrive juste en se posant sur lui, à lui transmettre des ondes positives. Elle marche sur son bras, se frayant un chemin malgré cette pluie incessante qui coule à flot et le flic est comme absorbé par elle. Nul doute que renaître en cette forme de bête lui conviendrait aisément, peut-être apprendrait-il l’inverse du tumulte de la vie. Le calme et la paix dont tous les hommes ont le droit d’avoir sur terre. Posant sa main sur son bras, la petite coccinelle monte sur son doigt avant qu’il la ramène près de son visage pour la voir de plus près avant que celle-ci ne s’envole vers une liberté auquel finalement les hommes sont interdit. A peine fût-elle envolée que Elias se souvient de pourquoi il est là, détrempé de la tête au pied, face à sa meilleure amie excédée par ses courses et son tempérament de petit con. Son cœur se serre alors que doucement, il parvient à compléter cette distance entre eux. Il le sent ce regard qu’elle pose sur lui. « Je t’ai … » menti. Un mot que Elias n’arrive pas à avouer, il cherche ses mots avant de relever ses yeux d’une noirceur incomparable vers Freya et qu’il poursuit comme si il n’avait pas de cœur, comme si ce qu’elle ressent à cet instant était inexistant, « Cole est mort sous mon arme… » Cette sentence douloureuse qui dépasse sans aucun filtre ses lèvres. Il n’avait pas pesé ses mots, c’était sorti avec tout son naturel possible alors qu’il y a deux mois, il lui avait promis de n’y être pour rien. La vérité c’est que c’est lui qui a tué son petit ami et il ne cherchera pas à lui en préciser davantage. Elle allait se jeter sur lui, vouloir le détester, le frapper de toute ses forces. N’étais-ce pas qu’il méritait de toute façon ?
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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyJeu 18 Juil 2019 - 13:02


La pluie l’enveloppe dans ses bras rassurants alors qu’elle est en train de perdre pied. Freya n’est pas un modèle de sagesse ni même de compréhension. Elle ne comprend pas le monde autant qu’elle ne se comprend pas elle-même. A l’aube de ses trente ans, elle cherche toujours des réponses à ses questions, de donner un sens à cet univers qui tourne et qui galope sans épuisement. Elle en fait partie, de ces jambes qui font que la planète tourne, tourne, tourne. Et là, Freya, c’est sa tête qui la perd et qui vrille sans s’arrêter. Elle ne connait plus ses points cardinaux, elle perd le sens de ses repères et le pire, c’est qu’elle en a l’habitude. Cette sensation euphorique et presque dangereuse de croire que tout est possible, que rien ne peut vous atteindre, parce que rien n’a de sens. C’est complètement dingue. Complètement fou et totalement inexplicable.

Un peu comme elle, en somme.

Un élément indomptable et imprévisible, aussi froid que la neige mais bouillant comme le soleil. Elle n’est pas solaire, Freya. Elle, elle veut toucher les étoiles un jour, et pourquoi pas frôler la lune. Son monde, elle le crée avec ses crayons et ses carnets, à coup de rayures, de traits noirs et de gestes précis. C’est une rêveuse, imaginant un monde trop parfait, trop irréaliste pour pouvoir arriver. Elle garde le meilleur et elle jette le pire.
(Tu devrais y passer aussi alors.)
Cette voix, cette putain de voix qui n’est jamais loin et qui lui murmure constamment à l’oreille à quel point sa vie, elle ne la maîtrise pas. T’es qu’une pauvre sotte, incapable de mettre un pied devant l’autre parce que t’as encore trop picolé. Ton vice, t’es même pas fichue de t’en passer, tu en uses et en abuses en pensant que me fera taire alors que tu sais que t’es dans le faux, comme toujours. Tes jambes s’engourdissent et s’emmêlent, tu trébuches et tu manques presque de t’éclater par terre. Regarde-toi, un peu, t’es vraiment pitoyable.
 
Faites-la taire, bordel, faites-la taire !
 
Freya ne voit pas Elias sortir de la voiture. Son dos est tourné, comme un signe définitif qu’elle ne veut plus le voir, qu’il n’a que ses yeux pour la regarder partir s’éloigner. Elle a une boule au ventre, une peur viscérale de l’observer de nouveau, comme si son simple visage peut faire tout changer, tout basculer.
 
Parce qu’Elias a cette emprise sur elle.
Une emprise qu’elle veut rejeter mais qu’elle ne peut s’empêcher d’avoir.
(Faible pour un homme, faible pour l’alcool, tes vices te transforment en marionnette.)
 
Mais elle ne peut s’empêcher de tourner les talons et de le regarder s’avancer. Les bras ballants, se laissant prendre toute la flotte sur le figure. Ses cheveux commencent à dégouliner sérieusement mais c’est le cadet de ses soucis, à Freya. Elias semble vouloir communiquer, sa bouche ayant prononcée brièvement quelques mots qui n’ont pas atteints ses oreilles.
Du bourdonnement, le bruit du moteur, les cris dans l’habitacle, la peur, la frayeur, ne rien maîtriser, ne pas pouvoir choisir… « Cole est mort sous mon arme… »

Et là, tout s’arrête.
Les gouttes sont en suspension.
La ville est en pause.
Son cœur ? Au ralenti.

Est-ce qu’elle a bien entendu ? Ou est-ce que c’est encore une illusion, le fruit de son imagination tordue ? (Tu sais très bien ce que tu as entendu, ne fourres pas ton bec dans le sable encore une fois, subis le, affrontes cette vérité que tu as tant cherché ! Tu l’as voulu, tu l’as alors te plains pas, sois une femme et réagis pour une fois dans ta misérable vie!)
Freya se met à trembler de nouveau. Elle est prise de vertige ; elle est choquée. Non, anesthésiée de surprise. Le gouffre s’ouvre et elle dégringole.

La prise de contrôle, ça sera pour plus tard.

« Mais t’es qu’un enfoiré, en faites. » Sa voix est cinglante, piquante, sans émotion. Elle est vidée mais elle sent son sang reprendre vie dans ses veines et couler de plus en plus vite. « T’es qu’un putain de menteur de merde qui m’a pourtant juré que t’y étais pour rien ! » Crescendo, elle augmente son timbre et son corps semble retrouver aussi sa fonction défensive. Ou d’attaque, ça dépend du point de vue.

« T’ES QU’UN SALAUD QUI M’A MENTI DEPUIS LE DÉBUT EN FAITES ! » Freya fait ce qu’elle fait de mieux ; elle le gifle avant de le taper, de le tambouriner de tout son soûl. « J’te déteste, Sanders, j’te hais ! T’es qu’un salopard de première classe ! » Elle sait qu’il ne bougera pas, qu’il ne réagira pas. Mais il lui a menti, il lui a caché, il lui a déformé la réalité. Dans le fond, elle s’en fiche de Cole. Les hommes partent et viennent mais ne restent jamais. S’il ne se trouvait pas dans une tombe à l’heure actuelle, certainement qu’ils ne seraient plus ensemble à l’heure actuelle.

Mais le principe même est que son meilleur ami a tué son dernier ex.
Et surtout, il l’a regardé droit dans les yeux tout en lui affirmant le contraire.

Doherty finit par lui asséner ses deux poings dans le torse avant de se détourner complètement. Elle a de nouveau envie de vomir. Elle est épuisée, elle veut dormir, peut-être même à tout jamais. Pourquoi il fallait que ça arrive, qu’ils soient tous les deux comme ils sont ? Pourquoi les choses ne peuvent pas être plus simples ?

Elle se retourne violemment vers lui et lui crache littéralement à la gueule avant de déverser son venin. « Dégages de ma vue ! Fous l’camp, disparais ! J’veux plus que tu m’approches ! Tu m’dégoûtes ! » Freya recule car non, elle ne veut pas qu’il tende la main, qu’il la retienne, qu’il la touche. Elle veut s’échapper tant qu’elle le peut encore. Alors elle recule, son visage se déformant sous la colère et ses yeux s’humidifiant furieusement – ce n’est pas elle, c’est la pluie.

Il vient de la trahir.
Et s’il y a bien quelque chose que Freya n’aime pas, c’est la trahison.

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Message(#)(frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... EmptyVen 19 Juil 2019 - 16:10

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 « et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... »  (frelias) et si je t'avais tout dit, si je t'avais pas menti... 873483867  freya doherty & elias sanders


Elias Sanders est ce type d’homme qui vit au jour le jour sans réellement se soucier de demain. Il n’est pas quelqu’un qui s’attache aux autres facilement, et Freya le sait mieux que personne. D’une certaine façon, elle a survécu à tous les drames qui ont touchés l’Australien, de prêt comme de loin. Ses courses l’anime plus que de raison. Il y perd souvent pied mais elle ne le remarque jamais, elle n’est jamais au premier plan. Freya est toujours restée loin de cette voiture, loin de ses courses, et quand il la retrouve, l’adrénaline n’est plus à son comble. Mais aujourd’hui c’est différent. Aujourd’hui elle est au premier plan, alors que cela ne semble pas lui plaire, du moins la peur prend le dessus. Pourtant elle devrait savoir que meilleur pilote que Elias Sanders serait difficile à trouver, animé par une passion qui le dévore de l’intérieur, qui le rend ivre de bonheur. Lui qui croyait avoir tout sous contrôle se rend bien vite compte que rien ne l’est. Rien du tout, que tout n’est que mirage et il n’arrive pas à faire abstraction. Il n’arrive pas à se faire à l’idée, il devient un tout autre homme – un homme dont Freya n’a guère l’habitude d’avoir devant elle. Elle lui implore d’arrêter, et il finit – non sans mal par s’arrêter. Bien forcé d’admettre qu’à cause de la flotte et d’entendre sa meilleure amie lui hurler dans l’oreille calme son ardente envie de pousser son bolide encore plus vite et plus haut. Toujours plus, jamais rassasié de toute évidence. Dehors il fait froid, la nuit est déjà tombée, et maintenant la flotte qui mouille Freya mais qui ne semble même pas discerner la normalité de la chose. Elias lui a besoin de rester en retrait, comme habituellement, le regard las et perdu, il fixe autour de lui sans même se soucier d’elle, tandis qu’elle fait les quatre cent pas et qu’elle revient par moment à lui. Un soupire las, des haussements d’épaule, des gémissements à peine audible en guise de vague réponse. Pas qu’elle n’est plus importante pour lui, mais il ne trouve rien à dire, plus rien à faire. A quoi bon ?! Elle cherchera toujours à comprendre l’incompréhensible, à essayer de trouver mille et une raisons qui pousse les gens à agir ou pas aux choses. Comme si Freya pourrait panser ses blessures ainsi, elle a toujours été ainsi, à tenter de comprendre l’irréparable. A ne voir que le positive dans tout, et sans aucun doute que ça lui servirait tout à l’heure, il n’en sait rien. Trois mois pratiquement qu’il a coupé les ponts avec elle, et aujourd’hui, on cherche absolument à le mettre sur sa route. Incontestablement, alors qu’il souhaite la fuir car il sait combien elle va souffrir. Les minutes passent, et désormais il est sorti de sa bagnole, elle finit par je ne sais quel miracle se retourner vers lui. S’avançant vers elle, il reste à plusieurs centimètres loin du corps inerte de Freya qui réclame sa douce protection, calmante et enivrante. Mais pour combien de temps ? Jusqu’à ce qu’il lui ouvre son cœur et qu’il affronte la tempête Freya qui va s’abattre sur lui dans ses prochaines secondes. Dans ses prochaines minutes, juste une question de temps. Il attend, immobile, il n’est pas effrayé de ses vagues qui vont surgir par surprise s’affalant comme une masse. Il ne doute de rien Elias, pas même de ce sentiment de satisfaction quand cet homme a été évincé de la vie de sa meilleure amie. Pas un remord. Pas une plainte. La première personne en qui il a pensé quand il s’est aperçu de ce visage sans vie, c’est elle. « Mais t’es qu’un enfoiré, en faites, le silence fût affreux, durant ce laps de seconde Elias avait retenu son souffle, la dévisageant comme un enfant qui avait fait la pire bêtise de sa vie sans savoir comment s’y prendre pour l’annoncer, et l’affronter le plus dignement possible. Et finalement sa voix blessante s’abat sans scrupule dans cette rue trop silencieuse et déserte selon le point de vue du flic. T’es qu’un putain de menteur de merde qui m’a pourtant juré que t’y étais pour rien !  » Elle n’attaque pas, pas encore, c’est pourtant là sa spécialité. Il fronce les yeux, il n’a rien à lui dire. Il le savait mieux que personne qu’elle lui en voudrait. Elle laisse le silence s’installer quelques secondes, mais Sanders savait que rien est terminé, que ce n’est que la face visible de l’ice berg. Elle lui a pourtant fait vivre pire que ça habituellement. « T’ES QU’UN SALAUD QUI M’A MENTI DEPUIS LE DÉBUT EN FAITES ! Là voilà la Freya Doherty qu’il aime, celle pour qui il est prêt au pire. Elle le gifle, il y est habitué avec Freya et si en temps normal face aux autres il aurait réagi, il aurait eu du mordant, pour Freya c’était différent. Elle tape sur son torse, d’abord ses coups sont plus lents, mais au fil de ses mots, elle cherche à viser plus fort. Prise entre douleur vivace et prononcée, le flic ne bouge pas. Il encaisse. Chacun des coups, non sans être accompagné de ce visage cynique et arrogant. Celui-là même qui la pousse à continuer, c’est tout ce qui lui restera d’eux, quand elle lui aura tourné le dos. Quand elle ne voudra plus jamais lui adresser la parole. Le pire ? Il ne cherche pas à la stopper, il ne cherchera pas à la rattraper. Elle est peut-être là cette fin entre eux. J’te déteste, Sanders, j’te hais ! T’es qu’un salopard de première classe ! » Il ne compte plus les coups qu’elle lui envoi, ni même cette brûlure à force ni cette angoisse qui commence à prendre son corps sans qu’il ne veuille l’accepter. Il ne cherche pas à la retenir, putain Elias bats-toi ! Elle s’arrête aussi sèchement qu’elle avait commencée, et commence à vouloir partir avant de se retourner une dernière fois sur Elias, « dégages de ma vue ! Fous l’camp, disparais ! J’veux plus que tu m’approches ! Tu m’dégoûtes ! » Il encaisse comme toujours. Un roc ou un cœur de pierre peu importe et pourtant la voir ainsi lui est douloureux mais rien ne le montrera, pas même son visage, pas même ses traits sur son visage. Non tu ne peux pas la laisser partir Elias, il faut que tu te battes. Pour elle, pour toi… Pour vous. Retiens-là, excuse-toi. Tu sais combien cette nana est tout pour toi, ne te braque pas mon gars, ne fais comme d’habitude. Dis-lui ce que tu as dans le cœur, dis-lui combien elle est essentielle à ta vie. Dis-lui que si elle tombe, tu tombes aussi. Dis-lui que tu s'rais capable du pire pour elle, parce qu'elle est là cette vérité. Dis-lui combien tu ne regrettes pas cette mort, non mais ce silence, ce mensonge. Dis-lui que sans elle la vie ne vaut pas d’être vécue… Des pensées qui resteront secrètement enfermé dans son cœur, car Elias n’est pas de ceux qui se confie, qui ouvre leur cœur. La peur, constante. De tout faire foirer, qu’on le fasse souffrir une énième fois. De ne pas être à la hauteur. Elle le connaît par cœur Elias, elle sait combien il va vouloir la retenir, d’ailleurs il tend la main vers elle, mais elle se recule à temps. Et il ne peut que constater ce fossé entre eux qui vient de s’installer. Deux mondes différents, qui les séparent. Est-ce trop tard ? « Freya… » Un murmure à peine audible, a-t’elle entendu ce cri de désespoir ? A-t’elle entendu ce SOS qu’il lui lance, en vain… « C’est pas c’que tu crois… » ou "je te l'avais dis...", une phrase qu'elle voudra certainement pas entendre. Qu’est-ce qu’elle croit d’ailleurs ? Il aurait voulu être plus fort que ça, qu’elle ne le découvre jamais… Jamais…
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