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 and all along, came the rain (lulla)

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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 0:29

and all along, came the rain


Les bavardages vont de bon train et Lene ‘y prête que très peu attention. Ces choses qu’elle entend sur l’une et l’autre de ses amies, elle n’irait pas jusqu’à qu’à dire qu’elle les savait déjà mais elle s’étonne que l’on puisse s’étonner du comportement de quelqu’un alors que celui présentait tous les signes de la personne qui allait vous planter un couteau dans le dos. Elle n’irait pas se prétendre clairvoyance mais clairement si quelqu’un a un penchant ou une manie susceptible de blesser quelqu’un d’autre, elle l’utilisera à un instant T, c’est comme ça. Elle pousserait en disant que c’est ce que la loi de Murphy veut mais ce serait bien trop long à expliquer à des nanas qui cherchent plus à se plaindre plutôt qu’à apprendre de leurs erreurs. Elle finit par quitter le petit clan pour aller se trainer ailleurs et observer ce que d’autres groupes pourraient avoir à se dire. Tout le monde n’a pas trente ans. Elle s’en rend bien compte de l’écart qui se creuse de plus en plus entre elle et ceux qu’elle considère comme des potes alors que ce sont juste des gens lambda qu’elle connait, qu’elle fréquente pour ne pas rester seule. Elle ne l’avoue pas mais, elle s’ennuie et ce, de plus en plus à chaque fois qu’elle sortait avec eux. Son attention trouve néanmoins une cible dans l’assistance, une de ses personnes du passé qu’elle n’aurait pas remarqué si elle avait eu autre chose à faire que de dévisager chaque être humain. Lullaby était une petite jeune qu’elle avait fréquenté des années auparavant alors que celle-ci était à peine adulte. Lene s’en souvient et est grandement aidée par ce minois très enfantin qu’elle a su garder avec les années et ce sourire qui donnerait envie à n’importe qui de tout donner à la jeune femme. Elle avait craqué sans difficulté bien que cette histoire ait été rangé au placard de par les aspirations populaires de la jeune femme. Actuellement, rien ne pousse à aller vers elle. Elle est un de ces fantômes du passé qu’on laisse filer en profitant un peu du positif même s’il est très réduit et là, Lene dirait que la déception, c’est forcément ce qui attend n’importe qui quand on date une gamine de dix-huit ans qui ne songe qu’à son smartphone. Qu’à cela ne tienne, la curiosité semble plus forte et vu que la demoiselle est seule, Lene tente. « Salut, tu me remets ? » demande t-elle franchement en prenant place à ses côtés. Elle garde son verre à la main, prenant une gorgées le temps que la blonde se remémore son visage. « J’étais curieuse de te voir ici, puis je me suis dit que je ne serais pas polie si je ne disais pas bonjour. » poursuit-elle dans un sourire parce qu’après tout, ce n’est pas son genre que de partir au courant dès qu’un ex est dans la pièce. « Je te propose pas de danser une sarabande ? » Parce qu’on pourrait les voir ensemble, quelle horreur.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 3:25

and all along, came the rain
Lene & Bee


La jeune femme raccroche enfin son téléphone après son long appel avec Elias pour discuter du boulot et des dernières vacheries qu’ils ont put se faire, avec Freya. Et la voilà en retard, alors que ce soir, elle est attendue chez une amie pour la soirée. Rapidement, elle envoie un message pour répondre à sa cousine Elisha comme la wedding planer expliquait un peu plus tôt à cette dernière comment elle avait, de toute évidence, impressionné un de ses voisins, Lukà, en croisant ce dernier en ville, dernièrement. Mais rapidement elle abandonne son téléphone pour aller à la douche, en même temps qu’elle remarque une icône indiquant la réception d’un mail. Sûrement Heïana comme convenue, pour finir d’organiser le mariage des Spencer, dans deux semaines. La jeune femme répondra plus tard, disparaissant dans la salle de bain.

Fin prête, la demoiselle répond rapidement au snap de Leah en utilisant un de ses filtres favoris, avant d’attraper son sac à main et rejoindre sa voiture, non sans adresser un signe de la main à Violet l’une de ses voisines, qui profite de son jardin. Remontant la rue en voiture, la jeune femme s’arrête pour laisser passer Jamie et Joanne Keynes, avant de reprendre sa route, guettant rapidement l’heure sur son tableau de bord. La demoiselle n’est pas en retard, mais presque et il s’en faudrait de peu pour qu’elle ne loupe le début des festivités. Mais elle se gare finalement tout près de la maison de son amie, parfaitement dans les temps.

La soirée bat son plein et un verre à la main, Lullaby rit et discute avec quelques unes des personnes présentes, sans remarquer la présence de Lene parmi les convives, son ex. Et la brune pour sa part n’a pas manqué de la remarquer, approchant de l’influenceuse aussitôt que celle-ci est lâchée par ses interlocuteurs. La jeune femme se raidit un tantinet, en reconnaissant cette voix, en apercevant ce visage, qui la renvoie quelques années en arrière. Et lui rappelle ses erreurs. Elle n’a pas été très cool avec Lene il y a sept ans déjà. Bee était jeune, soumise à la pression. Sa popularité et le nom célèbre de son père ne l’avaient pas servit. Alors modèle et influenceuse depuis un an à l’époque, elle avait été la cible d’attaques homophobes. Elle avait laissé ces gens la salir, l’impacter. Et finalement elle s’était retournée partiellement contre Lene. Cette dernière n’y était pour rien, les accusations de Lullaby étaient gratuites alors. Parce qu’elle souffrait, la demoiselle ne savait plus vraiment où elle en était. Elle avait été méchante avec Lene, sans le vouloir, chaque fois qu’elles s’étaient disputées en raison de ces critiques que Lullaby prenait trop à cœur. Et puis, évidemment, leur histoire n’avait pas survécut à ça et elles ne s’étaient pas revues depuis.

«- Evidemment.»

Bien sûr qu’elle la remet. Bee ne l’a pas chassée de son esprit du jour au lendemain et à ce jour, Lene est toujours la seule petite amie féminine que l’influenceuse a eut. Y’a ce blocage en elle qui la contraint à entrer dans la norme. Alors elle s’intéresse aux mecs en niant qu’elle est aussi capable d’être attirée par des femmes. Même pour ses histoires sans lendemain. Ça l’a traumatisé un peu, tout ça. L’homophobie avait toujours été abstraite jusque là pour elle. La subir avait été une autre affaire.

La jeune femme se racle la gorge, en songeant que la semi-proposition que lui fait Lene a quelque chose de particulièrement ironique. Une ironie sous-jacente, qui ne paraît pas forcément en surface, mais qu’elle distingue pourtant dans son intonation. Faut croire que même sept ans plus tard, Lene lui en veut encore pour la manière dont Bee a laissé les autres impacter leur vie. Trop douce, trop fragile, trop émotive pour lutter.

«- Je ne suis pas certaine de savoir la danser.» remarque la brune. Un ange passe et elle poursuit. «Et donc tu… tu deviens quoi ?»


Dernière édition par Lullaby Watson le Sam 13 Juil 2019 - 18:13, édité 2 fois
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 16:05

and all along, came the rain


«- Evidemment.» répond doucement Lulla, ce qui surprend Lene sur le moment parce que jusqu’au fin fond de sa voix, elle n’a rien perdu de sa candeur d’enfant. Si la jeune femme n’avait pas elle-même vieilli, la simple vue de la blonde pourrait lui faire croire que les années n’ont pas passées et qu’elles viennent à peine de se quitter, alors que non, des années se sont bien écoulées. Lene est vieille désormais, trente et un ans tandis que Lullaby transpire encore la jeunesse. Elle mentirait si elle ne dirait pas qu’elle l’envie, dieu merci, cela n’est pas le sujet de la conversation. Le sujet c’est plutôt sa propre curiosité au sujet de ce qu’est devenue la petite suite à cette rupture qui, à l’époque, n’a pas manqué d’énerver Lene au plus haut point. Bien que fille de politicien intégriste et on ne peut plus catholique, elle avait toujours accepté sa propre bisexualité comme une chance, celle de pouvoir apprécié pleine toutes les belles choses, que ce soit sur un corps de femme que d’homme. Lulla n’avait pas saisi cette même chance. Avec le temps, Lene avait pardonné, mettant sa mauvaise décision sur le dos de la jeunesse et de la peur. Maintenant cela fait des années, de savoir où elle en est ne fait que lui brûler les lèvres à demander. «- Je ne suis pas certaine de savoir la danser.» se contente t-elle de répondre à la boutade de Lene, l’amenant à se demander si sa réponse est une vérité ou bien juste une politesse parce que ça ferait tâche que d’être vue à danser avec elle. « Je peux toujours te montrer. » répond Lene, du tac au tac, ne laissant pas de chance à la politesse et préférant cent fois accueillir un refus net et franc plutôt que de simples paroles gentilles visant à endormir sa méfiance. Ce qu’elle attend de Lulla, c’est de la franchise. Elle n’avait pas insisté à l’époque mais elle sait qu’elle serait très déçue de s’apercevoir que la jeune femme est véritablement restée l’ange de candeur qu’elle parait extérieurement. «Et donc tu… tu deviens quoi ?» finit t-elle par ajouter, peut-être parce qu’elle est toute aussi curieuse qu’elle sur le chemin parcourue par l’autre depuis ces quelques années. Si Lene devait tout raconter, elle aurait un sacré récit mais, on ne dit pas 100% de la vérité à une ex, surtout quand celle-ci se range dans la catégorie des complètes inconnues. « Je vis bien. » se contente t-elle d’expliquer, pas très pro pour ce qui est de raconter les détails factuels de sa vie. « Je bosse dans une caserne de pompier et je pratique toujours le surf. » Sport qui était sa seule constante dans la vie. Sa seule passion. Son éternel regret de ne pas avoir pu en faire quelque chose. « J’ai acheté un bateau, j’ai pu réalisé mon rêve de faire une course. J’ai aimé ça, j’hésite à me préparer pour une prochaine dans deux ans. » Mais bon, ça, le jargon maritime, elle n’est pas sûre que ce soit ce qu’elle veut entendre.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 18:07

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Lene & Bee


Lui montrer ? Lullaby se crispe peut-être un tout petit peu face à cette hypothèse. Si elle pense ne pas savoir la danser, ce n’est pas pour se débarrasser de Lene, juste un trait d’honnêteté. Néanmoins elle ne dira pas que ça ne l’arrange pas un peu, dans le fond. Lene ne s’en rend peut-être pas compte mais Lullaby n’a pas vraiment changée sur la question de sa bisexualité qu’elle n’assume pas. A cause des autres. A cause de ce qu’on lui a fait subir. Elle se sent trop fragile pour subir ça toute sa vie. Elle est trop douce, trop candide, pour résister face à ce genre de choses et ne pas s’écrouler. Tout ça l’a profondément traumatisée plus jeune, quand elle ne s’attendait pas à pouvoir devenir la cible d’autant de méchanceté. Quand on est célèbre, peu importe que cela soit par ses propres actes ou par ceux de nos parents, il faut se détacher de ce que les autres peuvent dire à notre sujet, si on ne veut pas devenir complètement fou. Mais du haut de ses dix-huit ans à l’époque, Bee n’avait pas sut se détacher de tout ça. Et elle n’avait pas retenté depuis, encore trop perturbée par ce qu’elle avait vécut. Ça n’a pas vraiment changé. Dans le fond, elle ne s'est pas endurcie, elle reste la jeune fille émotive et douce qu'elle était alors. Exactement comme Lene l'a connue, en somme.

«- Oui.»

Mais il n’y a pas grand monde ici, ce n’est que la soirée d’une amie, parmi des inconnus et des gens qu’elle connait un peu plus. Il ne devrait pas y avoir de soucis ici. C’est ce que la demoiselle essaie de se dire en même temps qu’elle accepte la proposition de Lene, tout en doutant que la brunette réalise réellement l’effort que fait la plus jeune. C’est une peur qu’elle surmonte un peu, même si le cadre est moins anxiogène que si ça avait été une grosse fête en public avec des risques de voir débarquer des paparazzis. C’est sa peur à la demoiselle. Celle d’être de nouveau traînée dans la boue comme elle avait put l’être il y a sept ans, simplement pour sa sexualité. Que tout recommence.

«- Cela m’aurais étonné si tu avais dis que tu avais arrêté le surf. »

Ouai, ça ne risquait pas d’arriver ça. Mais une passion c’est toujours une bonne chose. Surtout sportive. Après tout Lullaby a aussi une passion de ce genre là, elle n’avait jamais reproché à Lene le temps que celle-ci pouvait passer sur sa planche. Parce qu’elle-même pouvait passer des heures sur la glace, patins aux pieds.

«- Tu hésite pourquoi ? Si ça te tente tu devrai foncer.»

fait ce que je dis, pas ce que je fais. parce que Bee a beau dire mais elles savent toutes deux très bien qu'en d'autres circonstances, elle n'a pas foncé, elle. Pliant sous le poids des pressions subies.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 18:55

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Lene réprime le sourire qui meurt d’envie de se dessiner à la commissure de ses lèvres quand elle s’aperçoit que son invitation a légèrement réussi à troubler la jeune femme. C’est rassurant en un sens parce que cela montre qu’elle a toujours le coup de main pour faire sensation, chose qu’elle pensait avoir perdu en se faisant mettre plus bas que tête par sa dernière rupture. A y penser, Lulla serait probablement rassurée de savoir que dans le petit monde de ceux qui ont largué Lene en beauté, pire qu’elle a croisé son chemin. Une information que Lene se décide à ne pas partager car elle n’a au final rien à faire dans cette conversation. Elle deux, c’est du passé. Rien de plus. Même si la brune se prend à redécouvrir tout ce qui l’avait déjà charmé à l’époque. Il lui est toujours aussi difficile à croire les années qui se sont passées. «- Oui.» répond t-elle doucement, à sa grande surprise, ce qui laisse au sourire de Lene tout le loisir d’apparaitre. « Dès que la bonne chanson se fait entendre. » ajoute t-elle, du tac au tac, même si dans les faits, la sarabande étant une vieille danse du moyen-âge, elle espère bien plus l’attirer sur un truc plus sympa, plus rapproché. Finalement, elles en viennent à papoter sur l’actualité. Enfin, Lulla en vient à demander à Lene ce qu’elle est devenue, ce par quoi la brunette ne sait pas tout à fait quoi répondre. C’est simple, une vie entière s’est écoulée depuis la dernière qu’elle se sont vues. Lene a vieilli. Elle a expériencé le pire comme le meilleur, ce qu’elle imagine être assez similaire pour la jeunette. Toutefois, Lene se garde de sortir des grandes lignes. Partager trop, ce n’est jamais bon. «- Cela m’aurais étonné si tu avais dis que tu avais arrêté le surf. » observe Lulla ne manquant pas de la faire sourire. C’est bien la seule chose qui n’a jamais changé en presque huit ans, la capacité de Lene à se lever tôt le matin pour rejoindre les vagues et ce, peu importe la météo, peu importe le danger. C’est son besoin vital que de glisser. Elle enchaine toutefois en parlant de son bateau. Sa grand acquisition. Son rêve de gosse. Un modèle d’occasion qui aura déjà fait ses preuves, d’ailleurs, elle ne traine pas à annoncer qu’elle projette une seconde course. «- Tu hésite pourquoi ? Si ça te tente tu devrai foncer.» Et bien, ça se voit peut-être à l’expression de son visage mais une course, ça ne se fait pas comme ça, ça se prépare. « Tu as une idée des ressources que ça demande une course ? » demande t-elle en riant, amusée par la naïveté de la blondinette. « Il faut un équipage, payer la course, des sponsors. Et il faut en trouver une qui prend les amateurs. C’est laborieux. » explique t-elle tout en s’disant que même si c’était difficile, elle le ferait. « Et c’est long à trouver tout ça, je me lance là-dedans depuis peu. » ajoute t-elle avant de retourner la question. « Et toi ? Toujours sur ton téléphone ? » Façon bizarre de demander. Elle ne le veut pas comme un reproche, c’est juste que tous ces trucs du net, elle ne comprend pas. « Tu veux rire mais j’ai instagram maintenant, ça fait deux semaines. Je découvre petit à petit. » ajoute Lene, fière d’exposer son téléphone qui a remplacé le modèle de grand-mère avec lequel elle se baladait encore le mois dernier.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 19:51

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Lene & Bee


Dès que la bonne musique se présente. Ah. Ignorant que la sarabande est une danse médiévale, la demoiselle s’attend à devoir la danser à n’importe quel moment d’un instant à l’autre et elle doit bien admettre que ça la stresse un peu, cet inconnu. Ou c’est le fait de danser qui la stresse tout court. Danser avec Lene, surtout. Enfin, avec une fille. Devant des témoins. Non, sa peur n’est vraiment pas passée avec le temps, mais la demoiselle n’en doutait pas une seconde. Peu importe, maintenant qu’elle a dit oui, elle ne peut pas reculer. La jeune femme se rassure en jetant un regard à la pièce et aux convives. Il n’y a pas tant de monde et plusieurs sont des amis. Même s’il y a des inconnus aussi. La jeune femme essaie de se dire que ça ne sortira pas d’ici, que ça n’aura aucun impact. Rien de grave.

«- Ok»

Et sinon, à part la danse, elle devient quoi Lene ? Lulaby pose la question et bien que la jeune femme reste succincte dans sa réponse, la demoiselle apprend que cette dernière pratique toujours le surf, sans surprise, comme elle-même continu le patinage. La jeune femme apprend aussi qu’elle a finalement acheté ce bateau dont elle rêvait, dont elle a entendu parler une ou deux fois pendant leur histoire. Et elle voudrait refaire des courses mais elle hésite. Bee ne comprend pas pourquoi. Apparemment c’est compliqué.

«- J’imagine que ça demande autant de préparation que pour une compétition de patinage, même si ce n’est pas la même préparation ?»

Il ne faut juste pas s’arrêter à la première difficulté. Plus facile à dire qu’à faire et l’ironie de cette pensée ne frappe qu’après coup l’esprit de la demoiselle. Ouai, ce qu’elle n’a pas fait avec Lene à une époque en somme. La demoiselle chasse cette pensée comme Lene explique un peu tout ce qu’il faut faire et trouver pour pouvoir participer à une course. Bee hoche la tête. Ouai, c’est laborieux, comme dit Lene.

«- Je vois c’est chronophage.» acquiesce Bee.

La petite question innocente de Lene, peut-être pas si innocente que ça, a le don de déstabiliser Bee. Son téléphone. Instagram. Un peu responsable de leurs crises de l’époque. Ouai, elle est toujours dessus et elle n’est pas certaine que Lene comprendrait d’avantage aujourd’hui qu’à l’époque. Bee n’est pas une insta-addict. Elle est une influenceuse. C’est son boulot. Comme d’autres vont au bureau, la demoiselle travaille une partie du temps sur son téléphone.

«- Toujours influenceuse oui.» répond la demoiselle en corrigeant un peu Lene pour rappeler que c’est un boulot à part entière, avec une définition propre. «C’est mon boulot. Enfin ça et wedding planner.»

Bee lève un sourcil quand Lene avoue avoir instagram à présent et découvrir un peu le réseau. Apparemment, ça ne fait pas longtemps. Bee essaie de se souvenir de ses débuts sur le réseau mais ça remonte tellement… Elle demande à voir le profil en question.

«- Pour que je puisse venir te follow !» souligne la demoiselle.


Dernière édition par Lullaby Watson le Sam 13 Juil 2019 - 20:08, édité 1 fois
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptySam 13 Juil 2019 - 20:08

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Elle a peur que de trop expliquer ne finisse par l’ennuyer donc Lene essaie de modérer ses propos et de ne pas être trop technique dans ses explications afin que Lulla sache pourquoi il est plus compliqué qu’il n’y parait que de s’embarquer pour une course, surtout que pour ça, il faudrait sûrement qu’elle parte à l’étranger et rien que d’expliquer, Lene en a la tête qui tourne que de devoir faire le point sur toute sa liste de chose à faire. A préciser que s’il y’a bien quelque chose qui n’a jamais changé chez elle, c’est son incapacité à être organisée et ce, même si elle était plus adulte, tout continue de relever de la décision de dernière minute chez elle. «- J’imagine que ça demande autant de préparation que pour une compétition de patinage, même si ce n’est pas la même préparation ?» Lene acquiesce bien qu’elle ne sache pas trop comment ça se passe du côté patinage. Elle se souvient qu’à l’époque, Lulla proposait de lui apprendre et que ça ne s’est jamais fait. L’histoire avait été trop courte et le temps avait manqué, de plus que l’intérêt de la brune qui n’était pas des plus impatients. « Pour ce genre d’exercice, on est plusieurs et il faut avoir le sens du travail d’équipe et puis, ça demande de connaitre parfaitement ton bateau, le terrain et il faut s’entrainer à la bonne période. Et ça, ce n’est que la partie immergée. » soupire Lene alors que Lulla s’apprête à tout résumer d’un simple mot. «- Je vois c’est chronophage.» Exactement, c’est ça : chronophage, ça prend un temps fou et elle n’est pas sûre de l’avoir. Déjà, monter son équipe pour le Sydney-Hobart s’était faite à l’arrache et ça s’en était ressenti sur le score final. Plus jamais Lene ne fera quelque chose du genre dans la précipitation. Mais, assez parlé d’elle. La curiosité est là depuis le début, bien palpable et c’est pourquoi elle se risque à demander si elle en est toujours à écouter les opinions des autres sur internet. «- Toujours influenceuse oui.» reprend t-elle, un mot qui sonne un brin ironique pour Lene puisque si Lulla influançait, comment se faisait-il que ça eut été à elle de stopper leur relation plutôt que d’influencer sa sphère pour leur faire comprendre que les femmes avec les femmes, c’est cool aussi. «C’est mon boulot. Enfin ça et wedding planner.» complète t’elle ce qui manquerait d’amuser Lene parce que l’idée d’embaucher quelqu’un pour organiser des mariages lui parait toujours aussi saugrenue. Une part d’elle un peu méchante a envie de lui demander si elle fait les mariage homo. « Je vois, et tu t’en sors dans tout ça ? » Qu’elle demande gentiment avant de sortir son propre téléphone, un peu fière de s’être enfin mise à la technologique, elle qui y avait été si réfractaire pendant si longtemps. «- Pour que je puisse venir te follow !» demande Lulla en pointant son téléphone. Lene obéît en justifiant « Je sais pas si tu trouves des choses intéressantes, mon instagram se résume à des photos de bouffe, de surf et de mon chien. » Oui, parce que les centres d’intérêt restent assez restreint. « Enfin, met moi l’alerte pour toi aussi, je regarderais. » ajoute t-elle, parce que suivre quelqu’un, elle ne sait pas encore le faire elle-même.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyDim 14 Juil 2019 - 0:50

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Lene & Bee


Lullaby comprend un peu mieux pourquoi Lene hésite. Parce que ça demande énormément de temps et de l’organisation, aussi. Pour ce que Lullaby en sait, l’organisation n’a jamais été le fort de son ex petite-amie. Non, l’organisée entre les deux, c’était Bee. Bee avec son agenda rempli d’idées de vidéos à réaliser, d’articles à écrire et ses rendez-vous photos posés dans son agenda pour aller jouer avec un objectif ou un autre. Pour survivre à sa vie d’aujourd’hui, il vaut de toute façon mieux que la demoiselle soit organisée en effet, parce que ses projets ne peuvent pas s’accomplir tout seul et dans un même temps elle a besoin de voir le temps dont elle dispose pour faire les choses, pour anticiper, tout ça.

Lene questionne Bee à son tour sur sa vie, sur sa passion pour son téléphone. Est-elle toujours aussi souvent collée sur ce dernier ? Oui. Parce que c’est son métier et qu’elle en a besoin pour tout. Pour les réseaux sociaux comme pour gérer ses partenariats pour son job de wedding planner, contacter les clients, contacter les boutiques et les artisans… Oui, la demoiselle a toujours son téléphone avec elle c’est le cas de le dire, parce qu’elle a toujours besoin d’être joignable, en plus d’avoir ses publications à faire de temps en temps.

«- Oui ça va pas trop mal. C’est surtout une question d’organisation et de ne pas faire les choses à la dernière minutes. Je m’assure d’avoir toujours de l’avance, ça limite les problèmes liés aux imprévus. Du moment que tu sais anticiper… après tu as toujours les problèmes qui peuvent se présenter le jour j… du type l’ex qui débarque à la cérémonie pour s’opposer au mariage, petit gros moment de stress inévitable.»

Mais dans l’ensemble oui elle s’en sort, elle gère et elle adore ce qu’elle fait, tout va parfaitement bien dans sa vie professionnelle. C’est la vie personnelle qui est un peu plus… vide, dira-t-on. Pour ne pas dire que c’est le calme plat de ce côté-là. Parce que Bee ne jure que par un type en particulier depuis quatre ans maintenant, qu’elle n’a jamais vraiment osé draguer jusque là.

«- T’inquiète.»

Bee ira voir le profil de Len oui. Pas pour surveiller. Juste pour voir un peu ce qu’elle fait et ce qu’elle devient, outre le peu qu’elle en a dit aujourd’hui. Lullaby acquiesce et tape son pseudo sur le réseau. Elle ne dit rien, comme si elle n’avait pas compris que son ex galère un peu sur la plateforme, mais s’arrange pour que cette dernière voit le cheminement dont il est question, avant qu’elle lui rende le téléphone, sur sa page encore ouverte.

«- Voilà.»

Autour d’elles, les gens bougent et parlent encore. Ils s’amusent. Ils boivent. Bee réalise que son verre et vide et elle jette un regard à Lene, pour voir ce qu’il en est de son côté.

«- Tu veux boire un truc ?»
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyDim 14 Juil 2019 - 13:37

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Ce n’est un secret pour personne que de toute façon, ces histoires d’internet et de réseaux sociaux, c’est un monde totalement inconnu pour la Adams qui n’a jamais souhaité s’intéresser à ce que des gens pouvait avoir à raconter dans le confort de leur salon et encore aujourd’hui, que ce soit ça qui fasse vivre Lulla arrive à la surprendre et à l’étonner. Des gens gagnent vraiment leurs vies comme ça. Quoique, en y pensant deux secondes de plus, elle se rappelle qu’à une époque, sa vie, elle l’a gagnait en vendant ses culottes sales par le biais d’un instagram tenu par l’un de ses amis. Est-ce que c’est si différent ? Un peu, mais bon, à croire que la société actuelle a poussé les choses pour que tout soit un objet marchand. «- Oui ça va pas trop mal. C’est surtout une question d’organisation et de ne pas faire les choses à la dernière minutes. Je m’assure d’avoir toujours de l’avance, ça limite les problèmes liés aux imprévus. Du moment que tu sais anticiper… après tu as toujours les problèmes qui peuvent se présenter le jour j… du type l’ex qui débarque à la cérémonie pour s’opposer au mariage, petit gros moment de stress inévitable.» Lene ne peut s’empêcher de rire à cette idée. Cela peut-être l’ex qui revient, ou bien la petite sœur qui s’enfuit avec le fiancé, comme elle l’avait fait avec sa propre sœur. « Ce genre de chose arrive vraiment dans la vraie vie ? » demande Lene, véritablement curieuse. « Je crois qu’il va falloir que tu m’en racontes quelques-uns, je suis curieuse. » Elle pose son coude sur la table, bien attentive aux aventures qu’elle pourrait lui raconter. Après tout, elle n’a jamais caché son amour des potins. Puis, qui ça gêne là ? Ce sont des inconnus. «- T’inquiète.» assure Lulla quand Lene souligne que son compte est bien vide. Déjà, faut qu’elle arrive à penser qu’elle doit parfois poster dedans. Les téléphones s’échangent. Les suivis s’installent et finalement, Lulla a une question qui interpelle Lene. «- Tu veux boire un truc ?» Aurait-elle réussi à ne pas mettre la demoiselle trop mal à l’aise ? Un sourire particulièrement fière se dessine sur son visage avant qu’elle ne produise sa réponse. « Un virgin mojito. » Le genre de boisson bien classique et banale maaais fallait que Lene admette qu’elle n’était autant dans le coup dans ce qu’il se faisait. « Comment ça, je pourrais le siroter pendant que tu me racontes tes aventures. Les gens sourient toujours aux mariages, c’est chiant, je veux l’envers du décor. » Des gens qui s’disputent, des mariées qui tombent enceinte du témoin, des belles-mères qui font des AVC dans des pièces montées. Du scandale quoi
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyDim 14 Juil 2019 - 23:58

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Lene & Bee


«- Ouai, ça arrive. Pas toujours non plus mais de temps en temps. On pense toujours que le mariage c’est forcément un jour merveilleux, mais la vérité c’est que c’est aussi un gros moment de stress.»

Et même que parfois sous le coup de la pression, les mariés s’engueulent pendant la soirée de mariage pendant que la wedding planner tente de gérer le bordel, tant bien que mal. Voilà une autre des réalités de son travail, mais les gens sont loin du compte avec les mariages. Bee pourrait en raconter des histoires, déjà. Proposer un livre de ses aventures depuis le lancement de son business. Elle pourrait raconter ces crises de larmes, ces derniers coups bas, ces dernières tentatives, auxquelles elle assiste malheureusement pour elle. Ce n’est évidemment pas tout les mariages qui se passent ainsi. Mais quelques uns connaissent de vrais petits drames quand ce n’est pas l’annulation pure et simple du mariage, tout simplement. Parce que ça arrive, Bee peut en témoigner.

Lene veut entendre ce genre d’histoires. Lullaby perd son regard sur son verre devenu vide et propose plutôt un autre coup à boire. Tout en sachant finalement qu’elle ne parviendra probablement pas à échapper à la discussion sur les catastrophes de mariage. En même temps c’est assez marrant. Elle en discute parfois avec ses frères. Ça arrive et ça les amuse, eux. Sans réaliser comme leur sœur est loin de rire quand elle est confrontée à une situation pareille pour sa part.

«- Ok»

Bee regarde les ingrédients sur la table, attrape le citron, la menthe, la limonade, boudant l’eau gazeuse. Elle réalise le mojito rapidement et donne finalement son verre à Lene, non sans avoir glissé quelques glaçons dans celui-ci, avant qu’elle-même n’attrape de quoi se faire une pina colada. Une vraie, au jus d’ananas et crème de coco, avec du rhum blanc et du ambré. Blindée de glaçons.

«- Oh ça va des choses les plus anodines aux plus délicates. Tu va avoir la mère du marié qui déteste la promise, mais ça… ça passe, c’est gérable. Tu as les ex qui débarquent parfois. Les mariés qui ne se présentent pas le jour j ou qui arrivent en retard, pendant que tu gère l’angoisse du compagnon esseulé. Puis tu as les plus graves je dirai. Comme… trouver le marié dans une pièce avec la demoiselle d’honneur. Genre sans pantalon. A juste… trois heures de la cérémonie ? Et tu ne peux rien dire à la future épouse. Juste la regarder ruiner sa vie, en essayant de ne pas avoir l’air trop crispé. C’est à peu près aussi gênant que quand le futur époux te fait des avances.» elle grimace. «Mais la plupart du temps, ça se passe bien, j’te rassure ! Sinon je n'exercerai déjà plus, je crois.» raconte-t-elle.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyLun 15 Juil 2019 - 19:16

and all along, came the rain


Evidemment que Lullaby ne pouvait pas aborder le sujet de son métier et des situations impossibles dans lesquels les mariés pouvaient la mettre sans s’attendre à ce que Lene rebondisse dessus. Cette fille vit pour le drama et les scandales provoqués par les autres – depuis qu’elle ne peut plus susciter les siens – sont toujours un élément dont elle raffole. Ne restait donc à l’influenceuse qu’à partager des anecdotes un peu juteuses maintenant qu’elle avait toute l’attention de la brune. Quoique ça, elle l’avait déjà depuis plusieurs minutes en fait puisque comme auparavant, Lene n’arrive pas à défaire ses yeux de ses petites mimiques enfantines. «- Ouai, ça arrive. Pas toujours non plus mais de temps en temps. On pense toujours que le mariage c’est forcément un jour merveilleux, mais la vérité c’est que c’est aussi un gros moment de stress.» Hum .. Mouais .. Elle hausse les épaules. Est-ce que les gens ne font pas justement appel à ses services pour s’éviter ce stress ? Elle ne dit rien parce qu’elle avoue sans mal que si elle devait se faire passer la corde au cou, elle ne serait pas sereine non plus, rien qu’à voir comment le simple fait d’être sérieuse dans une relation a réussi à la faire flipper. Ce serait du beau. Mais Lulla ne semble disposée à en raconter trop tout d’suite, au lieu de ça, elle se dévoue pour resservir Lene et ça n’est pas une mauvaise chose puisque quitte à écouter des histoires, autant le faire avec un verre en main. Il suffit de deux en trois mouvements pour que son verre soit servi. Celui-ci une fois posé devant elle, elle le lève afin de trinquer à la blonde avant de relancer pour connaitre les anecdotes amusantes de son métier qui apportent sûrement plus de rêve que celui de Lene. «- Oh ça va des choses les plus anodines aux plus délicates. […] Mais la plupart du temps, ça se passe bien, j’te rassure ! Sinon je n'exercerai déjà plus, je crois.» conclut Lene alors qu’elle accuse un peu le choc de ce qu’elle apprendre. « Attends ! Tu veux dire que les nanas sont cocues avant même d’être mariée et tu les laisses faire ? » Oui, c’est ça la partie qui scandalise le plus Lene, le fait qu’on laisse quelqu’un aller à l’autel avec une personne qui n’est clairement pas fait pour elle. « Mais un truc comme ça, ça peut pas se gâcher, elles bâtissent leur vie sur des mensonges. » hallucine Lene tout en se disant que ça, ça aurait pu être la punition parfaite pour Eva si Lene avait véritablement manqué d’altruisme. Enfin tout est relatif. Toujours est-il que là, elle parait un peu refroidie parce que c’est pas cool de son opinion. Toute vérité est selon elle bonne à dire, même les plus blessante.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyLun 15 Juil 2019 - 23:35

and all along, came the rain
Lene & Bee


Oui, ça arrive parfois. La femme cocue avant même le début du mariage. Mais elle ne peut rien leur dire Lullaby, parce que rendu à ce moment là, elle n’a plus vraiment le temps de prévenir la mariée de quoi que ce soit. De toute façon, les dîtes mariées n’accepteraient pas la vérité. Tout ça pour que le mariage soit simplement retardé de quelques semaines. Bee grimace. C’est la partie la moins cool de son boulot. Parce que l’amour, la belle y croit et elle croit au mariage, elle y croit dur comme fer à cette symbolique, à la beauté de cet engagement. Sauf que de toute évidence son boulot lui apprend qu’il faut aussi se méfier parfois, que l’homme ou la femme que l’on épouse n’est pas forcément celui que l’on pense.

«- Elles n’écouteraient pas. Je ne suis que la Wedding Planner. Je ne suis pas une amie et je n’ai pas de preuves. Mais c’est arrivé peut-être trois fois, que je sois sûre d’une infidélité. C’est vraiment pas le genre de moment que tu apprécie, j’avoue que c’est… paralysant.»

Elle préfère quand-même quand tout se passe bien, forcément. Quand elle ne regarde pas une nana ou un type faire le mauvais choix, prendre la mauvaise décision. Parce que ça la mine d’assister impuissante à ce genre de choses, tout en sachant de toute façon qu’elle ne peut souvent rien faire dans ce genre de cas. Et il y a sûrement un tas de fois où elle ne le découvre simplement pas. La demoiselle doit organiser des mariages, pas enquêter sur les mariés. Les petites choses coupables qu’elle découvre sont toujours le fruit du hasard.

«- Oui. J’aimerais tellement pouvoir le dire, avoir une chance de… d’être prise au sérieux. Mais ce n’est pas le genre de choses que tu va croire de la part d’une parfaite inconnue. La plupart du temps t’y crois déjà pas quand ça vient de tes copines, alors là…»

Mais la jeune femme devrait quand-même le dire peut-être quand elle le découvre, prendre le risque de faire capoter le mariage pour être honnête avec l’époux dupé. Pour être en phase avec ses propres valeurs, elle qui ne pourrait jamais tromper qui que ce soit.

«- C’est tellement le genre de moments où tu ne sais pas ce que tu peux faire. J’veux dire, chaque fois que je l’ai découvert c’est par le plus grand des hasard, en croisant les amants ensemble ce qui ne se produit toujours que le jour J à quelques instant de l’instant T…» elle soupire. «Je m’en passerai bien…»
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyMar 16 Juil 2019 - 21:08

and all along, came the rain


Est-ce que Lene se gênerait pour crier à une future mariée qu’elle est cocue et qu’il faudrait qu’elle arrête tout au lieu de perdre son temps ? C’est totalement quelque chose qu’elle ferait. Loin d’elle l’idée d’être une justicière ou quoi que ce soit, c’est une question de principe : quand on est cocue, on aime à le savoir même quand c’est dur à entendre. En tous les cas, il est hors de question qu’elle se mette en situation de cautionnement des actes auxquels elle a assisté. Evidemment, ce n’est pas l’opinion populaire et clairement pas celle de Lulla. Elle ne devrait même pas en être surprise, venant d’une nana qui reste dans son placard, ça parait naturel qu’elle ne cherche pas à faire des vagues en se mettant dans une position difficile. C’est regrettable. Lene a toujours déploré la lâcheté. «- Elles n’écouteraient pas. Je ne suis que la Wedding Planner. Je ne suis pas une amie et je n’ai pas de preuves. Mais c’est arrivé peut-être trois fois, que je sois sûre d’une infidélité. C’est vraiment pas le genre de moment que tu apprécies, j’avoue que c’est… paralysant.» avoue Lulla devant le regard quelque peu jugeant de Lene qui se retient de lui répondre qu’elle devrait insister, quitte à ne pas être entendue, mais au moins pour savoir qu’elle est droite dans ses bottes. Après, chacun culpabilise pour ce qu’il veut mais observer quelqu’un se marier en sachant qu’il vit un mensonge, Lene n’en est pas capable. Elle ne l’a même pas souhaité à sa propre sœur. «- Oui. J’aimerais tellement pouvoir le dire, avoir une chance de… d’être prise au sérieux. Mais ce n’est pas le genre de choses que tu va croire de la part d’une parfaite inconnue. La plupart du temps t’y crois déjà pas quand ça vient de tes copines, alors là… » « Je ne sais pas, en général, si c’est là au mariage, c’était déjà là avant et le doute avec. » Sous-entendue que seule une idiote est incapable de se rendre compte que son copain a vu ailleurs, ou alors, elle a épousé le premier venu. Enfin, on arrêtera pas l’avis tranché de Lene sur le sujet. Avis qu’elle se retient de partager afin de ne pas gâcher la suite de cette soirée. «- C’est tellement le genre de moments où tu ne sais pas ce que tu peux faire. J’veux dire, chaque fois que je l’ai découvert c’est par le plus grand des hasard, en croisant les amants ensemble ce qui ne se produit toujours que le jour J à quelques instant de l’instant T… Je m’en passerai bien…» « Est-ce que tu es sûre que ce ne sont pas les conséquences qui t’font peur ? » Celle de la mauvaise presse. De la cliente insatisfaite. Ce genre de chose. Mais parce que Lene ne veut pas entrer sur un terrain aventureux, elle se décide à mettre à exécution son invitation d’un peu plus tôt en invitant sa jeune amie à danser. « Je crois que c’est le moment pour danser. » pointe Lene avec un sourire tout différent de l’expression qu’elle arborait quelques secondes plus tôt. « Tu espérais tout d’même pas que j’oublie. » pointe t-elle tout en guidant la donzelle loin de son siège avant de l’emmener danser. Lene ne se prive pas pour ce qui est de la proximité même si elle garde en tête de ne pas trop embarrasser Lulla. « Small to say the least. Both a little scared. Neither one prepared. Beauty and the Beast. Ever just the same. Ever a surprise. Ever as before. Ever just as sure as the sun will rise” Oui, parce qu’il avait fallu que du Disney s’entonne.
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyMar 16 Juil 2019 - 22:14

and all along, came the rain
Lene & Bee

Les demoiselles qui pensent épouser l’homme de leur vie n’ont pas envie d’entendre, le jour de leur mariage, qu’elles font fausse route. Elle n’écouterait pas les propos de la Wedding planner si cette dernière tentait de les prévenir, parce qu’on croit rarement les propos des autres à propos de notre compagnon. L’amour a cette capacité à vous rendre aveugle, à dresser des barrières entre vous et le reste du monde. Trop d’amis n’osent pas dire ce qu’ils pensent du chéri d’un proche, simplement parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas entendus, pas écoutés. Alors elle ne peut rien dire Lullaby, elle ne peut rien faire, même si elle voudrait être en mesure d’éviter à certaines jeunes filles de faire une telle erreur. Ou à certains hommes aussi, car les femmes savent tromper, elle aussi. Elles ont beau se poser bien souvent en victimes, elles ne le sont pas toujours.

«- Ils ne doutent pas toujours. Tu sais ce qu’on dit après tout, l’amour ça vous rend aveugle. Bien souvent, ce n’est vraiment pas exagéré. Et puis tu as ceux qui ne veulent pas voir l’évidence, qui devraient avoir des doutes mais qui repoussent tout ça, parce qu’ils ne veulent pas l’accepter. Tu ne peux pas faire grand-chose dans ce genre de cas.»

Elle continu de raconter les faits, Lullaby, mais Lene ne peut pas s’empêcher de penser que ce sont peut-être les conséquences et la peur de celles-ci qui font que la demoiselle ne dit rien aux pauvres futurs mariés dupés. Est-ce cela ? Il ne semble pas à la demoiselle. Seulement elle ne saurait pas comment s’y prendre. Mais Bee n’a pas le temps de se défendre que Lene lui propose d’aller danser, avant de demander si la cadette n’espérait pas qu’elle ait oublié. La jeune femme doit bien admettre qu’elle avait peut-être un peu ce genre de pensées, oui. Mais Lene ne lui laisse pas le choix de la suivre ou pas et la jeune femme se retrouve bientôt sur la piste de danse, entraînée par son ex.

C’est à ce moment qu’un disney décide de commencer et en même temps qu’elles dansent, Lene se met à chanter. Bee met un peu plus de temps à se lancer, mais entonne la chanson à son tour, en essayant d’oublier les paires d’yeux qui pourraient traîner sur elle, songeant qu’ici elle ne craint pas grand-chose car l’endroit est sûr.

«- Tale as old as time, tune as old as song, bittersweet and strange, finding you can change, learning you were wrong !»
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Message(#)and all along, came the rain (lulla) EmptyMer 17 Juil 2019 - 22:32

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Elle n’avait pas ouvert la bouche sur sa pensée entière, devinant sans mal que de le faire mettrait fin à cette conversation. Elle avait réfléchit à une façon de faire comprendre son avis tout en posant à Lulla quelques questions sur les raisons la poussant à ne pas être totalement honnête avec ses clientes. A l’écouter se justifier, Lene en conclue assez rapidement mentalement et verbalement que ce sont les conséquences d’une vérité venant qui pourrait la refroidir à l’idée de dire aux concernés que leurs promis(es) ne sont pas toujours ce qu’ils paraissent. Ce ne serait pas la première fois que Lullaby aurait eu peur du qu’en dira-t-on et elle ne serait pas surprise qu’une fois encore, elle choisisse de faire simplement ce qu’on attend d’elle. C’est un choix de vie qu’elle se garde de critiquer pour la simple raison que Lullaby n’est pas une proche et que si Lene n’a pas réussi à lui ouvrir les yeux quand elles s’aimaient, elle n’y arrivera pas maintenant qu’elles se sont oubliées. «- Ils ne doutent pas toujours. Tu sais ce qu’on dit après tout, l’amour ça vous rend aveugle. Bien souvent, ce n’est vraiment pas exagéré. Et puis tu as ceux qui ne veulent pas voir l’évidence, qui devraient avoir des doutes mais qui repoussent tout ça, parce qu’ils ne veulent pas l’accepter. Tu ne peux pas faire grand-chose dans ce genre de cas.» Elle reste sceptique, si l’amour peut rendre aveugle, il reste tout de même des limites. Maintenant, elle peut dire qu’elle a été amoureuse, qu’elle sait ce que c’est quand ça prend aux tripes, mais il reste des choses que la dignité humaine ne peut pas tolérer. Chose difficile à expliquer à quelqu’un qui n’a pas la fierté de la Adams. C’est pourquoi, au lieu de s’enfermer dans un débat stérile, elle choisit d’entrainer son ex-petite amie sur la piste de danse. Bien sûr que Lene ne calcule pas un seul regard dans leur direction. Elle ne saurait même pas dire s’il y’en a tellement c’est banal à ses yeux que de danser entre fille. Et la musique finit par les entrainer assez pour qu’elles se retrouvent à en chantonner le refrain, Lene n’hésite pas à mettre le paquet jusqu’à faire tourner la jeune femme. Son attention qui continue à ne pas être perturbé par qui que ce soit. Après tout, elles sont entourées d’amis ici, de gens qu’elles connaissent. Que peut-il arriver ? Et alors que Lene commence à se rapprocher et à balader une main dans les cheveux de la jeune femme – parce que ceux-ci doivent la gêner m’voyez – elles sont interrompu par Charlotte, la commère de la bande, une fille qui s’est juste avérée être une connaissance commune et que Lene n’apprécie pas vraiment. « Salut les filles ! Je ne vous avais pas vu, j’ignorais que vous aviez remis le couvert ! » Pointe t-elle, mettant les pieds dans le plat de façon si grotesque que ça en a l’air fait exprès et fatalement suite à cette remarquer, l’étreinte entre les deux jeunes femmes se défait pour revenir à la normale, avec une bonne distance. « On aurait peut-être dû t’envoyer un faire-part, c’est ça ? » Argue Lene avec son sarcasme habituel, elle n’a jamais aimé les met-le-brin.
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