Assez parlé, de toute évidence, car Lene décide d’entraîner son ex petite-amie sur la piste de danse et cette dernière ne peut pas refuser, comme elle s’est engagée à danser, un peu plus tôt. Forcément, Lene n’a pas oubli » ça alors rapidement, la wedding planner se retrouver sur la piste de danse à devoir danser. Une situation relativement anxiogène pour celle qui est toujours traumatisé par l’homophobie dont elle a été la victime il y a de cela des années. Mais il n’y a que des amis ici, ou des amis d’amis, alors elle ne craint rien la demoiselle, si ? Elle songe que non, probablement pas, c’est une soirée entre potes, rien de plus. Pas de presse, pas de photos sur le web, rien pour l’atteindre, rien pour la blesser, rien pour lui faire mal. Rien pour dire qu’elle est une erreur de la nature, quelque chose qui ne devrait pas exister, que l’on devrait supprimer, soigner, corriger. Toutes ces horreurs qu’on lui a déjà dit à une époque.
La jeune femme essaie d’oublier tout ça, comme Lene commence à chanter et l’entraîne finalement avec elle. Parce que Lullaby commence à chanter à son tour. Disney ça met toujours tout le monde d’accord, après tout. Non ? Si. Evidemment. Tout le monde sait cela après tout. La jeune femme se laisse entraîner par la musique, ou par les mouvements de Lene, elle ne sait pas trop. A moins que ce ne soit leurs regards ancrés l’un dans l’autre, ou l’alchimie qu’elles partagent, qui ne s’est semble-t-il jamais vraiment éteinte ou qui renait de ses cendres ce soir, tel un phénix. Parce que Bee ne quitte plus sa partenaire des yeux, se sentant comme incapable de regarder ailleurs. Elle est toujours aussi belle, Lene, que s’en est presque douloureux.
La main de la brune qui se perd dans ses cheveux, et Lullaby mordille légèrement sa lèvre inférieure en la fixant, comme elles se sont rapprochées, sans même que la wedding planner ne s’en rende compte. Et le temps s’est comme suspendu pour elle, le regard perdu dans celui de Lene, en même temps que le monde autour d’elles a comme disparu aux yeux de l’influençeuse. Et elle retrouve ces mêmes sensations qu’il y a huit ans en arrière. Comme si elles ne s’étaient jamais quittées, quand c’est pourtant le cas. Le frère de Lene avait dût en être soulagé, à l’époque. Que dirait-il ce soir, s’il voyait sa sœur aussi près de Bee ? Cette dernière s’en fou. C’est leur moment, des années plus tard. Sans la connerie des autres, où en seraient-elles aujourd’hui ? Et sans ses peurs ? Sans sa propre bêtise, peut-être ? Ces pensées, forcément, se pressent dans l’esprit de la demoiselle. Mais elle n’a pas de réponse à cette question et elle n’en aura peut-être jamais.
Leur bulle éclate pourtant, avec l’arrivée de Charlotte auprès d’elles, qui casse tout en mettant les pieds dans le plat. En étant là, tout simplement. Elle ne voit pas qu’elle dérange, celle-là ? Qu’elle interrompt un truc ? Parce que leur étreinte s’achève ainsi, brusquement et les deux femmes retrouvent entre elles une certaine distance de sécurité. Bee tourne la tête dans la direction de la nouvelle venue, peut-être un peu frustrée par cette intervention, en même temps que ses joues se parent d’une légère couleur rouge. Elle ne dit rien, Bee. Lene se charge de répondre, en semant un peu plus le doute dans l’esprit de Charlotte. Parce que dit comme ça, ça pourrait vraiment faire croire que les deux filles sont de nouveau ensemble, mais ce n’est pas le cas.
«- Sans parler d’un faire part, vous auriez put l’dire aux copines !» proteste Charlotte. «- On est pas ensemble.» coupe Bee. «Mais même si c’était le cas on ne serait pas obligé de vous le dire de suite.»
Elle rougit un peu, Bee. Parce qu’elle ne sait même pas bien si ce qu’elle vient de dire est clair ou pas. Ou comment Lene peut le prendre, à présent. Elle mentirait, si elle disait qu’elle n’en veut pas un peu à Charlotte de s’être pointée maintenant. Elle garde en elle comme un goût d’inachevé à présent, qu’elle ne sait comment faire passer, alors que son cœur cogne toujours follement dans sa poitrine. Et l’image d’Alexandre vient s’imposer à son esprit un instant, y semant un peu plus de doutes.
Dernière édition par Lullaby Watson le Lun 22 Juil - 1:56, édité 1 fois
D’humeur langoureuse, Lene entraine Lulla sur la piste de danse. Elle a conscience que sa démarche rend la jeunette quelque peu mal à ‘aise, elle le devine aisément à sa façon de regarder partout autour d’elles si quelqu’un n’est pas en train de pointer du doigt alors que Lene ne voit rien de plus normal que ce qu’elles sont en train de faire. Elles dansent gentiment et même si d’aventure, Lene venait à embrasser ses lèvres, elle sait que ce serait tout aussi naturel qu’avec n’importe qui d’autre. Mais, la brune n’osera pas cependant. Elle s’attend beaucoup trop à ce que son ex lui file entre les doigts, prise de terreur à propos des « qu’en dira-t-on » qui ont causé leurs ruptures des années auparavant. Elle espère qu’en chatonnant la chanson de fond, elle parviendra à la mettre à l’aise et elle commence à y croire quand elle l’entend chanter à son tour et que ses yeux se plantent dans les siens, lui faisant ressentir un p’tit peu plus qu’un simple ravissement à l’idée de la revoir mais plutôt un p’tit rappel de ce que c’était qu’être avec elle. Rapidement, ce sont ses doigts qui partent à l’exploration de sa chevelure, à défaut d’autre chose. Le moment est un peu fort, avant d’être définitivement interrompu par une arrivée inopinée.
Charlotte, c’était le genre de copine dont on se passerait bien. Celle qu’on a acceptée dans la bande par pitié et à laquelle on s’est habituée. La commère que personne n’aime, mais qui a assez d’argent pour qu’on n’ose pas se sortir de ses petits papiers. Lene lui avait toujours fait peur et à ce moment précis, la brune tente de lui faire le regard l’invitant à ne pas s’éterniser sous peine de l’agacer et de ses prendre une remarque aussi violente que vraie. «- Sans parler d’un faire part, vous auriez put l’dire aux copines !» Et c’est justement là que Lene lui répondrait qu’elles ne sont pas copine, mais au lieu de ça, c’est Lullaby qui répond, ce qui est préférable. «- On est pas ensemble.» statue la jeune femme, sans que Lene ne le prenne comme une façon de s’autodéfendre du fait d’être bisexuelle mais plutôt comme un fait qu’elle énonce et complète. «Mais même si c’était le cas on ne serait pas obligé de vous le dire de suite.» Ou tout court, s’empêche de répondre Lene.
« Je pense que tu ferais mieux d’aller voir là-bas si j’y suis. » ajoute Lene, calmement, en pointant du nez le reste de ses copines qui doivent extrapoler sur la conversation qui se joue. Elle n’en dit pas plus, son ton est assez autoritaire pour lui donner une idée de la façon dont elle pourrait réagir. Lene n’avait jamais été une gentille fille et Charlotte le savait. Elle n’avait pas vraiment d’amie ici, juste des personnes trop terrorisées par elle pour ne plus l’inviter. Charlotte finit par s’en aller et Lene se tourne vers son ex, constatant que leur chanson de fond est finie. « Et bien, je crois qu’on s’arrêtera là pour la partie exercice. On travaillera le jeu de jambe plus tard. » Evidemment, là, il n’est que question de danse. Silencieusement, elle regagne sa place, accompagnée de Lulla, puis son verre à nouveau en main, elle ne peut s’empêcher de remarquer. « Dis moi, comment ça se fait que tu es là ce soir ? » demande Lene, curieuse avant de comprendre qu’elle doit expliquer sa question. « Parce que je veux dire, moi, j’ai pas d’amie, j’ai que ces filles là si je veux voir du monde. Mais toi, tu peux carrément te passer de greluche dans le genre de Charlotte pour sortir. »
La bulle explose, subitement, comme elle s’est dressée, finalement. Il suffit d’un petit rien, d’une intervention, pour que la tension née entre elle, vestige de leur relation passée, ne retombe. L’intervention de Charlotte qui jubile devant un bon potin, quand il n’y a rien à raconter. Parce que Lene et Bee ne sont pas de nouveau ensemble. Elles ne sont que deux âmes esseulés qui se sont retrouvés le temps de danser. Et si Charlotte n’était pas intervenu, que ce serait-il passé ? Alors qu’elle dévisage l’incorrigible commère, Lullaby se surprend à se demander si Lene l’aurait embrassé. Si elles avaient eut quelques minutes de plus pour elle. Peut-être. Et l’aurait-elle laissé faire, Bee ? Probablement. Prise par l’instant, prise par la tension entre elle ou par cet effet que Lene continu d’avoir sur elle à priori, elle l’aurait probablement laissé approcher, Bee. Mais au lieu de ça, le rythme cardiaque redescend et elle nie être avec Lene. Parce que non, l’histoire n’a pas repris entre elle. Pas ce soir et peut-être jamais. Elle a toujours si peur Bee, trop peur pour qu’elles puissent recommencer. Trop peur pour que Lene accepte et trop peur pour que Bee accepte de prendre le risque de la blesser de nouveau.
Charlotte rougit jusqu’aux oreilles, quand Lene lui conseille d’aller voir plus loin et elle ne se fait pas prier pour dégager le plancher, retrouver d’autres amies pour cancaner, en laissant derrière elle les deux anciennes amantes. La bulle brisée, la chanson terminée, il ne leur reste plus qu’à retrouver leurs places. Bee acquiesce, quand Lene affirme que c’est assez pour ce soir, qu’elles travailleront le jeu de jambe une autre fois. Prétexte pour se revoir ? Peut-être. Elles savent toutes deux que le jeu de jambe de la wedding planner est loin d’être mauvais, du fait de ses années de patinage. Quand on créé la magie du bout d’une lame sur la glace, on dispose d’assez de grâce sur un plancher et d’un pas léger.
Elle ne comprend pas la question, Bee et Lene semble le comprendre, comme elle explique d’avantage celle-ci, objectant que Charlotte n’est pas de la plus agréable des compagnies. Non, Bee doit bien l’admettre mais elle hausse les épaules. Parce que Charlotte n’a rien à voir avec sa présence ici ce soir, loin de là.
«- J’ai été invitée par Lise en fait.» explique-t-elle. «J’ai pensé que ça pourrait être sympa et comme je n’avais rien de prévu…. Mais je ne regrette pas d’être venue.»
Ouai, parce que peu importe la qualité de la soirée, elle a revu Lene et la demoiselle doit bien admettre que ça lui a fait plaisir, de revoir son ex. D’avoir un peu des nouvelles de cette dernière. Ce qui fait un point positif dans cette soirée, en fin de compte. D’autant qu’il y a quelques personnes que Bee apprécie ici. Pas spécialement Charlotte, mais quelques autres.
«- T’façon, Charlotte, on ne la changera pas. Elle était déjà comme ça y’a huit ans hein…» souligne Bee.
C’était à s’y attendre que Lene prenne un air menaçant. Non pas qu’elle soit véritablement dérangée par la présence de Charlotte mais surtout par l’attitude de celle-ci et le fait que sa question soulève des problématiques – et un souvenir – que Lene aimerait ne pas avoir à traiter présentement. Suggérer une remise en couple est probablement la meilleure façon de faire fuir Lullaby à nouveau et si un tel comportement passera toujours aussi difficilement auprès d’elle, celle qui l’aura provoqué aura énormément de soucis à se faire. C’est juste un fait. Mais, au lieu de pendre ses jambes à son cou, Lulla répond et Lene exhorte l’intruse à s’en aller avant que les choses ne chauffent. Bien sûr, en regagnant leurs places, Lene pourrait poser de frontal la question à son ex sur le niveau de gêne occasionnée mais parce qu’elle préfère que ce sujet reste un non-dit pour profiter de ces retrouvailles sans réveiller de vieilles rancœurs, elle ne le fait pas. Elle s’étonne juste du fait qu’elle soit finalement là. Après tout, Lullaby peut fréquenter mieux. «- J’ai été invitée par Lise en fait.» Le regard de Lene se pose automatiquement sur la jeune femme en question. Elle n’avait même pas pris la peine de la saluer. «J’ai pensé que ça pourrait être sympa et comme je n’avais rien de prévu…. Mais je ne regrette pas d’être venue.» affirme-t-elle, ce qui n’est pas ce que Lene suggérait, juste que y’avait pas de mal à être passée à autre chose. «- T’façon, Charlotte, on ne la changera pas. Elle était déjà comme ça y’a huit ans hein…» rajoute t-elle, peut-être pour défendre la gourgandine contre ce que Lene pourrait prévoir dans sa tête comme plan visant à la faire redescendre sur Terre. Après tout, la brune a toujours une teigne. Lullaby ignore peut être qu’elle s’est aussi grandement assagie. Peut-être parce que l’âge adulte a enfin été atteint. « Je vois. » explique Lene en haussant les épaules. Elle, elle est là par dépit, parce que des fois, il faut bien sortir mais certainement pas par plaisir de revoir des nanas dont les sujets de conversation ne l’attirent au final que trop peu. « Et bien, c’est cool que tu souhaites donner de ton temps aux vieilles copines. » Elle n’irait pas jusqu’à qualifier ce temps de perdu mais bon. « J’y pense, t’as été invitée à la crémaillère d’Emily ? Que je sache si je dois m’attendre à t’y recroiser. » demande Lene avant de plaisanter. « Ce serait drôle après tout. » Ou pas vraiment. Déjà parce qu’elle n’est pas sûre d’avoir envie d’y venir et surtout parce qu’elle est encore moins sûre du fait que ce type de retrouvaille soit une bonne chose. Cela dit, Lullaby a la chance récente de ne pas être la dernière personne à avoir piétiné son amour-propre, ce qui n’est pas tout mal. « Je pense que je devrais rentrer. » termine t-elle par annoncer, parce qu’après tout, c’était déjà dans ses plans avant de croiser la blonde. « C’était chouette de se voir. »
Charlotte, ça a toujours été la petite commère de la bande, rien de nouveau sous le soleil. La demoiselle était déjà ce genre de fouine à une certaine époque et force est de constater qu’elle n’a pas changée au cours des huit dernières années. Bee ne sait pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose, mais les faits sont les faits tout simplement. Elle ne défend pas vraiment Charlotte, elle mentirait si elle disait qu’une partie d’elle n’en voulait pas à cette dernière pour son intervention inopinée. Elle a interrompu quelque chose, Charlotte. Quoi exactement, Bee n’en sait rien, mais elle a fait exploser leur petite bulle. Elle ne fait s’énoncer une vérité. D’autant que ça ne leur apporterait pas grand-chose d’en tenir rigueur à la jeune fille. Elle a le chic pour mettre les deux pieds dans le plat, parfois même sans s’en rendre compte et elle cherche désespérèrent l’attention de la bande.
"- Je ne vois pas pourquoi ça changerait."
Bee n’a pas oublié d’où elle vient en même temps qu’elle a goûté à la notoriété. Elle sait encore qui elle est et ne s’est pas peru en chemin. On n’aurait pas manqué de lui faire une remarque si ça avait été le cas, d’ailleurs. Ses parents s’en seraient chargés, ou ses frères. Son cousin, sa cousine, ses proches. On l’aurait fait redescendre rapidement sur telle, oui, si la demoiselle avait oublié le plus important dans une vie : ses racines.
"- Emilie m’en a parlé tout à l’heure oui."
Il semblerait que les filles vont se recroiser, de fait. Elles ne se sont pas vu depuis huit ans et voilà désormais que le destin prend un malin plaisir à les remettre l’une sur la route de l’autre, de toute évidence. Ça ne la dérange pas, Bee. Ça lui a fait plaisir de revoir Lene. Même si les circonstances peuvent semble particulières entre elles. Même si certains pourraient s’en étonner. Parce que tout le monde ne prend pas plaisir à revoir un ex. Mais c’est son cas, si la demoiselle veut être honnête.
"- Il est déjà si tard ?" s’enquit la jeune femme.
La blondinette s’étonne, en jetant un coup d’œil à sa montre comme Lene dit vouloir rentrer. Minuit sonne et Cendrillon disparaît, n’est-ce pas ainsi que fonctionne le conte ? Il semblerait. Et Lene a décidé de jouer les princesses en fuite, ce soir. Bee acquiesce d’un hochement de tête. Peut-être que la soirée ennuie Lene, simplement. C’est l’idée qui vient frôler l’esprit de la jeune femme, malgré les dires de son ex. Parce qu’elles ne sont plus que deux exs et c’est Bee qui est partie. Alors peut-être que Lene, malgré ses mots, lui en veut encore, même si l’eau a coulé sous les ponts depuis ? C’est la question qui vient frapper l’esprit de la demoiselle.
"- C’était sympa oui..." admet-elle. "Bonne nuit, alors. A une prochaine fois."
Elles se séparent ce soir, de nouveau. Qu’elle autre fin pouvaient-elles espérer ? Aucune, probablement. Mais elles se retrouveront. Le destin semble avoir décidé de s’amuser. Et comme Lene quitte la fête, Bee se fond dans la foule, y retrouvant quelques connaissances avec qui papoter.
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Assez parlé, de toute évidence, car Lene décide d’entraîner son ex petite-amie sur la piste de danse et cette dernière ne peut pas refuser, comme elle s’est engagée à danser, un peu plus tôt. Forcément, Lene n’a pas oubli » ça alors rapidement, la wedding planner se retrouver sur la piste de danse à devoir danser. Une situation relativement anxiogène pour celle qui est toujours traumatisé par l’homophobie dont elle a été la victime il y a de cela des années. Mais il n’y a que des amis ici, ou des amis d’amis, alors elle ne craint rien la demoiselle, si ? Elle songe que non, probablement pas, c’est une soirée entre potes, rien de plus. Pas de presse, pas de photos sur le web, rien pour l’atteindre, rien pour la blesser, rien pour lui faire mal. Rien pour dire qu’elle est une erreur de la nature, quelque chose qui ne devrait pas exister, que l’on devrait supprimer, soigner, corriger. Toutes ces horreurs qu’on lui a déjà dit à une époque. 
D’humeur langoureuse, Lene entraine Lulla sur la piste de danse. Elle a conscience que sa démarche rend la jeunette quelque peu mal à ‘aise, elle le devine aisément à sa façon de regarder partout autour d’elles si quelqu’un n’est pas en train de pointer du doigt alors que Lene ne voit rien de plus normal que ce qu’elles sont en train de faire. Elles dansent gentiment et même si d’aventure, Lene venait à embrasser ses lèvres, elle sait que ce serait tout aussi naturel qu’avec n’importe qui d’autre. Mais, la brune n’osera pas cependant. Elle s’attend beaucoup trop à ce que son ex lui file entre les doigts, prise de terreur à propos des « qu’en dira-t-on » qui ont causé leurs ruptures des années auparavant. Elle espère qu’en chatonnant la chanson de fond, elle parviendra à la mettre à l’aise et elle commence à y croire quand elle l’entend chanter à son tour et que ses yeux se plantent dans les siens, lui faisant ressentir un p’tit peu plus qu’un simple ravissement à l’idée de la revoir mais plutôt un p’tit rappel de ce que c’était qu’être avec elle. Rapidement, ce sont ses doigts qui partent à l’exploration de sa chevelure, à défaut d’autre chose. Le moment est un peu fort, avant d’être définitivement interrompu par une arrivée inopinée.