Dimanche matin, le soleil levé depuis quelques heures tout juste, Lullaby grimace un peu en sortant du lit. La demoiselle aurait bien aimé dormir un peu, puisqu’elle n’a pas de mariage de prévu aujourd’hui, aucune obligation à remplir… mais les enfants des voisins sont déjà dehors avec les petits cousins en vacances et ce petit monde fait du bruit, évidemment, tout en jouant. Lullaby soupire un peu en s’étirant, jetant un regard à l’horloge. Neuf heures. Si elle espérait dormir plus longtemps, elle doit faire un trait sur cette volonté, parce qu’elle sait très bien que maintenant, elle ne parviendra pas le moins du monde à se rendormir. Alors elle s’assoit sur ses rêves de grasse matinée et quitte le lit pour enfiler un leggins, un t-shirt violine, avaler une banane et un peu de skyr avec quelques topping, avant de sortir pour courir un peu, chercher à entretenir la forme, la condition sine qua non pour continuer de faire tout ce qu’elle fait et pouvoir continuer le patinage artistique. Course, renforcement musculaire, même si ce n’est pas au premier rang de son existence et qu’elle n’aime pas ça plus que ça, Bee s’astreint à pratiquer ces activités pour rester en bonne santé.
Il fait beau et les coureurs sont nombreux dans la ville, profitant des heures encore fraîches de la journée. Au pas de source, Lullaby prend la direction du parc dans lequel elle a l’habitude d’aller courir. Un coin de verdure en pleine ville, pour décompresser un peu, parce qu’elle préfère courir là qu’au milieu des voitures. Et elle s’élance alors sur la piste, contrôlant la respiration, jetant de temps à autre un regard à sa montre qui calcule les pas, le rythme cardiaque, sa vitesse.. Pourtant, elle ne va pas au bout de sa course Bee aujourd’hui et elle ralentie bientôt comme une silhouette familière est dans le même parc, justement. Lene. Bee l’observe quelques secondes, cherchant son souffle, avant de rejoindre la jeune femme.
"- Salut… T’es pas en train de faire la marmotte de ces heures toi ?" remarque Bee, se souvenant que Lene aimait dormir. Pas un reproche, seulement un constat.
Elle venait de passer la pire nuit de sa vie. Encore bien plus pire que cette fois où Teodora l’a emmené dans un festival qui avait duré vingt-quatre de suite où elle n’avait pas pu dormir et où elle avait consommé drogue sur drogue, si bien qu’elle avait gerbé sa vie tout en s’amusant au beau milieu de gens qui lui avait pris la tête, la musique lui ayant causé en parallèle une sacrée migraine. Lene avait l’impression d’avoir vécue à nouveau cette nuit tant elle était mal au réveil et la raison de ce brusque retour en arrière : l’embryon de six semaines qui se développait dans son ventre et qui commençait à faire tout ce que les joies de la grosses promettait, c’est-à-dire : rejeter le moindre aliment qu’elle ingurgite et la privait de sommeil parce que c’est bien trop fun que de lui coller des suées. Elle fait le compte Lene, six semaines, c’est bien trop peu. Elle en avait encore trente-deux à vivre comme ça. Elle n’est pas prête. A défaut d’avoir un partenaire de vie disposé à être là (parce que clairement, elle n’imagine pas Anwar lui tenir sa tignasse pendant leur rejeton rejette ce qu’elle mange) elle a Patacroute, son chien fidèle qui lui tient compagnie, quitte à passer lui aussi, un sacré mauvais nuit. Alors qu’elle est parvenue à s’assoupir au petit matin, c’est lui qui lui tient chaud en s’étant endormi collé à elle sur le carrelage froid. Quand Lene s’éveille, c’est la sale gueule. Dans sa cuisine, elle réalise que le café lui est interdit et qu’elle ne peut rien faire pour faire dégager cette fausse gueule de bois. Il est tôt et parce qu’elle ne sait pas encore ce qu’elle doit faire, merci la crevette. Elle se décide à sortir parce que Patacroute a bien mérité sa sortie au parc. Le parc le matin, c’est un sacré spectacle. Deux mondes cohabitent. Ceux qui sortent des soirées bien arrosées et qui font leur marche de la honte (à ce moment précis, Lene semble faire parti de ceux-là) et ceux qui prennent soin d’eux et qui vont courir (des malades). De ceux-là, Lullaby semble faire partie. "- Salut… T’es pas en train de faire la marmotte de ces heures toi ?" Que la jeune femme fait remarquer en arrivant à sa hauteur. Si seulement, que Lene se retient de répondre. « Non, il fallait qu’on fasse la promenade. » explique Lene en pointant di doigts son animal. Dans les faits, même si Lene adore dormir, le dimanche matin, c’est la plage et le surf, mais là, aujourd’hui, ça parait mort donc ce sera le parc. Elle venait de passer la pire nuit de sa vie. Encore bien plus pire que cette fois où Teodora l’a emmené dans un festival qui avait duré vingt-quatre de suite où elle n’avait pas pu dormir et où elle avait consommé drogue sur drogue, si bien qu’elle avait gerbé sa vie tout en s’amusant au beau milieu de gens qui lui avait pris la tête, la musique lui ayant causé en parallèle une sacrée migraine. Lene avait l’impression d’avoir vécue à nouveau cette nuit tant elle était mal au réveil et la raison de ce brusque retour en arrière : l’embryon de six semaines qui se développait dans son ventre et qui commençait à faire tout ce que les joies de la grosses promettait, c’est-à-dire : rejeter le moindre aliment qu’elle ingurgite et la privait de sommeil parce que c’est bien trop fun que de lui coller des suées. Elle fait le compte Lene, six semaines, c’est bien trop peu. Elle en avait encore trente-deux à vivre comme ça. Elle n’est pas prête. A défaut d’avoir un partenaire de vie disposé à être là (parce que clairement, elle n’imagine pas Anwar lui tenir sa tignasse pendant leur rejeton rejette ce qu’elle mange) elle a Patacroute, son chien fidèle qui lui tient compagnie, quitte à passer lui aussi, un sacré mauvais nuit. Alors qu’elle est parvenue à s’assoupir au petit matin, c’est lui qui lui tient chaud en s’étant endormi collé à elle sur le carrelage froid. Quand Lene s’éveille, c’est la sale gueule. Dans sa cuisine, elle réalise que le café lui est interdit et qu’elle ne peut rien faire pour faire dégager cette fausse gueule de bois. Il est tôt et parce qu’elle ne sait pas encore ce qu’elle doit faire, merci la crevette. Elle se décide à sortir parce que Patacroute a bien mérité sa sortie au parc. Le parc le matin, c’est un sacré spectacle. Deux mondes cohabitent. Ceux qui sortent des soirées bien arrosées et qui font leur marche de la honte (à ce moment précis, Lene semble faire parti de ceux-là) et ceux qui prennent soin d’eux et qui vont courir (des malades). De ceux-là, Lullaby semble faire partie. "- Salut… T’es pas en train de faire la marmotte de ces heures toi ?" Que la jeune femme fait remarquer en arrivant à sa hauteur. Si seulement, que Lene se retient de répondre. « Non, il fallait qu’on fasse la promenade. » explique Lene en pointant di doigts son animal. Dans les faits, même si Lene adore dormir, le dimanche matin, c’est la plage et le surf, mais là, aujourd’hui, ça parait mort donc ce sera le parc.
Lene aime bien dormir et à l’époque lointaine où elles partageaient la vie l’une de l’autre, ça n’était pas pour déranger Lullaby. Mais il est vrai que cet amour de la grasse matinée disparaissait chaque dimanche, l’une allant surfer sur sa planche, pendant que l’autre prenait la direction de la patinoire. Deux passions à l’opposée l’une de l’autre, clairement. Mais quoi qu’il en soit, elles ne sont pas sur le bord de la plage, aujourd’hui, si bien que Bee s’étonne un peu de trouver Lene dans les parages de si bonne heure. Mais c’est tout à fait normal à la vu de la boule de poil à ses côtés, comme le confirme la brune, il y avait un besoin de promenade, ce matin. Bee acquiesce en regardant l’animal, avant de demander l’autorisation de le caresser, parce qu’il vaux toujours mieux s’en remettre au maître d’un chien quand on ne le connaît pas.
"- Ouai je vois, ces petites bouilles d’amour sont championnes pour vous tirer du lit aux aurores !" remarque la jeune femme. "Si tant est que l’on puisse considérer que nous sommes aux aurores..." souligne-t-elle.
Car il commence à être assez tard dans la mâtiné à présent et dix heure s’annonce déjà. Bee relève le regard vers Lene et note que cette dernière a l’air quelque peu fatiguée. Elle est loin de se douter de ce qui se passe, Bee. Loin de se douter du petit être qui grandit bien au chaud encore, invisible, protégé par la matrice maternelle. Elle ne fait pas le rapprochement entre cette fatigue et le fait que chaque fois qu’elles se sont vu, Lene n’a pas voulu boire d’alcool, étonnement. Non, elle imagine seulement que Lene a quelques problèmes, au vu de ce qu’elle a vécut dernièrement.
Elle avait décidé d’offrir à son compagnon une sortie digne de ce nom, vu qu’elle le privait de toute une matinée de place à courir derrière les animaux, à creuser dans le sable et à prendre l’eau, elle lui devrait bien ça. Certes, le parc, ce n’était pas l’endroit de rêve parce qu’il devait rester attaché mais compte tenu de la situation de Lene qui aurait adoré pouvoir profiter de quelques heures de sommeil, on tombe vraiment dans de l’abnégation pure et dure aujourd’hui. Alors que Patacroute s’amuse de son bol d’air frais – et résiste à ses envies de courir après les coureurs – c’est sûr Lullaby que Lene tombe et cette fois-ci de façon totalement fortuite. Elle ne cache pas qu’elle aurait vraiment préféré tomber sur elle un autre jour, si possible, un où elle n’aurait pas passé la nuit à vomir ses tripes parce que là, elle imagine pas sa dégaine, elle se ferait trop mal. "- Ouai je vois, ces petites bouilles d’amour sont championnes pour vous tirer du lit aux aurores !" répond Lullaby en faisant sourire Lene au passage avec son air totalement fifille en mentionnant la p’tite bouille d’amour. "Si tant est que l’on puisse considérer que nous sommes aux aurores..." précise t-elle amenant Lene à regarde le ciel pour jauger l’heure qu’il doit être. Techniquement, si on s’en réfère à son calendrier interne là, c’est encore la nuit parce que le level de fatigue fait que. Elle ne prend pas la peine de préciser à Lullaby que cette sortie ici est exceptionnelle, dès la semaine prochaine, elle retrouve sa planche. "- Courte nuit ?" finit par demander la jeune femme. Perspicace, que Lene ne peut s’empêcher de penser avant d’acquiescer et de répondre. « Ouais, le sommeil n’a pas vraiment été réparateur. » Quel sommeil ? Y’en a eu aucun, qu’elle pense aussi sans le dire. Mais pour Lene, c’est pas le moment d’annoncer sa nouvelle alors elle tait à Lullaby les raisons de son manque de vigueur. « T’as l’air en forme toi en revanche ! »
Lullaby fait quelques papouilles au chien avant de poser son regard sur Lene, remarquant que cette dernière ne semble pas être au mieux de sa forme. Alors elle songe que cette dernière a peut-être passé une mauvaise nuit. De ces nuits où vous ne parvenez pas à bien dormir, ou pas longtemps. De ces nuits que l’on aime pas subir, généralement. De ces nuits absolument abominables, qui vous laissent des stigmates toute la journée d’après, en même temps que vous attendez le soir pour poser enfin la tête sur l’oreiller. La demoiselle questionne donc Lene à ce sujet, et cette dernière confirme rapidement que son sommeil n’a effectivement pas été très réparateur. Un instant, Bee pense qu’elle a peut-être un contrecoup du décès de sa mère, survenu récemment, alors qu’elle l’a apprit par la presse mais le moment n’est pas bien choisit pour présenter ses condoléances à Lene. Et dans un même temps, Bee n’est pas certaine qu’il y ait un moment propice pour cela. Il valait mieux l’éviter les fois précédentes pour ne pas plomber l’ambiance. Mais aujourd’hui ? Aujourd’hui Lene ne semble déjà pas être dans son assiette, autant ne pas en rajouter. Alors Bee ne dit rien, se promettant qu’elle en parlera un autre jour, quand ce sera un meilleur moment. Sans savoir si elles se reverront. Mais il semblerait que le destin ait décidé de les faire se croiser de nouveau et assez régulièrement.
"- Ce n’est jamais simple quand c’est comme ça..." souligne la demoiselle. "J’espère que tu auras une meilleure nuit ce soir… Tes voisins faisaient la fête ?"
Peut-être que c’est tout simplement ça, aussi. Peut-être qu’il y a une explication très simple au manque de repos de Lene.
"- Oh oui moi ça va. Si on exclue le fait que j’ai été réveillée en sursaut par les enfants du voisin alors que j’aurais bien dormi un peu, pour une fois que je n’avais rien à faire de mon dimanche, mais bon."
Si elle avait espoir que sa gueule de zombie passe inaperçue, il était tombé à l’eau au moment où Lullaby lui avait posé une question sur sa nuit. Fatalement, l’une était joyeuse, toute pimpante et motivée à courir. Aussi fraiche qu’une fleur. L’autre est en pyjama, tire la gueule avec des cernes capable de servir de sac de course et une tronche de six pieds de long. Un sacré avant-goût de l’avenir quand Lene ne connaitra réellement plus le sommeil à force de bercer son bébé. Heureusement, Lulla était assez polie pour ne pas faire de réflexion. "- Ce n’est jamais simple quand c’est comme ça..." commente Lulla face à la réponse de Lene qui remercie le ciel que la jeune femme n’ait pas plus de question. Elle avait déjà annoncé sa grossesse à Leah, mais elle voulait garder la suite un peu pour elle aussi. Dans quelques semaines, ça se verra, elle voudrait s’épargner les milles questions en attendant que ça ne vienne. "J’espère que tu auras une meilleure nuit ce soir… Tes voisins faisaient la fête ?" Elle hésite à mentir, à dire que oui. Mais ses voisins, c’est un couple de vieux sourd et l’ancienne maison vide d’Andrès donc. Elle ne peut pas les blâmer. « Non, c’est juste que ça arrive. Je dormirais mieux ce soir. » ajoute Lene, un peu rassurante, sans chercher à continuer d’attirer l’attention sur elle, elle préfère demander à Lulla comment elle, elle va. "- Oh oui moi ça va. Si on exclue le fait que j’ai été réveillée en sursaut par les enfants du voisin alors que j’aurais bien dormi un peu, pour une fois que je n’avais rien à faire de mon dimanche, mais bon." « Je vois, donc toi, tu as eu des voisins bruyants. » fait observer Lene en s’disant que malgré tout, l’absence de sommeil n’apparaissait pas de la même façon sur elle. Lulla avait l’air tellement jeune et fraiche et elle, elle devait se faire au fait que maintenant, elle avait trente et un ans, qu’elle porterait à jamais les stigmates de son manque de sommeil et que ça n’irait pas en s’arrangeant. Lene n’était pas prête à vieillir. « C’est ça de vivre à côté d’une famille ! » répond Lene tout en s’disant que dans les faits, ça ne doit pas être quelque chose qui devrait déranger Lulla, elle aime les gens elle.
Lene dormira bien mieux ce soir. En tout cas, Bee le lui souhaite grandement. Il lui arrive d’être en manque de sommeil aussi, d’être complètement jet laguée par un voyage et la demoiselle sait bien, alors, comme la journée est difficile à encaisser par la suite. Lene risque de passer une journée pour le moins difficile mais ce soir, ce ne sera qu’un mauvais souvenir tout simplement. C’est ce que la demoiselle constate elle aussi, assurant que sa nuit à venir sera meilleure. Bee acquiesce d’un mouvement de tête et elle passe une main dans ses cheveux pour remettre une mèche derrière son oreille, souriant toujours. Parce qu’elle sourit tout le temps Bee. Ou la majeure partie du temps en tout cas.Même quand ça ne va pas fort. Même quand elle est contrariée.
"- Tu as peut-être la possibilité de te recoucher une fois que monsieur aura finit de faire ses besoins !" remarque la jeune femme.
Après tout c’est dimanche et si Lene ne bosse pas elle peut toujours envisager d’aller se recoucher. A moins que, comme Bee, il lui soit difficile de se rendormir une fois que le soleil est levé. Parce qu’elle serait bien resté un peu plus longtemps au lit Bee, comme elle le signale à Lene. Mais ses voisins en avaient décidés autrement, en faisant du bruit dans le jardin pour jouer. Elle ne peut pas leur en vouloir Bee. Ce ne sont que des enfants, après tout. Il est naturel qu’ils jouent, qu’ils remuent, qu’ils fassent du bruit et découvrent le monde qui les entoure.
"- Exactement." souligne Bee.
Quand elle parlait de voisins bruyants, il est vrai que la demoiselle pensait à son propre réveil forcé et Lene aurait tout à fait put subir un désagrément semblable. Mais ça ne semble pas être le cas.
"- Je sais bien… mais vu qu’ils me portent des gâteaux quand leur maman en fait trop, je pense que je ne peux pas me plaindre, y’a pire !" remarque la jeune femme en riant.
"- Tu as peut-être la possibilité de te recoucher une fois que monsieur aura finit de faire ses besoins !" Elle hausse les épaules, peut-être que oui, peut-être que non. Même si c’est dimanche et qu’elle aime paresser. Elle n’apprécie pas forcément de perdre un après-midi qu’elle pourrait passer à faire quelque chose de plus intéressant – comme surfer – plutôt que rien du tout. L’idée reste tentante et bien coincée dans un coin de sa tête au cas où, vu que de toute façon, si vomir ses tripes lui reprend, elle sera bien coincée. Elle n’ajoute rien à ce sujet, la journée est encore jeune, elle verra ce qu’elle peut faire pour rattraper la suite. Quand Lulla raconte qu’elle n’a pas beaucoup dormi à cause des enfants de ses voisins, Lene ne peut taire la remarque que ça n’a rien de surprenant même si une fois encore, elle doute que leurs situations soient su comparable. Lullaby, elle mène un train de vie bien plus sain que celui de Lene. "- Je sais bien… mais vu qu’ils me portent des gâteaux quand leur maman en fait trop, je pense que je ne peux pas me plaindre, y’a pire !" Non, en effet. Y’a pire. De toute façon, elle ne peut s’empêcher de penser que Lulla vit bien dans cet élèment. C’est le totalement le type de fille princesse disney que les oiseaux viennent habiller le matin à son réveil et vers laquelle les enfants se précipitent pour lui porter des fleurs ou des gâteaux. L’inverse total de Lene qui alors qu’elle discute, balade son regard sur un chien à quelques mètres d’elles. Patacroute semble bien l’aimer, elle les observe d’un œil mais se rend compte qu’elle est là depuis un moment et que ça fait tout ce moment que le chien a passé attaché à cet arbre. « Le chien là, ça doit bien faire trente minute qu’il est attaché là. Personne est venu le chercher. » fait-observer Lene qui monte en flèche niveau colère parce que les animaux, ça s’abandonne pas dans un parc.
Bee ne peut pas vraiment se plaindre de ses voisins même si les enfants sont parfois un peu bruyants. Elle serait bien mauvaise langue si elle osait vraiment dire quelque chose de méchant à leur propos, car les enfants sont adorables, bien élevés et leurs parents sont des gens charmants. Un petit couple de quadragénaire dont la femme est mère au foyer et papote de temps en temps avec Lullaby, quand l’influenceuse a un peu de temps à lui consacrer au portail. De temps en temps, ils l’invitent à venir prendre un café et il est arrivé qu’elle garde les petits pour les dépanner un soir ou deux. Des échanges de services tout ce qu’il y a de plus normaux entre voisins : l’époux étant plombier, lui-même dépanne la jeune femme quand elle en a besoin. Et les enfants lui portant des gâteaux de temps en temps.
"- Hein ?"
Un chien attaché à un arbre depuis une demie heure ? Lullaby se retourne pour voir l’animal en question, auquel le chien de son ex semble bien s’intéresser. Qui peut laisser son animal attaché là comme ça ? Bee n’apprécie pas ce qu’elle voit, pas plus que Lene. On n’abandonne pas les animaux. On ne les laisse surtout pas comme ça autour d’un arbre. Pauvre bête ! Peut importe le temps qu’il a passé là, il n’y a pas de commerce à l’horizon pour justifier que l’animal ait dut être attaché quelques minutes.
"- Mais comment on peut laisser son chien comme ça ! Il a même pas d’eau, pauvre bête !" s’insurge la jeune femme.
Et tout ces gens qui passent devant, sans le voir, sans y faire attention. Ces gens qui s’en foutent royalement, qui cautionnent peut-être, qui continuent de marcher, de courir, de rire et de promener.
Elle ne peut défaire son regarde l’animal. C’est le genre de chose qui la fout tout simplement en l’air. Déjà, le fait de ne pas être capable d’élever son chien de sorte à ce que la laisse soit dispensable la fout en l’air. Parce que Pata, elle l’avait éduqué à obéir et à répondre, et hormis dans les lieux où c’était obligatoire, il se baladait bien sagement à ses côtés sans ne jamais rien dire. Elle avait tendance à juger ceux qui se contentait de la facilité et là, elle y allait à fond. Quelque part, une maman prenait cher en insulte. "- Hein ?" demande Lullaby, surprise par l’annonce de Lene qui tombe comme un cheveu sur la soupe, alors elle répète. « Il y’a un chien, ça fait une demi-heure qu’il est attaché et il a l’air de n’appartenir à personne. » Et encore, quand elle dit une demi-heure, elle est gentille parce que si ça se trouve, la pauvre bête est là depuis bien plus longtemps qu’elle. "- Mais comment on peut laisser son chien comme ça ! Il a même pas d’eau, pauvre bête !" s’insurge Lullaby devant une Lene qui bouillonne parce qu’elle est incapable de laisser faire. Elle soupire. Souffle fort et décide finalement à tendre à son ancienne petite amie la laisse de Patacroute. « Prend le, je vais voir l’autre. » Sans attendre, elle se dirige vers le petit animal, une sorte de batard un peu moche mais qui ne mérite pas son sort. L’animal aboie un instant, mais e cherche pas à mordre. Accroupie face à lui, elle observe autour d’elles si quelqu’un semble gênée ou bien interpellée par le fait qu’elle touche à un animal qui n’est pas le siens. Pas de réaction. Lullaby s’approche et sur un coup de tête, Lene défait l’attache de sa laisse. « Tu sais quoi, on laisse pas faire. » Et sans attendre, l’animal finit dans ses bras. Prise de peur par ce qu’elle est en train de faire, elle indique à son ex. « Vite, faut qu’on se casse. » Et entame une course, suivi par Patacroute qui s’empresse d’allerl à où sa maitresse va.
Comme Lene lui tend la laisse de son propre chien, Lullaby ne se fait pas prier pour s’occuper de l’animal pendant que Lene s’empresse d’aller voir l’autre et s’assurer que tout va bien pour lui. Bee reste en retrait quelques instants, avant de se décider à approcher du duo, patacroute marchant tranquillement à ses côtés pour retourner auprès de sa maîtresse. Bee n’a pas le temps de demander comment l’animal se porte, ce que Lene a put voir, que cette dernière prend la parole et annonce qu’elles ne vont pas laisser faire. Non, certainement pas, Bee est bien d’accord avec ça. Mais qu’est-ce qu’elles font, alors ? Elle n’en a pas la moindre idée. Lene semble savoir, pour sa part, car elle a déjà défait la laisse qui retient l’animal à sa prison, prenant l’animal entre ses bras. Bee la regarde, interloquée, en se demandant ce qu’elle compte faire. Car détacher un animal, l’abreuver, prévenir les autorités compétentes, ce sont des recours légaux. Mais partir avec le chien ? C’est pourtant ce que Lene fait, et Patacroute part à sa suite, tirant sur la laisse si bien que Lullaby est contrainte de courir elle aussi pour ne pas lâcher l’engin, même si Pata se contenterait sûrement de suivre simplement sa maîtresse.
"- C’est pas l’idée que j’me faisais de mon run matinal." confesse la jeune femme, essoufflée. "Et on cours où comme ça en fait ?" s’enquit-elle comme Lene semble avoir oublié ce minuscule petit détail dans sa folle cavalcade. "On l’amène voir un véto ou quelque chose, pour s’assurer qu’il va bien ?" ça semble être un bon début, non ? "Faudrait peut-être que nous lui donnions à boire, si on ne sait pas depuis combien de temps il était là sans eaux !"
C’est un gros coup de tête totalement illégal qu’elle assume sans problème mais impossible pour elle que de laisser l’animal ici. Prévenir les autorités est une option ? Seulement pour les gens gentils qui pensent sincèrement que la police a quelque chose à faire de ces affaires-là. Dans le meilleur des cas, l’animal sera emmené dans un refuge. Dans le pire, il sera rendu à son maitre et ça, ça n’est pas possible. Alors, elle le kidnappe, sans vergogne, sans regret, hormis peut-être celui de trainer Lulla là-dedans, elle qui n’avait rien décidé. Le chien dans ses bras, elle note toujours aucune réaction des personnes aux alentours, ce chien appartient bel et bien à personne. C’est pourquoi elle ordonne à Lulla de se mettre à courir avant de mêler elle-même geste et parole et s’enfuir à toute jambe à travers le parc jusqu’à ce qu’elle soit assez loin. "- C’est pas l’idée que j’me faisais de mon run matinal." Balance Lulla, à bout de souffle alors que Lene regarde derrière elle si ce qu'elles ont fait n'est pas encore trop suspect. "Et on court où comme ça en fait ?" ajoute t-elle, à se demander si elle a vraiment compris que là, les deux jeunes femmes étaient en train de kidnapper un animal et prendre la fuite. "On l’amène voir un véto ou quelque chose, pour s’assurer qu’il va bien ?" continue de dire Lullaby alors qu’elles se sont arrêtées, que Lene observe l’animal en détail, qu’elle jauge à peu près sa personnalité et surtout, elle vérifie si en le laissant sans laisse, s’il obéit. Elle a l’impression qu’il faut mieux le garder dans ses bras, elle n’a pas confiance en l’éducation qu’il aurait pu recevoir. "Faudrait peut-être que nous lui donnions à boire, si on ne sait pas depuis combien de temps il était là sans eaux !" Elle n’a pas tort. Lene reprend la parole. « Tu as raison, tu as de l’eau ? » Elle était venue courir après tout, elle devait en avoir. Vu que Pata buvait n’importe où, elle n’en prenait pas pour lui.
Bee ne se serait jamais imaginée kidnapper un animal et c’est pourtant ce qu’elle fait aujourd’hui avec Lene, se laissant entraîner par cette dernière comme la brune attrape le chien et ordonne à son ex de courir. Le chien que Bee tient toujours en laisse ne lui donne pas vraiment d’autre choix que d’obtempérer, puisqu’il s’enfuit à toute allure pour suivre sa maîtresse qui fuit le parc, le chien volé entre ses bras. Volé. Question de point de vu, parce que d’un autre côté, c’est un sauvetage. Après tout, Lene est pompier, non ? Ça pèse pas dans la balance ça ? Peut-être pas quand en guide d’uniforme, le dit pompier porte un pyjama. Certes. Mais peu importe, elles ne pouvaient pas laisser l’animal et faire comme si de rien n’était en reprenant tranquillement le cours de leur journée, ce n’est pas possible. Lullaby néanmoins s’inquiète de savoir où elles vont et finit par proposer d’aller voir un vétérinaire. Mais Lene ne semble pas l’entendre alors qu’ayant cessé sa course, elle examine l’animal. Bee l’observe aussi, proposant finalement de lui donner de l’eau, parce qu’elles ne savent même pas depuis combien de temps il n’en a pas eut, attaché à cet arbre avec sa laisse.
"- Ouai, j’ai ma bouteille, faudra lui donner au museau."
Bee sort la dite bouteille de son sac à dos et la tend à Lene, avant de sortir son téléphone comme elle fait une recherche des vétérinaires les plus proches, songeant que cet animal a peut-être besoin d’un examen en bonne et dût forme, histoire de s’assurer qu’il n’ait pas de problème liés à une longue privation d’eau. Ou de nourriture, car elle ignore depuis combien de temps il n’a pas été nourrit.
"- Y’a un véto à 800 mètres, c’est le plus proche que j’ai trouvé." indique Bee. "Mais s’il appelle les propriétaires… Et en même temps on ne peut pas ne pas s’assurer que tout va bien pour ce loulou !"
Bon, elle n’avait certainement pas prévu le vol d’un chien quand elle avait commencé sa journée mais maintenant qu’elle s’était enfuie avec l’animal, il ne lui reste qu’à assumer et poursuivre dans cette voie. C’est dans ces moment-là qu’elle se dit que Tony n’a pas toujours tort de s’inquiéter de là où son impulsivité pourrait la mener parce que là, elle vient tout de même de commettre un crime. Posée dans un coin, elle inspecte l’animal qui ne semble pas traumatisé pour deux sous de l’évènement qui vient de se produire. C’est presque comme s’il avait toujours attendu que Lene vienne à sa rescousse. "- Ouai, j’ai ma bouteille, faudra lui donner au museau." Répond Lullaby après avoir émis l’idée de l’abreuver. Il n’a pas l’air en si mauvais état mais dans la mesure où elles ignorent combien de temps il a passé à attendre, il est préférable de lui en donner. Lene s’exécute tandis que Lulla sort son téléphone. "- Y’a un véto à 800 mètres, c’est le plus proche que j’ai trouvé." indique Lulla tandis que Lene se rélève pour lui rendre sa bouteille. "Mais s’il appelle les propriétaires… Et en même temps on ne peut pas ne pas s’assurer que tout va bien pour ce loulou !" Lene hausse les épaules. « On leur expliquera qu’on l’a trouvé attaché à un arbre, qu’on veut s’assurer qu’il aille bien et on verra ce qu’ils diront. Dans le pire des cas, il se passe quoi ? Ils voudront le foutre dans un refuge, j’irais le récupérer là bas. » Et oui, on parle d’un animal, pas d’un enfant. La majorité des gens les prennent pour des biens marchants, Lene se pliera juste au système en attendant de pouvoir être sûre de le garder avec elle vu qu’elle ne compte pas le rendre à qui que ce soit. « On y va ? » demande t-elle, prête à filer.
Le mieux qu’elles ont à faire, c’est sûrement d’aller chez le vétérinaire avec l’animal pour s’assurer que ce dernier va bien, dans le fond. Mais Bee a un doute tout à coup en songeant que ce dernier pourrait prévenir les maîtres de l’animal, potentiellement. Alors que ces derniers risquent de l’abandonner de nouveau sitôt qu’ils l’auront récupérés. Ou il appellera un refuge, moindre mal pour ce petit loulou. Lene semble prête à prendre le risque de voir le praticien appeler une association, car elle affirme que si c’est le cas, elle ira tout simplement récupérer l’animal là-bas sitôt qu’elle le pourra. Bee acquiesce. C’est une hypothèse en effet. Car elle doute que le vétérinaire les laisse repartir tranquillement avec le chien.
"- Allons y dans ce cas ! Je lance l’itinéraire !" annonce la jeune femme.
Le regard rivé sur son écran, Bee fait office de guide, indiquant chaque fois où il faut tourner. De ces heures, la circulation dans Brisbane commence à être dense, car les gens se rejoignent pour un brunch ou pour un quelconque déjeuner familial. Normal, pour un dimanche. Mais entre les voitures et les feux rouges, alors que le ciel se couvre, les deux femmes mettent un temps fou à atteindre le local vétérinaire, pour trouver porte close.
"- Mais c’est pas vrai !" Bee n’en croit pas ses yeux. "Sur internet c’était marqué ouvert tout les jours !"
Elle râle, en approchant d’un petit papier plastifié, accroché sur la porte, annonçant une fermeture annuelle pour cause de vacances. Forcément, et ce stupide internet qui n’informe pas de ce genre de chose. Bee fulmine. Et la pluie commence à tomber. Quelques gouttes viennent sur son écran, alors qu’elle tente de trouver un autre vétérinaire. Mais un dimanche, il faut trouver une clinique ouverte tout le temps, ou le vétérinaire d’astreinte. A ce rythme, autant dire qu’elles vont finir trempées comme des soupes. Il ne pleut pas fort encore, mais elle a plutôt intérêt à trouver rapidement une solution.
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Dimanche matin, le soleil levé depuis quelques heures tout juste, Lullaby grimace un peu en sortant du lit. La demoiselle aurait bien aimé dormir un peu, puisqu’elle n’a pas de mariage de prévu aujourd’hui, aucune obligation à remplir… mais les enfants des voisins sont déjà dehors avec les petits cousins en vacances et ce petit monde fait du bruit, évidemment, tout en jouant. Lullaby soupire un peu en s’étirant, jetant un regard à l’horloge. Neuf heures. Si elle espérait dormir plus longtemps, elle doit faire un trait sur cette volonté, parce qu’elle sait très bien que maintenant, elle ne parviendra pas le moins du monde à se rendormir. Alors elle s’assoit sur ses rêves de grasse matinée et quitte le lit pour enfiler un leggins, un t-shirt violine, avaler une banane et un peu de skyr avec quelques topping, avant de sortir pour courir un peu, chercher à entretenir la forme, la condition sine qua non pour continuer de faire tout ce qu’elle fait et pouvoir continuer le patinage artistique. Course, renforcement musculaire, même si ce n’est pas au premier rang de son existence et qu’elle n’aime pas ça plus que ça, Bee s’astreint à pratiquer ces activités pour rester en bonne santé.
Elle venait de passer la pire nuit de sa vie. Encore bien plus pire que cette fois où Teodora l’a emmené dans un festival qui avait duré vingt-quatre de suite où elle n’avait pas pu dormir et où elle avait consommé drogue sur drogue, si bien qu’elle avait gerbé sa vie tout en s’amusant au beau milieu de gens qui lui avait pris la tête, la musique lui ayant causé en parallèle une sacrée migraine. Lene avait l’impression d’avoir vécue à nouveau cette nuit tant elle était mal au réveil et la raison de ce brusque retour en arrière : l’embryon de six semaines qui se développait dans son ventre et qui commençait à faire tout ce que les joies de la grosses promettait, c’est-à-dire : rejeter le moindre aliment qu’elle ingurgite et la privait de sommeil parce que c’est bien trop fun que de lui coller des suées. Elle fait le compte Lene, six semaines, c’est bien trop peu. Elle en avait encore trente-deux à vivre comme ça. Elle n’est pas prête. A défaut d’avoir un partenaire de vie disposé à être là (parce que clairement, elle n’imagine pas Anwar lui tenir sa tignasse pendant leur rejeton rejette ce qu’elle mange) elle a Patacroute, son chien fidèle qui lui tient compagnie, quitte à passer lui aussi, un sacré mauvais nuit. Alors qu’elle est parvenue à s’assoupir au petit matin, c’est lui qui lui tient chaud en s’étant endormi collé à elle sur le carrelage froid. Quand Lene s’éveille, c’est la sale gueule. Dans sa cuisine, elle réalise que le café lui est interdit et qu’elle ne peut rien faire pour faire dégager cette fausse gueule de bois. Il est tôt et parce qu’elle ne sait pas encore ce qu’elle doit faire, merci la crevette. Elle se décide à sortir parce que Patacroute a bien mérité sa sortie au parc. Le parc le matin, c’est un sacré spectacle. Deux mondes cohabitent. Ceux qui sortent des soirées bien arrosées et qui font leur marche de la honte (à ce moment précis, Lene semble faire parti de ceux-là) et ceux qui prennent soin d’eux et qui vont courir (des malades). De ceux-là, Lullaby semble faire partie. "- Salut… T’es pas en train de faire la marmotte de ces heures toi ?" Que la jeune femme fait remarquer en arrivant à sa hauteur. Si seulement, que Lene se retient de répondre. « Non, il fallait qu’on fasse la promenade. » explique Lene en pointant di doigts son animal. Dans les faits, même si Lene adore dormir, le dimanche matin, c’est la plage et le surf, mais là, aujourd’hui, ça parait mort donc ce sera le parc. Elle venait de passer la pire nuit de sa vie. Encore bien plus pire que cette fois où Teodora l’a emmené dans un festival qui avait duré vingt-quatre de suite où elle n’avait pas pu dormir et où elle avait consommé drogue sur drogue, si bien qu’elle avait gerbé sa vie tout en s’amusant au beau milieu de gens qui lui avait pris la tête, la musique lui ayant causé en parallèle une sacrée migraine. Lene avait l’impression d’avoir vécue à nouveau cette nuit tant elle était mal au réveil et la raison de ce brusque retour en arrière : l’embryon de six semaines qui se développait dans son ventre et qui commençait à faire tout ce que les joies de la grosses promettait, c’est-à-dire : rejeter le moindre aliment qu’elle ingurgite et la privait de sommeil parce que c’est bien trop fun que de lui coller des suées. Elle fait le compte Lene, six semaines, c’est bien trop peu. Elle en avait encore trente-deux à vivre comme ça. Elle n’est pas prête. A défaut d’avoir un partenaire de vie disposé à être là (parce que clairement, elle n’imagine pas Anwar lui tenir sa tignasse pendant leur rejeton rejette ce qu’elle mange) elle a Patacroute, son chien fidèle qui lui tient compagnie, quitte à passer lui aussi, un sacré mauvais nuit. Alors qu’elle est parvenue à s’assoupir au petit matin, c’est lui qui lui tient chaud en s’étant endormi collé à elle sur le carrelage froid. Quand Lene s’éveille, c’est la sale gueule. Dans sa cuisine, elle réalise que le café lui est interdit et qu’elle ne peut rien faire pour faire dégager cette fausse gueule de bois. Il est tôt et parce qu’elle ne sait pas encore ce qu’elle doit faire, merci la crevette. Elle se décide à sortir parce que Patacroute a bien mérité sa sortie au parc. Le parc le matin, c’est un sacré spectacle. Deux mondes cohabitent. Ceux qui sortent des soirées bien arrosées et qui font leur marche de la honte (à ce moment précis, Lene semble faire parti de ceux-là) et ceux qui prennent soin d’eux et qui vont courir (des malades). De ceux-là, Lullaby semble faire partie. "- Salut… T’es pas en train de faire la marmotte de ces heures toi ?" Que la jeune femme fait remarquer en arrivant à sa hauteur. Si seulement, que Lene se retient de répondre. « Non, il fallait qu’on fasse la promenade. » explique Lene en pointant di doigts son animal. Dans les faits, même si Lene adore dormir, le dimanche matin, c’est la plage et le surf, mais là, aujourd’hui, ça parait mort donc ce sera le parc.