"- Allons y dans ce cas ! Je lance l’itinéraire !" Lene acquiesce toujours en tenant l’animal dans ses bras. Patacroute, docile, suit les deux jeunes femmes sans poser plus de question sur ce qu’il va advenir de sa promenade interrompu par ce sauvetage-kidnapping intempestif. Lullaby les guide à travers la ville où les gens semblent déjà faire leur plan de midi, c’est qu’avec tout ça, l’heure a tourné et ce n’est plus tout le matin. La brune reste silencieuse en suivant Lullaby. Elle ne peut s’empêcher de se faire tout un tas de film dans la tête, à savoir si le chien sera accepté, s’il n’a rien, si le propriétaire n’ira pas à sa rencontre, si elle ne finira pas derrière les barreaux pour un vol de chien. Si tel était le cas, elle n’aurait d’autres choix que d’appeler Tony, qui verra qu’elle était avec Lullaby, non pas que ça lui fasse quelque chose à Lene qui n’a de compte à rendre à personne mais elle marche toujours sur des clous avec la jeune femme et que Tony soit là n’aide pas. Tout ça, ça gronde dans sa tête jusqu’à ce qu’elles arrivent devant le fameux vétérinaire. La porte est close. Elle avait oublié qu’elles étaient à dimanche. Même si internat prétendait l’inverse, Lene aurait du se douter que ça allait être la suite des évènements. Ce n’est pas pour la déranger, demain, elle ira voir le vétérinaire de Patacroute et c’est tout. "- Mais c’est pas vrai !" Lene hausse les épaules, fatiguée et résolue, ça ne change rien.. "Sur internet c’était marqué ouvert tous les jours !" C’était là l’erreur de croire internet, mais elle se retient de faire la réflexion. "- Comment on trouve le véto de garde !?" demande Lullaby qui semble prendra la chose très à cœur. « Lulla ? » interpelle Lulla pour qu’elle l’écoute. « Je vais le ramener chez moi, j’irais voir celui de Pata demain. Regarde le, il va très bien. » dit-elle en pointant l’animal dans ses bras.
Bee est contrariée par l’absence du vétérinaire, elle aurait voulu que ce dernier puisse jeter un oeil au chien qu’elles voulaient lui amener, mais il est exceptionnellement en congés. Alors elle cherche un autre vétérinaire sur son téléphone, tout en s’agaçant un peu. Elle s’agace d’autant plus qu’il commence à pleuvoir et qu’elle n’a pas pris de vêtement pour la pluie puisqu’il faisait beau quand elle est sortie de chez elle. Voilà comment elle va attraper la crève, la demoiselle. Par la pluie. Si avec ça elle ne se trouve pas clouée au lit sous peu c’est qu’elle aura eut énormément de chance, elle le ait. Elle n’est pas certaine que le ciel puisse être aussi clément avec elle. Non, elle est presque sûre qu’elle va avoir de la fièvre. Une fois sur deux, si elle est sous la pluie sans être habillée pour cela, elle y a droit.
Lene attire l’attention de son ex sur elle et propose de mener l’animal voir un vétérinaire demain, parce qu’il va bien pour le moment. Bee porte son regard sur l’animal. C’est vrai qu’il a l’air d’aller mais elle soupire tout de même. Elle aurait préféré qu’un professionnel le lui confirme. Mais si Lene y va demain, elle devrait pouvoir faire le nécessaire pour l’animal. Bee hoche la tête.
"- D’accord, tu me tiendra au courant..."
Elle donne une petite caresse au chien resté dans les bras de son ex petite amie, avant de lever la tête en direction du ciel, recevant quelques gouttes sur le visage et lui semble déjà qu’il pleut plus fort qu’il y a cinq minutes. Déjà, ses cheveux sont humidifiés par les gouttes.
"- Pfff c’est pas parti pour s’arrêter…" remarque la jeune femme. "Comment gâcher un dimanche, y’a plus qu’à rentrer se caler sous un plaid !"
Vétérinaire fermé. Une pluie qui éclate. La journée pouvait se finir maintenant. C’était rien pour arranger l’état d’esprit de Lene qui commence à céder au manque de sommeil. Le chien bien planqué entre ses bras tremblote. Elle réalise à cette instant précis qu’il est passé par loin de se prendre la pluie sur la tronche, à moins que son maitre ne soit revenu le chercher. Lene n’a pas envie d’aller se renseigner. Elle annonce à Lullaby qu’elle ira chez un vétérinaire demain et qu’elle verra à ce moment ce qu’il adviendra de l’animal même si elle semble plutôt décidée à le garder avec elle. "- D’accord, tu me tiendra au courant..." Elle fait oui de la tête avant d’ajouter un « Yes ! Je te tiendrais au courant ! » Que ce soit par texto ou sur instagram. Maintenant, il ne leur restait plus qu’à décider ce qu’elles allaient faire de la suite parce que rester plantées sous un perron de vétérinaire en attendant que la pluie passe n’était pas un projet de Lene. "- Pfff c’est pas parti pour s’arrêter…" souffle Lullaby "Comment gâcher un dimanche, y’a plus qu’à rentrer se caler sous un plaid !" C’est exactement ce que Lene aspire à faire. On pourrait même dire que c’est ce dont elle rêve vu que la fatigue et le froid qui s’installe ne sont pas pour l’aider vu son état. « Je suis d’accord, je vais rentrer je pense. » dit-elle à Lullaby tout en récupérant la laisse de son chien. « On remettra ça Pata ! » Pauvre bête, il n’avait pas pu profiter de la plage et maintenant, c’était le parc qui lui était interdit. « Tu veux venir avec nous ? » propsoe t-elle à Lulla tout en cherchant ses clés de voiture dans la poche de sa veste, elle n’est pas garé loin. « On pourra réflechir à son prénom. » Celui du chien, vu qu’il n’y a rien sur son collier.
Un bon film, un bon plaid, un chocolat chaud. Quand le temps tourne à la pluie comme ça, en hiver, il n’y a vraiment pas meilleur programme mais la demoiselle n’a pas finit son running, au final. Si tant est qu’on puisse dire qu’elle l’a commencé. Parce qu’elle n’a pas eut le temps de faire grand-chose avant de tomber sur Lene, pour être honnête. Tant pis, elle est bonne pour faire un peu de renforcement musculaire en rentrant chez elle. Une bonne grosse séance pour compenser et elle ira courir dans la semaine, quand elle aura un moment de libre, si elle en a un. Ce n’est pas toujours évident à trouver, mais en s’organisant bien...
"- Je pense que c’est la meilleure chose à faire à présent. Fichu temps !"
Elle aurait aimé profiter d’un beau soleil, d’un déjeuner sympathique dans les rues de la ville en se promenant un peu, en prenant le temps d’aller au bord de l’eau, observer la mer et le mouvement des vagues… Mais ce sera pour une autre fois. Lene s’adresse à Patacroute, d’ailleurs, pour promettre qu’ils remettront la sortie à plus tard. Parce qu’à présent, ils vont tous devoir rentrer. Et Lene propose à Bee de la suivre chez elle, si elle veut. Pour trouver un nom au toutou entre ses bras.
"- Pourquoi pas."
Puisque ses projets pour la journée viennent de voler en éclat en même temps que le soleil a disparu, elle peut bien accepter. Et puis elle a bien envie d’aider à trouver un prénom pour le petit loulou toujours confortablement installé entre les bras de Lene qui semble chercher quelque chose.
"- Tu veux que je le porte ? T’as l’air de galérer..."
Il avait fallu que la nature leur tombe dessus. Rien de dramatique chez Lene qui n’avait pas de projet fifou après la promenade du chien. Pour Lullaby, ses plans avaient véritablement l’air de prendre l’eau (sans mauvais jeu de mot). C’était à s’y attendre, la jeune femme était du genre à sortir et à voir du monde. Elle ne renvoyait pas du tout l’image d’une jeune femme qui prenait plaisir à rester chez elle mais qui devait plutôt rayonner en société. C’était un concept. De toute façon, elles avaient toujours été très différentes. Seulement là, le temps était à rester à l’intérieur et naturellement, Lene avait invité Lullaby. "- Pourquoi pas." Lâcha la blonde, amorçant ainsi le mouvement de toute la bande vers la voiture de Lene. Tout l’monde est déjà trempé. Elle sait déjà qu’elle n’a plus à craindre pour ses sièges. Une chance qu’elle ne se soit pas précieuse. "- Tu veux que je le porte ? T’as l’air de galérer..." propose Lulla alors que Lene tient l’animal. « Oui, vas-y. » Sûr que ça l’arrange, vu qu’elle va s’apprêter à prendre le volant. La voiture déverrouillée, Lulla se place sur le siège passager tandis que Pata rejoint sa place à l’arrière. La pluie tombe. Elle fait beaucoup de bruit en tombant sur le pare-brise. C’est avec la même précipitation que tout le monde arrive chez Lene et entre à l’intérieur de la maison. Lene est trempée, Lulla aussi. Les chiens se secouent. « Tu veux des vêtements secs ? » Pur rhétorique, Lene se doute bien qu’elle ne va pas répondre qu’elle préfèrerait rester dans ses vêtements trempés. « Suis moi. » indique t-elle en prenant la direction de sa chambre où se trouvent ses placards. Ce qu’elle a à offrir est bien fancy que ce qu’elle porte. Lene fait très peut de shopping mais pour passer l’aprem à la maison. C’est bien suffisant. Elles finissent pas terminer la journée dans le canapé, sous les plaids à prendre soin du nouvel animal jusqu'à ce que la sieste s'impose.
Spoiler:
Finalement, j'ai cloturé, on reste sur le prochain ?