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 (frelias) en souvenir de toi, on danse encore...

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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyMar 30 Juil 2019 - 12:30

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 « en souvenir de toi, on danse encore... »  (frelias) en souvenir de toi, on danse encore... 873483867  freya doherty & elias sanders


Il y avait parfois des moments comme celui-ci où on n’est pas fier de ce que l’on a pu faire ou dire. Elias n’a jamais appris à regretter ou à regarder derrière lui. Mais face à Freya il a toujours eu cette part de regret de la blesser, sans jamais le prétendre. Ca le rendrait malade de l’admettre à haute voix. Ce ne serait tout simplement pas Elias Sanders, le grand, le fort, le digne flic dont on la formatait à bien des égards. Est-ce possible de le dompter ? Elias dirait que non, il est solitaire et sauvage avant tout. Il n’en fait toujours qu’à sa tête ! Et ceux qui le connaissent un peu peuvent le prétendre, qu’on ne sait jamais vraiment comment il va réagir. Il est cet homme qui peut se battre pour le bien, mais qui peut aussi donner un coup de pouce au mal. Qui par intérêt, pourrait oublier juste une fois, la lumière pour laisser le diable s’installer en lui. Pour avoir cette part d’ombre en lui qui mûrit un sentiment grandissant. Ses courses sont sa seule motivation pour rester dans ce chemin étroit, sombre, dont normalement un homme sensé n’a pas sa place. Un homme bien constitué. Un homme droit, honnête, sur lequel on puisse se reposer en toute circonstance. Mais Elias Sanders n’est pas cet homme. Et sa meilleure amie, Freya en a subit les frais, tellement de fois, elle revient toujours à la charge, plongeant tête première. Comme si Elias saurait un jour l’accueillir différemment, comme si il était capable de se transformer en un homme meilleur. Pour elle. Pour eux, et pour ce qu’ils sont l’un pour l’autre. Comme si il était capable par sa simple voix, son simple charisme faire évoluer cette petite fleur positivement. La voir s’émerveiller dans un monde de brut, comme si il serait assez fiable pour qu’elle lui fasse confiance et qu’elle sache que quoi qu’il arrive, il serait toujours dans son ombre, la guidant dans le monde de la lumière. Mensonge, ironie, foutaise ! Elias Sanders est tout le contraire d’un homme sensé, qui a la tête sur ses épaules. Il a deux visages et Freya est faite pour se faufiler entre les deux, elle n’imagine pas un instant à quel point il faut lutter, encore lutter pour être au côté du flic. Elle n’imagine pas combien il faut être forte, et coriace pour l’abattre. Pour le tirer dans ses filets. Elle n’imagine pas le temps que ça prendra. Des heures loin d’elle alors qu’ils se sont violemment disputés juste après une course de voiture qu’Elias a remportée. Difficilement mais son sang bouillait en lui, et il semble évident que son bolide, ses courses sont un tout pour lui. A tel point qu’il en crèverait s’il perdrait tout ça, c’est une évidence tellement flagrante quand on connaît la solidité du flic, mais aussi son penchant plus que limite pour l’illégalité.  Personne ne peut lier les deux, sauf elle. Elle qui ne semble plus faire partie de son quotidien désormais. Parce qu’il lui a menti, et ouvert son cœur ce matin même, ce pourquoi il est distant depuis des semaines, des mois. Il a tué Cole, le petit ami de l’époque de Freya et ne le regrette pas le moins du monde. Freya n’a jamais accepté le mensonge, l’abandon et même en sachant tout ça, son meilleur ami ne s’est pas gêné pour la faire souffrir. Plus fort que lui, il ne connaît même pas les raisons de son mensonge et ne cherchera pas à se faire pardonner. Parce qu’il est aveugle et trop con. Parce qu’il est arrogant et trop prétentieux pour se rendre compte que sans elle, son monde s’écroule. Et pourtant la première personne vers qui il se tourne une fois son job terminé c’est elle. Freya Doherty, d’ailleurs se rendant dans le quartier redcliffe en cette heure si tardive, il pousse bien volontiers les portes du casino – où elle travaille. Jouer, parier, Elias aime ça, il serait mentir que de prétendre le contraire. Et pourtant du haut de cette fierté souvent déplacée, presque sur joué, il la cherche du regard. Et ne tarde pas à voir sa frimousse blonde se dandiner presque trop vulgairement selon son point de vu. Qui n’a probablement aucune importance à l’heure actuelle pour sa meilleure amie mais qu’importe. Il s’approche alors de la table jouant de ce charme, comme autrefois. Tout ce qui pourrait faire chavirer le cœur de Freya est bon pour lui, davantage depuis qu’il y a ce froid entre eux. Indéniable presque inhumain, il ne conçoit pas plus faire partie de sa vie, ni de son monde. Il ne l’accepte pas, et ne l’acceptera jamais. Eux, qui ont toujours étés les deux doigts de la main. Il se devait la combattre à même arme. Celle de la provocation. C’est pourquoi il avance en sa direction sans jamais détacher son regard du sien, prêt à la voir languir, à la vouloir lui résister, doux sentiment qui la saccage, qui vient se heurter avec cette arrogance à toute épreuve. Sentiment qui l’effraie pourtant parce que le chemin de Freya ne cesse de s’agrandir. « C’est comme ça que tu souhaites me mettre hors course ? » L'ignorer c'est ça son plan ? Tirer un trait sur lui, sur leur passé il ne vaut pas mieux que ça ? Depuis ce fameux verdict de cette nuit, elle ne lui avait plus parlé, pire encore, depuis ce doigt d’honneur de cette nuit quand il avait voulu une dernière fois l’aider. Elle était partie, disparue dans le décor froid et sombre de la ruelle. Il ne l’avait pas retrouvé. Il n’avait pas cherché à la suivre, encore moins à jouer à cache-cache avec elle. La force n’était pas avec lui. Il s’avance alors vers cette table, un sourire en coin sur son visage, déposant son doigt sur l’objet qui les sépare, effleurant cette table qui se met sur leur chemin. Ce sourire victorieux qui se lit sur ce visage angélique, qui parfois devient diable. Elle seule le sait, elle le connaît sans doute mieux que personne et sait parfaitement à quel jeu Sanders joue. Parce qu’ils sont les mêmes au fond… Impossible pour eux de faire le premier pas, mais impossible aussi de résister à la tentation. Il aurait aimé la vaincre, être plus solide mais c’est inutile. Et d’un geste brutale il repousse d’un revers de main tous les jetons de la table, sans jamais baisser ses yeux du corps de Freya. L’envie, la gourmandise, mais bien plus encore une tentation dont il n’a jamais appris à céder jusque-là… Elle sera son auto-destruction…


@freya doherty
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyMer 31 Juil 2019 - 12:50


Sa journée était d’une banalité affligeante. Une engueulade avec son jumeau pour bien la débuter. Ce petit con a laissé trainer de la poudre blanche sur le lavabo de la salle de bain et franchement, quitte à supporter ses conneries, autant que ce soit dans sa chambre. Freya est entrée dans une rage folle mais qui n’a pas fait ciller ton jumeau. S’en est suivi une longue balade à travers Brisbane, notamment dans la forêt, où elle aime s’y perdre pour s’y ressourcer, respirer et surtout, faire retomber la pression. Casque sur les oreilles, la tempête qu’elle est pourrait passer des heures allongées sur l’herbe humide de la légère averse matinale.

Mais elle ne pouvait pas rester des heures allongées dans les bras de Mère Nature. Elle travaille, même si elle a tendance à l’oublier de plus en plus. Esprit déviant, ses pensées sont closes, elle ne veut pas les entendre. Sa petite voix interne semble être partie en vacances pour un durée indéterminé et Freya voit ça comme une petite victoire. Elle peut enfin prendre un nouveau souffle, un répit, une certaine quiétude. L’adrénaline de ces derniers jours retombait progressivement et elle a enfin connu sa première nuit sans réveil ni cauchemar ni problème.

Purée que ça fait du bien.

Quand elle prend donc son poste au casino à dix huit tapantes, presque sous le regard émerveillé de sa responsable qui n’y croyait plus de la voir un jour arrivée à l’heure, Freya se sent en forme. Rien ne peut perturber sa journée tranquille, pas même le vieux lourd qui essaie de lui faire de l’œil pour le laisser gagner. Espèce de vieux porc, pense-t-elle tout en lui souriant. Faussement, parce qu’ici, c’est l’apparence qui compte. On s’en fout si vous êtes pourri de l’intérieur tant que vous vous présentez bien.

Et il se trouve que Freya se présente bien, aujourd’hui.
Les mains sont habiles, elle mène la danse entre les joueurs et rien ne semble pouvoir tâcher cette soirée banale.

Enfin, c’est ce qu’elle pensait avant d’entendre une voix derrière elle qu’elle ne connait que trop bien.
« C’est comme ça que tu souhaites me mettre hors course ?  »

Freya se redresse avant de se tourner lentement. La table les séparant, elle remercie le bon dieu. Mais elle ne peut s’empêcher de maudire son karma. Décidément, toujours à lui foutre des bâtons dans les roues, celui-là ! L’œil devient dur, les traits s’assombrissent. Qu’est-ce qu’il fout ici, putain ? Elle regarde les jetons s’éparpillés d’un coup et elle voit rouge. Elle a mis un fichu temps pour les classer et il vient de tout démonter en une fraction de seconde.

« Qu’est-c’tu fiches ici ? Mon dernier message était pas assez clair ? Va t’perdre ailleurs, Elias. » Freya se retient, elle se contient, elle peste entre ses dents. Parce qu’elle est sur son lieu de travail. Même si elle sait qu’elle a fait bonnes impressions ce soir, elle n’ignore pas qu’elle est sur la piste tangible, sur le fil du rasoir. La direction la garde à l’œil depuis que quelqu’un l’a balancé de l’avoir vu piquer une bouteille dans la réserve du bar. Bande d’enfoirés.

Comme si une bouteille de moins les ferrait crever.

Cependant, Freya ne pense pas aux bouteilles (pour une fois). Son attention est perdue dans l’apparition de son meilleur ami (ex meilleur ami ?). Elle ne s’est pas attendue à le voir ici. Surtout qu’elle avait eu l’impression d’être limpide comme de l’eau de roche par sms. Pourquoi elle n’a pas supprimé son numéro, d’ailleurs ?

(Comme celui de Stephen, tu t’accroches car t’espères toujours quelque chose dans le fond.)

Et merde. Voilà que sa voix interne refait surface.
Sois maudit jusqu’à la fin, Sanders !

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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptySam 24 Aoû 2019 - 23:12

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Elle est la seule à connaître ses deux visages, l’ange et le démon. Quand l’un se repose, l’autre fait surface et de la pire des manières qui soit, incontrôlable et assidu à n’être plus qu’un pion sur un échiquier il a bien l’intention d’être celui qui tire les ficelles. Sanders ne laisse rien au hasard, même si parfois son énergie déborde. Et pourtant, son monde doté d’une arrogance sans nom tourne bel et bien autour de cette femme, elle gravite dans son monde comme une comète qui s’échoue. Il la repousse mais lorsqu’elle est loin de lui, il ressent un vide étrange, presque suffoquant. Elias aimerait pourtant être plus que ce meilleur ami qui s’inquiète pour cette femme, presque tout le temps, qui se demande ce qu’elle fait, savoir si elle ne fréquente pas encore quelqu’un qui la tirera vers le bas, qui finira par la détruire. Parce qu’il le sait, Freya Doherty n’a aucune limite, elle ne se contient à aucune solitude. Contrairement à lui. Elle, elle se mélange aux autres. Elle, elle aime la compagnie, apprendre à connaître les gens. Elle est cette étoile brillante dans le ciel de ses interlocuteurs. Lui c’est tout le contraire, Elias fuit les gens. Si vous ne partagez pas les mêmes choses que lui, il vous ignorera. Car il en a que faire des gens. Il a autre chose en tête que le malheur d’inconnu, qu’il ne reverra probablement jamais de sa vie. Toutefois son empathie prend son effet quand son uniforme est de sorti. Un tout autre homme, quelqu’un qui prendra soin des siens comme jamais il ne l’avait fait par le passé. Cette carapace qu’il arrive à mettre de côté mais qui l’habite dès lors que sa mission prend fin. Freya le connaît mieux que quiconque, cette carapace elle est la seule à pouvoir réellement la contrôler. Du moins elle est la seule qui arrive à la voir légèrement fissurée. Eteint par cette douleur qu’elle ne lui appartienne plus, Elias feinte une indifférence dont il est le seul maître au jour d’aujourd’hui. Finalement ils n’ont jamais étés plus, jamais moins que deux enfants, deux parfaits idiots. Bordel, ouvre les yeux Sanders sur cette nana ! Des mots que même le policier ignore encore aujourd’hui, elle mérite sans aucun doute plus d’attention que ce qu’il pourra lui donner. Elle mérite de l’affection que jamais elle n’aura de sa part, qu’aucune femme n’a jamais eu parce que son corps est bourré de fierté mal placée ! Il préfère s’étouffer dans sa connerie que prétendre à un seul instant qu’elle lui manquerait peut-être. Si la vie continue dans ce casino, Elias dévisage la jeune femme, sans jamais quitter son regard d’elle. Plus rien n’existait pour lui, sauf elle. Sauf ce jeu entre eux. Sauf ce besoin irrépressible de vouloir gagner une victoire. Une de plus à son palmarès, mais à quel but ? Il l’ignore encore… A quoi sert de vouloir gagner quand on est seul à jouer ? « Qu’est-c’tu fiches ici ? Mon dernier message était pas assez clair ? Va t’perdre ailleurs, Elias. » Surprise de le voir dans le casino, elle venait de se retourner pour lui faire face. Comme toujours, elle affrontera mieux que quiconque le flic car elle est la seule à pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert. Elle est la seule qui laisse panser ses blessures, et cela malgré cette douleur qui s’émane à chaque fois qu’elle tentera de se dégager de son étreinte. Comme si Freya avait appris à lui résister. Elle est pourtant douée dans ce domaine, il la déteste pour ça. De le malmener, à chaque fois ! Elle connaissait ses moindres désirs comme si ils ne formaient qu’un, comme si elle lisait simplement en posant ses yeux sombres dans ceux du flic. Est-ce possible cette alchimie ? « Faut croire qu’non… Visiblement… » Nonchalant, d’une prétention sans faille il hausse les épaules sans sourciller. Elle ne gagnera pas. Pas cette fois, désolée chérie ! « J’ai perdu ma boussole… » Un sourire narquois, presque fier de sa réplique qui ne ferait rire que lui, comme toujours. Il ne pouvait à présent plus avancer vers elle, cette table entre eux lui permettait de tenir une distance bien trop convenable. Il devrait pourtant faire le tour de celle-ci si il voulait la rejoindre. S’rait-elle capable de le repousser ? Il n’en doutait pas une seconde. Et pourtant, si elle, elle voulait maintenir cette distance et se concentrer sur d’autres personnes, Elias n’est pas né de la dernière pluie, il sait qu’il est son pilier. Il sait combien cette nuit n’est pas effacé de sa mémoire, loin de là, même si elle prétendra le contraire. Car en ce sens ils se ressemblent, la fuite est de mise dès qu’ils doivent être mis à nu sur leur sentiment… D'une seconde à une autre, il se retrouve tout proche d'elle, quelques centimètres les séparent, et c'est tellement déjà trop pour eux. Il y a pourtant ce petit truc entre eux…
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyDim 25 Aoû 2019 - 15:38


Elle a essayé de le repousser de son esprit. Toujours et encore. Parce qu’il y a le monde et il y a Elias. Le fil conducteur, celui qui est toujours là, celui qui au final revient toujours vers elle – quand ce n’est pas elle qui revient vers lui. Ils sont des aimants qui s’attirent et qui se retrouvent à chaque fois, presque malgré eux, parce qu’une force supérieure les y oblige. Non, arrête de mentir. Il est différent. Différent des autres, différents de ceux que tu as connu avant. Il est là, toujours prêt à supporter tes crises, à t’épauler quand il sait que ça ne va pas. Les nuits à parler au téléphone, s’endormir au son de sa voix parce que c’est apaisant, parce que ça calme et parce qu’il n’y a pas meilleure berceuse. Son histoire avec Terrence les avait séparé et peut-être qu’elle est en perpétuel recherche de se faire pardonner. Ne me quitte plus, ne m’ignore plus, s’il te plait, Elias.

Et pourtant, c’est exactement ce qui s’est passé en début d’année. Freya n’a pas trop su comment c’est arrivé, sur le moment, une incompréhension totale dans sa tête. Elle a naturellement eu des films qui se sont fabriqués dans sa tête, des questions qui restaient sans réponses et une peur bleue d’avoir pu faire une connerie. Mais en même temps, une rage folle de se retrouver devant un tel mur. Elias est résistant, il est persistant. Il ne s’ouvre pas facilement, il est un mur de glace et même elle, parfois, se retrouve en mal devant lui. Pourtant, elle le connaît. Elle sait qu’il n’en pense pas moins, que derrière son regard de marbre se cache une foule d’émotions. Mais il n’est pas comme elle. Elias, il a la maîtrise de ses propos, de ses gestes, de son être entier. Freya n’a jamais su faire. Elle est toujours trop spontanée, trop impulsive dans ses gestes. Aucune retenue. Elle n’a pas toujours été comme ça. Gamine, elle était plus réservée, plus timide, plus invisible.
Mais elle a grandi, elle a évolué et les choses qu’elle a vécu son à jamais marquées dans sa chair et dans son âme. Et Elias a été un des privilégiés – ou pas – à avoir été dans le carré vip pour voir cette évolution. Il l’a soutenu, il l’a averti, il l’a engueulé aussi. Il a fini par s’éloigner, par se détacher d’elle, par juger qu’elle était une cause perdue. Et peut-être qu’elle l’était. Durant son adolescence et sous l’influence de son copain de l’époque, Freya avait été différente, elle a changé, elle se dit que c’est le moment où elle a fini par s’affirmer. Wren et Elias n’avaient enfin plus de contrôle sur elle, elle pouvait enfin respirer, être libre, devenir le papillon qu’on lui empêchait d’être.

Mais elle s’est vite rendue compte de ce qu’elle avait perdu quand elle s’est retrouvée seule. Quand elle a cherché son meilleur ami du regard, quand elle venait d’être brisé par celui envers qui elle pensait crever dans les mois à venir. Mais non. Ni l’un ni l’autre n’a été là. L’un l’a abandonné et l’autre a été épuisé d’elle. Mais Freya a réussi, par un miracle certain, de faire revenir Elias à elle. Elle n’a pas hésité à brasser ciel et terre pour récupérer son meilleur ami parce que sans lui, elle a un vide certain. Une pièce incomplète du puzzle de sa vie.

Et pourtant, il y a quelques mois, c’est elle même qui l’a rejeté. Elle n’était pas assez ivre pour ne pas se rappeler de cette soirée sur la pluie battante, ni même pour oublier les sms qu’il lui a envoyé pour essayer de calmer le jeu. Non, parce qu’il lui a menti et qu’elle est rancunière. Freya n’oublie pas, elle ne pardonne pas facilement et elle garde toujours ce genre de connerie dans sa tête. Pourtant, elle s’en fout de Cole. Il n’était qu’un moins de rien de toute façon. Une pure distraction.
Faut croire qu’non… Visiblement… Freya sert la mâchoire tout en regardant furtivement par dessus son épaule pour y voir sa responsable qui a le regard dévié vers d’autres de ses collègues. J’ai perdu ma boussole… Petit con, pense-t-elle amèrement. Peut-être qu’il peut l’entendre. En tout cas, il sait qu’elle est en position de faiblesse, étant sur son lieu de travail. Ses mains sur la table entre eux, Freya ne bouge pas d’un pouce. « Qu’est-ce que tu veux, Elias ? Des jetons, un verre, une tarte dans la tronche ? » Cela l’insupporte de le voir être comme ça. Il le sait et il en profite.

Combien de temps elle va pouvoir tenir avant de tempêter sur son lieu de travail ?
Finalement, la soirée banale s’annonce bien plus tumultueuse que prévue.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptySam 7 Sep 2019 - 22:37

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Aucun geste, aucun mot ne pourrait jamais vraiment qualifier sa relation avec celle qui s’offre à lui un duel perpétuel. Un jeu mesquin, qui en aurait lassé plus d’un, pas eux. Car au-delà de leur différence, ils se complètent. Il y a de la tendresse et des importantes disputes. Il y a des rires, et de l’inquiétude. Il y a de la passion, et des naufrages. Elias n’a jamais fait partie de ses personnes qui considèrent que l’amour rend meilleur, rend plus fort une personne. Peut-être parce qu’il a toujours tout organisé dans sa vie pour contourné le bonheur d’aimer en retour. Il est effrayé par ce sentiment, alors il préfère jouer au con, jouer. Parce qu’il ne sait rien faire d’autre, cacher une vérité juste pour arrondir les angles, pour pas qu’on puisse le mettre à nu. Pas qu’on puisse lire en lui comme dans un livre ouvert. Il a toujours su être mystérieux, une boule d’énergie qu’on n’arrive jamais vraiment à canaliser. Cette carapace qu’il ne quitte jamais vraiment. Pour pas qu’on l’affaiblisse davantage. Il se calfeutre dans sa propre réalité, et cela même si ça l’éloigne des autres. D’elle. Sa Freya. La seule qui a cette place aussi importante depuis qu’ils savent marcher. La seule pour qui il est prêt au pire, même si cela engendre tout le reste à côté. Elle est son univers, cette moitié qui lui colle à la peau et dont il se satisfait à garder près de lui, et cela même si il a longtemps cherché à l’éloigner de lui. Une réalité qui ne voudra jamais voir, qu’il tente d’effacer de sa mémoire comme si c’était douloureux. Qu’importe ses choix, qu’importent ses violentes et tumultueuses disputes, elle finissait toujours par revenir vers lui. Ou lui vers elle. Sauf cette fois-ci, Elias savait que c’était la fois de trop. Qu’il était allé trop loin, non seulement il avait tiré sur son petit ami, mais pire encore, il avait juré ne pas être dans ce secteur ce soir-là ! Et les semaines ont passés, il aurait pu revenir sur ses paroles, se fondre en excuse, chercher à consoler cette femme qui a toujours compté pour lui. Mais il n’avait été qu’un lâche ce jour-là, ne voulant ni affronter Freya, ni cette vérité. Il s’était empêtré dans un mensonge qui avait fini par le dépasser tout simplement. Mais que Doherty ne crie pas trop vite victoire ! Il n’en a pas terminé avec elle, avec eux. Il n’a jamais appris à vivre sans elle, loin d’elle. Et ne compte pas connaître cette vie encore plus misérable, elle lui remplit de bonheur d’un rien et même si il peine à le voir de ses yeux, au fond de son cœur, il le sait ! Sa vie loin d’elle ne mérité pas d’être vécue ! Et pourtant quand on le regarde, il fanfaronne. Il en fait trop, comme toujours. Parce que Elias ne connaît pas la demi-mesure, il agit toujours dans l’impulsion de la situation. C’est parfois la raison qui le mène à rendre des coups, parfois les poings partent. Parce que Elias n’a pas appris à parler, à se confier. Il frappe, puis parle après. Ou réfléchit trop tard. Il aime défendre son territoire, et ne supporte aucun mâle supérieur venant se frotter à son terrier. Depuis très jeune, peut-être parce qu’il a dû apprendre à gérer une petite famille très jeune, n’ayant aucun repère masculine depuis son enfance. Il l’observe, serrer sa mâchoire. Elle se crispe au son de sa voix, au contact de ses yeux sur lui. Parce qu’il l’énerve autant qu’il l’attire. Parce qu’il l’agace autant qu’il la convoite ! « Qu’est-ce que tu veux, Elias ? Des jetons, un verre, une tarte dans la tronche ? » Comme un poisson rouge dans un bocal, Elias avait l’impression de répéter tout le temps les mêmes erreurs. De tourner en rond. De faire un pas en avant, deux en arrières. Se promettre de devenir meilleur. D’être différent. Avoir cette impression qu’enfin il avait compris de ses erreurs. Mais il se rendait compte la fois d’après, qu’il n’avait pas encore tout pigé à la situation. Et que ce gouffre est impérissable. Ce lien indestructible. Une forte amitié, solide comme du roc qui ne rompra jamais. Mais il est aussi là le problème, les chaînes ne pourront jamais vraiment être rompu. Le fil électrique jamais déconnecté. Quoi qu’il se passe, Elias sera toujours là pour Freya. Et Freya pour Elias. C’était à prendre ou à laisser. Bon nombre des nanas avec qui il couchait tantôt la jalouser. Mais officiellement, il n’avait jamais vraiment eu de petite amie, lui c’est plutôt les coups d’un soir, furtif, habile. Sans prise de tête. Sans attachement. Contournant la table, il se retrouve juste derrière elle avant de sombrer lui-même dans ce qu’il sait faire de mieux, « on a moins de répondant que ton doigt d’honneur de la dernière fois à ce que je vois… » Chuchote t’il à son oreille après avoir rompu habilement les quelques centimètres les séparant. Ses lèvres qui frôlaient son oreille pour y déceler un caractère de feu, ardent, piquant. Ses yeux rieurs et son timbre de voix suave ne voulait que la voir jouer à ce jeu d’Antan. « Tu m’offres une coupe de champagne pour fêter nos retrouvailles ? » Et dans un geste anodin, il la repoussa sans ménagement contre la table dont elle n’était pas si loin que ça. Juste pour ne pas qu'elle se considère comme la gagnante de cette partie qui ne vient que de débuter et dont il a ce besoin de maîtriser.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyLun 9 Sep 2019 - 14:04




Il n'y a aucune explication rationnelle quant à la présence d'Elias sur son lieu de travail. Est ce que c'est une sorte de vengeance, vis à vis du fait qu'elle soit allée sur ses plates bornes à lui il y a quelques mois ? Est ce que c'est une conscience claire et pure qui l'a guidé jusqu'ici ou il y a une autre raison, moins avouable ? Freya voit ça comme un affront de taille. L'inattendu, la surprise, c'est elle qui les provoque d'habitude. Et pourtant Elias est venu en son âme et conscience jusqu'ici, jusqu'à elle. Son fort intérieur ne peut s'empêcher de sourire de fierté. Est ce qu'il faudrait voir là, derrière sa façade amusée et joueuse, un manque, une absence ressentie ? Après tout, quand elle était revenue vers lui, ça avait été là cause profond. Parce que ne pas l'appeler, ne pas le voir, se ronger de savoir où il est, avec qui, qu'il l'aurait remplacé… Ça l'avait rendu dingue. Elias est la ligne constante de sa vie. Un des rares sur lequel elle peut se poser, un des seuls à savoir comment la gérer et comment s'y prendre avec ce qu'il se passe dans sa tête. Il la connaît par cœur, il sait tout d'elle, il a été là quasiment à chaque pas de sa vie.
(À part durant ces années adolescentes où elle s'est littéralement perdue, bataille constante entre elle et le monde, Elias en première ligne de front. Elle l'avait perdu à ce moment là et elle était revenue malgré tout, parce que tout était trop, parce que tout partait en vrille et qu'il a été là. Qu'elle a pu pleurer de son soûl, qu'elle a pu hurler autant qu'elle voulait, qu'elle a pu déverser toute sa rage envers un géniteur qui la rebutait plus que tout. Il avait été là malgré qu'elle ait rejeté son aide, qu'elle ait refusée une quelconque leçon de moral alors qu'elle passait son temps le nez enfariné et l'esprit défoncé.)

Alors Freya voit là comme un signe de manque de la part de son meilleur ami. Et dans le fond, ça lui fait plaisir car c'est ce qu'elle a ressenti pendant tous ces mois de distance qu'il leur a infligé sans qu'elle ne sache pourquoi. Mais maintenant qu'elle connaît la cause, elle ignore si vraiment elle le maintient à distance pour de vraies raisons ou si c'est juste un automatisme depuis le début de l'année. Un espèce de jeu entre chat et souris, où ils se retrouvent sans le planifier, sans le vouloir, créant la surprise chez l'autre et souvent la tempête qui suit. Ces dernières semaines avaient déjà assez folles en émotion, entre son frère, ses ex, ses accès de crise, ses folies. Tout qui retombe sur la gueule dans un mouvement de main, les cartes qui s'éparpillent sur la table, aucun sens à donner à tout ça. Freya essaie de donner un sens maladroit à tout ça et le regard de sa responsable qui ne la quitte pas. A croire qu'elle est sous un couperet qui menace de tomber au moindre faux pas. Il ne faut pas. Car même si elle s'occupe du cimetière de Tim, c'est le casino et ses fichus clients blindés qui lui  paient le loyer de leur taudis tous les mois.

Alors sa main se crispe toujours un peu plus sur le coin de la table, le même objet qu'Elias contourne pour venir se planter derrière elle. « On a moins de répondant que ton doigt d’honneur de la dernière fois à ce que je vois… » Tu la prends en tenaille, entre quatre fers, sans possibilité d'échappatoire physique ou verbale parce qu'elle est sur son lieu de travail, qu'elle est prise au piège par toi et par cette responsable qui ne la lâche pas. L'univers se ligue contre elle alors que tout allait bien jusqu'à maintenant. Un moment de répit, une pause dans le temps, un souffle dans le cyclone qu'est sa vie, c'est trop demandé ? Apparemment oui. Freya déglutie légèrement alors qu'il est trop proche pour fanfaronner, pour qu'elle ne puisse ignorer cette vague qui la submerge. Il joue d'elle, putain, et elle veut juste lui en coller une pour être aussi lâche de ne pas l'affronter à terrain égal. « Tu m’offres une coupe de champagne pour fêter nos retrouvailles ? » Doherty se sent pousser du dos, comme s'il s'amuse juste à la jeter comme un vulgaire déchet.

Ses yeux bruns fulminent sur sa responsable qui a fini par tourner les siens ailleurs. Freya se retourne vers Elias, tout en souriant. « Tu veux du champagne ? Très bien. » Elle lui fit un geste de la main pour qu'il le suive. Marcher la tête droite et froide, faire comme si tout allait bien, ne pas laisser la frustration s'épancher et s'étendre un peu plus dans ses veines. Ses poings serrant si fort que ses ongles ne manqueront sûrement pas de provoquer des marques en demi l'une sur sa paume intérieure. A cause d'un fichu coq qui semble bien trop satisfait de la griller dans son propre jeu à son tour.

Il se croit malin mais il ne l'est pas.

Elle les dirige vers la réserve, l'endroit qu'elle doit connaître le mieux de l'établissement. Une autre fille se pointe devant elle, les bras croisés, tout en la jugeant de haut en bas. Elle n'a pas besoin de parler que Freya soupire tout en roulant des yeux. « J'ai un client qui veut voir notre meilleur cru. », dit-elle en pointant Elias du doigt. Ferme là, sois beau et joue le jeu, s'il te plaît. Si ses yeux pouvaient parler, voilà ce qu'ils lui diraient. « Tu sais que t'as pu le droit d'y aller depuis la dernière fois qu'on t'a retrouvé à moitié morte entre deux caisses ? » Freya planté ses mains dans les poches de son veston, l'air presque coupable d'une enfant prise la main dans le sac. « Putain, ça arrivera plus. Et le client s'impatiente alors bouge. » Et parce que les clients sont toujours rois, Doherty se permet de pousser sa collègue sur le côté sans ménagement. Oui, peut être qu'elle outrepasse ses droits et force un peu trop ses visites dans la réserve mais franchement, c'est comme emmener une dent sucrée dans un magasin de bonbons. Un suicide, une tentation inégale. (Même si Freya affirmera toujours qu'elle n'a aucun souci avec l'alcool.)

« T'as une belle collection là. » Freya tend les bras. « Mais faudrait que tu vendes ta bagnole pour te payer une bouteille. », rajoute-t-elle, ironique. Elle sait que rien n’éloignera le bolide de son propriétaire. Elle se tourne vers lui tout en croisant les bras. « Pourquoi t'es la, Elias ? J'te manque tant qu'ca ? Fallait p't'etre y réfléchir avant. » Avant que tu me mentes, avant que tu me caches la vérité au nom d'une protection stupide de mes intérêts, avant que tu te défilés, avant que tu arrangés ton discours pour mieux faire passer la pilule. Doherty n'a jamais aimé le mensonge et la trahison. Et Elias a enchaîné les deux en l'espace de quelques mois. Ce qui reste plus que les vingt sept années où ils se connaissent. « J'compte pas traîner ici indéfiniment. Sinon on va v'nir le chercher et l'autre va avoir une bonne raison de me foutre un nouveau blâme. Alors abrège, qu'on en finisse, Sanders. » De cette mascarade, de ce jeu, de tout ça.

Mais de leur amitié ?
Non, ça, c'est impossible.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyLun 9 Sep 2019 - 23:22

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Il y a des histoires qui ne s’éteignent jamais. Des regards qui ne trompent personne. Pas même Elias Sanders, même si il cherche à s’enterrer sa tête dans le sable, comme si cela suffirait à faire oublier son visage. Comme si il lui était encore possible de réparer ce cœur solitaire et froid. Comme si il pouvait l’oublier, elle, alors qu’elle a planté ses griffes dans sa peau depuis trop longtemps maintenant, et quoi qui se passe dans sa vie, elle reviendra toujours hanter ses plus doux songes. Elle n’est qu’un poison dans sa vie, à pomper le rare bien qu’il tente de mettre en avant, comme si dès qu’il la fuyait, elle savait exactement où frapper pour le faire revenir à elle. Combien de fois s’étaient-ils chamailler à se hurler dessus, pour finalement qu’elle tambourine comme une folle furieuse sur son torse, prise d’un délire que même lui ne comprenait pas toujours – alors qu’il a toujours été un pilier dans sa vie, à la soutenir et cela même si c’était elle et lui contre le monde entier ! La secondes d’après elle se jetait sans demi-mesure dans ses bras costauds et protecteurs, qui ne demandait que ça. L’amitié de Elias Sanders et de Freya Doherty est spéciale, et si vous en doutez, il ne suffira que de les observer de loin pour en être convaincu ! Ils se déchirent, tout le temps, mais comme toujours, ils ne supporteront jamais d’être séparés longtemps. Est-ce cette rivalité sans faille ? Cette jalousie maladive ou encore cette possessivité sans nom, Elias ne saurait la définir, parce qu’à bien des égards, Freya n’est pas juste son amie, ou sa confidente. Non c’est celle qui le supporte quand il trépigne d’impatience de conduire son bolide, et qui le suit même jusqu’à ses courses, tentant auprès de lui, de vivre à ses côtés cette passion qui la dépasse entièrement, et dont elle ne pige pas les effets bénéfiques sur son corps. C’est elle aussi avec qui il refaisait le monde quand son père a quitté la maison familiale à l’âge de cinq ans, et dont il ne comprend toujours pas les raisons. Pour Elias, tout a une raison et le brun ne supporte pas rester sans réponse. Même si la réponse est douloureuse, il veut savoir. Il a besoin de savoir, et Freya a été là quand il touchait le sol, quand il était au plus mal. Personne n’a ce lien avec lui, sauf elle. Pour toute ses raisons – et bien d’autres, Elias se retrouve à présent devant elle. Moins sûr de ce qu’il attend, tout à coup. Et des réelles raisons qui l’ont poussé à passer cette porte, réfutant le manque que pourrait occasionner la perte de cette femme qu’il apprend à apprivoiser de biens des façons, alors que lui aussi ses démons le tourmentent. Dans un élan de provocation, il avait contourné la table pour se retrouver derrière le dos de la jeune femme, il avait envie de la voir lutter comme lui, à cet instant lutter contre elle, sans néanmoins montrer ses signes, préférant jouer le macho incorrigible à ses yeux. Mieux vaut montrer son indifférence que perdre sa dignité, c’est ce qu’il pensait. Et cela même si elle avait cette place qu’aucune n’avait aux yeux du brun. Et puis les minutes avaient passés, longuement. Péniblement, et la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’avoir ce sourire en coin des lèvres, avant de lui demander, qui était aussi une affirmation. « Tu veux du champagne ? Très bien. » Elle lui fait signe de venir avec elle, alors qu’il restait silencieux, il ne serait pas déçu avec elle, il le savait. Ils sont aussi fou l’un comme l’autre, et il suffit que l’un ouvre le jeu pour que l’autre saisisse la perche. C’est plus fort qu’eux ! Mais il fût vite stopper dans son élan, et même si Elias se tenait légèrement à l’écart, il n’hésiterait pas à montrer son insigne si l’autre conne ne les laisse pas passer ! « J'ai un client qui veut voir notre meilleur cru. » Qu’elle avoue alors que celle-ci détourne son visage vers lui, Elias lui offre l’un de ses plus beaux sourires, si cela peut éveiller la tigresse Doherty, il ne s’en plaindrait pas. Combien de fois avait-il dragué une nana juste parce qu’elle était là ?! Un jeu dans lequel ils se perdent tous deux, car ils ne se supportent pas dans les bras des autres. C’est une certitude ! Mais la femme parle et Freya se raidit. « Bon ! On fait quoi ? Faut me le dire si vous me faîtes perdre mon temps, j’irai dépenser mon fric ailleurs ! » Son visage est froid, sa voix avec un dédain assuré, il toisa du regard Freya, s’en prenant un malin plaisir comme à chaque fois, alors qu’il allait faire demi-tour, elle lui attrape le bras avant de pousser la nana pour finalement forcer le passage. « Putain, ça arrivera plus. Et le client s'impatiente alors bouge. » Freya lui fraye un chemin avant d’arriver au but final, et devant les centaines de bouteilles, Elias ne rajoute rien, observant devant lui, tel un enfant émerveillé par tant de beauté, alors qu’il dépasse légèrement Freya, il s’offre le loisir de les toucher avec le regard. « T'as une belle collection là. Elle le sort de ses pensées, et de la pire des façons, car elle enfonce le clou en citant son bijou à 4 roues comme si il était capable un seul instant de vouloir l’échanger contre ça, mais faudrait que tu vendes ta bagnole pour te payer une bouteille. » Son cœur fît un bond dans sa cage thoracique, impossible, impensable pour l’homme passionné par son bolide, dont il ne pouvait qu’être assurément fier ! Même si cela le mènerait dans une mort possible et plus que plausible. Pour cet homme qui aime frôler le danger bien trop souvent et qui en redemande. Jamais convaincu d’en avoir assez fait. « Jamais Doherty ! Plutôt mourir ! » Il se tourne vers elle en frôlant de son regard mauvais et injurieux le corps de son amie. Elle le sait, cette corde est sensible, trop. Inutile qu’il soit de marbre, elle sait combien sa bagnole a la première place dans sa vie, la jalousant tantôt quand les doigts glissent sur ce capot avec habilité et concentration, comme autrefois ils ont glissés sur son corps non tempéré. Tumulte sentiment entre échec et renaissance. « Pourquoi t'es la, Elias ? J'te manque tant qu'ca ? Fallait p't'etre y réfléchir avant. » Dit-elle avant de se retourner vers lui pour croiser ses bras. Une provocation sans aucun doute, mais plus encore, elle attendait qu’il ouvre son cœur, qu’il baisse son armure. Qu’il ne soit plus ce mur infranchissable. Qu’il n’y est plus ses innombrables montagnes à franchir entre lui et elle. Impensable pour le flic. Il aimerait mais les mots rester coincés en travers de sa gorge, alors comme à son habitude, il feintera un amusement évident, presque comme si il lui était indifférent, comme si il en avait que faire d’elle. Qu’il se servait d’elle. Parce que Elias ne pourra jamais ouvrir son cœur à quiconque. Qu’il pourrit de l’intérieur, un cœur mort. « T’aimerai, hein ? » Il laisse un rire froid se répandre dans la salle sans même apporter de l’importance à la jeune Doherty, avant de poursuivre, d’une voix bien trop amusée pour être totalement sincère, « si tu me manquais, je t’aurai abordé différemment tu ne crois pas ? » Un mensonge pour se sortir du pétrin dans lequel elle aimait le foutre. Parce qu’il est plus facile pour lui de cacher la vérité que de se montrer faible. Parce que jamais personne n’est arrivé à le percer, et il ne laisserait jamais personne le faire – pas même si on considère que la seule femme capable d’en être, est bel et bien Freya Doherty ! « J'compte pas traîner ici indéfiniment. Sinon on va v'nir le chercher et l'autre va avoir une bonne raison de me foutre un nouveau blâme. Alors abrège, qu'on en finisse, Sanders. » Elle lui bouge les fesses pour qu’il se dépêche à récupérer une bouteille, ou deux – il a le droit de se faire plaisir sur le compte de sa meilleure amie n’est-ce pas ? « Et tu comptes vraiment sortir avec ça en main ? Qu’il demande en haussant les épaules. Ce serait dommage de partir si vite d’ici, viens on va s’installer quelque part au fond des allées… » Ce sera plus simple pour se resservir n’est-ce pas Doherty ?
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyMer 11 Sep 2019 - 12:54


Leur relation n'a pas rien de si exceptionnelle d'un point de vue extérieur. Une amitié depuis les couches culottes, sans que l'un ni l'autre ne se rappellent vraiment comment ça a commencé. Elias aurait pu se tourner vers Wren, plus proche en terme d'âge et peut-être de caractère. Tobias, n'en parlons pas. Même en couche culotte, il a dû déjà savoir comment terroriser son monde. Mais non, c'est vers elle que Sanders s'est tourné, la seule fille de la fratrie, d'une famille complètement à la ramasse déjà à l'époque. Elias a été présent pour chacun de ses événements, pour chaque faiblesse de ses états, pour chaque force aussi. Il l'a vu en pleurs, en cris, en hurlement, en état comateux. Défoncée, alcoolisée, hystérique, dépassée, bagarreuse, timide. Freya n'est pas simple, elle n'est pas un cadeau de la nature, elle n'a aucune force tranquille. Sa force, c'est sûrement celle de pouvoir résister à toutes les merdes qu'elle s'inflige. Un modèle suédois de pur souche, comme dirait fièrement Wren. Démontable mais qui finit toujours par remettre les morceaux en place. Et il n’y a presque pas besoin de manuel pour ça. Un véritable exploit.

« Jamais Doherty ! Plutôt mourir ! » La Doherty en question eut un rictus pour elle-même. Jamais elle n’a compris l’amour d’Elias pour un truc à quatre roues. C’est juste complètement ridicule de dépenser autant d’énergie et de frics pour un engin pareil. Elle est persuadée qu’il pourrait faire deux fois le tour du monde s’il la vendait. Et encore plus depuis cette fameuse soirée, la dernière fois qu’ils se sont vus, où elle avait eu la peur de sa vie. Freya n’est pas du genre peureuse et foncer la tête la première dans un tas de merde est quotidien avec elle. Mais la vitesse, cette sensation d’avoir encore moins le contrôle que d’habitude, d’entendre le vrombissement de voitures en excès de gaz (ou d’essence), ça lui fout le noeud à l’estomac. Peut-être que le fait qu’elle participe à certaines courses (en spectatrice, toujours) et qu’elle craint à chaque fois pour la vie de son meilleur ami joue incroyablement sur son jugement. Mais Elias et sa fichue bagnole, c’est une histoire qu’elle ne comprendra sûrement jamais. Comme lui n’a jamais compris son passé de junkie ni même son présent bien trop alcoolisé. Il y a des situations que même vos plus proches ne peuvent ni accepter ni donner un sens. Alors c’est un sourire de satisfaction qui répond au regard amer d’Elias.

Quand Freya se tourne vers lui, c’est blasé et dépassé. Elle vient vers lui, il la repousse. Deux fois. Il fabrique un mur - non quatre murs autour de lui. Destinés que pour elle, apparemment. Elle est perdue, Freya, parce qu’elle ne sait pas comment elle doit jongler avec tout ça. Et puis elle est fatiguée, aussi. Qu’ils aillent tous en enfer, bordel, qu’ils lui fichent la paix une bonne fois pour toute. « T’aimerai, hein ? » Oui, elle aimerait bien. Qu’il arrête de faire des sous entendus qu’il ne pense pas, de se voiler la face, de rouler des mécaniques devant elle. Parce que ça ne fonctionne pas, bordel. Ce n’est pas comme ça que ça marche entre eux. S’il attend à ce qu’elle soit elle même avec lui, pourquoi il ne peut pas faire pareil? Putain d’égo à la con. « Si tu me manquais, je t’aurai abordé différemment tu ne crois pas ? » Freya ne croit plus en rien, il faut croire. « Ah ouais? Nan, j’sais pas. Comment t’aurais fait alors? » Elle serait bien curieuse de savoir ce qu’Elias aurait pu dire ou lui faire croire pour qu’il revienne dans ses bonnes grâces. Elle ne croit pas un mot de ce qu’il peut lui affirmer, pas plus que cette apparence de flic sans peur ni reproche. Et si elle ne lui avait pas manqué… Pourquoi il est là, alors? Pourquoi il a décrété que ce soir, il viendrait l’emmerder sur son lieu de travail au lieu de continuer à l’ignorer comme il le fait si bien depuis des semaines? Quel mouche, bourdon, abeille ou autre insecte a pu le piquer pour qu’il se trouve à être guidé par ses pieds jusqu’ici? C’est complètement ridicule d’essayer de lui faire penser qu’elle ne représente plus rien pour lui. Elle n’y croit pas et ce n’est pas ce sourire amusé (faux) et ce rire froid (faux) qui la contredisent, au final.

« Et tu comptes vraiment sortir avec ça en main ? Viens on va s’installer quelque part au fond des allées… » « J’sortirai avec ce que je veux en main. Normalement, rien serait le mieux. » Mais après, une Doherty dans une réserve d’alcool, c’est toujours risqué. Elle soupire légèrement tout en roulant des yeux avant de se perdre un peu plus dans les allées. Ce n’est pas si grand que ça mais il y a tellement de caisses, de bidons, de cartons partout, que c’est un vrai foutoir. Organisé mais un foutoir quand même. En plus, Freya n’aime pas spécialement le champagne. Mais à partir du moment qu’il y a de l’éthanol dedans, il faut croire qu’elle n’est pas si regardante que ça. « Tu vas m’faire croire que tu veux t’en siffler une? Ici? Sérieusement? Toi le grand sportif qu’a horreur de ces conneries? Tu m’répétais pas que c’est qu’un putain de poison, normalement? » Il faut avouer que ça l’étonne. Dans sa marche, Freya attrape une bouteille et sort son multifonction de sa poche pour ôter le bouchon qui bloque le précieux nectar de ses lèvres.

Elle en a furieusement besoin pour le reste de cette conversation. Elle boit une (puis deux, trois et peut -être quatre) gorgée avant de s’arrêter et de se tourner vers Elias. « Maintenant, t’arrêtes de jouer. T’arrêtes ton numéro à la con et surtout, arrête de m’prendre pour une imbécile. J’vais pas m’excuser pour la dernière fois. » Parce qu’une excuse de Freya Doherty, il faut la mériter. Surtout quand elle considère qu’elle n’a rien à se reprocher. Ce qui arrive la plupart du temps. En toute objectivité, bien sûr. « Tu cherches quoi, là? Est-ce que c’est parce que mon frère est venu te voir et t’as menacé que tu déboules ici? » Parce que Wren lui avait informé qu’il allait rendre visite à Elias. Comment, où, pourquoi, elle ne sait pas trop. Elle était en froid avec lui (aussi) depuis leur dernière conversation et ce n’est qu’un silence radio qui s’éternise entre eux. A croire qu’elle n’est douée que pour ça, de toute façon. « J’te préviens, Elias, j'suis claquée. Alors si tu m’réponds pas honnêtement, j’me tire d’ici. »
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyMer 11 Sep 2019 - 16:55

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Dans cet univers impitoyable, Elias avait toute sa place, il le sait au plus profond de lui. Même quand Freya tente de le repousser avidement, avec une rancune qui ne tromperait personne sauf eux. Dans un monde où ni l’un ni l’autre ne voulait exister sans sa moitié. Dans une autre vie, ils auraient pu finir ensembles, être les deux doigts d’une même main, mais dans le monde d’aujourd’hui, un rien les oppose. Dans la nature des choses, ils auraient finit leur valse par s’embrasser avec fougue et danger, comme si le monde pourrait s’écrouler sous leur pied, tant que les deux sont ensembles, tout peut leur arriver. Un jeu qu’il n’a plus pratiqué depuis bien longtemps. Avec elle. Pourtant, il l’envie, il l’aime. A en crever mais la seconde d’après il la déteste aussi durablement que ses sentiments pour elle s’évapore. Il aimerait trouver le chemin du pardon, il aimerait putain mais il n’ignore pas que c’est impossible. Ils se rejettent le moindre truc, le moindre faux pas. Ils se rejettent la totalité de leurs envies, de leurs peines. Il n’y a plus de monde où Elias Sanders et Freya Doherty ont leur place et ce soir plus encore il s’en rend compte. Ce soir plus que jamais elle n’est qu’un lourd fardeau pour ses épaules, un poids qui demeure avec le temps impérissable. Pire encore un poison qui se répand avec lenteur dans ses veines et qui le rend ivre en l’espace d’un instant. Tout mais pas ça. Il l’aime voilà tout. Echec et mat… «  Ah ouais? Nan, j’sais pas. Comment t’aurais fait alors? » Elle a ce sourire au coin des lèvres comme si elle jouait avec lui, comme si elle avait compris son manège. La rejeter pour pas qu’elle pose de question. Pour pas qu’elle s’attache à lui, comme si cela était envisageable. Comme si ce n’était pas trop tard. Et pourtant, Elias est d’une allure calme, toujours. En toute circonstance. Freya sent la victoire au bout de son nez et ce sourire, Elias le déteste tant ! « Ça t’amuse hein ? » Qu’il avoue d’une impartialité qui lui est propre, il pourrait presque applaudir la grande Doherty mais sa tête n’en serait que dégoûté. Il venait de se faire prendre à son propre piège et ça, il ne pouvait pas le supporter ! Sanders ne supporte pas l’échec, encore moins de voir la personne en face de lui parader. Il a l’impression de connaître la jeune femme par cœur et en même temps d’être a des années lumières d’elle. « Je t’aurai dit combien ma vie sans toi était impensable, combien j’ai été idiot de penser un seul instant que tu n’étais pas importante dans ma vie… » Qu’il avoue sans une once de gêne, les barrières qui s’écroulent devant un tel aveu. Plus de mur, plus de masque, juste elle et lui. Juste Freya Doherty et Elias Sanders dans cette grande salle entourée de centaines de bouteilles. « Je t’aurai dit que peu importe le passé, je voudrais regarder droit devant moi, avec toi dans la même direction… » Même si sa voix est assuré, et qu’il n’hésite à aucune seconde, son cœur s’accélère. Il avance pourtant, vers elle pour se retrouver derrière elle avant de caresser de son doigt le long de son bras, avant d’y ajouter, « puis je t’aurai embrassé … Ca te va comme réponse Doherty ? » La sentence s’abat, cruelle et sans aucun ménagement alors que sa voix devient froide et que Elias semble se renfermer. Même si il dira haut et fort à qui veut l’entendre que Freya n’est rien d’autre qu’une amie pour lui, il ne pourra jamais la berner. Elle. Mais avant qu’il l’assume des soleils devront se coucher. Parce que c’est bien connu, Elias ne veut pas aimer, il ne veut pas ressentir le moindre sentiment pour quiconque. Il se contente de son célibat point. Et pourtant il ne peut pas s’empêcher de revenir à la charge car ce qu’elle représente pour lui le dépasse de tout son entier. Et que même si il prétend maîtriser la situation, il ne la maîtrise pas car il est passionné avant tout et laisse son cœur dictait ses choix. Parce qu’il est faible devant ce bout de femme ! «  Tu vas m’faire croire que tu veux t’en siffler une? Ici? Sérieusement? Toi le grand sportif qu’a horreur de ces conneries? Tu m’répétais pas que c’est qu’un putain de poison, normalement? » Elle demande alors surprise de cette soudaine proposition du brun. Lui qui fait attention à ce qu’il mange, ce qu’il boit. Il ne fume pas, il déteste même cet odeur répugnante et s’aventure à lui retirer du bec chaque cigarette que Freya mettra ! Elle s’échappe de son emprise et cherche une bouteille avant de jeter son dévolu sur l’une d’entre elle et boit une gorgé, deux … puis quatre ! Il finit par lui arracher la bouteille des mains, il ne supporte pas ça. Le regard déterminé alors qu’elle se tourne vers lui une nouvelle fois, «  maintenant, t’arrêtes de jouer. T’arrêtes ton numéro à la con et surtout, arrête de m’prendre pour une imbécile. J’vais pas m’excuser pour la dernière fois. » Il la toise du regard avant qu’elle reprenne, pour parler de son frère, «  tu cherches quoi, là? Est-ce que c’est parce que mon frère est venu te voir et t’as menacé que tu déboules ici?. » Elias laisse un rire froid sortir de ses lèvres, avant de planter son regard dans le sien et de lui avouer, « je vois que ton frère est venu mouchardé mais qu’importe ! C’était pas comme si c’est la première fois que je reviens ! Et ce sera pas la dernière vu ton comportement de gamine ! » Il lève les yeux au ciel, il est autant fautif qu’elle ? Tatatata il n’veut pas l’entendre ! «  J’te préviens, Elias, j'suis claquée. Alors si tu m’réponds pas honnêtement, j’me tire d’ici. » Lui aussi est fatigué de ses querelles incessants, de faire un pas en avant un autre en arrière. Il soupire, tente de lui expliquer, d’une voix calme il sait qu’il jouait sa dernière carte et que son indifférence il devait le mettre de côté. Juste une fois bordel Sanders ! « Tu veux savoir quoi ? Que Elias Sanders malgré ses défauts ne peut pas vivre sans sa meilleure amie qu’il déteste parfois, mais qu’il apprécie aussi. Putain Freya tu vas pas me dire que t’as oublié ce qu’on est l’un pour l’autre… »  Oui c’est vrai qu’est-ce qu’ils sont l’un pour l’autre ? Pas même Sanders ne saurait vraiment répondre, des personnes importantes point. Il ne se pose pas davantage de question.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptySam 14 Sep 2019 - 18:01


La vie est étrange. Ou mal faite, au choix. Freya ne sait pas trop, elle ignore dans quelle catégorie jouée en ce moment. Il y a trop de choses, trop de surprises, trop de hasard qui lui arrivent subitement pour ne pas penser que c’est le karma qui se fout d’elle et qui essaie de la mettre à terre d’une façon ou d’une autre. L’univers pourrait presque y arriver et pourtant, elle essaie de faire bonne figure. Parce que ce n’est pas n’importe qui en face d’elle, c’est Elias. D’habitude, elle pourrait s’effondrer devant lui en un clignement de paupière mais les circonstances de la situation l’en empêchent. Leur amitié est en train de subir des foudres, une piste glissante, des grêlons qui s’impactent sur un mur invisible entre eux. Ils sont les seuls fautifs. Les briques, ils les ont foutus chacun leur tour, de rage, de frustration, de protection aussi. Elias qui a voulu – faire quoi, exactement, la protéger ? Elle n’est plus une gamine, malgré son visage éternel de femme-enfant. Et elle, elle n’a rien trouvé de mieux que de le rejeter à son tour, de le détester d’une vérité qu’elle ne souhaitait pas accepter. L’image de son meilleur ami tuant son dernier copain, c’est affreux, c’est cruel, c’est sordide. C’est d’autant plus stupide que Freya n’a jamais été profondément attaché à Cole. Il a juste été là quand il fallait, il a réussi à la charmer comme on sait trop facilement le faire. Elle aurait dû se douter qu’il n’était pas clean – mais est-ce que ça ne serait pas l’hôpital qui se fout de la charité que de dire ça alors que Cole est six pieds sous terre ? Alors qu’elle-même glisse ses mains dans les poches d’inconnus, qu’elle n’hésite pas à utiliser son joli minois pour berner son monde ? Mais il n’y a jamais de cruauté dans ses gestes, à Freya. Elle ne fait pas cela pour l’adrénaline, pour l’envie ou quoique ce soit. Elle le fait parce qu’il le faut. Parce que c’est la seule chose qu’elle sait faire. Elle a grandi avec un père qui travaillait sur deux fronts différents avant que ce soit son aîné qui se mette à dealer pour assouvir le besoin quotidien de quatre membres reclus dans leur appartement. La misère, Freya l’a toujours connu, donc les filons pour s’en sortir, survivre par tous les moyens, elle a été bercée dedans, elle s’y est baignée et elle ne connait pas d’autre façon de s’en échapper.
Que Cole fût coincé à la sortie d’un braquage ne l’a pas étonné plus que ça. Il n’a jamais voulu lui dire ce qu’il faisait, ni comment il réussissait à mettre la main sur des colliers aussi magnifiques (que volés). D’ailleurs, ces bijoux doivent être dans les profondeurs de l’océan puisque Freya les a balancés dans l’eau le lendemain où elle a appris sa mort. Un abandon, une fois de plus. Provoqué par son meilleur ami, un flic qui n’écoute sa conscience que la journée et qui n’a pas hésité à se servir de son arme fatalement. Cole mort, ce n’est pas le plus triste de l’histoire. Non, le plus regrettable reste le mensonge d’Elias. Et Freya n’aime pas le manque d’honnêteté. Qu’on la regarde dans les yeux et qu’on la prenne pour une conne. Parce qu’elle vaut mieux que ça.

« Ça t’amuse hein ? » Cruellement. Freya apprécie de le voir se mordre la queue, bouffer la même nourriture froide et immonde qu’il a pu lui faire ingérer pendant des mois. Doherty a la rancune tenace, elle ne pardonne pas facilement, pas aussi délicatement. Elle a déjà fait preuve de bonté – de faiblesse même – quelques jours auparavant mais là, elle se sent plus forte. Ce n’est peut-être qu’une illusion, elle qui reste une putain de poupée fragile dans le fond, qui un rien peut l’emporter dans des territoires obscurs et malsains. « Je t’aurai dit combien ma vie sans toi était impensable, combien j’ai été idiot de penser un seul instant que tu n’étais pas importante dans ma vie… Je t’aurai dit que peu importe le passé, je voudrais regarder droit devant moi, avec toi dans la même direction… Puis je t’aurai embrassé … Ca te va comme réponse Doherty ? » Il a en plus le toupet de la toucher – non, de la caresser. C’est léger, elle pourrait presque croire que ce n’est qu’une illusion si elle ne voyait pas de ses yeux. Freya perdit de sa superbe, décontenancée. Elle bloque, elle bug, elle ne capte pas. Si ça lui va comme raison ? Non ! (oui ?) Elle ignore l’emballement de son cœur pour reprendre une marche rapide. Le mufle. Il vient de gagner son tour, il le sait et il doit sûrement s’en délecter. En même temps, Freya l’a cherché. Elle sait qu’Elias n’est jamais le dernier pour jouer, surtout à ce genre de jeu. Mais non, elle aurait pensé qu’elle compte plus pour lui pour qui lui raconte des absurdités comme ça mais il faut croire qu’elle s’est trompée. Parce que rien dans ce qu’il a dit ne peut être la réalité. L’embrasser, vraiment ?
Non, impensable.
(Pourquoi une voix lui affirme le contraire ?)

Ses mêmes lèvres qui se perdent de nouveau sur les bords d’une bouteille de champagne qui doit coûter dix fois son salaire et qu’elle boit comme si c’est du petit lait avant qu’Elias ne la lui prenne des mains. Freya eut un sifflement pour marquer son insatisfaction alors qu’il laisse échapper son rire froid. « Je vois que ton frère est venu mouchardé mais qu’importe ! C’était pas comme si c’est la première fois que je reviens ! Et ce sera pas la dernière vu ton comportement de gamine ! » Doherty plante son dos dans le torse de son ami, l’air furibond. « Mon frère m’a rien mouchardé du tout, j’le connais juste assez bien et je savais qu’il allait v’nir te voir. » En plus, elle est présentement en froid avec Wren à l’heure actuelle, parce qu’elle n’a pas su se taire et que son frère, tête de mule aussi, préfère croupir dans son silence plutôt que de lui parler, quitte à ce qu’une dispute éclate. Freya commence à en avoir sa claque de ces gars qui préfèrent s’enterrer plutôt que d’affronter les problèmes quand ils se présentent à eux. Pas un pour rattraper l’autre ! « Et mon comportement de gamine t’emmerde, Sanders. » Et pour bien le prouver, Doherty s’approche de lui et lui chourave la bouteille de sa main pour s’enfuir dix pas en arrière, le temps de savourer un peu le breuvage. Elle brandit le champagne d’un air victorieux tout en observant Elias soupirer.
Tu voulais de la gaminerie, non ? En voilà.

« Tu veux savoir quoi ? Que Elias Sanders malgré ses défauts ne peut pas vivre sans sa meilleure amie qu’il déteste parfois, mais qu’il apprécie aussi. Putain Freya tu vas pas me dire que t’as oublié ce qu’on est l’un pour l’autre… » Oh. Freya pourrait presque être surprise si elle n’est pas déjà en train d’avoir son sourire victorieux qui s’agrandit sur son visage. « Je rêve ou t’es en train d’être sincère, là ? » Elle plisse les yeux tout en se rapprochant légèrement pour l’observer comme s’il est une bête inconnue à deux têtes. « J’crois que j’ai oublié ce qu’on est l’un pour l’autre le jour où t’as décrété que me mentir était la meilleure décision à faire. » Purée, sérieusement, ils ont vécu tellement ensemble, pourquoi est-ce qu’il a fallu qu’il prenne l’option la plus ridicule qui soit ? « Sérieusement, Elias, la seule fois de ma vie où t’as disparu, c’est quand j’étais avec Terrence. Je sais que j’ai déconné, je sais que tout était de ma faute. Mais à aucun moment j’t’ai menti. J’ai toujours été honnête, j’t’ai jamais rien caché – parce que je peux rien te cacher, Elias. » Freya pince ses lèvres, l’air tout d’un coup penaude. « Tu m’connais mieux que personne, p’tain. Tu m’as vu dans le pire et le meilleur et je- J’arrive pas à comprendre pourquoi t’as cru qu’édulcorer la vérité rendrait le truc plus facile. Et puis, faut pas oublier le silence radio ! Entre toi et Wren, qu’est-c’tu veux que j’y comprennes ? Vous vous êtes passé l’mot pour m’faire chier, c’est ça ? C’est ma punition pour être une putain de chieuse tarée et malade, hein ? » Et là voilà qui commence à déblatérer toutes sortes de conneries qui vont peut être trop loin mais qui tombent parce que la coupe est pleine et qu’elle en peut plus, Freya. « Moi j’sais ce que tu représentes pour moi. T’es censé être mon pilier, t’es censé être là pour moi. J’aime pas la façon dont tu m’as évincé comme ça, sans préavis et sans donner de raison. Et après, t’as le putain de toupet de revenir la queue entre les jambes alors que c’est toi qui m’a ignoré en premier lieu ? » La jeune femme s’approche un peu plus de lui. « Tu voulais une bouteille ? Bah tiens. » Elle lève l’objet entre eux et déverse le contenu de champagne sur les pieds d’Elias. « Ca doit être l’équivalent de larmes que j’ai dû déverser pour ta tronche. »

C’est décrété, à partir de demain, Freya maudira chaque être de l’espèce masculine. Frère, cousin, ex, meilleur ami, qu’ils aillent tous en enfer, se faire déchiqueter par les aborigènes, pour le peu qu’elle en a quelque chose à faire.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyMar 17 Sep 2019 - 12:44

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Il n’en fallait pas tant pour que la pente glissante sur laquelle Elias s’est involontairement tourné lui joue des tours. Qu’il se retrouve contraint à devoir choisir. Tirer un trait sur elle, ou lui dire. Ouvrir son cœur. Ca fait tellement mal, putain ! Il ne pourra jamais être totalement lui-même, si il se renferme et en même temps s’ouvrir, pourquoi ? Si c’est pour faire face à un mur face à lui, pourquoi faire ? C’est déjà bien compliqué pour lui de se retrouver ici, en sa compagnie, alors qu’il est entre deux feux. Il ne doute pas de son amour pour elle, depuis des années mais il n’a jamais su faire les bons choix dans la vie. Et puis il est conscient qu’avec Freya, rien ne pourra être stable, elle est ce poison qui se répand dans son corps, sans même qu’il ne veuille se droguer. C’est celle qui a fait battre pour la première fois ce cœur qu’on croyait mort ou intouchable. C’est elle, la première qui s’est agrippé à lui, si intensément que le monde pouvait bien lui tourner le dos, sa seule raison de continuer à vivre est devant ses yeux aujourd’hui. Ca lui fait mal, de tout son entier comme si on lui plantait des infimes mais milliers coups de couteaux dans le dos. Pourtant après des années de lutte acharnée, elle est encore là à ses côtés. Elle le repousse dans ses pires retranchements, le bouscule de son quotidien qu’il ne veut pas auprès d’elle, où qu’il prétend ne pas vouloir. Même si la vérité est sans aucun doute différente et que Elias est persuadé que dans le fond, il peut passer tout son temps à la repousser, elle ne partira jamais bien loin. C’est une certitude qu’ils sont fait l’un pour l’autre, une certitude qui le mènera jusqu’à sa perte. Si il le fallait, mais Elias n’est pas un bon perdant, et il ne souhaite pas accepter cette sentence qui le pousse à l’éloigner de lui. Se persuadant, qu’elle est bien mieux avec un autre que lui, tout en ne supportant aucun autre regard sur sa poupée. Aucune caresse sur ce corps qu’il n’a jamais pu avoir, car Sanders n’est pas de ses hommes qu’on touche durablement. Et il aurait peur d’être obligé de la faire fuir si jamais ils venaient à passer le cap. Elias ne cache pas son engouement pour la gente féminine, mais sans jamais prétendre à un attachement quelconque de sa part. Il se sert de ses femmes pour assouvir une passion, un besoin vital sans que cela ne perdure dans le temps, il n’a rien à offrir. Freya hante encore trop ses seules pensées, et elle lui tourne bien trop autour dès lors qu’il s’échappe un peu de son emprise. Un jeu dans lequel ils sont prisonniers tous les deux. « Mon frère m’a rien mouchardé du tout, j’le connais juste assez bien et je savais qu’il allait v’nir te voir. Qu’elle lui dit avant de planter ses ongles dans son dos, et de l’attaquer autant verbalement que physiquement en se jetant sur lui, et mon comportement de gamine t’emmerde, Sanders. » Elle accentue sur ses mots pour qu’il en comprenne le sens, « C’est réciproque Doherty ! » Qu’il lui balance avec toute cette normalité effrayante. Provoquant à souhait, indigne d’être son meilleur ami, celui qui est censé la protéger du monde extérieur, elle y comprit. Elle arrive à lui récupérer la bouteille sans qu’il ne puisse rien faire. Il l’observe mettre la bouteille contre ses lèvres, laissant le liquide se répandre dans son corps. Il échoue dans sa quête. Lamentablement. « Je rêve ou t’es en train d’être sincère, là ? » Ne te détrompe pas jolie Freya, Elias est le maître en la matière pour piéger les autres, et même si la place à ses côtés est indéniable, inégalable, il n’en reste pas moins un homme instable, qui connaît le blanc et le noir. Et qui s’en amuse. Bougeant les ficelles même si parfois cela se retourne contre lui. Il hausse les épaules avant de récupérer une bouteille, que Freya avait ouvert précédemment et d’en faire de même. De le mettre à ses yeux et d’en boire plusieurs longues gorgés jusqu’à ce qu’il ne sache plus qui il est, et ce qu’il a fait. Oublier son passé, sa vie. Oublier Freya Doherty ! « J’crois que j’ai oublié ce qu’on est l’un pour l’autre le jour où t’as décrété que me mentir était la meilleure décision à faire. » Elle s’était avancé vers lui, le regardant avec des yeux ronds, ne le reconnaissant pas, probablement. « Tant pis pour toi si tu n’veut pas comprendre, je peux rien pour toi Doherty ! » Le timbre de sa voix est sévère, il en a sa claque de ses emmerdes là. Il arrive à en réparer une, une autre débarque aussitôt. Qu’on le laisse croupir dans un coin de cette salle, c’est tout ce qu’il mérite et il ne demande pas mieux ! « Sérieusement, Elias, la seule fois de ma vie où t’as disparu, c’est quand j’étais avec Terrence. Je sais que j’ai déconné, je sais que tout était de ma faute. Mais à aucun moment j’t’ai menti. J’ai toujours été honnête, j’t’ai jamais rien caché – parce que je peux rien te cacher, Elias. Le flic se laisse tomber sur l’une des nombreuses caisses le regard vide d’émotion, sans vraiment savoir si il écoutait Freya à cet instant. Si il était dans ses pensées, si ça rentrait dans une oreille pour sortir de l’autre côté. Difficile tant il cache ses émotions comme personne. Un mur solide et froid. Une porte de prison alors qu’elle se laisse aller à quelques confidences, tu m’connais mieux que personne, p’tain. Tu m’as vu dans le pire et le meilleur et je- J’arrive pas à comprendre pourquoi t’as cru qu’édulcorer la vérité rendrait le truc plus facile. Et puis, faut pas oublier le silence radio ! Entre toi et Wren, qu’est-c’tu veux que j’y comprennes ? Vous vous êtes passé l’mot pour m’faire chier, c’est ça ? C’est ma punition pour être une putain de chieuse tarée et malade, hein ? » Il serre ses poings, avant de déverser du liquide de son autre main, en ajoutant d’un air désinvolte. « Ne parle pas de toi comme ça ! J’le supporte pas ! » Et elle était cette vérité frappante, quoi qu’advienne Freya et Elias, ils seront toujours là pour s’aider, même si ils passent leur temps à se détester, se hurler dessus. La vérité c’est qu’ils veulent que l’autre soit comme eux ils veulent au lieu d’accepter l’autre simplement. « Moi j’sais ce que tu représentes pour moi. T’es censé être mon pilier, t’es censé être là pour moi. J’aime pas la façon dont tu m’as évincé comme ça, sans préavis et sans donner de raison. Et après, t’as le putain de toupet de revenir la queue entre les jambes alors que c’est toi qui m’a ignoré en premier lieu ? » Il ne réagit pas, ou trop peu comme toujours, il hausse simplement les épaules avant de lui dire, « alors on fait quoi ? Parce qu’on ne reviendra jamais en arrière Freya. Je ne serai jamais celui que tu veux que je sois ! » Il ne sait même pas ce qu’elle voudrait qu’il soit ! Mais il n’est pas un homme bon Sanders, c’est évident. « je n’aimerai jamais personne, tu m’entends jamais… » Sa voix est cassée par cette douleur qui s’émane à présent de lui. Il se lève dans une précipitation avant d’envoyer la bouteille au loin, qui s’abat dans un bruit sourd sur le sol, le liquide se répandant sur le sol. « Tu voulais une bouteille ? Bah tiens. Ca doit être l’équivalent de larmes que j’ai dû déverser pour ta tronche. » Elle s’avance vers lui, avant de déverser le contenu entier sur la tronche du flic. Il secoue sa tête légèrement avant de l’empoigner contre une étagère. C’est électrique, horrible sentiment entre un désir et une trahison. Mais Elias ne demande pas son reste, et si d’abord c’est timidement, brièvement. Qu’il n’ose pas vraiment toucher le bout de ses lèvres, ça devient vite plus brûlant, le feu qui se répand dans ses veines attisant les flammes qu’il a toujours possédé pour elle. Le contact de ses lèvres sur les siennes est électrisant, des baisers qui viennent de plus en plus fougueux, comme si il cherchait à la rendre folle. Folle de lui. « Tu piges ce que tu perds Doherty. » Sa main qui tient la mâchoire de la jeune femme dont il pressait sans faire mal. Posséder par un désir de la posséder aussi sans jamais avoir été aussi proche de ce simple contact avec elle. Il était ivre d'elle.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyJeu 19 Sep 2019 - 15:19


« Ne parle pas de toi comme ça ! J’le supporte pas ! » Mais elle s’en fout, Freya. Elle ne dit que la réalité et on n’a beau lui dire que c’est faux, qu’elle n’est pas folle, il n’empêche que le petit pois là haut ne tourne pas rond. Il n’est pas normalement constitué - une injustice alors que son propre jumeau n’a rien, lui. Les femmes de la famille sont destinées à finir dans un asile, de toute façon. Elle n’a qu’à voir sa propre mère pour avoir l’impression de se voir dans quelques années. Et ça la terrifie, ça aussi, Freya. D’être seule, d’être abandonnée, de perdre le sens des réalités. Sa génitrice est une ombre qui plane sur elle, comme un présage d’un futur qui lui donne envie de vomir. Son petit estomac croule, s’enivre et se noie sous l’alcool qu’elle vient d’ingurgiter. Non, ça serait dommage de recracher une si bonne marchandise, un si bon liquide. Le goût reste sur la langue, son gosier s’en délecte et son cerveau accueille la frénésie de l’éthanol avec plaisir, parce qu’il a l’habitude et que ça lui manque. Toujours, encore et encore. Freya ne peut pas résister, pas quand elle est sur les nerfs. (C’est ça, toute excuse est bonne à prendre, n’est-ce pas?)

« Je n’aimerai jamais personne, tu m’entends jamais… » Et elle est censée prendre ça comment? Elias prend la bouteille et la fracasse sur le sol, provoquant un hoquet de surprise à Freya. Elle regarde les débris au sol ; une belle constatation désolante de leur propre amitié qui est en train de partir en vrille. Il s'avance, il est enragé, il l'empoigne avec force. Freya n'a pas peur, elle n'a jamais peur, pas avec lui, pas comme ça. Elle est aussi furieuse que lui, aussi furibonde. Elle voit ses deux yeux bleus de tellement près que son souffle en est presque coupé. Et quand il frôle ses lèvres des siennes, putain, y'a tout qui disjoncte. Elle est surprise, elle est choquée, elle est dépassée. Les événements s'enchaînent sans qu'elle ne puisse contrôler quoique ce soit. Il y a trop de choses, trop d'émotions en quelques semaines pour une seule personne à gérer. Sa boussole à Freya ne s'arrête plus de tourner, se trouvant dans l'incapacité de lui donner une direction à suivre. Les points cardinaux sont complètement brouillés et les lèvres humides de champagne de son meilleur ami sur les siennes n'aident pas à lui retrouver un semblant de cohérence. Et Elias insisté, il persiste, il signe. Leur déchéance, leur chute, le franchissement de cette ligne qu'elle n'aurait jamais pensé qu'ils passeront un jour. Freya a son cœur qui s'emballe malgré elle, et elle répond. Et c'est à ce moment là qu'Elias s'éloigne, juste de quoi pouvoir parler tout en ayant son souffle léger lui caressant le visage. D’un instinct absolument absurde, qu’elle débecte au plus haut point, Freya apporte malgré elle sa bouche frôlée la sienne, quémandant plus. Pourquoi il ne peut pas continuer, putain, pourquoi il faut qu’il joue à l’imbécile? « Tu piges ce que tu perds Doherty. » C’est la douche froide. C’est lui qui a été arrosé mais c’est elle qui est engourdie, là. Il va la planter, littéralement, ici, entre ces caisses. Sa main maintient son visage tourné vers le sien et Freya bouillonne. Que ce soit de rage ou de désir, d’énervement ou de passion, il y a tout qui s’enchaine. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle veut juste le rapprocher d’elle, le faire taire, lui faire ôter sa fichue expression de fierté de son visage. Freya ne l’a jamais senti aussi proche, jamais de cette façon. C’est soudain, c’est surprenant, elle est complètement choquée par le propre appel de son corps et surtout de son coeur. Elle n’arrive pas à trouver une cohérence à ce qu’il se passe, les signaux sont coupés, les ondes sont brouillées. Elle tremble de partout, la pauvre poupée fragile à l’intérieur sentant qu’elle peut craquer à tout instant. D’un claquement de doigt. Parce qu’elle est comme ça, Freya. Rayonnante une minute et déprimée la seconde. La journée se passait pourtant bien, pourquoi il faut qu’il gâche tout?

Alors, la réaction qui lui vint, pour éviter de lui laisser une seconde chance, parce qu’il ne faut pas qu’il prenne plus le dessus, qu’il recommence, c’est de la repousser. Violemment. Avec toute la force dans elle est capable. Doherty lui frappe le bras qui la maintient puis pose ses mains sur son torse pour le faire reculer. Elle a de la force quand elle le veut. « Tu t’fous de ma gueule, Sanders! C’était quoi, ça? » Freya le gifle avant de reculer, les pas chancelants. « Tu sais quoi, j’veux même pas savoir. Je- » Elle passe la main sur son visage, complètement dépassée. « Je sais pas à quoi tu joues, je sais pas c’que t’attends d’moi. Tout c'que j'veux de toi c'est retrouvé mon meilleur ami. Mais visiblement, c'est trop te demander. » Est ce qu'elle peut encore le voir comme tel maintenant qu'il l'a embrassé ? Est ce qu'il n'a pas franchi la ligne interdite, la ligne en trop, celle qui remet tout en question ? Parce qu'à cette minute même, Freya est dans le brouillard, il souffle le chaud et le froid, il dit oui puis non, il l'attise pour la repousser. Putain mais elle l'a toujours aimé, sans concession, sans retour, sans se poser de questions. C'est une telle évidence qu'elle ne s'est jamais posée la question. « C'que tu fais avec ton putain de cœur, j'm'en fous. Pourquoi tu viens tout compliqué, là ? » S'il veut se fermer au monde entier, c'est son problème. Le sien est finalement trop grand, trop vide et à la fois trop rempli pour attendre de trouver celui qui s'accordera à son rythme. Freya l'a trouvé mais elle ne le sait pas encore. Ou alors elle préfère l'ignorer. Cette voix quelque part qui la supplie de se la fermer, de tout lui pardonner, de juste le laisser la prendre dans ses bras.

Mais plutôt crever que de lui donner ce plaisir.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyDim 22 Sep 2019 - 17:41

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L’ironie du sort voulait que quoi qu’il se passe entre eux, il y aura toujours l’un d’eux pour repousser l’autre dans ses propres retranchements. Pourquoi il est difficile pour eux d’accepter juste une fois de se faire confiance, et de vouloir enfin être honnête avec ses deux cœurs qui battent à l’unisson ? Pourquoi l’avoir mis sur la route du brun si c’est pour ne jamais trouver le bonheur ensembles ? Ils en ont vécus des choses, Elias a beau être un connard, jamais il n’avait pu lui faire mal. Bon, il lui avait menti sur la mort de Cole, et alors ? Cole était sans aucun doute une personne qu’on n’a pas le droit de fréquenter quand on est ami avec Sanders, parce que lui, les petits cons il les sent arriver de loin ! Il est vrai que le flic n’avait jamais regretté d’avoir tiré sur lui, prétextant qu’ils étaient en mission et que Cole n’était pas quelqu’un de bien. A priori, ça voudrait dire que Sanders est bien mieux, en tout cas il a cette fierté mal placé, cette hargne à vouloir l’avoir toujours auprès de lui, et cela même quand elle s’éloigne de lui. Ce baiser est une bouffé d’oxygène, comme si son ventre se dénoue au fur et à mesure, comme si il attendait ça depuis un moment. Et c’était sans aucun doute une réalité frappante, qui lui f’rait prendre ses jambes à son cou soyez-en certain ! Car Elias Sanders n’aime et n’aimera jamais personne. Autant qu’elle, aussi mieux qu’elle. Et pourtant, ils sont tellement différents, dans deux mondes que tout opposent. Le baiser est si intense qu’il ne parvient pas à s’éloigner d’elle avant de laisser son regard se perdre dans les yeux de cette plus vieille amie, certainement la meilleure qu’il ne pourra jamais avoir. Même si l’avouer, plutôt crever ! Et puis sans réellement comprendre comment, il finit par retrouver une raison de partir, de s’éloigner d’elle. De se séparer de ce corps qui anime de bien des façons son esprit chaotique. Comme toujours, il la repousse droit aux enfers sans qu’elle ne puisse l’approcher à nouveau. Elias est de ses hommes qui ne se laissent jamais dompter, et cela même si il se retrouve au pied du mur. Il aimerait pouvoir lui laisser une autre chance, pouvoir juste l’aimer et accepter cet amour. Comme quand il se promène au parc et qu’il aperçoit ses couples, main dans la main promené. Mais il faut croire qu’il n’a pas le droit d’être heureux, lui. Il faut croire que quelque chose l’empêche d’avancer. Avec elle ou une autre, qu’importe. Et pourtant, il est fou quand il voit un autre homme l’approcher, ou toucher cette femme qui se tient devant lui, à présent. Dos appuyé contre des étagères où reposent les bouteilles. Ses mêmes bouteilles que Freya convoite comme personne. « Tu t’fous de ma gueule, Sanders! C’était quoi, ça? » Elle ne comprend pas. Elle ne comprend plus. Mais à présent ce mur entre eux alors qu’il y a encore quelques secondes les lèvres du flic pressaient avec vigueur et besoin ses lèvres à elle. Elle semble paumée alors qu’elle le repousse de toutes ses forces, et il se laisse faire. Car c’est ce qui reste de mieux à faire. S’éloigner d’elle. Pour toujours. Et enfoncer ses putains de sentiments au plus profond de lui comme si rien de cela n’avait existé. D’une colère aveugle, Sanders ne pourrait rien lui offrir de plus que des malentendus. C’est pourtant plus fort que lui de tourner autour d’elle. Plus fort que cette alchimie, inépuisable. Inébranlable. Il l’aime à en crever. Il est là le problème, il tient trop à sa vie ! « Tu sais quoi, j’veux même pas savoir. Je- Qu’elle avoue à demi-mot avant de mettre sa main contre son visage comme si elle était décontenancée par la situation qui lui échappe du bout des doigts, avant qu’elle reprenne devant un flic qui reste distant, et silencieux, je sais pas à quoi tu joues, je sais pas c’que t’attends d’moi. Tout c'que j'veux de toi c'est retrouvé mon meilleur ami. Mais visiblement, c'est trop te demander. » Il rigole Elias. Un rire froid, qui ne plairait pas à Doherty mais qu’importe. Il rigole car il sait combien la pente est raide, et que la remonter deviendrait impossible. Il ne cherche même pas à se rapprocher d’elle, il veut la fuir autant qu’elle. Il veut la rejeter autant qu’elle. Il veut la détester autant qu’elle. « Retrouver ton meilleur ami ? Quand ça ? Quand tu lui a fait un doigt d’honneur ou après ton silence ?! » Elle parle de lui, mais elle n’est pas mieux ! Il a le regard furibond, prêt à sauter à la gorge de quiconque qui viendrait les déranger, aussi restant à distance de lui, elle avoue, comme si elle lâchait l’affaire, à présent. « C'que tu fais avec ton putain de cœur, j'm'en fous. Pourquoi tu viens tout compliqué, là ? » Elle ne sera jamais sienne, et aujourd’hui plus qu’à n’importe quel autre moment, il en est persuadé, aussi de colère, il attrape la première étagère, où est posée quelques bouteilles sans même voir de quel cru elles appartiennent, il fait tomber le tout en hurlant. « Casse toi… » Et même si c’est à lui de partir le premier, il restera là. Dépasser par des sentiments qu’il ne pige pas, dépasser par ce qu’elle parvient à lui faire ressentir juste en échangeant un regard. Il fonce droit vers une autre étagère prête aussi à la détruire. A tout casser comme son cœur en miette aujourd’hui.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyLun 23 Sep 2019 - 19:30


Pourquoi tout lui tombe sur la tête comme ça ? Pourquoi est-ce qu'on a décidé que c'est son procès là tout d'un coup ? Freya maudit son karma pourri parce qu'elle ne voit rien d'autre là. Elle est en train de payer des erreurs et des faux pas d'une autre vie. Pour qu'Elias soit aussi furibond, c'est qu'il n'est pas aussi imperturbable. Il peut faire croire au monde entier que rien ne l'atteint mais pas à elle. Pas à celle qui a grandi dans ses pas, celle qui s'est toujours raccrochée à lui, celle qui a toujours su le ramener à elle-même quand il la rejetait. Et il a tenté, tous les deux mêmes, mutuellement. Pourquoi déjà ? Pour des conneries, pour des détails sans importance, peut-être même plus pour le plaisir de voir l'autre revenir sur le ventre en rampant. Fuis-moi je te suis, suis moi je te fuis. Ce n'est pas comme ça que des meilleurs amis sont censés agir. Ils se déchirent depuis le début de l'année et l'impasse semble inévitable. Il y a un mur, un putain de mur que ni l’un ni l’autre ne réussit à franchir. Les briques sont solides, fortement attachées, sans aucune menace de tomber. Et c’est terrible de voir cette impasse en face d’eux. Mais Freya sait que ça ne durera pas. Elias s’est déjà éloigné d’elle une fois, pendant des années. Par peur pour elle ou par jalousie, elle n’a jamais vraiment su. Elle n’a jamais cherché à savoir, Freya. Parce qu’à l’époque, elle avait son copain qui la lâchait alors qu’il venait de frôler l’overdose et que son père venait enfin d’être arrêté. Le procès, l’arrêt de la drogue, revoir son père, tout ça engendré un tout qui fait qu’elle est revenue sans seconde pensée vers son meilleur ami. Parce qu’elle était fragile, elle était à bout, elle avait l’impression de devenir folle et qu’il est le seul qui peut l’aider à voir tout plus clair.
Normalement, c’est le rôle qu’ils se sont promis l’un à l’autre. Toujours veillés sur eux même, toujours prendre soin de l’autre, ne jamais lâcher la main. Mais ils ne sont qu’humains. Ils font des erreurs, ils font des fautes, ils trébuchent, ils tombent, ils se font mal. Et parfois, l’autre ne le voit pas parce qu’il est trop en avance. Il ne tourne pas la tête, il ne voit pas les écorchures, le mal être, les blessures. C’est triste, c’est cruel qu’une telle amitié se transforme comme ça. Mais qu’est-ce qu’elle y peut, Freya, si Elias lui souffle le froid puis le chaud avant de lui passer de l’eau glacée de la tête aux pieds ?

Elle est juste complètement paumée et elle ne sait pas comment réagir. Parce qu’Elias vient de briser quelque chose en l’embrassant. Est-ce que c’est son état mental ? Ses os ? Son esprit ? Son cœur ? Elle ne sait pas mais elle le maudit d’avoir franchi cette limite. Ce pas qui chamboule tout, qui remet tout en question, qui la fait transpirer, qui la fait trembler. « Retrouver ton meilleur ami ? Quand ça ? Quand tu lui a fait un doigt d’honneur ou après ton silence ?! » Freya serre les poings. Elle fulmine, elle enrage. Elle continue à s’époumoner, à crier sa colère parce qu’elle est douée pour ça. Faire preuve d’une grande gueule alors qu’elle est juste si faible, si petite, si vulnérable. Mais devant Elias, elle n’arrive plus à être elle-même. Il a tout gâché, il a tout foutu en l’air en un coup de pistolet – non, en un mensonge. Un tout petit « non » et la sentence était donnée. Purée qu’elle le déteste.
Et ça ne s’arrange pas quand Sanders décide de foutre en l’air une étagère en l’air. Freya recule, elle recule beaucoup, loin, de peur, de surprise. Les verres qui se brisent, qui font un boucan qui se répercutent dans la salle, ce qui finira bien par alerter quelqu’un. Et puis tout ce verre qui se brise, c’est le risque que ça les atteigne. Physiquement. Elle n’a même pas le cœur à pleurer l’alcool gâché parce qu’elle a la flippe dans le sang. « Casse toi… » Doherty a du mal à respirer. Ses poumons lui incitent une danse irrégulière et elle n’aime pas ça du tout. Elle a l’impression qu’elle va tourner de l’œil ou un truc du genre. Elle a les idées complètement affolées et, et… C’est encore pire que Stephen, là. Ce n’est pas un verre. C’est une étagère de bouteilles en verre. Freya a pleuré pour moins que ça. Elle est tétanisée alors qu’elle l’observe se diriger vers une autre étagère. « Mais ça va pas, putain, t’as pété un câble, ma parole, mais c’est pas possible ! T’es vraiment qu’un pauvre con ! » Freya se précipite vers lui pour l’empêcher de s’attaquer à l’autre meuble. Elle bloque son trajet, elle se place devant lui, tremblante, les mains sur lui. Elle ne devrait pas, elle ne devrait tellement pas. Elle a la peur qui lui parcourt les veines mais c’est Elias, il n’oserait pas la blesser – et pourtant, c’est ce qu’il n’arrête pas de faire. Encore et encore. « Elias, s’te plait, arrête, tu m’fais flipper. » Sa voix est soudainement faible et Freya déglutit légèrement tout en posant ses mains sur ses joues pour le forcer à la regarder. Pourquoi elle fait ça ? Pour qu’il arrête de lui faire peur. Pour qu’il se calme. Pour qu’il ne fasse pas une connerie supplémentaire. Parce qu’elle aura beau le détester, le repousser, lui gueuler dessus, Doherty ne veut pas qu’il arrive quoique ce soit à Sanders. « J’veux juste te retrouver, Elias, comme avant. On était bien avant, nan ? Y a toujours eu que toi et moi, pourquoi ça a changé ? » Être aussi proche de lui, ce n’est pas sain. Elle vient de le rejeter, elle vient d’être la tempête, il a été l’ouragan, l’alcool coulant à leurs pieds étant les débris de son passage. Et là, elle le supplie, larmoyante, de la façon la plus pitoyable qui soit.

Mais Freya n’a pas le temps d’aller plus loin. Ses questions resteront sûrement à jamais sans réponse parce que des talons se font entendre suivie d’une voix. « Mais qu’est-ce qu’il s’est passé, ici ?! » Non, non, non. Ses yeux marrons finissent par quitter la bleuté de ceux d’Elias tout en lâchant son visage pour se tourner vers sa responsable. Evidemment. Qui la regarde d’un œil effaré. « Mme Silas, ce n’est p- » « Pas un mot de plus, Mlle Doherty. Dans le bureau du patron, tout de suite. Et vous, jeune homme, déguerpissez d'ici avant que j'appelle la police. » Bordel de merde. Si ça ne craint pas. Le bureau du boss, ce n’est jamais bon signe. Et Madame Silas n’est pas prête à laisser passer. La journée avait si bien commencé, il fallait qu’Elias interrompe tout. Qu’il se pointe comme une fleur et qu’il foute son bordel. Et ça va être elle qui va devoir payer les peaux cassées. Doherty se tourne alors vers lui, le regard durci et le ton froid. « T’as gagné, j’me casse, Sanders. Satisfait ? » Elle pourrait tomber en larme mais elle garde la tête froide, la suédoise. Et c’est donc la poitrine remontée qu’elle suit les talons de sa responsable.

Autant dire qu’elle va passer un sale quart d’heure.
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Message(#)(frelias) en souvenir de toi, on danse encore... EmptyMar 24 Sep 2019 - 18:07

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 « en souvenir de toi, on danse encore... »  (frelias) en souvenir de toi, on danse encore... 873483867  freya doherty & elias sanders


Elle voulait le rendre ivre d’elle, mais tout lui tombera dessus. Parce que Elias n’a aucune limite quand il s’agit de cette meilleure amie, qui n’a peut-être plus le monopole de n’être qu’une simple et vulgaire amie. Alors que lui-même avoue qu’il n’est pas du genre à faire confiance à l’amitié. Elle était la femme la plus précieuse à ses yeux, la première vers qui, il se jetait sans état d’âme. Elle était celle qui parvenait à calmer cette tempête en lui, mieux que personne. Mieux que lui-même. Elle en a des disputes, des bagarres auprès de lui. Elle en a entendu des insultes venant de sa part. Il n’avait plus envie d’être différent auprès d’elle. Juste qu’ils sombrent encore plus bas, comme si cela est encore possible. Parce qu’il faut se rendre à l’évidence, ce sera compliqué. De sombrer plus bas. Ce baiser ne fût pas calculé, jamais il n’avait voulu la faire souffrir, mais pourtant c’est ce qu’il savait faire de mieux. Il ne comprenait pas pourquoi, ni comment ils en sont arrivés à ce stade, il aimerait être différent avec elle. Mais quand il est loin d’elle, il a l’impression de suffoquer, et quand il s’en approche, elle l’agace, l’énerve. Et devient un tout autre homme. Il aimerait lui dire combien elle est importante pour lui, indispensable dans sa vie. Mais ses mots sonneraient faux, il préfère les taire, ravaler cette putain de fierté envahissante. Il préfère passer pour un lâche que pour quelqu’un qui s’accroche désespérément à elle. Alors quand il se rend compte de sa connerie, qu’il s’écarte. Qu’il l’éloigne de lui, elle l’incendie. La Tempête s’abat sur lui et déferle un venin violent dans tout son être, à tel point qu’il devient fou. Fou d’elle, mais aucun mot, aucun geste ne saura les rattraper. Elle est pour lui ce qu’il ne trouvera jamais nulle part. Il pète un plomb, ça ne tourne plus rond au premier étage et il démonte les étagères les unes après les autres, et bousille chaque bouteilles sur ses dernières. Jusqu’à la dernière. Ca lui fait un bien fou. C’est certain. «  Mais ça va pas, putain, t’as pété un câble, ma parole, mais c’est pas possible ! T’es vraiment qu’un pauvre con ! » Elle accoure vers lui, voulant le stopper mais il est bien plus grand, bien plus imposant qu’elle, et ne fait de Freya Doherty qu’une bouchée. « Un pauvre con ouais … » Sa voix est violente, ses mots qui pèsent lourd dans la balance. Il serait presque fier c’est ça le pire. Elle est en travers de son chemin et lui implore comme si ça suffirait, «  Elias, s’te plait, arrête, tu m’fais flipper. » Mais rien, pas l’ombre de la silhouette de Freya ne peut le calmer à présent. Tout se bouscule dans sa tête alors qu’elle le saisit par ses joues pour lui faire retrouver raison. Sa voix l’apaise, du moins il s’en contente, et elle poursuit, doucement, «  j’veux juste te retrouver, Elias, comme avant. On était bien avant, nan ? Y a toujours eu que toi et moi, pourquoi ça a changé ? » Il déglutit, son cœur se serre, il n’aime pas l’entendre parler de cette voix, il n’aime pas la rendre triste. Et pourtant, elle demeure insatiable, jamais convaincue de ce qu’elle pourrait être pour lui. Que pourrait-elle être ? Il divague Elias. Il ne se retourne même pas quand une autre voix surgit de la pénombre. Attirée par le vacarme que vient de produire quelques secondes auparavant Sanders. «  Mais qu’est-ce qu’il s’est passé, ici ?! » Elle demande, choquée, observant ses belles étagères à même le sol, et ses bouteilles vides, cassés jonchant le sol. Des cadavres ni plus ni moins. «  Pas un mot de plus, Mlle Doherty. Dans le bureau du patron, tout de suite. Et vous, jeune homme, déguerpissez d'ici avant que j'appelle la police. » Il est satisfait Elias, d’ailleurs, il ne trouve pas le courage d’affronter réellement le regard de Freya. Qu’on s’en prenne à lui, mais pas à elle. «  T’as gagné, j’me casse, Sanders. Satisfait ? » Aucun son ne parvient à sortit de sa gorge, les mots restèrent coincés. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il est loin d’être satisfait. Pas quand on touche à sa Freya Doherty, la seule qui parvient à le malmener. A qui il laisse cette opportunité. Il sort après eux, sans même porter de regard autour de lui, il est sale Elias. L’alcool a sécher sur son joli costume, ses cheveux en bataille le présente comme un potentiel chercheur d’emmerde. Mais qu’importe, il se laisse tomber de tout son long contre le mur quand le vent souffle sur son visage. Il est dans la rue désormais. Plusieurs minutes après, il ne saurait pas dire combien, il aperçoit la silhouette de Freya. Il se lève, furibond, alors qu’elle ne souhaite même pas lui adresser ne serait-ce qu’un regard. « Freya. FREYA. » Il parle doucement, puis hurle dans la rue. Un cri de désespoir. Putain mais il l’aime lui ! Pas de la bonne façon peut-être. Mais il veut apprendre. Il finit par la rattraper et lui attrape le bras pour l’obliger à se tourner vers lui. Ils sont en plein milieu de la route, il en a que faire lui. « Juste dis-moi Freya, si t’as besoin de moi… » Putain mais il est flic, il peut t’sortir d’la ! Joue pas à la conne. Pour une fois.
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