What's the hell had happened there ?

Ian&Eavan

Il fallait que tu finisses par rentrer, même si tu savais que la dispute était prête à te dire coucou. Après ce charmant coup de fil avec Cian aux premières loge, tu savais très bien que ce serait une soirée chaotique. Tu avais bossé juste avant et il pourrait encore te reprocher de travailler à huit mois de grossesse. c’était plus fort que toi, il te fallait ta dose d’échappatoire et tant pis si tu étais crevée ensuite, et puis dans quelques semaines, tu savais que ce serait plus possible. tu arrivais dans l’appartement, posais tes clés, ta veste et allais directement te rafraichir dans une douche, tu revenais et voyais qu’il venait lui aussi de rentrer. Il avait un boulot tellement glamour que tu n’en parlais à personne d’ailleurs, mais bon, il fallait de tout pour faire un monde et au moins, ça payait. Quand tu pénètres dans le salon tu comprend que quelque chose cloche assez vite. Il a son bras en écharpe et te regarde avec un air blasé, peut être qu’une tout autre discussion va s'enclencher au final.

Je peux savoir ce que t’as foutu pour te retrouver dans cet état ?

Tu ne le dis pas mais tu trembles à l’idée qu’il s’agit d’une rencontre avec Cian. Tu la redoutes depuis des mois, cete rencontrer, mais Cian, contrairement à toi, a dû passer à autre chose et il s’en fout d’Ian. enfin, tu espères parce que tu ne veux pas que l’un ou l’autre se blesse.

Tu veux quelque chose à boire ?

Comment passer du coq à l’âne, fuyant la discussion sérieuse, ou reparler du fait que le bébé arrive dans deux mois et qu’il n’a ni chambre ni lit ni rien en fait à part des fringues. Le truc le moins utile en fait pour lui à l’arrivée.

 




 

Il y a des journées qui ne se passent pas comme prévue, qui se passent de travers, qui vont dans des directions improbables, et cette journée faisait partie des cauchemars que tu avais pu vivre. Cela t'arrive mais à ce point là c'est quand même d'une grande rareté, car avec ta capacité à toucher ton nez avec ta langue, les rats en général ne font pas les malins, mais là, il avait quand même essayé de jouer à celui qui a la plus grosse, et tu en avais laisser quelques miettes, aussi fou que cela puisse paraître. Mais tu avais quand même gagner cette bataille, la guerre étant impossible à gagner tellement il y a de rongeurs dans cette ville. Mais tu te contentais de batailles à ta portée. Celle-ci en était une parmi tant d'autres mais ce rat là semblait plus intelligent que la moyenne, comme si c'était celui qui dirigeait les tortues ninjas, un truc du genre. Il avait échappé à tes pièges et tes ruses alors que pourtant, tu avais mis le paquet qu'il fallait. Il t'avait snobé et te voyant t'avait sauté dessus, sur le bras, te mordant de façon sérieuse. Alors tu revenais chez toi, sur les nerfs avec un bras en mauvais état. Elle était là aussi, et dès qu'elle te voit, elle te fustige, le reproche tombe et ça te rends encore plus blasé que tu ne le devrais, c'est dingue, mais elle y arrive alors qu'elle se trouve à sept ou huit mois de grossesse.
Tu ne sais pas ce qu'elle a fait de sa journée, sans doute qu'elle n'a pas été raisonnable, mais c'est comme ça, c'est plus fort qu'elle alors qu'elle pourrait accoucher d'un instant à l'autre. Elle prend des risques, mais tu n'as pas envie d'en parler, ton bras te fait mal, la morsure est sérieuse même si ça ira, tu as bien désinfecté et tu feras un pansement avant d'aller dormir. Elle te demande si tu veux boire quelques choses sans te laisser le temps de répondre à la première question.

" Je me suis fait attaquer par un pokemon, je pensais pas en voir un en forme de rat vois-tu, mais il m'a pas loupé. "

Du coup, tu ne réponds pas à sa deuxième question, tu ne fais pas l'effort qu'il faudrait parce que tu aimes ses obus de femme enceinte, mais elle n'aurait pas du commencer par le reproche, comme si tu allais t'amuser à t'abimer le bras tout seul, faut pas exagérer.

Cette journée était vraiment à marquer d'une pierre blanche, ou noire plutôt tellement elle était mauvaise pour toi. Tu aimerais pouvoir l'oublier, mais ce n'était pas possible, pas vraiment, les stigmates étaient sur ton bras. Ils ne partiront pas en un claquement de doigts, c'est une certitude, mais tu ne devrais pas être marqué à vie par cela, non, ça devrait aller. Le pire c'est que tu arrivais chez toi pour te poser un peu, et le reproche tombe directement, et ça finit de te mettre en rogne. Tu es blessée, elle pourrait tenté de compatir ou de jouer les infirmières enceintes, à défaut d'être super sexy même si elle restait belle avec son ventre rebondi, mais non, elle pense même que tu blagues, comme si c'était impossible que dans ton métier tu te fasses attaquer par un rat. C'est tellement improbable en même temps, que tu te demandes pourquoi ça n'est pas arrivé avant. Tu t'étais déjà fait attaquer mais jamais de la sorte, à croire que celui-ci était un rat mutant, ou un truc du genre, ça ne t'étonnerait même pas à vrai dire. Mais elle te croyait pas du tout. Tu l'avais vu le rire étouffé sur son visage, mais qu'est ce que tu pouvais y faire toi ? Rien du tout, tu ne pouvais pas le prévoir. Du coup, elle reparle pokemon, le rat qui t'a attaqué devait être a moins aussi gros que Ratata si ce n'est plus mais tu ne réponds rien, elle a très bien compris, pas la peine de lui faire un dessin. Et c'est là qu'elle te dit sans le dire vraiment qu'elle est allé bosser aujourd'hui. Tu ne sais pas quoi en penser en fait. Tes employés ? Tu n'en as pas, tu bosses seul, tu préfères agir ainsi plutôt que de laisser faire des imbéciles, et puis faut bien se l'avouer, devenir dératiseur n'est pas une très grande vocation, tu ne sais pas si quelqu'un voudrait faire ça, mais tu aurais assez de boulot pour une autre personne avec toi. C'était quelques choses à penser, tu allais y réfléchir, du coup, tu ne disais rien pour le fait qu'elle soit allé bosser. Pourtant, tu n'étais pas au bout de tes surprises. Elle remet le couvert pour la chambre du bébé, en te dévoilant le sexe alors qu'il était prévu d'avoir la surprise à l'accouchement. Comme ça, ça te permettait aussi de repousser le fait de bosser sur cette chambre, qu'elle ne devienne pas rose ou bleu en sachant le sexe. Elle le faisait exprès, c'était une certitude.

" Tu le sais vraiment ou tu me fais marché pour le sexe du bébé ? Si c'est une combine pour que la chambre avance plus rapidement c'est raté. Je bosse toute la journée, j'ai juste envie de toi quand je rentre, mais tu me laisses pas toucher à la marchandise. J'ai pas envie de faire cette chambre, tu le sais très bien ... "

Là, si elle t'en laissait la possibilité, tu voudrais juste poser ta tête sur son épaule, et la peloter un peu, juste ça, ça te ferait du bien, surtout qu'elle est tellement bien doter à ce niveau et avec les hormones de grossesse, c'est encore plus désirable, mais non, t'es obligé de te faire plaisir tout seul, c'est presque pathétique, faut bien se l'avouer.

Tu aurais pu laisser passé l'orage, parce qu'elle avait malgré tout réussi à le faire retomber, mais tu ne pouvais pas passer à côté de son reproche, du fait que vous alliez avoir une fille, et qu'un bon mois avant sa naissance, elle voulait que tout soit déjà fini. Tu ne voulais pas la faire cette chambre, parce que tu avais le temps, il n'y avait pas tellement de choses à faire non plus, mais non, elle était pressée que cela soit fini. Mais visiblement, elle ne blaguait pas à propos du sexe de la petite, la chambre sera donc dans des tons de roses bonbons, avec un peu de fuchsia et de violet aussi, pour que ça passe mieux. Tu aurais préféré faire la chambre dans des tons de bleu pastel avec un peu de vert aussi parce que ça va bien avec, mais puisque c'était une fille, ce seront les couleurs des filles évidemment. Quoiqu'il en soit, elle s'excite immédiatement. Elle veut faire faire la chambre au facteur, carrément, alors ça te fait échapper un petit gloussement, tu n'as pas pu te retenir, peu importe si elle pense que tu te fous de sa gueule. Ce n'est pas vraiment le cas, mais si tu l'aimes, si elle porte ton enfant en elle, il y a des choses que tu n'arrives pas à pleinement comprendre à vrai dire. Alors elle te parle de ses seins, mais tu n'as pas précisé que tu parlais de cette marchandise là même si elle sait que tu adores ses obus puisque c'est la première chose que tu as pu voir chez elle, mais là n'est pas la question à vrai dire. Et le ton monte, elle hausse le ton de façon tellement naturelle. Tu te fous d'elle, c'est ce qu'elle pense. Tu aimerais tellement que ça soit aussi simple, mais ça ne l'est pas le moins du monde. Si elle est fatiguée en ne faisant rien, tu es fatigué en faisant énormément. Ton boulot est difficile, car parfois, il faut se rendre dans des lieux répugnants, et user d'une force qui te semblait au départ, parfois presque surhumaine pour avoir ces fichus rats. Mais tu t'y es fait à la longue or ça, elle ne le comprend pas, il n'y a qu'elle qui a le droit d'être fatiguée, toi, tu ne peux pas, tu ne peux rien faire en fait. Alors elle décide de s'en aller dans la chambre et de pleurer dans son coin, comme si t'étais vraiment inutile. T'as envie de la laisser pleurer un bon coup, c'est elle qui te fait le premier reproche, et ce sera encore de ta faute. Mais tu l'aimes, t'es pas quelqu'un sans coeur, sauf pour les rats évidemment, mais tu préfères bien d'avantage les minous. Alors tu vas dans la chambre et tu t'assois à côté d'elle, passant ton bras autour de ses épaules. Tu sors ton téléphone.

" Regarde moi tu veux. J'ai déjà choisi la palette de couleurs qu'il faut pour la chambre, ça te plait ? Je vais pas me presser pour la faire, crois-moi, mais ça prendra pas beaucoup de temps au moment venu d'accord ? "

Tu tentes de la rassurer un peu, parce qu'il le faut, ça ne lui fait pas de bien de s'énerver comme ça, et encore moins pour le bébé, mais bon, tu connais son tempérament, tu connais le tien, tu sais que ça sera difficile mais vous pouvez y arriver.

T'es pas un agneau mais t'es pas le volcan qu'elle est, et heureusement parce que sinon, tu aurais sans doute déjà tout envoyé valdingué à force. Elle veut absolument que cette chambre se fasse, et elle se fera, mais pas aussi rapidement qu'elle le désire. Sauf si elle accouche rapidement, ce qui pourrait être le cas si elle se met dans des états pareils, tu as encore le temps. Tu la rassure donc, parce que tu ne peux pas la laisse mijoter dans son jus trop longtemps, tu ne veux pas qu'elle se sente mal, tu t'en voudrais même si au fond, elle le mériterait bien, c'est elle qui est allé boudé dans la chambre. Bref, tu t'assois à côté d'elle, tu agis tendrement avec elle, et elle ne te repousse pas, parce que c'est doux, c'est tendre, elle ne le peut pas. Elle ne l'avouera pas facilement, mais c'est juste ce qu'il lui faut, juste ce qui lui suffit pour reprendre un peu de poil de la bête malgré son ventre considérablement rebondi. Tu lui montre les deux palets que tu avais choisi pour la chambre, tu t'arrêtes sur celle qui est couleur fillette, mais Eavan n'est pas convaincu par celle-ci, elle préfère l'autre, au couleur des garçons donc. Elle te fait alors rire par son commentaire. Elle ne veut pas que votre fille soit un cliché ambulant, donc pas de rose pour sa chambre même si elle ne s'en rendra pas vraiment compte. Fitz veut donc du vert, du bleu pour votre future fille à venir. Bon, d'accord, toi tu t'en fiches un peu à vrai dire, donc tu mettras en place cette palette là de couleur sur les murs d'ici une semaine, voire même deux, ça te prendra un jour, tu ne prendras pas de rendez-vous pour le boulot, pour faire la chambre, ça sera très bien. Comme tu es un pro, tu pourras avoir des prix pour de la bonne peinture qui sèche rapidement, ça devrait le faire.

" Va pour du bleu et du vert alors, t'es sûr de toi ? Tu veux pas que je mette une petite touche de violet aussi, je suis sûr que ça peut donner un super rendu. "

Tu n'es pas peintre, mais tu es un manuel, ça le fera, il n'y a pas de raisons. Elle se sert contre toi, et te sors le plus naturellement du monde qu'elle a faim. Mais ça ne t'étonne plus vraiment. Elle ingurgite des quantités astronomiques de nourriture.

" T'as envie de quoi ? Parce qu'il se trouve que j'ai faim aussi. "

Oui, tu vas cuisiner ce soir, ça ne peut pas te faire de mal quoiqu'il arrive. Tu lui demande ce qu'elle veut, en espérant qu'il y a dans les placards ce qu'elle désire. Si elle te dit des fraises ce sera compliqué. Comment ça c'est un cliché ? Les femmes enceintes veulent toujours des fraises, c'est bien connu, non ?

La situation n'est pas simple, parce que tu es fatigué par le boulot, tu es même blessé, mais elle est enceinte jusqu'au cou, alors tu sais que tu dois mettre de l'eau dans ton vin pour que ça ne parte pas au delà d'un point qui pourrait être juger de non-retour. Mais tu agis tendrement avec elle alors que pourtant, elle n'est pas très tendre avec toi. Elle te fait les reproches que tu n'aimes pas du tout entendre, à te parler encore de cette chambre qui peut attendre clairement. Un peu de peinture, ce n'est pas la mère à boire, même si ça reste parfois un peu vague, il faut l'avouer. Tu te doutes que sa patience arrive à son terme au vue de l'insistance qu'elle a pour que tu agisses. Alors tu lui montres que même si extérieurement tu ne fais rien, tu commences à y penser. Pour les couleurs, même si c'est une fille, elle ne veut pas les couleurs traditionnelles, même une pointe de violet, c'est dommage, ça aurait pu rehausser le tout, mais si tu fais ça, elle te tue, c'est assez limpide, et ça te fait sourire. Elle n'aime pas que tu la contredises, alors que pour toi, ça ne change rien qu'elle soit enceinte ou non.

" Je mettrais du jaune avec le vert et le bleu alors, mais pas de violet, c'est compris. "

Une ambiance un peu sauvage, savane, voilà le plan que tu as en tête. Du vert et du jaune en bas surtout, et un peu de bleu en haut comme pour rappeler le ciel. Tu laisseras peut être quelques bouts de blanc, pour rappeler les nuages, après tout, pourquoi pas ? Tu verras quand tu agiras de la sorte de toute façon. Vous passez à la nourriture, tu lui proposes de faire à manger donc. Elle semble capable d'avaler une baleine, alors tu vas préparer un petit truc, vite fait mais bien fait parce qu'il faut ce qu'il faut évidemment. Elle te fait un petit bisou et se relève en prenant appuie sur ton corps de beau gosse, un corps parfaitement charpenter pour la supporter. Une fois qu'elle est debout, tu te relèves aussi. Tu prends une grande casserole, et tu commences à faire chauffer de l'eau. Dans une poêle juste à côté, tu sors des tranches de bacon, et des lardons, ça ira très bien avec les pâtes.

Tu insiste, tu veux une autre couleur que ce que tu lui a proposé, comme un peu de jaune, ce serait tout simplement parfait, tu le sais, mais madame est intransigeante là dessus, comme si ça allait changer quelques choses, mais elle est enceinte, alors elle n'aime pas être contredites. En même temps, même si elle n'était pas enceinte, elle n'aimerait pas être contredite, elle est comme ça, tu ne t'y feras sans doute jamais. Elle t'autorise du blanc, ça sera suffisant, puisque le mur est naturellement blanc, tu laisseras un peu de blanc par ci par là pour faire des nuages, c'est tout ce que tu pourras faire, mais c'est mieux que rien. Cette chambre n'est pas ta priorité mais tu vas la faire quand même, pour le bien de la petite, c'est mieux qu'elle puisse avoir sa chambre, c'est mieux oui. Tu ne sais pas ce qui se trame dans la tête de la mère, tu ne sais pas ce qu'elle pense, tu ne sais pas où elle en est dans ses sentiments, parce qu'il y en a un autre, mais pour le moment, tu ne veux pas y penser, non, tu te dis que ça viendra quand ça viendra. Alors il est temps de nourrir le monstre sur pattes qu'elle est devenu, pire qu'avant, pas étonnant que son ventre soit si énorme, le bébé doit être gigantesque là dedans, faut bien le nourrir, n'est ce pas ? Oui, c'est ce que tu te dis alors tu fais ce qu'il faut pour la nourrir et déjà, elle vient te piquer un lardon, ça t'amuse à vrai, tu pensais qu'elle en prendrait plus, tu as prévu la quantité pour ça, mais elle n'en prends qu'un, juste pour se mettre en appétit. Puis, elle te parle de ses parents et tu ne vois pas ce que tu aurais à redire à ce sujet.

" Je vais aussi la présenter à ses grands-parents si ça peut te rassurer, ça me semble être la moindre des choses. "

Même si la situation avec Eavan n'est pas simple, ce sera leur petite fille alors, ils la connaîtront quoiqu'il arrive par la suite. Et puis, elle te parle du cododo. Tu aurais envie de la regarder avec de grands yeux, sans savoir ce que cela est mais tu t'es renseigné à propos de ça. Tu ne sais pas si c'est le mieux à faire, tu penses que le bébé devrait dormir dans un lit à part pas avec vous deux. Tu aurais trop peur de l'écraser ou de lui faire mal pendant ton sommeil.

" Je pense que c'est mieux que notre fille puisse avoir son lit à elle. "

Un avis bien tranché, voilà l'idée que tu t'es fait, mais peut être qu'elle aura quelques choses à redire. Oui, elle aura forcément quelques choses à redire, c'est obligé, sinon, elle n'aurait pas abordé le sujet.

@Ian Ignacio

What's the hell had happened there ?

Ian&Eavan

Il veut présenter Ailis à ses parents. L’idée se fige dans ton esprit et fait son chemin. Tu ne sais pas ce que cette idée t’évoque, ou ce que tu vas en faire. Mais tu sais une chose, il est en mode pensées pour le futur, et toi pas vraiment. Enfin, le futur de la petite, oui, le votre, bien moins. Tu sais que tu merdes, que tu t’es encore fourré dans un truc invraisemblable, mais tu continues de t'enfoncer, comme si c’était pas déjà complexe.

Oh, great, they're going to be extatic.

Et toi, tu feras quoi, tu te présenter, bonjour, je suis la mère du bébé et celle qui va surement briser le coeur de votre fille, comment allez vous ? Tu étais sure que ça ferait une entrée en matière géniale. Pourtant, tu te refusais à tout finir, tu avais besoin de lui, et c’était sa fille, tu n’avais pas le droit de les séparer, et tu avais toute une liste d’excuses pour ne pas assumer qu'il avait été une adorable distraction pendant que ton petit ami risquait sa peau dans dieu sait quelles missions. Alors que tu balances l’idée du cododo, il te stoppe en pleine réflexion. Il te parle de lit.

What the hell are you talking about ? The baby will have a bed, but instead of a room to herself, her bed is next to ours. So she has her own bed. Did you was scared of crushing her ?


Que tu ajoutes en souriant devant sa réponse, et dans ces moments là, tu te trouvais horrible à vouloir le quitter, ou envisager de rester, sans en être réellement amoureuse.

It's done already ? I'm very hungry, wolf hunger even !

Que tu dis tout sourire comme une gamine bavant devant son plat préféré, tu aurais mangé des endives si tu avais eu ça devant toi et pourtant c'était loin d’être ton truc favori.

Tu ne sais pas ce qui se trame sous la caboche de la Fitzpatrick, mais pour toi, il est clair que ta fille restera à jamais ta fille, et que tu veux son bien même si intérieurement, tu ne sais pas si tu es réellement prêt à être père, un bon père. Mais ce sera ta fille, alors tu la présentera à tes parents, et puis tu présenteras aussi Eavan. Ce n'est pas facile tous les jours avec elle, mais tu espères que cette enfant vous rapprochera un peu plus une fois qu'elle sera là. Elle sait que c'est une fille, peut être qu'elle a déjà choisi le prénom sans te consulter, ça ne t'étonnerait même pas à vrai dire, mais tu n'es pas difficile. Tu ne l'as jamais été vraiment à vrai dire, même si tu désires certaines choses tu sais faire quelques compromis et concession. Tu ne leur as encore rien dit, ce sera une surprise totale pour eux, mais tu ne sais pas s'ils seront en extase. Sans doute qu'ils vont se dire que ce n'est pas trop pour toi, vu ton âge, c'est le moment d'avoir un gamin. Mais tu ne diras rien sur cette remarque qui tombera à un moment ou un autre quoiqu'il arrive, tu le sait, tu connais tes parents depuis ta naissance. Elle te parle de cododo, mais quand elle te répond, tu as un doute sur la signification de la chose. Elle te parle du lit qu'il y aura dans votre chambre à vous.

" Elle aura sa chambre, mais ça n'empêche pas qu'elle pourra dormir dans la notre au début. Sinon, oui, je n'aimerais pas qu'on l'écrase ou l'étouffe sans faire exprès si elle dormait entre nous deux, je m'en voudrais. "

Au début, cela n'avait pas tellement d'importance qu'elle dorme dans son lit dans sa chambre ou dans la votre, c'est comme ça que tu le voyais en tout cas. Tu finissais donc de préparer à manger, pour elle, mais aussi un peu pour toi, parce que la journée avait été très longue, trop longue peut être mais tu ne pouvais pas laisser ce chantier en plan même avec cette blessure. Et Eavan semblait pouvoir avaler une baleine entière. Tu goûtais cependant pour voir si c'était bon, mais ça semblait l'être. Alors tu essorais les pâtes, les passant un bref instant sous l'eau froide pour qu'elles ne collent pas et tu les mettais avec les lardons, le bacon. Tu ajoutais un peu de crème fraîche aussi. Alors tu lui servais son assiette, bien remplie. Et puis tu remplissais la tienne, constatant qu'elle pourrait largement se resservir si elle le désirait.

" Bon appétit, Naomi et Eavan. "

Ainsi donc, tu te lançais à nouveau sur un terrain glissant, le prénom de la petite, prénom que tu venais de donner, Naomi, mais peut être que ça ne lui plairait pas.

@Ian Ignacio

What's the hell had happened there ?

Ian&Eavan

Il est adorable, et toi, tu as envie de te taper la tête contre le r, de te traiter de tous les noms, tu as honte de penser à un autre, là où tu as quelqu’un qui ne te voit pas comme celle qui lui a brisé le coeur. Pourquoi doit on aimer quelqu’un d’autre, toujours vouloir autre chose que ce qu'on a ? Tu avais presque failli foutre en l’air ta relation avec Dimitri, il fallait que tu reprennes contact d’ailleurs avec lui. Il était ton rayon de soleil généralement, tu n’aurais pas dû le laisser de côté, tu aurais du être honnête, s’il y avait quelqu’un dans ton “corner” c’était bien lui.

No risks, don't worry about that.

Tu le regardais goûter, tu bavais presque devant le repas presque prêt. Il essorait les pâtes, il ajoutait la garniture et tu commençais à penser qu'il te torturait. C'était pas assez rapide à tes yeux. De toute façon tu étais pas très patiente enceinte. Pas que tu l'étais tellement avant mais tu étais bien pire. Te fallait tout pour hier. Il pose le plat et te dit bon appétit suivi d'un nom. Attendez. Non. Il plaisante.

Naomi ? Who's that ? Surely not our baby girl. It's ugly. And american. Sorry but not gonna happen. I want something..irish. what do you say about Ailis ?

Tu es plutôt sûre ,ou presque, qu'il va aimer. Mais il pourrait aussi ne pas aimer. Tu n'avais pas vraiment envie de tergiverser. Il était pas question de l'appeler naomi, autant lui dire qu'on l'aime pas aussi pendant qu'on y est. Et pourquoi pas Gertrude ! Ou Roberta. Tu finis par prendre une bouchée et te régaler tout en le regardant avec un regard qui ne veut rizn d'autres que "allez, on prend celui là et on se lance pas dans un débat"  qui vous mènerait à la dispute sûr et certain.

It's really good, thanks !

Que tu ajoutes histoire de changer de sujet et vite !