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 Even in the dark we will find a way out » JILL

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Message(#)Even in the dark we will find a way out » JILL - Page 2 EmptyMar 13 Aoû 2019 - 15:12

Even in the dark we will find a way out


Jill est encore toute retournée par sa crise et par cette soirée épuisante avec Bailey, et cette nuit continuait d'être de plus en plus terrifiante, ils s'ouvraient tous les deux beaucoup trop pour pouvoir faire marche arrière. Jill s'est éloignée physiquement de Bailey pour appuyer ses propos, partir et ne plus jamais revenir pour qu'il puisse enfin se reconstruire, arrêter de souffrir à cause d'elle, à cause de sa manière de vivre et sa manière d'être. Il ne s'arrête plus de parler, de lui dire tout ce qu'il ne veut plus et tout ce qu'il veut faire avec Jill, des choses qu'elle n'a jamais faite et qu'elle ne se sent pas prête à faire encore. « Moi j'aimerais savoir Jill... » Jill continue de regarder le plafond, incapable de le regarder dans les yeux pendant qu'il lui dit toutes ces belles choses, ces choses qui auraient fait craquer n'importe quelle fille qui n'aurait pas été Jill. « J'aimerais savoir ce que ça fait de me réveiller auprès de toi, de commencer ma journée avec toi. Ne serait-ce que de passer une journée entière avec toi. » « Faut croire que c'est illusoire de rêver d'une certaine normalité avec toi. », Jill se prend la tête entre les mains, elle n'a jamais été une personne normale et il le sait très bien « Une certaine normalité ? », elle utilise un ton légèrement excédé par toutes les nouvelles remarques de Bailey, « Et quoi ? Sortir en se tenant la main et manger une glace au bord de la rue en se disant à quel point on s'aime ? Tu sais très bien que je ne suis pas comme ça, qu'on est pas comme ça, je suis l'inverse même de la normalité, c'est bien pour ça que je te dis que je te fais du mal ». Elle n'avait jamais voulu être normale, elle n'avait jamais été amoureuse et n'avait pas vécu l'histoire gnangnan à souhait du lycée et eu le cœur brisé par une rupture. Avant Bailey, elle n'avait jamais eu de sentiments pour personne.

Elle a besoin de lui et elle lui dit clairement depuis le début de cette soirée, une soirée qu'ils n'avaient jamais vécu en années de pseudo relation. La conversation qui la terrifiait parce qu'elle en connaissait l'issue, elle savait que pour le sauver de lui-même elle devait arrêter d'être aussi présente dans sa vie mais elle ne voulait pas le perdre. Elle était tiraillée entre le fait de le sauver et le fait qu'elle était incapable de s'éloigner trop longtemps de lui. « Qui a dit que tu n'étais pas en tête de liste dans ma vie Jill», Jill esquisse un sourire, lui aussi la rassure sur le fait qu'il a besoin d'elle même si elle n'est pas la seule. Elle ne lui répond pas et le regarde simplement dans les yeux en lui souriant avec un air enfantin. Ce soir, Jill n'était pas tout à fait elle-même, elle n'était pas du genre à parler sentiments, mais Bailey en avait besoin, et au fond d'elle, elle savait que c'était nécessaire. Cette conversation est compliquée, aucun des deux ne sait quoi dire ou comment l'exprimer à cause de cette peur évidente qu'au final, ce soit pas réciproque... Ils savaient tous les deux ce qu'ils ressentaient mais n'avaient aucune idée de ce que l'autre pouvait penser. Jill est en train de se bouffer de l'intérieur, elle se brise en lui disant que sa seule solution c'est certainement de partir loin sans jamais se retourner et elle le brise aussi. « Me laisse pas... », il utilise les même mots que Jill lui a dit quelques heures plus tôt pendant sa crise. Ils étaient dépendant l'un de l'autre. « Je ne te laisse pas, et si je le faisais, ce serait à contre cœur crois moi ». En disant ça, elle s'assoie sur le lit, toujours incapable de le regarder dans les yeux. A ce moment là, elle n'était qu'une fille comme les autres qui ne voulait pas qu'on la rejette, dans l'intimité de cette chambre avec lui, elle devenait une autre, une fille beaucoup plus vulnérable que d'habitude. « Tu es la seule qui a toujours été là sans que personne ne la force », « Pourquoi je me sentirais forcer d'être avec toi ? », c'était vrai, quand elle passait du temps avec lui c'est qu'elle en avait envie. Elle n'avait jamais écouté son père ou son frère qui passaient leur temps à le rabaisser, elle savait qui il était vraiment et ne définissait pas sa personnalité par ses crises émotionnelle, et elle devait bien être une des seules.

« Tu... T'en as marre de moi, c'est ça ? », Jill a vraiment des problèmes pour se faire comprendre, elle ne sait pas comment s'y prendre pour être clair sans en montrer trop, elle est tellement perdue. « Comment je pourrais en avoir marre de toi ? », répondre par des questions est sa meilleure technique pour éluder les questions. Elle aussi se sentait vivante et à sa place quand elle était avec lui. Elle ne se lassait pas de lui, de ses baisers, de son corps, de sa voix, elle en avait besoin et ne se lasserait certainement jamais de tout ça. « Tu m'as fait promettre de rester auprès de toi et maintenant, tu veux partir. J'arrive plus à te suivre Jill... », elle est toujours assise la tête dans ses mains à regarder le mur en face d'elle, à réfléchir comment tourner ses phrases correctement pour qu'il comprenne que si elle le fait c'est certainement pas pour elle mais lui. « Je sais que si c'est pas moi qui pars tu ne le feras jamais, tu ne te rends même pas compte à quel point je te pourri la vie, à quel point je suis malsaine pour toi et pour ta vie... », elle pensait tout ce qu'elle disait, il méritait mieux, mieux que d'attendre une pauvre fille paumée incapable de lui donner tout l'amour dont il avait terriblement besoin par peur de laisser quelqu'un entrer dans sa vie pour la quitter brusquement quand elle y sera trop attachée. Une fille comme elle ne pourrait pas gérer une rupture sans sombrer au fond du gouffre, c'était la première raison pour laquelle elle ne restait jamais trop longtemps avec Bailey. Plus elle restait avec lui, plus le départ était difficile. Partir au beau milieu de la nuit quand il dormait était toujours plus facile.

« T'as pas le droit de partir pour toujours. », l'idée de partir pour toujours lui fait terriblement mal, mais à cet instant, elle imagine que c'est la seule solution pour qu'il ne souffre plus. « Si tu ne reviens jamais, je vais en crever », « Ne dis plus jamais ça, je peux vivre loin de toi quand c'est pour ton bien mais je ne pourrais pas vivre dans un monde où tu n'es plus là du tout », ces paroles s'échappent sans qu'elle les contrôle, elle se pince les lèvres en secouant la tête, c'était la vérité, mais elle n'aurait jamais dû dire ça. Elle enfonçait le clou toujours un peu plus. Elle n'osait pas le regarder et ne c'était même pas rendu compte qu'il était aller s'asseoir à côté de la fenêtre, lui aussi est au bord de la crise et Jill sera là pour lui si il craque, comme il a été là pour elle à chaque crise. Elle le regarde, assis devant cette fenêtre à essayer de retrouver son souffle, chaque réponse de Jill a l'air d'être une torture à entendre mais ils ne peuvent pas arrêter cette conversation ici, ils doivent aller jusqu'au bout même si ça fait mal.

« Je sais que cette discussion n'existera plus demain. On en reparlera jamais. On est comme ça », « Elle existera toujours, on est juste très fort pour faire comme si de rien était, on a fait ça pendant 10 ans », Jill rit malgré elle, sûrement à cause de l'épuisement physique et mental de cette situation. Elle continue d'essayer de le convaincre qu'être loin de lui serait la meilleure chose à faire, elle ne voulait pas qu'il vive dans l'attente pendant 10 années de plus. « Tu vas m'ignorer un temps, puis on reprendra ce jeu dangereux hein ? », « C'est ce que je sais le mieux faire n'est ce pas ? », elle reprend des mots qu'il a utilisé plus tôt, mais c'était vrai, elle ne savait pas faire autrement, c'était sa manière à elle de lui prouver qu'il comptait tant pour elle. Elle ne jouait jamais comme ça avec quelqu'un d'autre que lui. « Je veux pas faire ma vie avec une autre, je ne veux pas d'enfants. C'est pas pour moi tout ça. Il est trop raté et trop abîmé Bailey », Jill se lève pour aller le voir et prendre son visage entre ses mains, en quelque phrases, elle peut réussir à calmer sa tempête et elle le sait très bien « Tu es parfait comme tu es » dit-elle en le regardant dans les yeux. « Mais je ne pourrais jamais être la femme qui restera à t'attendre dans une maison, je ne suis pas faite pour le ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant je suis désolée », une larme coule de nouveau sur sa joue, il méritait une vie comme celle là et elle n'en était pas capable. « Je ne te demande même pas de m'aimer... », c'était trop tard pour ça, elle l'aimait déjà bien plus que de raison, mais il ne le saurait pas, si il ne veut pas qu'elle l'aime, peut-être que c'était parce que lui-même était incapable de l'aimer, et Jill remettait tout en question. Peut être que tout ce qu'elle ressentait n'était pas vraiment réciproque, et c'était certainement mieux comme ça pour lui.

« Aide moi à me sentir vivant Jill... Même si c'est juste de temps en temps », Jill baisse les yeux et relâche le visage de Bailey, elle ne savait plus quoi faire ou quoi dire pour qu'il change d'avis, elle penche sa tête vers lui pour l’embrasser sans vraiment se contrôler, ils avaient besoin l'un de l'autre, « Tant que tu voudras de moi, je reviendrai, même si c'est la pire décision à prendre pour toi comme pour moi », Jill savait qu'elle ne devait pas faire ça, mais elle a recommencé à l'embrasser pour l'aider à gérer la tempête qui faisait rage dans son esprit. Cette tempête qui c'était déclenchée encore à cause d'elle. Et le lendemain, tout redeviendrait comme avant et cette conversation sera comme oubliée, même si ils n'avaient jamais été aussi sincère l'un avec l'autre que ce soir là.

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Arthur Coventry
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la chute d'Icare
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
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TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
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PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
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swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.

― communications ―
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Message(#)Even in the dark we will find a way out » JILL - Page 2 EmptyMer 14 Aoû 2019 - 20:11

Even in the dark we will find a way out
Jill & Bailey


Entendre Jill évoquer le fait de partir à jamais me fait trembler de la tête aux pieds. Je sais qu’elle ne cherche pas à me menacer, que ce n’est pas du chantage. Si elle le dit, c’est qu’elle est sérieusement en train de l’envisager. Je connais Jill. Peut-être pas par cœur, car elle aura toujours sa part d’ombre, une part de mystère, mais je sais que Jill n’est pas une menteuse. Elle a toujours été d’une honnêteté déconcertante et cette affirmation, qui s’échappe d’entre ses lèvres, me fait faiblir. Je sais que depuis le début de notre conversation, je suis celui qui n’a cessé de lui dire à quel point elle a pu me blesser avec ses actions et pourtant, je refuse de la voir partir. Paradoxal. Elle me détruit à petit feu parfois et pourtant, je sais que je ne saurais plus fonctionner sans elle. Jill est devenue bien trop importante à ma vie même si elle me fuit les trois-quarts du temps. Alors, on tourne en rond. On se promet de ne pas se laisser et on se dit que se quitter serait la chose la plus logique et pragmatique. On dit se détester avant de tout faire pour se prouver notre attachement l’un envers l’autre. On se tourne autour dans une danse endiablée qui nous entraîne toujours plus loin dans ce cercle vicieux qu’es devenu notre vie. On se cherche, on se trouve, on s’écarte et on se rapproche. Encore et toujours, incapable de réellement couper les ponts. Du moins, c’est ce que je croyais…

Je savais parfaitement qu’employer le mot "normal" allait faire réagir au quart de tour. Je ne me suis pas trop trompé. Elle s’enflamme et je ne peux m’empêcher de rire face à ses propos. Je sais parfaitement que les niaiseries de couple ce n’est pas pour Jill et sa description me fait réellement rire de bon cœur. Je lève les yeux au ciel et me rapproche légèrement d’elle. « Je pourrais t’appeler mon lapin aussi. » Je sais que cela va la rendre folle, mais je suis obligé de la taquiner un peu. J’ai besoin d’alléger un peu l’atmosphère pour ne pas virer dingue, pour ne pas laisser les émotions prendre le dessus et laisser la crise d’angoisse me submerger. Alors, je me moque un peu d’elle, gentiment et surtout, je ris pour la première fois de la soirée. « Je te demanderais jamais tout cela, Jill, c’est pas toi et c’est pas moi non plus. On n’est pas comme cela, je le sais parfaitement. » On ne sera jamais le cliché parfait du petit couple bien ranger. Je ne rêve même pas de cela pour être honnête. Tout ce que je demande, c’est de pouvoir passer plus d’une nuit en compagnie de Jill, mais il faut croire que même cela, c’est un peu trop demander. « Je parlais juste de faire des choses ensemble qui n’implique pas d’être nu. » dis-je presque dans un murmure bien trop effrayé par le rejet que je vais me prendre en pleine tête. Jill ne veut pas de cela. Je rêve tout seul, dans le fond, j’en suis conscient, mais j’aimerais qu’elle fasse un pas vers moi. Une dernière fois, je reviens sur ses propos. « Et je te rappelle, que je suis loin de la normalité moi aussi. » D’ailleurs, je déteste ce mot : normal. Personne n’est parfait, personne ne peut définir la normalité. « On est notre normalité à nous. » finis-je par lui dire en lui souriant quelque peu.   

Malgré cette parenthèse quelque peu plus légère Jill insiste avec sa nouvelle idée : partir. Partir, mais pour ne plus revenir. Et s’instaure un dialogue de sourds entre nous. Je lui pose des questions, la brunette me réponds par une question. Je tente de ne pas hurler, de ne pas m’emporter. Pourtant, elle sait que je déteste cela. Que la logique m’échappe dans cette tentative de fuite constante. J’avais besoin de réponse, mais elle ne m’apporte rien de tout cela. « Comment je pourrais en avoir marre de toi ? » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres. Comme si elle n’avait déjà pas la réponse à sa question. En quelques secondes, seulement, une liste longue comme mon bras est déjà en train de s’écrire dans mon esprit. Je me perds dans mon esprit et il me faudra quelques minutes pour revenir sur terre et relever les yeux vers Jill. « Tu me demandes sérieusement pourquoi ? » Je ne sais plus si je suis ironique ou non. Je suis juste perdu. « Je suis pas intéressant Jill. Clairement pas le genre du petit jeune que tu voulais te taper y a encore quelques heures. » Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres. Jillian peut avoir tous les hommes qu’elle veut dans son lit, pourquoi je serais le plus intéressant au final ? Je ne suis pas le plus beau, clairement pas le plus téméraire ou excentrique. Nous sommes tellement différents parfois que je me demande comment elle peut me toujours finir par revenir. « Des fois, je comprends pas, c’est tout… » murmurais-je alors qu’elle me tourne le dos et que je suis en train de faire de même. Je sens la crise d’angoisse monter tout doucement, parce que je sens bien que Jill est en train de m’échapper tout doucement. Sans que je n’aie le temps de contrôler quoique ce soit, je sens qu’elle est en train de me filer entre les doigts et cette idée m’est tout simplement insupportable. J’en arrive à ne plus savoir respirer correctement en pensant à tout cela. Je ne veux pas lui faire de chantage, mais je sais parfaitement que sans elle, je me laisserais doucement glisser au fond du trou. « Je t’ai jamais demandé de partir Jill. Jamais. » Et je retiens une remarque : depuis quand elle se soucie de mon bien être. Je m’étais habitué à l’égoïsme, non voulu, de la jeune femme. Pourtant, je suis incapable de me faire à l’idée qu’elle pense partir.

Soudainement, tout s’accélère dans ma tête. La tempête se lève et elle ne va pas se calmer d’aussi tôt. Je le sens. Je sais reconnaître l’arriver d’une crise d’angoisse et je suis en plein dedans. L’air me manque, et même près de la fenêtre, j’ai du mal à reprendre mon souffle. Tout ce que je vois, c’est Jill qui s’éloigne encore et encore sans me donner la possibilité de la retenir. Elle tente de me rassurer pourtant. Je sens ses mains sur mon visage, je l’entends me dire que je suis parfait, mais tout mon être me crie qu’elle ment. Je ne suis pas parfait comme je suis, bien au contraire. Empli de défaut, un raté émotionnel, l’échec de la famille Fitzgerald. « J’veux pas faire de toi une femme d’intérieur Jill. » Non, loin de là… Je voudrais juste la garder près de moi, mais ça elle ne veut pas l’entendre. Elle ne veut pas le comprendre non plus. Elle se bute dans son opinion, dans son monde. « Tu ne cherches même pas à comprendre, je sais que tu veux pas rester avec moi. Sois honnête, ne me mens pas, Jill. » J’articule difficilement. Je m’énerve alors que je tremble de la tête aux pieds, terrorisé à l’idée de la voir franchir la porte de ma maison pour ne plus jamais la voir revenir. Et cette fois, je ne contrôle plus rien. La crise me heurte de plein fouet, je n’arrive plus à respirer, je n’entends plus vraiment ce que Jill me donne. Elle se recule un peu et je panique encore plus. « Ne me lâche pas. » Et alors que je pensais sombrer pour de bon, je sens les lèvres de Jill se poser sur les miennes. Comme une bouffée d’air frais, celle que j’attendais tant sans réellement oser la demander. Je m’accroche aux hanches de la jeune femme et prolonge ce baiser, le temps d’un instant. Pour me sentir vivant juste quelques secondes. « Tant que tu voudras de moi, je reviendrai, même si c'est la pire décision à prendre pour toi comme pour moi » Une nouvelle bouffée d’air. Comme une promesse silencieuse. Elle ne partira pas. Tout du moins, pas tout de suite. Enfin… Je l’espère. Il faut s’attendre à tout avec Jillian. Je sais déjà que demain matin, je me réveillerai seul. Pourtant, je ne peux m’empêcher de répondre aux baisers qui s’enchaînent petit à petit. Ses lèvres contre les miennes, ses mains qui glissent sur mon torse et qui me font tourner la tête doucement, mais sûrement. Je la serre doucement contre moi, me perdant dans ses bras. J’ai cruellement besoin d’elle, je le sais parfaitement. Le temps de retrouver mon souffle, je viens poser mon front contre son épaule. Pour tenter de me calmer… « J’ai du mal à respirer Jill… » C’est tout ce que j’arrive à dire. Je sens cette boule au fond de ma gorge, parce que la peur qu’elle s’en aille reste présente au plus profond de moi. Je me recule quelque peu et sans réfléchir, viens à nouveau chercher ses lèvres pour tenter de me sentir mieux, pour me sentir vivant.

On se perd dans cette étreinte. Mes mains glissent sur son corps, passant sous le tee shirt trop grand qu’elle a enfiler, mes doigts viennent effleurer ce soutien-gorge rouge flamboyant qui m’a fait tourner la tête tout à l’heure. Doucement, je la pousse contre le lit, l’arrière de ses genoux heurte le matelas et Jill va s’allonger, me tirant par l’élastique de mon jogging afin de me garder auprès d’elle. Tout en douceur, je m’allonge au-dessus d’elle, plongeant mon regard dans le sien. Mon souffle s'est accéléré une nouvelle fois et je ne sais plus si c’est l’angoisse ou le désir. Je me perds au milieu de toutes ces émotions, je ne cherche même plus à les analyser. Je ne veux plus me perdre là-dedans. J’ai besoin d’oublier tout cela. Ma main vient lentement caresser la joue de Jill. C’est souvent les seuls moments de douceur entre nous, je tente toujours d’en profiter un peu plus. « Je… Je veux plus parler de ça. » dis-je doucement avant de me rapprocher de son visage pour venir poser mes lèvres à la commissure des siennes. « Tu pars pas. Je te demande rien de plus. On reste comme ça. S’il te plaît… » On ne change rien, mais ne me quitte pas Jill. C’est tout ce que je lui demande. Mes lèvres continuent à embrasser son visage lentement, sa mâchoire et doucement dans le creux de son cou pour la faire frissonner. « Pas de niaiseries, pas de sentiments, pas de normalité. » Un nouveau baiser entre chaque affirmation, me perdre contre elle, m’envirer avec le goût de sa peau, surtout ne pas penser. Et pourtant, je ne fais que cela, trop penser. Je sens Jillian bouger en dessous de moi, je sens ses baisers, mais je ne suis plus vraiment présent, trop enfermer dans mes pensées. Je me perds, je me fais du mal. Bien trop effrayer à l’idée de la perdre, incapable de mettre des mots sur ce que je ressens, incapable d’être sûr qu’elle ne va pas m’abandonner. Je voudrais penser à autre chose, me concentrer sur ce que l’on est en train de faire, mais je n’y arrive pas. Je sens ma respiration se bloquer, je ne sais même pas ce que Jillian est en train de faire ou dire. J’ai voulu éviter la crise et pourtant, encore une fois, elle a été plus forte que moi. « Jill… » Et je m’effondre presque au-dessus d’elle, j’ai juste le temps de me faire basculer sur le côté. Je suis en train de me faire bouffer par mon hypersensibilité. Je voulais me concentrer sur nous, mais c’est tout simplement impossible. Je n’ai que cette image en tête : Jillian qui s’en va et qui ne se retourne pas et cette angoisse qui monte en moi.          




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




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Message(#)Even in the dark we will find a way out » JILL - Page 2 EmptyJeu 15 Aoû 2019 - 20:02

Even in the dark we will find a way out


Jill est exténuée par cette soirée, elle a l'impression d'avoir été vidée de toute son énergie. Quand elle est fatiguée, sa langue se délie plus facilement, et ce soir là, elle n'a jamais été aussi honnête avec Bailey. Ils n'avaient jamais discuté comme ça, et peut-être que ça n'arriverait plus jamais, alors ils en profitaient tous les deux pour vider leur sac avant que le soleil se lève et que cette soirée des confidences soit oubliée parce qu'aucun des deux n'oseraient en reparler dès le lendemain. Cette conversation est compliquée, ils s'avouent des choses à demi mots sans vraiment aller jusqu'au bout des aveux, par peur certainement. Ils ne veulent pas se quitter mais ne peuvent pas être ensemble, et ils savent tous les deux que même si c'est la pire décision à prendre, ils ne pourront jamais se laisser partir et rester loin l'un de l'autre.

La conversation prend une direction plus légère, et le fait que Bailey utilise le mot normal fait réagir Jill au quart de tour, comme il s'y attendait très certainement puisqu'il rit dans son dos. Jill sourit quand elle l'entend rire, ils n'avaient pas rit de la soirée. « Je pourrais t'appeler mon lapin aussi », Jill le regarde avec une moue mi dégoûtée, mi offusquée qu'il puisse penser à une chose pareille « J'ai une tête de lapin tu trouve ? », et il rit de nouveau de bon cœur. Elle sait qu'il la taquine et elle fonce de nouveau tête baissée dans chacune de ses remarques. « Mon lapin, ce serait de la torture de faire ça tu le sais ? ». Elle aussi essaie de le faire rire pour alléger l'atmosphère lourde qui s'est installée dans cette chambre depuis qu'ils ont commencé à parler. Il reprend un ton sérieux « Je te demanderais jamais tout cela, Jill, c'est pas toi et c'est pas moi non plus. On est pas comme cela, je le sais parfaitement », Jill le sait qu'il ne lui demanderait jamais ça. Elle détache de nouveau ses yeux des siens car le contact est trop intense, dans la folie de cette soirée, elle serait capable de lui dire tout ce qu'elle ressent en le regardant dans les yeux, mais elle ne pourrait jamais réellement l'assumer et ça elle le savait très bien, alors elle préférait garder ses secrets encore enfouis au plus profond d'elle. « Je le sais bien... ». Elle continue de fixer le mur en face d'elle en tenant sa tête entre ses mains dépassée par les proportions que prennent cette conversation. « Je parlais juste de faire des choses ensemble qui n'implique pas d'être nu. », « Tu crois qu'on pourrait tenir plus de 5 minutes tous les deux sans s'arracher nos vêtements ? », elle rit en le regardant, elle comprend encore ce qu'il veut dire et essaie toujours d'éviter de donner de vraies réponses. « Et tu voudrais faire quoi ? », cette phrase sort sans qu'elle ne puisse la contrôler, après tout, si ils sont amis, ils pourraient sortir de temps en temps.

« Et je te rappelle, que je suis loin de la normalité moi aussi. », de nouveau ce mot, normal, ce qu'elle n'avait jamais été et qu'elle ne sera jamais. Le monde entier ne s'était pas privé de lui rappeler. Ses parents parlaient toujours d'elle comme une erreur de la nature, et c'est certainement ce qu'elle est devenue. Mais elle est Bailey sont dans la même situation, deux rejetés de leurs familles respectives. « On est notre normalité à nous », Jill sourit, tous les deux ils se complétaient bien. Elle ne lui dit rien, elle se contente de le regarder et d'enlacer leurs doigts avant que Bailey parte précipitamment vers la fenêtre à la recherche d'air. Il n'a pas l'air bien, et c'est encore une fois à cause d'elle et elle s'en veut pour ça. Elle sait qu'en parlant de partir pour toujours elle lui fait mal, autant qu'elle peut se faire mal à elle-même. Si elle décidait réellement de ne plus jamais le voir, elle vivrait une vie de débauche à son défoncer jusqu'à en oublier son prénom pour essayer de l'oublier, car elle ne pourrait jamais trouver un autre Bailey pour compléter sa vie.

Mais partir serait la meilleure solution, il n'attendrait plus, ferait beaucoup moins de crises d'angoisses, et n'aurait plus de raisons d'être jaloux. Mais cette idée le détruit et Jill le voit dans ses yeux, ils sont devenus des constantes dans la vie de l'autre et ne peuvent plus faire autrement, un malédiction qui n'aura jamais de fin. Et de nouveau, le Bailey qui doute de lui refait surface, « Tu me demandes sérieusement pourquoi ? ». Oui elle lui demandais pourquoi, elle n'en aurait jamais marre de lui, elle ne se lasserait jamais de leurs petites bagarres, de leurs taquineries et des moments intimes qu'ils passaient ensemble dans l'enceinte d'une chambre, mais lui doutait toujours de ça. « Mais oui, il n'y a aucune raison pour que je puisse en avoir marre de toi », il ne la regarde plus et tourne sa tête vers la fenêtre. « Je suis pas intéressant Jill. Clairement pas le genre du petit jeune que tu voulais te taper y a encore quelques heures », Jill grogne en se jetant en arrière sur le lit, elle l'avait oublié celui là, elle a l'impression que cette soirée a eu lieu il y a des mois. « Arrête avec ça, c'était un plan d'un soir je ne me souviens même plus de son prénom tu n'as rien à voir avec ça ». Elle ne coucherait pas pendant 10 ans avec n'importe quel mec mais ça, il n'avait pas l'air de le comprendre non plus. « Des fois, je comprends pas, c'est tout... », elle le regarde, il est toujours assis torse nu devant cette fenêtre, et Jill murmure presque de manière inaudible, « Moi non plus, je comprends pas tout... », elle ne comprenait quasiment rien, ni ses sentiments ni ceux que Bailey pouvait ressentir pour elle, elle était complètement perdue. Elle fixe le plafond pour la énième fois de la soirée, elle ne pouvait rien faire de plus, et Bailey rompt de nouveau le silence « Je t'ai jamais demandé de partir Jill. Jamais », « Je sais », il ne pourrait jamais lui demander ça et elle ne pourrait jamais lui demander non plus. « Je n'ai aucune envie de partir pour toujours... », elle ne dit pas ça fort, elle n'est même pas sûre qu'il ai entendu. Mais elle ne voulait pas l'abandonner, et elle ne l'abandonnerait pas cette nuit, il avait de nouveau trop besoin qu'elle soit présente.

Il respire trop vite et trop fort, il panique et Jill le sait très bien, elle se lève du lit et atterrie devant lui en moins d'une seconde, elle le touche et le regarde dans le yeux pour qu'il voit qu'elle est là et qu'elle ne le quitte pas, c'est ce qui lui a créé sa crise et elle le sait très bien. « J'veux pas faire de toi une femme d'intérieur Jill. ». Elle savait qu'il ne lui demanderait jamais ça, mais c'était une des seules défenses qu'elle avait réussi à trouver pour ne pas s'ouvrir. « Et je veux pas te faire attendre toute ta vie ». C'était la seule chose qu'elle pouvait lui offrir pour l'instant, attendre jusqu'à ce qu'elle revienne. Il s'énerve et le mélange de ses émotions lui font dire n'importe quoi, elles l'emportent et Jill ne sait plus vraiment quoi faire. « Tu ne cherches même pas à comprendre, je sais que tu veux pas rester avec moi. Sois honnête, ne mens pas, Jill », il lui crie presque dessus mais Jill reste calme, lui hurler dessus ne ferait qu'empirer les choses, elle doit le rassurer. « A comprendre quoi ? », elle ne voyait pas vraiment ce qu'il voulait dire. « J'ai jamais dit que je voulais pas rester avec toi Bai, si je fais ça c'est pour toi, tu mérites tellement mieux que ça, tellement mieux que moi, ça me crèverait le cœur de partir, je te mens pas ». Elle se recule légèrement pour essayer de trouver son regard et le ramener à la réalité, c'est le seul moyen de calmer sa crise « Ne me lâche pas. », « Je te lâche pas je suis là, je pars pas, regarde moi », dans son regard elle lit une peur qu'il ne peut pas contrôler, en le voyant aussi perdu sa dernière solution est de l'embrasser, il s'accroche à elle et elle se laisse faire, il en a besoin. Pendant ce baiser prolongé les mains de Jill s'égarent sur le corps de Bailey. « J'ai du mal à respirer Jill... », elle arrête tout de suite de l'embrasser lui laissant le temps de retrouver son souffle. Ses baisers sont désespérés, comme si il cherchait à la garder auprès de lui le plus longtemps possible. Comme si il ne la reverrait plus jamais.

Leurs baisers se font beaucoup plus intenses et plus appuyés, Ils se lèvent sans arrêter de s'embrasser et Bailey la pousse vers le lit, quand elle tombe sur lit lit elle perd le contact physique avec lui et tire sur son jogging pour qu'il la rejoigne et qu'ils continuent à se perdre dans cette étreinte passionnée. Il se détache de ses lèvres pour lui caresser la joue, elle ferme les yeux à son contact et elle penche légèrement la tête dans sa main par réflexe. « Je... Je veux plus parler de ça. », elle le regarde dans les yeux et acquiesce en silence. « Tu pars pas. Je te demande rien de plus. On reste comme ça. S'il te plaît », alors ils ne changeraient rien, comme si cette conversation n'avait jamais existé. Au final, aucun des deux ne s'était vraiment ouvert. Il n'avait besoin d'elle que comme ça, volage et imprévisible, pour qu'ils aient tous les deux leur dose quand ils en avaient besoin. Qu'elle parte dès qu'ils en avait fini et qu'ils ne se donnent aucune nouvelles pendant des mois. Jill se surprend à être déçue, c'est pourtant bien ce qu'elle veut non ? Et de toute façon c'est ce que Bailey veut à présent, donc il n'y avait pas de retour en arrière possible. « Pas de niaiserie, pas de sentiments, pas de normalité », pas de sentiments, au moins là il était clair, il ne ressentait rien. Ces paroles rendent Jill muette pendant quelques secondes, elle ne pouvait rien dire de plus, il était clair sur ce qu'il voulait et elle ne voulait pas plus le contrarier que ce qu'il était déjà, voyant dans ses yeux qu'il était toujours au bord de la crise d'angoisse.

Elle continue de le toucher pour qu'il sente qu'elle est toujours avec lui, qu'elle ne partirait pas, mais c'était trop tard « Jill... », il prononçait son prénom tout en tombant sur le côté du lit. Il tremblait de ton son être et ses yeux étaient perdus dans le vide. Comme à chaque fois, elle se rapproche de lui et prend son visage entre ses mains « Bailey écoute moi », elle se pose à califourchon sur lui pour pouvoir le regarder dans les yeux « Concentre toi sur moi et sur ce que je te dis », elle faisait une pause entre chaque phrase pour qu'il ai le temps de se concentrer et être sûre qu'il était en train de l'écouter. « Je suis là je pars pas", elle lui dit ça en le prenant dans ses bras pendant quelques secondes. Elle savait que c'était elle qui avait créé ça, elle en était la seule fautive, « Respire doucement Bai, concentre toi sur tout ce que je te dis » dit-elle en se relevant doucement pour lui laisser de l'espace. « Je ne partirai jamais d'accord ? », elle attendait qu'il lui réponde pour être bien sûre que la crise se calmait, « ça va passer Bai les crises passent toujours, je suis là je te laisses pas », elle savait qu'elle devait juste lui dire ses mots et attendre que ça passe, et sa respiration se calmait petit à petit. Jill restait proche de lui, il en avait besoin et lui répétait qu'elle ne partirait pas et qu'elle serait toujours là pour lui, parce qu'au fond, elle savait qu'elle ne se résoudrait jamais à l'abandonner pour de bon, même si elle les détruisait en prenant la décision de rester.

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Arthur Coventry
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
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Message(#)Even in the dark we will find a way out » JILL - Page 2 EmptyDim 18 Aoû 2019 - 16:06

Even in the dark we will find a way out
Jill & Bailey


Le temps d’un instant, un court instant, on oublie cette conversation si sérieuse pour se taquiner un peu. Avant, aux prémisses de cette relation bancale, il nous arrivait souvent de se taquiner pour un oui ou pour un non. Jill réagit toujours au quart de tour alors il n’est pas difficile de trouver un sujet pour la faire démarrer immédiatement. Cette fois ne loupe pas. Il suffit que j’évoque l’utilisation d’un surnom de couple bien mielleux pour que Jillian se redresse subitement sur le lit et me fusille du regard. Il faut croire que j’ai touché un point sensible. Je me mords la lèvre pour ne pas exploser de rire, je sais que cela ne ferait que la vexer un peu plus. Pourtant, lorsqu’elle me demande si elle a une tête de lapin, je ne peux m’empêcher de lâcher un rire franc. Elle fonce tête baissée sans même réfléchir et je dois dire que cela me fait du bien de retrouver la Jill spontanée et si têtue. Alors, pour l’embêter encore un peu, je finis par hausser les épaules. « Je trouve que ça te va plutôt bien. Sinon y a mon canard aussi. C’est pas mal non ? » Une nouvelle fois, je me mords la lèvre pour ne pas rire. Et voilà qu’elle me parle de torture maintenant. Je sais parfaitement qu’attendre cela de Jill, c’est comme attendre l’apparition d’un mirage. Elle n’est pas faite pour ce genre d’attention mielleuse et emplie de niaiserie. Je n’ai jamais été attiré par cela non plus pour être honnête, mais juste pour l’embêter, pour lui tenir tête, j’ai envie de la taquiner encore un peu. Juste pour garder cette légèreté encore l’espace d’un instant. Pour se sentir mieux, pour ne pas penser à cette conversation qui nous fait tant de mal. Pour ne pas penser au fait qu’elle envisage de m’abandonner sans jamais revenir. Je sais parfaitement que ce n’est pas son truc tout cela, mais dans le fond, personnellement tout ce que j’aimerais, c’est que l’on arrive à passer du temps ensemble sans forcément finir dans un lit. C’est tout ce que j’aimerais. Garder Jill, près de moi sans me sentir comme un objet sexuel pour elle. Au plus profond de moi, je sais qu’elle n’est pas là que pour cela, mais il y a ces foutues émotions qui viennent toujours tout remettre en question, qui sournoisement me rappelle qu’en réalité, c’est toujours le même scénario qui se joue entre Jill et moi. « J’aimerais croire qu’on en est capable. » dis-je doucement ne voulant pas lui montrer ma déception. Je connais Jill, elle va commencer à paniquer sinon. « Et tu voudrais faire quoi ? » Ah… La question à cent balles. J’aimerais faire quoi avec Jill qui n’implique pas que l’on finisse nu au bout d’une heure ? Je ne me suis jamais autorisé à penser à tout cela, pour ne pas trop espérer, pour ne pas souffrir. Pourtant, je sais que j’aimerais tellement passer du temps avec elle plus qu’une heure ou deux entre mes draps. « Je sais pas Jill… Aller à un concert, se faire un vrai dîner, passer du temps au studio même. J’en sais rien, mais juste du temps avec toi. » C’est tout ce que je demande aussi fou que cela puisse paraître.

Malheureusement, cet instant de pause, de légèreté ne dure pas. Mon esprit ne prend jamais de repos, je suis incapable de faire comme si tout allait bien alors que mon monde est en train de s’écrouler. J’ai beau plaisanter, Jill ne semble pas vraiment vouloir changer d’avis. Au fur et à mesure de cette conversation à cœur ouvert, elle s’est persuadée que la meilleure des choses à faire était de quitter ma vie pour de bon. N’importe qui lui aurait dit de faire ce qu’elle voulait. Un homme avec le même caractère qu’elle, l’aurait probablement déjà jeté dehors. Personnellement, j’en suis incapable. Au plus profond de moi, je sais que cette situation ne changera jamais. Cela fait dix ans que l’on couche ensemble et autant de temps que Jill me répète qu’elle ne voudra jamais rien de plus entre nous. Après tout, je l’ai bien trouvé en compagnie d’un jeune homme ce soir et si je n’étais pas arrivé, elle aurait fini la nuit avec. Je le sais parfaitement. Alors, si elle est convaincue de devoir quitter ma vie, je suis convaincue que, dans le fond, elle devrait le faire, car je ne suis pas assez intéressant pour elle. Pourtant, il semblerait que Jill ne soit pas réellement d’accord avec moi. On continue de tourner en rond, incapable de mettre de véritables mots sur tout ce que l’on ressent. Je voudrais lui dire tout ce qui me passe par la tête, sans aucun filtres, mais je sais parfaitement que cela finira par la faire fuir. Alors je m’emmêle dans mes propos, je lui demande pourquoi elle reste auprès de moi et ensemble on se perd, ensemble, on ne sait plus vraiment où on va. « Moi non plus, je comprends pas tout... » Je relève les yeux vers elle et l’espace d’un instant, nos regards se croisent. On se fait du mal mutuellement et on ne sait plus faire marche arrière, on ne sait tout simplement plus faire autrement. « Je suis désolé. » murmurais-je doucement alors que je pourrais lui dire tellement d’autres choses pour l’aider à y voir plus clair. Mais la peur de la voir s’enfuir pour toujours me cloue sur place. À force de penser a cela, ma respiration commence à s’accélérer sans que je ne contrôle quoique ce soit. Elle a dit tellement fois depuis que nous avons commencé à discuter que je suis persuadé que c’est ce qu’elle finira par faire. Pourtant, cela est tout simplement impensable pour moi. Je ne saurais plus faire sans elle, je m’en sens incapable, même si je dois l’attendre pendant des mois. J’ai conscience de l’absurdité de la situation, mais j’ai juste besoin d’elle.

Je voudrais que l’on arrête de parler de tout cela, alors je fais tout pour convaincre Jill de rester, de ne pas m’abandonner. Je pourrais presque tout accepter de sa part pour qu’elle reste. Je préférais encore lorsque l’on ne parlait pas et que l’on faisait que s’embrasser et profiter des plaisirs de la chair ensemble. Alors, je viens l’embrasser, je tente de faire diversion, j’aimerais calmer mes émotions, mais il est trop tard, la machine s’est déjà emballée, la tempête fait rage. J’ai beau continuer à promener mes lèvres sur le corps de Jill, ma respiration se fait de plus en plus erratique. Je voudrais me concentrer sur elle, sur ce moment qu’elle m’offre à deux, profiter de la rareté de la chose, mais c’est devenu impossible. Tout mon esprit est resté bloqué sur les propos de Jill et son envie de m’abandonner. Je ne pense qu’à cela. En boucle. Et la crise d’angoisse débarque, parce que même les baisers de Jill ne pourront me faire penser à autre chose. Pourtant, c’est à ce moment-là que j’ai cruellement besoin d’elle et Jill le comprend parfaitement. « Bailey écoute moi » Je sens ses cuisses venir entourer mes hanches, ses mains qui se posent sur mes joues et pourtant, j’ai tellement de mal à revenir dans cette chambre. Tout va bien trop vite. J’ai la sensation qu’elle m’a déjà abandonnée. Pourtant, elle insiste. Elle me serre contre elle et surtout elle me promet. Comme une litanie en boucle, elle me promet de rester, de ne pas m’abandonner. Et doucement, je commence à la croire ou tout du moins, j’essaye. « Je ne partirai jamais d'accord ? » Je sais qu’elle vient de me poser une question, qu’elle attend une réponse, mais pour le moment, je n’arrive pas à parler. J’ai cette boule au fond de la gorge qui me paralyse complètement. Je cherche de l’air et m’accroche à Jillian comme un désespéré. Je tente de faire ce qu’elle me dit, de me concentrer sur elle, de ne pas la lâcher du regard, mais tout paraît si loin et si flou. Pourtant, je ne lâche pas ses yeux une minute et je tente de respirer en même temps qu’elle, mais mon esprit continue à tourner à cent à l’heure. Et soudainement, la réalité me heurte de plein fouet. Je ne veux pas la laisser partir, pas par habitude ou par confort, mais tout simplement parce qu’au fil des années les sentiments que j’éprouve à l’égard de la jeune femme n’ont cessé d’évoluer. Elle n’est pas qu’une simple connaissance, qu’une amie ou pire une sex friends. Non… Elle est bien plus que cela. Une femme que j’aime réellement. Des mots que je suis incapable de lui dire à voix haute. Pourtant, il faudrait. Un jour. Mais pas ce soir.

Ce soir, je me raccroche à elle, le temps d’un instant. Je me redresse un peu, passant mes bras autour des hanches de Jillian pour la garder contre moi. Je viens poser mon front contre son épaule et doucement ma respiration commence à se calmer. Je sens la main de la brunette glisser le long de mon dos et cela provoque des frissons sur ma peau. Je souffle un bon coup tentant de caler ma respiration sur celle de Jill. Les yeux fermés, je m’imprègne de l’odeur de sa peau, de la sensation de ses formes entre mes doigts. « Je suis désolé. » C’est tout ce que j’arrive à murmurer. Je suis désolé d’être aussi compliqué, de ne pas savoir gérer mes émotions, de la mettre dans cette situation. « Je mérite pas mieux que toi. J'ai juste besoin de toi, c'est tout. » dis-je doucement en la gardant contre moi, en la serrant un peu trop. Et la tempête qui fait encore rage, qui me ronge de l’intérieur. J’avais promis de ne plus parler de tout cela, c’est même moi qui lui ai demander de ne pas parler de cela. Et pourtant, j’ai la sensation d’avoir besoin de lui dire plus que cela. Alors, je me recule et plonge mon regard dans le sien. Ma respiration, c’est enfin calmer et je me sens un peu mieux, un peu moins anxieux surtout. Je me rapproche d’elle et viens l’embrasser à nouveau avec ferveur. Pour tenter de lui transmettre tout ce que je peux ressentir pour elle en jouant avec ses lèvres. Un mouvement de bassin de sa part enflamme les choses. Mon corps réagit instantanément au sien, comme toujours. Je suis incapable de la repousser. On en veut toujours plus. On a tellement besoin l’un de l’autre. Cela en devient vital. L’espace de quelques secondes, les baisers s’enchaînent tous plus fiévreux les uns que les autres. Je me retrouve à bout de souffle, mais pour une raison bien différente. L’angoisse est loin, j’ai juste besoin d’elle, de la sentir contre moi, de profiter de l’instant présent. Je passe mes mains sous son haut afin de lui retirer et de rapprocher nos torses nus. D’un coup de hanche, je nous fais basculer, allongeant de nouveau Jill sur le matelas tandis que je m’allonge au-dessus d’elle. Mes lèvres se promènent sur la peau laiteuse de la brunette, de sa nuque au creux de ses seins et lentement sur son ventre. Je sens Jill me tirer de nouveau à elle et nos lèvres qui se heurtent, nos langues qui se cherchent, qui viennent danser ensemble faisant monter la température dans la pièce. Ses mains et ses baisers qui me font tourner la tête et qui font sauter les dernières barrières que je retenais depuis notre arrivée dans cette chambre. « Je t’aime Jill. » Ces quelques mots que je n’ai jamais osé lui dire et qui soudainement sortent bien trop simplement. Tel une évidence, parce que c’est le cas. Cela est devenu une évidence. Bailey aime Jill. Aussi douloureux et ahurissant que cela puisse paraître. L’espace d’un instant, le temps se suspend dans cette chambre, mais je n’ai plus peur. Quoiqu’il advienne, désormais, elle sait.          




take me far from streets and roads. lead me out in the night, don't show me the way back home. because i'm craving, craving, craving something i can feel. where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear? am i on my own, am i even close? because i'm still craving something i can feel




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Message(#)Even in the dark we will find a way out » JILL - Page 2 EmptyDim 18 Aoû 2019 - 18:50

Even in the dark we will find a way out


Ils retrouvent ce ton léger que Jill aime tant, il la taquine et elle comme toujours, elle réagit au quart de tour. Il sait exactement quoi utiliser contre elle et ça le fait beaucoup rire. Ils restent dans leur bulle, tous les deux, à profiter de ce court instant à part. Un instant qui leur fait oublier quelques minutes l’importance de la conversation qu’ils étaient en train d’avoir. Les réactions de Jill face au surnoms plus improbable les uns que les autres le font rire de plus belle. “Je trouve que ça te va plutôt bien.”, Jill le regarde en coin, “Je sais pas vraiment comment je dois le prendre”. “Sinon y'a mon canard aussi. C’est pas mal non ?”, Jill laisse échapper un soupir désespéré “Tu te moques de moi là ?”, ces surnoms étaient vraiment affreux, elle espérait bien qu’il ne les utiliserait jamais. “Si tu m’appelles un jour comme ça je t’étrangle”. Il s’amuse beaucoup et, au fond, Jill aussi, elle aime cette parenthèse animée qui les fait sourire tous les deux. Elle sait très bien que ça n’arrivera jamais, ils n’aiment pas ce genre de choses. “Je préfère qu’on garde babe comme surnom ! Pas toi ?”, elle se retourne vers lui et s’allonge sur le ventre en lui faisant un clin d’oeil.

Ils discutent sur d’éventuelles activités qu’ils pourraient faire ensemble en dehors de cette chambre à coucher. Et Jill ne trouve pas l’idée si déplaisante que ça même s'ils n’en avaient jamais vraiment parlé auparavant. Jill continue de le taquiner en lui demandant si il est vraiment sûr qu’il tiendrait plus de 5 minutes sans lui arracher ses vêtements “J’aimerais croire qu’on en est capable”, il rompt le contact visuel et se remet à regarder le mur, et Jill l’observe torse nu sur ce lit, il est vraiment bien foutu. Elle laisse ses yeux se balader sur son corps en attendant qu’il réponde à sa question. "Je sais pas Jill… Aller à un concert, se faire un vrai dîner passer du temps au studio même.J’en sais rien, mais juste du temps avec toi”[/b], Jill réfléchit quelques instants à sa proposition “Quel concert ?”,"du temps au studio, ça fait une éternité que j'ai pas fait de musique" elle se remet sur le dos en attendant qu’il réponde. “Je préfère le ciné plutôt qu’un resto”, elle le regarde et lui fait un clin d’oeil, “C’est toi qui invites ?”. Elle se met à rire mais cette idée ne la dérangerait pas. Il a l’air de réellement vouloir passer du temps avec elle, et peut-être que pour une fois, elle pourrait essayer de faire un effort. Aucun des deux n’est capable de mettre des mots sur la relation ou sur leurs sentiments. Jill sait qu’elle ne veut pas le quitter, mais elle ne peut pas supporter de lui faire du mal indéfiniment, et c’est ce qu’elle fait à chaque fois qu’elle s’échappe de chez lui quand ils se retrouvent pour une nuit, pour qu’ils n’aient jamais le temps de mettre de quelconque mots sur ce qu’ils sont l’un pour l’autre. Mais ce soir, c’était différent, ils n’avaient fait que parler, mais aucun des deux n’avait réussi à réellement parler sans filtres, ou sans avoir peur de ce que l’autre peut penser. Ils ne comprenaient rien à ce qui se passait, et Jill avait laissé sortir ces mots sans y faire attention. “Je suis désolé.”, il s’excuse, elle ne sait pas vraiment pourquoi. “Pourquoi tu t’excuses ?”, elle aurait des raisons de s’excuser pour tout ce qu’elle lui fait subir depuis toutes ces années, mais lui n’a rien à se reprocher, mais comme d’habitude, il pense que tout est de sa faute.

Elle le perd, il se fait submerger par toutes ses émotions, Jill le voit dans ses yeux même si elle essaie de tout faire pour qu’il se calme en gardant un contact physique avec lui. Elle lui a dit que le mieux pour eux serait qu’elle ne revienne jamais, et elle comme lui ne supportent pas cette idée d’être éloignés indéfiniment. Ses émotions ont pris le dessus et ce n’est pas la première fois que Jill doit gérer une de ses crises. Tous les évènements de la soirée sont trop dur à gérer, Jill en a fait une crise quelques heures plus tôt, cet homme avec qui elle avait rendez-vous, ce jeu dangereux qu’ils avaient mis en place toute cette soirée, ce même jeu auquel ils jouent depuis des années maintenant et qui leur est devenu vital. Il s’enfonce et Jill fait tout pour le garder avec elle, elle reste assise sur lui pour le regarder dans les yeux et être sûre qu’il l’écoute parler, elle le rassure en lui disant qu’elle ne veut pas partie, elle veut rester auprès de lui et ne l’abandonnera pas ce soir. Doucement, elle le prend dans ses bras pour qu’il cale sa respiration à celle de Jill. Elle l’oblige à se concentrer sur elle et sur ses yeux, c’est la seule solution pour qu’il arrive à refaire surface. Elle lui parle toujours calmement, sans le brusquer. “Tout va bien se passer”, elle continue de le prendre dans ses bras et petit à petit sa respiration se calme enfin et il sort de sa crise. Toujours collés l’un à l’autre, Bailey rompt le silence qui c’était installé “Je suis désolé”, “Tu n’as pas à t’excuser”, elle avait été là pour lui comme il l’avait été pour elle auparavant. “Je mérite pas mieux que toi. J’ai juste besoin de toi, c’est tout.”. Ces quelques mots clôturent officiellement leur conversation. “Je suis là je pars pas”, elle ne voulait pas continuer cette conversation et risquer qu’il refasse une crise.

Les lèvres de Bailey s’écrasent sur celle de Jill avec envie et désespoir, ils avaient besoin l’un de l’autre et c’est ce qu’ils retenaient de leur échange. Leurs mains et leurs lèvres se font pressantes. Leurs corps s’enflamment à l’unisson, Bailey enlève le tee-shirt que Jill portait enlevant une des seules barrière qu’il y avait entre leurs peaux nues. Quand la peau de son torse entre en contact avec celle de Bailey, Jill soupire d’aise. Son corps réagit immédiatement aux mains et aux contacts de Bailey comme si ils étaient connectés. “Bai…”, Jill soupire son nom quand ses mains sont partout sur elle, elle profite de chaque instant et chaque contact. Sans aucunes difficultées il allonge Jill sur le lit pour être au dessus d’elle. Les mains de Jill parcourent le torse de Bailey et embrasse Bai avec envie. Ses lèvres se retrouvent sur son cou et Jill s’attarde sur les points sensibles qu’elle connaît bien, elle laisse plusieurs suçons sur sa clavicule et au creux de son cou. “Je t’aime Jill.”, ces mots résonnent dans sa tête. Il l’aime. Elle n’arrive pas tout de suite à réaliser ce qu’il venait de lui dire. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle aussi, ce serait lui faire encore un peu plus de mal quand elle partirait le lendemain. Elle ne voulait pas lui faire de mal. Alors elle faisait comme si elle n’avait rien entendu, continuant de marquer sa peau pour lui faire comprendre qu’elle a besoin de lui. Leurs lèvres se retrouvent une nouvelle fois en un baiser passionné et Jill laisse glisser ses mains plus bas que son torse ce qui le fait immédiatement réagir. Il se retrouvait tous les deux à moitié nu dans le lit de Bailey, comme c’était déjà arrivé des milliers de fois depuis toutes ces années, et à chaque fois c’était plus intense et plus passionné. Seul Bailey lui faisait ressentir tout ça, et c’est pour ça qu’elle ne se lassait de rien avec lui et qu’elle aurait toujours besoin de lui. Les mains de Bailey se perdent sur le corps de Jill, il connaît chaque parcelles de son corps et sait exactement comment la rendre folle de désir et elle aussi. Ils se perdent tous les deux dans cette étreinte aussi désespéré que passionné. Les mains de Bailey passent dans le dos de Jill pour lui enlever son soutien gorge avant de le jeter dans un coin de la pièce. Leurs corps se rapprochent avides de plus de contact, essayant de transmettre à travers cette étreinte tout ce qu’ils pouvaient ressentir l’un pour l’autre.

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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991)
STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal.
MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde...
LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall
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TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences.
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RPs EN COURS : (06) greta #16swann #17ken #3ottielenamurphy

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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1#2#3#4#5#6#7#8#9#10#11#12#13#14#15#16

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CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub)
DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal)
PSEUDO : paindep.
INSCRIT LE : 19/11/2018
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Message(#)Even in the dark we will find a way out » JILL - Page 2 EmptyMar 3 Sep 2019 - 21:41

Even in the dark we will find a way out
Jill & Bailey


Il me faudra quelques minutes pour émerger de cette nuit qui fut tellement intense physiquement et psychologiquement. Au fond de moi, je sais que je suis seul dans mon lit et je n’ai pas la force d’affronter cela tout de suite. Alors, je me blottis contre ce que je pense être un bout de couette près de moi. Pour gagner du temps, avant la chute, avant la déception. Il me faudra quelques secondes supplémentaires pour réaliser que je ne tiens pas ma couette contre moi, mais plutôt un corps chaud. En ouvrant les yeux, je me retrouve face à une Jillian endormie près de moi. En près de dix ans, c’est la première fois que je me réveille auprès d’elle. J’ai soudainement l’impression de rêver. Je retiens ma respiration et la fixe sans bouger. Pourtant, tout est bel et bien réel. Elle n’a pas fui en pleine nuit. Elle dort toujours dans mon lit. J’ai besoin de quelques minutes pour prendre pleinement compte de cette réalité. Tout s’emballe dans ma tête, comme toujours. Est-ce que notre conversation d’hier soir à réellement changer quelque chose ? Je sais que rien ne va devenir tout rose en quelques heures seulement. Je sais parfaitement que Jill ne veut pas s’engager. Elle ne voudra jamais de cela, j’en ai fait le deuil depuis bien longtemps. Pourtant, il semblerait que mes propos d’hier, on finit par faire leur chemin dans son esprit. Je ne lui demandais pas grand-chose, je voulais juste un peu moins me sentir comme un objet sexuel à ses yeux. J’ai pleinement conscience que je dois profiter de cet instant, qu’il ne se reproduira probablement jamais. Elle a senti ma faiblesse, mais je me doute que cela reste un instant unique. Alors, je ne bouge pas. Mon bras reste enroulé autour de ses hanches, mon nez contre son épaule. Je profite de la vision qui s’offre à moi. Une Jillian calme, apaisée et qui semble si sereine. Une image si différente de celle qui ne cesse de bouger dans tous les sens, en parlant crûment sans se soucier de l’impact de ses mots. Une Jill que j’ai souvent la sensation d’être le seul à connaître. Une Jill que j’aimerais retenir auprès de moi bien plus longtemps. Je me retiens de bouger, de venir glisser mes doigts dans ses cheveux bruns, de laisser mes doigts courir sur sa peau nue. Je ne respire plus, je reste juste là, à l’observer. Le temps d’un instant.

Persuadé que quelque chose avait changé durant cette nuit, je finis par me lever dans l’idée de la laisser dormir un peu plus le temps de nous préparer un petit-déjeuner. Naïf comme je suis, je me dis qu’elle restera avec moi aujourd’hui ou tout du moins une partie de la journée. Je me dis que ce sera le début d’un changement dans notre relation. Pour la première fois depuis des années, je me permets d’espérer. C’est donc le cœur léger que je descends à la cuisine pour nourrir Logan et pour me faire couler une tasse de café. J’allume la radio en laissant le son au minimum pour ne pas réveiller Jill et commence à fouiller dans mes placards pour nous faire un petit-déjeuner digne de ce nom. Tandis que je m’agite un peu, je repense à la soirée que nous avons pu passer avec la jeune femme. Tout est allé si vite et si violemment, mais pour la première fois depuis bien trop longtemps, nous avons finis par avoir une conversation à cœur ouvert. Tout n’a pas été régler, loin de là. Je sais que rien ne sera jamais réellement parfait entre nous, mais j’ose espérer qu’il y aura une certaine amélioration. Je ne suis plus marié à sa sœur, plus rien ne me retient et j’aimerais vivre quelque chose d’un peu plus concret avec Jill. Aussi dingue, inespéré et fou que cela puisse paraître. Je me berce probablement d’illusion, mais ce matin, j’ai la sensation d’entre apercevoir du changement dans notre relation. C’est donc en chantonnant que je prépare des pancake et quelques fruits à grignoter.

Je dépose deux tasses de café sur mon plateau bien garni et sors de la cuisine pour aller poser le tout sur la table du salon. Je pose le tout et souris en entendant les pas de Jill dans les escaliers. Je me tourne pour faire face à la jeune femme qui semble encore avoir du mal à émerger, mon tee-shirt sur le dos et un air désolé sur son visage. Et c’est cet air désolé qui me fait me stopper net. Elle ne va pas rester… Elle hésite, je le vois dans ses yeux. Je suis pris d’un pincement au cœur. Elle me demande de la prévenir pour une éventuelle sortie et un soupire s’échappe d’entre mes lèvres. La déception me heurte de plein fouet. « Laisse tomber Jill. » Elle ne voudra jamais faire une sortie avec moi, j’en prends conscience désormais. Elle trouvera toujours une excuse, toujours quelque chose de mieux à faire. T’es vraiment con Bailey. Je me suis monté la tête tout seul depuis mon réveil. En réalité, elle ne c’est probablement pas réveiller et maintenant elle n’a qu’une hâte : partir. Je n’ai même pas envie de la retenir, je n’ai plus la force. « Tu peux partir… » dis-je avant d’ajouter doucement. « Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude après tout. » Je hausse les épaules et lui lance un sourire triste. « Faut surtout pas changer tes habitudes hein. » Je soupire et finis par lui tourner le dos pour retourner dans le salon. Je vais donc manger mon petit-déjeuner tout seul. Comme un con. J’ai envie de tout envoyer valser, mais je reste planter là sans bouger. Dans mon dos la porte d’entrée claque et mon cœur se serre un peu plus. Bye Jillian.   




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