« Ouais, un plus gros problème que ces choses en état de décomposition, je vois ce que tu veux dire. » Il lui répond d’un grand sourire, très content qu’elle semble voir les choses de la même façon que lui parce qu’il n’aurait pas aimé se prendre la tête sur des broutilles pendant le chemin. Tad est une bonne pâte mais dès qu’un truc commence à l’enquiquiner, il n’a pas de mal à lâcher prise et dans un contexte comme celui-ci, il tient encore plus à rester loin des prises de tête inutiles. Les mots de Raelyn lui passent donc au-dessus de la tête parce qu’il choisit de ne pas les prendre pour lui et qu’il comprend que quand c’est ça le présent, le risque perpétuel de finir en casse-croûte, il faut bien décompresser d’une façon ou d’une autre. Elle propose la course, lui est moyen chaud mais surtout parce qu’il sait que la dernière fois où il a couru, ça devait être en cours de gym à l’école. Dans la mesure où elle marque un point et où trainer là ne devrait pas être une option, il se plie à sa demande. « J’ai pas suivi de formation aux premiers secours de toute façon. » dit-elle, ce qu’il trouve regrettable parce que la première chose qui risque de valoir de l’or, ce sont les gens capable de guérir. « Je prendrais en charge cette partie-là alors. » dit-il, d’un ton rassurant, parce que semblerait que les études de médecines auxquels il n’avait pas donné suite allaient finalement servir à quelque chose. Ils prennent un quart d’heure de course pendant lequel Tad parvient à suivre. Il en est pas à cracher ses poumons mais vient clairement d’atteindre son max. Quand il aperçoit une première échelle, et donc, une occasion d’avoir une vue sur là où ils en sont. Naturellement, il se propose à aller voir, c’est de toute façon ce qu’il avait annoncé. Quand ses mains soulèvent la plaque, il n’entend qu’un silence qui jure avec le bruit d’autrefois. « Alors ? » Il lui fait signe de monter sans rien ajouter. Une fois dehors, il regarde autour de lui pour tenter de détecter du bruit. Une seule question trône : où sont les gens ? Quand Raelyn atteint la surface, il tend une main pour l’aider à sortir du trou. « Bon, la bonne nouvelle c’est qu’on a marché dans la bonne direction. » Oui, mais maintenant, ils ont perdus leur avantage à être en sécurité parce qu’ils sont exposé. Il récupère sa lampe qu’il remet dans son sac avant de saisir le fusil qu’il a volé. Il aime pas ici. « C’est par là ! » dit-il en se mettant en marche, tout en tentant de rester à l’affût. « Au moindre bruit suspect, on retourne sous terre. » dit-il, très sérieux, alors qu’il observe les devantures des magasins brisées et la ville qui semble avoir vécu un sac. « L’apocalypse et les gens n’ont pensé qu’à dévaliser. » Il soupire, lui n’aurait pas trainé pour se foutre à l’abri avec sa famille.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Things will never be the same Raelyn Blackwell & @Tad Cooper - 3 semaines après le début de l'épidémie
Je ressens une certaine appréhension à l’idée d’être tombé sur un potentiel boulet lorsqu’il m’avoue ne pas être un grand sportif. J’ai le pressentiment qu’à présent il va lui falloir apprendre mais garde la réflexion dans un coin de ma tête pour simplement proposer d’y aller doucement. Je ne lui demande pas de courir un marathon non plus, même si ça pourrait clairement être utile puisqu’il semble déterminé à nous emmener à l’autre bout de la ville. Pendant quelques secondes j’envisage de lui fausser compagnie, mais être seule me semble être une option moins reluisante encore. Seule je n’ai aucune chance de survie, aucune chance de quitter la ville. « Je prendrais en charge cette partie-là alors. » Bon, il est peut être utile finalement. Je me surprends à me demander encore une fois ce qu’il fait dans la vie, mon mystérieux sauveur. Médecin peut être ? Je n’ai rien contre l’idée de m’entourer d’un médecin par les temps qui courent.
Une fois notre petite promenade de santé dans les égouts de la ville terminée je ne laisse monter à l’échelle, l’observant jusqu’à ce qu’il me fasse signe. J’attrape la main qu’il me tend fermement, le laissant me hisser jusqu’à la surface. La lumière du jour m’éblouie un instant, mes yeux s’étaient habitués à l’obscurité, et je cligne quelques fois des yeux pour arriver à nous localiser. Fortitude Valley. « C’est par là ! » J’ajuste les bretelles de mon sac à dos sur mes épaules, et tenant fermement mon glock dans mes deux mains je lui emboite le pas. « Au moindre bruit suspect, on retourne sous terre. » Génial, j’avais justement prévu de me reconvertir en rat d’égouts, lassée de la vie criminelle. Je hoche la tête en poussant un soupir. « L’apocalypse et les gens n’ont pensé qu’à dévaliser. » Je suis son regard un instant, posant mes yeux sur les vitrines brisées et vides, haussant finalement les épaules. « Ouais ils ont été plus rapides que nous. » Devant le regard qu’il me jette, je continue. « Faudra bien qu’on s’y mette aussi. » Je marque une pause. « Je te parle pas de faire du shopping chez Louis Vuitton, simplement à moins que t’aies prévu de te nourrir de chasse et pêche on va bien être obligés de faire un stop pour glaner des provisions. » Je ne rougis par à l’idée de voler, je n’avais que peu de scrupules avant, ils ne vont pas apparaître maintenant que nous n’avons plus le choix. J’espère simplement que je ne suis pas tombée sur un bon samaritain qui préfèrera se laisser crever de faim et de froid plutôt que de briser la devanture d’un supermarché.
Ils n’avaient pas passé longtemps sous terre mais malgré tout, c’était un soulagement que de remonter à la surface. Certes, ils sont en danger et pourraient très bien finir en brochette dans les dix minutes mais ils savent aujourd’hui où ils vont désormais et connaissent les rues ce qui fait avancer leur affaire. Malgré tout, Tad invite Raelyn à se terrer à nouveau si la situation pourrait en être à leur échapper parce qu’il ne veut prendre zéro risque. A dire vrai, s’il était convaincu qu’internet fonctionnait encore, il serait en train de chercher le plan des égouts pour vite revenir à l’abri avant que quelqu’un n’arrive. Alors qu’ils marchent en direction de l’appartement de Tad, il ne peut retenir une réflexion en observant les devantures des magasins de la ville en morceau, à croire que les priorités étaient de dévaliser puis se casser. Ceci est néanmoins preuve qu’il n’y a plus d’ordre et sans ordre, impossible de faire confiance en qui que ce soit. « Ouais ils ont été plus rapides que nous. » Il se demande ce qu’elle aurait bien pu faire de téléviseurs et de bijoux maintenant qu’ils s’apprêtent à replonger dans l’âge primitif. « Faudra bien qu’on s’y mette aussi. » Qu’elle pointe avant de reprendre. « Je te parle pas de faire du shopping chez Louis Vuitton, simplement à moins que t’aies prévu de te nourrir de chasse et pêche on va bien être obligés de faire un stop pour glaner des provisions. » Non, ça, ça avait été une partie facile de son plan. Il avait pas été capable d’apprendre à conduire un bateau mais par contre, il avait fait les courses. « C’est en parti ce qu’on va récupérer chez moi en plus des armes et de la pharmacie. Si on prenait plus, on serait trop chargé et j’imagine que tu préfèrerais te barrer plus vite d’ici plutôt que de faire un arrêt non nécessaire ? » Tad ne sait pas grand-chose mais ce qu’il sait, c’est sur le bout des doigts. Du bruit retentit plus loin, du grabuge. Il lui fait signe de se mettre de côté le temps qu’il regarde si la source est vivante ou non. C’est assez pour se faire remarquer et amener une nana à lui bondir dessus en criant « Aidez moi, je vous en priiiie ! »
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Things will never be the same Raelyn Blackwell & @Tad Cooper - 3 semaines après le début de l'épidémie
Je n’ai eu le temps de me préparer à rien, et comme la majorité de la population, je n’ai rien vu venir. Je n’ai pas cru à ces histoires qui semblaient être proférées par des malades, et j’ai continué ma petite vie comme si elles finiraient pas passer, à être enterrée par la nouvelle d’un séisme au Japon, d’un attentat en Afrique du Nord ou d’un incendie en Amérique du Sud. Je faisais partie de ceux qui vivaient bien et dans leur bulle, sans se soucier de ce qu’il se passait au-delà, de ce qui ne me concernait pas de près ou de loin, dans un égoïsme assez marqué. Alors oui, j’envisage de faire des courses, pas encore prête à me nourrir de baies et de lapin rôtis, pas certaine d’être capable de le faire non plus. « C’est en parti ce qu’on va récupérer chez moi en plus des armes et de la pharmacie. Si on prenait plus, on serait trop chargé et j’imagine que tu préfèrerais te barrer plus vite d’ici plutôt que de faire un arrêt non nécessaire ? » Je tourne la tête dans sa direction. Il est utile finalement, voilà la pensée qui traverse mon esprit alors que je lui adresse un sourire amusé. « Je suis donc tombée sur un survivaliste… » Mon ton est teinté de moquerie, mais elle est plus jouée que sincère. Il m’a expliqué être tombé tôt sur l’une de ces choses, et j’aurais aimé avoir sa présence d’esprit. A la place je m’étais enfermée tétanisée dans mon appartement. « Mais oui c’est parfait. On se ravitaillera plus loin, et quand on aura un véhicule. » Un véhicule terrestre j’entends.
Des bruits d’affrontement interrompent notre discussion, et Tad me fait signe de m’écarter. J’accroche ma seconde main sur la crosse de mon pistolet avant de le suivre en restant en arrière. Je ne peux empêcher un sursaut quand une femme nous fonce dessus, s’accrochant à son épaule. « Aidez-moi, je vous en priiiie ! » Un mauvais pressentiment me frappe en plein ventre et je la détaille, cherchant ce qui cloche. Mes yeux se posent sur la blessure sur sa jambe, une blessure fraiche, la peau déchirée, et des traces parfaitement reconnaissables. Des traces de dents. J’ôte la sécurité du flingue et le braque dans sa direction, parcourant rapidement la distance qui nous sépare en me tenant à deux mètre d’eux. « Ecarte-toi d’elle Tad. » Je désigne sa jambe de la pointe du menton, afin qu’il voit ce que j’ai vu. « Et toi lâche-le tout de suite, et casse-toi si tu veux pas que je t’en colle une dans le front. » Ma voix est froide. Je n’ai jamais tué un être humain, mais il faut un début à tout, et je préfère me damner plutôt que de prendre le moindre risque. Je ne sais pas encore grand-chose sur l’épidémie et ce qu’il se passe, ni comment le mal se transmet, mais je suis certaine que cette morsure n’est pas bon signe. « T’es sourde ou quoi ? »
« Je suis donc tombée sur un survivaliste… » Cela aurait pu être pire, elle aurait pu tomber sur un scientologue qui lui aurait expliqué que tout ça, c’est normal avant de se faire bouffer. Tad lui fait un grand sourire avant d’ajouter « Disons que j’ai pas eu de mal à croire ce qui se tramait. » Parce que fatalement, d’avoir couru le risque d’être dans les premières victimes, ça fait relativiser et accepter l’irréel. Tad sait très bien que sans cet évènement, il serait probablement mort. Il manque de vaillance et si on lui explique pas les choses clairement, il ne comprend pas et ça, il y aurait pas cru. Clairement. « Mais oui c’est parfait. On se ravitaillera plus loin, et quand on aura un véhicule. » Il lui répond d’un simple oui de la tête. Pour l’instant, ce qui le préoccupe le plus, c’est de savoir s’ils arriveront à vivre au moins jusqu’à manquer de bouffe ou si l’infection les atteindra avant. Ça parait con mais voilà une situation où l’instant présent est celui qui compte, les projets, c’est pas pour là. La conversation est interrompue par du raffut, puis par l’arrivée d’une jeune femme en détresse. La raison pour laquelle il avait envie de croiser personne : il se sent toujours le devoir d’aider tout l’monde, même en disant le contraire, un appel à l’aide garde son effet. « Ecarte-toi d’elle Tad. » annonce Raelyn en pointant directement son arme sur la concernée ce qui ne manque pas de le choquer. « Et toi lâche-le tout de suite, et casse-toi si tu veux pas que je t’en colle une dans le front. » Trop de violence. S’ils n’étaient pas en pleine apocalypse, Tad serait sûrement déjà tombé dans les pommes. Ses yeux se posent sur la blessure qu’elle porte à sa jambe. Dieu merci, sa naïveté ne le pousse pas à suggérer que c’est peut-être un chien qui l’a mordu. « T’es sourde ou quoi ? » argue t-elle, moins patiente. Même condamnée, Tad n’est probablement pas prêt à observer quelqu’un mourir – un comble pour un légiste – il déglutit avant d’ajouter. « Mademoiselle, on ne peut pas vous aider. » dit-il alors que la panique de la jeune femme s’estompe pour laisser place à de l’agressivité.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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« Disons que j’ai pas eu de mal à croire ce qui se tramait. » Je peux comprendre. Après avoir croisé mon premier mort vivant, j’étais prête à croire n’importe quoi. Mais en état de choc, bien incapable de réagir, donc malgré ses paroles modestes, Tad a eu de bon réflexe, c’est certainement ce qui l’a sauvé, et c’est peut-être ce qui nous permettra de quitter la ville entiers. Je suis bien incapable d’accepter de l’admettre, mais j’ai de la chance d’être tombé sur lui plutôt qu’un déséquilibré prompt à succomber à la panique, et j’en suis consciente. Il m’a sauvée tout à l’heure, et son organisation va nous sauver la mise, si on atteint son appartement en un seul morceau…
Lorsque la jeune femme fonce droit vers nous et que, posant les yeux sur sa blessure je comprends ou en tout cas suppose et estime qu’elle est surement contaminée, perdue, ou dans tous les cas dangereuse, mon calme et mes nerfs d’aciers reprennent le dessus. Au fond mon cœur bat la chamade comme s’il voulait sortir de ma poitrine, mais j’arrive à reprendre le dessus, à me forcer au calme, et à parler d’une voix sans éclat mais implacable. Je vois Tad blêmir du coin de l’œil, sans détacher mes yeux de la jeune femme. Elle semble avoir une vingtaine d’années. Je m’en fous. « Mademoiselle, on ne peut pas vous aider. » Il est doux, trop doux, mais je ne peux pas lui en tenir rigueur. Sans mon passé, sans la personne que je suis devenue au sein du Club je serais bien incapable d’abattre quelqu’un, de sang froid ou non. J’ai déjà vu Mitch faire. Je sais à quoi m’attendre, je sais comment son corps va basculer. « Je te le répèterai pas. » La fille devient agitée, elle commence à montrer des signes d’agressivité et je n’ai qu’une seconde pour réagir et prendre une décision. Je la prends. Sans laisser de place à l’incertitude, j’appuie sur la détente. Je n’ai pas pris de cours de tir, et le recul me surprend, mais à cette distance impossible de la rater, même si elle n’est pas tuée sur le cou elle bascule en arrière. « Ecarte toi. » Je m’adresse au jeune homme avant de faire un pas de plus, et pointant de glock sur son front à quasi bout portant, je l’achève d’une balle. Quand le silence revient je me rends compte que mes mains tremblent, et je laisse le flingue glisser de mes mains, avant d’attraper ma tête, tentant de calmer les battements de mon cœur et le tremblement dans mes doigts.
Il est désemparé. Evidemment qu’il avait pensé aux autres êtres humains et à la possibilité d’avoir à tuer pour survivre mais lui s’était imaginé se défendre contre des vrais méchants, le genre de raclure qu’on voit fumer des cigares dans les films et non une gamine qui n’aura même pas eu le temps de finir l’université qu’elle sera déjà morte. Cette pensée prend Tad aux tripes. Il a compris qu’elle était condamnée et qu’à un moment, il faudra lui écraser le crâne mais là, alors qu’elle semble encore humaine et en bonne santé si on omet sa blessure, cette pensée lui déchire le cœur. Il préfère la voir partir loin, quitte à ce que ce soit elle qui sonne sa mort en revenant. Tad est juste tétanisé et dans un mélange de gentillesse et de lâcheté, il lui demande de partir. Seulement, elle n’accepte pas. Elle ne comprend pas et au lieu que Tad répète, Raelyn prend les choses en main. « Je te le répèterai pas. » Son sang se glace dès qu’à l’instant d’après il entend le coup de feu. C’est naïf de sa part mais il avait eu juste au bout l’espoir que les choses se calment paisiblement et au lieu de ça, il se retrouve dans un premier réflèxe à tenter d’attraper la nana qui vient de se faire tirer dessus avant qu’elle ne heurte le sol. C’est un échec. Abasourdi, il regarde en ne réalisant pas ce qu’il se passe. C’est Raelyn qui assume le moment jusqu’au bout tandis qu’il semble se liquéfier. Il comprend très bien ce qu’elle va faire et automatiquement, dès le moment où il prend la décision de ne pas l’en empêcher, il est pris d’une boule à l’estomac. « Ecarte toi. » Il obéit. Elle agit. Le bruit qui suit le coup de feu est celui de l’arme qui se précipite sur le sol. Maintenant que le moment est passé, c’est à Raelyn de flancher. Quelques secondes de battement s’écoulent pendant lesquels ils observent leur méfait, puis du bruit retentit. Inhumain, probablement attirépar les deux coups de feu. L’instinct de survie revient au galop. Tad chope l’arme puis attrape Raelyn par les bras avant de commencer à courir avec elle du mieux qu’il peut tout en la soutenant. « Tiens le coup » dit-il, plus facile qu’à faire, il ne serait pas dans un meilleur état s’il avait appuyé sur la détente.
Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Things will never be the same Raelyn Blackwell & @Tad Cooper - 3 semaines après le début de l'épidémie
Prendre une vie, ce n’est pas une chose à laquelle on se prépare. De mon côté en tout cas je n’y étais pas préparée. Je n’ai pas eu le temps de planifier, d’imaginer comment l’action allait se dérouler, de dresser dans ma tête un tableau de pour et de contre. J’ai déjà entendu un coup de feu, j’ai déjà vu un corps se tendre avant de tomber à terre, mais jamais je n’avais été la main armée. Je n’ai pas honte, je ne me sens pas mal ni mauvaise, parce que ce n’est pas qui je suis et parce que le monde dans lequel j’ai évolué ces treize dernières années n’avait rien de tendre. Mais je suis sous le choc, comme si mon cerveau peinait encore à analyser que c’est moi qui ai appuyé sur la détente, que c’est mon doigt qui a effectué la pression, mon libre arbitre qui a décidé de prendre la vie d’une jeune femme dont le cœur battait encore. Tad reste silencieux, et je ne lui adresse pas un regard. Non mes yeux sont attirés par le corps à terre, le sang qui commence à s’écouler lentement, formant une flaque autour d’elle. Je n’entends pas tout de suite les grognements, les oreilles bourdonnant encore après la déflagration. Je ne sens pas le sol qui tremble, et ne perçois pas l’agitation qui se lève. C’est le bras de Tad sur le mien qui me ramène brutalement à la réalité, alors qu’il m’attire à lui avant de se mettre à courir. Je mets un pied devant l’autre sans trop réfléchir pour me calquer sur son rythme. « Tiens le coup. » Progressivement je reviens à moi, et ma respiration saccadée me fait reprendre contact avec la réalité. Au détour d’un immeuble, je lève la main et oppose une résistance. Je dois m’arrêter. Prenant appui contre le mur le plus proche je me plie en deux avant de déverser le maigre contenu de mon estomac sur le trottoir. Je m’accorde cinq secondes pour rassembler mes pensées, avant d’essuyer ma bouche du dos de ma main et me retourner vers Tad. « Donne-moi ça. » Je tends la main vers l’arme, avant de l’attraper précautionneusement et d’enclencher la sécurité. Voilà qui est mieux. « J’ai pas envie de prendre une balle perdue. » J’accroche l’arme à ma ceinture, avant de me tourner vers lui, profitant des quelques secondes d’avance que nous avons gagnées en courant. « Je suis pas sure qu’on puisse les semer. Faut trouver un hall d’immeuble, une boutique, n’importe quoi où on peut se réfugier, le temps qu’ils se dispersent. »
L’instinct de survie qui bat ses tempes est la seule chose qu’il a en tête. La gamine par terre passe au second plan et si Tad avait conscience de ça, il serait en train de courir jusqu’au bout de la ville pour que les images de ce qu’il vient de se passer ne se mettent à défiler sous ses yeux. Sa raison se bat contre sa sensibilité. C’est ça maintenant le monde. La possibilité à chaque coin de rue de tuer quelqu’un. Il déglutit quand Raelyn le force à arrêter leur course. Il n’avait pas pris la peine de respirer pendant les quelques secondes de fuite – enfin, il a surtout l’impression de ne pas l’avoir fait – et alors qu’elle déverse le contenu de son estomac, il regarde ailleurs tandis que le siens lui crie d’avoir une idée avant qu’ils ne rencontrent un sort peu enviable. « Donne-moi ça. » dit-elle en montrant l’arme qu’il n’a pas lâché et sans dire un mot, il s’exécute. Il n’en veut pas de cet objet de malheur. « J’ai pas envie de prendre une balle perdue. » Il ne le dit pas parce que c’est pas le moment mais il n’est pas stupide à ce point. C’est pas de ça dont elle devrait avoir peur de toute. « Je suis pas sure qu’on puisse les semer. Faut trouver un hall d’immeuble, une boutique, n’importe quoi où on peut se réfugier, le temps qu’ils se dispersent. » dit-elle alors que le petit groupe de mort commencent à arriver à leur hauteur. C’est qu’au final, ils courent plus vite que ce qu’il pensait. Devant penser vite Tad s’empresse de regarder leurs alentours et observe une poubelle à quelques mètres d’une échelle incendie. « Là ! » dit-il en se précipitant pour pousser la benne afin que les premiers barreaux soit atteignable. « Je vais t’aider » dit-il en grimper sur le couvercle pour qu’elle puisse monter à son tour. Le genre de moment où on aurait du manger de la soupe. Alors que les premiers zombies apparaissent au coin de la rue, il parvient à la hisser, regrettant ensuite de ne pas avoir passer plus de temps à se muscler parce que le fait qu’il arrive sur la plateforme tient du miracle.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Things will never be the same Raelyn Blackwell & @Tad Cooper - 3 semaines après le début de l'épidémie
Je sais au fond, que ce n’est pas la course qui a retourné mon estomac. Je sais que c’est une réaction de mon corps, trop faible pour encaisser ce que mon esprit a déjà intégré. Ce que mon instinct de survie l’a poussé à faire sans se poser de questions, aussi. Me redressant je ne réfléchis à l’image que je renvoie, découvrant que dans ce genre de moment ce type de considération passe largement au second voire au troisième plan. Que je récupère l’arme pour enclencher la sécurité le bruit des morts qui se rapproche me fait tourner les yeux derrière moi. Ils sont là, les premiers commencent à arriver, le corps de la demoiselle ne les a pas intéressé, ou alors ils étaient trop pour tout s’agglutiner autour de son cadavre, ou encore les cibles qui se débattent suscitent plus d’intérêt de leur part. Je m’en fou, tout ce que je sais, c’est qu’ils sont là, et qu’ils approchent dangereusement de notre position. « Là ! » Je tourne les yeux vers ce qui semble avoir capté l’attention de Tad. Une échelle de secours, malheureusement, je n’ai pas appris à voler, et même lui ne me semble pas avoir la taille requise. Je l’observe se précipiter sur la benne, comprenant enfin où il veut en venir. Il la positionne en dessous de l’échelle avant de monter rapidement dessus et de tendre une main en ma direction. « Je vais t’aider » Sans faire de manière je glisse ma paume dans la sienne, et m’appuie sur le couvercle de l’autre alors qu’il tire vers le haut hisse. Je ne pèse pas cinquante kilos, mais il semble avoir séché les cours de gym, et quand je pose les pieds sur le couvercle la horde est déjà au coin de la rue. « Fais-moi la courte échelle. » La poubelle tremble et notre position n’est pas si stable, mais il faudra faire avec, je n’atteins toujours pas les premiers barreau. Il s’exécute et avec son aide j’arrive pas saisir le quatrième barreau, et tirant de toutes mes forces à me hisser jusqu’au suivant, pile assez pour poser mes pieds sur le plus bas. Je monte de quelques centimètres avant de regarder en bas. « Tu vas y arriver ? » Quand il est question de vie ou de mort, le corps humain est capable de nous surprendre, non ?
C’est qu’il en vient à regretter l’obscurité de ses égouts. Ça puait. Il ne savait pas où il allait mais au moins, il n’avait pas à appréhender une dizaine de zombie. Ses tripes se serrent dans son ventre. Il n’en mène pas large et alors que Raelyn commence à atteindre les barreaux pour rejoindre la plateforme, il a de très sérieux doutes au sujet de son potentiel de survie et alors que leurs nouveaux saisissent la poubelle pour tenter d’attraper les pieds de Tad qui se balancent légèrement dans le vide, il voit presque toute sa vie défiler devant ses yeux. « Tu vas y arriver ? » demande-t-elle alors qu’il sent ses muscles s’étendre en lui criant que ce type d’entreprise n’avait jamais été prévu au programme. C’est à ce moment-là qu’il regrette d’avoir dévalisé un commissariat de police parce que son sac est lourd et que là, s’il veut vivre, il a intérêt à lâcher du lest. C’est le fusil qui part en premier. Tout en atteignant un deuxième barreau, il regrette de ne pas l’avoir confié à celle qui vient de devenir sa compère de galère. On l’entend hurler alors qu’il poursuit sa montée. Ses jambes sont officiellement hors d’atteinte. Il ne reste que la possibilité qu’il lâche, tombe et se fasse bouffer. Le soulagement est donc énorme quand un premier pied atteint un barreau, lui permettant de relâcher la pression quand ils arrivent à la première fenêtre qui croise l’échafaudage. Il respire un grand coup en reprenant son souffle. « Si j’avais su, je serais allé à la gym. » dit-il en respirant fort, il ressent encore les marques de l’effort sur son corps. Demain ne va pas être une chouette journée pour lui. « Qu’est-ce que t’en dit, on entre ? » dit-il en pointant la fenêtre. C’est ça ou rester là à appâter des zombies de toute.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
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Alors que je hisse enfin mes pieds sur le barreau, me remerciant intérieurement pour toutes ces heures passées à me muscler et à m’entretenir, et que je remercie le ciel de peser moins de cinquante kilos, je suis prise d’un doute en ce qui concerne mon partenaire de galère, qui n’a de toute évidence par la même chance que moi. Alors qu’il attrape le premier barreau sans trop de difficulté, je le vois rougir sous le coup de l’effort en tentant de hisser ses bras jusqu’au second, alors que ses pieds ne touchent plus terre. Les pourritures s’agglutinent en dessous de lui et lèvent les bras pour tenter de l’attraper alors qu’il agite ses jambes pour leur échapper, mais perdant de l’énergie. Je sais que je ne lui serai d’aucune utilité, et que si je décrochais une main pour la lui tendre je basculerais probablement dans le vide en entrainant notre chute à tous les deux, alors je grimpe encore de quelques centimètres pour lui dégager un peu plus la voie. Quand sa main réussi à agripper le second barreau et qu’il gagne encore quelques centimètres, je lui lance une parole d’encouragement. « Allez un dernier effort, tu peux le faire. » Je n’en suis pas sure en fait, en le voyant devenir rouge, en voyant la sueur perler sur son front et ses muscles se contracter sous le coup de l’effort. Il laisse tomber un fusil, pour s’alléger en hurlant, et finalement, au bout d’un long moment de suspens arrive à hisser ses jambes sur un barreau. Me rendant compte que j’ai retenu ma respiration pendant une bonne partie de son effort, je pousse un long soupir, avant d’éclater d’un rire nerveux. « Si j’avais su, je serais allé à la gym. » Un dernier rire, avant de lever les yeux plus haut, suivant son regard vers la fenêtre. « Qu’est-ce que t’en dit, on entre ? » Je hoche la tête. « On a pas trop le choix. » J’agrippe le barreau suivant avant de me retourner vers lui. « N’en profite pas pour mater mon cul hein ? » Bon, inutile de préciser que ça doit être la dernière chose à laquelle il pense là tout de suite, mais il s’agit surtout d’une tentative pour détendre l’atmosphère. Je me hisse finalement jusqu’à la fenêtre, et soulagée de voir qu’il s’agit d’un simple vitrage je la brise de la crosse de mon flingue avant de glisser la main à l’intérieur pour l’ouvrir. Je me faufile et retrouve le sol avec joie, les jambes tremblantes, tendant une main à Tad pour l’aider à pénétrer à l’intérieur de bâtiment.
« Allez un dernier effort, tu peux le faire. » S’il n’était pas en train d’y mettre toutes ses tripes par peur qu’elles finissent dans le gosier des créatures du dessous, il serait en train de lui répondre avec un sarcasme parce qu’après tout elle en a pas le monopole et que quel effort supplémentaire peut-il faire alors qu’il est en train de tout donner déjà. Néanmoins, il garde l’envie de vivre et c’est avec la peur de mourir comme motivateur qu’il parvient à grimper et à s’en sortir non sans rater l’occasion de faire une blagounette maintenant que son cul est sauvé. Il reprend son souffle et parce qu’il n’a pas envie de rester là à servir d’appât à une petite horde qui tend toujours les bras pour tenter de l’attraper alors que là, c’est physiquement impossible – à moins que ces trucs grimpent mais il espère que non – il propose donc de pénétrer dans un des appartements. Il ignore si des gens sont restés cloitrer chez eux mais à vrai dire, il s’en moque pas mal. Lui veut vivre. « On a pas trop le choix. » Non en effet. Elle brise une vitre, et passe la première. « N’en profite pas pour mater mon cul hein ? » « Déjà fait. » dit-il alors qu’elle s’avance, plus pour la blague que par vérité parce que présentement, Tad a bien d’autres choses en tête comme Jean, dont il ignore toujours la position, ce qui le fait baliser parce que plus le temps passe, plus elle s’éloigne. Il saisit sa main pour entrer dans l’appartement vide avant de se laisser tomber sur un canapé. « Et merde, j’espère sérieusement que ça va pas être tous les jours comme ça. » S’il savait. Mais maintenant qu’il se pose et qu’il a eu goût du vrai monde, du désert que Brisbane devient. Il craint pour le futur. C’est quoi les bails maintenant ? « T’as faim ? » demande t-il, parce que vu là où ils sont, autant en profiter pour se poser.
Raelyn Blackwell
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« Déjà fait. » Un sourire étire mes lèvres et je secoue la tête. Ce type a de la répartie, et j’aime ça. J’aurais pu être coincée avec un idiot prétentieux, avec un type trop sur de lui mais bavard comme une porte de prison. Sans réagir je brise la vitre de l’immeuble et passe mon bras précautionneusement dans le trou, croisant les doigts pour ne pas me couper ou m’entailler la peau, pour attraper la poignée de la fenêtre. Mes doigts tâtonnent un instant et finissent par se refermer sur la tige en métal, et quelques secondes plus tard nous sommes dans l’appartement. Alors que Tad se pose sur le canapé tente de calmer ma respiration, mes deux mains posées sur ma taille et les doigts enfoncées dans ma peau. Je jette un œil méfiant autant de moi, espérant que nous sommes seuls. « Et merde, j’espère sérieusement que ça va pas être tous les jours comme ça. » Je tourne la tête vers lui. « J’essaye de pas y penser à vrai dire, mais j’ai peur que ça soit notre nouvelle réalité. » Finalement je pousse un soupir avant de me laisser tomber sur le fauteuil voisin, les doigts serrés autour de la crosse de mon flingue. « Putain mais c’est un cauchemar cette histoire... » Comment notre cerveau censé assimiler tout ça ? Composer avec le fait qu’il est devenu normal de se faire poursuivre par des morts vivants et de butter nos semblables pour les achever ? « T’as faim ? » Je relève les yeux vers lui et reste silencieuse un instant, avant d’éclater de rire. Un rire nerveux plus que joyeux. Bon sang je viens d’abattre une jeune femme. « Pas vraiment non. » J’essuie une larme de rire au coin de mon œil. « Mais t’as raison ça peut pas nous faire de mal de reprendre des forces. Dis moi que t’as un burger frites dans ton sac, ou un plat de lasagnes. » Je n’en peux déjà plus des conserves, on est mal barrés...
Là, il a besoin de souffler. Il réalise que jusque-là, il avait vraiment l’espoir bête et idiot de s’en sortir sans embûche et de pouvoir quitter la ville à temps, avant qu’elle ne soit plus qu’un endroit à détruire par bombe atomique. Seulement, il avait manqué d’y passer. Il le sent encore dans ses mains qui ont donné tout ce qu’elle pouvait pour tenir les barreaux et ses bras qui étaient parvenu à le hisser par miracle. Les choses sérieuses étaient en train de commencer et s’il avait réfléchit à beaucoup de chose, il allait devoir le faire plus. Dans ces situations-là, le cinéma avait de toute façon démontré que les gros allaient partir en premier et juste après eux, ce serait lui. « J’essaye de pas y penser à vrai dire, mais j’ai peur que ça soit notre nouvelle réalité. » Et même s’il semble blagueur, cette nouvelle réalité lui montre que s’il veut survivre, il va galérer. Les pizza de maman n’avaient pas rendue service. « Putain mais c’est un cauchemar cette histoire... » Oui, c’en est un. Un cauchemar dont il refuse de ne pas sortir vivant. Sans se laisser abattre, il propose de reprendre des forces. Il n’a pas pour le moment envie de jeter un coup d’œil à la fenêtre pour voir la rue. Ils sont en sécurité un petit moment, ils se restaurent et la route reprend. Faut pas trainer. « Pas vraiment non. » Il imagine, quinze minutes plus tôt, elle vomissait le contenu de son estomac. Vingt, elle flinguait une meuf. « Mais t’as raison ça peut pas nous faire de mal de reprendre des forces. Dis moi que t’as un burger frites dans ton sac, ou un plat de lasagnes. » Il fait une grimace pour lui faire comprendre que non. « J’ai une barre de céréale dans mon sac. » Et ça va être dur de rationner ça. « Allez, ces gens ont un frigo. On en est pas encore à devoir faire pousser nos tomates. » dit-il en se levant pour prendre la direction de ce qui devrait être logiquement la cuisine. « Y’a des céréales et des yaourts. Bon, c’est pas si pire. » dit-il en fouillant les placards.