Il n'y avait qu'elle pour avoir le droit de lui parler sur ce ton. Que Freya pour avoir ce privilège de le remettre à sa place quand il se mettait à déconner et c'était plutôt fréquent. Wren avait beau avoir atteint la trentaine, il ne faisait pas plus attention pour autant. La plupart du temps, il agissait sur un coup de tête pour le regretter deux minutes plus tard, son épaule en était témoin depuis plusieurs heures. Encore une fois, il s'était jeté dans les flammes comme si y passer pourrait le guérir de tous ses vices. C'était un leurre, rien ni personne ne pourraient le sauver de ses problèmes psychiques, il n'y avait que lui pour agir, que lui pour guérir. Il était peut être temps qu'il consulte un psy, après tous les traumatismes qu'il avait vécus, cela ne pourrait pas lui faire plus de mal... Néanmoins, Doherty ne croyait pas à toutes ces conneries. Il considérait qu'un être humain avait juste besoin de se mettre un bon coup de pied au cul pour redémarrer de la bonne manière. Cela dit, il appliquait sa méthode depuis des années désormais et, il était toujours plus ou moins au même point. Perdu entre la drogue et les flammes. Un moment de paix et des délires intenses où il rêvait de succomber à la pire des tentations. Il ne pouvait pas en parler, non, tout cela ne pouvait pas exister alors, quand tout cela arrivait, il choisissait la cocaïne ou se jeter corps et âme dans son métier, risquant d'y passer à tout moment. C'était mieux que de vivre en étant un type pareil, du moins de son point de vue. Enfin, ça non plus, il ne pouvait pas l'avouer où sa soeur risquait de lui refaire le portrait, le castrer, voire les deux en simultané, on parlait de Freya après tout. "La faucheuse aura qu'à bien se tenir, ouais... Je sais pas, est-ce que j'en assez fait?" Il repensait forcément à leur géniteur, à cet homme qui les avait tous détruits à plus ou moins grande portée. Wren espérait qu'il ait été une bonne substitution à ce mec là, mais cela, il n'y avait que Freya pour lui répondre parce qu'il s'était surtout occupé d'elle avant de penser aux autres. Maintenant, il ne pouvait que tout remettre en question, jusqu'à la cause même de son existence. Wren n'avait jamais pensé à rien, il s'était toujours laissé porter par les courants et ils l'avaient amené là, à éteindre des flammes, sauver des gens, sans savoir si c'était pour lui. Sans savoir ce qu'il pouvait bien être d'autre, de toute manière. "Ça tient qu'à un fil tout ça, soeurette alors, je sais pas, peut être que j'aurais pu faire autrement, oui, mais je regrette rien. Et t'as pas à le faire non plus, tu fais de ton mieux. Quant à Tobias... Y a pas grand chose à dire, de toute manière." Leur frère était perdu pour ce monde, trop attiré par le vice pour espérer faire carrière dans quoique ce fut, voire même pour vivre vieux, tout simplement. Wren était dégoûté de ne pas avoir réussi avec lui mais on ne sortait pas toujours vainqueur dans la vie, la preuve, Freya venait d'être licencié et les yeux de l'aîné s'écarquillèrent. "Ah bon? Qu'est-ce qu'il s'est passé? Et comment t'as atterri dans un cimetière, toi? J'ai loupé deux ou trois saisons, en fait." C'était le moins que l'on pouvait dire mais en un sens, Wren adorait écouter les histoires de sa soeur alors, c'était une bonne occasion cette fois. "Ma gueule te remercie vivement. Tu te fais pas de cadeaux en disant ça en plus, parce qu'on partage des gènes, je te rappelle. Enfin, ça doit pas empêcher plein de types de tomber comme des moches devant toi, évidemment." C'était le magnétisme à la Doherty, ils attiraient les gens alors qu'ils étaient très nocifs. Question de principe.

« Je sais pas, est-ce que j'en assez fait? » Freya tire une moue dubitatif parce qu’elle ne voit pas ce qu’il aurait pu faire. On n’échappe pas vraiment à son destin et le leur avait été de connaître un crime horrible perpétué par un pyromane notoire. On se dit souvent que ce genre de choses, ça n’arrive qu’à la télévision, que ce sont les autres concernés, que nous, impossible que ça arrive. Mais Freya était tellement jeune et pas proche d’aucun de ses parents, qu’elle n’aurait pas voir le coup venir. Il n’empêche qu’elle était tombée de haut, de très haut même, quand elle a été mise face à la réalité de sa famille. « Ça tient qu'à un fil tout ça, soeurette alors, je sais pas, peut être que j'aurais pu faire autrement, oui, mais je regrette rien. Et t'as pas à le faire non plus, tu fais de ton mieux. Quant à Tobias... Y a pas grand chose à dire, de toute manière. »
Très bien, Wren, noté, le sujet Tobias retombe comme à chaque fois dans les oubliettes. Comme un dossier qu’on égare mais qu’on finit toujours par retrouver malgré soi. Un jour, il ferra la connerie de trop et ils seront forcés d’en parler. Mais ce jour n’est pas encore arrivé – et peut-être qu’elle peut espérer que ça n’arrivera jamais. « Arrête de te prendre la tête, big bro, ça sert à rien. » Franchement, à quoi ça l’avance de se poser ce genre de questions, anyway ? D’accord, il vient de se faire cramer l’épaule. Oui, ça aurait pu être pire. Oui, ça fait remonter des anciens souvenirs qu’on préfère ignorer et piétiner allègrement. Mais ce n’est pas une raison pour remettre toute sa vie en question, quand même… Si ? « Essaie de profiter juste c’que t’as là, en ce moment. Comme j’dis toujours, carpe diem. »
Elle s’interrompt une micro seconde avant d’ajouter. « J’suis sûre que maman serait fière de toi si elle avait toute sa tête. » Parce que Freya connaît l’attachement de son frère pour leur génitrice. Elle espère juste que ça ne va pas le froisser ou le foutre un peu plus en rogne. Elle veut juste trouver les mots justes pour qu’il stoppe ces pensées inutiles. Si elle se trompe, si elle a jeté les mauvais dés, tant pis. Elle aura essayé.

« Ah bon? Qu'est-ce qu'il s'est passé? » Freya sourit tout en baissant la tête. « J’ai p’t’être volé une ou…. Plusieurs fois dans la réserve du casino. » Elle a une moue de gamine, comme celle quand elle lui avouait que c’est elle qui avait piqué des bonbons dans la boite en verre en hauteur. Sucreries quand elle était gosse, alcool quand elle est devenue adulte. Voleuse dans l’âme, sans vraiment réfléchir deux fois à ses gestes. Et puis, le casino n’allait pas mettre clés sous la porte pour ce genre de choses. Mais s’il te plait, Wren, ne me disputes pas sur le sujet de l’alcool (même si elle le mériterait). Elle espère quand même quand il soit un peu dans le chou fleur d'un quelconque médicament abrutissant contre la douleur.
« Et comment t'as atterri dans un cimetière, toi? J'ai loupé deux ou trois saisons, en fait. » Tu n’imagines même pas, Wren, tu n’imagines même pas. Freya relève les yeux vers lui tout en souriant. « Ça te surprend tant qu’ça ? Après tout, on a l’habitude d’atterrir là où on s’attend le moins, dans la famille, nan ? Et puis, le cimetière, c’est finalement pas si terrible que ça. » Elle hausse les épaules. « On va dire que j’étais au bon endroit, au bon moment. Le fait qu’on m’fasse confiance pour des bouts de pierre, ça m’fait plus plaisir que j’aurai pensé. » La confiance, c’est quelque chose d’inestimable et franchement, Freya a eut du mal à croire Tim quand il lui a foutu les clés dans les mains. « Donc tu sais où m’trouver si tu m’cherches… Enfin, tant que c’est pas les deux pieds devant, hein. Y a une jolie église, en plus, t’aimes ça, nan ? » Elle finit clairement par se moquer de lui mais c’est quelque chose qu’elle peut se permettre parce que c’est son frère et qu’il vient enfin de lui revenir.

« Ma gueule te remercie vivement. Tu te fais pas de cadeaux en disant ça en plus, parce qu'on partage des gènes, je te rappelle. Enfin, ça doit pas empêcher plein de types de tomber comme des mouches devant toi, évidemment. » Pour le coup, Freya lui pince le bras. « J’dors enfin sept heures d’affilés alors j’te permets pas. » Enfin, ça, ce sont les nuits à elle réussit à se coucher presque raisonnablement. Parce qu’il faudrait peut être qu’elle se regarde pour pouvoir prendre en considération les cernes et les autres traits creusés par les excès dont elle a fait preuve. « Au moins, même si on a pas la santé ou le mental, on a la belle gueule. C’est déjà ça d’pris. »
Puis Freya finit par soupirer légèrement avant de lever leurs mains jointes pour embrasser celle de son frère. « Sérieusement, tu fais plus attention qu’ça, hein. J’en crèverai s’il t’arrive quoique ce soit. » Parce qu’avec les Doherty, c’est tout ou rien. Pas de demi mesure. Et Wren, la prunelle de ses yeux, se doit de ne plus jamais lui faire subir ce genre de frayeur.

Par moments, Wren s'étonnait de pouvoir encore ressentir quelque chose. Il passait tout de même la plupart de son temps à jouer aux super héros, toujours invincible mais surtout insensible. Lorsqu'il insultait quelqu'un qui l'emmerdait, insensible. Lorsqu'il jetait une nana avec qui il venait de passer une nuit, insensible. Lorsqu'il s'agissait de jouer au super pompier et de sauver des âmes innocentes, parfaitement insensible et invulnérable. La carapace s'effritait bien vite quand on entrait dans sa vie privée, dans son amour pour sa famille, surtout pour sa petite soeur. Tout le reste ne semblait avoir que peu d'importance à côté d'elle, de ses états d'âme, des peurs qu'il pouvait ressentir lorsqu'elle se retrouvait dans une mauvaise période à cause de son trouble mental. Wren n'était pas tout à fait le même lorsque Freya était loin de lui et il savait que ce n'était pas forcément sain parce que, aucune personne saine d'esprit n'était aussi proche de ses cadets mais pour Doherty, il y avait eu l'incendie. Cette peur de perdre son frère et sa soeur restait donc forte parce qu'ils avaient échappé au pire dix années auparavant et que la vie était plus courte qu'on pouvait le croire. Désormais, il le savait mieux que quiconque car il avait bien failli perdre son bras avec cette intervention ratée. Heureusement, il allait sortir de l'hôpital avec une cicatrice supplémentaire à arborer lors des réunions familiales, s'ils arrivaient encore à en faire parce que les Doherty n'étaient pas réellement les spécialistes des grandes tablées. Pour Wren, il n'y avait plus que Freya ces derniers temps puisque sa mère ne voulait plus vraiment lui parler et qu'il se disputait avec Tobias dès qu'ils se trouvaient dans la même pièce. "Ouais, je vais arrêter d'y penser, t'as raison, on va faire au mieux. Et pour maman, peut être, on saura jamais ce qu'elle en aurait pensé." le fardeau de la culpabilité qui revenait à la charge parce qu'il ne prenait pas de nouvelles, qu'il était un fils indigne et usé de se battre pour rien. Non, il chassa tout de suite cette pensée pour se concentrer sur Freya, sur tout ce qu'elle avait à lui annoncer, rien qui n'était lié à Tobias, leur mère ou leur père et quelque part, cela soulageait son frère aîné pour le moment. "Je suppose que c'est pas des jetons que t'as volés..." Il ne fit pas plus de commentaires parce qu'il n'avait pas fait spécialement mieux par le passé, volant ça et là des doses de cocaïne parce qu'il n'avait plus l'argent pour se les payer lui même. Alors, il ne jugerait pas sa soeur pour avoir déconné. C'était bien connu que les Doherty avaient du mal à garder un travail, leur flagrante instabilité n'était plus à prouver. Ce qui était plus déroutant, c'était son nouveau travail. Un cimetière? "Non, mais, le cimetière, c'est bien, tu dois être tranquille, pas trop d'emmerdeurs... Je sais pas comment t'as fait ton coup mais bien joué, soeurette. Promis, je vais tâcher d'attendre très longtemps avant d'arriver au cimetière par le corbillard, je passerais te voir sur mes deux jambes et je sourirai de fierté. Mon bébé est devenu si grand." Oui, on aurait presque pu croire qu'il parlait de sa fille mais vu que Wren l'avait pratiquement élevée, ce n'était peut être pas si étonnant qu'il lui donne de tels surnoms. Pour l'heure, il arborait un large sourire, sentant le baiser de Freya contre sa main et là, il savait qu'elle avait eu peur pour lui et il espérait pouvoir lui faire honneur à l'avenir, plutôt que la rendre folle. "La belle gueule Doherty, tout un art. Non, tu peux pas crever, c'est toi qui gères les morts maintenant. Mais ouais, je vais faire gaffe, promis." Et il la regarda avec amour car elle était tout, vraiment tout pour lui mais cela, le monde ne pouvait pas le savoir. Leur lien était exceptionnel et unique, Wren et Freya contre le reste du monde, toujours.

Freya eut un léger soupir ; elle pourrait presque se taper dans la main pour sa façon de gérer les choses. Enfin, gérer les choses sous entend gérer son frère à l’heure actuelle. Un aîné mal au point, bloqué dans un lit et avec pour seule surveillance, cette fichue plante verte – plus vraiment verte d’ailleurs mais plutôt jaunâtre. Franchement, il y a de quoi déprimer dans un hôpital qui n’est même pas fichu de foutre des plantes mortes à la poubelle. Les humains devraient être aussi faciles à gérer. Leur mère, par exemple. Une véritable fleur fanée, plus d’eau, plus de vie, plus rien. A sec, il n’y a qu’une idée d’une vie d’un jour meilleur qui plane au dessus d’elle. Elle pourrait presque demander à Wren à ce qu’elle l’accompagne un jour, pour aller la voir.
Mais ça aussi, elle ne s’y résout pas. Affronter sa mère, c’est prendre le risque à ce qu’elle pique une crise en retour ou qu’elle s’écroule littéralement en ayant l’impression de se faire dans quelques années à sa place. Freya n’a aucune idée de l’état de sa génitrice, qu’elle n’a pas vu depuis des années et qu’elle a lâchement laissé à la charge entière de Wren.
Elle ignore quel est le pire. Wren qui s’accroche à leur mère inerte ou Tobias qui se trouve fasciné par leur père pyromane.

Un léger frisson lui parcourt l’échine puis elle secoue la tête pour évacuer ces pensées qui commencent à lui tourner autour. « Je suppose que c'est pas des jetons que t'as volés... » Wren capte son attention dans une voix faible et Freya n’eut que le réflexe de répondre affirmativement à son frère. « Nope, pas vraiment, tu supposes bien. » Elle ne voit pas une trace de jugement de la part de son frère, que ce soit dans sa voix ou dans ses yeux. Pas de réflexion à se pendre à la figure, pas de moral à la con qui l’aurait blasé au plus haut point.
Non, il y a juste une platonique vérité et un air assuré que oui, elle reste une Doherty et que par conséquence, son comportement est loin d’être irréprochable.

« Non, mais, le cimetière, c'est bien, tu dois être tranquille, pas trop d'emmerdeurs... Je sais pas comment t'as fait ton coup mais bien joué, soeurette. Promis, je vais tâcher d'attendre très longtemps avant d'arriver au cimetière par le corbillard, je passerais te voir sur mes deux jambes et je sourirai de fierté. » Sa cadette espère bien. Il lui a démontré qu’il sait ce qui arrivera s’il faillit à sa parole. Elle tortille une de ses mèches tout en imitant une vraie minaude. « J’ai fait du rentre dedans au proprio et pouf ! Charme naturelle, que veux tu ? Personne y résiste. » Puis elle rit de sa bêtise parce que non, ce n’est pas ce qu’il s’est passé. « C’est calme, c’est pas trop emmerdants, c’est morbide mais c’est beau… Franchement, j’me demande pourquoi j’y avais pas pensé plus tôt. »

« Mon bébé est devenu si grand. » Freya finit par sourire de nouveau tout en lui pinçant (de nouveau) le bras. « Un jour, le bébé deviendra adulte et tu t’en mordras les doigts. » Comme si ce n’était pas déjà le cas maintenant.
« La belle gueule Doherty, tout un art. Non, tu peux pas crever, c'est toi qui gères les morts maintenant. » Freya lève les bras au ciel. « Tu l’sais que j’peux, big bro. » Parce qu'elle l'a déjà fait. Parce qu’ils sont pareils et parce qu’il a réagi de façon similaire il y a deux ans. « Mais ouais, je vais faire gaffe, promis. » Freya lui tend alors son petit doigt courbé. « Pinky promise ? » Comme quand ils étaient gamins, parce qu’ils n’ont jamais vraiment grandi de façon droite et cohérente de toute façon.

Ils étaient réconciliés et Wren avait l'impression de pouvoir enfin respirer à nouveau. C'était ce qu'il détestait le plus au monde, quand sa soeur et lui n'étaient plus sur la même longueur d'ondes et qu'ils se donnaient l'air de se mépriser. Le pompier savait qu'il n'y aurait pas que des hauts à partir de là parce qu'il restait tout de même des Doherty et que rien n'était simple dans leur famille mais au moins, il avait décidé de faire tous les efforts possibles pour ne plus vexer sa soeur à cause de ces choix de vie douteux. Il lui avait promis de présenter sa copine quand il serait prêt à passer ce cap et surtout lui dire tout ce qui déconnait chez lui quand il commençait à se sentir mal. Freya n'était plus une enfant, il n'avait plus spécialement besoin de la protéger face au reste du monde et il était grand temps que Wren l'accepte. Cela ne voulait pas dire pour autant qu'il n'allait pas déraper encore de ci de là en voulant empêcher une personne malavisée de faire du mal à sa petite soeur mais il allait tout de même faire un peu plus attention à ses faits et gestes lorsqu'il entrait dans sa vie. Les choses s'arrangeaient peu à peu, même si leur famille était encore un bordel monstre, que leur mère était à demi morte, leur frère totalement barré et leur père disparu des radars. Cela ne semblait plus autant déranger Wren, plus autant qu'avant en tout cas. Il avait longtemps vécu ces drames comme de son fait, comme s'il aurait pu faire quoique ce fut pour régler les problèmes de chaque membre de sa famille. Il n'était pas un super héros et il ne pouvait pas sauver ceux qui ne désiraient pas l'être alors, pour son frère et sa mère, il attendrait d'obtenir de meilleures opportunités. En attendant, Wren allait se concentrer sur le bien être de sa soeur, sur leur relation des plus fusionnelles et les regards tendres qu'ils pouvaient se lancer à ce moment là, alors que l'aîné était coincé dans un lit d'hôpital à cause d'une connerie supplémentaire à son actif. "C'est pas si grave, du moment que t'as trouvé une nouvelle voie qui te plaît... Même si draguer un vieux gardien de cimetière, tu vas loin là, soeurette." Wren était sans doute loin de se douter que c'était d'un homme dans la fleur de l'âge qui avait donné les clés de cimetière à sa petite soeur mais tout cela le faisait rire. "Je peux encore profiter un peu du fait que tu sois mon bébé quand même." Il lui fit un clin d'oeil amusé avant d'attraper son petit doigt contre le sien. Les Doherty réunis, pour le meilleur et pour le pire. Toujours. "Promis, promis." Et ils purent discuter de tout et de rien, des heures durant, comme le frère et la soeur qu'ils étaient toujours quand ils étaient si proches et Wren s'en retrouvait apaisé. Enfin serein. Même heureux, merci Freya.