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 Ariwen #4

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Message(#)Ariwen #4 EmptyVen 16 Aoû 2019 - 18:10

Il manquait plus que ça, Owen était sur le bord de cette route à quelques kilomètres de Brisbane avec sa bécane. Elle s'était simplement arreté, moteur coupé et plus rien. Il n’avait eu d’autre choix que de se mettre en retrait. Il avait acheté sa moto lorsqu’il était revenu du Vatican, ça fait trois ans et il n’avait jamais eu de problème avec jusqu’à ce jour,
Pour lui qui avait eu envie de se changer les esprits et allant faire une virée en dehors de la ville vers Gold Coast pour aller sur les routes cotieres. Il avait enfilé son manteau de cuire et était parti, ça faisait longtemps qu’il était plus monté sur son bolide. il avait à peine franchi le panneau de la ville que sa bécane l’avait abandonné. Le peu de voiture qu’il croisait ne degnaient pas d’arrêter pour lui donner un coup de main alors qu’il faisait un signe à chaque fois. Il espérait qu’un autre motard passe par la car il savait bien que si ça arrivait, il s'arreterait. Comme une solidarité entre motard. Il avait la tête sous le guidon, cherchant d’où pouvait venir le soucis mais il n'y connaissait rien et c'était vraiment peine perdu. Il essaya d'appeler son frère pour qu’il vienne le chercher mais il n'y avait absolument aucun réseau dans le coin. Owen ne pouvait compter que sur l’amabilité d'un passant…
Une voiture arriva et il se mis sur le bord de la route en faisant signe de s’arreter et il semblerait que celle-ci soit coopérative. Elle ralenti, il y croit enfin. La voiture passe devant et s’arrete à trois mètres derrière lui. C’est dans ces cas la qu’il peut remercier Dieu d'etre la. D'ailleurs il adresse un retard vers le haut avant d'aller à la rencontre du chauffard qui sort seulement de sa voiture. Et il reconnaîtrait cette chevelure de feu parmi milles. Et il regarda encore le ciel en se demandant si Dieu lui faisait une blague. Il se souvenait de la dernière fois où il l’avait croisé pour préparer le mariage de Nick. Il se rappelait de la tension qu’il y avait entre eux et surtout comme il avait aimé ça. Comme il en avait redemandé. « T'etais pas obligee de t'arreter. Tu vas pas m'etre d'une grande aide. » a moins qu'elle s’y connaisse en bécane. Mais Owen pouvait arrêter son hypocrisie. La voir sortir de cette voiture l’avait instantanement reboosté.
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Message(#)Ariwen #4 EmptySam 17 Aoû 2019 - 18:39

La musique est forte, elle pète les haut-parleurs. Pour une des premières fois depuis des semaines, j’ai pas Levi sur le siège passager à traîner d’un côté et de l’autre de la ville, j’ai pas à lui parler pour m’assurer de lui éviter de penser à la prochaine gerbe qu’il va faire, ou de me tordre le cou à chaque 5 minutes qui passe rien que pour vérifier qu’il dort bien, qu’il reprend des forces pendant que je multiplie les kilomètres entre son bateau et l’hôpital.

J’ai improvisé un roadtrip vers Gold Coast parce que j’ai besoin d’être seule un peu, parce que ça bourdonne trop dans ma tête depuis ce matin, et que prendre l’air en solo me semblait être la meilleure option dans l’immédiat. Personne à qui rendre de comptes, personne à qui je veux en donner vraiment. McGrath sait que s’il a besoin il a qu’à me texter et j’abandonnerai tout pour lui revenir, le reste du monde est en suspens.

Puis, y’a un con en panne sur le bord de la chaussée. Et je me marre presque, parce que personne s'arrête, parce que la tête qu’il tire vaut de l’or, parce qu’il a l’air à mi-chemin entre le désespoir et l’agacement suffisamment violent pour tirer son casque à la prochaine voiture qui l’ignore. Je ralentis rien que pour troller, j’y suis presque, j’ai prévu accélérer en passant près de lui en riant. Jusqu’à ce que je vois de qui il s’agit, et que le plus logiquement du monde ma voiture se gare derrière sa bécane la seconde d’après.

« T'etais pas obligee de t'arreter. Tu vas pas m'etre d'une grande aide. » mon sourcil se hausse, mes doigts qui jouent distraitement avec mon trousseau de clés alors que je multiplie quelques pas dans sa direction. « Rassure-moi. C’est bien ta façon de me dire merci de m’être arrêtée et de pas t’avoir laissé crever sur le bord de la route quand personne en a rien à battre de toi et de ta situation merdique? » ma voix chante, mes sourcils battent la mesure, je fronce même des sourcils en feignant la naïveté la plus fausse possible. « Parce que c’est pas très clair. » et un soupir de plus pour la cause perdue qu’il est à se la jouer défaitiste au possible. « Faut vraiment savoir lire entre les lignes avec toi. C’est un job à temps plein. »

Ma main libre tapote son torse avec condescendance, mes yeux quittent son visage découpé au couteau pour filer vers sa moto visiblement en panne. « Elle s’est juste arrêtée d’un coup ou elle allait déjà pas depuis quelques kilomètres? » autant voir s’il est un idiot qui aurait pu voir le malheur venir et qui l’a juste ignoré, ou s’il s’est vraiment fait avoir par un karma nullissime.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyDim 18 Aoû 2019 - 23:25

Owen se demande ce qu’elle peut bien faire dans le coin et en même temps, c’est pas un chemin privé non plus, c’est pas l’autre bout du monde non plus. Elle fait que passer, elle a bien l’droit. Et il sait pas bien dire c’que ça lui fait qu’elle se soit arrêté. Il se demande si juste elle l’a reconnu ou si elle est âme charitable de nature : mouais. Elle a du l’reconnaitre, elle a du se dire que c’était Jackpot, qu’il était en détresse et qu’elle allait bien pouvoir en profiter. Mais qu’est ce qu’il en pense le prêtre ? Vas-y Ariane, profites de tout c’que tu veux. Ca lui fait déjà quelques chose de voir sa gueule sortir de la voiture ,sa belle gueule mais pas que. Y a tout l’reste. Il se demande encore pourquoi il joue avec le feu comme ça, pourquoi il aime jouer comme ça avec elle ? Il se le demande parce qu’il sait que ça peut lui causer des problèmes, pour deux raisons : pour sa place au sein de l’Eglise, pour le vœux qu’il a fait il y a sept ans quand il a commencé sa formation. Mais y a pas que ça. Et surtout, il y a Evie. Parce qu’il y a une chose qu’il sait, c’est que si Evie est au courant d’une manière ou d’une autre de ce petit jeu qu’il a mis en place ou plutôt, auquel il s’est pris au jeu, si elle sait juste qu’il s’amuse à flirter avec le danger… c’est fini pour lui. Fini les chances qu’il a de pouvoir réellement se rapprocher d’elle. Parce d’un côté y a les sentiments, de l’autre y à l’excitation permanente que lui procure la rousse. Mais dans les deux cas, Owen, il sait qu’il est mal, il sait que ca va pas bien se finir, il cherche juste le moyen de faire que les choses soient le moins pire possible.
« Rassure-moi. C’est bien ta façon de me dire merci de m’être arrêtée et de pas t’avoir laissé crever sur le bord de la route quand personne en a rien à battre de toi et de ta situation merdique? » C’est sans doute pour ça qu’elle s’est arrêtée, pour lui venir en aide ouais. « Parce que c’est pas très clair. Faut vraiment savoir lire entre les lignes avec toi. C’est un job à temps plein.» et il était ravi de pouvoir lui rendre la pareille. Bien que son attitude voulait dire une chose, peut être qu’au fond, elle voulait tout le contraire. Ca devait juste l’amuser d’être aussi aguicheuse avec le prêtre, d’être aussi chaude et insolente. Peut être que c’était rien de serieux pour elle. Si c’était le cas, il y aurait un vrai perdant dans l’histoire. « Elle s’est juste arrêtée d’un coup ou elle allait déjà pas depuis quelques kilomètres? » elle s’y connait ou une fois de plus, elle fait juste semblant ? « Tu m’prends pour un con ? » il devient insultant le prêtre. « C’est arrivé d’un coup. J’ai pas eu le temps de voir venir la panne. » et c’était pas qu’une panne d’essence. « Peut être que j’t’ai vu dans mon rétroviseur, peut être que j’t’ai même doublé et que j’me suis dis que c’était l’occasion pour te voir à nouveau. » il se moque. Peut être bien qu’il avait doublé sa voiture d’ailleurs, finalement, en y voyant de plus près, mais il avait pas fait attention a qui était derrière le volant. « peut être bien que ça m’plait de te voir jouer à la sauveuse de bécane. »
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Message(#)Ariwen #4 EmptyMer 4 Sep 2019 - 5:31

« Tu m’prends pour un con ? » « J’oserais jamais. » si seulement il me faisait peur le gars, si seulement il était menaçant. Il a bien une tête de plus que moi et force mon regard à se lever vers lui en permanence, mais en soit, son sourire en coin, je le vois passer là. J’y réponds même du mien. « C’est arrivé d’un coup. J’ai pas eu le temps de voir venir la panne. » bon, enfin il est utile plutôt que de se la jouer gros lourd avec sa drague à deux balles. Je détache mon attention de la sienne pour commencer à rôder autour de sa moto, l’entends jacasser en arrière et le laisse faire, avant qu’il recommence à se placer lui-même dans le rôle du gars qui charme. Intéressant ; surtout quand on sait à quel point il est all talk and no play.  « Peut être que j’t’ai vu dans mon rétroviseur, peut être que j’t’ai même doublé et que j’me suis dis que c’était l’occasion pour te voir à nouveau. »

« T’oserais jamais. » mes paupières qui battent la mesure, et il me qualifie de sauveuse de bécane quand tout dans mon coup d’œil lui confirme qu’au moins y’en a un de nous deux qui prend ses conneries au sérieux. Weird que ce soit moi, mais je dénote pas. Penchée à la hauteur des roues, je laisse mes iris flirter sur toutes les parties visibles, scrute les détails, cherche en silence ce qui semble poser problème avec le diagnostic de merde qu’il m’a livré. « On dirait que c'est soit ta batterie, soit ton moteur. » mon doigt sur la tuyauterie que je pose vite fait, une demie seconde à peine, et rien qui est chaud ou qui suggère l’avoir été avant. « Hm. »

L’instant d’après, j’allonge la nuque, finis par voir ce qui expliquerait le tout ou du moins, ce qui donnerait une bonne piste. « C’est voulu, que ton pot d’échappement soit rempli de merde comme ça? » mon bras que j’étire et mes doigts qui tentent de se faire une place dans le tuyau rempli de terre et de cailloux. C’est poisseux et c’est plein à rebord, ça a tout bloqué, pas étonnant que le moteur se soit arrêté d’un coup d’un seul. « T’as nettoyé ça quand la dernière fois ? Quand Jésus a marché sur l’eau? » j’ai les ongles noirs de crasse quand je ressors ma main de là, y’en reste encore pas mal, un soupir que je lâche en continuant ce qu’il se fait pas chier à m’aider à faire, aka sauver son moyen de transport. « De tout ce que je pensais que t’allais un jour me faire, j’aurais jamais cru que l’un des premiers trucs serait de me recouvrir de boue. Chacun ses fantasmes. »


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Message(#)Ariwen #4 EmptyMer 4 Sep 2019 - 18:01

Elle le croit pas capable de mettre son plan à l’œuvre. Elle a peut être raison. S’il avait rien qui le retenait vraiment, s’il prenait pas de risque à ca, peut être qu’il l’aurait fait le prêtre, faire en sorte de l’attirer vers lui, de l’attirer dans ses griffes. Mais elle a raison, il oserait pas. Faut pas trop lui en demander à Owen. Ouais, il aimait jouer avec le feu ces derniers temps, ca rajouter un truc dans sa vie, un peu de piment, de la chaleur et en même temps il savait qu’il pourrait vite se brûler les ailles. Il flippe aussi. Il flippe de perdre sa place, il flippe d’aller trop loin et qu’il y ai pas de retour en arrière possible. Mais la rousse, elle le cherche, elle l’embrouille.
Elle fait l’experte, la pro de la bécane. Elle a l’air de savoir vraiment ce qu’elle dit, pas genre de juste faire le tour et de sortir des mots qu’elle comprend pas. Si elle arrive à faire que cette moto reparte, Owen va être surpris et plus que ça même. Il va l’admirer et surement trouver ça encore plus excitant. « On dirait que c'est soit ta batterie, soit ton moteur. » elle a pas peur de se salir les mains, elle touche, elle observe et ça plait à Owen comme un vieux fantasme de voir une nana qui touche à la mécanique. La femme fatale un peu garçon manqué qui n’en n’oublie pas son sex apeal. « C’est voulu, que ton pot d’échappement soit rempli de merde comme ça? » Il vient se baisser à son tour le prêtre, il jette un œil dedans, c’est plein de crasse c’est vrai. Il sait pas bien c’que ca peut foutre là. « c’est quoi cette merde ? » il touche à son tour, ressort de la terre, des cailloux, y en a pas mal. « T’as nettoyé ça quand la dernière fois ? Quand Jésus a marché sur l’eau? » ca s’pourrait bien ouais. « On dirait surtout que quelqu’un a essayé de saboter ma moto. » surement les jeunes qui trainaient sur le parking de l’église y a quelques temps, ils avaient l’air de bien se marrer quand le prêtre est sortie pour prendre sa bécane. « C’est rien de bien grave alors. » il fourre sa main dans le pot encore chaud de sa petite balade pour venir jusque-là, dégageant tout ce qui y était encrassé. « De tout ce que je pensais que t’allais un jour me faire, j’aurais jamais cru que l’un des premiers trucs serait de me recouvrir de boue. Chacun ses fantasmes. » il regarde ses ongles noirs de terre et de traces de brulé qui recouvre la ferraille du pot. « De quoi tu m’crois bien capable ? Qu’est ce que j’peux bien t’inspirer ? » qu’il ose demander. Il tourne la clé dans sa moto et elle redémarre, faisant gronder le moteur et quelques résidus de terre et de cailloux se trouve expulsé du pot d’échappement. « Si t’ouvre le coffre sous le siège, y a un deuxième casque. »
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Message(#)Ariwen #4 EmptyVen 6 Sep 2019 - 15:11

Je sens chacun de ses regards sur moi qui scrutent, bien sûr que je suis attentive, mais par contre je le montre pas autant que lui et ça, ça, c'est ma petite victoire du jour. Il fait son gros dur là, il en rajoute une couche mais sa drague, elle passe pas. Il pourrait juste se taire et reste debout à côté de sa moto que ça me ferait de l'effet, pas besoin de brûler de la précieuse énergie à tenter de jouer au même jeu que moi quand je gagne clairement les manches les unes après les autres.

« c’est quoi cette merde ? » bon, enfin il réagit. « Si tu la regardais pas de haut et que t'aidais un peu, tu saurais que c'est de la belle boue bien dégeulasse. » je bats des cils, pointe à mort, condescendante jusqu'à ce qu'il se penche à son tour et y mette du sien. « On dirait surtout que quelqu’un a essayé de saboter ma moto. » bouhou, pauvre petit. Fallait s'y attendre, quand tu forces les gens à s'entrer des ostis au fond de la gorge et à apprendre des prières par coeur, y'a un prix à payer. « C'est le moment de faire honneur à tes boys là-haut et de passer en mode pardon. » il a les mains aussi sales que les miennes, mais au moins il est assez proche pour voir à quel point je lui dis de la merde, le sourire bien malicieux ancré sur mes lèvres. « Ou alors on flagelle ceux qui ont fait ça? C'est quoi la cérémonie de la honte, déjà, t'sais celle juste avant de les clouer sur une croix? » mes espoirs sont brefs, Owen se relève déjà. « C’est rien de bien grave alors. » boring. Je soupire, roule des yeux, me relève à mon tour, file un coup d'oeil vers ma voiture pour la peine.

Le moteur qu'il fait démarrer à nouveau, ça grince, ça crache, mais ça repart pour de bon. « De quoi tu m’crois bien capable ? Qu’est ce que j’peux bien t’inspirer ? » ouhla. Mon sourcil se hausse, mes yeux se plongent dans les siens à nouveau. « Assez pour que je sois encore là à me faire chier après tout ce temps. » je lui dirai pas que j'ai une liste mentale de tous les endroits qui m'allument dans son église, je lui ferai pas état de tous les pêchés que je devrais confesser qui le mette pour unique acteur principaux. de toute façon, mon ton qui roucoule et mon regard qui pétille le font assez bien pour moi. « Si t’ouvre le coffre sous le siège, y a un deuxième casque. » « Il est pour qui? Le Saint Esprit? » que je rétoruqe direct, au taquet, exagérant ma voix d'ingénue. Puis ma silhouette que je penche par-dessus le bolide, sortant le dit casque de là la seconde d'après. « T'en profiteras pas pour m'emmener dans une secte ou un autre repère de malades religieux, right? » mes doigts qui jouent avec les bandes du casque, je l'enfile pas tout de suite, j'attends d'être entièrement convaincue par ses arguments d'abord.  





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Message(#)Ariwen #4 EmptyLun 9 Sep 2019 - 18:42


« C'est le moment de faire honneur à tes boys là-haut et de passer en mode pardon. » elle doit se sentir mal Ariane, si elle fait pas une référence au statut de prêtre d’Owen dès qu’elle s’adresse à lui. Ca l’amuse bien de le titiller, de le bousculer comme ça. Il roule des yeux, elle est si drôle et détient une vision si caricaturale du monde religieux. Pardonne et aime ton prochain, ca va dans la bible, ca va dans les églises mais c’est pas juxtaposable dans toutes circonstance. « Ou alors on flagelle ceux qui ont fait ça? C'est quoi la cérémonie de la honte, déjà, t'sais celle juste avant de les clouer sur une croix? » il se redresse et la regarde avec cet air désabusé. Si elle pouvait changer de registre, elle en serait encore plus charmante aux yeux du prêtre. C’est d’ailleurs quand elle provoque ainsi qu’il se demande pourquoi il est pourtant ravi qu’elle se soit arrêtée. « Tu fais erreur. Ca c’est les méchants romains qui humilie et qui crucifie comme ça. Moi j’suis l’gentil. Et de base, j’suis fait pour pardonner sans jugement. Tu sais bien. » alors allez y, défoncer toutes les bécanes d’Owen, aucun problème.
Il passe sur sa moto, il tourne la clé, laisse la béquille en place pour maintenir l’équilibre du véhicule sans être obligé d’y faire trop attention. Il cherche à savoir, ce qu’elle veut réellement dire, ce qu’elle pense réellement de lui, le défi qu’il lui impose, pourquoi. Elle répond pas, reste bien trop vague. « Assez pour que je sois encore là à me faire chier après tout ce temps. » c’est trop facile ça mais en même temps, ca lui plait. Elle est encore là. C’est ça. Alors il s’en contentera. Il lui propose le deuxième casque qui se trouve dans le coffre sous le siège du passager. « Il est pour qui? Le Saint Esprit? » et encore, il roule des yeux. « Tu te lasse jamais ? » surement pas, elle est pas du genre. « T'en profiteras pas pour m'emmener dans une secte ou un autre repère de malades religieux, right? » il sourit, sans répondre. Il s’attendait à la voir grimper derrière lui, mais elle attend encore. « Tu montes, on fait un tour rapide, j’te ramène à ta voiture et tu repars. Y a rien de plus simple que ça. » et il peut pas nier que de la sentir proche derrière lui, de sentir ses mains qui s’agrippe à lui pour rester en équilibre, ca lui éveille pas quelques petites sensations. « Si t’as pas envie, oublie. J’repars solo. » même pas en rêve. Il se deteste le prêtre, de jouer comme ça. D’autant plus qu’il a rien pour elle, rien à lui offrir et qu’il veut rien lui offrir surtout. Pas de promesse, pas de projet, pas d’avenir, rien.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyJeu 12 Sep 2019 - 2:56

Et y’a rien, absolument rien qu’il peut dire ou faire qui va calmer mes remarques et mes vannes. J’ai presque 30 ans de retenue et de lexique catholique que j’ai gardées en tête pour piquer qui que ce soit à ce sujet, je peux pas avoir un prêtre sur un plateau à ce point offert si je peux pas m’amuser un peu.  « Tu te lasse jamais ? » « Jamais. » que je répète sur le même ton que lui, le sourire qui n’en finit plus de grandir et rien ni dans mon expression ni dans mes paroles qui ne lui donne quelconque drapeau blanc. Je suis là pour jouer Jézabel et il se coltine le rôle de merde du samaritain patient au pardon facile. Personne va en pleurer.

« Tu montes, on fait un tour rapide, j’te ramène à ta voiture et tu repars. Y a rien de plus simple que ça. »  oh qu’il est cute, à se la jouer faussement détaché. Oh, qu’il est mignon, à tenter de faire comme si ça lui faisait rien, mais qu’à chaque fois où mes doigts s’enroulent autour de la ganse de son casque, je vois un léger rictus d’intérêt passer sur son visage. Il en devient de plus en plus fun Owen, il en devient de plus en plus intéressant, parce qu’il se fait croire à lui-même qu’il a pas envie, quand tout dans son non-verbal me hurle le contraire. Good boy. « Si t’as pas envie, oublie. J’repars solo. » « Même pas en rêve. » que je statue, mes mots qui ont l’air d’être exactement ce à quoi il pense dans l’instant, si je me fie à l’air que son visage me renvoie et à la lenteur avec laquelle il bouge absolument pas.

Puis, je passe son deuxième casque sur ma tête sans que jamais mes yeux quittent les siens. Mon sourire qui n’arrête plus de grandir et ma silhouette qui finit par s’installer sur sa bécane le plus naturellement possible, comme si c’était exactement là et nulle part ailleurs que je devais passer l’après-midi. « Promis. » que je finis par murmurer à son oreille, quand il a arrêté de s’éterniser à faire comme s’il en avait rien à foutre et qu’il s’est posté devant moi. Mes bras passent autour de lui, mes mains finissent sur ses cuisses. « Je fais une scène si tu ralentis dans les courbes. » et mon rire lui, il se mêle au moteur qui démarre.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyLun 16 Sep 2019 - 0:06

Elle accepte, elle grimpe derrière le prêtre, enfin. Elle se fait désirer. Lui savait qu’elle finirait par monter derrière lui. Elle se montre bien trop accroché à ses basks pour louper une occasion pareille. Il est pas si sûre de lui, mais il à l’impression qu’il lui fait comme un cadeau Owen, ca l’fait sourire, sous son casque qu’il a remis au moment où elle est passée derrière.  Ses bras qui s’enroulent autour d’Owen pour poser ses mains sur ses cuisses. Il pourrait pas nier sentir comme une vague de frisson qui s’empare de lui. Un désire certain qui pourrait lui faire perdre pied. Il se sent plus si sûre de lui le prêtre, plus si courageux que ça, plus si intrépide. Il fait gronder le moteur, fait l’ignorant, dans le déni. « Je fais une scène si tu ralentis dans les courbes. » Sourire caché sous son casque, sourire crispé aussi. Il démarre, il part. Suit les courbes de la route qui emprunte bientôt le littoral. Il se penche, à droite et à gauche, s’assure qu’elle est toujours là, sentant sa chaleur dans son dos, ses mains qui chauffent sur ses cuisses encore. Lui il a chaud sur sa bécane et le vent qui vient faire descendre sa température. Il accélère, pour impressionner, pour ressentir d’autres dos d’adrénaline, pour faire passer le désir qui accroit, qui n’arrête pas de monter chez lui, il le sent et le ressent, c’est pas que des picotements, c’est physique et sent bien son membre sous son jean qui l’oppresse. Et il est gêné, il va continuer de rouler, plus s’arrêter jusqu’à ce que ça passe, jusqu’à ce qu’il se calme. Il est mal, il assume pas. Il a son casque, elle est derrière lui et il espère juste qu’il se rende compte de rien. Il souffle, il pense à autre chose, tente de l’oublier, derrière, mais elle s’agrippe, elle est là, il peut pas faire autrement. Et il sait pas bien pourquoi, ses pensées se tournent aussi vers Evie, à ce moment même, la présence d’une femme, les pensées pour une autre. Et il aimerait tant aussi qu’elle soit avec lui Evelyn, qu’elle soit derrière lui. Mais Ariane est si spéciale. Elle le tente tant aussi. Elles le tentent tant. Il défile, les paysages sous leurs yeux, ils ont pas bien le temps d’apprécier, ça passe vite. Il se concentre sur la route avant de perdre le contrôle de son bolide, se laissant aller en accélérant toujours un peu plus, les courbes sont précises et il connait si bien sa route. Il se penche à chaque virage, il reste prudent. Ses pensées s’estompent, ses frissons sont moins fréquents, son pouls accélère mais c’est la peur de chaque virage qui prend le dessus. Il est calmé et son corps aussi. Il souffle, il est soulagé. Il s’arrête au bord de la route après dix bonnes minutes, il se pose devant ce point de vue, donnant vue plongeant sur les falaises et l’océan. « Elle est comme neuve… » qu’il lance après avoir coupé son moteur. « On s’arrête deux minutes et on repart. » qu'il lance, faisant prétendre qu'il contrôle la situation, sauf qu'il est entrain de s'y perdre lui même, dans ce jeu là.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyJeu 17 Oct 2019 - 12:14

Il démarre et il obéit le gars, il s'assure que ça soit pas juste une petite balade de quartier bonasse, qu'on en ait pour notre argent. Je suis sûre qu'il fait exprès aussi, quand dans les courbes il penche juste assez, qu'il doit s'assurer que je m'accroche un peu plus fort à lui. Comme il doit s'amuser l'hypocrite, quand mes doigts se resserrent sur les pans de son jeans à chaque nouvelle accélération.

C'est quand il ralentit que j'arrive pas à retenir un sourire encore plus narquois que les autres de se dessiner sur mes lèvres. Parce qu'évidemment j'ai remarqué l'effet dont il s'assène lui-même, la torture qu'il se fout entre les pattes comme un grand, quand j'ai rien fait de mal, quand j'ai pas à avoir peur pour mon karma plus qu'un autre jour. Je la sens, sa réaction typiquement masculine, et Owen qui soupire une fois le moteur éteint, ça, ça me fait rire de plus belle.

« Elle est comme neuve… » « J’attends toujours mes remerciements. » le casque que je retire, une main qui passe dans mes mèches pour les libérer les unes des autres. La vue sur la balade était belle, mais celle où ils nous a posté là est absolument magnifique. Fait chier que mes prunelles arrivent pas à le lâcher plus de 5 secondes d'affilée. « On s’arrête deux minutes et on repart. » mon visage qui se transforme en une mou déçue pour la peine. « 2 minutes? Je suis sûre que tu peux faire plus long avec un peu de retenue. »

Et là, c'est bizarre, mais j'ai presque un élan de bonté. C'est étrange parce que jusqu'à maintenant je m'en suis toujours foutu de comment il pouvait réagir à mes nombreuses avances. Mais de l'avoir sous les yeux qui a l'air de flipper pour quelque chose qui se passe même pas, d'avoir l'air angoissé en malade quand il fait rien de mal, ça m'amuse beaucoup moins que j'aurais pu croire. On dirait presque que j'ai un coeur pour la prochaine minute, quand je lui demande avec le but ultime de lui changer les idées en tête « T’avais prévu aller où de base? »
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Message(#)Ariwen #4 EmptyMar 5 Nov 2019 - 12:41

Le prêtre descend de sa moto après avoir repris ses esprits. C’est assez éprouvant pour lui de faire comme si tout allait bien, de faire comme si cette Ariane n’avait aucun effet sur lui alors qu’elle savait tout autant que lui que ce n’était pas le cas. Elle le savait et elle en jouait toujours, elle rodait toujours autour de lui, telle un vautour qui n’attendait qu’une seule chose : qu’il faiblisse, qu’il donne signe de fatigue pour lui sauter dessus et s’accrocher à sa proie. A cet instant présent, il était plus faible. « 2 minutes? Je suis sûre que tu peux faire plus long avec un peu de retenue. » il avait bien compris la référence et avala sa salive, avec cette sensation qu’à la moindre allusion, son corps répondait présent. Son propre corps qui le défiait, qui le mettait à rude épreuve. Le pire ? C’est qu’il était presque certain que deux minutes lui suffiraient vraiment, même avec un peu de retenue comme elle pouvait dire. Le prêtre qui n’avait plus touché le corps d’une femme depuis plus de onze ans maintenant. Lui qui ne se rappelait même plus les sensations d’échanges charnels, le plaisir des rapports, la pénétration ou de simples caresses. C’était pour lui comme de lointains souvenir, un peu comme des souvenirs de gosses, c’est flou et pourtant, Dieu sait combien de fois il s’était donné à ces plaisirs avant le décès de son père. Le prêtre avait eu une vie sexuelle bien débridée dans sa jeunesse, lorsqu’il était étudiant et qu’il faisait tomber les demoiselles.
Les mains moites, il les essuyait contre son jean alors qu’il regardait la vue qui s’offrait à eux. Le cadre était sympa, propice à ces fameuses deux minutes. « T’avais prévu aller où de base? » étonné par cette question lambda, le prêtre tourna la tête vers la rousse au regard de braise. Il hausse les épaules. « Pas de destination précises. L’idée c’était de faire une virée et profiter du grand air. » chose qu’il avait pu faire en sa compagnie. « Et toi ? » qu’il demande, elle avait l’air d’avoir un objectif précis avant de s’arrêter pour lui donner un coup de main. Il était surpris du ton qu’elle avait employé, comme si le vautour s’en était allé, comme s’il s’était métamorphosé en quelques chose d’un peu plus doux, moins vorace. Le prêtre en profita, avec un besoin de transparence. « Faut que j’te dise. » même si elle savait déjà ce qu’il allait dire. « Tu fou une sacrée merde. » il croise ses mains derrière son crâne, préférant regarder la vue plutôt qu’elle. « Tu l’sais, ca t’amuse surement, mais à chaque fois que t’es dans l’coin, y a pas un instant où je m’imagine pas entrain de foutre en l’air mes convictions religieuses. » pour rester poli. Et il avait l’impression qu’en mettant des mots sur tout ce qu’il se passait, peut être que ça allait se calmer, la calmer elle aussi mais surtout lui. Ou peut être que ce sera pire.

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Message(#)Ariwen #4 EmptyMer 6 Nov 2019 - 5:37

« Pas de destination précises. L’idée c’était de faire une virée et profiter du grand air. Et toi ? » draguer Owen qui est mal, c'est comme taper sur un type qui est déjà à terre. Ça m'intéresse pas, c'est pas dans mes priorités, c'est trop facile. Je le préfère notamment quand il a du mordant, quand il se laisse pas faire - et de l'avoir devant moi qui se décompose au point où il doit s'arrêter pour se changer les idées, c'est presque triste. « Besoin de partir un peu, Brisbane m'étouffait. » son regard qui m'évite, je suis même pas sûre qu'il m'écoute, au moins on a le besoin de prendre l'air en commun tous les deux.

Il dit plus rien, j'insiste pas. Je peux très facilement juste le mater pendant qu'il s'enferme dans son silence, c'est pas proscrit ça, et sa mâchoire carrée déçoit jamais. « Faut que j’te dise. Tu fou une sacrée merde. » hum, hen? Mon sourcil qui se hausse, de suite il a toute mon attention à nouveau, et j'arrêter de scruter ses lèvres pour remonter mes prunelles jusqu'à ses yeux. « Aujourd'hui ou en général? » parce que ce serait bien mal me connaître de croire que j'étais pas au courant que je foutais la merde aussi souvent au quotidien, partout sur mon sillage.

Le gars qui se reprend, qui s'assure de me répondre mais surtout de s'expliquer. « Tu l’sais, ca t’amuse surement, mais à chaque fois que t’es dans l’coin, y a pas un instant où je m’imagine pas entrain de foutre en l’air mes convictions religieuses. » ouh, ça c'est intéressant. J'arque la nuque, laisse un fin sourire se dessiner sur mes lèvres, répondre d'abord, mon « Tu m'flattes. » qui aura tout pour le faire sortir de ses gonds j'en conviens.

« Après, t'as rien fait jusqu'à maintenant. Me dis pas tu veux une médaille? » chaque fois, c'est un peu vague. Y'a eu que mon dernier passage à l'église pour l'embêter qui me revient en tête, qui me confirme qu'il y aurait pu avoir quelque chose. Mais encore une fois, il a continué d'obéir à son seigneur plutôt que de céder à mes nombreuses avances. Probablement qu'il est juste du genre à vivre dans les "et si", finalement. « Pourquoi t'es devenu prêtre? » la question sort peut-être de nulle part pour moi, n'est probablement posée que pour accumuler un nouvel élément à son sujet et alimenter mes fantasmes le mettant en vedette. J'ai pas pensé que la réponse pourrait le remettre sur le droit chemin, et probablement qu'avoir anticipé, je l'aurais jamais posée.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyLun 18 Nov 2019 - 0:35

 La rousse qui demande au prêtre où est-ce qu’il allait, comme si elle lui laissait un peu de répit avec cette question banale mais qui avait l’air intéressée pour autant. Le prêtre qui lui renvoi la parole, s’attendant à ce qu’elle lui réponde à côté, qu’elle veuille pas lui donner d’indication sur qui elle est réellement. « Besoin de partir un peu, Brisbane m'étouffait. » et la réponse qui étonne. Il relève la tête, pose un instant ses yeux sur la jeune femme et à l’impression qu’il s’était passé quelques chose qu’il avait pas compris. Parce que sa voix, son attitude et son regard avaient changés, ils étaient moins provocateurs. Le prêtre qui se demande qu’est ce qui pourrait l’étouffer elle, qui a toujours l’air de tout maitriser, que rien ne peut toucher, jamais bousculée, jamais déséquilibrée. Elle faisait toujours preuve d’un aplomb déconcertant et là, elle avait l’air fébrile. « qu’est ce qui t’étouffe ? » qu’il questionne, curieux et en même temps il voulait tester, est ce qu’elle était prête à en dire plus ?
Le prêtre qui regarde à nouveau le décor devant eux, qui profite quand même de la vue, surtout pour se distraire et échapper les pensées qu’il a en tête. Ca semble bien fonctionner mais faut surtout qu’il puisse mettre des mots sur tout ça, il s’était rendu compte avec l’expérience que la parole était vraiment libératrice. « Aujourd'hui ou en général? » ca l’fait sourire le prêtre. Parce qu’elle savait bien que c’était pas que aujourd’hui. « Tu m'flattes. » c’était pas forcément flatteur pour lui. « Que ce soit moi ou un autre, j’dois pas être le seul que tu laisse pas indifférent, Parker. » alors qu’elle fasse pas comme si c’était une exception. Il est persuadé qu’elle a totale connaissance de ses potentialités de séductions. « Après, t'as rien fait jusqu'à maintenant. Me dis pas tu veux une médaille? » il secoue la tête. « c’est pas c’que j’dis. » il a pas besoin d’une médaille, il sait que de toutes façons, il est pas clair dans cette histoire non plus, lui-même il joue avec le feu, il cherche. « Pourquoi t'es devenu prêtre? » lui-même se posait souvent cette question et ces derniers temps il se demandait si ses motivations étaient toujours les mêmes à présent. « Je l’ai pas toujours été. » qu’il se sent obligé de préciser, comme pour lui faire savoir qu’il a eu une autre vie, avant. « Des événements qui ont foutu l’bordel dans ma vie. Un en particulier. La mort de mon père. Et le fruit du hasard qui m’a conduit jusqu’à la religion et une intime conviction que c’était ce qu’il fallait que je fasse : servir le Seigneur. » parce qu’il était pas capable de servir quiconque d’autre et qu’il était le seul vers qui il pouvait se tourner, le seul qui finalement lui demandait pas plus de compte que ça. Même si ça lui a déjà couté 8 années de sa vie à présent.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyDim 8 Déc 2019 - 16:45

C'est étrange, mais elle fait du bien, la pause. Pas de rouler, ça j'aurais bien poursuivi la balade encore de longues heures, mais la pause d'arrêter d'être une biatch, d'arrêter de faire exprès. C'est un travail à temps plein de pousser les autres dans leurs retranchements, de les mettre mal à l'aise, de m'assurer d'appuyer sur tous les boutons, de tirer sur tous les fils, de bloquer tous les engrenages pour mon pur et simple plaisir. Et à un moment, ça devient lassant. « qu’est ce qui t’étouffe ? » mes gardes sont aussi baissées que les siennes, ça s'est fait tellement naturellement que je l'ai même pas réalisé. « Les gens. La ville. Je suis pas faite pour rester longtemps au même endroit ou pour faire toujours la même chose, et là j'ai pas l'impression d'avoir bougé ou d'avoir varié mon planning depuis des millénaires. » alors la réponse vient elle aussi facilement, le plus honnête possible. J'omets volontairement les éléments comme la maladie de Levi, c'est qu'un détail mon besoin viscéral de rester dans ses parages coûte que coûte de toute façon.

« Que ce soit moi ou un autre, j’dois pas être le seul que tu laisse pas indifférent, Parker. » « Tu me flattes. » que je réitère à nouveau, battant des paupières, reprenant du service en charme rien que pour le féliciter avec cynisme de pas avoir craqué encore, de tenir bon. Sans surprise, c'est clairement ce qui me donne envie de revenir encore et encore lui rôder autour ; le fait que je suis presque persuadée que même à la dernière seconde il résisterait.

On a une conversation normale de gens normaux, probablement la première depuis qu'on se connaît. « Je l’ai pas toujours été. » et j'écoute, je suis pas qu'occupée à mater sa mâchoire carrée, à reluquer sa stature, à m'imaginer ce qui se trame sous sa soutane, ou aujourd'hui, sous ses fringues de sexy biker. Je suis véritablement attentive. « Des événements qui ont foutu l’bordel dans ma vie. Un en particulier. La mort de mon père. Et le fruit du hasard qui m’a conduit jusqu’à la religion et une intime conviction que c’était ce qu’il fallait que je fasse : servir le Seigneur. » apparemment, avoir ouvert les valves à confier mes trucs l'a motivé à faire de même avec les siens.

« Le fruit du hasard, hum? » que je pointe, déjà perplexe, déjà prête à tester chaque argument qu'il tentera d'amener pour faire comme si tout ce qui semblait à mes yeux nettement relié n'était que coïncidence. « Je comprends pas ça. La conviction de servir un dude que tu as jamais rencontré. » déjà, mettons les choses au clair, au cas où il ait oublié mes positions sur le sujet. Ceci étant dit « Si je voulais te psychanalyser sûrement que je te sortirais un truc comme quoi tu vas chercher la figure paternelle que t'as perdue avec Lui. » mon index qui pointe stupidement le ciel, l'accent mis sur le lui avec un grand L. « Et que tu testes tes convictions avec des filles comme moi. » ce même index qui revient fièrement taper sur ma poitrine, juste au-dessus du coeur. « Ça fait longtemps? Ton père, tout ça? » le tout ça englobant clairement ses autres tâches connexes. Et ouais les questions sont indiscrètes, et ouais il a abordé le sujet de lui-même, faut pas s'étonner que je poursuive sur sa lancée.
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Message(#)Ariwen #4 EmptyDim 5 Jan 2020 - 0:01

 C’est un virage à 90 degrés qu’ils viennent de passer sans l’avoir vu vraiment venir. Qu’Ariane baisse le masque devant ce panorama, Owen s’en serait jamais douté. Comme si finalement, elle était fatiguée de cette provocation constante envers Owen –lui-même avait du mal à tenir le rythme -. Il savait bien qu’Ariane Parker ne pouvait pas être qu’une flamme ambulante sans rien cacher derrière tout ça. « Les gens. La ville. Je suis pas faite pour rester longtemps au même endroit ou pour faire toujours la même chose, et là j'ai pas l'impression d'avoir bougé ou d'avoir varié mon planning depuis des millénaires. » il fronce les sourcils, se demandant d’où elle pouvait bien venir, quel était son parcours, le vrai parcours, ce qu’elle avait traversé jusqu’à maintenant, son histoire. « Tu viens d’où ? Et où t’as l’intention d’aller ? » Pourquoi est-ce qu’elle était encore là, si elle avait cette habitude de vagabonder ? Qu’est ce qui retenait Ariake parker à Brisbane ?
Owen, lui-même avait baissé la garde et se sentait comme obligé d’admettre pour de bon que cette jolie jeune femme lui menait la vie dure. « Tu me flattes. » qu’elle répète la rousse. Le blond leva les yeux au ciel, elle devait s’en moquer pas mal de savoir l’effet qu’elle pouvait bien lui faire, à lui ou à d’autres. Pour la Parker, tout ça n’était qu’un jeu et si elle parvenait à ses fins, tant mieux, si non, elle continuait jusqu’à épuisement. C’était ça, l’épuisement ? Est-ce que pour autant elle en était vraiment satisfaite ? Vraiment flattée ? Pas sûre.
Owen qui se retrouvait dans une situation où d’habitude, il écoutait, sans que jamais on s’intéresse vraiment à sa propre histoire, à savoir ce qu’il avait à dire lui aussi. Mais là, c’était un échange, du donnant donnant avec la rousse qui hantait ses pensées depuis quelques temps. « Le fruit du hasard, hum? Je comprends pas ça. La conviction de servir un dude que tu as jamais rencontré.» et c’était pas la première à lui sortir ça, les premiers c’était sa famille : sa mère, sa sœur avant tout même. « Si je voulais te psychanalyser sûrement que je te sortirais un truc comme quoi tu vas chercher la figure paternelle que t'as perdue avec Lui. » ca l’fait sourire Owen, ça par contre, c’était la première fois qu’on lui sortait et il avait jamais envisagé cette approche. « Et que tu testes tes convictions avec des filles comme moi. » Il a pas l’impression de tester, il à surtout l’impression de subir des pensées et des désirs, l’impression de résister plus qu’autre chose. « Ça fait longtemps? Ton père, tout ça? » il a encore ses paroles qui lui restent en tête, cette nouvelle façon de l’aborder, d’envisager sa reconversion et son entrée dans les ordres. « Tout juste 11 ans, en mai, pour mon père. 2 ans que j'suis prêtre, mais avant ça c'est 6 ans de formation, si on peut dire. » 11 ans et 8 ans qu’il avait décidé de se former à la fonction de prêtre. « Y a rien à voir entre Lui. » il refait ce L avec son doigt comme elle venait de le faire. « et mon père. » du moins, il croit pas. « J’teste rien. J’suis mis à rude épreuve, c’est clair. » qu’il avoue, souriant, riant presque, nerveusement. « J’pense pas céder simplement à la tentation d’ébats charnels. » il craignait pire que ça le prêtre, car même si Ariane était la source de pensées clairement sexuelles, allant jusqu’à faire réagir son corps, ce qu’il craignait davantage, c’était bien les sentiments qu’il pouvait ressentir vis à vie d’Evie et ça, ça lui brûlait bien plus la peau qu’un désir corporel. « Le pire, j’crois que c’est résister d’aimer quelqu’un d’autre que Lui. » levant ses yeux au ciel pour le désigner, le grand Seigneur. Et si quelqu'un pouvait lui expliquer comment il en est venu à parler ainsi à Ariane, il voulait bien la notice.
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