L'orgasme ultime est atteint. Vous reprenez lentement votre souffle, tentant de vous rhabiller. Shay t'as avoué que tu lui faisais oublier son ex mari, tant mieux. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé mais s'il l'a laissé partir, il est idiot. On ne laisse pas s'en aller une fille comme toi. En tout cas, toi, tu ne vas pas la laisser filer. Quitte à la faire prisonnière de tes bras, la rendant accro à toi. Shay te dit exactement les mots que tu voulais entendre, ceux qui te fallaient pour que tu crois de nouveau à une possible histoire d'amour. Ton coeur s'emballe, tes lèvres se posent contre les siennes, lui offrant un baiser torride. "Je ne partirais pas non plus !" Tu t'en fais la promesse, tu ne la laisseras pas. Tu n'en seras que malheureux sans la présence de Shay à tes côtés. Tu ne parviens pas à mettre des mots sur votre relation. Une relation professionnelle avec des sentiments amoureux qui s'en sont mêlés. C'est mal, tu le sais mais c'est trop tard pour reculer. La jeune femme te plait énormément, elle t'attire et tu ne veux pas lui résister. Shay est a première depuis Anna. La première qui chamboule ta vie, ainsi que ton coeur et c'est aussi la première avec qui tu te vois dans l'avenir. "Je ne suis pas prêt à te laisser. On doit travailler sur ton roman déjà et puis, j'ai très envie aussi d'apprendre à connaitre la femme que tu es.." Te confies-tu à elle, caressant sa joue tendrement. "Je ne veux rien te cacher. Poses moi toutes les questions qui te passent en tête, je te répondrais honnêtement." Tu ne sais pas mentir, t'es obligé d'être honnête. Mais si une vraie relation doit voir le jour entre Shay et toi, mieux vaut n'avoir aucun secret l'un pour l'autre. Un rire s'échappe de tes lèvres, tes mains se posent sur ses fesses tandis que ton regard se perd dans le sien. "S'il le faut, je te masserais bébé !" Toutes les excuses sont bonnes pour toucher la jeune femme. Vos vêtements sur le dos, ta main attrape celle de la jeune femme. Vous regagnez rapidement ton bureau. Tu t'attendais à croiser quelques regards indiscrets mais rien, le couloir est désert. Une fois, dans le bureau, tu viens reboutonner ta chemise. Tes bras viennent se glisser autour de sa taille, tes baisers reprennent de plus belles allant de son cou à ses lèvres. Tu n'arrives pas à t'en lasser. Shay a tout bousculer en toi. Ton coeur bat la chamade dès qu'elle s'approche de toi. Dès que la jeune femme te touche, des frissons te parcourent l'échine. Tu as envie d'elle, encore et encore. Mais tu te retiens, il faut en garder pour plus tard. Revoir Anna, t'as été bénéfique. Tu t'es rendu compte qu'entre elle et toi, c'est terminé. À l'époque, vous ne cessiez de répéter que Lukà et Anna n'existent pas l'un sans l'autre. C'est faux, Lukà existe sans Anna. La preuve est là aujourd'hui, t'arrive à ne plus penser à elle et à t'attacher à quelqu'un d'autre. Tout ton être, ton âme entière réclame la présence. Tu sais qu'il va falloir que vous vous disiez au revoir, tu ne veux pas. Le manque se fait déjà ressentir, c'est horrible. Tu pourrais lui dire que tu veux faire partie de sa vie et de son quotidien, que tu veux être avec elle jusqu'à la fin de ta vie. "Je me sens bien aussi avec toi. C'est la première fois depuis mon ex que je me sens si bien avec quelqu'un." Un baiser sur ses lèvres, tu la serres contre toi. Son téléphone se met à sonner, tu soupires mais la laisses répondre. Apparemment, ça concerne sa fille. Elle te demande si t'as une douche dans ton bureau. Tu fais un signe négatif de la tête ne voulant pas perturber sa conversation. Tu vérifies l'heure sur ton cellulaire, t'as encore deux bonnes heures devant toi avant de récupérer ton fils chez sa nourrice. Si cela doit s'éterniser avec Shay, tu demanderas à ta cousine d'aller récupérer Jayden, elle ne te dira probablement pas non. "Ne t'en fais pas, je comprends. C'est encore trop tôt pour rencontrer ta fille. J'espère qu'elle ne m'en voudras pas d'avoir voler le coeur de sa mère." Timide baiser déposé sur ses lèvres, tu la serres contre toi. Elle te propose de prendre une douche chez elle, tu ne vas certainement pas refuser une invitation comme celle la. "J'en serais ravis. Je ne voudrais pas choqué mon fils, ni les passants !" Tu l'embrasses tendrement et viens ranger quelques papiers qui trainent sur ton bureau. Tu la laisses se rhabiller, pendant ce temps. Tu éteins ton ordinateur et remplis ta sacoche de tes différentes affaires. Assis à ton bureau, tu la regardes attacher son soutien-gorge. Elle est si belle, tu n'arrive pas à croire que cette fille puisse être attirée par toi. "C'est bon, on y va ? je te suis dans ta maison !" T'es impatient de découvrir son lieu de vie, son petit cocon.
Je m’abandonne à son baiser, mes bras autour de sa nuque un instant. Mon cœur bat à tout rompre, bat trop vite à mesure que la conversation glisse sur nous. Je me perds un instant dans ses yeux avant de sourire. je choisis de ne rien répondre. Je ne voulais pas gâcher le moment, je voulais le garder près de moi. Pendant un court instant ou alors pendant la vie entière. J’avais besoin de son contact. Je l’ai su dès l’instant où il a glissé ses lèvres contre les miennes, ou il m’a effleuré. Je fermai les yeux pour savourer sa chaleur et son parfum. C’est étrange de se dire ça car si ce début d’histoire ne fonctionnait pas, je perdais non seulement un amant, un ami en devenir et un contact professionnel. Un signal d’alarme s’alluma dans ma tête. Celui qui me disait de me tenir éloigné, celui qui me disait de fuir. Mais m’arracher aux bras de Lukà ne ramenait que le froid sur moi, que ce sentiment d’abandon proche d’un précipice. J’avais le choix entre sauter dans ses bras et me laisser porter par cette longue rivière qu’il représentait ou alors reculer d’un pas et rester sur mon rocher à le regarder vivre sa vie. N’avait-il pas le droit à une histoire digne de ce nom ? A une femme qui l’aimerait sans conditions, sans bagages trop lourds à porter ? Je n’étais pas certaine de valoir le coup, de valoir grand-chose. Alors que sa main caressa ma joue, je déglutis. « Et si tu te rends compte que je n’en vaux pas la peine ? Demandai-je d’une voix mal assurée. » Déjà mariée, déjà mère. J’avais eu tout et j’avais perdu gros. J’avais perdu ma dignité, j’avais perdu une partie de moi-même et du temps. Je commençai à l’entendre cette horloge qui me disait que je vieillissais. « J’ai des questions mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Je pense que tu as déjà besoin d’un bon repas et d’une dose de tendresse avant que je n’en vienne à te faire subir un interrogatoire digne du FBI. » Même si j’en avais des questions. Je me demandai ce qui était arrivé avec Anna et surtout pourquoi ce sentiment de mal être, de manque de confiance en soi qui l’avait conduit à six ans de chasteté forcée. Car dans le fond, il s’était infligé ça comme une sorte de punition. Je ris alors qu’il me masse les fesses, collant ma tête contre son torse. « Arrête, ça va repartir en câlins crapuleux. » Je fronçai les sourcils avant de retourner dans son bureau. Le lieu transpirait nos anciens ébats. Je pouvais nous revoir sur le bureau, l’un contre l’autre et je me mis à rougir sans raisons apparentes. Je vins donc nouer mes mains autour de sa taille pour me coller contre lui et profiter d’un instant de sérénité. J’étais tellement petite que je ne parvenais pas à atteindre son épaule. Mais son dos suffirait. Mon cœur se cala sur le rythme du sien avant que je n’en fasse le tour pour venir me planter devant lui. « J’en suis heureuse alors parce que tu mérites de te sentir bien. Je sais que je ne te connais pas mais t’as l’air d’être un homme bien. » Et j’étais dans un sens, heureuse, que cette femme se soit barrée. Même si infliger ça à Lukà méritait la peine capitale. Il n’avait rien à voir avec Artémis. Il était plus stable, plus doux et sans aucun doute plus droit que mon ex-mari. Mon téléphone sonne et je m’en vais donc pour décrocher avant de lui sourire. Désolée. Je n’aimais pas discuter au téléphone en présence de quelqu’un. Je trouvais que c’était un manque de respect. Alors, je raccrochai pour justifier l’appel dans un quelconque bafouillage utile. « Tu es bien présomptueux pour croire que tu as déjà volé mon cœur. Il va falloir le mériter si tu le veux. Me faire la cour, Monsieur Petterson. » Espèce de grosse menteuse. Mais ça nous ferait du bien à tous les deux de se courtiser l’un l’autre. « ça va, tu restes très beau même si tu es un peu froissé. » Je vins me coller sur la pointe des pieds pour déposer délicatement mes lèvres sur les siennes. Je le laisse vaguer à ses occupations avant d’ôter ma robe pour remettre mon soutien-gorge. Puis, je remis ma petite culotte avant de faire glisser l’étoffe sur mon corps dénudé. Puis, je rejetai mes cheveux en arrière avant de me tourner vers lui. Je tendis la main avant de sourire. Fort heureusement, j’habitai tout en haut de la longue rue donc en cinq minutes c’était plié. Même si je peinai à suivre le rythme de ses longues jambes. Je fouillai dans mon sac pour en sortir ma clé et l’insérer dans la serrure. « Attention au molosse. » Je me baissai pour accueillir ma chienne qui vient en courant. Je la pris dans mes bras avant de me tourner vers mon amant. « Lukà, je te présente Persée. Nous sommes allées la chercher après notre emménagement. » la chienne s’ébroua et je dus la poser au sol avant de fermer la porte derrière lui. « Tu ne feras pas attention au bordel. Je suis encore dans les cartons. » Et il y avait des cartons partout. Des livres. Des jouets. Des photos de famille qui trônaient un peu partout. Mais c’était mon nid douillet. « Tu veux boire quelque chose ? Café ? Thé ? Coca ? » Je me tournai vers lui pour sourire alors que Persée se mit entre mes jambes et regardant l’inconnu, en attente de savoir si elle devait lui faire confiance ou non.
Non, tu ne partiras pas. Tu n'abandonneras jamais Shay. Entre vous, cela a été le coup de foudre immédiat. Tu n'éprouve aucun regret quant au fait d'avoir fait l'amour deux fois en même pas ne heure avec elle. Avoir un coup de foudre dans sa vie est une chose commune mais en avoir deux, ça l'est moins. En moins d'une heure, Shay a réussie à te faire oublier ton ex petite amie. Elle l'a reléguée au fin fond de ta mémoire. Ton coeur s'emballe, il bat la chamade lorsque la brune est près de toi. La sensation de sa peau contre la tienne est agréable. Tu ne peux déjà plus t'en passer, tout comme ces baisers. Tu l'aime Shay, ton coeur bat pour elle. T'ignore ce que la vie vous réserve, tu ne veux jamais perdre cette relation naissante entre vous deux. Quitte à souffrir de ne pas pouvoir la tenir dans tes bras ou l'avoir entre tes draps, tant pis. Tu préfère être son ami et souffrir de ce manque charnel plutôt que de ne plus la voir un seul instant. Tu chasses toutes ces pensées de ton esprit. Shay n'est pas seulement un coup de foudre. Elle est aussi ton amante ainsi que ta cliente. « Et si tu te rends compte que je n’en vaux pas la peine ? Tu fronce les sourcils, la tenant toujours fermement dans tes bras. "Ne dis pas de bêtises. Jsuis certain que nos destins sont liés, il ne nous aurait pas rapprochés sans raison, trois ans après !" Tes doigts s'enlacent dans les siens, ton regard se perd dans les yeux noisettes de la jeune femme avant de se poser sur ses lèvres. Tu lui vole un baiser. Tu veux être absolument honnête et transparent avec Shay, elle aura juste à te poser des questions. Toutes les questions qu'elle souhaite et tu lui répondrais. Mais elle a raison, ce n'est ni lieu, ni le moment. "Il va falloir se programmer un nouveau diner alors, histoire que l'on parle autre chose que littérature et que j'apprenne à connaitre cette femme qui me rend si faible, si fébrile." Ce n'est nullement un reproche, au contraire c'est agréable de se sentir aimer, apprécier pour quelqu'un. Ça fait longtemps, très longtemps que tu n'as pas éprouvé un sentiment comme celui-là. Shay est abimée, blessée. Tu souhaite l'aider à aller mieux, à aller de l'avant. Son ex mari ne la mérite pas, toi oui. Tu veux l'aimer, faire ta vie avec elle probablement et, pourquoi pas, lui faire des enfants. "Je te proposerais bien de venir manger à la maison mais .. je ne sais pas pas cuisiner .. à moins que ça ne te dérange pas de manger pizza ou des plats du traiteur en bas de la rue.." Clairement, les plats à emporter vont te ruiner mais c'est ça ou bien te laisser mourir de faim. Heureusement que maman Petterson est là pour te nourrir chaque dimanche. Le jour où Shay rencontrera ta mère, elle va croire que t'as été adoptée. "T'as aussi l'air d'être une fille bien. Je ne sais pas ce que ton ex mari t'as fait, je compte bien te le faire oublier.." On pourrait croire que tu te laisses des fleurs, il est parfois agréable de flatter son propre égo.
[...]
Lui faire la cour n'est pas un problème. Tu compte bien tout faire pour la combler et lui faire comprendre que tu ne veux pas être un mec de passage dans sa vie. Tu veux être son petit-ami, voire son mari mais c'est autre chose. Tu veux devenir à elle, la posséder dans tous les sens du terme. Vous venez d'arriver chez elle et une boule de poils te foncent dans les pattes. Shay marque un point, t'adore les animaux et avoir un chien a toujours été l'un de tes rêves. "J'adore les chiens !" Dis-tu en caressant la petite bête qui ne demande pas son reste. D'un rapide coup d'oeil, tu scrutes la maison de la jeune femme. Elle est remplie de cartons mais on devine aisément qu'aucun homme ne vit ici. "C'est très mignon chez toi !" On se sent bien chez elle, tu risque de revenir régulièrement surtout que ce n'est pas loin de chez elle. C'est un signe encore une fois. Un signe montrant que Shay est celle que tu attendait, celle qui réparera ton coeur. "Ah si tu me prends pour les sentiments, je ne dis pas non à une tasse de café mais t'avais pas parlé d'une douche chaste ?" Tu insiste bien sur le mot chaste. L'un comme l'autre vous êtes incapable de vous laissez respirer. T'es déjà en manque d'elle, de son corps contre le tien. De ses lèvres contre les siennes. Tes mains viennent entourer sa taille tandis qu'elle prépare le café. Tu as envie de la prendre là, dans sa cuisine et de lui offrir un orgasme encore. Retiens toi Lukà ! Tu l'embrasse dans le cou, puis fait le tour du salon. Diverses photos sont posées ou accrochées au mur. Des photos de Shay et de sa fille principalement. "Elle est belle ta fille, tout le portrait de sa mère !" Dis-tu en prenant place sur le canapé, le chien te rejoint, tu le gratouille jusqu'à ce qu'il en vienne à s'endormir. Tu n'as pas envie de la quitter, tu repousses l'échéance le plus possible, il viendra bien un moment où vous allez devoir vous dire au revoir. Tant que ce n'est pas un adieu ..
Je lui souris alors qu’il me parlait de destin. « Toi aussi tu crois à ce genre de cho… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que Lukà vint me voler un baiser. Je me sentis rougir à me sentir de la sorte. Mes papillons revinrent faire leur ballet aérien et je me surpris à rougir comme une nunuche. Je n’avais plus l’habitude de ce genre de choses. Je me perdis dans ses bras un instant, dans la douche chaleur qu’il m’offrait. J’étais si petite que ma tête reposait sur son torse et je fermais les yeux pour savourer l’instant. « ça sera un rencard ? Demandai-je avec un sourire. » Encore une chose que je n’avais pas faite depuis longtemps. Je restais collée à lui, caressant son dos. Je m’éloignai pour aller me rhabiller alors qu’il vint me parler de sa cuisine. Je laissais échapper un petit rire en repassant ma robe par-dessus ma tête. « on ne peut pas se servir correctement de son pénis et faire à manger. Mais par chance, j’ai grandi dans une famille nombreuse et je sais bien faire à manger. » Je minaudai un peu pour me rapprocher de Lukà. Encore et encore. Accro à lui. « je t’en parlerai un jour. » Mais je n’étais pas prête à lui avouer qu’Artémis avait anéanti ma famille. Je voulais garder ça pour moi encore un peu. Une ombre passa sur mon visage alors que je sortis de la pièce, ma main dans celle de Lukà. Ce geste devint assez rapidement familier, trop facile. Nous marchâmes jusqu’à chez moi et j’admirai le quartier. Je ne le connaissais pas. je venais tout juste de revenir. Alors que je cherchai la clé dans ma poche, j’entendis ma chienne qui s’agitait derrière la porte. La petite boule de poils vint nous voir en courant, contente de me retrouver et je me tournai vers Lukà qui donnait une caresse à mon chat. « Elle est adorable. Bien sûr Lucy dort avec tous les soirs. Et moi, je songe à prendre un chat pour accompagner les nuits fraiches. » Je posai la petite chienne qui repartit dans le loft en courant. puis, je me mis en route vers la cuisine. Fonctionnelle, pratique. Je n’avais pas besoin de plus. « Le café, c’est indispensable quand tu viens de faire une activité physique. » Je fouillai dans mes placards pour en sortir une tasse car même si j’en possédai, je n’en buvais pas. Je me contentais de thé comme une bonne anglaise. Je mis la bouilloire en route puis la cafetière alors que Lukà vint se coller à moi. Je me laisse aller le temps de son étreinte avant de servir les boissons chaudes dans des mugs et de le suivre jusqu’au salon. Un très grand séjour lumineux. Je n’avais sorti que les photos de mes cartons. Je souris alors qu’il me parlait de Lucy. « Elle ressemble à son père en fait. Mais c’est gentil pour la comparaison. » Je me saisis d’une photo de ma famille au grand complet avant de lui tendre. Puis, je m’installai sur ses genoux avant de passer mes bras autour de sa nuque. « La famille Khaan au grand complet. Si un jour tu les vois, tu vas fuir aussi vite que Bip Bip. » Je vins poser mes lèvres sur les siennes. « Mes parents sont décédés, il y a un an. Et la condition dans le testament était de venir retrouver mon ex-mari et de réunir ma famille. » Je vins dégager mon visage en rejetant mes cheveux en arrière. Puis, je pris ma tasse avant de la porter à mes lèvres. « tu as des frères et sœurs ? »
Ben sûr que tu crois au destin. Ta première rencontre avec Shay a été écourtée, ça ne devait pas être le moment mais cette fois, il est trop tard pour reculer. Ton bureau et l'ascenseur ont été les témoins de vos ébats, ça ne te déplait pas. Cette attirance qui existe entre Shay et toi est indescriptible. Tu n'as encore jamais ressenti une telle sensation. Shay est partout en toit. Sur ta peau, dans ton coeur, dans ta tête. Tu la gardes dans tes bras encore un moment avant de quitter ton bureau. Main dans la main, vous traversez le couloir afin de rejoindre cet ascenseur qui a accueillis vos deux corps dénudés en mouvements l'un contre l'autre tout à l'heure. "ça t'ennuie que ça soit un rencard ?" Demandes-tu en frottant ton nez contre le sien. Incapable de la laisser être loin de toi, tu tires la jeune femme contre ton corps. Tes bras qui encerclent sa taille, tes baisers qui se perdent dans le cou de la demoiselle avant de venir s'échouer contre ses lèvres si fines avec un léger goût fruité. Dans la rue, vous marchez l'un à côté de l'autre. Ta main jamais bien loin de celle de la demoiselle. Les passants ne se doutent de rien mais toi, tu sais. Tu sais ce qu'il s'est passé avec Shay dans ton bureau, tu ne pourrais plus garder ton sérieux lorsque tu viendras travailler. Chaque fois, tu imaginerais à nouveau la jeune femme assise sur ton bureau et gémissant sous tes coups de reins. T'as hâte qu'elle revienne au bureau. Tu t'imagine déjà lui faire l'amour entre deux séances de réflexion. Sentir son corps contre le tien, être en elle et lui offrir un moment de plaisir charnel qu'aucun de vous en parviendra à oublier. En peu de temps, vous arrivez chez elle. Elle vit dans un grand loft en compagnie de sa fille et d'un chien. "Tu me parleras de ta famille et de tout ce que tu veux quand tu seras prête ma jolie !" Les surnoms ne s'arrêtent plus. Ma belle, ma jolie, bébé. Tu n'as jamais fait ça ou ça date de si longtemps que tu en as perdus l'habitude. Shay est en train de préparer les cafés. Tu t'assois sur le canapé offrant des caresses à son chien, t'aime bien être ici chez elle. Tu te sens bien et t'es certain d'y revenir très souvent. "Si elle tient de sa mère, elle ne peut être qu'adorable." Tu fronce les sourcils lorsqu'elle ose t'avouer prendre un chat pour se réchauffer lors des nuits. "T'es sûre de vouloir prendre un chat ? Je peux te réchauffer moi !" Dis-tu un sourire coquin sur le visage. Tu la regarde préparer les cafés. Elle est dos à toi et tu viens en profiter pour matter un peu ses fesses. Tu ne les as pas bien vues tout à l'heure, juste toucher. Tes bras autour de sa taille, tu la sers contre toi. Ses cheveux viennent cacher tes narines, elle sent si bon. Tout ton corps est en alerte, il la réclame encore et encore. Tu reviens t'assoir sur le canapé, te collant contre elle. "elle ressemble certes à son père mais les chiens ne font pas des chats. J'ai hâte de la connaitre, tout comme je suis pressé de te présenter Jayden, mon fils. Il a même cheveux que moi ainsi que mon nez. Sinon, il a pris tout le reste de sa mère .." C'est un parfait mélange d'Anna et toi. Le fruit de votre amour passé. Shay te tend une photo, une famille nombreuse, très nombreuse. Assise sur tes genoux, tu passes un bras autour d'elle. T'aime cette faible proximité entre vous, ça te plait. "Ah oui famille nombreuse en effet. Je ne fuirais pas, je te le promets !" Comparé à sa famille, la tienne est beaucoup plus restreinte. Elle ne comporte que cinq membres, tu les aime tous -ou presque- d'un amour démesuré. La jeune femme te parle un peu plus précisément de sa famille et de ses défunts parents. Une mine triste, tu l'embrasses tendrement sur ses lèvres pour lui montrer que t'es là, prêt à la consoler si besoin. "Pourquoi retrouver ton ex mari ? Tes parents l'appréciaient ?" Cette nouvelle ne t'enchante pas, tu ne cherche pas à le remplacer au sein de sa famille, uniquement dans le coeur de la jeune femme. Tu bois quelques gorgées de ta tasse de caféine avant de lui répondre. "Je suis fils unique. Je n'ai grandis qu'avec ma mère, jconnais pas mon père.." Tu fais cours pour cette fois, tu rentreras dans les détails plus tard. "Je n'étais pas malheureux. J'ai grandis avec mes deux cousins et ma cousine, je les considère un peu comme mes frères et ma soeur." Tes lèvres viennent se perdre dans le creux du cou de la jeune femme, tes mains caressent sa cuisse remontant un peu plus sous sa robe. "On la prend cette douche ? Ta fille va t'attendre !" Lui murmures-tu à l'oreille. Tu le fais exprès, tu sais que la jeune femme ne restera pas de marbre face à tes caresses.
Je souris à Lukà avant de caresser son visage du bout de mes doigts. « Bien sûr que non, minaudai-je, je serai ravie d’aller à un rencard avec toi. » Je vins me mettre sur la pointe des pieds pour capturer ses lèvres. Mes mains caressèrent son dos à mesure que je me rapprochai. Le contact semble familier. Et sous chaque baiser, je sentais ses papillons qui battaient dans mon estomac dans un ballet aérien à la fois troublant et grisant. Tout semblait à la fois familier mais avait un goût d’inédit. Je ne parvenais plus à mettre des mots sur mes pensées et je me contentai de la suivre avec mes petites jambes. Je trottinais derrière lui à mesure que nous avancions vers mon sanctuaire. Il était le premier homme – à part Sohan- à mettre les pieds chez moi. J’entrai chez moi pour lui parler un peu de ma famille. « Je pense que nous n’aurions pas assez d’une soirée pour que tu en apprennes sur la famille Khaan. Mama aimait les enfants et elle a eu une famille nombreuse. Je n’ai pas eu cette chance. » Je dodelinai de la tête à mesure que nous progressions dans le loft. J’ôtai mes chaussures pour retrouver ma taille normale et me tourner vers Lukà en lui servant mon plus beau sourire. « Je ne suis pas si adorable que ça. Je suis pakistanaise donc j’ai un caractère de feu. » Et cette tendance à savoir faire plâner le mystère. « Et oui, elle a mon caractère. » Je lui servis un clin d’œil avant de le regarder caresser Persée comme s’ils étaient de vieux amis. Persée aimait tout le monde de tout façon donc ça ne m’étonnait guère. Elle aimait les gratouilles et la compagnie des hommes. Je le regarde par-dessus mon épaule, d’un regard à faire rougir un homme. « Serait-ce une proposition ? » Après tout, nous venions de faire l’amour deux fois de suite en quelques minutes. J’ai eu des pleines périodes de sexe. Ayant été marié avec Artémis pendant cinq ans et cinq années en concubinage avec lui auparavant, il fallait que j’assouvisse son appétit. Le sexe avec Lukà était différent. Il était moins effréné, plus mature. J’avais compris au-delà de mes aventures que chaque personne était unique sur le plan intellectuel, émotionnel et sexuel. « Attendons encore un peu avant la présentation aux enfants. J’aimerai profiter de ce que nous construisons encore un peu. Et puis, ça ne fait même pas une journée. Tu en auras sans doute marre de ma vieille carcasse après une semaine. » Je vins mordiller sa lèvre, collée contre lui sans le quitter du regard. Je me rapproche de lui à mesure que ses bras se referment sur moi. Je les sens, puissants qui peuvent me contenir et me posséder contre toute attente. « Pas vraiment. Mama ne l’appréciait plus après… notre séparation. Mais elle voulait que Lucy ait son père près d’elle. Comme j’ai eu le mien. Nous sommes très vieux jeu dans ma communauté. » Déjà me marier avec un étranger fut comme un blasphème donc ne plus être avec lui était une trahison. Mais ma mère a reconnu la modernité de notre séparation. Je l’écoute me parler de sa famille avant de hocher la tête. « C’est mon frère ainé qui nous a mis en relation. Dev est mon agent. » La fratrie était très importante chez nous. Et nous nous soutenions peu importe les conditions. Je fermai les yeux sous ses baisers et ses caresses avant de sentir de nouveau la chaleur m’envahir. « Oui mais bats les pattes, chéri. » Je remis sa main sur son genou avant de me lever puis de rejeter mes cheveux en arrière. Même si je le désirai encore, je connaissais les limites de mon corps. Et je n’étais plus de première jeunesse. Donc autant rester sage pour le moment. « Suis-moi, susurrai-je avant de lui jeter ma robe au visage, et reste sage. » Petit clin d’œil alors que je disparais derrière la porte de la salle de bain pour ôter le peu de vêtements qu’il me reste et me glisser sous le jet fumant de ma douche italienne, profitant de la buée pour fermer les yeux et me détendre en l’attendant.
Tu ne peux que sourire bêtement lorsque Shay te répond qu'elle se rendrait avec joie à un rencard avec toi. T'as l'impression de redevenir un adolescent le temps d'un instant. Tu es tout timide, tout réservé face à cette femme qui te rend fébrile. Tu l'aime, oh que oui tu es amoureux d'elle. Les papillons dans le ventre, les mains qui deviennent moites en sa présence. Shay représente la femme parfaite à tes yeux. La femme que tu attendais depuis six ans, celle qui chamboulerait ton coeur et qui te ferait tomber amoureux. Ses mains qui te caressent, ses baisers contre tes lèvres ou ta peau. Plus les secondes défilent et plus tu tombes amoureux de la demoiselle. Tu l'aime. Tu as envie qu'elle devienne tienne jusqu'à la fin de tes jours, de partager son quotidien. Envie de rire avec elle, de sécher ses larmes ou de la consoler lorsque sa colère sera immense. À tes yeux, Shay est un ange descendu du ciel. Aucune femme ne t'as jamais rendu comme cela, même pas Anna. Avec Anna c'était fort et passionné, vous avez mis plusieurs années avant de ne faire qu'un. Aujourd'hui, avec Shay, c'est différent. Le coup de foudre a été immédiat. Tu as tout de suite su que c'était la femme que tu attendais, la femme faite pour toi. Celle avec qui tu voulais partager ta vie jusqu'à la fin. Te voici chez elle, un charmant loft encore encombré par les cartons mais tu peux déjà te sentir comme chez toi ici. Tu vois également que l'endroit est exclusivement féminin. "Pas assez d'une soirée ? Ça veut donc dire qu'il en faudra plusieurs ?" Sourire aux lèvres, tu caresses sa joue avant de lui voler un baiser. Un baiser tendre et timide, comme si c'était la première fois que tu embrassé une fille. Elle te sourit, ça te fait fondre instantannément. Tu te mors la lèvre inférieure en dévorant la jeune femme du regard. "J'aime bien les femmes avec un caractère de feu. Qui dit dispute dit aussi réconciliation." Petite sourire coquin en coin des lèvres, tu sirote de ta tasse de café. Tu ne pourra jamais te passer de caféine. Cela dit, maintenant tu as Shay qui est entré dans ta vie. Elle est comme une drogue mais au moins, la jeune femme, n'est pas nocive. "Possible. On se réchauffera mutuellement.." Tu rougis légèrement sur tes joues. Tu te vois déjà dormir avec la jeune femme, la serrant contre toi, humant son parfum encore et encore. Il te plait son parfum, tout chez elle te plait. Shay te fascine, elle t'obsède et tout ton corps la réclame. Ton esprit ne cesse de comparé ta relation avec Anna et ce que tu es en train de vivre avec Shay. Les deux relations n'ont rien à voir, elles sont différentes à leur manière. Sauf qu'avec Anna c'est terminé, cette relation n'existera plus jamais. Aujourd'hui, il n'y a que a brune se trouvant sur tes genoux que tu veux à tes côtés. Il n'y a qu'elle que tu désire. "Oui, tu as raison. Pardon, je m'emballe un peu trop. Je veux aussi profiter de toi et voir où toute cette histoire nous conduit.." Ta main sur son genou, la jeune femme la repousse. Elle se joue femme difficile à avoir. Plus tôt, elle t'as parlé de lu faire la cour. Bien, si c'est ce qu'elle souhaite, tu opteras pour cette solution. Tu n'as aucunement l'intention de faire d'elle une femme d'une nuit. Ce n'est pas ton style. Shay tu la veut, tu la désire et tu compte bien le lui prouver. "Je n'en aurais jamais marre de toi, tu me plais Shay. Tu me plais vraiment.." Il est étonnant que la jeune femme ne l'est pas vu depuis le restaurant. Tu ne cesses d'être proche d'elle, de coller ton corps au sien. Tu n'arrête pas de la toucher, la caresser. "Oh je vois. Ayant été séparé de mon fils durant six années, je ne peux qu'approuver la décision de ta mère. Ça lui fera du bien à la petite mais et toi, est-ce que ça te fait du mal de voir cet homme avec qui tu as été marié ?" Ta main caresse sa joue du bout des doigts, tu n'as pas envie de la voir souffrir. Tu souhaite sécher ses larmes et la tenir dans tes bras lorsqu'elle en aura besoin. "Oh je vois. Il va falloir que le rencontre si je souhaite publier sa soeur alors. On oubliera de lui dire que je couche avec sa soeur hein ?!" Du moins au début, tu n'as pas envie qu'il te tue dès votre première rencontre. Tu suis la jeune femme dans sa salle de bain, juste derrière elle histoire de mater un peu ses fesses. Tu te mords la lèvre. "Je suis capable de rester sage tu sais ?! Je ne vais pas te sauter dessus !" Dis-tu sur un ton légèrement vexé. Tu viens retirer tes fringues avant de te glisser sous la douche avec elle, ton corps dénudé se collant au sien. Tes mains se posent sur ses hanches. "Tu vas rire si je te dis que c'est la première fois que je prend une douche avec une femme .. ? C'était pas son truc à mon ex .. elle était .. classique comme femme.." C'est la première fois que tu te retrouve dans cette situation mais c'est agréable, tu laisse l'eau chaude couler sur toi et viens commencer à te laver le corps enlever toutes traces de ce que vous venez de faire dans ton bureau et l'ascenseur.
Je lui souris avant de faire la moue. « Peut-être. » Après tout, je ne comptais pas le laisser filer. Je rougis en sentant ses lèvres sur ma joue avant de me sentir désappointée par son baiser volé. Je n’avais pas ressenti ça depuis longtemps. A vrai dire, j’avais mis mes sentiments romantiques dans une boite que j’avais fermée à double tour pour me cacher derrière un masque de garce bien mérité. « Ah réconciliation sur l’oreiller c’est ça ? » Je haussai un sourcil à mesure que mon sourire s’agrandissait. Dans ce petit appartement, je sens que je pourrais fondre pour Lukà. Je vins me mordiller la lèvre inférieure avant de calmer les ardeurs du jeune homme. Je vins frotter mon nez contre le sien avant de caresser tendrement sa joue. « Je pense que tu ne dois pas avoir froid la nuit, toi. » J’avais cru comprendre que son corps était tout le temps chaud bouillant. Je vins me coller à lui alors que sa main se perdit sur ma cuisse. J’eus une bouffée de chaleur et mon bas-ventre se réveilla. Je savais que je ne tiendrai pas la distance. Je n’étais pas aussi insatiable que lui. Et je pense qu’il avait dû ôter une ou deux toiles d’araignée. Bonjour chasteté. « Je ne sais pas comment on va vivre une séparation. » Sans doute comme un manque car j’étais clairement accro à Lukà. Je poussais sa main pour me la jouer femme inaccessible pendant deux minutes. Après tout, je ne savais pas comment je serai sous la douche. Si ça se trouve, je retrouverai ma motricité. Lorsqu’il me qualifia que je lui plaisais, je sentis mon cœur s’emballer. Et mes joues rosirent d’un coup. « Toi aussi, tu me plais mais je pense que t’en as eu un aperçu. » Assise sur ses genoux, mes bras autour de son cou, on pourrait presque croire que nous étions un véritable couple. « Elle le déteste. Et je le déteste. Donc non ça ne me fait pas du bien. » j’avais dit ceci en serrant les dents. Mes ongles manquèrent de s’enfoncer dans ses épaules à mesure que je me souvenais d’Artémis. Car en compagnie de Lukà, j’oubliais. Je n’étais pas prête à lui dire qu’Artémis avait été voir ailleurs. Avec plein de femmes. Je détournai le regard pour reprendre ma respiration avant de parler de mon frère ainé. « Je pense qu’il s’en tape. Il vérifiera juste un petit détail. Mais je t’en parlerai à notre rencard. » Un petit teasing ne ferait pas de mal. je répondrai à ses questions à ce moment-là. Puis, je me lève pour l’inviter à me suivre jusque dans la salle de bain. Je me tourne vers lui à l’orée avant de rire. « Lukà, regarde ton pantalon. C’est pas très discret. » Et oui, je parlais bien de son érection. Car je fus sur ses genoux quelques secondes plus tôt. Je me glisse sous la douche et l’eau ruissellent sur mon corps dénudé alors qu’il vint me retrouver assez rapidement. Son regard planté contre moi, je l’attirai sous l’eau chaude pour voir l’eau couler sur son torse. « Je vais faire en sorte qu’elle te soit agréable alors. » Je vins me rapprocher de lui pour lui voler l’éponge qu’il tenait entre ses mains pour se laver. « Règle numéro une : on laisse l’autre nous laver. Ça rend la douche plus érotique. » Je vins appliquer du gel douche dessus pour finalement commencer à caresser son corps avec l’éponge. Dans des gestes sensuels. Puis, je me mis sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser. Fougueusement et coller mon corps contre le sien. Ma main laissa tomber l’éponge au sol alors que j’entrepris de le caresser sur tout l’entièreté de son corps. « Du coup, je suppose que tu n’avais jamais l’amour dans une douche ? » Je mordillai sa lèvre inférieure avant de sourire pour m’écarter. Puis, je soulevai ma lourde masse capillaire pour la rejeter en arrière, dégageant ma poitrine. « Dommage qu’on n’ait pas le temps. »